Procédés et dispositifs pour relier des avançons à une ligne de pêche et pour haler ou dévider ladite ligne.
La présente invention a pour objet des procédés et des dispositifs pour relier des avançons à une ligne de pêche et pour haler ou dévider ladite ligne.
Le secteur technique de l'invention est celui de la pêche en mer.
Les bateaux de pêche en mer utilisent fréquemment des lignes de pêche que l'on désigne du nom de palangres, qui compor- tent une ligne maîtresse constituée par un filin résistant sur lequel sont montés des bouts de ligne qui se terminent par un ha¬ meçon et que l'on désigne du nom d'avançons.
Les bateaux de pêche sont équipés de moyens mécaniques de halage des lignes comportant généralement des moyens d'entraînement en rotation d'une bobine sur laquelle s'enroule la ligne maîtresse. La présence d1avançons fixés à la ligne maîtresse complique les opérations de halage ou de dévidement mécanique des lignes car les hameçons risquent de s'emmêler ou de s'accrocher. Diverses solutions ont été proposées. On peut remplacer l'enroulement sur des bobines par un lovage des lignes dans des couffins en accrochant les hameçons aux bords du couffin.
On peut également enrouler la ligne maîtresse sur une bobi¬ ne de treuil en décrochant manuellement les avançons. Ces solutions traditionnelles ralentissent beaucoup la cadence des opérations de halage et de dévidement des lignes.
On a également proposé des solutions dans lesquelles les avançons restent accrochés à la ligne maîtresse et où les hameçons des avançons sont rangés sur un rail ou suivent une piste magné- tique.
La demande de brevet FR. A. 2.527.046 (SERN) décrit un dispositif de halage comportant une bande magnétique de guidage des hameçons jusqu'à une bobine d'enroulement où un opérateur lessaisit et les accroche dans une fente située sur le pourtour de la bobine. Les lignes de type palangre présentent une autre diffi¬ culté qui est la fixation des appâts ou boëtes sur les hameçons. Un objectif de la présente invention est de procurer un
moyen de liaison des avançons avec la ligne maîtresse qui permette de maintenir les avançons répartis le long de celle-ci pendant la pêche et qui permette en même temps de désolidariser les avançons de la ligne maîtresse pendant les opérations de halage ou de dévidement, de telle sorte qu'il soit possible d'enrouler la ligne maîtresse seule sur une bobine entraînée en rotation ou de la dévi¬ der d'une telle bobine sans être gêné par la présence des hameçons.
Un autre objectif de la présente invention est de procurer des dispositifs pour recevoir les lignes et leurs avançons et pour les dévider à grande cadence grâce au dispositif de liaison origi¬ nal entre les avançons et la ligne maîtresse et qui permettent en même temps d'obtenir une fixation automatique des appâts sur les hameçons pendant le dévidement d'une ligne.
Les objectif de l'invention sont atteint-s grâce à un nouveau procédé pour relier des avançons à une ligne de pêche de type palangre qui est caractérisé en ce que l'on fixe chaque avan- çon sur la grande boucle d'une agrafe de liaison en forme de double boucle comportant une petite boucle diamétralement opposée à la fixation de l'avançon sur la grande boucle et l'on engage dans lesdites agrafes une ligne maîtresse portant des butées d'arrêt ayant des dimensions transversales supérieures à l'ouverture desdites petites boucles, de telle sorte que lorsqu'on tire sur les avançons, la ligne passe dans les petites boucles qui butent sur lesdites butées d'ar¬ rêt et qu'il est possible de désolidariser les avançons de la ligne maî tresœ pendant les opérations d'enroulement ou de déroulement de celle- ci en la faisant passer dans les grandes boucles desdites agrafes. Un procédé selon l'invention pour haler ou pour dévider mécaniquement une ligne de pêche portant des avançons équipés d'agrafes de liaison en forme de double boucle à l'intérieur des- quelles passe la ligne maîtresse est caractérisé en ce que l'on fait passer la ligne maîtresse dans un guidage tubulaire rectili- gne qui guide intérieurement ou extérieurement lesdites grandes boucles desdites agrafes et on fait coulisser les hameçons desdits avançons sur un rail de guidage rectiligne qui est parallèle audit guidage tubulaire.
