FR3145937A1 - Dispositif permettant la macération de rhum vieux arrangé et procédé associé - Google Patents

Dispositif permettant la macération de rhum vieux arrangé et procédé associé Download PDF

Info

Publication number
FR3145937A1
FR3145937A1 FR2301607A FR2301607A FR3145937A1 FR 3145937 A1 FR3145937 A1 FR 3145937A1 FR 2301607 A FR2301607 A FR 2301607A FR 2301607 A FR2301607 A FR 2301607A FR 3145937 A1 FR3145937 A1 FR 3145937A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
rum
stainless steel
flowers
fruits
micro
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Pending
Application number
FR2301607A
Other languages
English (en)
Inventor
Jonathan CLODION
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Individual
Original Assignee
Individual
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Individual filed Critical Individual
Priority to FR2301607A priority Critical patent/FR3145937A1/fr
Publication of FR3145937A1 publication Critical patent/FR3145937A1/fr
Pending legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C12BIOCHEMISTRY; BEER; SPIRITS; WINE; VINEGAR; MICROBIOLOGY; ENZYMOLOGY; MUTATION OR GENETIC ENGINEERING
    • C12GWINE; PREPARATION THEREOF; ALCOHOLIC BEVERAGES; PREPARATION OF ALCOHOLIC BEVERAGES NOT PROVIDED FOR IN SUBCLASSES C12C OR C12H
    • C12G3/00Preparation of other alcoholic beverages
    • C12G3/04Preparation of other alcoholic beverages by mixing, e.g. for preparation of liqueurs
    • C12G3/06Preparation of other alcoholic beverages by mixing, e.g. for preparation of liqueurs with flavouring ingredients
    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C12BIOCHEMISTRY; BEER; SPIRITS; WINE; VINEGAR; MICROBIOLOGY; ENZYMOLOGY; MUTATION OR GENETIC ENGINEERING
    • C12GWINE; PREPARATION THEREOF; ALCOHOLIC BEVERAGES; PREPARATION OF ALCOHOLIC BEVERAGES NOT PROVIDED FOR IN SUBCLASSES C12C OR C12H
    • C12G3/00Preparation of other alcoholic beverages
    • C12G3/04Preparation of other alcoholic beverages by mixing, e.g. for preparation of liqueurs
    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C12BIOCHEMISTRY; BEER; SPIRITS; WINE; VINEGAR; MICROBIOLOGY; ENZYMOLOGY; MUTATION OR GENETIC ENGINEERING
    • C12GWINE; PREPARATION THEREOF; ALCOHOLIC BEVERAGES; PREPARATION OF ALCOHOLIC BEVERAGES NOT PROVIDED FOR IN SUBCLASSES C12C OR C12H
    • C12G3/00Preparation of other alcoholic beverages
    • C12G3/04Preparation of other alcoholic beverages by mixing, e.g. for preparation of liqueurs
    • C12G3/06Preparation of other alcoholic beverages by mixing, e.g. for preparation of liqueurs with flavouring ingredients
    • C12G3/07Flavouring with wood extracts, e.g. generated by contact with wood; Wood pretreatment therefor
    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C12BIOCHEMISTRY; BEER; SPIRITS; WINE; VINEGAR; MICROBIOLOGY; ENZYMOLOGY; MUTATION OR GENETIC ENGINEERING
    • C12HPASTEURISATION, STERILISATION, PRESERVATION, PURIFICATION, CLARIFICATION OR AGEING OF ALCOHOLIC BEVERAGES; METHODS FOR ALTERING THE ALCOHOL CONTENT OF FERMENTED SOLUTIONS OR ALCOHOLIC BEVERAGES
    • C12H1/00Pasteurisation, sterilisation, preservation, purification, clarification, or ageing of alcoholic beverages
    • C12H1/22Ageing or ripening by storing, e.g. lagering of beer

Landscapes

  • Organic Chemistry (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Wood Science & Technology (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Bioinformatics & Cheminformatics (AREA)
  • Biochemistry (AREA)
  • General Engineering & Computer Science (AREA)
  • General Health & Medical Sciences (AREA)
  • Genetics & Genomics (AREA)
  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Zoology (AREA)
  • Food Science & Technology (AREA)
  • Agricultural Chemicals And Associated Chemicals (AREA)
  • Food-Manufacturing Devices (AREA)

Abstract

Le dispositif de l’invention permet de fabriquer et de produire des rhums nouveaux : des « rhums vieux arrangés ». Les rhums vieux arrangés vont vieillir et macérer dans un environnement spécifique et un instrument adapté à cet effet. Le dispositif est composé de 2 grands ensembles, la partie A et la partie B, dissociés en position ouverte et ne formant qu’un seul ensemble lorsque le dispositif est en position fermé. L’un des éléments de la partie A est composée d’une chambre interne micro-perforée en inox qui peut être retiré ou mis par le biais des translations verticales et horizontales. A l’intérieur de la chambre interne micro-perforée nous y mettons les fruits et/ou les fleurs. Au niveau de la partie B du dispositif qui correspond à une cuve cylindrique en lattes de bois, nous y mettons le rhum. En position fermé du dispositif, les fruits et/ou fleurs se retrouvent dans le rhum. Cette nouvelle technique de vieillissement et de macération procure de nouvelles saveurs gustatives et olfactives, ce qui correspond à un nouveau produit : Le « rhum vieux arrangé ».

