FR3132922A1

FR3132922A1 - Module de verrouillage et d’éjection

Info

Publication number: FR3132922A1
Application number: FR2201582A
Authority: FR
Inventors: Patrice FRÉMANTEAU
Original assignee: Sogal Ets
Current assignee: Sogal Ets
Priority date: 2022-02-22
Filing date: 2022-02-22
Publication date: 2023-08-25
Also published as: EP4230830A1

Abstract

MODULE DE VERROUILLAGE ET D’ÉJECTION. Un module de verrouillage et d’éjection (111) comprend un support (1201) présentant un guide de coulissement (1202) et une partie coulissante (1206) apte à coulisser dans le guide de coulissement (1202). Un coulissement de la partie coulissante (1206) dans un sens d’arrivée provoque une déformation élastique d’une connexion résiliente (1212) entre le support (1201) et la partie coulissante (1206). Une liaison de commutation (1209, 1213) entre le support (1201) et la partie coulissante (1206) définit un état armé où la partie coulissante (1206) est maintenue en position fixe tandis que la connexion résiliente (1212) exerce un effort sur la partie coulissante (1206) du fait de sa déformation élastique. La liaison de commutation (1209, 1213) sort de l’état armé lorsqu’une poussée est exercée sur la partie coulissante (1206) dans le sens d’arrivée. La connexion résiliente (1212) annule alors sa déformation élastiqué et provoque ainsi un coulissement de la partie coulissante (1206) dans un sens d’éjection opposée au sens d’arrivée. La liaison de commutation (1209, 1213) du module (111) présente les particularités suivantes. La partie coulissante (1206) comprend un circuit de rainures (1209). Un bras pivotant (1213) fixé de manière rotative au support (1201) présente une tête (1214) qui parcourt le circuit de rainures (1209). Figure pour l’abrégé : Fig. 12

Description

Module de verrouillage et d’éjection

Un aspect de l'invention concerne un module de verrouillage et d’éjection. Ce module peut être utilisé, par exemple, dans une cloison avec une porte coulissante pouvant se loger dans un espace intérieur de la cloison. D’autres aspects de l’invention concernent un kit de montage d’un système coulissant ainsi qu’un système coulissant.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

Une cloison avec une porte coulissante peut comprendre un espace intérieur dans laquelle la porte coulissante vient se loger lorsque la porte est ouverte. La cloison présente alors un passage qui peut être fermé en sortant la porte de l’espace intérieur et en faisant coulisser la porte jusqu’à ce que le passage soit complément fermé. Il existe différentes solutions de manutention pour sortir la porte de l’espace intérieur.

Une solution de manutention consiste à assurer qu’une partie de la porte reste en dehors de l’espace intérieur lorsque la porte est totalement ouverte. Ainsi, un utilisateur peut aisément saisir cette partie de la porte qui reste en dehors et faire coulisser la porte pour fermer le passage. Une poignée présente sur la partie qui reste en dehors peut encore faciliter la manutention de la porte. Toutefois, cette solution de manutention présente un désavantage : la partie de la porte qui reste en dehors réduit en largeur le passage.

Une autre solution de manutention consiste à prévoir une poignée encastrée, couramment appelé « tire doigt », sur un bord de la porte qui reste accessible lorsque la porte est totalement rentrée dans l’espace intérieur. Ainsi, un utilisateur peut saisir la porte latéralement au moyen de ce tire doigt et exercer une traction pour sortir la porte de l’espace intérieur par coulissement. Cette solution de manutention permet une largeur de passage plus importante que la solution décrite avant. Toutefois, munir le bord en question de la porte d’un tire doigt présente un surcoût qui peut être important. La présence d’un tire doigt peut aussi être perçu comme inesthétique.

Une solution de manutention préférée consiste à prévoir un dispositif d’éjection de type « pousse-lâche » dans l’espace intérieur de la cloison où la porte peut venir se loger. Un utilisateur peut actionner ce dispositif d’éjection en exerçant une pression manuelle sur le bord de la porte qui reste accessible lorsque la porte est totalement rentrée dans l’espace intérieur. Le dispositif d’éjection éjecte alors, au moins partiellement, la porte de l’espace intérieur ce qui permet à l’utilisateur de saisir la porte et la faire coulisser pour fermer le passage.

La publication brevet WO2018185311 décrit un dispositif de déplacement, en particulier pour un tiroir, une porte coulissante, une porte à charnière, un volet ou un élément de meuble mobile similaire, avec un dispositif d’éjection. Le dispositif d’éjection présente un élément de guidage sur lequel agit un accumulateur d’énergie et qui est guidé dans ou sur un pièce de montage, en particulier un boîtier. L’élément de guidage peut être déplacé d’une position de stationnement à une position d’éjection au moyen du dispositif de stockage d’énergie. Une pièce de commutation est reliée à l’élément de guidage et réglable par rapport à l’élément de guidage. La pièce de commutation présente un élément de guidage qui est guidé dans une voie de guidage de la pièce de montage.

Il existe un besoin pour un dispositif d’éjection de type « pousse-lâche » qui présente au moins l’un des avantages suivants par rapport aux dispositifs d’éjection existants de ce type : plus compact, de construction plus simple, et pouvant être fabriqué à moindre coût.