Un dispositif selon l'invention pour relier des avançons à une ligne de pêche de type palangre comporte des agrafes formées de deux boucles inégales qui communiquent entre elles et chaque
avançon est fixé à la partie de la grande boucle d'une agrafe qui est opposée à la petite boucle et ladite ligne est engagée à l'inté¬ rieur desdites agrafes et porte des butées d'arrêt régulièrement es¬ pacées dont la plus grande dimension transversale est supérieure à l'ouverture desdites petites boucles.
Un dispositif selon l'invention pour haler ou dévider une ligne de pêche portant des avançons équipés d'agrafes en forme de double boucle à l'intérieur desquelles passe la ligne maîtresse comporte des unités mobiles de rangement des avançons comportant, chacune, d'une part, un guidage tubulaire rectiligne,à l'intérieur duquel passe ladite ligne maîtresse en cours de halage ou de dévide¬ ment, le long duquel les grandes boucles desdites agrafes coulissent extérieurement ou intérieurement et, d'autre part, un rail rectili- gne qui est parallèle audit guidage tubulaire et qui est distant de celui-ci d'une longueur inférieure à la longueur desdits avan¬ çons sur lequel les hameçons équipant lesdits avançons coulissent. L'invention a pour premier résultat de nouvelles agrafes - qui permettent de relier des avançons à une ligne maîtresse sans fai¬ re des noeuds de sorte qu'il est possible de les désolidariser de la ligne maîtresse pendant les manoeuvres de mise à l'eau ou de récupé¬ ration de la ligne et d'enrouler facilement la ligne maîtresse seule sur une bobine puis de la dévider de celle-ci et qui permettent néanmoins de maintenir les avançons répartis le long de la ligne pendant la pêche en évitant qu'ils viennent s'emmêler entre eux. L'invention a pour deuxième résultat des unités mobiles de rangement des avançons qui peuvent être interchangées sur une table de travail. Pendant le halage des lignes, chaque unité mobile mise en place vide sur la table, peut recevoir tous les avançons équi¬ pant une ligne et peut être ensuite rangée. Pendant la mise à l'eau des lignes, chaque unité mobile garnie des avançons équipant une li¬ gne est placée sur la table de travail et permet d'engager facile¬ ment les avançons un par un sur la ligne pendant qu'elle se dévide ce qui permet, en outre, de faire passer les hameçons dans un couloir où ils reçoivent automatiquement un appât d'où une cadence de mise à l'eau des lignes et de relevage de celles-ci nettement améliorées. La description suivante se réfère aux dessins annexés qui représentent sans aucun caractère limitatif, un exemple de réalisa¬ tion d'un dispositif selon l'invention.
La figure 1 est un tronçon d'une ligne.
Les figures 2 et 3 représentent deux modes de réalisation d'agrafes selon l'invention.
La figure 4 est une vue d'ensemble en perspective d'une table de travail selon l'invention installé sur le pont d'un bateau de pêche.
La figure 5 est une vue en perspective de l'extrémité avant de la table de travail portant le dispositif de guidage des hameçons. .La figure 6 est une coupe verticale partielle de la figure 5.
La figure 7 est une vue en perspective de l'extrémité arrière de la table de travail portant le dispositif de fixation automatique des appâts aux hameçons. La figure 8 est une vue en perspective du récipient de distribution des appâts.
La figure 9 est une coupe transversale d'une unité mobile de rangement des hameçons.
Les figures 10 et 11 sont des coupes transversales de deux variantes de réalisation du guidage des agrafes.
La figure 1 représente un mode de réalisation préférentiel d'une ligne de pêche ou palangre selon l'invention. Celle-ci comporte une ligne maîtresse 1 portant des bouts de ligne ou avançons 2 équipés chacun d'un hameçon 3. ' Selon une caractéristique de lrinvention chaque avançon est relié à la ligne maîtresse par une agrafe de liaison 4 qui présente la forme d'une double boucle à l'intérieur de laquelle la ligne maîtresse 1 est engagée.