Description

Dispositif permettant la macération de rhum vieux arrangé et procédé associé
Le dispositif de l’invention permet de créer une nouvelle gamme de rhums arrangés, qu’on va nommer « rhum vieux arrangé ».
Compte tenu de l’état du marché, le produit « rhum vieux arrangé » n’existe pas. Par conséquent c’est un nouveau produit que nous créons. L’expression « rhum vieux arrangé » n’existe pas non plus.
Pour obtenir ce produit, nous avons donc dû développer un dispositif nouveau.
L’invention concerne la conception et la fabrication d’un instrument qui va permettre à nos rhums associés aux fruits, épices, et/ou fleurs de vieillir et macérer ensemble. C’est cette nouvelle approche qui nous permet de développer un nouveau produit le « rhum vieux arrangé ».
Les matériaux utilisés pour concevoir cet instrument ont des caractéristiques spécifiques voir . Ce nouvel instrument va permettre le vieillissement et la macération de nos produits. Cet instrument tient compte de nouveaux paramètres que nous allons étudier, et intégrer dans le procès de production. Aucun rhum vieux arrangé n’est réalisé selon ce type de procédure. L’invention concerne un instrument nouveau et une nouvelle approche pour réaliser des « rhums vieux arrangés ».
L’invention consiste à la réalisation de plusieurs volumes (voir ) qui est composé de 6 parties. La partie N°100 correspond au couvercle de l’instrument, la partie N°200 correspond au support fixé dans la partie interne du couvercle par des vis en inox, la partie N° 300 correspond à la chambre interne micro-perforée en inox où l’on va mettre les fruits, et/ou les fleurs, la partie N° 400 correspond au chapeau, la partie N° 500 correspond à une cuve cylindrique bombée dont les parois sont en bois, plus précisément des lattes de bois. C’est cette matière qui compose la cuve cylindrique qui va apporter à nos rhums vieux arrangés des arômes exceptionnels et identifiables. Et enfin la partie N°600 qui est un socle, composé de 4 pieds, afin de positionner l’ensemble du dispositif à une certaine hauteur. Notre méthode de vieillissement et de macération est unique et pionnière.
Le rhum blanc est une eau de vie originaire des Amériques, produite soit par distillation de son produit fermenté de l’industrie sucrière ou mélasse : le rhum blanc industriel ou traditionnel, soit à partir du jus de canne à sucre fermenté : le rhum blanc agricole.
Le rhum blanc est obtenu à l’issue d’une maturation de très courte durée. En effet, après avoir été distillé, il est stocké au minimum 3 semaines et jusqu’à 3 mois dans des cuves en acier inoxydable, avant d’être allongé d’eau, afin d’abaisser le degré d’alcool. En effet, sa teneur alcoolique, très élevée à l’issue de la distillation, doit être réduite grâce à l’apport d’eau à un titrage compris entre un minimum de 40 % vol et un maximum de 60 % vol, avant que n’ait lieu l’embouteillage et la commercialisation. Le plus souvent, les rhums blancs titrent 40%, 50% ou 55 % vol. On les reconnaît à leur robe incolore, parfaitement translucide.
Le rhum arrangé est une préparation de rhum blanc dans laquelle ont macéré divers ingrédients tels que les feuilles, des fruits, des graines, des écorces. C’est une boisson emblématique à la réunion, et aux Antilles. Le goût et les saveurs du rhum arrangé résultent d’une macération longue des ingrédients, au minimum de 6 à 12mois. Cette macération est réalisée dans des endroits de stockage (entrepôts). Les rhums arrangés classiques sont réalisés dans des bouteilles en verres lorsque les fruits sont suffisamment macérés ils se retrouvent au fond du contenant. Le volume des fruits et/ou fleurs représente 25% pour un rhum arrangé classique.
Actuellement les industriels du rhum réalisent des rhums vieux dans des fûts, ils n’associent pas au rhum des morceaux de fruits / et ou fleurs qui sont volumineux. Leurs rhums vieux sont très limpides. Et si, ils ont éventuellement des particules de bois, alors une opération de filtration à froid aura lieu.
Ce qui fait l’objet de notre brevet d’invention c’est le vieillissement et la macération de nos rhums arrangés, dans notre instrument plus exactement dans une cuve cylindrique en bois constituée de lattes en bois. Les fruits et/ou fleurs sont positionnés dans une chambre interne micro-perforée en inox, qui elle-même se situe au centre de la cuve cylindrique en lattes de bois (voir fig. n°14). C’est l’association, du rhum blanc et les fruits et/ou les fleurs dans une cuve cylindrique en lattes de bois, qui aboutit à un nouveau produit : le « rhum vieux arrangé ». Cela permet aux rhums arrangés d’aboutir à d’autres saveurs. C’est ce goût qui correspond à la signature de nos produits. C’est une nouvelle approche de vieillissement et de macération de nos rhums arrangés. Cette nouvelle technique de vieillissement et de macération permet à notre marque de développer de nouveaux goûts. Nos rhums arrangés par ces nouveaux procédés de vieillissement et de macération ont des saveurs particulières tant au niveau olfactif que gustatif. Cela révèle des arômes qui ne se développeraient pas spontanément autrement que par ce procédé. Il est évident que cela apporte une valeur ajoutée. Grace à ce nouveau procédé nous aboutissons à une nouvelle gamme de rhums arrangés, les « rhums vieux arrangés ».
Nous avons constaté que lorsque les fruits sont suffisamment macérés ils se retrouvent au fond du récipient, là où se situe le robinet. Ce qui génère des problèmes d’évacuation du liquide. C’est la raison pour laquelle nous avons créé un dispositif complet que nous allons étudier ci-dessous. Car jusqu’à présent dans un seul et même récipient on y met le rhum, les épices et les fruits et/ou les fleurs. Apres un temps de macérations tous les fruits et les fleurs se retrouvent au fond du récipient là où se situe l’orifice qui donne accès au robinet.
Que le robinet soit en position « on » ou « off » Le liquide ne coule pas.
A partir de ce constat nous avons élaboré un dispositif pour résoudre cette problématique.
Ce nouvel instrument est composé en partie d’une chambre interne micro-performé en inox, partie où l’on met les ingrédients morceaux de fruits, fleurs. Cela évite que tous les ingrédients se retrouvent au fond du récipient et obstruent le robinet (voir ).
La chambre interne dont la structure est semblable à une passoire est percée de nombreux orifices ceux-ci permettent le passage du liquide : le rhum, et retiennent les aliments, les fruits, les fleurs, les épices. La macération a lieu, les échanges entre le rhum et les fruits et/ou les fleurs s’effectuent de façon harmonieuse, tout en conservant ces aliments dans un lieu précis : la chambre interne micro-perforée en inox du dispositif.
Puis on positionne cette chambre interne dans une cuve cylindrique bombée en bois composée de lattes ( ).
D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillé d’un mode de réalisation de l’invention, nullement limitatif, et des dessins annexés sur lesquels :
