LU85250A1 - Dispositif de transmission a rapport variable,utile en particulier pour les vehicules - Google Patents

Description

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Il est connu d’utiliser, dans des véhicules à moteur à combustion interne, des changements de vitesse à rapport de transmission automatiquement variable, en particulier des variateurs à courroie trapézoïdale et à poulies extensi-5 blés, c'est-à-dire à diamètre variable.

Les variateurs de rapport de transmission de ce type sont largement connus et utilisés dans de nombreux domaines parmi lesquels on peut citer justement les véhicules tels que les cyclomoteurs, motocyclettes et véhicules auto-10 mobiles, et il n'est pas nécessaire de décrire leur structure générale.

Dans l'application aux véhicules, le problème principal consiste dans la réalisation d'une commande de la variation du rapport qui permette de maintenir ce rapport 15 dans les meilleures conditions et ainsi d'exploiter rationnellement la puissance du moteur aux différentes ouvertures de l'alimentation.

Ceci exige que la commande de variation du rapport soit asservie aux deux facteurs de la puissance : 20 1) vitesse du moteur ; 2) couple transmis, capté directement ou indirectement, par exemple par l'intermédiaire de l'ouverture de la commande des gaz.

La majeure partie des variateurs habituels destinés à des véhicules légers ne possèdent pas de moyens d'as- \, 25 servissement au couple ; d'autres ont au contraire des“dispositifs d'un type mécanique qui ne permettent que d'appor-. ter des corrections partielles à la commande principale centrifuge ; d'autres encore utilisent des servo-mécanismes avec de bons résultats pratiques mais au prix de notables 4 30 complications de la construction.

La solution qui fait l'objet de l'invention se rapporte à ce dernier genre de solutions à servo-mécanisme, et elle tend à résoudre en même temps, dans ce contexte, les problèmes suivants : 35 a) réaliser une commande du servo-mécanisme qui Êr\ . 1.

% * 2 ait des caractéristiques permettant d'obtenir, à alimentation constante du moteur, la variation du rapport de transmission tandis que la vitesse de l'arbre moteur suit une loi prédéterminée, ou, en particulier, reste constante. En effet, 5 il est théoriquement souhaitable qu'un tel changement de vitesse permette au moteur d'atteindre rapidement une vitesse de rotation qui est considérée comme optimale et qui, par conséquent, pour un réglage constant de l'alimentation du moteur, fasse varier le rapport de la transmission par va-10 riation continue au fur et à mesure que la vitesse du véhi--cule varie avec l'accélération permise par le couple disponible sur l'arbre, de manière à maintenir le régime du mo- teur presque constant ; b) réaliser une commande du servo-mécanisme telle 15 qu'il soit possible d'intervenir directement sur ce dernier, avec un effort très réduit, au moyen de la commande des gaz et, en particulier avec une commande des gaz à manette du type de celle des motocyclettes.

Le but défini plus haut scus a) orienterait le 20 projeteur vers la réalisation d'un variateur de vitesse dans lequel le dispositif de régulation serait placé sur le moteur ou, en tout cas, en amont de la transmission et qui serait tel que la variation du rapport de la transmission se produise avec des variations sensiblement négligeables de la 25 vitesse angulaire du moteur.

Une solution de ce genre n'est pas satisfaisante î en réalisation pratique en raison du fait que le système - résultant possède un degré de stabilité peu élevé et que les inévitables inerties et frottements se traduisent par J 30 des oscillations inacceptables de la valeur du rapport de transmission. Les oscillations persistent même si le dimensionnement est calculé pour une allure non constante du nombre de tours du moteur (dans des limites pratiquement acceptables).

35 Le but indiqué sous b) accroît notablement les

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* 3 difficultés mentionnées plus haut du fait que la faible puissance du dispositif accroît l'influence des frottements internes.

La demanderesse a mis au point une solution dif-5 férente de ce problème, qui apparaît entièrement satisfaisante et qui se fonde sur une structure différente de l'ensemble du dispositif de régulation du variateur à courroie.

Pour mieux comprendre le principe de l'invention, il est utile d'admettre que la demanderesse a conservé pré-10 sente à l'esprit la considération du fait que la position mutuelle des joues de la poulie réceptrice constitue un signal de position qui est lié de façon univoque au rapport de transmission existant.