La ligne maîtresse 1 porte des butées d'arrêt 5 régu- lièrement espacées le long de la ligne. Les butées 5 peuvent être constituées par exemple par des noeuds de la ligne maîtresse, ou par des perles ou tout autre moyen d'arrêt équivalent fixé à la ligne maîtresse.
Chaque agrafe de liaison 4 comporte une petite boucle 4a dont l'ouverture est inférieure aux dimensions transversales des butées 5.
Chaque agrafe 4 comporte une grande boucle 4b qui communique avec .la petite boucle 4a et les avançons sont fixés
aux grandes boucles à l'opposé des petites boucles 4a.
Avantageusement, la grande boucle et la petite boucle communiquent entre elles par un étranglement 4d dont la largeur est légèrement inférieure à l'épaisseur de la ligne maîtresse 1, de sorte qu'il faut forcer légèrement pour que la ligne maîtresse franchisse cet étranglement.
La figure 1 représente la position des avançons lorsque la ligne est en position de pêche. La ligne maîtresse est engagée dans les petites boucles 4a des avançons et ne peut passer dans les grandes boucles à cause des étranglements. Si un avançon tend à se déplacer le long de la ligne maîtresse, la petite boucle 4a de l'agrafe fient rencontrer une des butées 5 et chaque avançon est donc maintenu entre deux butées.
La figure 2 représente un premier mode de réalisation d'une agrafe selon l'invention dans lequel la grande boucle 4b est composée de deux boucles superposées à la manière des anneaux porte- clefs et l'avançon est fixé à l'agrafe par un noeud, de sorte qu'il reste fixé à l'opposé de la petite boucle.
La figure 3 représente un autre mode de réalisation dans lequel la grande boucle 4b est formée par les deux extrémités d'un fil métallique élastique qui sont recourbées et superposées, de sorte qu'elles délimitent une petite boucle 4c dans laquelle on peut enfiler une boucle du fil de l'avançon 2.
La figure 4 est une vue en perspective d'un dispositf selori l'invention destiné à haler ou à dévider les palangres. Ce dispositif comporte un meuble ou châssis 6, de forme allongée, qui et installé sur le pont d'un bateau de pêche, parallèlement à l'axe longitudinal de celui-ci. La direction de déplacement du bateau est indiquée par la flèche F. Le meuble 6 comporte par exemple une table supérieure 7 ou un ou plusieurs plateaux inférieurs 8 qui sont fixés sur des pieds 9.
Les deux bords longitudinaux de la table 7 son équipés de dieux planches verticales 10 qui délimitent avec la table 7 une sorte de goulotte. La table 7 reçoit successivement des unités amovibles 11 de rangement des avançons, dont l'une est représentée sur la droite de la figure 4.
L'unité amovible qui est posée sur la table 7 est
intercalée entre un organe de guidage des hameçons 1.2 qui se situe à l'avant de l'unité mobile et qui sert pendant le halage des lignes et un organe 13 de fixation des appâts sur les hameçons qui est utilisé pendant le dévidement d'une ligne. La figure 4 repréente, en traits mixtes, une ligne 1 en cours de halage et en pointillés, une ligne l' en cours de dévidement.
Chaque unité 11 de rangement des avançons comporte un guidage tubulaire rectiligne 14 et un rail rectiligne 15 qui sont parallèles et qui sont reliés entre eux par des traverses 16. La distance entre le guidage 14 et le rail 15 est infé¬ rieure à la longueur des plus petits avançons 2.
La figure 4 représente plusieurs avançons 2 rangés sur une unité de rangement 11. On voit que dans cet exemple, les grandes boucles 4b des agrafes 4 sont engagées autour du guidage tubulaire 14 et que les hameçons 3 des avançons coulissent sur le rail 15. Chaque unité de rangement 11 peut recevoir un nombre d'avançons correspondant à une ligne maîtresse.
Le plateau inférieur 8 du meuble 6 porte à l'avant un dévi¬ doir 17 qui comporte un axe transversal sur lequel on monte l'une après l'autre les bobines 18 sur chacune desquelles est enroulée une ligne maîtresse.La bobine est montée folle sur l'axe du dévidoir.