La présente le dispositif complet. Cet ensemble est composé de 6 parties. Les parties sont distinctes et séparées.la partie N°100 correspond au couvercle. La partie N°200est composée en partie du premier support. La partie N°300 correspond à la chambre interne micro-perforée en inox. La partie N°400 correspond au chapeau. La partie N°500 correspond à la cuve cylindrique bombée en lattes de bois. Et enfin la partie N°600 correspond au socle, composé de pieds.
La présente le couvercle avec un filetage interne.
La présente la partie N°200 avec son premier support.
La présente la chambre interne micro-perforé en inox, là où nous positionnons les fruits, les épices les fleurs. Cette pièce est composée de son deuxième support (10), de son conduit (12), d’une poignée en inox (11) et de sa base (13).
La présente la translation T1 de la chambre interne micro-perforée en inox dans le premier support.
La présente les translations T2, et T3 pour mettre la chambre interne micro-perforée en inox dans le couvercle.
La présente les 3 pièces unis, la chambre interne micro-perforée en inox, la partie N°200, et le couvercle. Cet ensemble forme la partie N°A.
La présente la partie N°A, sans le joint n°5, pour mettre en avant l’encoche n°4 dans la coque du couvercle.
La présente les translations T4, T5 pour enlever la chambre interne micro-perforée en inox de son couvercle.
La présente le « chapeau » de notre instrument avec un filetage externe.
La présente la cuve cylindrique en lattes de bois, avec ses cerclages (21, 22,23).
La présente le socle, composé de 4 pieds, afin de surélever l’instrument.
La présente la partie N°B du dispositif.
La présente le dispositif complet en position ouverte.
La présente le dispositif complet en position fermé.
La présente des éléments divers : une pipette, un bouchon en silicone, un robinet, et un maillet en bois.
La présente un dessin avec les dimensions L, D et d pour déterminer le volume de la cuve cylindrique
La présente invention a trait, à un procédé pour l’obtention d’un rhum vieux aromatisé avec des fruits, des épices, des fleurs, dit « rhum vieux arrangé ».
Cette invention concerne le domaine de l’élaboration par le biais du dispositif à des boissons alcoolisées et aromatisées, plus particulièrement, à base de rhum. L’on connait d’ores et déjà, des boissons réalisées à base de rhum blanc et aromatisées aux fruits et aux fleurs et aux épices de telle boissons sont obtenues en introduisant des fruits, des épices, des fleurs dans du rhum et en laissant macéré l’ensemble pendant une durée qui est, nécessairement, de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et au bout de laquelle ce rhum arrangé a acquis toute sa saveur. Pendant ces étapes de macération et de vieillissement les produits sont conditionnés dans des bouteilles en verre. Il en résulte que pour obtenir des rhums arrangés classiques, il est indispensable de respecter une certaine durée de macération, ce qui sur le plan industriel, se traduit par des problèmes de stockage du rhum qui macéré dans des récipients en verre. Le vieillissement des rhums arrangés ne se fait pas dans des contenants en bois. Actuellement les industriels du rhum réalisent des rhums vieux dans des fûts, ils n’associent pas au rhum des morceaux de fruits / et ou fleurs qui sont volumineux. Leurs outils de productions pour ce type de produits ne sont pas adaptés. Ils font soit du rhum blanc ou du rhum vieux, nous, nous réalisons du « rhum vieux arrangé ».
La présente invention se veut à même de résoudre les problèmes du procédé d’obtention susmentionné et permet de réaliser une boisson de type « rhum vieux arrangé » de qualité optimale. A cet effet, le procédé pour l’obtention d’un « rhum vieux arrangé », avec des fruits, des épices, des fleurs, est caractérisé, en ce que l’on confectionne un sirop dans lequel on introduit des épices (plus particulièrement sous la forme d’un mélange d’épices), ceci avant ou, et de préférence, après avoir porté ce sirop à ébullition. L’on laisse, ensuite, infuser ces épices dans le sirop pour obtenir un sirop épicé, et après refroidissement de ce dernier, l’on mélange ce sirop épicé à du rhum blanc. Cependant et selon un mode préféré de réalisation, l’on retire la ou les épices hors du sirop épicé avant de procéder au mélangeage de ce sirop avec le rhum.
A ce propos, on remarque que ce mélangeage doit être effectué après que le sirop épicé ait refroidi, ceci sous peine de troubler le rhum.
En fait, lorsque l’on mélange le sirop épicé avec le rhum, l’on verse de préférence, ce sirop dans le rhum. Un tel mélangeage se fait par exemple, à raison d’1 volume de sirop épicé pour 4 volumes de rhum. C’est ce mélange que l’on va mettre dans la cuve cylindrique bombée, composée de lattes en bois (20).
Puis on dispose les fruits et/ou les fleurs dans la chambre interne micro-perforée en inox du dispositif. Cet élément du dispositif a une forme générale de cheminée (voir ) et est composé d’un deuxième support (10), d’une poignée (11) pour la manœuvrabilité de cet élément, le conduit (12) et enfin la base (13). Puis après avoir mis les ingrédients on fait glisser cette chambre interne micro-perforé en inox dans le premier support (voir ), ces 3 parties réunis forment la partie N°A du dispositif (voir ). Lorsque la partie N°A est dans la partie N°B du dispositif, on dit alors que le dispositif est en position fermé (voir ). L’enveloppe de la chambre interne est définie en un matériau pourvu de perforations, plus particulièrement en un matériau micro-perforé en inox. Le premier support(7) (voir ), la chambre interne, qui est composé de son deuxième support (10), le conduit (12), la poignée (11), la base (13) (voir ) et les vis sont en acier inoxydable. Ce matériau est couramment appelé acier inox, ou inox, c’est donc un acier qui est l’alliage de fer et de carbone comportant moins de 1.2% de carbone et plus de 10.5% de chrome, dans la matrice d’un acier provoque la formation d’une couche protectrice d’oxyde de chrome qui lui confrère son in oxydabilité. Le premier support est fixé par 3 vis (9) au niveau interne du couvercle (1) (voir vue de dessous de la ) de telle façon que lorsque l’on a mis, à travers le deuxième support (10) la chambre interne micro-perforée, dans son premier support, on obtient un seul et unique ensemble, la partie N°A (voir ) manœuvrable par le biais de la poignée centrale (2). A ce moment précis nous avons dans la cuve cylindrique en lattes de bois (20) le rhum et le sirop, qui correspond à la partie N°B. Lorsque la partie N°A est réunis avec la partie N°B, alors le dispositif ne forme qu’un seul ensemble. Le dispositif est complet et fermé (voir ). Pour obtenir ce résultat nous avons effectué un mouvement vertical T6 pour plonger les différents ingrédients que représentent les fruits et les fleurs dans le mélange sirop-rhum (voir ). Puis en effectuant une rotation par le biais de la poignée (2) nous aurons le dispositif complet et fermé (voir ). C’est dans ces conditions que les différents éléments vont macérer pendant