Il est en outre possible de réaliser un disposi-15 tif capteur de vitesse angulaire de l'arbre d'une poulie qui commande de façon univoque la position d'écartement des joues de la poulie montée sur cet arbre ou de l'autre poulie de manière qu'à chaque valeur de la vitesse corresponde une valeur d'écartement des joues de la poulie si l'on n'exige pas 20 du dispositif centrifuge une sensibilité excessive comme indiqué plus haut.

Il est finalement possible de réaliser un dispositif centrifuge ou fonctionnellement équivalent, qui réagisse à sa propre vitesse de rotation avec une loi quelcon-25 que, c'est-à-dire dans lequel on puisse faire varier la réponse en fonction de la position qu'il prend sous l'effet de ; sa propre vitesse.

Pour atteindre les buts spécifiés plus haut, l'invention propose donc de réaliser, dans un dispositif de trans-30 mission à rapport de transmission variable en continu, intercalé entre un arbre moteur et un arbre récepteur, un dispositif qui commande la position d’un élément de manoeuvre capable de faire varier ledit rapport, ce dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend des moyens sensibles à la vitesse 35 de l'arbre récepteur pour déplacer ledit élément de manoeuvre

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4 dans une position qui détermine de façon univoque la valeur du rapport de transmission, conformément à une loi de corrélation prédéterminée pour répondre à chaque variation de la vitesse avec une amplitude de mouvement qui croît avec l'ac-5 croissement de la vitesse, ladite loi de corrélation prévoyant, pour chaque position prise par lesdits moyens sen~ sibles une position de l'organe de manoeuvre qui est de nature à établir un rapport de transmission qui maintient sensiblement constante la vitesse de rotation dudit arbre 10 moteur, des moyens sensibles au couple fourni à l'arbre moteur en commandant un organe capable de céder qui agit sur lesdits moyens sensibles à la vitesse de 1'arbre récepteur pour faire varier ladite loi de corrélation dans le sens tendant à modifier la valeur de la vitesse de rotation de 15 11 arbre moteur maintenue sensiblement constante en présence d'une variation du rapport de transmission.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre. Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemple, 20 la figure 1 montre un schéma général d'un disposi tif de transmission selon l'invention ; les figures 2 et 3 sont des diagrammes du fonctionnement du dispositif de la figure 1 ; la figure 4 est une vue de détail à plus grande 25 échelle de la figure 1 ; les figures 5, 6 et 7 sont d'autres diagrammes de fonctionnement du dispositif ; la figure 8 montre schématiquement une autre forme de réalisation du dispositif de transmission selon l'inven-30 tion.

Sur la figure 1, on a représenté une transmission ' à rapport variable comprenant un arbre d'entrée 9 et un arbre de sortie 11 qui dans un véhicule non représenté sont respectivement accouplés au moteur et aux roues, par l'inter-35 médiaire de liaisons cinématiques appropriées.

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« 5 L'arbre 11 reçoit son mouvement de la poulie extensible réceptrice 14 par l'intermédiaire d'un réducteur 12, 13, et par l'intermédiaire d'un organe à friction centrifuge connu en soi, représenté schématiquement en 16, et cette 5 poulie est entraînée par l'intermédiaire d'une courroie 15 par la poulie motrice analogue 10 qui est montée sur l'arbre 9.

La poulie 10 est formée de deux demi-poulies 17 et 18, poussées dans le sens du rapprochement par le ressort 10 19 tandis que, de même, les demi-poulies 20 et 21 de la pou lie 14 sont resserrées l'une contre l'autre par le ressort 22 ; ce ressort exerce une action plus énergique que celle du ressort 19, de sorte qu'en l'absence de commande extérieure, la poulie 10 de la transmission est écartée et la 15 poulie 14 resserrée, pour établir le rapport maximum entre les vitesses de rotation.

Les demi-poulies 20 et 21 sont respectivement prolongées par une tige 23 et par un manchon 24 ; sur le manchon 24, est monté un capteur de vitesse désigné dans son ensemble 20 par 32 et qui comprend des masselottes centrifuges 26 articulées en 25 qui entrent en prise par leur surface dorsale 27 avec la surface interne 28 d'une cloche 29 qui est montée à coulissement sur le manchon. Par son prolongement 30, la cloche 29 commande un servo-mécanisme suiveur hydraulique 25 constitué par une douille 31 qui coulisse sur la tige 23, à l'extrémité de laquelle est monté un piston 33 qui délimite dans un logement 34 une chambre 35 dans laquelle débouche le refoulement d'une pompe représentée schématiquement en 36.