La table 7 porte une poulie de renvoi 19 qui est située au- dessus du dévidoir 17 et en avant de l'extrémité avant du guidage tubulaire 14 placé sur la table. ' Pour dévider une ligne qui est enroulée sur une bobine 18 et pour équiper celle-ci d'avançons, le pêcheur pose d'abord à plat sur la table 7 une unité amovible 11 qui est garnie d'un nombre d'avançons correspondant à l'équipement de la ligne, les agrafes 4 étant engagées sur le tube 14 et les hameçons 3 sur le rail 15 de l'unité de rangement 11. Le pêcheur place sur l'axe du dévidoir 17 une bobine 18 et il fait passer l'extrémité de la ligne maîtresse sur la poulie de renvoi 19 puis à l'intérieur du guidage tubulaire 14 et il accroche à l'extrémité de la ligne un lest ou un fanion qu'il jette à l'eau à l'arrière du bateau. La ligne maîtresse est entraînée dans l'eau pa l'effet de la vitesse du bateau qui avance lentement.
Le pêcheur fait coulisser les avançons un- par un vers l'ar¬ rière du bateau jusqu'à ce que l'agrafe 4 de chaque avançon échappe à l'extrémité arrière du guidage 14.
Il engage alors la petite boucle de l'agrafe de l'avançon sur la ligne maîtresse et l'avançon est- entraîné automatiquement par une butée 5 qui rencontre la petite boucle 4a de Z'agrafe. Celui- ci circule dans le dispositif 13 placé à l'arrière du rail 11 et au passage il reçoit un appât qui est fixé automatiquement à l'hameçon. Lorsqu'une ligne est entièrement dévidée, le pêcheur remplace l'unité de rangement 11 par une nouvelle unité garnie d'avançons et il place sur le dévidoir 17 une nouvelle bobine 18 garnie d'une ligne maîtresse et les mêmes opérations recommencent.
Le plateau inférieur 8 du meuble 6 porte à l'arrière un petit moteur, par exemple un moteur hydraulique qui entraîne un axe 20a sur lequel on peut monter les bobines 18 sur lesquelles s'enroulent les lignes maîtresses lors du halage de celles-ci. La table 7 porte une poulie de renvoi 21 qui est située au-dessus de l'axe 20a et dans l'alignement de l'extrémité arrière du guidage 14.
Pour récupérer une ligne, le pêcheur place d'abord sur la table 7 une unité de rangement 11 vide et il place sur l'axe 20a une bobine vide 18.
Il fait passer l'extrémité de la ligne maîtresse entre deux rampes de guidage des hameçons qui font partie du dispositif de guidage 12 puis dans le guidage tubulaire 14 et, sur la poulie de renvoi 21 et il accroche l'extrémité de la ligne à la bobine 18. II met en route le moteur 20 qui entraîne la bobine 18 qui fait focntion de treuil de halage de la ligne.
Lorsqu'un avançon se présente, le dispositif de guidage 12 placé à l'avant de la table 7, guide automatiquement l'hameçon vers le rail de guidage 15. Le pêcheur saisit l'agrafe 4 de l'avançon et il engage la grande boucle de celle-ci sur le guidage tubulaire 14, de sorte que la ligne maîtresse qui circule à l'intérieur du guidage tubulaire 14 se trouve désolidarisée des avançons dont les agrafes 4 coulissent à l'extérieur du guidage tubulaire 14 et la ligne maîtresse s'enroule sans problème sur la bobine 18.
Les figures 5 et 6 repréentent une vue en perspective et une coupe verticale partielle du dispositif 12 de guidage des hameçons qui est fixé à l'avant de la table 7 ainsi que l'extrémité
avant d'un dispositif amovible 11 posé sur la table 7.
On voit sur cette figure l'extrémité avant du gui¬ dage tubulaire 14 qui est dans ce mode de réalisation un simple tube de section circulaire dans lequel passe une ligne maîtresse 1 en cours de halage. Le diamètre intérieur du tube 14 est supé¬ rieur à la plus grande dimension transversale des butées 5, de sorte que celles-ci peuvent s'engager dans le tube 14. On voit également sur cette figure la section transversale du rail 15 de guidage des hameçons qui comporte par exemple un profilé en forme de cornière à ailes inégales 22, faisant entre elles un angle de l'ordre de 120°.