de longues périodes dans la cuve cylindrique bombée en lattes de bois (20) de notre dispositif. La cuve cylindrique bombée est composée de lattes en bois (20). En tant que matière première, le bois conditionne non seulement la qualité de la cuve cylindrique bombée de notre dispositif mais celle de ses arômes. Le bois nécessaire pour fabriquer cette cuve cylindrique bombée est le chêne, celui-ci doit être âgé de 120 ans et avoir un diamètre de 50 centimètres. Le chêne est réputé pour sa noblesse et la finesse de son grain. On peut pour concevoir la cuve en bois, utiliser différentes essences de bois, autre que le chêne, comme le châtaignier, l'acacia, le frêne qui permettent toutes de fabriquer des cuves cylindriques. On peut réaliser des cuves cylindriques en bois de merisier et de sapin. Donc plusieurs essences de bois peuvent être sélectionnées, préparées puis séchées en merrains. La fabrication de la cuve cylindrique bombée en bois se fait à partir de lattes en bois (20) maintenus par des cercles en métal au nombre de 3 (21, 22,23) voir ( ). Le bois est ensuite travaillé, assemblé et chauffé avant la mise en place des cercles de maintien. Ces opérations se font à l’aide d’outils spécifiques. C’est ces pièces en bois qui vont former la paroi de notre cuve cylindrique en bois de notre dispositif. Les lattes en bois sont rassemblées dans un cercle de métal et maintenues par des cercles provisoires. Il faut compter environ une trentaine de lamelles en bois pour fabriquer la cuve cylindrique bombée de notre dispositif. Par ailleurs la cuve en chêne n’est pas totalement hermétique. L’air circule en très petite quantité au travers le bois. La plus grande quantité de ces échanges gazeux se fait par l’ouverture (3) au niveau de la coque (1) du couvercle (voir ) (trou par lequel on peut remplir la cuve cylindrique bombée en bois), puis par les joints, et les fibres du bois. Cette oxygénation va apporter du gras et de la complexité, assouplir les tannins et diminuer l’acidité du rhum. Elle permet de stabiliser la couleur. Au fil de l’élevage, une petite quantité de rhum s’échappe de la cuve en bois, par évaporation. On appelle ce phénomène « la part des anges ». Le rhum perd ainsi environ 10% de son volume initial. Pour ne pas laisser en contact avec une trop grande quantité d’air, qui risquerait de l’oxyder, on refait régulièrement le plein, à ras bord.
Le grain du bois de la cuve cylindrique a son importance. Le chêne américain a un grain plutôt grossier, inégal et serré. Il contient beaucoup de vanilline et de lactone (nous reviendrons plus tard sur ces aspects chimiques). Le chêne du Limousin a lui aussi un grain grossier et irrégulier, il est très dur mais ses pores sont très larges. Il a aussi la particularité de se diffuser très vite dans le liquide et de contenir beaucoup de tanins.
La préparation de la cuve cylindrique en lattes de bois, a une influence sur les molécules contenues dans ce matériau, et donc sur ce que l’on retrouve dans le rhum. Voici quelques éléments chimiques importants qui, lorsqu’ils sont « éclatés », libèrent leurs substances (congénères) aromatiques :
– L’hémicellulose : cette forme de glucose est un polymère. Elle se retrouve dans le rhum sous forme de sucres comme le fructose qui apportent de la rondeur.Elle contient aussi d’autres sucres qui se séparent quand ils sont stimulés, par la chaleur par exemple. À partir de 140°C, elle donne de la couleur par ce qu’on appelle la réaction de Maillard, ce que l’on pourrait résumer par la caramélisation. C’est ainsi qu’un léger ou moyen brûlage de la cuve cylindrique apporte des arômes de fruits à coque, de beurre, de sirop d’érable, alors que la carbonisation du bois apporte des arômes de caramel.
– La lignine : C’est le polymère qui donne sa rigidité au bois. Les congénères aromatiques libérés par la lignine lors du brulage de la cuve cylindrique sont : plutôt doux et épicés (vanilline) avec une chauffe légère, et fumés avec un fort « toastage ».
– Les tanins : ils se diffusent naturellement dans le liquide sans besoin de chaleur. Il s’agit d’une protection naturelle du bois qui se caractérise par une forte amertume. Suffisamment évacués lors de l’assaisonnement, ils aident à une oxydation légère et bienvenue, et peuvent donner un arôme de pomme cuite par exemple. À long terme, ils fournissent une substance qui permet de conserver un profil dynamique au rhum malgré un vieillissement prolongé.
– Leslactones : sont des agents aromatiques qui proviennent des lipides. Elles apportent des notes de coco, de bois, de végétal, développées par un léger brûlage et inhibées par la carbonisation.
Etape stratégique de fabrication de la cuve cylindrique bombée en lattes de bois : la chauffe.
La chauffe est une étape très importante dans la fabrication de la cuve cylindrique bombée en lattes de bois de notre instrument. Une première chauffe, à l’intérieur de la cuve cylindrique en lattes de bois permet de cintrer le bois afin de rendre le bois plus malléable. Une deuxième chauffe est ensuite effectuée. Celle-ci permet de donner le gout à nos lattes en bois.
La chauffe est donc une étape très importante, une étape phare et stratégique qui influe sur les qualités aromatiques de la cuve cylindrique bombée et qui donnera au notre rhum des caractéristiques propre à l’élevage : café, chocolat, vanille, caramel……
C’est une étape délicate où de nombreux paramètres doivent être maitrisés : la température de chauffe, le temps de chauffe, l’intensité de chauffe. Cette seconde opération est donc une chauffe de finition qui par une maitrise du temps de « toastage » et de son intensité permet d’exprimer le potentiel, aromatique et tannique de nos lamelles de chênes (20). Cette phase représente une étape capitale de la fabrication de nos cuves cylindriques bombées (voir ). Il modifie profondément la composition physicochimique et l’ultra structure du bois en provoquant une dégradation thermique des polyosides pariétaux du bois. Le processus de « toastage » est un art complexe. A partir d’études et d’observations, on a découvert l’importance de différencier la chauffe de cintrage et la chauffe de finition. Tandis que la chauffe de cintrage intervient sur le plan mécanique, la chauffe de finition apporte un bénéfice au niveau des saveurs. Il permet en effet d’affiner la cuisson du contenant pour lui conférer des qualités organoleptiques précises. Ainsi, une fois la mise en forme achevée, on laisse les braises bruler à l’intérieur de notre cuve (corps cylindrique) pendant une certaine période, en fonction de la chauffe de finition que l’on souhaite atteindre. C’est la combinaison formée par la taille du brasier, la hauteur et l’intensité de la flamme, la durée de temps de chauffe et la quantité d’eau vaporisée sur les parties extérieures de la cuve qui déterminera le profil aromatique et structurel de la chauffe de finition.
Etanchéité du bois et principe de serrage par les cerclages (21, 22, 23) (voir ).