* Un passage 37 traverse le piston 33 et la tige 23 30 pour déboucher radialement par des orifices 38.

L'action de la cloche 29 sur la douille 31 subit la réaction d'un levier 39 articulé en 40 et poussé par un ressort 41 dont on peut commander la précontrainte d'une façon déterminée au moyen d'un doigt de commande 42 articulé 35 en 43.

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» ί 6 i D'une façon générale, on peut comprendre que, lorsque la vitesse de rotation du dispositif centrifuge 32 s'accroît, les masselottes déplacent, vers la droite sur le dessin, la cloche 29 qui, à l'encontre du ressort 41, déplace 5 la douille 31 dans le même sens, en fermant ainsi l'orifice 38 ; ceci provoque une élévation de la pression dans la chambre 35 et le piston se déplace alors vers la droite, sur le dessin, pour déplacer la tige 23 jusqu'à ce que l'orifice 38 soit démasqué dans la mesure nécessaire pour rétablir 1'équi-10 libre entre la poussée que le piston reçoit de la pression régnant dans la chambre 35 et la poussée qu'il reçoit du ressort 22 et de la courroie, par l'intermédiaire de la tige 23.

En pratique, le fluide refoulé dans la chambre 35 15 fournit donc de l'énergie pour obliger le piston 33 et, par conséquent, la tige 23, à conserver une position prédéterminée par rapport à la douille 31 et, par conséquent, à la cloche 29. On obtient de cette façon que, pour chaque position de la cloche 29, qui est l'organe mobile du capteur de vites-20 se 32, la demi-poulie 20, qui est l'organe de manoeuvre de la transmission, prend une position univoque et qu'il s'établit donc un rapport de transmission déterminé entre les poulies 10 et 14.

Il convient maintenant d'exposer la loi d'action 25 des masselottes centrifuges 26, qui est essentielle pour atteindre les buts de l'invention.

^ Le déplacement que la cloche 29 décrit sous l'ac tion de la sollicitation centrifuge à laquelle les masselottes 26 sont soumises dérive de la configuration des surfaces 30 de contact 27-28 et de la caractéristique du ressort antagoniste 41. Les efforts qui s'exercent sur le dispositif et qui résultent de l'action des ressorts 22 et 10 sont en fait compensés aux dépens de la pression du liquide envoyé à la chambre 35.

35 Avec la configuration des surfaces 27 et 28 qui 1 « 7 est représentée sur la figure 1, il apparaît évident, par exemple, que lorsque l'écartement des masselottes s'accroît, la distance du point d'appui entre lesdites surfaces et 1-axe de rotation du capteur centrifuge 32 et, par conséquent, la 5 poussée exercée sur la cloche croissent moins qu'elles ne le feraient sous le seul effet de la variation de la vitesse, c'est-à-dire que le régulateur devient moins sensible.

Si l'on appelle S le déplacement de la demi-poulie 20 à partir de sa position de rapprochement maximum par rap- 10 port à la demi-poulie 21 et ω sa vitesse angulaire pour une vitesse constante de la poulie 10, il est possible de tracer un diagramme de S, ω où les courbes a., b, c correspondent à trois vitesses différentes ω , ω, , ω de la poulie 10. Ce abc 1 diagramme est représenté à titre purement indicatif sur la 15 figure 2.

On suppose le dispositif en équilibre au point A (ω^, S-jJ et qu'ensuite, la poulie 14 est ramenée par une charge à une vitesse inférieure (ω2). La loi du régulateur 32 doit être prédéterminée de manière qu'à la vitesse ω2 20 corresponde une position de la cloche 29 capable d'imposer à la demi-poulie 20 la position S2- De cette façon, le nombre de tours de la poulie 10 tendra à rester constant, de sorte qu'on atteint ainsi le but de l'invention.

Etant donné que l'on dispose d'une large plage de 25 variation de vitesse (ω2 - ω^) pour provoquer le déplacement (S2 - S^) , il est possible d'obtenir une vitesse pratiquement constante de l'arbre moteur avec un dispositif capteur de vitesse 32 monté sur l'arbre récepteur qui est relativement peu sensible, et, par conséquent, très stable.

30 Si l'allure désirée de la vitesse de l'arbre mo teur est la constance, les courbes a), b) et ç) de la figure 2 sont des segments d'une courbe exponentielle, ainsi qu'on le démontre dans la suite.

Le calcul de l'ensemble de l'appareillage de ré-35 gulation du nombre de tours ne présente pas de difficulté ( , * 8 pour l'homme de l'art dans ce domaine de la technique.