Un aspect de l'invention prévoit en module de verrouillage et d’éjection comprenant :
- un support présentant un guide de coulissement,
- une partie coulissante apte à coulisser dans le guide de coulissement du support,
- une connexion résiliente entre le support et la partie coulissante de sorte qu’un coulissement de la partie coulissante dans un sens d’arrivée provoque une déformation élastique de la connexion résiliente, et
- une liaison de commutation entre le support et la partie coulissante, la liaison de commutation définissant un état armé où la partie coulissante est maintenue en position fixe tandis que la connexion résiliente exerce un effort sur la partie coulissante du fait de sa déformation élastique, la liaison de commutation étant configurée pour sortir de l’état armé lorsqu’une poussée est exercée sur la partie coulissante dans le sens d’arrivée, la connexion résiliente annulant sa déformation élastiqué en sortant de l’état armé ainsi provoquant un coulissement de la partie coulissante dans un sens d’éjection opposée au sens d’arrivée,
caractérise en ce que la liaison de commutation comprend :
- un circuit de rainures compris dans la partie coulissante, et
- un bras pivotant fixé de manière rotative au support, le bras pivotant présentant une tête apte à parcourir le circuit de rainures dans la partie coulissante.

Par contraste, dans l’art antérieur identifié dans ce qui précède, un circuit de rainures est compris dans un support fixe et un bras pivotant est fixé de manière rotative à une partie coulissante par rapport au support fixe. En faisant l’inverse, il est possible de réaliser des modules plus compacts et, par conséquent, plus adaptés pour être insérés dans un rail de coulissement. En outre, ce changement de concept permet de réaliser des modules de construction plus simples, qui peuvent être fabriqués à moindre coût.

Un autre aspect de l'invention prévoit en kit de montage d’un système coulissant comprenant un rail de coulissement et un module de verrouillage et d’éjection tel que défini dans ce qui précède, le rail de coulissement comprenant une paire de rainures intérieures apte à maintenir de façon coulissante le module de verrouillage et d’éjection.

Encore autre aspect de l'invention prévoit en un système coulissant comprenant un rail de coulissement et un module de verrouillage et d’éjection tel que défini dans ce qui précède et disposé dans le rail de coulissement.

.Dans un mode de réalisation, le module de verrouillage et d’éjection comprend un organe résilient apte à exercer un effort sur le bras pivotant en direction du circuit de rainures. Cela permet à la tête du bras pivotant d’être solidement maintenue dans le circuit de rainures, ce qui contribue à un fonctionnement fiable.

Dans un mode de réalisation, la connexion résiliente est disposée de sorte que la déformation élastique subie par la connexion résiliente consiste en un étirement. Cela permet d’éviter l’utilisation d’un organe de rétention qui peut s’avérer nécessaire lorsque la déformation élastique consiste en une compression.

Dans un mode de réalisation :
- le guide de coulissement comprend une section avant et une section arrière, et
- la partie coulissante comprend une tête coulissante avant et une tête coulissante arrière qui s’engagent respectivement avec la section avant et la section arrière du guide de coulissement, le circuit de rainures se situant entre la tête coulissante avant et la tête coulissante arrière.

Dans un mode de réalisation, le support comprend un logement pour le bras pivotant, le logement présentant une fente semi-circulaire à travers de laquelle une partie du bras pivotant fait saillie comprenant la tête du bras pivotant.

Dans un mode de réalisation, l’organe résilient est intégré dans un capot faisant partie du logement.

Dans un mode de réalisation, l’organe résilient comprend une languette formée par un ensemble de fentes dans le capot, la languette comprenant une surépaisseur venant en appui sur le bras pivotant.

Dans un mode de réalisation, le capot est amovible.

Dans un mode de réalisation, le module de verrouillage et d’éjection comprend un organe amortisseur de chocs disposé entre la tête coulissante arrière et une extrémité de la section arrière du guide de coulissement dans le sens d’éjection.

Dans un mode de réalisation, le support comprend une section d’accouplement située à une extrémité du support, la section d’accouplement étant apte à s’engager avec une tringle alignée longitudinalement avec le support.

Dans un mode de réalisation, le kit de montage d’un système coulissant défini dans ce qui précède comprend la tringle et un organe amortisseur de vibrations apte à être disposé entre la tringle et la section d’accouplement du support du module de verrouillage et d’éjection.

À des fins d'illustration, quelques modes de réalisation de l'invention sont décrits en détail en référence aux dessins annexés. Cette description fera apparaître des caractéristiques complémentaires à celles mentionnées dans ce qui précède, ainsi que des avantages que ces caractéristiques complémentaires peuvent apporter.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS

La est une vue schématique de face d’une cloison avec une porte coulissante en position escamotée laissant libre un passage.

La est une vue schématique en coupe de la cloison avec la porte coulissante en position escamotée laissant libre le passage.

La est une vue schématique de face de la cloison avec la porte coulissante en position éjectée.

La est une vue schématique en coupe de la cloison avec la porte coulissante en position éjectée.

La est une vue schématique de face de la cloison avec la porte coulissante en position extraite fermant le passage.

La est une vue schématique en coupe de la cloison avec la porte coulissante en position extraite fermant le passage.

