LU88593A1 - Dispositif de porte-lentilles doseur à fermeture de cupules et d'arrimage à une bouteille fermée à volume intérieur variable, méthode et procédé - Google Patents

Description

DEPOT DE BREVET

DISPOSITIF DE PORTE-LENTILLES DOSEUR A FERMETURE DE CUPULES ET D’ARRIMAGE A UNE BOUTEILLE FERMEE A VOLUME INTERIEUR VARIABLE, METHODE ET PROCEDE.

DISPOSITIF DE PORTE-LENTILLES DOSEUR A FERMETURE DE CUPULES ET D’ARRIMAGE A UNE BOUTEILLE FERMEE A VOLUME INTERIEUR VARIABLE, METHODE ET PROCEDE.

Lors du port des lentilles de contact, des dépôts se forment à leurs surfaces et dans leurs pores microscopiques. Ces dépôts renferment essentiellement des constituants du fluide lacrymal, tels que mucines, lipides, protéines et leurs composés, ainsi que des sels insolubles. Mais également les micro-organismes, appelés germes, tels que bactéries, mycoses, spores adhèrent aux lentilles et y prolifèrent. Ces dépôts sont susceptibles de provoquer des irritations et des inflammations de l'oeil, ayant dans certains cas des séquelles graves.

Il est par conséquent indispensable de nettoyer et de décontaminer ou d'aseptiser les lentilles à intervalles réguliers, de préférence tous les jours après leur port.

Le nettoyage et l'aseptisation doivent enlever les dépôts et tuer les germes adhérents à la lentille. Dans ce but, on utilise couramment des produits d'entretien liquides ou semi-liquides. Un système d'entretien connu met en oeuvre un nettoyant semi-liquide, une solution de trempage décontaminant et un étui de stockage des lentilles.

Le nettoyant dit manuel ou mécanique de ce système est constitué d’une solution légèrement visqueuse renfermant comme ingrédients essentiels des agents tensioactifs dissous dans l'eau purifiée, mais éventuellement, également, des particules à effet abrasif en suspension. La solution de trempage décontaminant contient comme ingrédients essentiels des sels isotonisants, des tampons de pH et des agents germicides dissous dans l'eau purifiée, ainsi qu'éventuellement des agents viscosifiants et/ou des agents lubrifiants.

Lors des opérations d'entretien, le porteur de lentilles commence par dévisser le capuchon de la petite bouteille de nettoyant, puis le capuchon de la bouteille de solution décontaminate, puis enfin il dévisse les capuchons de son porte-lentilles. Ensuite, il retire une lentille de l'oeil, la place dans le creux de sa main et verse quelques gouttes de nettoyant du petit flacon sur chaque face de la lentille pour ensuite la masser délicatement avec l’index de l’autre main en décrivant un mouvement circulaire, afin de solubiliser et d'émulsionner la majeure partie des dépôts adhérent à la lentille. Ensuite, l'utilisateur culbute la bouteille de solution décontamiante et gicle un flux de solution sur les deux faces de la lentille, afin d'en rincer les dépôts solubilisés et émulsionnés. Puis le porteur de lentilles place la lentille ainsi entretenue dans une cupule de son porte-lentilles et il y verse une dose de solution de trempage décontaminant de manière à immerger complètement la lentille. Toute cette série d'opérations est ensuite répétée pour l'autre lentille. Finalement, le porteur de lentilles doit refermer la petite bouteille de nettoyant, la grande bouteille de solution décontaminate et les deux cupules de l'étui de stockage. Ceci nécessite de visser ou de clipser quatre capuchons.

Après le laps de temps nécessaire à la décontamination des lentilles, déterminé en fonction de la force microbicide de la solution de trempage, les lentilles sont prêtes à être portées de nouveau. Pour les retirer de l'étui, le porteur de lentilles doit dévisser ou déclipser les capuchons des deux cupules de l'étui. Après avoir reposé ses lentilles sur les yeux, il jette la solution épuisée, rince l'étui à l'eau, le sèche et le referme.

Ce système d'entretien, quoique de conception simplifiée par rapport aux systèmes antérieurs, est perçu par un grand nombre de porteurs de lentilles comme fastidieux et gaspilleur de temps. En première ligne, le fait de devoir ouvrir et refermer, c'est-à-dire dévisser et revisser, ou déclipser et reclipser les deux bouteilles et les deux compartiments de l'étui d'entretien, est perçu comme particulièrement énervant. Cela entraîne que bon nombre de porteurs de lentilles ne respectent pas rigoureusement la marche à suivre de la procédure d'entretien, ou qu'ils ou elles n'entretiennent pas leurs lentilles après chaque port. Malheureusement, les lentilles non entretenues consciencieusement peuvent être source d'intolérances des lentilles, d'irritations ou d'inflammations oculaires nécessitant une intervention de l'ophtalmologiste. D'autre part, l'entretien étant perçu comme énervant entraîne que beaucoup de porteurs de lentilles abandonnent les lentilles après une période d'initiation.

Un système d'entretien plus récent met en oeuvre une solution unique combinant des ingrédients de nettoyage et de trempage décontaminant, et un étui de stockage des lentilles. Cette solution renferme des agents tensioactifs relativement bien tolérés par l’oeil, mais elle est exempte de particules abrasives. Les opérations d'entretien sont similaires à celles du système décrit ci-avant, et ne se distinguent de celui-ci que par le fait qu'on utilise la solution unique aussi bien pour le nettoyage manuel de la lentille dans le creux de la main, que pour le trempage décontaminant des lentilles dans l'étui de stockage. La mise en oeuvre d'une solution combinée supprime le petit flacon de nettoyant et simplifie un peu les opérations. Néanmoins, même ce système allégé est toujours perçu par la majorité des porteurs de lentilles comme trop compliqué en manipulations, avec les mêmes comportements laxistes concernant l’entretien des lentilles et les mêmes séquelles fâcheuses.

On note que la bouteille renfermant le liquide d’entretien et le porte-lentilles sont deux objets distincts, mais utilisés conjointement.

En plus des manipulations nombreuses de capuchons de la bouteille et du porte-lentilles, les opérations nécessitent de culbuter la bouteille afin de remplir les cupules. Ce remplissage se fait à vue, c'est-à-dire que le porteur de lentilles doit bien viser les cupules, gicler le liquide et s'arrêter lorsque la marque de remplissage est atteinte. Ces opérations demandent donc une certaine dextérité et de la concentration, ce qui est perçu comme fâcheux par le porteur de lentilles.

Les bouteilles de liquide nettoyant et de solution de trempage décontaminant contiennent en moyenne un volume de produit d'entretien suffisant pour l'entretien journalier pendant une période de trente jours. Le porteur de lentilles est donc censé acheter un jeu neuf de produits tous les trente jours. Jusqu'à une époque récente, le porteur de lentilles n'a jamais été tenu de remplacer son étui de stockage à intervalles réguliers. Celui-ci était utilisé de manière ininterrompue pendant six, douze ou vingt-quatre mois, voire pendant des années. Or, des recherches récentes ont montré que l'étui de stockage est un lieu idéal pour la prolifération des germes, et que souvent les inflammations oculaires sont dues à une contamination secondaire des lentilles par les germes incrustés dans l'étui. D'où il existe une tendance depuis peu de recommander le remplacement de l'étui tous les trois mois, voire tous les mois.

La présente invention permet de pallier les inconvénients précités, en ce qu'elle fournit un dispositif porte-lentilles fixé à une bouteille et permettant le nettoyage manuel des lentilles, aussi bien que leur conservation décontaminante, par un système de dosage et de direction d'un flux liquide pompé par un simple geste manuel.

Il existe un dispositif à pompe fixé à une bouteille utilisé en milieu hospitalier ayant une cuvette surplombant la bouteille et pouvant être remplie d'une dose de désinfectant pour en imbiber un tampon d'ouate.

Ce dispositif ne pourrait cependant en aucun cas être utilisé pour l'entretien des lentilles de contact, puisqu'il est mon-fonction et par trop rudimentaire dans son concept. D présente notamment l’inconvénient de n'être doté que d’une cuvette mono-place, qui de surcroît est alimentée par un orifice situé dans le fond de la cuvette. Une lentille placée dans une telle cuvette ne manquerait pas de déposer des débris dans cet orifice et son conduit d’amenée, ce qui transformerait très rapidement la cuvette en source de contamination, alors qu'on voudrait au contraire qu'elle serve à la décontamination des lentilles.

Un autre inconvénient de taille de ce dispositif est le fait qu'il est impossible, en actionnant sa pompe, de diriger un jet de liquide vers l'extérieur, notamment dans la paume de la main pour réaliser le nettoyage manuel de la lentille. Or, les études microbiologiques soulignent l'importance capitale du nettoyage manuel préalable des lentilles, puisque c'est cette opération qui libère les lentilles de près de 80 à 90 % des micro-organismes, ou germes, ce qui permet d'utiliser un produit de trempage décontaminant moins agressif, donc bien toléré par l'oeil.

En outre, ce dispositif n'est pas doté d'un couvercle protecteur inamovible, puisqu'il n'est pas conçu pour accueillir et conserver des objets dans le but de leur conservation et de leur décontamination dans des conditions de bonne hygiène, c'est-à-dire de stérilité.

Il ressort de ceci que le dispositif décrit ne saurait d'aucune manière assurer l'entretien des lentilles de contact conformément aux normes de la pharmacopé, et il ne saurait aucunement pallier les inconvénients décrits relatifs aux procédures et dispositifs actuellement en vigueur pour l'entretien des lentilles de contact.

Il est par conséquent un objet principal de la présente invention de fournir un porte-lentilles arrimé ou ammable à la partie supérieure d'une bouteille de débitage ayant un dispositif à cupule à deux emplacements, le porte-lentilles arrimé à la bouteille permettant par un geste de pompage du liquide contenu dans la bouteille, soit de diriger un jet extérieur sur la lentille placée dans la paume d'une main pour le nettoyage manuel, soit d'alimenter en liquide les cupules afin d'y conserver les lentilles pour la décontamination.

Il est un autre objet de la présente invention de fournir un porte-lentilles arrimé ou arrimable à la partie supérieure d'une bouteille de débitage semblable au précédent, le porte-lentilles ayant un capot mobile permettant de découvrir ou d’obturer un jeu d'orifices d'alimentation et de giclage en bougeant le capot entre des positions utiles essentiellement découvrant respectivement obturant les cupules d’accueil des lentilles.

Il est un autre objet de la présente invention d'augmenter l'hygiène des parties du porte-lentilles en contact direct avec les lentilles.

Π est un autre objet de la présente invention de fournir des porte-lentilles arrimés ou arrimables à des bouteilles respectives correspondantes, dont le volume intérieur se réduit lorsque du liquide est débité.

Il est un autre objet de la présente invention de fournir des porte-lentilles arrimés ou arrimables à des bouteilles correspondantes, permettant de réutiliser les pièces récupérables. Le premier objet principal est atteint en fournissant un porte-lentilles arrimable à la partie supérieure d'une bouteille de débitage et ayant un dispositif à cupule à deux emplacements permettant d'accueillir une paire de lentilles, un dispositif de pompe doseuse permettant au choix d'alimenter les deux cupules en liquide ou de gicler un jet de liquide vers l'extérieur, suivant la position d'un dispositif de sélection du parcours du flux de liquide pompé, et ayant un dispositif de couvercle pour les cupules.

Le deuxième objet de l'invention est atteint en fournissant un porte-lentilles comme le précédent, dont le dispositif de couvercle est un capot mobile à lumières coiffant le porte-lentilles et permettant de découvrir ou d'obturer les cupules suivant sa position, ledit capot étant relié à un conduit d'amenée alimenté par la pompe doseuse et ayant des orifices de débitage communiquant avec une buse de giclage extérieure lorsque le capot est dans une première position, correspondant de préférence au découvrement des cupules, et communiquant avec des conduits d’alimentation des cupules lorsque le capot est dans une deuxième position, correspondant de préférence au découvrement partiel ou obturation partielle des cupules, et ne communiquant avec aucun orifice lorsque le capot est dans la position fermeture ou obturation des cupules.

Le troisième objet est atteint en fournissant des porte-lentilles ayant des cupules pouvant être tapissés de garnissages intérieurs amovibles pouvant être remplacés fréquemment tout en conservant le corps des porte-lentilles intact.

Le quatrième objet est atteint en fournissant une bouteille à volume intérieur compressible sous l'effet d’une force extérieure, par exemple sous l’effet de la pression atmosphérique, notamment par compression d’une poche contenant le liquide à débiter, ou par déplacement d’un piston mobile à l’intérieur de la bouteille.

Le cinquième objet est atteint en founissant un porte-lentilles ayant des organes de connexions réversibles correspondants entre les pièces à remplacer respectivement à récupérer.

Ces objets, ainsi que d’autres objets implicites, et leurs réalisations deviendront apparents à la lecture de la description de la présente invention décrivant certains modes de réalisation de l’invention, dessins à l’appui.

L'ensemble des dessins en annexe sert à expliquer le principe conceptuel et le principe de fonctionnement de la présente invention, sans toutefois en limiter la portée et la latitude aux modes de réalisation de l'invention représentés à titre explicatif. Sur ces dessins : la figure 1 représente un porte-lentilles doseur arrimé à une bouteille selon l’invention en position de découvrement des cupules et de giclage extérieur (figures la et lb identiques), la figure Ibis est identique à la figure l,mais montre en plus les coupes reprises aux figures 2, 3 et 4, les figures IA et IB sont des agrandissements de la pompe des figures la et lb respectivement, la figure 2 est la coupe selon AA de la figure 1, la figure 3 est la coupe selon BB de la figure 1, la figure 4 est la coupe selon CC de la figure 1, la figure 5 représente un porte-lentilles doseur arrimé à une bouteille selon l'invention en position de semi-découvrement ou semi-obturation des cupules et de remplissage des cupules, la figure 6 représente un porte-lentilles doseur arrimé à une bouteille selon l'invention en position d'obturation des cupules et d'obturation de tous les orifices, la figure 7 représente une coupe et une vue en plan du porte-lentilles de la figure 1, la figure 8 représente une coupe et une vue en plan du porte-lentilles de la figure 2, la figure 9 représente une coupe et une vue en plan du porte-lentilles de la figure 3, la figure 10 représente une vue agrandie du système d'alimentation et de giclage a, ainsi qu'un système alternatif b, la figure 11 représente une vue agrandie d'un autre système d'alimentation et de giclage, la figure 12 représente un porte-lentilles selon l'invention à tête arrondie, les figures 13 et 14 représentent des garnissages de cupules pour des porte-lentilles, la figure 15 représente un porte-lentilles doseur arrimé à une bouteille selon l'invention et étant désammable, la figure 16 représente les pièces d'arrimage du porte-lentilles de la figure 15 en position de pré-arrimage, la figure 17 représente les pièces d'arrimage du porte-lentilles de la figure 15 en position d'arrimage initié, la figure 18 représente les pièces d'arrimage du porte-lentilles de la figure 15 en position d'arrimage achevé, la figure 19 représente un autre dispositif d'arrimage d'un porte-lentilles et d'une bouteille.

Dans ce qui suit, certains modes de réalisation préférés de l'invention sont décrits en détail, dans le but d'en expliquer les principes de construction et de fonctionnement, sans toutefois que l'invention se limite à ces seules configurations.

les figures 20a et 20b représentent les valves de refoulement et d’aspiration à bille respectivement des figures la et lb, les figures 21a et 21b représentent des valves de refoulement et d’aspiration à piston respectivement, alternatives aux précédentes, la figure 22 montre un porte-lentilles arrimable et arrimé à une bouteille et doté d’organes de connexion réversible entre le porte-lentille et la pompe fixée à la bouteille, la figure 23 représente le dispositif précédent, mais en position découplée, la figure 24 montre un porte-lentilles arrimable et arrimé à une bouteille de manière réversible et étant de plus doté d’organes de connexion réversible entre le porte-lentilles et la pompe fixée transitoirement à la bouteille, la figure 25 représente le dispositif précédent, mais en position découplée, la figure 26 représente un schéma de fabrication d’une bouteille à double paroi, les figures 27,28,30,31,32,33,35,36,37,38,40,41 représentent différents modes de réalisation de dispositifs à bouteille à volume intérieur compressible, les figures 26,29 et 34 représentent des schémas de procédés de fabrication de certaines bouteilles à double paroi, les figures 39a, b, c, d représentent l’assemblage et la configuration d’une poche à volume intérieur compressible, ainsi que certains détails constitutifs, les figures 42 à 58 représentent différents modes de réalisation de systèmes de couplage entre des pompes doseuses et des bouteilles à réceptacle d’accueil respectives.

Les figures 1 à 9 représentent le même mode de réalisation en différentes positions de service et sous différentes vues.

Les figures 1 à 4 et 7 représentent ce mode de réalisation dans sa position dite "de giclage extérieur", et ces figures serviront à détailler les éléments constitutifs de ce mode de réalisation. Les figures 5 et 8 représentent la position dite "de remplissage" ou "d'alimentation" et les figures 6 et 9 représentent la position dite "de conservation".

La figure 1 est en double la et lb, la première planche indexant surtout les organes du dispositif de porte-lentilles à fermeture de cupules, la seconde planche indexant surtout les organes de la pompe doseuse. La figure 1 bis est identique aux figures la et lb et sert à montrer l’endroit des coupes AA, BB et CC.

Le dispositif de porte-lentilles doseur et à fermeture de cupules représenté à la figure 1 en position de "giclage extérieur" renferme un corps de porte-lentille 1 coiffé d'un capot 2 fixé au corps 1 de manière mobile. Le corps porte-lentilles 1 renferme un dispositif de cupules à deux emplacements la, lb, dans lequel on peut placer une paire de lentilles de contact, notamment une lentille dans chaque cupule. Les cupules la, lb sont en communication avec un dispositif d'alimentation 3a, 3b qui peut être alimenté par un conduit-orifice d'alimentation 8 lorsque le porte-lentilles se trouve en position dite "d'alimentation". Le corps 1 du porte-lentilles porte un conduit 4 dit de "débitage" ou "giclage extérieur". Dans d’autres modes de réalisation, celui-ci fait défaut.