Il faudra que les surfaces 27 et 28 et le ressort 41, en combinaison entre eux, possèdent des caractéristiques permettant d'obtenir le résultat prédéterminé et défini plus 5 haut.

En soumettant le ressort 41 à une précontrainte variable au moyen du mouvement du doigt 42, il est possible d'obtenir également pour les autres courbes, dont b et c ne sont que des exemples pris dans une famille infinie l'effet 10 qui a été décrit plus haut à propos de la courbe a.

En associant le mouvement du doigt 42 à un capteur de couple fourni par le moteur comme, par exemple, en l'associant à la commande de réglage de l'alimentation, il est alors possible d'imposer à la poulie 10 et, par consé-15 quent, au moteur, une vitesse prédéterminée quelconque par 11 intermédiaire d'une variation automatique du rapport de · transmission.

La stabilité intrinsèque du capteur de vitesse positionné comme il a été dit permet d'adopter un dimension-20 nement capable de permettre un effort très réduit sur le doigt 42, lequel peut donc être directement relié à la commande des gaz, même si cette dernière est du type à manette.

Avec la configuration de variateur du type proposé par l'invention, la vitesse du moteur peut donc être mainte-25 nue à une valeur prédéterminée, le rapport de transmission pour obtenir cet effet étant modifié automatiquement.

Naturellement, le choix d'une valeur constante pour la vitesse du moteur est un cas particulier, qui peut être obtenu par ailleurs avec la solution proposée par l'in-30 vention. Il peut être considéré également comme approprié que la vitesse du moteur varie dans des limites acceptables dans la plage de variation du rapport de transmission, par exemple 1000 à 2000 tours/min, ou de 15 à 30 %.

Toutefois, même des variations de cet ordre de 35 la vitesse de l'arbre moteur ne permettraient pas de comman-

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; 9 der un variateur à élément sensible à la vitesse de rotation à une vitesse égale ou proportionnelle à celle de l'arbre moteur lui-même sans qu'il ne se pose inévitablement des problèmes d'instabilité.

5 Dans la présente description, on doit donc enten dre l'expression "nombre de tours approximativement constant", comme appliquée à la vitesse ou au régime du moteur, comme susceptible de subir un écart par rapport à une vitesse constante qui peut atteindre, par exemple, jusqu'à 30 %.

10 II est absolument évident que le capteur de vites se réalisé selon l'invention et dont on a donné un exemple sur le dessin en 32, est soumis selon l'invention à des variations de vitesses d'un ordre de grandeur supérieur, de sorte qu'il peut avoir une sensibilité suffisamment limitée 15 pour exclure tout phénomène d'instabilité, tout en maintenant cependant le nombre de tours du moteur à peu près constant dans le sens indiqué plus haut.

Pour mieux identifier la façon dont le réglage de la précontrainte du ressort 41 doit opérer pour maintenir le 20 nombre de tours du moteur à une valeur constante à différents régimes commandés par le réglage de 1'alimentation du moteur lui-même, il convient de considérer les diagrammes suivants : sur la figure 3, on a représenté graphiquement le mode selon lequel on peut supposer que le rapport de transmission ζ va-25 rie en réponse à la variation de la course £ de la demi-poulie 20 à partir de sa position de repos. Dans le cas en question, cette course c équivaut à la course de la cloche 29.

’ En général, le rapport N = ^2^1 entre les rap ports de transmission qui peuvent pratiquement être obtenus 30 et, par conséquent, entre les vitesses maximale et minimale de la poulie réceptrice, à égalité de vitesse de rotation du moteur, est d'environ 3. Le rapport entre les forces centrifuges appliquées aux masselottes 26 du régulateur qui correspond aux valeurs extrêmes du rapport ζ, est donc égal au pro-2 35 duit de R puisque les forces centrifuges sont proportion- 10

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ί i i nelles au carré de la vitesse angulaire, pour le rapport entre les valeurs correspondantes du rayon barycentrique, r, des masselottes 26 qui se déplacent vers l'extérieur pendant la variation du rapport.