Les bois sont rigoureusement sélectionnés pour ne pas laisser passer le liquide. Une fois jointés ces merrains prennent le nom de lattes, ce sont elles qui seront ensuite cintrées si l'on veut obtenir une cuve cylindrique bombée. Quelques soit les différentes tailles des contenants, la technique est la même, la surface de contact entre les lattes doit être parfaitement lisse et plane. Puis la cuve cylindrique bombée est assemblée et les lattes sont fortement serrées côte à côte par les cerclages (21, 22, 23). Les cerclages maintiennent une pression telle entre les lattes qu'aucun liquide ne peut s'échapper.
Le volume d'un morceau de bois varie selon le taux d'humidité du lieu où il se trouve : dans un endroit humide, il absorbe de l'eau et gonfle, dans un endroit sec il perd de l'eau et se rétracte. Ces modifications sont inévitables : le bois bouge en fonction des variations hygrométriques de l'environnement. Une cuve cylindrique bombée neuve est fabriquée pour être étanche, toutes les lattes sont jointives et dans des conditions normales il n'y a pas besoin de le faire gonfler à l'eau. Par contre, si elle est stockée sans être utilisée, le bois va bouger et l’étanchéité ne sera pas garantie, le bois va sécher et il va falloir l'étancher à nouveau.
Si une cuve cylindrique bombée n'est pas utilisée régulièrement, elle va sécher. Le bois perd de son volume et les lattes vont commencer à être de moins en moins jointives. Cela va générer un problème au niveau des cerclages, qui ne seront plus adaptés. Ils n'assureront donc plus un serrage suffisant pour garantir l'étanchéité. Il ne faut pas laisser la cuve cylindrique en lattes de bois entreposer en plein soleil, ou à proximité d’une source de chaleur.
Si la cuve cylindrique bombée en lattes de bois reste longtemps à la même place, il est important de pas la poser à la même place, directement au sol. Le bois en dessous risquerait de moisir. Il faut que le dessous du fond soit ventilé : surélever la cuve cylindrique avec le socle qui est composé de pieds (26) et d’un plateau (27) (voir ). Le plateau a été réalisé avec 4 ouvertures (31), qu’on nomme « cheminées » pour aérer la base de la cuve cylindrique bombée. Pendant les périodes de sécheresse, le bois va sécher plus vite. Il ne faut pas hésiter à arroser les cuves cylindriques en lattes de bois de temps en temps. Pour maintenir la cuve cylindrique en lattes de bois en bon état, il faut prendre des précautions et faire un contrôle régulier.
Volume en Litres des cuves cylindrique en latte de bois : Les dimensions L, D, et d sont variables et par conséquent ont des volumes variables (voir ).
Nous avons une formule pour déterminer approximativement le volume : La formule V=πL(d2+23(D2−d2))2 donne le volume d'une cuve cylindrique bombée.
Dans notre cas, le volume approximatif est de : 33 Litres.
La partie A de notre dispositif est composée de la partie N°100, de la partie N°200 et de la partie N°300 (voir ). La partie N°B quant à elle est composée de la partie N°400, de la partie N°500, et de la partie N°600 (voir ). La partie N°400, le chapeau a le même rayon R1 que la partie N°500 dont le rayon est R2. Ces 2 éléments s’adaptent parfaitement puisque R1est égal à R2. Entre ces 2 surfaces nous avons un joint conique en caoutchouc (19), qui permet une bonne étanchéité. La partie N°400 est fixée par 8 vis n°2 (voir ). Cette fixation se fait au niveau de la partie supérieur de la cuve cylindrique bombée en lattes de bois (voir ), par les trous (17). Et enfin nous mettons la partie N°400 + la partie N°500 sur le socle, qui est composé d’un plateau (27) et de 4 pieds (26), correspondant à la partie N°600. Les 3 éléments réunis forment la partie N°B.
Apres avoir mis le mélange sirop-rhum dans la cuve cylindrique en bois dont les proportions sont les suivantes : 15% de sirop et 85% de rhum blanc, nous allons positionner, la partie N°300 de l’élément de la partie N°A, en utilisant la deuxième poignée en inox (11) en effectuant les translations verticale T2, et horizontale T3 pour que l’ensemble des éléments de la partie N°A soit complet (voir ). Une encoche (4) se situe au niveau interne de la coque du couvercle, qui permet une plus grande latitude de mouvements lors des manipulations de la chambre interne micro-percée en inox (voir ).On effectue une translation T6 dans le plan verticale (voir ) pour que les fruits et/ou fleurs, qui sont dans la chambre interne micro-perforé se retrouvent à l’intérieur de la cuve cylindrique bombée, puis une rotation dans les sens des aiguilles d’une montre (voir ). Le bouchon en silicone (32) sera positionné au niveau de l’orifice (3). On exerce à l’aide d’un maillet en bois (30) une pression sur le bouchon en silicone (32).A ce moment précis le dispositif est complet et fermé (voir ). Les premier (5) et deuxième (15) joints (voir ) sont en contacts. Ces joints sont circulaires et en caoutchouc. L’un se situe au niveau du couvercle (voir ) et l’autre au niveau du chapeau (voir ). Le 3ème joint est conique en caoutchouc (19). Il se situe au niveau supérieur de la cuve cylindrique bombée (voir ). Cela permet d’éviter les évaporations de l’alcool et de limiter « la part des anges ». A ce moment précis le dispositif de notre invention est hermétique et en position fermée et complet (voir ). Les vieillissements et macérations peuvent avoir des délais plus ou moins importants 3 ans, 6 ans, 10 ans, 15ans, 20ans, ce qui nous permettra d’obtenir des produits uniques avec des saveurs exceptionnelles ayant pour appellation « rhum vieux arrangé ».
Le rhum extrait aussi différents arômes de la cuve cylindrique en lattes de bois (20), en fonction de son taux d’alcool : chaque substance du bois est soluble à différents degrés d’alcool. C’est pour cela qu’en général, plus un rhum est vieux, plus il est complexe, car il a eu accès à toutes les substances que la cuve a pu lui donner, à mesure que le taux d’alcool est descendu. Ainsi, les tanins se dégradent d’abord, puis les lignines, puis les hémicelluloses.