Le capot 2 est doté de deux lumières 2a, 2b ayant essentiellement la forme des ouvertures supérieures des cupules la, lb, ces lumières 2a, 2b coïncidant avec les cupules la, lb dans la position dite de gicalge extérieur. Le capot 2 est maintenu sur le corps porte-lentilles 1 grâce à un jeu de tétons 33a, 33b, 33c solidaires du capot 2 et pouvant coulisser sous la surface périphérique inférieure de guidage du corps porte-lentilles 1. Il va de soi qu'un jeu de tétons pourrait coulisser dans une ou des rainures respectives aménagées dans la paroi périphérique extérieure du corps porte-lentilles 1, ce qui serait une solution alternative de maintien coulissant entre les deux pièces. Le système de fixation coulissant permet de tourner le capot 2 par rapport au corps porte-lentilles 1, et des jeux de petits clips placés aux endroits appropriés 34a, 34b, 34c permettent de maintenir transitoirement le capot 2 dans des positions fonctionnelles. Si le jeu de tétons 33a, 33b, 33c renferme trois tétons comme c'est le cas à la figure, ceux-ci sont avantageusement répartis sur le pourtour du corps porte-lentilles 1.

Le corps porte-lentilles 1 présente dans sa région centrale un passage dans lequel est placé un tuyau à conduit d'amenée 5 solidaire du capot 2. Ledit passage épouse le tuyau 5 y placé et sert de palier de rotation au capot 2, le tuyau 5 pouvant tourner dans ledit passage. A la figure 1, le capot 2 et le tuyau central à conduit d'amenée 5 sont fabriqués d'une pièce, mais évidemment ces deux organes peuvent être en deux pièces assemblées par des moyens usuels. Le tuyau 5 est entièrement fermé, sauf qu'il renferme un orifice de débitage extérieur ou gicalge 6, un orifice d'alimentation 8 des cupules et un orifice d'amenée 23, ce dernier étant en communication avec une valve d'alimentation intermittente 21. L'orifice de gicalge 6 est en communication avec l'extrémité intérieure du conduit de giclage 4, dans la position du tuyau d'amenée 5, c'est-à-dire la position du capot 2, représenté à la figure 1. La paroi périphérique du capot 2 renferme un orifice directionnel 7 qui se trouve en communication avec l'extrémité extérieure du conduit de giclage 4 dans ladite postion du capot 2. L'orifice d'alimentation 8 est, dans la position du capot 2 représentée, obturé par la paroi du passage central du porte-lentilles 1. Dans cette configuration, lorsqu'on pompe du liquide par l'orifice d'amenée 23, celui-ci monte dans le conduit d'amenée 5, puis il n'a d'autre choix que de passer par le dispositif de débitage extérieur, donc par l'orifice de giclage 6 du tuyau d'amenée 5, puis par le conduit de giclage 4 porté par le corps porte-lentilles 1, et enfin par l'orifice directionnel 7 du capot 2. Cette configuration permet donc de gicler vers l'extérieur le liquide pompé, et dans la pratique, on s'en sert pour gicler du liquide dans la paume de la main, afin d'y nettoyer les lentilles, et pour gicler du liquide sur les lentilles nettoyées afin de les rincer.

Le pompage du liquide est assuré par une pompe 13 ayant une valve de refoulement 21 et une valve d'aspiration 25.

L’extrémité d’aspiration de la valve d’aspiration 25 plonge en permanence dans le liquide à pomper renfermé par la bouteille 14. Dans le mode de réalisation de l’invention montré par les figures 1 à 19, la bouteille est à double paroi, dont la paroi intérieure renferme une poche déformable 29 remplie du liquide à débiter. Cette poche est soumise à l’effet d’une force extérieure, notamment par exemple à l’effet de la pression atmosphérique, puisqu’elle communique avec l’air ambiant par le biais d’au moins un trou renifleur 30a, 30b, 30c, notamment lorsque du liquide est débité par la poche déformable 29. La paroi extérieure 14 du dispositif de bouteille sert à renforcer la construction, et le rebord de la poche déformable 29 est pris entre le bord supérieur du goulot de la bouteille et le rebord de la pompe, l’arrimage et l’étanchéité du volume intérieur de la poche déformable 29 étant ici assuré par le serrage du capuchon 11 sur la bouteille. Les gens du métier notent que ce n’est qu’un exemple de fixation et que d’autres moyens d’assemblage judicieux existent. Le rebord de la poche 29 pris en sandwich est de préférence renforcé mais flexible, de manière à s’adapter aux surfaces qui le tiennent pour assurer l’étanchéité de la poche 29 par ailleurs déformable.

Un des autres assemblages est représenté à la figure 31. On y voit que la poche déformable est attachée par son goulot au corps de la pompe 16. Pour réaliser cet assemblage, on fabrique une poche déformable ayant de préférence un goulot renforcé de diamètre intérieur légèrement inférieur au diamètre extérieur du corps de pompe 16, et on enfile ce dernier dans le goulot de la poche 29 en forçant. De cette manière on peut assurer l’étanchéité de ladite poche. Sinon, accessoirement ou alternativement, on peut coller thermiquement ou chimiquement le goulot de la poche 29 au corps de pompe 16.

Les valves de refoulement 21 et d'aspiration 25 ont chacune un cylindre de valve, dont aussi bien le diamètre que la hauteur sont supérieurs au diamètre d'une bille 24; 28 respective logée dans chaque valve. Celles-ci ont un siège inférieur 22; 27 formant un orifice à fermeture étanche avec la bille 24; 28 respective, lorsqu'elle s'appuie sur ledit siège.

A l’extrémité supérieure, les valves 21,25 sont dotées d’un siège d'accueil perméable 23; 26 formant un orifice de débitage. Le caractère non-étanche de l’occlusion entre la bille 24; 28 et son siège supérieur 23; 26 peut être assuré par des dégagements sur le pourtour du siège situés à l'extérieur du périmètre d'appui de chaque bille 24; 28.

Dans certains modes de réalisation, ces valves utilisent l’effet de gravité des billes de fermeture 28,24 et la pression de la colonne de liquide respective surplombant chacune desdites billes. De préférence, l’étanchéisation desdites valves par les billes respectives est renforcée par la présence d’un ressort respectif tendant à maintenir sa bille dans le siège de fermeture de celle-ci.

Les figures la, lb montrent l’emplacement d’un ressort de maintien 28r, dans les valves d’aspiration, ainsi qu’un ressort de maintien 24r dans les valves de refoulement Les figures IA et IB représentent des agrandissements du dispositif de pompe 65 communiquant avec ses deux valves 25 et 21 des figures la et lb, ce dans un but de clarté.

Les figures 20a et 20b représentent les valves de refoulement et d’aspiration respectivement de la pompe doseuse 15, munies chacune d’un ressort de maintien.

Ces figures sont des agrandissements des valves des figures la et lb, mais les valves représentées peuvent également être utilisées dans les autres dispositifs décrits par la suite, moyennant quelques modifications structurelles, notamment à l’embout de la valve d’aspiration et au piston de la valve de refoulement.

Aux figures 20a et 20b, les chiffres de désignation sont ceux des pièces portant les mêmes chiffres des figures la et lb. On voit les deux ressorts respectifs, désignés par 24r, 74r, et 28r, 78r, par rapport à leur bille respective.

Les figures 21a et 21b montrent respectivement une valve de refoulement 128 et une valve d’aspiration 121 alternatives. Ces valves peuvent être utilisées, dans le cadre des revendications, en se substituant aux valves à bille correspondantes, soit individuellement, soit conjointement, donnant lieu à quatre variantes de pompes doseuses.

Les valves des figures 21a et 21b renferment un piston ayant une tête de piston 124t et un culot de piston 124c, ledit piston étant logé de manière coulissante dans un logement ayant un compartiment de tête et un compartiment de culot. En position de fermeture, la tête de piston 124t épouse la paroi de son compartiment de manière étanche, et le culot de piston 124c épouse la paroi de sa partie de compartiment de manière étanche. Dans la paroi des deux parties de compartiment se trouvent aménagés au moins un dégagement respectif 125,126. Le piston est maintenu en position de fermeture étanche par un ressort 128 qui s’appuie sur un rebord de retien aménagé dans le compartiment à tête et qui appuie sur la tête de piston. Dans cette position fermée, la partie inférieure de la tête de piston s’appuie sur une surface de fermeture 122, et la surface périphérique de la tête de piston 124t est en contact, du moins partiellement, de fermeture étanche avec la paroi du compartiment à tête de la valve. Lorsqu’une pression de liquide s’exerce sur la partie inférieure de piston dans le cas de la valve de refoulement, ou lorsqu’une dépression s’exerce sur la partie supérieure de piston dans le cas de la valve d’aspiration, le piston remonte dans son logement. Alors, l’étanchéité à la surface d’appui est annulée et le liquide remonte par les dégagements 126 dans la partie inférieure du compartiment de tête. En même temps, la tête de piston 124t remontée n’est plus en contact d’étanchéité avec la paroi de son compartiment, et le liquide remonte par les dégagements 125 dans la partie supérieure du compartiment à tête, puis dans le conduit surplombant ledit compartiment et naissant à l’endroit 123.

H est évident que des modifications connues dans l’art peuvent être apportées à ce type de valve à piston, p. ex. pourra-t-on utiliser un ressort de retien plutôt qu’un ressort d’appui.

Les figures 20a, 20b et 21a, 21b apportent plus de précisions connues dans l’art concernant la conception des pièces constitutives des valves et permettant l’assemblage aisé de celles-ci.

La valve d'aspiration 25e plonge dans le liquide d'entretien pour lentilles de contact se trouvant dans une bouteille 14, et la valve de refoulement 21 est relié au conduit d'amenée 5 solidaire du capot 2. La pompe renferme un corps de pompe 16 dans lequel est placé un piston mobile 18 étanche avec la paroi du corps de pompe 16, et maintenu en position d'expansion de la pompe par un ressort 20. Le piston 18 communique avec le conduit d'amenée 5 solidaire du capot 2, On voit que l'assemblage entre le piston 18, la valve de refoulement 21, le conduit d’amenée 5 et le capot 2 est rigide, de sorte que, lorsqu’on appuie sur le capot 2, le piston 18 s’enfonce dans le corps de pompe 16 en comprimant le ressort 20. Le corps de pompe 16 étant rempli de liquide, en fonctionnement normal, celui-ci soulève la bille 24 de son siège inférieur étanche et la pousse contre son siège supérieur perméable. De cette manière, le liquide monte dans le conduit d’amenée 5 par compression du volume intérieur du corps de pompe 16, et dans la position rotationnelle du tuyau d’amenée 5 et donc du capot 2 représentée à la figure 1, le liquide ne trouve d’autre issue que le dispositif de débitage extérieur ou de giclage 6,4,7. Lorsqu'on relâche la pression sur le capot 2, le ressort 20 fait remonter le piston 18 dans le corps de pompe 16 en expansion de volume de la pompe. La dépression ainsi créée dans le corps de pompe 16 ramène la bille 24 de la valve de refoulement 21 dans son siège inférieur étanche et donc ferme ladite valve de refoulement 21. En même temps, la dépression déloge la bille 28 de la valve d'aspiration 25 de son siège inférieur étanche et la fait remonter contre son siège supérieur perméable, ouvrant donc ladite valve d'aspiration 25. C'est ainsi que le piston 18, en remontant dans le corps de pompe 16 aspire le liquide contenu dans le dispositif de bouteille 14 dans le corps de pompe 16. Dès que le piston 18 arrive en fin de course d'expansion imposée par la butée d’arrêt 19 qui forme la cloison de la pompe 16 et sert de palier coulissant au tuyau d'amenée 5 qui fait fonction de tige ou bras au piston 18, la valve d'aspiration 25 se referme et le corps de pompe reste ainsi rempli de liquide, prêt à une nouvelle opération de refoulement.

Dans le mode de réalisation de l'invention représenté, la pompe 16 est diposée verticalement et essentiellement à l'intérieur de la bouteille 14 et est maintenue par son rebord périphérique 17 situé au voisinage du couvercle-butée 18 sur le goulot de la bouteille 14 à double paroi par le biais d'un capuchon 11 fixé à la bouteille 14 grâce à un moyen de fixation classique, tel que pas de vis, système baïonnette, système à clips, ou un autre système.

Le capuchon 11 est muni d'un trou de reniflage 10a qui n'est autre qu'un passage élargi accueillant une autre pièce.

La tige ou bras formé par le tuyau de conduit d'amenée 5 reliée au piston 18 est guidé d'une part par le palier de coulissage aménagé dans la région centrale du couvercle-cloison 19 de la pompe 15 servant de butée d’arrêt au piston 18, et guidé d'autre part par un jeu de doigts de guidage 12a, 12b, 12c émergeant du capuchon 11, duquel ils sont solidaires et disposés autour du tuyau 5 en contact coulissant. Un logement respectif 32a, 32b, 32c est aménagé dans le corps 1 du porte-lentilles et disposé à accueillir lesdits doigts de guidage 12a, 12b, 12c, lorsque l'on abaisse le porte-lentilles afin d'enfoncer à fond le piston 18 de la pompe 15 dans le corps de pompe 16. Ces logements 32a, 32b, 32c sont indiqués sur les figures par des lignes traitillées. Us servent à économiser l'espace entre le porte-lentilles et la bouteille, de même qu'une auge d'accueil 34 aménagée dans le capuchon 11 et disposée à loger le conduit de giclage 4 porté par le corps 1 du porte-lentilles.

Afin d'empêcher toute rotation du corps 1 du porte-lentilles par rapport à la bouteille 14, ou au moins d'en limiter la rotation à un taux négligeable, au moins une, de préférence trois protubérances 9a, 9b, 9c émergent du fond du corps 1 du porte-lentilles dont elles sont solidaires et pénètrent dans une lumière ou passage respectif 10a, 10b, 10c épousant essentiellement la forme des protubérances 9a, 9b, 9c et les accueillent en contact coulissant. Les tolérances entre lesdites protubérances et lesdits passages les accueillant sont suffisantes pour permettre le passage de l'air ou, comme à la figure 1, un des passages, par exemple 10a, est légèrement allongé dans le sens radial par rapport à l'épaisseur de la protubérance 9a qu'il accueille.

Le couvercle cloison 19 de la pompe 15 est doté de lumières ou passages 31a, 31b, 31c disposés en contre-bas des passages 10a, 10b, 10c et conçus de manière à permettre aux protubérances 9a, 9b, 9c du corps 1 du porte-lentilles de pénétrer dans le corps 16 de la pompe 15 lorsque l'on abaisse le porte-lentilles afin d'enfoncer à fond le piston 18 de la pompe 15 dans le corps de la pompe 16. Les dimensions de ces passages 31a, 31b, 31c sont telles que tout frottement desdits passages avec les protubérances 9a, 9b, 9c soit réduit au minimum ou inexistant, et que de toute façon l'air puisse pénétrer dans le corps de pompe 18.

La pénétration des protubérances 9a, 9b, 9c dans les passages 10a, 10b, 10c en contact de coulissage entraîne l'immobilisation suffisante du corps 1 du porte-lentilles par rapport à la bouteille 14, et permet de tourner le capot 2 par rapport au corps 1 du porte-lentilles en tenant la bouteille 14.

Les gens de métier auront remarqué que les figures la, lb et Ibis représentent le même porte-lentilles avec sa bouteille dans la même position de service en coupe verticale, sauf les deux billes et les deux ressorts, le tube plongeant dans la bouteille, qui sont dessinés en entier.

La figure Ibis sert à situer les coupes AA, BB et CC reprises aux figures 2, 3 et 4 respectivement, détaillant certains organes décrits ci-avant. Sur ces coupes, les organes visibles sont dessinés en traits continus et certains organes en principe non-visibles sont indiqués en traitillé.

Ainsi à la figure 2 montrant la coupe AA, on montre une vue “par en-dessous” du porte-lentilles de la figure 1. On y distingue le tuyau à conduit d’amenée central 5 et le jeu de protubérances 9a, 9b, 9c, le premier et les dernières étant solidaires du corps 1 du porte-lentilles. On voit également les logements (cavités) d’accueil 32a, 32b, 32c aménagés dans le corps 1 du porte-lentilles et servant à accueillir les doigts de guidage 12a, 12b, 12c émergeant du capuchon 11. De plus, on voit le conduit de giclage ou débitage 4. A l’extrémité intérieure de celui-ci, Γ orifice de débitage ou giclage 6 du tuyau d’amenée 5 est indiqué en traitillé, et à l’extrémité extérieure dudit conduit de giclage 4, l’orifice directionnel 7 aménagé dans l’enveloppe cylindrique du capot 2 est indiqué en traitillé. A la périphérie, on voit les trois tétons de guidage 33a, 33b, 33c servant à maintenir le capot 2 en arrimage coulissant rotatif sur le porte-lentilles 1. Dans la position de découvrement des cupules la, lb représentée à la coupe AA, les tétons de guidage 33a, 33b, 33c sont transitoirement retenus par les clips respectifs 34a, 34b, 34c. Les deux autres triplets de clips correspondant respectivement aux positions de semi-découvrement et d’obturation des cupules la, lb sont également visibles.

A la figure 3 montrant la coupe BB, on voit le bord périphérique de la bouteille 14 et le bord périphérique du capuchon 11. On voit le tuyau de conduit d’amenée central 5 et les trois doigts de guidage 12a, 12b, 12c, le premier et les derniers étant solidaires du capuchon 11, les doigts de guidage 12a, 12b, 12c servant de palier de rotation au tuyau 5 et maintenant celui-ci en position verticale. On voit également les protubérances 9a, 9b, 9c émergeant de la partie inférieure du corps du porte-lentilles 1. On voit également l’auge 34 aménagée dans le capuchon 11 et servant à accueillir le conduit de giclage 4 en position de compression de la pompe 15.