5 Ce rapport est donc de l'ordre de 10, c'est-à-dire qu'il apparaît très élevé. D'un autre côté, étant donné que les valeurs extrêmes de vitesse du moteur qui peuvent être utilisées en pratique, sont à leur tour dans le rapport d'environ 3, il en résulte que le rapport des forces centrifuges 10 qui correspondent respectivement à la vitesse maximale et à la vitesse minimale du véhicule peut atteindre des valeurs de l'ordre de 90 à 100. Etant donné que l'action des forces centrifuges doit être équilibrée par la réaction du ressort 41, réaction qui est appliquée à la douille 31 du régulateur, 15 il convient, pour éviter une variation excessive de cette réaction et pour obtenir une allure appropriée pour celle-ci, de réduire ainsi qu'on l'a déjà indiqué plus haut la variation de poussée sur la douille du régulateur qui, à égalité de vitesse du moteur, est due à la variation du rapport de 20 vitesse de la transmission, au moyen d'un mécanisme approprié de transmission de l'action des forces centrifuges.

Dans le cas du type de régulateur centrifuge représenté sur la figure 1, qui est représenté à plus grande échelle sur la figure 4, le rapport ε entre la poussée A et la force 25 centrifuge Fc, du mécanisme de transmission du régulateur en fonction de la course c est le rapport entre les bras de levier a des forces centrifuges et b/cosct des composantes axiales des réactions de contact entre les masses 26 et la cloche 29 par rapport au pivot 25. L'allure de la poussée 30 axiale A exercée sur la bague du régulateur en fonction de la course de cette bague qui correspond à une vitesse angulaire unitaire de l'arbre du régulateur, obtenue en multi- j pliant ledit rapport variable e par le rayon barycentrigue i variable r des masselottes, est représentée à titre indicatif 35 sur le diagramme de la figure 5.

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Enfin, sur la figure 6, on a représenté 1’allure des poussées axiales F appliquées à la douille du régulateur en fonction de la course ç de cette douille, qui est obtenue en multipliant les poussées unitaires A du diagramme précér 5 dent par le carré des rapports de transmission ζ, représentés sur la figure 3, et par le carré de la vitesse angulaire qui correspond au nombre de tours Nm du moteur, pris comme paramètre. Le rapport entre les poussées et, par conséquent, entre les réactions du ressort aux extrémités de la course, 10 est le même pour toutes les vitesses de rotation du moteur et il peut être réduit à des valeurs très proches de l'unité comme on l'a représenté par le diagramme de la figure 6. D'autre part, à chaque vitesse du moteur, on peut faire correspondre une valeur prédéterminée du couple moteur et de 15 l'ouverture des gaz et, par conséquent, de la précontrainte du ressort du régulateur. La caractéristique d'un ressort capable de donner un rapport constant entre les réactions aux extrêmes d'un même incrément de sa course pour une valeur quelconque de sa course de précontrainte est une fonction ·.

20 exponentielle Sx = ax.

Un tel ressort peut être constitué, par exemple, par un fil métallique enroulé en une hélice cylindrique à pas variable ou conique mais.il peut également être fait de caoutchouc ou de gaz ou réalisé selon un autre mode, pourvu 25 qu'il soit toujours d'une construction relativement aisée.

En vertu de la caractéristique exponentielle, la course, y compris la course de précontrainte et la course de la douille, et par conséquent, la longueur du ressort, sont très limitées et, étant donné que la grandeur de la réaction nécessaire est 30 également très petite, puisque la bague n'a pas à vaincre .de résistance particulière, les dimensions du ressort sont éga-lement limitées. Ceci a également pour conséquence que le conducteur du véhicule n'a pas à exercer d'efforts appréciables sur la manette des gaz.

35 Sur la figure 7, on a représenté la caractéristique t r 12 exponentielle du ressort de réaction 41 du régulateur, ainsi que l'indication de quelques segments de la course ç utilisée pendant la variation du rapport, à un nombre de tours du moteur constant Nm min.

5 Naturellement, si l'on désire une régulation don nant une vitesse du moteur rigoureusement constante, il faut également que la poussée exercée sur la douille et qui dérive de la vitesse de l'arbre 23 varie exponentiellement pendant la variation du rapport.

10 Ceci peut également être obtenu facilement en agissant sur la forme du profil de contact 27 entre les cames centrifuges 26 et la surface en cloche en arc de cercle '28 de la cloche 29, profil qui peut de toute façon être différent de celui d'un arc de cercle. Pour simplifier l'exposé, » 15 on a indiqué dans la description qui précède que la course du régulateur provoque une variation correspondante de 1'é-cartement et, par conséquent, du diamètre d'enroulement de la poulie réceptrice 14.