La est une vue schématique en perspective d’une extrémité d’un rail de coulissement dans la cloison.

La est une vue schématique en perspective d’un chariot apte à coulisser dans le rail de coulissement.

La est une vue schématique en perspective agrandie d’une partie du chariot.

La est une vue schématique en perspective d’un kit de montage comprenant le rail de coulissement, un module de verrouillage et éjection, et une tringle.

La est une vue schématique en perspective du kit de montage avec le chariot accouplé au module de verrouillage et éjection.

La est une vue schématique en perspective éclatée du module de verrouillage et éjection.

La est une vue schématique en perspective de dessous du module de verrouillage et éjection.

La est une vue schématique en perspective de dessus du module de verrouillage et éjection.

La est une vue schématique de dessus d’un capot du module de verrouillage et éjection.

La est une vue schématique en coupe du capot du module de verrouillage et éjection.

La est une vue schématique de dessous du capot du module de verrouillage et éjection.

La est une vue schématique en perspective agrandie d’un organe amortisseur de chocs et une partie du module de verrouillage et éjection où cet organe est appliqué.

La est une vue schématique en perspective agrandie d’une section d’accouplement du module de verrouillage et éjection, d’une extrémité de la tringle, et d’un joint élastique appliqué pour relier les deux entités précitées entre eux.

La est une vue schématique de dessous du module de verrouillage et éjection dans un état désarmé.

La est une vue schématique de dessous du module de verrouillage et éjection dans un premier état extrême.

La est une vue schématique de dessous du module de verrouillage et éjection dans un état armé.

La est une vue schématique de dessous du module de verrouillage et éjection dans un état second état extrême.

DESCRIPTION DE QUELQUES MODES DE REALISATION

Les figures 1 et 2 illustrent schématiquement une cloison 100 avec une porte coulissante 101 en position escamotée laissant libre un passage 102. La présente une vue schématique de face de la cloison 100. La présente une vue schématique en coupe de la cloison 100 selon une ligne de coupe A-A indiquée à la . La cloison 100 s’étend horizontalement entre deux murs 103, 104 dont l’un 104 est du côté du passage 102. La cloison 100 peut s’étendre verticalement entre un plancher et un plafond.

La cloison 100 comprend deux parois 105, 106 espacées entre elles laissant ainsi un espace intérieur 107 dans lequel la porte coulissante 101 peut se loger. L’une quelconque des deux parois 105, 106 peut être formée par un ou plusieurs panneaux fixés à un châssis de la cloison 100. Les deux parois 105, 106 comprennent chacune un bord vertical 108, 109 délimitant le passage 102. En position escamotée, un bord avant 110 de la porte coulissante 101 est affleurant avec les bords verticaux 108, 109 des deux parois 105, 106 délimitant le passage 102. Cette disposition confère un aspect esthétique à la cloison 100.

La cloison 100 comprend un module de verrouillage et d’éjection 111 très schématiquement indiqué aux figures 1 et 2. Ce module sera appelé module pousse-lâche 111 dans ce qui suit par souci de commodité. Le module pousse-lâche 111 se trouve dans un état armé lorsque la porte coulissante 101 est en position escamotée comme illustré aux figures 1 et 2. Dans cet état, le module pousse-lâche 111 maintient la porte coulissante 101 en position escamotée laissant ainsi libre le passage 102. Un utilisateur peut faire sortir le module pousse-lâche 111 de l’état armé en exerçant une poussée sur le bord avant 110 de la porte coulissante 101. En sortant de l’état armé, le module pousse-lâche 111 éjecte partiellement la porte coulissante 101 de l’espace intérieur 107 dans la cloison 100.

Les figures 3 et 4 illustrent schématiquement la cloison 100 avec la porte coulissante 101 en position éjectée. La présente une vue schématique de face de la cloison 100 avec la porte coulissante 101 en cette position. La présente une vue schématique en coupe de la cloison 100 avec la porte coulissante 101 en cette position selon une ligne de coupe A-A indiquée à la . La position éjectée de la porte coulissante 101 résulte d’une poussée exercée sur son bord avant 110 comme décrit dans ce qui précède. L’utilisateur en question peut alors saisir la porte coulissante 101 et la faire coulisser pour complètement fermer le passage 102.

Les figures 5 et 6 illustrent schématiquement la cloison 100 avec la porte coulissante 101 en position extraite fermant le passage 102. La présente une vue schématique de face de la cloison 100 avec la porte coulissante 101 en cette position fermée. La présente une vue schématique en coupe de la cloison 100 avec la porte coulissante 101 en la position fermée selon une ligne de coupe A-A indiquée à la figure. La position fermée illustrée aux figures 5 et 6 peut donc être obtenu en faisant coulisser la porte coulissante 101 en direction du mur 104 du côté du passage 102 à partir de la position éjectée illustrée aux figures 3 et 4.

La illustre schématiquement un rail de coulissement 700 dans la cloison 100. La présente une vue schématique en perspective d’une extrémité du rail de coulissement 700. Le rail de coulissement 700 peut se situer dans une partie supérieure de la cloison 100. Le rail de coulissement 700 peut être fixé au plafond. Cette fixation peut se faire au moyen d’un profilé dans lequel le rail de coulissement 700 se loge. Le rail de coulissement 700 peut ainsi être fixé à ce profilé qui, quant à lui, est fixé au plafond.