A la figure 3 montrant la coupe CC, on voit le conduit de giclage extérieur 4 porté par la partie inférieure du corps 1 du porte-lentilles surplombé de son capot 2.

La figure 5 représente le dispositif de porte-lentilles doseur et à fermeture de cupules en position de remplissage ou d’alimentation des cupules la, lb. Cette position peut également servir à placer les lentilles préalablement nettoyées dans les cupules la, lb, mais celles-ci sont avantageusement placées dans lesdites cupules dans la position décrite ci-avant, et notamment après l’opération de giclage extérieur servant à nettoyer et à rincer les lentilles.

Afin d’amener le dispositif de sa position de giclage extérieur montrée à la figure 1 à la position de remplissage montrée à la figure 5, l’opérateur tourne le capot 2 d’un huitième de tour dans le sens voulu, et éventuellement notamment de manière à engager les tétons de guidage 33a, 33b, 33c dans les clips de retient transitoire appropriés 34a’, 34b’, 34c’. Lors de cette rotation, le capot 2 tourne autour du tuyau central 5 dont il est solidaire, ledit tuyau 5 étant maintenu par les paliers de rotation décrits ci-avant et constitués d’une part des doigts de guidage 12a, 12b, 12c, et du passage central du capuchon-cloison 19 de la pompe 15, d’autre part.

Dans la position de remplissage des cupules la, lb montrée à la figure 5, l’orifice de giclage 6 n’est plus en communication avec le conduit de giclage 4, mais il est obturé par la paroi du passage central du corps 1 du porte-lentilles, dans lequel passage central est logé le tuyau de conduit d’amenée 5 en coulissement rotatif étanche, l’étanchéité n’étant interrompue que lorsque l’orifice de giclage 6 se trouve en face du conduit de giclage 4, situation représentée à la figure 1. Par contre, dans la position représentée à la figure 5, le dispositif de conduit d’alimentation 8 des cupules la, lb est en communication avec le dispositif de remplissage 3a, 3b des cupules la, lb. Notamment le conduit 8a bifurquant du tuyau central d’amenée 5 est en communication avec le conduit de remplissage 3a alimentant la cupule la, et le conduit 8b bifurquant du tuyau central d’amenée 5 est en communiquation avec le conduit de remplissage 3b alimentant la cupule lb. De sorte que, lorsqu’on actionne la pompe 15, le liquide refoulé dans le conduit d’amenée 5 n’a d’autre choix que de passer dans le dispositif d’alimentation 8a, 8b, puis dans le dispositif de remplissage 3a, 3b, pour enfin être déversé dans les cupules la, lb. Avantageusement, la quantité de liquide pompée par une seule compression du piston 18 dans la pompe 15 est la quantité requise pour remplir les deux cupules la, lb au niveau voulu. Les conduits de remplissage 3a, 3b sont situés au-dessus du niveau du liquide, de manière à éviter la contamination des conduits 3a, 3b pendant le trempage des lentilles dans le liquide.

Dans la position de remplissage montrée à la figure 5, les cupules la, lb sont, selon le point de vue, partiellement découvertes ou partiellement obturées par le capot, les lumières 2a, 2b du capot 2 étant partiellement décalées par rapport aux cupules la, lb du corps du porte-lentilles 1. A la figure 5, on voit que les conduits 3a, 8a, 3b, 8b sont partiellement aménagés dans le corps 1, et partiellement dans le capot 2 du porte-lentilles. On envisage également des modes de réalisation dans lesquels lesdits conduits sont aménagés exclusivement, soit dans le corps 1, soit dans le capot 2 du porte-lentilles.

La figure 6 représente le dispositif du porte-lentilles doseur et à fermeture de cupules en position de conservation ou de trempage des lentilles. Afin d’amener le dispositif de sa position de remplissage montrée à la figure 5 à la position de conservation montrée à la figure 6, l’opérateur tourne le capot 2 d’un autre huitième de tour dans le même sens que précédemment, et éventuellement notamment de manière à engager les tétons de guidage 33a, 33b, 33c dans les clips de retient transitoire 34a”, 34b”, 34c”. Lors de cette rotation, le capot 2 tourne de nouveau autour du tuyau central 5 dont il est solidaire.

Elans la position de conservation montrée à la figure 6, l’orifice de giclage 6 est toujours obturé par la paroi du passage central du corps 1 du porte-lentilles, et de plus, le dispositif de conduit d’alimentation 8a, 8b est également obturé, notamment partiellement par ladite paroi et partiellement par la surface de tête du porte-lentilles. Tous les orifices du conduit central d’amenée 5 sont donc obturés, sauf l'orifice de refoulement 21 communiquant avec la pompe 15. Cependant dans cette position il est impossible d’actionner la pompe, puisque le liquide comprimé ne trouve pas d’issue. Le porte-lentilles 1,2 ne peut donc être abaissé en direction de la bouteille 14, et de ce fait il se trouve bloqué. Pour plus de sécurité, on a prévu en option un système mécanique de blocage de la pompe, dont l’effet s’ajoute au blocage hydraulique. Ce système est montré exclusivement à la figure 6 dans le petit cercle traitillé. H renferme un téton 131 émergeant de la bouteille 14 à un endroit approprié et un téton 130 coopérant émergeant du capot 2 à un endroit approprié et surplombant le premier téton en l’effleurant dans la position de conservation du porte-lentilles à capot arrimé. Lorsqu’on tente de comprimer la pompe, le téton du capot s’appuie sur le téton de la bouteille et empêche ainsi l’abaissement du porte-lentilles. Dans la position de conservation montrée à la figure 6, les cupules la, lb sont entièrement obturées par une surface d’obturation du capot 2, et ce de manière hermétique, soit par pression directe du capot 2 sur le porte-lentilles, soit par pression indirecte des mêmes organes par le biais de joints appropriés judicieusement placés selon l’art du métier. Les figures 7, 8 et 9 reprennent les trois positions utiles de service du porte-lentilles des figures respectives 1,5 et 6 et montrent en bas de page la partie supérieure du porte-lentilles et en milieu de page une vue en plan correspondante. Ces figures sont destinées à montrer le jeu entre les cupules la, lb et les lumières 2a, 2b, d’une part, et le jeu du dispositif de giclage 6,4, 7 et le jeu du dispositif d’alimentation et de remplissage 8a, 3a, 8b,3b d’autre part.

La figure 10 reprend la tête du porte-lentilles de la figure 8 afin d’indiquer des coupes AA et BB, la première passant par le jeu des conduits d’alimentation et de remplissage 8a, 3a, 8b, 3b, représentés en traits continus à la figure 10a, et la deuxième passant par le jeu du dispositif de giclage 6,4,7 représenté en traitillé à la figure 10a.

Les figures 1 à 10, et notamment 7,8,9 et 10 ne servent qu’à expliquer la configuration et le fonctionnement d’un mode de réalisation de l’invention, sans tenir compte des dimensions relatives des organes les uns par rapport aux autres et des dimensions à choisir pour l’une ou l’autre réalisation pratique de l’invention. Ainsi, par exemple, la figure 10a ne représente qu’un schéma de positionnement des différents conduits et orifices dans le seul but de clarification, et les différentes dimensions sont exagérées et aussi sans rapport avec celles de la tête du porte-lentille montrant les endroits de coupes.

En se rapportant maintenant aux figures 7,8 et 9, on voit les cupules la, lb du corps du porte-lentilles 1, et les lumières 2a, 2b du capot mobile 2. On voit, indiqués en traitillé puisque invisibles en réalité en vue de plan, le dispositif d’alimentation et de remplissage 3a, 8a, 3b, 8b et le conduit central d’amenée S. On voit également en traitillé le dispositif de giclage renfermant l’orifice de giclage 6, le conduit de giclage 4 et l’orifice directionnel 7. Finalement, on voit également en traitillé les tétons de guidage 33a, 33b, 33c qui peuvent servir de repère pour suivre la rotation du capot 2.

Les éléments dessinés en trait continu sont situés essentiellement dans le plan supérieur, alors que les éléments dessinés en traitillé sont situés à différents niveaux sous-jacents que l’on relèvera sur le dessin en coupe de la tête du porte-lentilles. Les repères 2c’, 2c”, 2d, le et ld servent à repérer les arêtes respectives des éléments du capot 2 et du corps porte-lentilles 1.

La position du capot 2 par rapport au corps du porte-lentilles 1 représentée à la figure 7 montre les cupules la, lb en découvrement grâce à la superposition des lumières 2a, 2b du capot 2 et desdites cupules. Le dispositif d’alimentation 8a, 8b des cupules est obturé, alors que le dispositif de giclage extérieur est ouvert, grâce à l’alignement de l’orifice de giclage 6, du conduit de giclage 4 et de l’orifice directionnel 7. Cette position de découvrement des cupules la, lb et de giclage extérieur sert à vidanger le porte-lentilles, lorsqu’il a été utilisé préalablement, et elle sert à gicler du liquide d’entretien sur les lentilles placées dans la paume de la main ou tenues entre le pouce et l’index. Elle peut également servir à replacer les lentilles ainsi nettoyées dans les cupules respectives.

En tournant le capot 2 par rapport au porte-lentilles 1 d’un huitième de tour dans le sens contraire à celui des aiguilles d’une montre, on aboutit à la position utile suivante, celle de la figure 8.

La position du capot 2 par rapport au corps porte-lentilles 1 représentée à la figure 8 montre les cupules la, lb en semi-découvrement ou semi-obturation, grâce au décalage des lumières 2a, 2b du capot 2 par rapport aux cupules la, lb du corps porte-lentilles 1.

Le dispositif de giclage extérieur est fermé maintenant, grâce à l’obturation de l’orifice de giclage 6 aménagée dans le conduit d’amenée central 5 par la paroi du passage central aménagé dans le corps porte-lentilles 1 dans lequel est logé le conduit central 5. Par contre, le dispositif d’alimentation et de remplissage 8a, 3a, 8b, 3b des cupules la, lb est ouvert, grâce à l’alignement des conduits respectifs 8a avec 3a et 8b avec 3b. Cette position de remplissage peut servir à placer les lentilles nettoyées dans les cupules respectives, mais elle sert avant tout à remplir les cupules la, lb de liquide d’entretien pour le trempage de conservation des lentilles. En tournant le capot 2 par rapport au porte-lentilles 1 d’un autre huitième de tour dans le même sens que préalablement, on aboutit à la position utile suivante, celle de la figure 9.

La position du capot 2 par rapport à celle du porte-lentilles 1 représentée à la figure 9 montre les cupules la, lb en obturation ou fermeture, grâce à la superposition d’une surface continue fermée du capot avec les cupules la, lb. Le dispositif de giclage extérieur est toujours fermé, et en plus, le dispositif d’alimentation et de remplissage est fermé, grâce à l’obturation des conduits d’alimentation 8a, 8b par le corps porte-lentilles 1. Cette position d’obturation, aussi bien des cupules la, lb que des conduits de refoulement 6 et 8a, 8b du conduit d’amenée, sert à conserver les lentilles dans la solution de trempage dans les cupules la, lb hermétiquement fermées, et à préserver le liquide contenu dans les différents conduits de service. Après le trempage des lentilles pendant un laps de temps suffisamment long, on tourne le capot 2 d’un quart de tour dans le sens inverse de celui utilisé précédemment, et on se retrouve en position de découvrement des cupules la, lb, permettant de retirer les lentilles pour les porter à nouveau, et permettant de vidanger les cupules du liquide de trempage usé.

La figure 10 reprend la tête du porte-lentilles de la figure 8 en indiquant les coupes AA, BB et CC, la première passant par le jeu des conduits d’alimentation et de remplissage 8a, 3a, 8b, 3b, représentés en traits continus à la figure 10a, et la deuxième passant par le jeu du dispositif de giclage 6,4,7 représenté en traitillé à la figure 10a.

La figure 10a montre les schémas de positionnement des différents conduits et orifices du mode de réalisation de l’invention décrit ci-avant, et notamment, de gauche à droite, la position vidange/giclage (v.g.), la position remplissage (r.) et la position conservation (c.). Les cupules la, lb (non-représentées) se trouvent dans le prolongement des conduits 3a, 3b, et les lumières de cupules 2a, 2b, (non-représentées), sont symbolisées par des petits ronds.

Fort de ces renseignements, on peut suivre le positionnement respectif du dispositif d’alimentation ou de remplissage des cupules 3a, 8a, 3b, 8b et du dispositif de giclage extérieur 6,4, (7). Dans la position v.g., seul l’orifice de giclage 6 est ouvert et communique avec le conduit de giclage 4, alors que les conduits de remplissage 8a, 8b sont obturés. En tournant le capot de 45° selon le sens de la flèche, on aboutit à la position r., dans laquelle l’orifice de giclage 6 est obturé, alors que les conduits de remplissage 8a, 8b sont en communication avec 3a, 3b respectivement. En tournant le capot de 45° dans le même sens, on aboutit à la position c., dans laquelle tous les orifices et conduits sont obturés. En tournant le capot de 90° dans le sens contraire, on aboutit à la position de départ, c.à.d. la position v.g.. On s’est rendu compte que la tête de porte-lentilles de la figure 10 montrant la position des coupes correspond à la position r. de la séquence représentée par la figure 10a.

La figure 10b montre les schémas de positionnement des différents conduits et orifices d’un autre mode de réalisation de l’invention, qui se différencie du précédent, en ce que le conduit de giclage 6 se trouve tourné d’un angle de 45° par rapport aux conduits d’alimentation 3a, 3b (en gauche, “skew”). Les trois positions (v.g.), (r.), (c.) ont des fonctions analogues et des organes correspondant à l’autre mode de réalisation, d’où l’utilisation des mêmes chiffres de référence, mais indiqués entre parenthèses. Ce qui différencie encore les deux systèmes, c’est les mouvements de rotation qu’il faut imprimer au capot coiffant le porte-lentilles pour l’amener dans les trois positions de service.

On aura noté que les deux modes de réalisation de l’invention correspondant aux schémas de positionnement des figures 10a et 10b font intervenir une grande économie de gestes de rotation, notamment de par le fait qu’une des positions permet de remplir deux fonctions: la vidange des cupules et le giclage extérieur de liquide: D’autres modes de réalisation de l’invention font appel à des schémas de positionnement ne renfermant que deux positions de service, notamment une position vidange/giclage et une position remplissage/conservation. Dans la première position, les cupules sont essentiellement découvertes, et dans la deuxième position, les cupules sont essentiellement obturées, ce qui revient à supprimer la position intermédiaire rencontrée sur les modes de réalisation précédents. L’invention prévoit en option un système de blocage de la pompe, dans le cas des modes combinant les fonctions de remplissage et de conservation en une seule position. Ce système de blocage peut être une bague de blocage coulissant sur la bouteille quand elle est entraînée par le capot du porte-lentilles s’abaissant, et restant en position de blocage quand elle est amenée dans une position précise d’accrochage avec des organes afférents. Ce type de blocage est connu par se dans l’art concerné.

D’autres modes de réalisation de l’invention font appel à des schémas de positionnement renfermant quatre positions distinctes, notamment une position pour chaque opération: vidange (v.), giclage (g.), remplissage (r.) et conservation (c.). Un tel schéma est représenté à la figure 11 qui montre que l’on doit tourner le capot du porte-lentilles de 45° dans le sens indiqué pour passer de la position vidange à la position giclage, puis de 90° dans le sens contraire pour passer à la position de remplissage, ensuite de 45° dans le même sens pour passer à la position conservation, et de 90° dans le sens initial pour passer de nouveau à la position vidange. L’invention envisage d’autres jeux de positions et de fonctions que l’on peut aisément imaginer en s’appuyant sur les précédents.

Un autre aspect de l’invention est représenté à la figure 12, qui montre un porte-lentilles 35 coiffé de son capot mobile 36, l’ensemble ayant la particularité de présenter une tête arrondie, mais ayant les organes et fonctions des modes de réalisation envisagés. Le modèle à tête arrondie est perçu comme particulièrement esthétique.

Afin d’accroître l’hygiène des porte-lentilles de l’invention, on envisage de munir les cupules respectives de garnissages amovibles à remplacement fréquent. Ces garnissages peuvent être à usage unique et sont donc jetés après leur utilisation limitée dans le temps, et dans ce cas ils sont de préférence en matériau polymère. Sinon, ils sont à usage prolongé, mais stérilisables en les plongeant dans l’eau bouillante pendant le laps de temps voulu. Comme matériau, on envisage les polymères, métaux, caoutchoucs et autres.

Ces garnissages peuvent essentiellement épouser la forme des cupules d’accueil, comme c’est le cas à la figure 13, montrant le garnissage 38 épousant la cupule du porte-lentilles 37. Ces garnissages peuvent essentiellement n’épouser qu’une partie des cupules d’accueil, comme c’est le cas à la figure 14, montrant le garnissage 40 s’appuyant sur la paroi de la cupule du porte-lentilles 39.

Aussi bien à la figure 13 qu’à la figure 14, les garnissages sont munis d’un dégagement 38a; 40a respectif coïncidant avec le conduit d’alimentation débouchant sur la cupule correspondante. On prévoit un système d’orientation du garnissage dans sa cupule, renfermant p.ex. une rainure accueillant un bourrelet correspondant, l’un des organes étant fourni par la cupule et l’organe correspondant étant fourni par le garnissage, de manière à ce que le dégagement 38a; 40a respectif se présente forcément à l’orifice du conduit d’alimentation de la cupule garnie respective.

L’invention envisage d’autre part un fond de cupule ouvert grâce à un passage, p.ex. 41 à la figure 14, permettant d’éjecter le garnissage correspondant par le fond de sa cupule, le garnissage étant bien sûr du type souple, p.ex. fabriqué de polymère plastique.