L’ouverture (3) qui se situe au niveau du couvercle permet de vérifier le niveau de notre mélange « rhum vieux arrangé ». Pour contrôler l’évaporation de l’alcool et de pouvoir rajouter de l’alcool afin qu’il n’y ait pas d’air dans la cuve lorsque le dispositif est fermé. De plus cette ouverture permet d’y introduire une pipette en verre (28) (voir ) afin de vérifier de façon régulière la qualité des produits tant au niveau olfactif qu’au niveau gustatif. Une pipette à rhum est un long tube de verre qui sert, à prélever des échantillons de rhum durant son élevage, et permettre sa dégustation en le reversant dans un verre, cela permet ainsi de connaitre son niveau de maturité et combien d’année celui-ci peut encore être conservé pour une meilleure dégustation. Elle peut aussi être utilisée pour prélever des échantillons, transférés dans des flacons destinés à l’analyse. C’est un tube permettant la prise par les doigts plus facilement et peut mesurer de 20 à 60 cm. Ainsi, la pipette (28) à rhum peut prélever à différentes hauteurs dans la cuve cylindrique bombée et a un diamètre de 2cm. L’utilisation d’une pipette à rhum est très simple et pratique. C’est un long tube de verre ou de métal, renflé dans sa partie supérieure qu’il faut insérer dans le l’orifice (3) de la cuve cylindrique bombée. Une fois la pipette (28) dans l’orifice du couvercle du dispositif (3), elle se remplit de « rhum vieux arrangé ». Puis en bouchant l’orifice supérieur avec le doigt, le rhum est retenu dans la pipette (28) par vide d’air car les deux extrémités du tube voient leur diamètre rétrécir progressivement à 0,5 cm de diamètre environ, et ainsi permettre le bouchage par le doigt. L’échantillon peut être prélevé pour être dégusté ou analysé. Le bouchon (32) (voir ) qui se situe au niveau de l’ouverture est en silicone ou en liège. Il sert à obturer le dispositif, dans lequel le rhum est mis à vieillir et macérer. Le positionnement du bouchon (32) au niveau du couvercle est plus exigeant en main d’œuvre, mais il a l’avantage de permettre un accès permanent à la cuve cylindrique bombée en bois, pour les dégustations et les analyses. Il existe aussi des bouchons en chêne et synthétiques. Les bouchons en bois de chêne sont, aujourd’hui, utilisés surtout par esthétisme, car ce type de bouchon a le désavantage d’être poreux. Ils ne garantissent pas la création d’un vide permettant d’éviter l’oxydation du rhum. Les bouchons synthétiques sont fabriqués à partir de résines polymères, un dérivé du pétrole, ils ont notamment l’avantage d’être moins coûteux que le liège. Aujourd’hui les améliorations technologiques ont permis d’avoir des bouchons synthétiques d’une plus grande qualité et des problèmes d’oxydations prématurées plus maitrisés. Ces obturateurs présentent une homogénéité de structure et assurance une absence de déviations.
Lorsque le temps aura fait son œuvre, nous ferons l’embouteillage de nos « rhums vieux arrangés » par le biais de notre robinet (29) (voir ). Ce robinet est en matière inox, en position « on » le liquide coule, en position « off » le liquide ne coule plus.
Comme nous l’avons étudié ci-dessus, à durée égale, il faut avoir à l’esprit que le vieillissement n’est pas le même selon les conditions et l’environnement de stockage : ainsi, l’humidité de l’air, la température ambiante et le rythme des saisons ont une incidence sur la façon dont le rhum développe ses arômes, ses qualités gustatives, et bien évidemment, plus la durée de stockage s’allonge, plus cette incidence est marquée. À l’issue du vieillissement du rhum vieux arrangé, vient la dernière étape de la mise en bouteille. On peutajuster la couleur d’un rhum arrangé avec du caramel,car comme nous l’avons vu, chaque cuve cylindrique en lattes de bois est unique et il est impossible de maintenir la couleur d’un assemblage sur de grandes quantités.
Certains rhums sont volontairement très colorés, ils font partie de la famille des darkrums.
A la sortie du robinet le « rhum vieux arrangé » est très limpide.
On enlèvera la partie N°A en exerçant une rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, à l’aide de la première poignée en inox (2). Puis une translation inverse à T6 de la partie N°A par rapport à la partie N°B (voir ), en utilisant la première poignée en inox (2). Pour récupérer les fruits, nous allons effectuer une translation horizontale T4, puis une translation verticale T5 (voir ), en utilisant la deuxième poignée en inox (11) (voir ).
Le liquide qui se trouve dans la cuve cylindrique est limpide il n’y pas de particules et l’étape finale étant l’embouteillage par le biais du robinet (29).
Ce nouveau produit se nomme « rhum vieux arrangé ».
Lorsque la cuve cylindrique bombée en bois est vide nous allons procéder au nettoyage. Cette phase est très importante car cela permet d’éviter les moisissures et une détérioration acétobactérique. Il faut rincer à grande eau, puis la méthode la plus simple pour enlever les dépôts qui adhère aux parois intérieures est d’utiliser une chaine qui doit être sans trace d’oxydation ou en acier inoxydable. Il suffit de rincer à l’eau, laisser, égoutter et sécher 5 à 7 jours avant de soufrer et refermer hermétiquement. Il ne faut jamais laisser de l’eau dans la cuve cylindrique en bois car elle deviendrait rapidement stagnante ou putride.
Le méchage a pour effet de créer une atmosphère antiseptique qui assure une bonne conservation des cuves cylindriques bombées en bois. Le souffre brûlant consomme une quantité d’oxygène éliminant les dangers de moisissures ou de bactéries et ensuite stérilise l’intérieur avec le souffre.
Il suffit d’un quart de mèche soufrée ou pas 10 litres d’air pour brûler 1 gramme de souffre. Si le souffre ne brûle pas, la cuve peut contenir de l’acide carbonique provenant de fermentations ou une surcharge d’acide acétique.
Les cuves vidées du rhum vieux arrangé doivent impérativement être méchés tous les mois. Puis on espace tous les 3 mois car la surcharge de SO2 (dioxyde de souffre) forme du S03 (trioxyde de soufre) et même du SO4 (sulfure de sodium) et la réaction chimique forme de l’acide acétique. On utilise l’ouverture (3) pour positionner une pastille de souffre qu’on brule à l’intérieur de la cuve et l’on rebouche avec le bouchon (32).
Finalement, on remarquera que l’invention concerne une boisson constituée par du rhum aromatisé à une ou plusieurs épices, fruits, fleurs, obtenu selon un procédé et faisant appel à un dispositif de type susmentionné. Bien que l’invention ait été décrite à propos d’une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu’elle n’y est nullement limitée et qu’on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments, sans pour cela s’éloigner du cadre et de l’esprit de l’invention. Le mariage entre le rhum, le bois de la cuve cylindrique bombée, et les fruits et/ou fleurs dans la chambre interne micro-perforée, aboutit à des produits exceptionnels, uniques, et particuliers sur le plan olfactif et gustatif. Par ce dispositif, nous avons créé le « rhum vieux arrangé ».
NOMENCLATURE
(1) Coque du couvercle.
(2) Première poignée.
(3) Orifice du couvercle.
(4) Encoche au niveau interne de la coque du couvercle.
(5) Premier joint en caoutchouc circulaire.
(6) Filetage interne du couvercle.
(7) Premier support.
(8) Pattes pour les vis.
(9) Vis n°1.
(10) Deuxième support.
(11) Deuxième poignée.
(12) Conduit vertical, micro-perforée en inox.
(13) Base micro-perforée en inox.
(14) Filetage extérieur du chapeau.
(15) Deuxième joint en caoutchouc.
(16) Vis n°2.
(17) Orifices pour les vis n°2.
(18) La base du chapeau incurvé avec un rayon de R1.
(19) Troisième joint conique en caoutchouc.
(20) Lattes en bois de la cuve cylindrique.
(21) Cerclage supérieur pour maintenir les lattes en bois.
(22) Cerclage central pour maintenir les lattes en bois.
(23) Cerclage inférieur pour maintenir les lattes en bois.
(24) Orifice pour placer le robinet.
(25) Rivets en inox.
(26) Pieds.
(27) Plateau.
(28) Pipette.
(29) Robinet
(30) Maillet en bois
(31) Cheminées
(32) Bouchon