Le rail 15 est maintenu parallèlement au-dessus d'un deuxième profilé en forme de cornière 23 au moyen de pattes 24 qui sont soudées, de telle sorte que l'aile verticale du profilé 22 sur laquelle coulissent les hameçons 3 est entièrement dégagée. Lahampedes hameçons 3 coulisse entre les ailes horizontales des deux profilés 22 et 23.
On a représenté sur la partie droite de la figure une agrafe 4 en forme de double boucle circulaire dont la grande boucle 4b a un diamètre intérieur supérieur au diamètre du tube 14 de telle sorte qu'elle peut coulisser à l'extérieur du tube 14.
Le dispositif de guidage des hameçons comporte un rail courbe 25 qui est par exemple une barre en acier inoxydable qui présente un bord avant lisse et arrondi sur lequel les hameçons peuvent glisser. L'extrémité arrière du rail 25 est située dans l'alignement du rail 15 et, plus précisément du profilé 22, de sorte que les hameçons qui échappent à l'extrémité arrière du rail 25 s'engagent sur le profilé 22.
Le rail courbe 25 recoupe le trajet de halage des lignes 1 qui passent sous le rail.
Le dispositif de guidage comporte, en outre, une plaque horizontale 26 ayant un bord avant arrondi qui est située au - dessous du trajet de halage des lignes et au-dessous du rail courbe 25, en avant du bord avant de celui-ci. La plaque 26 porte deux doigts 27 ou rampes de guidage des hameçons qui sont situés e avant du bord avant du rail courbe 25, de part et d'autre du trajet de halage des lignes 1 et qui sont inclinés en montant vers l'arrière, de sorte que leur
extrémité arrière est située au-dessus du rail courbe 25 et à l ' arrière du bord avant de celui-ci comme on le voit sur la figure 6.
On a représenté sur la figure 5 un avançon 2, accroché à une agrafe 4, qui est appliquée contre une butée 5, de sorte que l'avançon est tiré par la ligne et il s'engage entre les deux rampes 27. Lorsque l'hameçon arrive entre les rampes, il s'accroche à l'une de celles-ci. Il glisse en montant le long de la rampe. Lorsqu'il arrive à l'extrémité de la rampe, il tombe et s'accroche au rail courbe 25 et il coulisse le long du bord avant de celui-ci jusqu'à ce qu'il s'engage sur le profilé 22. A ce moment là, le pêcheur engage la grande boucle 4b de l'agrafe 4 sur le tube 14 et l'avançon est désolidarisé de la ligne.
Les figures 7 et 8 représentent des vues en perspective du dispositif 13 qui est placé sur la table 7, dans l'alignement du rail 15 et qui sert à fixer automatiquement un appât sur chaque hameçon pendant le dévidement d'une ligne.
La figure 8 représente la partie arrière qui comporte un récipient cylindrique vertical et fixe 28 muni de deux pattes de fi- xation 29 dans lequel on verse les appâts qui sont découpés en morceaux. Ce récipient est disposé au-dessus d'une sole circulaire 30 qui a un diamètre nettement supérieur au diamètre externe du récipient 28. La sole 30 est montée sur un arbre vertical qui est entraîné en rotation dans le sens de la flèche par un petit moteur, par exemple un moteur hydraulique disposé sous la table 7.
Le récipient 28 comporte une ouverture latérale 31 à travers laquelle les appâts peuvent passer, qui est située au- dessus de la sole tournante. Le dispositif comporte, en outre, une goulotte 32 en forme de U qui est évasée en face de l'ouver- ture 31 et qui reçoit les appâts sortant du récipient, lesquels circulent un derrière l'autre dans la goulotte 32 sous l'effet de la poussée due à la rotation de la sole.
Avantageusement, la sole 30 est placée plus haut que la table 7 et la goulotte 32 a une pente descendante. La figure 7 représente, à plus grande échelle, la partie avant du dispositif de fixation des appâts.