Dans ce qui précède, on a décrit un dispositif de porte-lentilles doseur et à fermeture de cupules arrimé à une bouteille fermée, et une bouteille avec porte-lentilles associé ainsi arrimé, et on a détaillé divers modes de réalisation de l’invention. Cette invention nécessite l’assemblage et l’arrimage de l’ensemble du dispositif en milieu de fabrication stérile, étant donné que la pompe d’aspiration/refoulement, avec son tuyau d’aspiration, est immergée dans le liquide d’entretien et est en contact direct avec celui-ci. Lors de la fabrication, on remplit la bouteille de liquide à un niveau tel qu’en immergeant la pompe, la bouteille soit essentiellement entièrement remplie, puis on solidarise le capuchon avec la bouteille.

Lorsque la bouteille est vide, suite à l’entretien répété de lentilles de contact, l’utilisateur est obligé de jeter l’ensemble et d’acheter une nouvelle bouteille avec pompe incorporée et porte-lentilles arrimé.

Afin d’éviter le gaspillage de matière première et dans le but de réduire les coûts de production, une deuxième invention fournit un dispositif de porte-lentilles doseur et à fermeture de cupules arrimable à une bouteille et une bouteille d’arrimage aux organes d’accueil, permettant de stocker séparément une bouteille remplie de produit d’entretien stérile et ayant des organes de couplage ou de connexion et un dispositif de porte-lentilles avec pompe solidaire, ladite bouteille et ledit dispositif devant être assemblés avant la première utilisation par le porteur de lentilles. Les figures 15a et 15b représentent un tel assemblage prêt à l’emploi, la figure 15a indexant surtout les éléments du porte-lentilles et ses orifices d’alimentation et de giclage, et la figure 15b indexant surtout les éléments de la pompe d’aspiration/refoulement, les deux figures représentant une copie identique de la même configuration.

Les figures 15a et 15b, qui sont donc identiques, représentent un corps porte-lentilles 51 coiffé de son capot 52. Le corps porte-lentilles est doté des cupules 51a, 51b et le capot 52 est doté des lumières d’accès 52a, 52b. Le capot 52 est solidaire d’un tuyau central à conduit d’amenée 55, dont la partie supérieure bifurque en deux conduits d’alimentation 58a, 58b pouvant communiquer avec un dispositif d’alimentation 53a, 53b des cupules 51a, 51b. Le corps porte-lentilles 51 porte un conduit de giclage 54 pouvant communiquer par son extrémité intérieure avec un orifice de giclage 56 aménagé dans le conduit central 55, et pouvant communiquer par son extrémité extérieure avec un orifice directionnel 57 aménagé dans le cylindre périphérique du capot 52. Un jeu de tétons 83a, 83b, 83c émergeant du capot 52 et coulissant sous le corps porte-lentilles 51 en contact avec celui-ci permet de maintenir le capot 52 sur le porte-lentilles et permet de guider la rotation du capot 52, et un jeu de clips 84a, 84b, 84c; 84a’, 84b’, 84c’; 84a”, 84b”, 84c” permet de maintenir transitoirement le capot 52 dans différentes positions utiles.

Le capot 52 est doté à sa partie inférieure d’au moins une, de préférence trois protubérances 59a, 59b, 59c pouvant pénétrer dans des lumières correspondantes 60a, 60b, 60c aménagées dans la cloison de tête 66c de la pompe 66 et dimensionnées de manière à réduire la rotation du corps porte-lentilles 51 par rapport à ladite cloison 66c à un taux négligeable, ladite cloison 66c étant immobile par rapport à la bouteille 64 en situation d’assemblage.

Le tuyau central à conduit d’amenée 55 est relié par son extrémité inférieure à une valve d’alimentation intermittente 71, laquelle est reliée à un piston 78 pouvant coulisser dans le corps 66 de la pompe 65 et étant maintenu dans sa position d’expansion de la pompe 65 grâce à un ressort 70, position dans laquelle le piston 78 est arrêté par une cloison-butée 69. Cette cloison-butée est dotée dans sa partie centrale d’un palier dans lequel coulisse le tuyau central 55, celui-ci étant d’autre part maintenu en position verticale par trois doigts de guidage 62a, 62b, 62c solidaires de la cloison de tête 66c de la pompe 65 et constituant un autre palier pour le tuyau central 55. Aux doigts de guidage 62a, 62b, 62c solidaires de la cloison de tête 66c de la pompe 65 correspondent des cavités respectives 82a, 82b, 82c aménagées dans le corps porte-lentilles 51. D’autre part, une auge 84 est aménagée dans ladite cloison de tête 66c et correspond au conduit de giclage 54 porté par le corps porte-lentilles 51. Aussi bien les cavités 82a, 82b, 82c que l’auge 84 permettent de réduire l’espace nécessaire entre le corps porte-lentilles 51 et la cloison de tête 66c pour l’abaissement complet du piston 68. Lors de cet abaissement, les protubérances 59a, 59b, 59c pénètrent dans le corps 66 de la pompe 65 par les lumières correspondantes 81a, 81b, 81c aménagées dans la cloison-butée 69 de la pompe 65. Une desdites lumières, p.ex. 81a, est légèrement élargie permettant de laisser entrer l’air ambiant dans le corps 66 de la pompe 65, cet air pénétrant d’autre part par une lumière, p.ex. 60a, légèrement agrandie aménagée dans la cloison de tête 66c fixée à la pompe 66 de manière classique.

Le corps 66 de la pompe 65 communique à son extrémité inférieure avec une valve d’aspiration 75, laquelle est dotée d’un prolongement de connexion 85 extérieur présentant un passage d’accueil intérieur 85bis dont le diamètre est supérieur à celui de l’extrémité supérieure percée 93 pénétrant dans ledit passage d’accueil 85bis et étant le prolongement supérieur du tuyau d’aspiration 79 émergeant de la bouteille 64 à paroi double.

L’extrémité d’aspiration du tuyau d’aspiration 79 plonge en permanence dans le liquide à pomper renfermé par la bouteille 64. Dans le mode de réalisation de l’invention montré par les figures 15 à 19, la bouteille est à double paroi, dont la paroi intérieure renferme une poche déformable 29 bis remplie du liquide à débiter. Cette poche est soumise à l’effet d’une force extérieure, notamment par exemple à l’effet de la pression atmosphérique, puisqu’elle communique avec l’air ambiant par le biais d’au moins un trou renifleur 80a, 80b, 80c, notamment chaque fois que du liquide est débité par la poche déformable 29 bis. La paroi extérieure 64 du dispositif de bouteille sert à renforcer la construction, et le rebord de la poche déformable 29 bis est pris entre le bord supérieur du goulot de la bouteille et le rebord du réceptacle 87, l’arrimage et l’étanchéité du volume intérieur de la poche déformable 29 bis étant assuré par le serrage du réceptacle 87 sur la bouteille. Les gens de métier notent que ce n’est qu’un exemple de fixation et que d’autres moyens d’assemblage judicieux existent. Le rebord de la poche 29 bis pris en sandwich est de préférence renforcé mais flexible, de manière à s’adapter aux surfaces qui le tiennent pour assurer l’étanchéité de la poche 29 bis par ailleurs déformable.

Un des autres assemblages est représenté à la figure 32. On y voit que la poche déformable est attachée par son goulot renforcé au corps du réceptacle 87. Pour réaliser cet assemblage, on fabrique une poche déformable ayant de préférence un goulot renforcé de diamètre intérieur légèrement inférieur au diamètre extérieur du corps du réceptacle 87, et on enfile ce dernier dans le goulot de la poche 29 bis en forçant. De cette manière on peut assurer l’étanchéité de ladite poche. Sinon, accessoirement ou alternativement, on peut coller thermiquement ou chimiquement le goulot de la poche 29 bis au corps du réceptacle 87.

Les valves de refoulement et d’aspiration intermittents ont chacune un orifice d’entrée à siège étanche 72; 77 et un orifice de sortie perméable 73; 76, ainsi qu’une bille 74; 78 dont le diamètre est inférieur à celui du logement de valve correspondant 71; 75 dans laquelle la bille est mobile. Les billes 74; 78 sont maintenues dans leur siège de fermeture respectif par un ressort respectif 74r; 78r. Au moins l’une des valves peut avantageusement être remplacée par une valve à piston, telles celles des figures 21a et 21b.

La pompe 65 est maintenue sur la bouteille 64 grâce à un capuchon 61 établissant le lien entre eux.

Les éléments essentiels et le fonctionnement du dispositif porte-lentilles associé à sa pompe décrit ci-avant sont analogues ou identiques à ceux et celui de l’invention décrite par les figures 1-14, et la description détaillée correspondant à ces figures est appliquée à l’invention décrite par les figures 15-19 et est incorporée à cette dernière par voie de référence. D’ailleurs la plupart des éléments similaires portent des chiffres de références parallèles se différenciant par la valeur 50 que l’on soustrait ou ajoute pour passer d’une invention à l’autre.

En se reportant toujours aux figures 15a et 15b, on note que la bouteille 64 est fermée par un capuchon 61 fixé à la bouteille par un pas de vis 101 classique, mais qui peut être remplacé par tout autre moyen de fixation connu. On note également la forme particulière du capuchon 61, notamment qu’il est de forme concave formant un réceptacle 87 orienté vers l'intérieur de la bouteille et dans lequel est logé le corps 66 de la pompe 65. On note également la présence d’un anneau 88 de forme particulière logé entre le corps de pompe 66 et le fond du réceptacle 87 du capuchon 61. Tous ces éléments font partie d’un dispositif de couplage entre la pompe 65 solidaire du corps porte-lentilles 51 et la bouteille 64 à capuchon concave d’accueil 61. Ce dispositif de couplage permet d’assembler le porte-lentilles 51/52 à la bouteille 64 avant la mise en service de l’ensemble pour l’entretien des lentilles de contact. Les organes constitutifs et le fonctionnement du dispositif de couplage sont décrits en détail grâce aux figures 16,17 et 18. La figure 16 montre les deux pièces de couplage avant leur rencontre, la figure 17 décrit les deux pièces en position de pré-assemblage, et la figure 18 montre les deux pièces en position de couplage, donc de service.

En se rapportant à la figure 16, on voit la partie supérieure de la bouteille 64 à laquelle est fixé le capuchon 61 grâce à la fixation 101. Le capuchon 61 renferme un réceptacle concave orienté vers l’intérieur de la bouteille 64 et ayant une gaine de prolongement 90. A la partie supérieure du réceptacle 87, avantageusement au voisinage du rebord annulaire du capuchon 61 se trouve un anneau intérieur 88, qui présente à son tour une forme concave renfermant une gaine d’accueil 86 orientée vers l’intérieur du réceptacle 87. Au moins un téton 96a, 96b, 96c aménagé à la surface périphérique de l’anneau intérieur 88 est engagé dans un dégagement correspondant situé à la partie supérieure du réceptacle 87. Les tétons 96a, 96b, 96c servent à maintenir l’anneau intérieur 88 en place.

Le fond 92a de la gaine d’accueil 86 de l’anneau 88 renferme un passage 92 dans lequel est logé l’extrémité supérieure 93 d’un tuyau 79 communiquant avec la bouteille 64 à double paroi (le tuyau complet est montré en entier et non en coupe). L’extrémité supérieure, ou tête du tuyau est dotée d’au moins un trou, de préférence d’un jeu de trous 94 disposés en circonférence à la tête 93 du tuyau, la disposition et la hauteur des trous étant telles que les trous 94 sont entièrement obturés par la paroi du passage 92 dans cette position. Le tuyau 97 est muni d’un rebord d’appui 95 en contre-bas des trous 94. La gaine 90 du réceptacle 87 du capuchon 61 est munie d’un passage à tuyau 89 qui est traversée par le tuyau 79, et le fond de la gaine 90 renferme un logement d’appui 91 au voisinage du passage à tuyau 89, lequel logement est destiné à accueillir le rebord 95 du tuyau 79. Il est à noter que la distance entre la surface inférieure du rebord 95 et sa surface d’appui correspondante du logement d’appui 91 est inférieure à la distance entre la surface inférieure de l’anneau 88 et sa surface d’appui du fond du réceptacle 87. Il en résulte que, lorsqu’on enfonce l’anneau 88 dans le réceptacle 87, l’anneau entraîne dans un premier temps le tuyau 79 dans sa descente, vu qu’on s’est assuré que le frottement dans le passage à tuyau 89 soit moindre que le frottement dans le passage 92 tenant la tête de tuyau 93.

Dans un deuxième temps, le rebord d’appui 95 touche sa surface d’appui 91, et l’anneau 88 continuant de s’enfoncer dans le réceptacle 87, la tête de tuyau 93 remonte dans la gaine d’accueil 86 de l’anneau intérieur 88.

Les dimensions des organes concernés sont choisies de manière à ce que les trous 94 aménagés dans la tête de tuyau 93 soient découverts au moins partiellement, et de préférence entièrement, suite à la pénétration de la tête de tuyau 93 dans la gaine d’accueil 86 s’effectuant lorsque l’anneau 88 touche sa surface d’appui du fond du réceptacle 87 ou s’approche suffisamment de celle-ci.

Un autre mode de réalisation prévoit que la surface inférieure de la partie annulaire de l’anneau intérieur 88 ne touche pas la surface correspondante du fond du réceptacle 87, qui est plus allongé dans ce cas, mais s’appuie sur un ou des rebords aménagés à la paroi du réceptacle 87. Dans ce cas, la gaine 86 est également allongée, notamment dans la même mesure. Un autre mode prévoit que la gaine 86 n’est pas allongée, mais qu’en revanche, la surface d’appui 91 pour le rebord d’appui 95 du tuyau 79 est surélevée plutôt que d’être en retrait, notamment dans la mesure de l’allongement du réceptacle 87.

Un autre mode de réalisation prévoit que le logement d’appui 91 n’accueille que la partie inférieure du rebord 95, et que la partie supérieure est logée dans un dégagement adéquat dans la surface inférieure du fond de la gaine 86. Si un tel dégagement n'est pas aménagé, on prévoit p.ex. d’allonger le réceptacle 87 en conséquence.

Un autre mode de réalisation ne prévoit aucun dégagement pour le rebord 95 et prévoit l’allongement du réceptacle en conséquence.

D’autres variations de formes et de dimensions deviennent apparentes aux gens de métier à la lumière des observations précédentes.

La paroi du réceptacle 87 renferme dans sa partie inférieure des rainures 100a, 100b aménagées de manière à accueillir les organes saillants de l’anneau intérieur 88, notamment le ou les tétons de clipsage 96a, 96b, 96c, 96d. Ces tétons peuvent d’ailleurs être remplacés par des bourrelets, dans lequel cas, lesdites rainures sont élargies en conséquence. La paroi du réceptacle 87 renferme également un ou plusieurs tétons ou bourrelets 99’a, 99’b, 99’c, aménagés de manière à clipser et à retenir l’anneau 88 lorsque celui-ci est enfoncé dans le réceptacle 87 à son niveau opérationnel le plus bas. Sur les figures, les tétons de clipsage 99’ surplombent les rainures 100 respectives, afin de pouvoir montrer ces éléments sur le même dessin, mais dans la pratique on prévoit de les décaler les uns par rapport aux autres, afin de faciliter l’engagement des tétons 96a, 96b, 96c dans les rainures 100a, 100b, 100c correspondantes.

En se reportant toujours à la figure 16, on voit, surplombant la tête de bouteille obturée, la pompe 65 ayant un corps de pompe 66 et les autres organes de pompe décrits dans ce qui précède, ainsi que les organes de coopération fonctionnelle avec le porte-lentilles 51, également déjà décrits dans ce qui précède. Notons les tétons de clipsage 97, 98. Notons également le prolongement de connexion 85 ayant à l’intérieur un passage d’accueil 85bis. Enfin, notons la forme particulière du bord inférieur 99”a du corps de pompe 66.

La figure 17 représente la pompe 65 en position de pré-assemblage ou pré-couplage. On voit que le prolongement de connexion 85 est enfilé dans la gaine d’accueil 86 de l’anneau intérieur 88, celui-ci étant resté en place. Il existe une tolérance entre le prolongement de connexion 85 et la gaine d’accueil 86 suffisante pour évacuer l’air lors de l’avancement de la pièce mâle dans la pièce femelle, et en même temps à assurer que l’anneau 88 reste en place pendant cette opération. On voit d’autre part que le dégagement circonférentiel inférieur 99”a du corps de pompe 66 épouse le rebord périphérique de l’anneau 88, et que la surface inférieure du corps de pompe s’appuie sur la partie annulaire dudit anneau, ce qui donne une plus grande stabilité au couplage de la pompe 65 à l’anneau 66. Ceci est un aspect important, mais pas essentiel.

On note également que la tête du tuyau 93 reste logée essentiellement dans le passage 92 du fond de la gaine d’accueil 86.

La figure 18 représente la pompe 65 en position de couplage achevé avec la tête de la bouteille 64, ce qui a été réalisé en enfonçant l’anneau intérieur 88 à l’aide de la pompe 65 dans le réceptacle 87. Lors de cette opération, les tétons de clipsage 96a, 96b, 96c, (96d) sont dégagés de leurs logements respectifs et glissent le long de la paroi du réceptacle 87. Ceci, et d’autres opérations sont rendues possibles grâce à la souplesse du matériau dont les pièces pertinentes sont fabriquées. Lorsque l’anneau d’obturation est arrivé en fin de parcours, il est retenu par clipsage par les tétons 99’a, 99’b, 99’c, 99’d et reste solidaire du capuchon 61 de la bouteille 64. Cependant, avant que l’anneau 88 n’arrive en fin de parcours, le rebord 95 du tuyau 79 s’appuie sur sa surface d’appui correspondante 91 aménagée dans un petit logement, et de ce fait, le passage 92 glisse le long de la tête de tuyau 93, libérant ainsi les trous 94 qui se retrouvent essentiellement dans le passage d’accueil 85bis du prolongement de connexion 85 fermé à son extrémité inférieure par la gaine d’accueil 86. On note que la paroi du passage d’accueil 85bis est en dégagement par rapport aux trous 94.