Le rail de coulissement 700 comprend une paroi supérieure 701 et une paire de parois latérales 702, 703 qui présentent chacune un décrochement comme illustré à la . Le rail de coulissement 700 comprend ainsi une partie supérieure 704 et une partie inférieure 705, la partie inférieure 705 étant plus large que la partie supérieure 704. La partie inférieure 705 comprend deux épaulements 706, 707 délimitant une fente longitudinale 708 dans le rail de coulissement 700. Ces deux épaulements 706, 707 sont appelés épaulements inférieurs 706, 707 dans ce qui suit par souci de commodité. L’un et l’autre des épaulements inférieurs 706, 707 font respectivement corps avec l’une et l’autre des parois latérales 702, 703.

Le rail de coulissement 700 comprend en outre deux épaulements dans la partie supérieure 704 à proximité de la paroi supérieure 701. L’un et l’autre de ces deux épaulements font saillie intérieurement respectivement de l’une et de l’autre des parois latérales 702, 703. Les deux épaulements définissent ainsi une paire de rainures intérieures 709, 710 dans le rail de coulissement 700.

Les figures 8 et 9 illustrent schématiquement un chariot 800 apte à coulisser dans le rail de coulissement 700. La présente une vue schématique en perspective du chariot 800. La présente une vue schématique en perspective agrandie d’une partie du chariot 800. La partie illustrée à la est indiquée par un cercle dans la . La porte coulissante 101 illustrée aux figures 1-6 peut être suspendue du rail de coulissement 700 au moyen de deux chariots correspondants au chariot 800 illustré aux figures 8 et 9. L’un de ces deux chariots se trouve au plus près du mur 104 du côté du passage 102. Ce chariot sera dénommé chariot avant par souci de commodité. L’autre chariot qui se trouve plus éloigné du mur 104 du côté du passage 102 sera dénommé chariot arrière.

Le chariot 800 illustré aux figures 8 et 9 comprend un châssis avec un jeu de galets 801, 6 galets dans ce mode de réalisation. Le châssis avec ses galets 801 se loge dans la partie inférieure 705 du rail de coulissement 700 illustré à la . Les galets 801 viennent en appui sur les épaulements inférieurs 706, 707 du rail de coulissement 700. Un boulon 802 permet de fixer la porte coulissante 101 illustrée aux figures 1-6 au châssis du chariot 800. La porte coulissante 101 est alors suspendue du chariot 800. Le boulon 802 passe à travers la fente longitudinale 708 dans le rail de coulissement 700 illustré à la . Le boulon 802 se déplace dans la fente longitudinale 708, traverse une partie de cette fente 708, lorsque la porte coulissante 101 coulisse entre la position escamotée illustrée aux figures 1 et 2 et la position fermée illustrée aux figures 5 et 6.

Un dispositif d’amortissement 803 est intégré dans le châssis du chariot 800. Le dispositif d’amortissement 803 comprend une tête de préhension 804 apte à s’engager avec un organe de butée présent dans le rail de coulissement 700. La tête de préhension 804 se situe dans une fente 805 présente dans le dispositif d’amortissement 803. La tête de préhension 804 peut comprendre deux dents 806, 807 dont une 806 fait toujours saillie de la fente 805. Cette dent 806, qui est plus large que la fente 805 et bien visible aux figures 8 et 9, peut venir en butée contre l’organe de butée dans le rail de coulissement 700. La dent 806 en question sera donc dénommée dent de butée 806 dans ce qui suit.

Lorsque la dent de butée 806 vient fermement en butée contre l’organe de butée dans le rail de coulissement 700, la tête de préhension 804 bascule ce qui fait sortir l’autre dent 807. La tête de préhension 804 du dispositif d’amortissement 803 vient alors en prise avec l’organe de butée présent dans la rail de coulissement 700. L’organe de butée, ou une partie de celle-ci, se trouve en prise entre le dent de butée 806 et l’autre dent 807 qui sera dénommé la dent de préhension 807 dans ce qui suit.

La tête de préhension 804 peut coulisser dans la fente 805 présente dans le dispositif d’amortissement 803. Le dispositif d’amortissement 803 peut comprendre un mécanisme assurant un coulissement contrôlé de la tête de préhension 804 dans un sens de réception 808 indiqué à la . Ce mécanisme peut en outre assurer un coulissement freiné de la tête de préhension 804 dans un sens de relâchement 809 également indiqué à la . Le mécanisme assurant ces coulissements peut inclure un vérin et un ressort.

La illustre schématiquement un kit de montage 1000 comprenant le rail de coulissement 700 déjà illustré à la , le module pousse-lâche 111 très schématiquement indiqué aux figures 1-6, et une tringle 1001. La présente une vue schématique en perspective du kit de montage 1000. Le module pousse-lâche 111 comprend une section d’accouplement 1002 qui permet de relier le module pousse-lâche 111 à la tringle 1001. Le module pousse-lâche 111 et la tringle 1001 se glissent dans la paire de rainures intérieures 709, 710 du rail de coulissement 700 qui se situe dans la partie supérieure 704 de celui-ci comme illustré à la . Le module pousse-lâche 111 et la tringle 1001 sont alors retenus de façon coulissante dans la partie supérieure 704 du rail de coulissement 700.