Claims (7)

  1. Dispositif permettant la macération boissons alcoolisées caractérisé en ce qu’il se compose de deux grands ensembles :
    • Une partie A comprenant trois parties dissociables :
      • une partie n°100 comprenant un couvercle (1) à filetage interne (6) avec une première poignée (2)
      • une partie n°200 comprenant un premier support (7,8) fixé par trois vis (9) au niveau interne du couvercle (1)
      • une partie n°300 comprenant une chambre interne micro-perforée en inox où sont introduits des fruits et/ou des fleurs, ladite chambre est composée d’un deuxième support (10), d’un conduit (12), d’une deuxième poignée en inox (11) et d’une base (13), ladite chambre s’assemble au couvercle (1) par une translation verticale (T2) puis une translation horizontale (T3)
    • une partie B comprenant trois parties dissociables :
      • une partie n°400 comprenant un chapeau (18) avec filetage externe (14)
      • une partie n°500 comprenant une cuve cylindrique en lattes de bois (20) avec ses cerclages (21, 22,23) où est introduit l’alcool, ladite cuve comprenant un robinet (19) en partie basse,
      • une partie n°600 comprenant un socle comprenant un plateau (27)et quatre pieds (26), pour surélever l’ensemble du dispositif,
    • ledit dispositif étant en position dite ouverte lorsque les parties A et B sont dissociées et en position dite fermée lorsque la partie A est réunie avec la partie B et ne forme qu’un seul ensemble ; on rend solidaire la partie A et la partie B par une translation (T6) dans le plan vertical puis par une rotation dans le sens des aiguilles d’une montre par le biais de la première poignée (2) ;l’ouverture du dispositif s’effectue par une rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et une translation inverse dans le plan vertical.
  2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la boisson alcoolisée est du rhum vieux arrangé.
  3. Dispositif selon l’une quelconque des revendications1 ou 2 caractérisé en ce que le couvercle (1) a un joint circulaire en caoutchouc (5), le chapeau (18) a également un joint circulaire (15) et la cuve cylindrique bombée (20) a un joint conique en caoutchouc (19), permettant au dispositif d’être hermétique.
  4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il y a une ouverture (3) au niveau du couvercle (1) par laquelle on peut prélever des échantillons, à l’aide d’une pipette (28) pour goûter et analyser le liquide, cet orifice est obturé par un bouchon en silicone (32).
  5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le plateau (27) du socle comprend quatre cheminées (31) pour éviter les moisissures au fond de la cuve cylindrique en lattes de bois (20) et générer une bonne ventilation et une bonne aération.
  6. Procédé de macération de rhum réalisé à l’aide d’un dispositif selon l’une quelconque des revendication 1 à 5 dans lequel des fruits et/ou fleurs sont positionnés à l’intérieur de la chambre interne micro-perforée en inox (300), au niveau de la base micro perforée en inox (13) et du conduit vertical micro perforée en inox (12) par le biais de l’ouverture du deuxième support (10) ;on met du rhum dans la partie N°500, correspondant à la cuve cylindrique bombée en lattes de bois (20), afin d’obtenir des échanges entre l’alcool et les lattes en bois ; on rend solidaire la partie A et la partie B de manière à ce qu’elles ne forment qu’un seul ensemble hermétique dans lequel les fruits et/ou les fleurs se retrouvent dans le rhum ; après macération on retire la partie A pour récupérer les fruits et/ou fleurs et l’on embouteille le liquide restant dans la cuve par le biais du robinet (29) ; le liquide ainsi obtenu est limpide et sans particules.
  7. Procédé selon la revendication précédente caractérisé en ce que le temps de macération est plus ou moins important, dont les délais peuvent être de 3 ans, 6 ans, 10 ans, 15 ans ou 20 ans.
FR2301607A 2023-02-21 2023-02-21 Dispositif permettant la macération de rhum vieux arrangé et procédé associé Pending FR3145937A1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2301607A FR3145937A1 (fr) 2023-02-21 2023-02-21 Dispositif permettant la macération de rhum vieux arrangé et procédé associé

