NOUVELLES QUINOLONES
LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS
PHARMACEUTIQUES EN RENFERMANT
La présente invention a pour objet de nouvelles quinolones et plus particulièrement des quinolones substitués par un cycle pipéridinique.
Elle a plus particulièrement pour objet de nouveaux acides pipéridinyl quinolone 3-carboxyIiques doués de propriété antibactériennes intéressantes.
Elle a spécifiquement pour objet de nouveaux acides 6-fluoro 7- pipéridine quinolone
dans laquelle Z représente un radical amino, et RI représente un radical ( alcoyle inférieu éventuellement hydroxylé), un radical acyle dérivé d'un acide organique carboxylique, d'un acide aicoyl carbonique, ou d'un acide alcoylsulfonique, ou un radical arylamino carbonyle de la forme :
X II
Ar - NH - C -
dans laquelle Ar représente un radical aromatique mono ou bicyclique, éventuellement substitué par un, deux ou trois substituants choisis parmi les alcoyle inférieur, les halogènes et le trifluoromethyle. et X représente de l'oxygène ou du soufre.
FEUILLE DE REMPLACEMENT
Parmi les composés de l'invention, on distingue trois sous-groupes
- les dérivés aminés et aicoyl aminés de formule IA
dans laquelle RI représente de l'hydrogène ou un radical alcoyle inférieur linéaire ou ramifié, éventuellement substitué par un hydroxyle.
- les dérivés acylaminés de formule IB
dans laquelle Ac représente le reste d'un acide carboxylique aliphatique, aromatique ou cyclanique ayant de 1 à 10 atomes de carbone, le reste d'un acide alcoylcarbonique ou bien le reste d'un acide alcoylsulfonique éventuellement substitué par un hydroxyle ou un radical trifluoromethyle.
- les dérivés
FEUILLE DE REMPLACEMENT
dans laquelle X représente de l'oxygène ou du soufre.
W est un groupe C-H ou N
B est de l'hydrogène ou une structure aromatique à 5 ou 6 chainons.
Z est de l'hydrogène, un radical alcoyle inférieur, un radical trifluoromethyle ou un halogène. et p est égal à 1,2 ou 3
Parmi les composés de formule général I les composés pour lesquel ZRl est une fonction ureido sont ceux qui sont actuellement préférés.
Les composés selon l'invention peuvent être salifiés par addition d'une base minérale ou organique. Les principaux sels utilisables sont ceux de métaux alcalins, de métaux alcalinoterreux, d'ammonium, de fer, d'aluminium, les sels d'alcoylamines, les sels d'hydroxyalcoylamines, les sels de phénylalcoylamines, les sels de pyridylalcoylamines, les sels de cyclanylamines, les sels de dicyclanylalcoylamines...
Parmi ces sels, les sels de sodium, de lithium, d'ammonium, de N.methylglucamine et de tromethanol sont ceux présentement préférés.
Ces dérivés peuvent également exister sous forme de N- oxydes dont la solubilité dans l'eau et les milieux biologiques est augmentée.
Ces composés peuvent également être salifiés par un acide minéral ou organique fort lloorrssqquuee . R^,rreepprréésseennttee ddee ll''hhydrogène, un radical alcoyle inférieur ou un radical (hydroxyalcoyle) inférieur.
Les composés selon l'invention possèdent des propretés anti-bactériennes très marquées, notamment contre les bactéries Gram positif.
Ils possèdent en outre la propriété d'être très peu résorbés par voie digestive de sorte que leur élimination est essentiellement fécale.
FEUILLE DE REMPLACEMENT
Ils peuvent donc être utilisés efficacement comme médicaments des infections bactériennes du tube digestif pour le traitement de la dyseπtrie bactérienne, de la diarrhée des voyageurs, ou des infection intestinales. Ils peuvent également servire par voie topique pour le traitement des infections oculaires ou des infections du conduit auditif.
A cette fin, les composés selon l'invention seront utilisés sous forme de compositions pharmaceutiques dans lesquelles le principe actif de formule générale I ou un de ses sels, est additionné ou mélangé avec un excipient ou un véhicule inerte non-toxique pharmaceutiquement acceptable.
Les formes pharmaceutiques les plus appropriées sont celles destinées à l'administration par voie digestive comme les solutés ou suspensions buvables, les granulés, les gélules, les comprimés nus ou enrobés, les dragés,les sachets de poudres aromatisés ou non, édulcorés ou non, les pilules ou les cachets. On peut également utiliser des solutions, des crèmes, des pommades, des sels pour l'application topique en tant qu' agent antibactérien externe.
La posologie moyenne dépend principalement de la sévérité de l'infection et de la sensibilité du germe microbien à l'agent antibactérien. La posologie unitaire s'échelonne de 100 à 600 mg par prise. La posologie journalière s'échelonne de 200 à 1200 mg répartie en 2 à 4 prises.
L'invention concerne également un procédé d'obtention des composés de formule générale I qui consiste en ce que l'on fait réagir l'acide 6-fluoro 7-jchloro 1-ethyl 4-oxo 1 ,4-dihydroquinoleine 3-carboxylique de formule II,
FEUILLE DE REMPLACEMENT
avec la 4-aminomethylpiperidine en milieu basique pour former un acide 6-fluoro 7-(4-aminomethylpiperidinyl- l) 4-oxo 1-ethyl 1,4-dihydroquinoleine 3-carboxylique de formule III
que l'on peut si désiré :
- salifier par addition d'une base minérale ou organique,
- convertir en sel d'addition par adjonction d'un acide minéral ou organique,
- N-oxyder par action d'un hydroperoxyde minéral ou organique,
- alcoyler par action d'un halogenure d'alcoyle en milieu basique.
ou acyler par réaction avec un dérivé fonctionnel d'acide carboxylique ou sulfonique ou bien encore, avec un halogenoformiate d'alcoyle.