Dans ce qui précède, les organes de connexion entre la pompe 65 et la tête à capuchon obturé 61 de la bouteille 64 ont les parties de connexion cylindriques, mais d’autres modes de réalisation envisagent des formes de non-révolution, p.ex. elliptiques, angulées ou autres, notamment de fantaisie. En particulier, on envisage des formes asymétriques qui imposent une seule approche de couplage possible sans recourir à des organes de guidage ou d’orientation. Dans la position de couplage, le rebord 67 du corps de pompe 66 est logé partiellement dans un dégagement aménagé dans la surface annulaire supérieure du capuchon 61, ce qui augmente la stabilité de la configuration. Le frottement engendré dans ce logement sert à retenir légèrement la pompe 65 dans la position de couplage, et de cette manière, elle peut facilement être dégagée lorsque la bouteille 64 est vide et qu’il faut la remplacer par une bouteille pleine. Au besoin, on prévoit d’aménager un ou plusieurs clips légers pour tenir plus solidement la pompe 65.

La figure 19 représente un autre mode de réalisation de l’invention, qui partage la plupart des caractéristiques et a le même principe de fonctionnement que le mode de réalisation précédent Aussi n’en décrit-on que les éléments distinctifs le différenciant du mode précédent.

On voit un capuchon fixé sur une tête de bouteille et ayant un réceptacle concave 107 orienté vers l’intérieur de la bouteille. Un anneau intérieur 105 s’appuye de manière coulissante sur la surface intérieure de la partie supérieure du réceptacle 107. Cet anneau 105 présente un passage central 106, dans lequel peut s’enfiler le prolongement de connexion 103 de la pompe 102.

Le fond du réceptacle 107 renferme une gaine d’accueil 108 conçue à pouvoir accueillir le prolongement de connexion 103 de la pompe 102, et le fond de la gaine d’accueil 108 renferme un espace d’accueil dans lequel est logé l’extrémité supérieure ou tête 110 d’un tuyau traversant le fond de gaine d’accueil 108 et plongeant dans la bouteille. La tête de tuyau est dotée d’au moins un trou périphérique, de préférence d’une pluralité de trous périphériques 111. Entre la surface intérieure de la gaine d’accueil 108 et la tête 110 du tuyau se trouve une bague d’étanchéité 112 obturant les trous 111 de la tête de tuyau 110. La hauteur de la tête de tuyau 110, ainsi que la hauteur et l’emplacement des trous 111, et la hauteur de la bague 112 sont tels qu’il subsiste un espace annulaire suffisant sous la bague 112, pour que, lorsqu’on abaisse la bague en l’enfonçant, les trous 111 sont essentiellement entièrement ou du moins suffisamment dégagés pour laisser passer le liquide montant dans le tuyau. La bague 112 est dotée d’un conduit de reniflage à un endroit opportun, de manière à évacuer l’air sous-jacent lorsqu’on enfonce la bague 112. Lorsqu’on enfonce la pompe 102 à fond dans le réceptacle 107, l’extrémité inférieure du prolongement de connexion 103 ayant un passage intérieur 104, dont le diamètre est supérieur au diamètre de la tête de tuyau 110, enfonce la bague 112 et dégage les trous 111 de la tête de tuyau 110. En même temps, l’anneau intérieur 105 est clipsé à la fin de son parcours. Le réceptacle d’accueil est l’extension du corps de pompe, et l’ensemble est dit corps final.

Dans ce mode de réalisation on peut prévoir également un ou plusieurs organes de guidage ou d’orientation entre la pompe 102 et l’anneau 105, et entre celui-ci et le réceptacle 107. De même, on prévoit toute autre forme de ces organes, notamment de non-révolution, p.ex. elliptiques, angulées, ou de fantaisie, et en particulier des formes asymétriques qui imposent une seule approche de couplage possible sans recourir à des organes de guidage ou d’orientation.

Typiquement, les porte-lentilles selon la présente invention sont fabriqués d’un matériau rigide, de préférence d’un polymère rigide, les capots sont également fabriqués d’un matériau rigide, de préférence d’un polymère rigide, notamment de polymère acrylique transparent, les pièces auxiliaires et de connexion sont fabriquées de matériaux ayant des rigidités et souplesses adaptées à leur fonction, et la bouteille est fabriquée d’un matériau polymère souple ou rigide, compatibles avec les exigences des liquides stockés.

Les figures 22 et 23 représentent un autre mode de réalisation de l’invention, qui constitue un perfectionnement du mode de réalisation montré aux figures la, lb, le de la partie I. On y voit notamment que le conduit d’amenée 5a communiquant avec l’orifice de refoulement 21 de la pompe 15 est relié au conduit d’alimentation 5b des cupules par le biais d’organes de liaison réversibles. Lesdits organes de liaison renferment un organe mâle 5a’ et un organe femelle 5b’ d’accueil correspondant et adapté au premier. Lesdits organes de liaison réversible peuvent également refermer un système de clips 130, ayant au moins une protubérance 130a et un dégagement d’accueil 130b correspondant. Le système à clips permet de fixer transitoirement la liaison réversible.

Lorsqu’on veut séparer le porte-lentilles 1 de sa pompe doseuse 15, il suffit de tirer sur l’une des pièces tout en tenant l’autre. Lorsqu’on veut réunir un porte-lentilles 1 à une pompe doseuse 15, on enfonce l’organe mâle 5a’ dans l’organe femelle 5b’ jusqu’à engager le système de clips. Ceci s’effectue par appui du piston 18 de la pompe sur le fond du corps de pompe 15.-Au passage, notons la protubérance 9c s’abaissant du corps 1 du porte-lentilles, en plus de la protubérance 9a apparentée. La protubérance 9b ne peut pas figurer sur ces dessins. (Dans les figures de la partie I, la protubérance 9c est cachée par le conduit d’amenée).

Les figures 24 et 25 représentent un autre mode de réalisation de l’invention, qui constitue un perfectionnement du mode de réalisation montré aux figures 15 à 19 de la partie I. On y voit notamment que le conduit d’amenée 55a communiquant avec l’orifice de refoulement 71 de la pompe 65 est relié au conduit d’alimentation 55b des cupules par le biais d’organes de liaison réversibles. Lesdits organes de liaison renferment un organe mâle 55a’ et un organe femelle 55b’ d’accueil correspondant et adapté au premier. Lesdits organes de liaison réversible peuvent également refermer un système de clips 131, ayant au moins une protubérance 131a et un dégagement d’accueil 131b correspondant. Le système à clips permet de fixer transitoirement la liaison réversible.

Lorsqu’on veut séparer le porte-lentilles 51 de sa pompe doseuse 65, il suffit de tirer sur l’une des pièces tout en tenant l’autre. Lorsqu’on veut réunir un porte-lentilles 51 à une pompe doseuse 65, on enfonce l’organe mâle 55a’ dans l’organe femelle 55b’ jusqu’à engager le système de clips. Ceci s’effectue par appui du piston 68 de la pompe sur le fond du corps de pompe 65.

Au passage, notons la protubérance 59c s’abaissant du corps 51 du porte-lentilles, en plus de la protubérance 59a apparentée. La protubérance 59b ne peut pas figurer sur ces dessins. (Dans les figures de la partie I, la protubérance 59c est cachée par le conduit d’amenée.)

En variant l’intensité des frottements, et l’intensité de la liaison des systèmes à clips respectifs 131 et 96a, b, etc, on peut décider de la séquence de clipsage et de déclipsage du corps 66 de pompe dans le réceptacle et de la liaison réversible reliant le conduit d’amenée 55a au conduit d’alimentation 55b.

Concernant la fabrication des différents modes de réalisation de l’invention, aussi bien de la partie I que de la partie Π, il apparaît évident aux gens du métier que les différentes pièces peuvent être fabriquées des matériaux les plus divers, limités seulement par la fonction des différents organes, la facilité de mise en oeuvre et le coût des matériaux. De préférence, les pièces sont fabriquées de matériaux polymères, qui sont mis en forme le plus souvent par moulage, par injection-soufflage ou par injection-moulage, selon des techniques connues aux gens du métier, parmi d’autres.

D’autre part, il apparaît également évident aux gens du métier que l’on pourra supprimer certains organes des différents modes de réalisation de l’invention, sans départir des enseignements des revendications et dans la latitude de celles-ci. Ainsi, on pourra supprimer le conduit de giclage extérieur 4; 54 si l’on ne souhaite pas utiliser cette fonction des différents dispositifs. Qui peut le plus, peut le moins, et les gens du métier sauront sans autre apporter les petites modifications rendues nécessaires par ce renoncement, sans départir des enseignements des revendications et dans la latitude de celles-ci.-

Dans ce qui précède, l’invention est décrite par rapport à deux types de modes de réalisation essentiels, dont l’un prévoit un dispositif pré-assemblé, notamment en chaîne de montage, et dont l’autre prévoit un dispositif à assembler lors de la mise en oeuvre, notamment par l’utilisateur lui-même. Dans ces dispositifs, on décrit une bouteille à double paroi, dont la paroi intérieure renferme une poche flexible et compressible, la région de tête des poches respectives étant fixée au rebord de tête de la paroi extérieure, qui est plus rigide que la paroi intérieure. (Ladite poche intérieure compressible est représentée par un trait simple, vu sa minceur obligatoire.)

On a vu qu’une des caractéristiques importantes de la présente invention est le volume intérieur de bouteille compressible au fur et à mesure du débitage du liquide contenu dans la bouteille.

Les dispositifs à bouteille à double paroi peuvent être fabriqués selon des procédés connus, notamment par moulage-injection ou par moulage-soufflageJEâfigure 26 montre schématiquement le principe d’un procédé de fabrication permettant de réaliser la bouteille à double paroi à l’aide d’un outil combiné. On y voit un moule 132 dans lequel on a déjà formé la paroi extérieure 133 de la bouteille, et dans lequel on a introduit un préforme 134 de la paroi intérieure à former. Le rebord de tête 134t du préforme 134 est tenu par une mâchoire 135 qui l’appuie sur le rebord de la paroi extérieure 133, celui-ci étant soutenu par le moule. On injecte un fluide, p.ex. de l’air, dans le préforme, jusqu’à ce qu’il ait pris plus ou moins la forme de la paroi extérieure, sans toutefois y coller.

On note les deux pointes 136a, 136b, qui ont percé la paroi extérieure 133, et qui sont retirées pendant le soufflage de la poche intérieure 134.

Ensuite, on peut effectuer le remplissage de la poche intérieure de liquide d’entretien des lentilles, soit par le canal de soufflage 135c de la mâchoire 135 ou par un autre canal de celle-ci, soit en retirant la mâchoire 135 et en injectant le liquide grâce à un injecteur distinct. On peut ensuite poser l’ensemble pompe et couvercle de bouteille, ou le réceptacle fermé de couplage ultérieur, selon le type de mode de réalisation de l’invention. Dans les modèles à assemblage différé, on peut également effectuer le remplissage de la bouteille après que le réceptacle de couplage ait été installé, puis on introduit le petit tuyau d’aspiration avec l’anneau intérieur de fermeture (voir figures 15 à 19 p.ex.).

Les figures 27 et 28 présentent des dispositifs similaires aux précédents, mais en plus, le fond des poches 29 est doté d’un petit embout 137a qui est pris dans un trou 137b aménagé dans le fond de la paroi extérieure de bouteille. Ceci présente l’avantage que le fond de la poche 29 ne se soulève pas et ne vient pas obstruer l’orifice d’aspiration de la pompe, en fin de vidange de la bouteille. On pourrait bien sûr prévoir au moins un trou latéral sur le tube à orifice pour résoudre le même problème.

La fabrication de ce mode de réalisation peut se faire essentiellement comme celle de la figure 26, mais en plus, le préforme 138 présente un embout 139a qui est introduit dans le dégagement 139b de la bouteille 140 et y est retenu, p.ex. par succion ou par pinçage exercés par le moule 141 ou un organe annexe. On veillera à ce que l’embout 139a soit légèrement surdimensionné par rapport au dégagement 139b et à ce qu’il soit forcé dans celui-ci. On peut également utiliser des effets thermiques pour souder l’embout 139a au dégagement 139b. Le dégagement 139b de la paroi extérieure 140 de bouteille peut être réalisé à l’aide d’une pointe de moule 142 introduite lors du moulage de ladite paroi, cette pointe de moule étant ensuite retirée partiellement ou complètement pour la suite des opérations.

Une telle pointe de moule peut présenter un poinceau central et au moins un autre poinceau, le premier servant à percer le trou dans la bouteille destiné à accueillir le téton de la poche intérieure, et l’autre servant à percer un trou de reniflage, qui se situe alors près du ou au voisinage dudit téton, après l’assemblage du dispositif. Cela simplifie la construction du moule. Alternativement, le poinceau peut avoir la forme d’un couteau qui perce une fente dans le fond de la bouteille, une partie de cette fente servira à accueillir et à retenir le téton de la poche intérieure, tandis qu'une autre partie de la fente servira de renifleur.

Les figures 30 et 31 montrent un mode de réalisation dans lequel on retrouve une bouteille à double paroi, dont la paroi intérieure renferme une poche flexible et compressible 29, la région de tête des poches respectives étant ici fixée, selon le modèle, soit au corps de la pompe doseuse, soit au réceptacle de couplage pour une pompe doseuse. Les figures 32 et 33 montrent en plus, par rapport aux deux figures précédentes, des poches respectives 29 dotées d’un embout de retien respectif 143,144.

La figure 34 montre schématiquement un mode de fabrication des bouteilles à double paroi des figures 30 et 31 qui s’apparente aux modes de fabrication précédents, sauf que le préforme 145 est tenu par une mâchoire périphérique 146 qui le tient par succion p.ex. Après le formage de la paroi intérieure 145, on remplit la bouteille de liquide d’entretien pour lentilles. Après quoi, on force la pompe doseuse, respectivement le réceptacle de couplage dans le goulot 145a de la paroi intérieure 145, tout en tenant celui-ci par la mâchoire 146. Ensuite on abaisse ledit goulot dans la bouteille en procédant aux opérations d’appoint et de suite (arrimage, remplissage, fermeture).

Pour la fabrication des modèles des figures 32 et 33, on s’inspirera des schémas de fabrication précédents en combinant les éléments et opérations opportunes de manières judicieuses.

Les figures 35, 36, 37 et 38 présentent des modes de réalisation ayant des bouteilles à double paroi, dont la paroi intérieure renferme une poche 147 fixée soit à la partie inférieure soit à la partie supérieure de la pompe doseuse, respectivement du réceptacle de couplage de pompe. Lesdites poches sont dessinées en entier (non en coupe), de même les organes auxquels ils sont fixés, à partir du trait horizontal avec les deux petites flèches verticales. La particularité de ces poches respectives 147 réside dans le fait qu’elles sont fixées dans une première opération à leur organe d’aspiration de liquide respectif par pliage judicieux et par collage d’une feuille flexible, qui peut être une feuille de laminé, p.ex. renfermant une couche extérieure d’aluminium et une couche intérieure de polymère. A ce stade, la poche est aplatie et essentiellement vide d’air.

La poche est ensuite enroulée autour de son axe longitudinal, comme le montre la figure 39a (à laquelle l’enroulement n’est toutefois pas achevé). Accessoirement, certaines poches 147 peuvent être munies d’un petit tube de remplissage 148, disposé p.ex. dans le fond. On introduit la poche 147 enroulée dans la paroi de bouteille extérieure, et on effectue l’assemblage de l’ensemble pompe et capuchon, respectivement réceptacle de couplage à pompe, avec le goulot de la bouteille extérieure respective. Lorsque la poche est dotée d’un tube de remplissage 148, on aura pris soin d’aménager un passage dans la partie correspondante de la bouteille extérieure, de manière à ce que le tube de remplissage 148 émerge de la bouteille extérieure après l’introduction de la poche dans celle-ci.

Les figures 35 à 38 montrent les poches 147 respectives juste après leur introduction dans leur bouteille extérieure correspondante. Elles sont déroulées et toujours vides et aplaties. Sur ces figures, les traitillés courts indiquent les parties d’organes situées dans les poches 147 respectives, et les traitillés plus allongés délimitent le bord collé des poches et les portions de parois intérieures non collées.

Les dispositifs des figures 37 et 38 sont représentés sans tube de remplissage. Ils peuvent être remplis par le passage du réceptacle d’accueil de la pompe, avant que celle-ci ne soit montée. Evidemment on peut également prévoir le remplissage par un petit tube de fond, comme précédemment.

Un autre procédé de remplissage consiste à amener les billes des valves d’aspiration et de refoulement de la pompe doseuse dans leur position d’ouverture, p.ex. grâce à un aimant extérieur, pourvu que les billes soient en matériau ferro-magnétique. On peut alors remplir la bouteille par les conduits d’alimentation des cupules, le capot du porte-lentilles se trouvant en position d’alimentation. Ce procédé peut s’appliquer à tous les modèles s’y prêtant.

Lorsqu’on remplit lesdites poches en introduisant un fluide à une pression supérieure à la pression atmosphérique, les parois intérieures des poches s’écartent et le fond plié s’abaisse et écarte ses bords extérieurs, afin de créer un volume intérieur à la poche respective.

Les dispositifs des figures 35 et 36 sont remplis par le petit tube de fond, qui est ensuite scellé, après avoir été retiré ou coupé s’il le faut.