On voit sur la partie droite de cette figure l'extrémité avant de la goulotte 32 par laquelle les appâts arrivent l'un
to
derrière l ' autre .
La partie avant du dispositif de fixation des appâts comporte deux profilés en équerre 33 et 34 qui sont reliés entre eux par des pattes en équerre 35 et qui sont disposés immédiate- ment en arrière des profilés 22 et 23 et dans l'alignement de ceux-ci, de sorte que les hameçons 3 qui glissent sur le profilé 22 passent sur le profilé 33.
L'extrémité arrière de l'aile verticale du profilé 34 est prolongée par une cloison verticale 36 qui lui est perpen- diculaire.
Le profilé 33 est plus court que le profilé 34 et l'extrémité arrière porte une cloison verticale 37 qui délimite avec la cloison 36 un couloir transversal 37, dans lequel débou¬ che l'extrémité avant de la goulotte 32. Le dessus de ce couloir 38 est obturé par une plaque horizontale 39 dont l'extrémité arrière est articulée autour d'un axe horizontal 40. L'extrémité avant de la plaque 39 est courbée vers le bas. La plaque 39 est maintenue appuyée sur les appâts par un ressort 41 dont la force de compression est réglable par exemple au moyen d'un boulon 42. Le fonctionnement est le suivant.
Lorsque le pêcheur veut mettre une ligne à l'eau, il place une bobine 18 portant la ligne maîtresse 1 sur le dévi¬ doir 17, il engage la ligne 1 dans le guidage tubulaire 14 et ii jette à l'eau l'extrémité de la ligne qui est lestée ou fixée à un flotteur portant un fanion. Il fait avancer le bateau lentement, de sorte que la ligne se dévide.
Le pêcheur a placé sur la table 7 une unité amvobile 11 portant un ensemble d'avançons suffisant pour équiper la ligne. Chaque fois qu'une butée 5 sort de l'extrémité arrière du guidage tubulaire 14, le pêcheur fait glisser une agrafe 4 d'un avançon sur le guidage jusqu'à ce qu'elle échappe à l'extrémité arrière de celui-ci, et il force la ligne maîtresse à s'en¬ gager dans la petite boucle 4a de l'agrafe et lorsque la pro- chaine butée 5 sort de l'extrémité arrière du guidage 14, elle entraîne l'agrafe et donc l'avançon. L'hameçon de celui-ci s'engage sur le rail 33 et coulisse le long de celui-ci. Lorsqu'il arrive à l'extrémité arrière du rail, il échappe à celui-ci et il se trouve
» dans le couloir délimité par les cloisons 36, 37 et par la plaque 36. Il parcourt ce couloir et il rencontre sur son passage un appât qui s'y trouve. La pointe de l'hameçon pénètre dans l'appât. L'appât engagé sur la pointe de l'hameçon rencontre le bord avant recourbé de la plaque 39, ce qui oblige l'appât à pivoter d'un quart de tour sur lui-même et à s'engager sur la hampe de l'hameçon d'où une très bonne fixation automatique des appâts aux hameçons.
Pour faciliter le coulissement des hameçons, le bord ar¬ rière 33a de l'aile verticale du profilé 33 est arrondi comme on le voit sur la figure 7.
L'extrémité arirère du profilé 33 est située entre les cloisons 36 et 37, avantageusement à égale distance de celles-ci, de sorte que les hameçons circulent sensiblement au milieu du cou¬ loir 38 dans lequel ils rencontrent les appâts. La figure 9 est une coupe transversale d'une unité amovible 11 de stockage des avançons qui passe par l'une des traverses 16 portant chacuiε un support 43 du guidage tubulaire 14.
Dans cet exemple, les agrafes 4 ont la forme de deux boucles circulaires et le guidage 14 est un tube à l'extérieur duquel les grandes boucles des agrafes coulissent. Ceci pose le problème du passage des agrafes au droit des supports 43. Les deux supports 43 sont situés à proximité des deux extrémités du tube 14. Chaque support comporte un appui inférieur 44 qui est monté pivotant autour d'un axe transversal 45 et il comporte un demi-support supérieur 46 qui est articulé à l'appui inférieur 44, autour d'un axe longitudinal 47.