Le module pousse-lâche 111 peut-être convenablement positionné dans le rail de coulissement 700 au moyen de la tringle 1001. Le module pousse-lâche 111 peut-être positionné de sorte que la position escamotée esthétique illustrée aux figures 1 et 2 soit obtenue. Le bord avant 110 de la porte coulissante 101 est alors affleurant avec les bords verticaux des deux parois 105, 106 délimitant le passage 102. Le module pousse-lâche 111 peut être verrouillé en position dans le rail de coulissement 700 au moyen, par exemple, d’une vis de contre pression 1003. Cette vis 1003 s’applique à la tringle 1001 de préférence au niveau du passage 102. Ainsi, la vis de contre pression 1003 est facilement accessible ce qui facilite des opérations de montage et de démontage.

La illustre schématiquement le kit de montage 1000 avec le chariot 800 accouplé au module pousse-lâche 111. La présente une vue schématique en perspective du kit de montage 1000 avec le chariot 800 accouplé au module pousse-lâche 111. Le module pousse-lâche 111 comprend un organe qui fait office de l’organe de butée mentionnée dans ce qui précède en relation avec le chariot 800 illustré aux figures 8 et 9. La tête de préhension 804 du chariot 800 est en prise avec cet organe comme indiqué à la .

Les figures 12, 13, et 14 illustrent schématiquement le module pousse-lâche 111. La présente une vue schématique en perspective éclatée du module pousse-lâche 111. La présente une vue schématique en perspective de dessous du module pousse-lâche 111. La présente une vue schématique en perspective de dessus du module pousse-lâche 111.

Le module pousse-lâche 111 comprend un support 1201 présentant un guide de coulissement 1202. Dans ce mode de réalisation, le guide de coulissement 1202 comprend une section avant 1203 et une section arrière 1204. Une section intermédiaire 1205 du support 1201 se situe entre la section avant 1203 et la section arrière 1204 du guide de coulissement 1202. Le support 1201 comprend également la section d’accouplement 1002 mentionnée dans ce qui précède en référence à la . Cette section permet de relier le module pousse-lâche 111 à la tringle 1001 comme indiqué à la .

Le module pousse-lâche 111 comprend en outre une partie coulissante 1206 apte à coulisser dans le guide de coulissement 1202 du support 1201. Dans ce mode de réalisation, la partie coulissante 1206 comprend une tête coulissante avant 1207 et une tête coulissante arrière 1208. La tête coulissante avant 1207 s’engage avec la section avant 1203 du guide de coulissement 1202. La tête coulissante arrière 1208 de la partie coulissante 1206 s’engage avec la section arrière 1204 du guide de coulissement 1202. La partie coulissante 1206 du module pousse-lâche 111 comprend en outre un circuit de rainures 1209 se situant entre la tête coulissante avant 1207 et la tête coulissante arrière 1208.

Lorsque le module pousse-lâche 111 a été positionné dans le rail de coulissement 700 comme décrit dans ce qui précède, la partie coulissante 1206 peut constituer l’organe de butée dans celui-ci. La partie coulissante 1206 comprend une tête de butée 1210 contre lequel peut venir en butée la tête de préhension 804 du dispositif d’amortissement 803 dans le chariot 800. Plus spécifiquement, la dent de butée 806 de la tête de préhension 804 peut s’engager dans la tête de butée 1210 de la partie coulissante 1206 du module pousse-lâche 111. Lorsque la tête de préhension 804 du dispositif d’amortissement 803 bascule comme décrit dans ce qui précède en référence aux figures 8 et 9, la dent de préhension 807 pénètre un orifice 1211 dans la partie coulissante 1206 prévu pour recevoir cette dent.

Le module pousse-lâche 111 comprend un ressort 1212 qui constitue une connexion résiliente entre le support 1201 et la partie coulissante 1206. Un coulissement de la partie coulissante 1206 dans un sens d’arrivée 1401, indiqué par une flèche à la , provoque une déformation élastique du ressort 1212. La déformation élastique subie par le ressort 1212 consiste en un étirement de celui-ci.

Le module pousse-lâche 111 comprend un bras pivotant 1213 fixé de manière rotative au support 1201. Le bras pivotant 1213 présente une tête 1214 pouvant parcourir le circuit de rainures 1209 dans la partie coulissante 1206. Dans ce mode de réalisation, le support 1201 comprend un logement 1215 pour le bras pivotant 1213. Le logement 1215 est formé par un creux 1216 dans la section intermédiaire 1205 du support 1201 et un capot 1217 qui se fixe de façon amovible sur cette section afin de couvrir le creux 1216. La section intermédiaire 1205 du support 1201 comprend un axe 1218 sur lequel le bras pivotant 1213 est monté. La section intermédiaire 1205 du support 1201 présente une fente semi-circulaire 1219 à travers de laquelle une partie du bras pivotant 1213 fait saillie. Cette partie faisant saillie comprend la tête 1214 du bras pivotant 1213.