La figure 39b montre le déroulement des opérations pour créer une poche 147 pouvant être mise en oeuvre dans les dispositifs des figures 35 à 38. On découpe une feuille 148 d’un matériau flexible, p.ex. une feuille de laminé aluminium/polymère, et on pratique un trou 150, puis on plie la feuille comme indiqué. On enduit les régions périphériques 148b d’une colle (indiquées par les traitillés), en marquant une excursion vers le milieu dans la région des plis. Puis on applique la pièce de communication 149 de la pompe doseuse, et on introduit le tube de remplissage 156 dans le trou 150, jusqu’à ce que son rebord 151 touche la feuille 148, et on enfile le bouton-pressoir 152 sur le tube 156. Des pointes 158 émergeant du bouton-pressoir 152 percent la feuille et viennent s’engager et se clipser dans des logements respectifs 161 situés dans le rebord 151, de manière à assurer l’étanchéité entre la feuille et le tube 156. Finalement, on joint les deux volets de la feuille selon les flèches AA’, puis on joint soigneusement les parties au voisinage des plis (flèches BB’). On constitue ainsi une poche 147 ayant une région intérieure 148a non-collée, mais aplatie et vide d’air. Au lieu d’utiliser une colle, on peut également ou accessoirement effectuer un scellage thermique. On note la forme aplatie de la pièce de communication 149, qui peut avantageusement être elliptique ou losangée ou avoir une autre forme écartant au minimum les deux volets de la feuille 148 en disposition assemblée.

La figure 39c montre la poche 147 après sa fabrication. On voit que la partie inférieure de celle-ci présente deux ailerons 160a, 160b et un fond replié vers l’intérieur. Lorsqu’on remplit la poche d’un fluide, elle se dilate et modifie sa configuration comme indiqué à la figure 39d. Les figures 39a, 39b, 39c ne montrent le tube de remplissage que schématiquement.

La figure 39d représente un tube de remplissage 156 en détail. On y voit que la feuille 148 est prise en sandwich par le rebord 151 et le bouton-pressoir 152. Les pointes 158 émergeant du bouton-pressoir traversent la feuille 148 et sont logées dans les logements 161 du rebord 151 et elles sont clipsées par les clips 159. Le rebord 151 est en fait un anneau dont le passage central accueille une tête de tuyau 153 ayant au moins un trou 154 latéral surplombant le rebord 151 et communiquant avec un conduit situé à l’intérieur de la tête et fermé à son extrémité supérieure par celle-ci.

Ledit conduit intérieur est prolongé par un tuyau 156 y attaché de manière réversible, lequel tuyau sert à remplir la poche 147. Dès que le remplissage est terminé, on tire sur le tuyau 156, entraînant ainsi la tête de tuyau 153 dans un mouvement de coulissement, jusqu’à ce que les tétons 155a viennent s’engager dans les creux d’accueil 155b de clips. En même temps, la tête 153 peut s’appuyer sur un rebord. En tirant d’avantage, le tuyau est dégagé d’un ou de plusieurs clips 157 qui le lient à la tête de tuyau 153, et il est séparé de ladite tête. Dans cette position de la tête 153, les trous 154 se trouvent masqués par la paroi intérieure du passage d’accueil coulissant du rebord 151, et ainsi cette voie de communication de la poche 147 avec l’extérieur est coupée, et la poche 147 est fermée à cet endroit.

On note sur tous les modes de réalisation à poche intérieure compressible, la présence d’au moins un trou renifleur 30a, b; 80a, b.

Les poches compressibles sont fabriquées d’un matériau souple et suffisamment mince, afin de garantir la déformabilité des poches. Comme matériau entrent en ligne de compte les polymères, p.ex. le polyéthylène, le polypropylène, etc, ou des laminés ayant au moins deux couches, dont une couche est en polymère et l’autre en métal, p.ex. en aluminium, ou des laminés ayant deux couches de polymères distincts chimiquement et/ou physiquement.

Les figures 40 et 41 représentent un autre mode de réaliser le volume compressible, utilisable dans les dispositifs de l’invention. Dans ces modes, un piston mobile 162; 163 est disposé dans le fond d’une bouteille respective 14; 64 remplie de liquide. La paroi inférieure du fond du piston 14; 64 est en contact avec la pression atmosphérique, et par conséquent celle-ci fait remonter le piston coulissant 162; 163 lorsqu’une pompe respective prélève du liquide dans la bouteille correspondante 14; 64. Sur les dessins, les bouteilles 14; 64 sont dépourvues de fonds propres, et les pistons 162; 163 ont une configuration apte à épouser essentiellement la pompe doseuse, respectivement le réceptacle d’accueil de pompe, selon le modèle, en fin de parcours de piston. L’absence de fond propre et la configuration particulière des pistons sont des caractéristiques avantageuses, mais non essentielles.

On peut remplir ce type de dispositif par la tête, comme certains autres, mais on peut également le remplir par le fond, avant d’installer le piston respectif. Un renifleur approprié évacue l’air.

Les figures 42 à 58 représentent d’autres modes de réalisation de dispositifs et mécanismes de couplage entre une pompe doseuse reliée à un porte-lentilles selon l’invention et un réceptacle d’accueil correspondant relié à une bouteille débitrice de solution d’entretien des lentilles.

Sur les figures 42 à 48, le passage 166,168,170,172,174,176,178 d’un réceptacle d’accueil de bouteille respectif est fermé par un bouchon creux ou plein correspondant 167,169,171, 173,175,177,179. En enfonçant la pompe doseuse correspondante dans son réceptacle d’accueil, le prolongement 180 (désigné par le même chiffre sur toutes ces figures) enfonce le bouchon respectif dans la bouteille et établit ainsi la communication de flux entre la pompe et la bouteille. Pour empêcher que le bouchon puisse éventuellement obstruer le conduit de la pompe, on prévoit au moins un orifice supplémentaire, notamment latéral 181a, b, c,... sur le prolongement de la pompe. Le bouchon peut être du type simple ou être doté d’un rebord, d’un clips ou des deux à la fois. Le rebord est disposé de manière à empêcher qu’une pression exercée par le liquide ne puisse le pousser ou l’éjecter par le haut du passage d’accueil. Le clips peut être situé dans la paroi du passage d’accueil, ou surplombant celui-ci. H sert lui aussi à résister à une pression excessive exercée par le liquide se trouvant dans les bouteilles.

Le bouchon représenté à la figure 48 présente la particularité de posséder un téton de tête 182 apte à s’engager dans le conduit 183 du prolongement 180 de la pompe, pendant que celui-ci s’enfonce dans le passage du réceptacle. Le bouchon y est retenu, et l’écoulement du liquide se fait par le ou les orifices latéraux 181a, b, c... - Lorsqu’on retire la pompe pour remplacer la bouteille vide par une pleine, le bouchon 179 est ramené dans le passage d’accueil initial et la bouteille est refermée, puis la pompe est dégagée complètement. Aux figures 49 à 52, le passage 184,186,188,190 respectif est fermé par un capuchon correspondant 185,187,189, 191 placé de manière à résister à une pression excessive exercée par le liquide se trouvant dans la bouteille et à maintenir la bouteille fermée. Lesdits capuchons peuvent avoir différentes formes, et en particulier, ils peuvent être dotés de tétons ou d’un bourrelet de clips, ou leur rebord peut être logé dans une rainure située dans la partie inférieure du réceptacle d’accueil. Lorsque le prolongement de pompe 180 est enfoncé dans le passage du réceptacle, le capuchon respectif est délogé et la communication de flux est établie comme précédemment. Les prolongements 180 peuvent avoir essentiellement les mêmes caractéristiques que les précédents.

Aux figures 53 et 54, le passage 192; 194 du réceptacle d’accueil de pompe est fermé par une membrane 193; 195, qui peut être une membrane indépendante ou intégrante du fond de réceptacle. Elle peut être disposée à divers endroits, notamment entre les endroits et aux endroits choisis aux figures 53 et 54.

Les prolongements de pompe 195 peuvent être dotés d’au moins une dent 196 destinée à rompre la membrane respective 193; 195 lorsque la pompe est enfoncée à fond dans son réceptacle d’accueil.

La figure 55 représente un autre mode de réalisation des organes d’arrimage selon l’invention. On voit qu’un réceptacle fixé à une bouteille est doté d’un conduit 196 à passage 196p situé au fond du réceptacle. Le passage 196p est muni d’au moins une rainure de by-pass 196r. En position de pré-assemblage du dispositif, aussi bien le passage principal 196 que la rainure 196r sont obstrués par un bouchon-piston 197. Lorsqu’on enfonce la pompe doseuse dans le réceptacle, l’organe de connexion 180 de la pompe déplace le piston 197 suffisamment dans le passage 196p vers l’intérieur de la bouteille à ce que au moins la région supérieure de la rainure 196r soit dégagée et mise en communication avec un conduit correspondant 181b de l’organe de connexion 180 de la pompe. Ainsi, le liquide pompé dans la bouteille peut passer par la ou les rainures de by-pass dans le conduit d’aspiration de la pompe.

La figure 56 représente un autre mode de réalisation des organes d’arrimage selon l’invention. On voit qu’un réceptacle fixé à une bouteille est doté d’un conduit 198 à passage 198p situé au fond du réceptacle. Le passage 198p renferme au moins un canal 198c ayant une extrémité d’entrée et une extrémité de sortie pour le liquide à pomper. L’extrémité de sortie du canal 198c est obstruée par un bouchon-piston 199 en position de pré-assemblage du dispositif. Lorsqu’on enfonce la pompe doseuse dans le réceptacle, l’organe de connexion 180 de la pompe déplace le piston 199 suffisamment dans le passage 198p vers l’intérieur de la bouteille à ce que la région supérieure de l’extrémité de sortie du canal 198c soit dégagée et mise en communication avec un conduit correspondant 181b de l’organe de connexion 180 de la pompe. Ainsi, le liquide pompé dans la bouteille peut passer par le ou les canaux dans le conduit d’aspiration de la pompe.

La figure 57 représente un autre mode de réalisation des organes d’arrimage selon l’invention. Ce mode de réalisation s’apparente à celui de la figure 19, dont on a repris la plupart des chiffres de renvoi, et il revient à supprimer l’anneau de centrage 105, à modifier certaines dimensions et à supprimer les clips de l’anneau de centrage.

La figure 58 représente un autre mode de réalisation des organes d’arrimage selon l’invention. Ce mode de réalisation s’apparente à celui de la figure 16, dont on a repris la plupart des chiffres de renvoi, et il revient à supprimer le réceptacle 86 de l’anneau 88, à supprimer le réceptacle 90 du fond du réceptacle 87, à repositionner l’anneau d’obturation 88 et à repositionner les tétons 97,98 et les rainures ou logements 96a, 96b de clipsage de la pompe 66 au réceptacle 87. Lorsqu’on enfonce la pompe dans le réceptacle, l’organe de connexion 85 de la pompe dégage dans un premier temps l’anneau 88 de son clipsage, entraîne l’anneau dans le fond du réceptacle 87, et dans un deuxième temps lorsque le rebord 95 du tuyau 79 touche le fond, le tuyau 79 remonte suffisamment par rapport à l’anneau 88 pour dégager les orifices 94 qui se trouvent alors en communication hydraulique avec le passage 85bis de l’organe de connexion 85. Ainsi, le liquide pompé dans la bouteille peut passer par le ou les orifices 94 dans le conduit d’aspiration de la pompe.

Les deux derniers modes de réalisation présentent l’avantage de supprimer une pièce, donc de réduire le coût de revient des dispositifs respectifs.

Les figures 42 à 58 ne font pas apparaître certains éléments, tels la poche compressible 29bis, puisqu’elles ne servent qu’à expliquer certains modes d’arrimage utilisables dans les dispositifs selon l’invention.

Les moyens de fixation transitoire, tels les tétons, bourrelets et organes coopérants, sont ceux connus dans le métier dans toute leur latitude. Les bouteilles à arrimage lors de la première utilisation peuvent être fermées ou scellées par un capuchon adéquat, p.ex. une feuille en aluminium ou en laminé fixée par thermocollage, ce dans le but de garantir la stérilité du contenu de la bouteille et de son organe d’arrimage.

On note par ailleurs que sur les figures, beaucoup de lignes continues présentent en fait une multitude de petites interruptions, et les gens du métier sont bien sûr conscients qu’il s’agit là des imperfections dues au dessin réalisé sur imprimante de qualité médiocre. Il suffît de s’éloigner suffisamment des figures pour que ces discontinuités involontaires paraissent disparaître, et on pourra ainsi contempler les objets représentés dans leur ensemble. D’autres lignes, retraçées à la plume, sont effectivement continues.

On note également qu’aux figures 42 à 58 on fait abstraction de certains détails, notamment de la poche intérieure de bouteille, ce dans le but d’alléger les figures. Les gens de métier sauront composer les différents et nombreux dispositifs qui leur sont dorénavant apparents.

Dans tous les modes de réalisation, on prévoit que l’air est évacué du réceptacle d’accueil lorsqu’on y enfonce la pompe correspondante, notamment grâce à une tolérance suffisante entre les deux organes ou en aménageant une rainure d’évacuation, si nécessaire. Cette remarque vaut pour tous les cas où le problème se pose, les clips retenant les pompes dans leurs réceptacles respectifs peuvent être engagés dans des dégagements individuels de clips ou dans une rainure d’accueil. De même, les clips peuvent renfermer un bourrelet engagé dans une rainure. Cette remarque vaut pour tous les modes de réalisation concernés.

D’autres modes de réalisation peuvent être conçus sur base des enseignements contenus dans la présente description et s’inscrivant dans la latitude des revendications annexées.

L’invention se rapporte également à un procédé et une méthode d’entretien des lentilles de contact, selon lesquels on bouge le capot à lumières coiffant un porte-lentilles de manière mobile entre au moins deux positions utiles. La première position découvre essentiellement un dispositif cupulaire, ayant au moins une cupule, lové dans le corps du porte-lentilles, et la deuxième position obture essentiellement ledit dispositif cupulaire. De plus, à au moins un moment opportun on actionne une pompe, de préférence doseuse, reliée au porte-lentilles d’une part, et reliée à une bouteille remplie de solution d’entretien d’autre part, de manière à traiter les lentilles de contact avec une portion de ladite solution.

Selon un autre mode de réalisation du procédé et de la méthode, on effectue essentiellement séquentiellement les opérations suivantes: - on bouge le capot à lumières coiffant un porte-lentilles de manière mobile d’une position de repos à une première position utile, qui découvre essentiellement un dispositif cupulaire ayant au moins une, de préférence deux cupules lovées dans le corps du porte-lentilles, - on retire au moins une lentille dudit dispositif cupulaire, - on rince une lentille ou les deux lentilles une à une ou conjointement après leur retrait opportun de leurs cupules respectives, au cas où un rinçage est indiqué. Le rinçage est généralement indiqué par souci d’hygiène, mais également en cas de sensibilité marquée des yeux du porteur de lentilles, le rinçage éliminant la majeure partie de la solution de trempage renfermant des débris de souillures et de micro-organismes tués ou inhibés.

Pour effectuer ce rinçage, on gicle un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on porte la lentille sur l’oeil correspondant, ou on la place ailleurs, - on répète les opérations de rinçage pour la deuxième lentille, s’il y a lieu, - on jette la solution usée se trouvant dans les cupules; ensuite il est recommandé de rincer les cupules sous un jet de liquide extérieur, p. ex. sous l’eau du robinet; on nettoye chaque lentille, après l’avoir portée ou manipulée, notamment si un nettoyage est indiqué. Le nettoyage est généralement recommandé par souci d’hygiène accrue, mais surtout en cas d’encrassement et de contamination des lentilles, lorsque le simple trempage des lentilles dans la solution d’entretien entre deux périodes de port normales n’arrive pas à bout des dépôts gênants sur les lentilles. Pour effectuer ce nettoyage, on gicle un jet extérieur de liquide sur chaque lentille que l’on tient immobile, p. ex. dans la paume de la main, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, puis on masse chaque lentille délicatement d’un doigt, - on rince chaque lentille, si indiqué et notamment toujours lorsqu’un nettoyage a été effectué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on place les lentilles dans les cupules respectives, - on bouge le capot à une deuxième position utile qui obture essentiellement les cupules, - on immerge les lentilles placées dans les cupules de solution d’entretien, en actionnant la pompe de manière à remplir les cupules de solution, - on conserve les lentilles dans cette position obturée du porte-lentilles, qui correspond à la position de repos initiale, - accessoirement, on peut bloquer la pompe en actionnant un dispositif de blocage, - on recommence le cycle lorsqu’on veut réutiliser les lentilles de contact.

Selon un autre mode de réalisation du procédé et de la méthode, on bouge le capot à lumières coiffant un porte-lentilles de manière mobile entre trois positions utiles. Dans certaines variantes, en sélectionnant la troisième position, on positionne le capot à un endroit intermédiaire entre la première et la deuxième position. Dans d’autres variantes, en sélectionnant la troisième position, on positionne le capot à un endroit en-dehors du segment de parcours situé entre la première et la deuxième position.

Selon un autre mode de réalisation du procédé et de la méthode, on effectue essentiellement séquentiellement les opérations suivantes: - on bouge le capot à lumières coiffant un porte-lentilles de manière mobile d’une position de repos à une première position utile, qui découvre essentiellement un dispositif cupulaire ayant au moins une, de préférence deux cupules lovées dans le corps du porte-lentilles, - on retire au moins une lentille dudit dispositif cupulaire, - on rince une lentille ou les deux lentilles une à une ou conjointement après leur retrait opportun de leurs cupules respectives, au cas où un rinçage est indiqué. Le rinçage est généralement indiqué par souci d’hygiène, mais également en cas de sensibilité marquée des yeux du porteur de lentilles, le rinçage éliminant la majeure partie de la solution de trempage renfermant des débris de souillures et de micro-organismes tués ou inhibés.

Pour effectuer ce rinçage, on gicle un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on porte la lentille sur l’oeil correspondant, ou on la place ailleurs, - on répète les opérations de rinçage pour la deuxième lentille, s’il y a lieu, - on jette la solution usée se trouvant dans les cupules; ensuite il est recommandé de rincer les cupules sous un jet de liquide extérieur, p. ex. sous l’eau du robinet; on nettoye chaque lentille, après l’avoir portée ou manipulée, notamment si un nettoyage est indiqué. Le nettoyage est généralement recommandé par souci d’hygiène accrue, mais surtout en cas d’encrassement et de contamination des lentilles, lorsque le simple trempage des lentilles dans la solution d’entretien entre deux périodes de port normales n’arrive pas à bout des dépôts gênants sur les lentilles. Pour effectuer ce nettoyage, on gicle un jet extérieur de liquide sur chaque lentille que l’on tient immobile, p. ex. dans la paume de la main, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, puis on masse chaque lentille délicatement d’un doigt, - on rince chaque lentille, si indiqué et notamment toujours lorsqu’un nettoyage a été effectué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on place les lentilles dans les cupules respectives, - on bouge le capot de la première position à ladite troisième position utile, - on immerge les lentilles placées dans les cupules de solution d’entretien, en actionnant la pompe de manière à remplir les cupules de solution, - on conserve les lentilles dans cette position obturée du porte-lentilles, qui correspond à la position de repos initiale, - on recommence le cycle lorsqu’on veut réutiliser les lentilles de contact.