Applications Claiming Priority (2)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR2301607A FR3145937A1 (fr) 2023-02-21 2023-02-21 Dispositif permettant la macération de rhum vieux arrangé et procédé associé
FR2301607 2023-02-21

Publications (1)

Publication Number Publication Date
FR3145937A1 true FR3145937A1 (fr) 2024-08-23

Family

ID=87800732

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR2301607A Pending FR3145937A1 (fr) 2023-02-21 2023-02-21 Dispositif permettant la macération de rhum vieux arrangé et procédé associé

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR3145937A1 (fr)

Citations (9)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
GB2181403A (en) * 1986-09-15 1987-04-23 Donald Eugene Panoz Container for aging wine
FR2864965A1 (fr) * 2004-01-09 2005-07-15 Euratec Europ D Assistance Tec Procede de tanisage de boisson alcoolique elevee en futs, dispositif et fut pour sa mise en oeuvre
FR2897619A3 (fr) * 2006-02-23 2007-08-24 Felix Poussard Boisson spiritueuse a base d'eau de vie de cognac.
US20110268838A1 (en) * 2010-04-30 2011-11-03 Vondrasek David A In-container beverage enhancement device and method
US20140202337A1 (en) * 2011-08-15 2014-07-24 Jonathan Roleder Container assembly with improved retainer assembly and flavor inserts for aging a liquid
FR3029176A1 (fr) * 2014-12-02 2016-06-03 Rtech Solutions Contenant pour elever et stocker des liquides tels que le vin
US20170035238A1 (en) * 2015-08-07 2017-02-09 Jesse HAMBLY Beverage container infuser apparatus
US20200239818A1 (en) * 2019-01-28 2020-07-30 La Cuisine Chef's Wine, Ltd. Infused wine and process for making same
FR3108915A1 (fr) * 2020-04-01 2021-10-08 Matthieu HOARAU Procédé d'élevage d'une boisson spiritueuse distillée dans un récipient immergé.

Patent Citations (9)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
GB2181403A (en) * 1986-09-15 1987-04-23 Donald Eugene Panoz Container for aging wine
FR2864965A1 (fr) * 2004-01-09 2005-07-15 Euratec Europ D Assistance Tec Procede de tanisage de boisson alcoolique elevee en futs, dispositif et fut pour sa mise en oeuvre
FR2897619A3 (fr) * 2006-02-23 2007-08-24 Felix Poussard Boisson spiritueuse a base d'eau de vie de cognac.
US20110268838A1 (en) * 2010-04-30 2011-11-03 Vondrasek David A In-container beverage enhancement device and method
US20140202337A1 (en) * 2011-08-15 2014-07-24 Jonathan Roleder Container assembly with improved retainer assembly and flavor inserts for aging a liquid
FR3029176A1 (fr) * 2014-12-02 2016-06-03 Rtech Solutions Contenant pour elever et stocker des liquides tels que le vin
US20170035238A1 (en) * 2015-08-07 2017-02-09 Jesse HAMBLY Beverage container infuser apparatus
US20200239818A1 (en) * 2019-01-28 2020-07-30 La Cuisine Chef's Wine, Ltd. Infused wine and process for making same
FR3108915A1 (fr) * 2020-04-01 2021-10-08 Matthieu HOARAU Procédé d'élevage d'une boisson spiritueuse distillée dans un récipient immergé.

Non-Patent Citations (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Title
DATABASE GNPD [online] MINTEL; 21 July 2022 (2022-07-21), ANONYMOUS: "Pineapple Spiced Cane Spirit", XP093109930, retrieved from https://www.gnpd.com/sinatra/recordpage/9764416/ Database accession no. 9764416 *

Similar Documents

Publication Publication Date Title
US11214766B2 (en) Method for aging or maturing ethyl or ethanol alcohol based beverages
US20120164300A1 (en) Accelerated Aging of Wines and Sprits
FR2549081A1 (fr) Methode et appareil pour la vinification par complete maceration au gaz carbonique
EP0728189B1 (fr) Produit alimentaire, obtention et application a la fabrication de jus de fruits ou de vin
WO2016087783A1 (fr) Contenant pour elever et stocker des liquides tels que le vin
FR3145937A1 (fr) Dispositif permettant la macération de rhum vieux arrangé et procédé associé
FR2504498A1 (fr) Recipient pour faire vieillir et murir une boisson
EP1554370B1 (fr) Procede de traitement de la vendange en vue de la production de vin et contenant pour la vinification
EP1513420B1 (fr) Procede d'obtention de produits derives de bananes, notamment de liquefaction dela banane en vue d'obtenir un pur-jus
EP3577206B1 (fr) Procédé de vinification en jus débourbés
WO2024046774A1 (fr) Procede de preparation d'un fut forme par un assemblage tubulaire de douelles, combinant cintrage, bousinage et fumage
EP1523547B8 (fr) Procede de fabrication et dispositif le mettant en oeuvre de boissons spiritueuses aromatisees a base de graines de fruits
EP3119867B1 (fr) Utilisation de rafles lignifiees ou d'au moins un extrait de rafles lignifiees dans une composition cosmetique, un complement alimentaire, un produit nutritionnel, un aliment ou une boisson
EP4212448B1 (fr) Contenant pour stocker et élever des liquides
RU2723723C1 (ru) Способ обработки древесных частиц для производства алкогольных напитков и их использование
KR102259039B1 (ko) 과실 발효액과 발효주 제조를 위한 원재료의 보관, 이동이 가능하고, 원재료를 활용한 과실 발효액과 발효주 제조, 관리, 활용이 용이한 멀티발효통
BE1004320A3 (fr) Procede et installation de remplissage et d'obturation d'un recipient.
EP3700349A1 (fr) Dispositif de preparation d'une boisson fermentee
WO2002013634A1 (fr) Procede de fabrication d'un extrait d'agrumes riche en pectine
EP3882331A1 (fr) Procédé de fabrication d'une boisson alcoolisée mousseuse
WO2001002537A2 (fr) Procede de fabrication d'une boisson faiblement alcoolisee a base de fruits
KR20230095633A (ko) 주류 숙성 키트 및 그 제조 방법
FR2643383A1 (fr) Procede pour preparer un vin aromatise et vin aromatise obtenu
WO2021144529A1 (fr) Dispositif permettant d'optimiser la conservation des vins en bouteille et de limiter l'ingestion de sulfites par les consommateurs
FR3144933A1 (fr) Procédé d’étanchéification de pièce en bois, notamment de tout ou parties d’un contenant en bois pour la fabrication de boisson alcoolisée

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 2

PLSC Publication of the preliminary search report

Effective date: 20240823