Le bras pivotant 1213 fixé de manière rotative au support 1201 et le circuit de rainures 1209 dans la partie coulissante 1206 constituent conjointement une liaison de commutation entre le support 1201 et la partie coulissante 1206 du module pousse-lâche 111. Cette liaison de commutation définit un état armé où la partie coulissante 1206 est maintenue en position fixe tandis que le ressort 1212 exerce un effort sur la partie coulissante 1206. Dans ce mode de réalisation, le ressort 1212 exerce cet effort dû à un étirement de celui-ci.

Lorsqu’une poussée est exercée sur la partie coulissante 1206 dans le sens d’arrivée 1401, indiqué à la , la liaison de commutation sort de l’état armé. La partie coulissante 1206 n’est alors plus maintenue en position fixe. Le ressort 1212 se détend ainsi provoquant un coulissement de la partie coulissante 1206 dans un sens d’éjection 1402, aussi indiqué à la , opposée au sens d’arrivée 1401. Ce fonctionnement sera décrit plus en détail dans ce qui suit en liaison avec la porte coulissante 101 de la cloison 100 illustrée aux figures 1 à 6.

Les figures 15, 16, et 17 illustrent schématiquement le capot 1217 du logement 1215 pour le bras pivotant 1213. La présente une vue schématique de dessus du capot 1217. La présente une vue schématique en coupe du capot 1217 selon une ligne de coupe A-A indiquée à la . La présente une vue schématique de dessous du capot 1217. Le capot 1217 comprend une languette 1501 formée par un ensemble de fentes dans le capot 1217. La languette 1501 comprenant une surépaisseur 1601 venant en appui sur le bras pivotant 1213. La languette 1501 dans le capot 1217 constitue un organe résilient exerçant un effort sur le bras pivotant 1213 en direction du circuit de rainures 1209. Cela assure que la tête 1214 du bras pivotant 1213 soit solidement maintenue dans le circuit de rainures 1209, ce qui contribue au bon fonctionnement de la liaison de commutation mentionnée dans ce qui précède.

Une fente semi-circulaire 1502 dans le capot 1217 permet de visuellement observer la position angulaire du bras pivotant 1213. Un trou 1503 dans le capot 1217 s’engage avec l’axe 1218 sur lequel le bras pivotant 1213 est monté. Cela assure une bonne rigidité de l’axe 1218. Des pattes d’encliquetage 1504 permettent la fixation amovible du capot 1217 sur la section intermédiaire 1205 du support 1201. Des fentes à proximité de ces pattes d’encliquetage 1504 assurent une relative souplesse facilitant la pose et la dépose du capot 1217.

La illustre schématiquement un organe amortisseur de chocs 1801 et une partie du module pousse-lâche 111 où cet organe 1801 est appliqué. La présente une vue schématique en perspective agrandie de l’organe amortisseur de chocs 1801 et de la partie concernée du module pousse-lâche 111. L’organe amortisseur de chocs 1801 est disposé entre la tête coulissante arrière 1208 et une extrémité de la section arrière 1204 du guide de coulissement 1202 dans le sens d’éjection 1402. Cette extrémité se situe à proximité de la section intermédiaire 1205. Dans ce mode de réalisation, l’organe amortisseur est sous forme d’une pièce de matière souple. L’organe amortisseur de chocs 1801 contribue à un fonctionnement souple et silencieux du module pousse-lâche 111.

La illustre schématiquement la section d’accouplement 1002 du module pousse-lâche 111, une extrémité de la tringle 1001, et un joint élastique appliqué 1901 pour relier les deux entités précitées entre eux. La présente une vue schématique en perspective agrandie de toutes ces entités précitées. Le joint élastique 1901 se place sur un téton 1902 présent sur la section d’accouplement 1002. Le joint élastique entoure alors ce téton 1902. La tringle 1001 comprend à son extrémité un alésage formant un trou 1903 qui s’engage avec le téton 1902 muni du joint élastique 1901. L’alésage présente une fraisure dans laquelle le joint élastique peut venir se loger. Lorsque le module pousse-lâche 111 et la tringle 1001, reliés l’un à l’autre, ont été insérés dans le rail de coulissement 700 illustré à la , le joint élastique 1901 est pris en sandwich entre ces éléments et subi une pression longitudinale et radiale. Le joint élastique 1901 permet ainsi de réduire des vibrations et des bruits qui peuvent se manifester en fermant et ouvrant la porte coulissante 101 de la cloison 100.

Les figures 20-23 illustrent schématiquement le module pousse-lâche 111 dans quatre états différents qui font partie d’un cycle de fonctionnement. Chacune de ces figures présente une vue schématique de dessous du module pousse-lâche 111 dans un de ces quatre états. Le cycle de fonctionnement est parcouru en ouvrant la porte coulissante 101 de la cloison 100 illustrée aux figures 1-6 afin de créer le passage 102, puis en fermant la porte coulissante 101.

La illustre schématiquement le module pousse-lâche 111 dans un état désarmé. Le module pousse-lâche 111 se trouve dans cet état lorsque la porte coulissante 101 est en position extraite fermant le passage 102 dans la cloison 100 comme illustré aux figures 5 et 6. Dans l’état désarmé, le ressort 1212 est détendu. La partie coulissante 1206 du module pousse-lâche 111 est alors positionnée par rapport au support 1201 comme illustré à la . La tête coulissante arrière 1208 se trouve à une première extrémité de la section arrière 1204 du guide de coulissement 1202. Cette première extrémité se situe à proximité de la section intermédiaire 1205 du support 1201.