Selon un autre mode de réalisation du procédé et de la méthode, on effectue essentiellement séquentiellement les opérations suivantes: - on bouge le capot à lumières coiffant un porte-lentilles de manière mobile d’une position de repos à une première position utile, qui découvre essentiellement un dispositif cupulaire ayant au moins une, de préférence deux cupules lovées dans le corps du porte-lentilles, - on retire au moins une lentille dudit dispositif cupulaire, - on rince une lentille ou les deux lentilles une à une ou conjointement après leur retrait opportun de leurs cupules respectives, au cas où un rinçage est indiqué. Le rinçage est généralement indiqué par souci d’hygiène, mais également en cas de sensibilité marquée des yeux du porteur de lentilles, le rinçage éliminant la majeure partie de la solution de trempage renfermant des débris de souillures et de micro-organismes tués ou inhibés.

Pour effectuer ce rinçage, on gicle un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on porte la lentille sur l’oeil correspondant, ou on la place ailleurs, - on répète les opérations de rinçage pour la deuxième lentille, s’il y a lieu, - on jette la solution usée se trouvant dans les cupules; ensuite il est recommandé de rincer les cupules sous un jet de liquide extérieur, p. ex. sous l’eau du robinet; - on bouge le capot de la première position à ladite troisième position, on nettoye chaque lentille, après l’avoir portée ou manipulée, notamment si un nettoyage est indiqué. Le nettoyage est généralement recommandé par souci d’hygiène accrue, mais surtout en cas d’encrassement et de contamination des lentilles, lorsque le simple trempage des lentilles dans la solution d’entretien entre deux périodes de port normales n’arrive pas à bout des dépôts gênants sur les lentilles. Pour effectuer ce nettoyage, on gicle un jet extérieur de liquide sur chaque lentille que l’on tient immobile, p. ex. dans la paume de la main, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, puis on masse chaque lentille délicatement d’un doigt, - on rince chaque lentille, si indiqué et notamment toujours lorsqu’un nettoyage a été effectué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on retourne le capot à la première position et on place les lentilles dans les cupules respectives, - on bouge le capot à la deuxième position utile qui obture essentiellement les cupules, - on immerge les lentilles placées dans les cupules de solution d’entretien, en actionnant la pompe de manière à remplir les cupules de solution, - on conserve les lentilles dans cette position obturée du porte-lentilles, qui correspond à la position de repos initiale, - accessoirement, on peut bloquer la pompe en actionnant un dispositif de blocage, - on recommence le cycle lorsqu’on veut réutiliser les lentilles de contact.

Selon un autre mode de réalisation du procédé et de la méthode, on bouge le capot à lumières coiffant un porte-lentilles de manière mobile entre quatre positions utiles. Dans certaines variantes, en sélectionnant la troisième position, on positionne le capot à un endroit intermédiaire entre la première et la deuxième position. Dans d’autres variantes, en sélectionnant la troisième position, on positionne le capot à un endroit en-dehors du segment de parcours situé entre la première et la deuxième position.

Dans toutes ces variantes, en sélectionnant la quatrième position, on positionne le capot également à un endroit intermédiaire entre la première et la deuxième position, ou alternativement, en-dehors du segment de parcours situé entre la première et la deuxième position.

Selon un autre mode de réalisation du procédé et de la méthode, on effectue essentiellement séquentiellement les opérations suivantes: - on bouge le capot à lumières coiffant un porte-lentilles de manière mobile d’une position de repos à une première position utile, qui découvre essentiellement un dispositif cupulaire ayant au moins une, de préférence deux cupules lovées dans le corps du porte-lentilles, - on retire au moins une lentille dudit dispositif cupulaire, - on rince une lentille ou les deux lentilles une à une ou conjointement après leur retrait opportun de leurs cupules respectives, au cas où un rinçage est indiqué. Le rinçage est généralement indiqué par souci d’hygiène, mais également en cas de sensibilité marquée des yeux du porteur de lentilles, le rinçage éliminant la majeure partie de la solution de trempage renfermant des débris de souillures et de micro-organismes tués ou inhibés.

Pour effectuer ce rinçage, on gicle un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on porte la lentille sur l’oeil correspondant, ou on la place ailleurs, - on répète les opérations de rinçage pour la deuxième lentille, s’il y a lieu, - on jette la solution usée se trouvant dans les cupules; ensuite il est recommandé de rincer les cupules sous un jet de liquide extérieur, p. ex. sous l’eau du robinet; - on bouge le capot de la première position à ladite troisième position, - on nettoye chaque lentille, après l’avoir portée ou manipulée, notamment si un nettoyage est indiqué. Le nettoyage est généralement recommandé par souci d’hygiène accrue, mais surtout en cas d’encrassement et de contamination des lentilles, lorsque le simple trempage des lentilles dans la solution d’entretien entre deux périodes de port normales n’arrive pas à bout des dépôts gênants sur les lentilles. Pour effectuer ce nettoyage, on gicle un jet extérieur de liquide sur chaque lentille que l’on tient immobile, p. ex. dans la paume de la main, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, puis on masse chaque lentille délicatement d’un doigt, - on rince chaque lentille, si indiqué et notamment toujours lorsqu’un nettoyage a été effectué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on bouge le capot à la première position et on place les lentilles dans les cupules respectives, - on tourne le capot de la première position à ladite quatrième position utile, - on immerge les lentilles placées dans les cupules de solution d’entretien, en actionnant la pompe de manière à remplir les cupules de solution, - on bouge le capot à la deuxième position utile qui obture essentiellement les cupules, - on conserve les lentilles dans cette position obturée du porte-lentilles, qui correspond à la position de repos initiale, - on recommence le cycle lorsqu’on veut réutiliser les lentilles de contact.

Tous les procédés et méthodes peuvent accessoirement renfermer l’opération consistant à retirer un garnissage tapissant essentiellement la paroi et le fond du dispositif cupulaire, et à remplacer ledit garnissage par un garnissage vierge de souillure et de contamination, lorsque le capot se trouve en position de découvrement de cupules et que celles-ci sont vides.

En particulier, on préfère que l’on remplace un garnissage par cupule essentiellement individuelle, notamment par des garnissages neufs ou nettoyés et décontaminés.

Dans tous les modes de réalisation du procédé et de la méthode selon l’invention, l’opération de rinçage peut être effectuée à partir d’une source extérieure distincte, notamment à l’aide d’une source de vaporisation ou de giclage, tels que bombes aerosols, gicleurs à gâchette ou autres. Le liquide de rinçage peut être une simple solution saline, conservée ou non-conservée, ou une solution plus complexe, telle une solution combinée de nettoyage ou de désinfection, ou tout autre liquide compatible avec les yeux.

On prévoit même que l’opération de nettoyage soit effectuée à partir d’une source autonome. On préfère cependant, pour des raisons pratiques, limiter le nombre de dispositifs utilisés et effectuer toutes les opérations à l’aide du même dispositif.

Les revendications ci-annexées font apparaître aux gens du métier une multitude de modes de réalisation du dispositif, du procédé et de la méthode de l’invention. Les modes de réalisation explicités dans la description qui précède sont des modes de réalisation préférés, chacun ou chacune ayant ses mérites distinctifs.

Claims (68)

1. Dispositif de porte-lentilles doseur à fermeture de cupules et d'arrimage à une bouteille fermée à volume compressible, caractérisé en ce qu'il renferme: - une bouteille fermée à volume compressible, - un corps porte-lentilles et un capot mobile le coiffant, - une pompe d'aspiration/refoulement dont le volume de travail intérieur variable est en communication intermittente d'aspiration avec le volume intérieur de la bouteille et est en communication intermittente alternée de refoulement avec un conduit débiteur dit d'amenée, solidaire du capot coiffant le porte-lentilles, - des dispositifs de conduits communiquant sélectivement et alternativement entre eux, - des organes d'arrimage coopérants, le corps porte-lentilles renfermant un dispositif de cupule à deux emplacements communiquant avec un dispositif de conduit d'alimentation de cupule, lequel est en communication intermittente avec ledit conduit d'amenée, et le corps porte-lentilles renfermant un dispositif s'appuyant sur une pièce de la bouteille permettant d'empêcher sa rotation par rapport à celle-ci, le capot étant doté dans sa partie surplombant les cupules d'un dispositif de lumière et étant relié au corps de porte-lentilles de manière coulissante pour être bougé au moins entre deux positions utiles, dont l'une fait essentiellement coïncider une lumière respective à chaque cupule, qui sont alors découvertes, et dont l'autre fait essentiellement coïncider une surface de fermeture avec les cupules, qui sont alors obturées, le conduit d'amenée communiquant d'une part avec le corps doseur de la pompe par le biais de l'orifice intermittent de refoulement et étant relié au piston de la pompe, et communiquant d'autre part avec le dispositif de conduit d'alimentation de cupule par le biais d'au moins un orifice lorsque le capot se trouve en position d'alimentation, et communiquant avec un conduit de débitage extérieur par le biais d'un autre orifice, lorsque ces organes sont présents et que le capot se trouve en position de giclage extérieur, au moins une partie d'arrimage de la pompe étant reliée à une partie d'arrimage correspondante de la bouteille de manière à fermer celle-ci, en position de service du dispositif.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la position de giclage du conduit d'amenée correspond à la position de découvrement des cupules, et en ce que la position d'alimentation du conduit d'amenée correspond à la position d’obturation des cupules.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il renferme en outre un dispositif de blocage de la pompe pouvant être actionné en position d'obturation des cupules.

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le capot peut être bougé à une troisième position utile en sus des deux autres positions.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que cette troisième position est intermédiaire aux deux autres positions. 36

6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que cette troisième position est située en dehors du segment de parcours entre les deux autres positions.

7. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la position de giclage du conduit d'amenée correspond à la position de découvrement des cupules, la position d'alimentation du conduit d'amenée correspond à ladite troisième position, et en ce qu'en position d'obturation des cupules, le conduit d'amenée ne communique avec aucun conduit, c'est-à-dire ni avec le conduit d'alimentation ni avec le conduit de giclage.

8. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'en position de découvrement des cupules, le conduit d'amenée ne communique ni avec le conduit d'alimentation ni avec le conduit de giclage, et en ce que la position de giclage du conduit d'amenée correspond à ladite troisième position, et la position d'alimentation du conduit d'amenée correspond à la position d'obturation des cupules.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il renferme un dispositif de blocage de la pompe pouvant être actionné en position d'obturation des cupules.

10. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le capot peut être bougé à une quatrième position utile en sus des trois autres positions.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que cette quatrième position est intermédiaire entre les deux premières positions.

12. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que cette quatrième position est située en dehors du segment de parcours entre les deux premières positions.

13. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'en position de découvrement des cupules, le conduit d'amenée ne communique ni avec le conduit d'alimentation ni avec le conduit de giclage, et en ce que la position de giclage du conduit d'amenée correspond à ladite troisième position, la position d'alimentation du conduit d'amenée correspond à ladite quatrième position, et en ce qu’en position d'obturation des cupules le conduit d'amenée ne communique ni avec le conduit d'alimentation ni avec le conduit de giclage.

14. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le conduit d'amenée relié au capot mobile coiffant le corps du porte-lentilles est en position centrale par rapport au capot et situé entre les deux emplacements du dispostif de cupule.

15. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'orifice du dispositif d'alimentation respectif à une cupule est situé essentiellement au-dessus du niveau maximum du liquide à pomper dans la cupule.

16. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de conduit d'alimentation des cupules est essentiellement situé dans le corps du porte-lentilles.

17. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de conduit d'alimentation des cupules est essentiellement situé dans le capot.

18. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de conduit d'alimentation des cupules est partagé entre le corps du porte-lentilles et le capot coiffant celui-ci.

19. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le capot coiffant le corps du porte-lentilles et étant relié à celui-ci de manière coulissante est doté d'au moins un organe de guidage coulissant coopérant avec une surface de guidage correspondante du corps du porte-lentilles, soit au moins un organe mâle coopérant avec un organe femelle.

20. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le capot coiffant le corps du porte-lentilles et étant relié à celui-ci de manière coulissante est doté d'au moins une surface de guidage coopérant avec un organe de guidage correspondant du corps du porte-lentilles, soit au moins un organe femelle coopérant avec un organe mâle.

21. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le capot mobile est doté d'au moins un organe d'arrêt transitoire coopérant avec un organe correspondant sur une pièce immobile du dispositif de manière à arrêter transitoirement le capot dans chacune des positions utiles du capot.

22. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif du corps du porte-lentilles s'appuyant sur une pièce immobile de la bouteille permettant de l'immobiliser par rapport à celui-ci renferme au moins une protubérance émergeant du porte-lentilles et étant engagé dans une lumière fournissant au moins une surface d'appui immobilisant essentiellement le porte-lentilles et étant aménagée dans la partie supérieure de la bouteille surplombant le corps de la pompe, la protubérance pouvant s'enfoncer dans le volume intérieur de la pompe lorsque le piston de celle-ci est déplacé en compression de volume.

23. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le conduit d'amenée communiquant avec le cylindre doseur de la pompe par le biais d'un orifice intermittent de refoulement est solidaire d'un piston coulissant dans le cylindre de la pompe, leqel piston est sous tension de ressort et est arrêté par un disque de butée fixé au corps de la pompe, ledit disque de butée servant de guide de coulissage au bras de piston, qui est d'autre part tenu par un autre guide de coulissage fixé à une pièce immobile de la bouteille.

24. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu' au moins l'un des orifices intermittents d'aspiration et de refoulement est une valve à cylindre à une voie.

25. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu' au moins l'un des orifices intermittents d'aspiration et de refoulement est une valve à bille à une voie.

26. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il renferme deux cupules pouvant accueillir une paire de lentilles, le fond des cupules étant essentiellement concave.

27. Dispositif selon la revendication 26, caractérisé en ce que les cupules sont tapissées d'un garnissage amovible s'appuyant au moins sur une partie de la surface intérieure des cupules.

28. Dispositif selon la revendication 27, caractérisé en ce que le fond des cupules a un trou permettant d'éjecter le garnissage respectif.

29. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il renferme deux cupules pouvant accueillir une paire de lentilles, le fond des cupules étant essentiellement convexe. ju. JLMsposim selon ia revenaication zy, caractérisé en ce que les cupules sont tapissées d'un garnissage amovible s'appuyant au moins sur une partie de la surface intérieure des cupules.

31. Dispositif selon la revendication 30, caractérisé en ce que le fond des cupules a un trou permettant d'éjecter le garnissage respectif.

32. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il renferme deux cupules pouvant accueillir une paire de lentilles et ayant chacune un trou permettant d'éjecter un garnissage placé dans les cupules respectives.

33. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bouteille est conçue à être arrimée à la pompe lors de la mise en service du dispositif, et en ce que la partie d'arrimage de la bouteille est dotée d'organes d'accueil et est notamment munie d'un réceptacle de forme et dimensions telles qu'il peut accueillir essentiellement au moins une partie d'un corps de pompe, et notamment essentiellement au moins une partie de son prolongement de connexion, ledit réceptacle étant doté d'un dispositif de conduit ayant une extrémité d'entrée et une extrémité de sortie permettant de soutirer du liquide se trouvant dans la bouteille, le dispositif de conduit étant initialement fermé par un obturateur, le corps de la pompe étant doté d'un organe conçu et dimensionné de manière à engendrer un mouvement relatif entre ledit obturateur et ledit dispositif de conduit lors de l'arrimage de la pompe à la bouteille, de manière à ouvrir le dispositif de conduit et à établir une liaison hydraulique avec un dispositif de conduit de la pompe permettant de pomper du liquide dans la bouteille.

34. Dispositif selon la revendication 33, caractérisé en ce que le réceptacle est muni d'au moins un anneau intérieur mobile fournissant ledit obturateur, l'anneau étant disposé en relation de coulissage par rapport à la paroi intérieure d'au moins une partie du réceptacle de manière à être enfoncé dans celle-ci lors de l'assemblage de service du dispositif, le réceptacle ayant d'autre part un passage dans lequel le dispositif de conduit est logé, lequel renferme un tuyau plongeant dans la bouteille et étant engagé de manière hermétique dans ledit passage, l'extrémité supérieure du tuyau émergeant dudit passage et ayant au moins un trou fermé par l'obturateur en position de pré-assemblage du dispositif.

35. Dispositif selon la revendication 34, caractérisé en ce que le passage intérieur de l'anneau est relié par son bord inférieur à une gaine d'accueil pouvant épouser essentiellement le prolongement de connextion de la pompe, le fond de ladite gaine ayant un passage dans lequel est logé de manière coulissante l’extrémité supérieure du tuyau plongeant dans la bouteille et émergeant du passage à tuyau aménagé dans le fond du réceptacle, lequel fond du réceptacle a une gaine ayant une forme et des dimensions telles qu'elle peut essentiellement accueillir ladite gaine solidaire de l'anneau intérieur, le jeux de trous situé à l'extrémité supérieure du tuyau étant obturé hermétiquement par la paroi du passage aménagé dans le fond de la gaine d'accueil de l'anneau intérieur pour le prolongement de connexion de la pompe, le tuyau ayant un rebord d'appui en contre-bas du jeu de trous, le bord supérieur du rebord étant à une distance du bord inférieur des •*q trous au moins égale à la hauteur de la paroi du passage de la gaine solidaire de l'anneau intérieur, le bord inférieur du rebord étant à une distance de la surface d'appui du fond de la gaine du réceptacle inférieure à la distance entre le bord inférieur de l'anneau intérieur et au moins une surface d'appui périphérique du fond du réceptacle, le prolongement de connexion de la pompe ayant un passage d'accueil pour l'extrémité à trous du tuyau et ayant au moins un dégagement intérieur de rayon supérieur au rayon de l'extrémité à trous du tuyau.