Il est absolument évident pour l'homme de l'art 20 que ceci n'implique pas nécessairement que la commande doit agir directement sur la poulie réceptrice, mais qu'au contraire, on peut également agir sur la poulie motrice, les positions réciproques relatives des poulies étant déterminées de façon univoque par la présence de la courroie inextensible 25 de liaison.

C'est ainsi que, par exemple, le dispositif selon 1'invention peut revêtir la forme représentée sur la figure ‘ 8, sur laquelle les éléments correspondants à la réalisation de la figure 2 sont désignés par les mêmes références numéri-30 ques.

Dans cette réalisation, le régulateur 32 est monté sur un arbre 50 qui est toujours entraîné en synchronisme avec 1'arbre de la poulie réceptrice par 1'intermédiaire de la roue 51 qui engrène avec la roue 12 ; le mouvement de la 35 cloche 29, qui est l'élément mobile du régulateur, pilote le L· ί 13 h suiveur hydraulique constitué par le piston 33, sur la tige 52 duquel est montée la douille 31 qui masque les orifices 38. La tige 52 pousse la tige 53 solidaire de la demi-poulie 17 pour resserrer la poulie 10 et ouvrir par conséquent la 5 poulie 14, à l'encontre de l'action du ressort 22. En définitive, l'action du régulateur 22 exerce sur la poulie réceptrice le même effet que celle que le régulateur 32 exerçait en opérant directement sur la poulie réceptrice dans la réalisation de la figure 1.

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Claims (9)

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1. Dispositif de commande incorporé dans une transmission à rapport variable en continu reliant un arbre moteur à un arbre récepteur, dispositif qui commande la 5 variation de la position d'un élément de manoeuvre pour faire varier le rapport de transmission, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (32) sensibles à la vitesse de l'arbre récepteur (11, 23) et qui placent ledit élément de manoeuvre dans une position qui détermine de façon univoque 1 10 la valeur du rapport de transmission selon une loi de corré lation prédéterminée pour répondre à chaque variation de vitesse avec une amplitude de mouvement qui croît avec l'accroissement de la vitesse, ladite loi de corrélation prévoyant pour chaque position prise par lesdits moyens sensi- 115 blés (32) une position de l'élément de manoeuvre (20, 23) capable de déterminer un rapport de transmission qui maintient la vitesse de rotation de l'arbre moteur à une valeur approximativement constante, des moyens (42) sensibles au couple transmis audit arbre moteur (9) et qui commandent un 20 organe (41) capable de céder qui agit sur lesdits moyens (32) sensibles à la vitesse de l'arbre récepteur pour faire varier ladite loi de corrélation dans le sens tendant à faire varier la valeur de la.vitesse de rotation de 1'arbre moteur qui est maintenue approximativement constante pendant 25 la variation du rapport de transmission.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite transmission à rapport variable est du type à poulies (10, 14) possédant un diamètre d'enroulement variable et qui sont reliées par une courroie (15).

3. Dispositif selon la revendication 2, caracté risé en ce que ledit élément de manoeuvre (20, 23) agit sur au moins l'une (14) des poulies pour en faire varier le diamètre.

4. Dispositif selon la revendication 2, caracté-35 risé en ce que lesdits moyens (32) sensibles à la vitesse L· t r> 15 % sont constitués par des masselottes centrifuges (25) qui réagissent sur une butée (39) capable de céder pour déplacer l'élément de manoeuvre (20, 23).

5. Dispositif selon la revendication 3, caracté-5 risé en ce que ladite butée mobile (39) déplace l'élément de manoeuvre (23) par l'intermédiaire d'un servo-mécanisme de position (33 à 38).

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit organe capable de céder, commandé par 10 les moyens sensibles au couple, est un ressort (41) et en ce que lesdits moyens sensibles au couple sont constitués par un organe de réglage (42) agissant sur la précontrainte du ressort (41). ^

7. Dispositif selon la revendication 6, caracté- 15 risé en ce que ledit ressort (41) possède une caractéristique élastique sensiblement exponentielle.

8. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdites masselottes centrifuges (26) agissent sur ladite butée (41) à l'encontre de moyens antagonistes 20 (22) capables de céder qui accroissent l'action antagoniste en réponse à l'accroissement de l'éloignement des masselottes (26) par rapport à l'axe de rotation du dispositif.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'éloignement des masselottes (26) par rapport 25. l'axe du dispositif se produit à l'encontre d'une action qui croît exponentiellement avec l'éloignement des masselot-,r tes par rapport à l'axe de rotation. ' · ^AJo^a