Le circuit de rainures 1209 dans la partie coulissante 1206 est visible à la . Le circuit de rainures 1209 comprend une section de stationnement 2001 dans laquelle la tête 1214 du bras pivotant 1213 se trouve lorsque le module pousse-lâche 111 est dans l’état désarmé illustré à la . Le circuit de rainures 1209 comprend en outre une section aller 2002, une section à chicanes 2003, et une section retour 2004. La section à chicanes 2003 comprend une première chicane 2005, une deuxième chicane 2006, et une troisième chicane 2007. La deuxième chicane 2006 comprend un point de verrouillage 2008. La première chicane 2005 présente un point limite. La troisième chicane 2007 présente également un point limite.

Lorsqu’un utilisateur ferme la porte coulissante 101 illustrée aux figures 5 et 6, le dispositif d’amortissement 803 intégré dans le chariot arrière entrera en contact avec la partie coulissante 1206 du module pousse-lâche 111. Plus précisément, la dent de butée 806 sur la tête de préhension 804 du dispositif d’amortissement 803 illustré aux figures 8 et 9 entrera en contact avec la tête de butée 1210 de la partie coulissante 1206 illustrée à la . La porte coulissante 101 coulissant en ouverture, la partie coulissante 1206 du module pousse-lâche 111 coulisse dans le sens d’arrivée 1401. La tête 1214 du bras pivotant 1213 commence ainsi à parcourir le circuit de rainures 1209 en sortant de la section de stationnement 2001 et en bifurquant dans la section aller 2002 du circuit de rainures 1209.

La illustre schématiquement le module pousse-lâche 111 dans un premier état extrême. Le module pousse-lâche 111 arrive dans cet état par le coulissement en ouverture de la porte coulissante 101. Le premier état extrême marque la fin du coulissement en ouverture. Dans le premier état extrême, la tête 1214 du bras pivotant 1213 est au point limite de la première chicane 2005. Le ressort 1212 est alors tiré au maximum.

La illustre schématiquement le module pousse-lâche 111 dans un état armé. Le module pousse-lâche 111 arrive dans cet état suite juste après avoir passé le premier état extrême illustré à la . La porte coulissante 101 se trouve alors en position escamotée comme illustré aux figures 1 et 2. Dans l’état armé, la tête 1214 du bras pivotant 1213 est au point de verrouillage 2008 dans la deuxième chicane 2006. Le ressort 1212 exerce un effort sur la partie coulissante 1206, qui consiste en une traction. Cela bloque la tête 1214 du bras pivotant 1213 dans la deuxième chicane 2006 au point de verrouillage 2008.

La illustre schématiquement le module pousse-lâche 111 dans un état second état extrême. Le module pousse-lâche 111 arrive dans cet état lorsqu’un utilisateur exerce une poussée sur le bord avant 110 de la porte coulissante 101 de la cloison 100 illustrée aux figures 1 et 2. La poussée exercée par l’utilisateur surmonte la traction exercée par le ressort 1212. La tête 1214 du bras pivotant 1213 quitte la deuxième chicane 2006 pour rentrer dans la troisième chicane 2007 du circuit de rainures 1209. Dans le second état extrême, la tête 1214 du bras pivotant 1213 est au point limite de la troisième chicane 2007.

Lorsque l’utilisateur arrête d’exercer la poussée sur le bord avant 110 de la porte coulissante 101, la traction exercée par le ressort 1212 sur la partie coulissante 1206 va faire coulisser cette partie du module pousse-lâche 111. La partie coulissante 1206, qui est en contact avec le chariot arrière, va alors faire coulisser la porte coulissante 101 dans le sens d’éjection 1402 indiquée à la . La porte coulissante 101 coulisse pour arriver en position éjectée illustrée aux figures 3 et 4. En ce faisant, la tête 1214 du bras pivotant 1213 parcourt la section retour 2004 du circuit de rainures 1209 pour arriver dans la section de stationnement 2001. Le module pousse-lâche 111 va de nouveau se retrouver dans l’état désarmé illustré à la .

Les modes de réalisation décrits dans ce qui précède en référence aux dessins sont présentés à titre d’illustration. L'invention peut être mise en œuvre de nombreuses façons différentes. Afin d'illustrer cela, quelques alternatives sont indiquées sommairement.

L'invention peut être mise en œuvre dans de nombreux types de produits et procédés dans lequel un élément coulissant est éjecté suite à une poussée sur cet élément. À titre d’illustration, une mise en œuvre a été décrite qui concerne une cloison avec une porte coulissante. D’autres mises en œuvre peuvent concerner d’autres types de produits. Par exemple, l’invention peut être mise en œuvre dans un meuble comprenant des portes coulissantes ou des tiroirs coulissants.

Il existe de nombreuses façons de mettre en œuvre la connexion résiliente entre le support et la partie coulissante dans un module pousse-lâche conforme à l’invention. Dans les modes de réalisation présentés, la connexion résiliente comprend un ressort à étirement. Dans d’autres modes de réalisation, la connexion résiliente peut comprendre, par exemple, un ressort à la compression ou un élément à matière élastique.