36. Dispositif selon la revendication 34, caractérisé en ce que le passage intérieur de l'anneau accueille de manière coulissante l'extrémité supérieure du tuyau plongeant dans la bouteille et émergeant du passage à tuyau aménagé dans le fond du réceptacle, le jeu de trous situé à l'extrémité supérieure du tuyau étant obturé hermétiquement par la paroi du passage aménagé dans l'anneau intérieur, le tuyau ayant un rebord d'appui en contre-bas du jeu de trous, le bord supérieur de rebord étant à une distance du bord inférieur des trous au moins égale à la hauteur de la paroi du passage de l'anneau intérieur, le bord inférieur du rebord étant à une distance de la surface d'appui du fond du réceptacle inférieure à la distance entre le bord inférieur de l'anneau intérieur et au moins une surface d'appui périphérique du fond du réceptacle, le prolongement de connexion de la pompe ayant un passage d'accueil pour l'extrémité à trous du tuyau et ayant au moins un dégagement intérieur de rayon supérieur au rayon de l'extrémité à trous du tuyau.

37. Dispositif selon la revendication 34, caractérisé en ce que le fond du réceptacle a une gaine d'accueil ayant une forme et des dimensions telles qu'elle peut essentiellement accueillir le prolongement de connexion de la pompe, le fond de ladite gaine d'accueil ayant un passage duquel émerge la partie supérieure du tuyau plongeant dans la bouteille, le diamètre de la gaine d'accueil étant supérieur au diamètre de l'extrémité émergeante du tuyau, dont le jeu de trous situé à l'extrémité du tuyau est obturé par l'anneau intérieur coincé de manière coulissante entre la surface périphérique intérieure de la gaine d'accueil et l'extrémité dudit tuyau au niveau des trous de celui-ci, la hauteur de l'extrémité émergeante du tuyau étant supérieure à l'épaisseur d'obturation de l'anneau intérieur de manière à permettre d'enfoncer l'anneau afin de libérer les trous de l'extrémité du tuyau, la longeur du prolongement de connextion de la pompe étant telle que son extrémité peut pénétrer jusqu'à enfoncer l'anneau d'obturation dans la gaine d'accueil et libérer les trous de l'extrémité du tuyau, le prolongement de connexion de la pompe ayant un passage d'accueil pour l'extrémité à trous du tuyau et ayant au moins un dégagement intérieur de rayon supérieur au rayon de l'extrémité à trous du tuyau.

38. Dispositif selon la revendication 34, caractérisé en ce qu'un autre anneau intérieur est disposé de manière coulissante en contact avec la surface intérieure de la partie du réceptacle surplombant le premier, le passage intérieur dudit autre anneau intérieur étant conçu de manière à permettre le passage du prolongement de connexion de la pompe, le fond du réceptacle ayant une gaine d'accueil ayant une forme et des dimensions telles qu'elle peut essentiellement accueillir le prolongement de connexion de la pompe, le fond de ladite gaine d'accueil ayant un passage duquel émerge la partie supérieure du tuyau plongeant dans la bouteille, le diamètre de la gaine d'accueil étant supérieur au diamètre de l'extrémité émergeante du tuyau, dont le jeu de trous situé à l'extrémité du tuyau est obturé par l'anneau intérieur coincé de manière coulissante entre la surface périphérique intérieure de la gaine d'accueil et l'extrémité dudit tuyau au niveau des trous de celui-ci, la hauteur de l'extrémité émergeante du tuyau étant supérieure à l’épaisseur d'obturation de l'anneau intérieur de manière à permettre d'enfoncer la bague afin de libérer les trous de l'extrémité du tuyau, la longeur du prolongement de connexion de la pompe étant telle que son extrémité peut pénétrer jusqu'à enfoncer l'anneau d'obturation dans la gaine d'accueil et libérer les trous de l'extrémité du tuyau, le prolongement de connexion de la pompe ayant un passage d'accueil pour l'extrémité à trous du tuyau et ayant au moins un dégagement intérieur de rayon supérieur au rayon de l'extrémité à trous du tuyau.

39. Dispositif selon la revendication 33, caractérisé en ce que le dispositif de conduit renferme un passage aménagé dans le réceptacle et en ce que l'obturateur renferme un bouchon obstruant ledit passage, en position de pré-assemblage du dispositif, l'ensemble passage/bouchon étant conçu, disposé et dimensionné de manière à ce qu' un organe du corps de pompe enfonce le bouchon dans l'intérieur de la bouteille pour dégager le passage, en position d'assemblage du dispositif.

40. Dispositif selon la revendication 33, caractérisé en ce que le dispositif de conduit renferme un passage aménagé dans le réceptacle, et en ce que l'obturateur renferme un capuchon adhérent à l'extrémité d'entrée de liquide du passage, en position de préassemblage du dispositif, l'ensemble passage/capuchon étant conçu, disposé et dimensionné de manière à ce qu'un organe du corps de pompe éjecte le capuchon dans l'intérieur de la bouteille pour dégager le passage, en position d'assemblage du dispositif.

41. Dispositif selon la revendication 33, caractérisé en ce que le dispositif de conduit renferme un passage aménagé dans le réceptacle, la paroi dudit passage étant dotée d'au moins une rainure de by-pass s'étendant de l'extrémité d'entrée du passage à un endroit en-deça de l'extrémité de sortie du passage, et en ce que l'obturateur renferme un bouchon-piston obstruant ledit passage et ladite rainure en position de pré-assemblage du dispositif, l'ensemble passage/piston étant conçu, disposé et dimensionné de manière à ce qu' un organe du corps de pompe déplace le piston suffisamment vers l'intérieur de la bouteille à ce qu'une partie supérieure de la rainure soit dégagée et ouverte au liquide, en position d'assemblage du dispositif.

42. Dispositif selon la revendication 33, caractérisé en ce que le dispositif de conduit renferme au moins un canal aménagé dans le réceptacle, et en ce que l'obturateur renferme un bouchon-piston obstruant l'extrémité de sortie du canal, en position de pré-assemblage du dispositif, l'ensemble canal/piston étant conçu, disposé et dimensionné de manière à ce qu'un organe du corps de pompe déplace le piston suffisamment vers l'intérieur de la bouteille à ce que l'extrémité de sortie du canal soit dégagée et ouverte au liquide, en position d'assemblage du dispositif.

43. Dispositif selon la revendication 33, caractérisé en ce que le dispositif de conduit renferme au moins une ouverture aménagée dans le réceptacle, et en ce que l’obturateur renferme une membrane obstruant au moins l'une des extrémités de l'ouverture, en position de pré-assemblage du dispositif, l'ensemble ouverture/membrane étant conçu, disposé et dimensionné de manière à ce qu' un organe du corps de pompe rompt la membrane et dégage l'ouverture pour laisser passer le liquide, en position d'assemblage du dispositif.

44. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bouteille fermée à volume compressible renferme une poche compressible par déformation qui communique avec l'extérieur par le biais de la pompe doseuse du dispositif.

45. Dispositif selon la revendication 43, caractérisé en ce que la poche compressible est entourée d'une paroi plus rigide, et en ce que la bouteille à double paroi ainsi engendrée est munie d'au moins un passage de renifleur mettant la poche intérieure en contact extérieur avec la pression ambiante.

46. Dispositif selon la revendication 44, caractérisé en ce que le rebord supérieur de la poche compressible est pris entre le goulot de la paroi extérieure et une surface d'appui d'un organe de fermeture de la bouteille.

47. Dispositif selon la revendication 44, caractérisé en ce que le goulot de la poche compressible accueille hermétiquement une partie du corps final de la pompe doseuse.

48. Dispositif selon la revendication 44, caractérisé en ce qu'une partie du fond de la poche intérieure compressible est reliée au fond de la poche extérieure plus rigide.

49. Dispositif selon la revendication 43, caractérisé en ce que la poche compressible a initialement un volume intérieur, même à l'état non-rempli de liquide.

50. Dispositif selon la revendication 43, caractérisé en ce que la poche compressible initialement n'a essentiellement pas de volume intérieur à l'état non-rempli, et qu'il faut exercer une pression supérieure à la pression ambiante pour remplir la poche de liquide.

51. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bouteille à volume compressible renferme une paroi ayant la forme d'un corps de seringue dans lequel est disposé de manière coulissante un piston variateur du volume intérieur de la seringue, laquelle fait fonction de bouteille dont le goulot accueille hermétiquement une partie du corps final de la pompe doseuse.

52. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le conduit d’amenée communiquant avec l’orifice de refoulement de la pompe est relié au conduit d’alimentation des cupules par le biais d’organes de liaison réversible.

53. Dispositif selon la revendication 52, caractérisé en ce que les organes de liaison réversible renferment au moins un organe mâle et au moins un organe femelle correspondant adapté au premier.

54. Dispositif selon la revendication 52, caractérisé en ce que les organes de liaison réversible renferment au moins un système de clips.

55. Procédé et méthode d’entretien des lentilles de contact, caractérisé en ce que l’on bouge le capot à lumières coiffant un porte-lentilles de manière mobile entre au moins deux positions utiles, dont l’une découvre essentiellement un dispositif cupulaire, ayant au mois une cupule, lové dans le corps du porte-lentilles, et dont l’autre obture essentiellement ledit dispositif cupulaire, et en ce qu’à au moins un moment opportun on actionne une pompe reliée au porte-lentilles d’une part et à une bouteille remplie de solution d’entretien d’autre part, de manière à traiter les lentilles de contact avec une portion de ladite solution.

56. Procédé et méthode selon la revendication 41, caractérisé en ce que essentiellement séquentiellement: - on bouge le capot d’une position de repos à une première position utile qui découvre essentiellement le dispositif cupulaire, - on retire au moins une lentille dudit dispositif cupulaire, ayant au moins une cupule, - on rince au moins une lentille, une à une le cas échéant, après leur retrait opportun des cupules respectives, si un rinçage est indiqué, en giclant un jet de liquide extérieur sur chaque lentille, et de préférence en y giclant un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on porte la lentille sur l’oeil correspondant, ou on la place ailleurs, - on jette la solution usée se trouvant dans les cupules, puis on rince éventuellement les cupules sous un jet liquide externe, p. ex. sous l’eau du robinet; - on nettoye chaque lentille après l’avoir portée ou manipulée, notamment si un nettoyage est indiqué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille que Ton tient immobile, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, puis on masse chaque lentille délicatement d’un doigt, - on rince chaque lentille, si indiqué et notamment toujours lorsqu’un nettoyage a été effectué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence en y giclant un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on place les lentilles dans les cupules respectives, - on bouge le capot à une deuxième position utile qui obture essentiellement les cupules, - on immerge les lentilles placées dans les cupules de solution d’entretien, en actionnant une pompe de manière à remplir les cupules de solution, - on conserve les lentilles dans cette position du porte-lentilles obturé, qui correspond à la position de repos initiale, - on recommence le cycle lorsqu’on veut réutiliser les lentilles de contact.

57. Procédé et méthode selon la revendication 42, caractérisé en ce que l’on actionne un dispositif de blocage de pompe.

58. Procédé et méthode selon la revendication 41, caractérisé en ce que l’on bouge le capot à au moins un moment opportun à une troisième position utile.

59. Procédé et méthode selon la revendication 44, caractérisé en ce qu’en bougeant le capot à ladite troisième position utile, on le positionne à un endroit intermédiaire entre la première et la deuxième position.

60. Procédé et méthode selon la revendication 44, caractérisé en ce qu’en bougeant le capot à ladite troisième position utile, on le positionne à un endroit en-dehors du segment de parcours situé entre la première et la deuxième position.

61. Procédé et méthode selon la revendication 44, caractérisé en ce que essentiellement séquentiellement: - on bouge le capot d’une position de repos à une première position utile qui découvre essentiellement le dispositif cupulaire, - on retire au moins une lentille dudit dispositif cupulaire, ayant au moins une cupule, - on rince au moins une lentille, une à une le cas échéant, après leur retrait opportun des cupules respectives, si un rinçage est indiqué, en giclant un jet de liquide extérieur sur chaque lentille, et de préférence en y giclant un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on porte la lentille sur l’oeil correspondant, ou on la place ailleurs, - on jette la solution usée se trouvant dans les cupules, puis on rince éventuellement les cupules sous un jet liquide externe, p. ex. sous l’eau du robinet; - on nettoye chaque lentille après l’avoir portée ou manipulée, notamment si un nettoyage est indiqué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille que l’on tient immobile, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, puis on masse chaque lentille délicatement d’un doigt, - on rince chaque lentille, si indiqué et notamment toujours lorsqu’un nettoyage a été effectué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence en y giclant un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on place les lentilles dans les cupules respectives, - on bouge le capot de la première position à ladite troisième position utile, - on immerge les lentilles placées dans les cupules de solution d’entretien, en actionnant la pompe de manière à remplir les cupules de solution, - on bouge le capot à la deuxième position utile qui obture essentiellement les cupules, - on conserve les lentilles dans cette position du porte-lentilles obturé, qui correspond à la position de repos initiale, - on recommence le cycle lorsqu’on veut réutiliser les lentilles de contact.

62. Procédé et méthode selon la revendication 44, caractérisé en ce que essentiellement séquentiellement: - on bouge le capot d’une position de repos à une première position utile qui découvre essentiellement le dispositif cupulaire, - on retire au moins une lentille dudit dispositif cupulaire, ayant au moins une cupule, - on rince au moins une lentille, une à une le cas échéant, après leur retrait opportun des cupules respectives, si un rinçage est indiqué, en giclant un jet de liquide extérieur sur chaque lentille, et de préférence en y giclant un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on porte la lentille sur l’oeil correspondant, ou on la place ailleurs, - on jette la solution usée se trouvant dans les cupules, puis on rince éventuellement les cupules sous un jet liquide externe, p. ex. sous l’eau du robinet; - on bouge le capot de la première position à ladite troisième position, - on nettoye chaque lentille après l’avoir portée ou manipulée, notamment si un nettoyage est indiqué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille que l’on tient immobile, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, puis on masse chaque lentille délicatement d’un doigt, - on rince chaque lentille, si indiqué et notamment toujours lorsqu’un nettoyage a été effectué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence en y giclant un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on retourne le capot à la première position et on place les lentilles dans les cupules respectives, - on bouge le capot à la deuxième position utile qui obture essentiellement les cupules, - on immerge les lentilles placées dans les cupules de solution d’entretien, en actionnant la pompe de manière à remplir les cupules de solution, - on conserve les lentilles dans cette position du porte-lentilles obturé, qui correspond à la position de repos initiale, - on recommence le cycle lorsqu’on veut réutiliser les lentilles de contact.

63. Procédé et méthode selon la revendication 48, caractérisé en ce que l’on actionne un dispositif de blocage de pompe.

64. Procédé et méthode selon la revendication 44, caractérisé en ce que l’on bouge le capot à au moins un moment opportun à une quatrième position utile.

65. Procédé et méthode selon la revendication 50, caractérisé en ce qu’en bougeant le capot à ladite quatrième position utile, on le positionne à un endroit intermédiaire entre la première et la deuxième position.

66. Procédé et méthode selon la revendication 50, caractérisé en ce qu’en bougeant le capot à ladite quatrième position, on le positionne en-dehors du segment de parcours situé entre la première et la deuxième position.

67. Procédé et méthode selon la revendication 50, caractérisé en ce que essentiellement séquentiellement: - on bouge le capot d’une position de repos à une première position utile qui découvre essentiellement le dispositif cupulaire, - on retire au moins une lentille dudit dispositif cupulaire, ayant au moins une cupule, - on rince au moins une lentille, une à une le cas échéant, après leur retrait opportun des cupules respectives, si un rinçage est indiqué, en giclant un jet de liquide extérieur sur chaque lentille, et de préférence en y giclant un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on porte la lentille sur l’oeil correspondant, ou on la place ailleurs, - on jette la solution usée se trouvant dans les cupules, puis on rince éventuellement les cupules sous un jet liquide externe, p. ex. sous l’eau du robinet; - on bouge le capot de la première position à ladite troisième position, - on nettoye chaque lentille après l’avoir portée ou manipulée, notamment si un nettoyage est indiqué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille que l’on tient immobile, et de préférence on y gicle un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, puis on masse chaque lentille délicatement d’un doigt, - on rince chaque lentille, si indiqué et notamment toujours lorsqu’un nettoyage a été effectué, en giclant un jet extérieur de liquide sur chaque lentille, et de préférence en y giclant un jet de solution d’entretien, notamment en actionnant une pompe, de préférence doseuse, - on retourne le capot à la première position et on place les lentilles dans les cupules respectives, - on bouge le capot de la première position à ladite quatrième position utile, - on immerge les lentilles placées dans les cupules de solution d’entretien, en actionnant la pompe de manière à remplir les cupules de solution, - on bouge le capot à la deuxième position utile qui obture essentiellement les cupules, - on conserve les lentilles dans cette position du porte-lentilles obturé, qui correspond à la position de repos initiale, - on recommence le cycle lorsqu’on veut réutiliser les lentilles de contact.

68. Procédé et méthode selon la revendication 41, caractérisé en ce que l’on retire un garnissage tapissant essentiellement la paroi et le fond du dispositif cupulaire, et en ce que l’on remplace ledit garnissage par un garnissage vierge de souillure et de contamination, lorsque le capot se trouve en position de découvrement de cupules.

69. Procédé et méthode selon la revendication 54, caractérisé en ce que l’on remplace un garnissage par cupule essentiellement individuelle.