L'invention concerne aussi un procédé pour convertir le composé aminé de formule III en urée ou thiourée qui consiste à soumettre le composé de formule NI à l'action d'un isocyanate ou isothiocyanate d'aryle de formule
Ar - N = C = X
dans laquelle Ar et X ont les définitions fournies précédemment.
FEUILLE DE REMPLACEMENT
en solution dans un solvant inerte, pour obtenir le dérivé ureidique de formule IV.
dans laquelle X et Ar sont définis comme précédemment.
Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois la limiter.
Exemple I
Acide 6-fluoro 7-(4-aminomethylpiperidinyl-l) l-ethyl 4-oxo 1,4-dihydroquinoleinyl 3-carboxylique.
On chauffe 24 heures au reflux une solution de 5,39g (0.02M) d'acide 6 fluoro 7-chloro 1-ethyl 4-oxo 1,4-dihydroquinoleine 3-carboxylique et de 3,71 g (0,03M) de 4-aminomethylpiperidine dans 50 ml de pyridine.
Au bout de cette période de chauffage, on sépare les cristaux formés que l'on essore et que l'on fait cristalliser d'un mélange dimethylfor arnide-ethanol.
On recueille ainsi 4,25 g de cristaux de couleur jaune pâle fondant (au bloc Koffler) à 190°.
Le spectre IR et la micro-analyse sont en accord avec un produit solvaté avec 1,5 mol d'eau.
FEUILLE DE REMPLACEMENT
Par recristallisation du dimethylformamide ou recueille 3,65 g de cristaux jaune-pâle
(Rdt 52 %) fondant à 192°C. Spectre IR
CO 3400 cm " 1
Micro-analyse calculée pour un produit à 1,5 mol d'eau
C H FN 0 + 3/2 H 0 = 374.40 _U5 3 3 -d
Acide 7-[4(phenylamino carbonyl amino methyl) piperidinyl-l]6-fluoro 1-ethyl 4-oxo 1,4 dihydroquinoleinyl 3- carboxylique.
On dissout 3,47 g (0,01M) d'acide 7-(4-aminomethyl piperidinyl-1) 6-fluoro 1-ethyl 4-oxo l,4-dihydroquinoleinyl-3 carboxylique dans 30 ml de dimethylformamide et additionne la solution rapidement, sous agitation, de 3ml d'isocyanate de phenyle soit 3,28 g.
On chauffe ensuite à 120°C pendant 3 heures et laisse reposer une nuit.
On essore les cristaux formés puis on les recristallise dans du methylformamide puis les lave à l'alcool. On recueille ainsi 2,07 g de cristaux incolores (Rdt 45 %) fondant au- dessus de 260°C.
Spectre IR : CO à 1735 cm" 1
CO du NH et Carbonyle à 1630 cm" 1.
FEUILLE DE REMPLACEMENT
. nalyse centésimale C2g H,--, FN^ Og = 466 , 56
De la même façon, on a préparé :
- la p. methylphenylurée F = 247'
- la m. fluoropheπylurée F = 258 - la 3,4 dichlorophenylurée F = 255
- la p. ethoxycarbonyl phenylurée F = 239
- la p. methoxyphenylurée F = 241
- la p. nitrophenylurée F = 254
- la 2,4 difluorophenylurée F = 241 - la 2-fluorophenyIurée F = 235
- la naphtyl-1 thiourée F ≈ 260°
- La naphtyl-1 urée F = 255°
- la m. methoxyphenylurée F = 244°
- la 3,4-dichlorophenylthiourée F = 258°
Essais bactériologiques des composés selon l'invention : I MATERIEL ET METHODES
1) Dans un premier temps de criblage, les produits ont été testés vis-à-vis de 6 souches de référence : 3 espèces à gram positif :
- Bacillus subtilis ATCC 93722 - Staphylococcus aureus ATCC 25923
- Streptococcus faecalis ATCC 8043
3 espèces à gram négatif :
- Escherichia coli ATCC 25922
- Pseudomoπas aeruginosa ATCC 22853 - Acinetobacter calcoaceticus variété anitratum ATCC 17903
FEUILLE DE REMPLACEMENT
2) La mesure des concentrations minimales inhibitrices a été faite par une technique de microdilution en milieu liquide (bouillon de Mueller-Hinton) sous un volume de 100 μl et pour une gamme de concentration allant de 128 à 0,06 mg L, préparée à partir d'une solution-mère d'antibiotique titrant 512 mg/L. La préparation de ces solutions-mères effectuée selon les directives du fabricant a varié selon les molécules.
L'inoculation se fait en ajoutant dans chaque capsule 10 μl d'une dilution en eau physiologique d'un bouillon de 18 H en bouillon coeur cervelle telle que chaque cupule contienne environ 10 bactéries/ml.
La concentration minimale inhibitrice est lue comme la première concentration d'antibiotique ne donnant pas de culture, macroscopiquement visible après 18 H d'incubation à 37°. La concentration minimale bactéricide (CMB) est la première concentration pour laquelle l'effet bactéricide •$ 0,01 de germes survivants a été obtenue.
II RESULTATS
Le composé de l'exemple II a été trouvé le plus actif. En particulier vis-à-vis de Staphycocoque aureus :
la CMI est de 0,2 mcg/ml la CMB est de 0,5 mcg/ml.
vis-à-vis d'Escherichia coli
la CMI est de 8 mcg/ml la CMB est de 8 mcg/ml
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