La figure 9 représente en traits pointillés le demi- support supérieur 46 relevé pour libérer le tube et en traits pleins le demi-support 46 rabattu autour du tube et fixé au demi-support inférieur par une tige filetée 48 et un écrou à oreilles 49.
Le fonctionnement est le suivant.
Pendant le halage des lignes, le support 43 situé à l'arrière est bloqué fermé tandis que le support 43 avant est en position ouverte, de sorte qu'on peut relever l'extrémité avant du tube 43 en faisant pivoter celui-ci autour de l'axe 45 du support arrière. Le pêcheur qui engage les agrafes sur l'extrémité avant du tube 14 fait pivoter de temps en temps le tube en
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relevant l'extrémité avant, ce qui dégage le tube du support avant et les agrafes peuvent franchir le support avant et coulisser en¬ suite sur la partie du tube 14 comprise entre les deux supports. Pendant le dévidement d'une ligne, le pêcheur procède à l'inverse, c'est-à-dire que le support avant 43 est bloqué fermé et le demi-support supérieur arrière est relevé. Le pêcheur qui se trouve à proximité de l'extrémité arrière du tube 14 pour engager les agrafes sur la ligne maîtresse soulève de temps en temps l'extrémité arrière du tube 14 en le faisant pivoter autour de lraxe 45 du support avant.
Il est précisé que la forme de double boucle circulaire des agrefes n'est pas limitative.
Les agrafes peuvent avoir des formes de double boucles carrées, rectangulaires, triangulaires, en losange etc.. II est également précisé que le coulissement des grandes boucles des agrafes à l'extérieur du . guidage tubulaire 14 est une forme de réalisationpréférentielle, mais non limitative.
La figure 10 représente une coupe transversale d'un guida¬ ge tubulaire 14 qui présente la forme de deux glissières ayant une section en forme de losange qui épouse la forme des agrafes 4 qui ont également une forme de double boucle formée de deux losanges 4a et 4b, de dimensions inégales, qui communiquent entre eux par l'un de leurs sommets, l'avançon 2 étant fixé au sommet de la grande boucle opposé à la petite boucle. Dans ce cas, les agrafes 4 ont une section transversale inférieure à celle du guidage tubulaire 4, de telle sorte qu'elles coulissent à l'intérieur de ce guidage qui les maintient latéralement. La ligne maîtresse 1 portant les butées 5 circule dans la partie de la goulotte ayant la plus grande section, c'est-à-dire à l'intérieur des grandes boucles 4 b et les avançons se trouvent désolidarisés de la ligne maîtresse. Dans ce cas, la gaine 14 comporte une fente longitudinale 50 à travers laquelle passent les avançons.
Il est précisé que le mot guidage tubulaire utilisé dans la description désigne soit un tube 14, soit une gaine fendue ayant une forme de deux glissières mais peut désigner également des guidages qui seraient constitués uniquement de tiges longitudinales formant une cage qui guiderait les agrafes intérieurement ou extérieurement à cet cage.
»
La figure 11 représente une agrafe 4 formée d'une grande boucle 4a de section rectangulaire et d'une petite boucle 4b de forme générale circulaire et un guidage qui est composé de huit tiges 51 formant une cage à l'intérieur de la- quelle les agrafes circulent
Les tiges 51 sont disposées sur une ligne en forme de double boucle qui épouse le contour extérieur des agrafes dans le cas de la figure, mais qui pourrait, en variante, épouser le contour intérieur ou qui pourraient même se situer sur deux lignes épousant l'une le contour intérieur et l'autre le contour exté¬ rieur des agrafes.
La partie gauche de la figure 9 représente une coupe du rail de guidage des hameçons 11 comportant un profilé 22 en forme d'équerre ayant une aile horizontale et une aile inclinée. On voit clairement que le profilé 22 est maintenu par des pattes de fixation 24 qui relient le dessus de l'aile horizontale à un support fixe 23, de sorte que la pointe des hameçons coulisse librement le long du bord supérieur de l'aile inclinée et la hampe des hameçons 3 coulisse librement sous l'aile horizontale des profilés 22.