Les modes de réalisation présentés mettent en œuvre une autre invention qui peut être appliquée de façon indépendante de l’invention revendiquée. Cette autre invention se caractérise par un module de verrouillage et d’éjection étant accouplé à une tringle qui sont conjointement reçus de façon coulissante dans une paire de rainures d’un rail de coulissement. La tringle peut être verrouillée en position dans le rail de coulissement par un élément de verrouillage ce qui verrouille alors aussi ledit module en position. L’élément de verrouillage peut alors se situer au niveau d’un passage, d’une ouverture, qui existe lorsqu’une porte pouvant coulisser dans le rail de coulissement est en position ouverte. Cette solution facilite l’installation et l’ajustement d’un module de verrouillage et d’éjection dans une cloison, un meuble, ou toute autre entité équipée d’une porte coulissante.

Les remarques qui précèdent montrent que les modes de réalisation décrits en référence aux dessins illustrent l'invention plutôt qu'ils ne la limitent. Les signes de références n'ont aucun caractère limitatif. Le verbe « comprendre » dans une revendication n'exclut pas la présence d'autres éléments ou d’autres étapes que ceux ou celles listés dans la revendication. Il en va de même pour des verbes similaires tel que « comporter » et « inclure ».

Claims

Module de verrouillage et d’éjection (111) comprenant :
- un support (1201) présentant un guide de coulissement (1202),
- une partie coulissante (1206) apte à coulisser dans le guide de coulissement du support,
- une connexion résiliente (1212) entre le support et la partie coulissante de sorte qu’un coulissement de la partie coulissante dans un sens d’arrivée (1401) provoque une déformation élastique de la connexion résiliente, et
- une liaison de commutation (1209, 1213) entre le support et la partie coulissante, la liaison de commutation définissant un état armé où la partie coulissante est maintenue en position fixe tandis que la connexion résiliente exerce un effort sur la partie coulissante du fait de sa déformation élastique, la liaison de commutation étant configurée pour sortir de l’état armé lorsqu’une poussée est exercée sur la partie coulissante dans le sens d’arrivée, la connexion résiliente annulant sa déformation élastiqué en sortant de l’état armé ainsi provoquant un coulissement de la partie coulissante dans un sens d’éjection (1402) opposée au sens d’arrivée,
caractérise en ce que la liaison de commutation comprend :
- un circuit de rainures (1209) compris dans la partie coulissante, et
- un bras (1213) pivotant fixé de manière rotative au support, le bras pivotant présentant une tête (1214) apte à parcourir le circuit de rainures dans la partie coulissante.
Module de verrouillage et d’éjection selon la revendication 1, comprenant un organe résilient (1501) apte à exercer un effort sur le bras pivotant (1213) en direction du circuit de rainures (1209).
Module de verrouillage et d’éjection selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel la connexion résiliente (1212) est disposée de sorte que la déformation élastique subie par la connexion résiliente consiste en un étirement.
Module de verrouillage et d’éjection selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel :
- le guide de coulissement (1202) comprend une section avant (1203) et une section arrière (1204), et
- la partie coulissante comprend une tête coulissante avant (1207) et une tête coulissante arrière (1208) qui s’engagent respectivement avec la section avant et la section arrière du guide de coulissement, le circuit de rainures (1209) se situant entre la tête coulissante avant et la tête coulissante arrière.
Module de verrouillage et d’éjection selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel le support (1201) comprend un logement (1215) pour le bras pivotant (1213), le logement présentant une fente semi-circulaire (1219) à travers de laquelle une partie du bras pivotant fait saillie comprenant la tête (1214) du bras pivotant.
Module de verrouillage et d’éjection selon les revendications 2 et 5, dans lequel l’organe résilient (1501) est intégré dans un capot (1217) faisant partie du logement (1215).
Module de verrouillage et d’éjection selon la revendication 6, dans lequel l’organe résilient (1501) comprend une languette formée par un ensemble de fentes dans le capot (1217), la languette comprenant une surépaisseur (1601) venant en appui sur le bras pivotant (1213).
Module de verrouillage et d’éjection selon l’une des revendications 6 et 7, dans lequel le capot (1217) est amovible.
Module de verrouillage et d’éjection selon l’une des revendications 4 à 8 comprenant un organe amortisseur de chocs (1801) disposé entre la tête coulissante arrière (1208) et une extrémité de la section arrière (1204) du guide de coulissement (1202) dans le sens d’éjection (1402).
Module de verrouillage et d’éjection selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel le support (1201) comprend une section d’accouplement (1002) située à une extrémité du support, la section d’accouplement étant apte à s’engager avec une tringle (1001) alignée longitudinalement avec le support.
Kit de montage d’un système coulissant comprenant un rail de coulissement (700) et un module de verrouillage et d’éjection (111) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, le rail de coulissement comprenant une paire de rainures intérieures (709, 710) apte à maintenir de façon coulissante le module de verrouillage et d’éjection.
Kit de montage d’un système coulissant selon la revendication 11, dans lequel le module de verrouillage et d’éjection (111) est conforme à la revendication 10, le kit comprenant la tringle (1001) et un organe amortisseur de vibrations (1901) apte à être disposé entre la tringle et la section d’accouplement (1002) du support (1201) du module de verrouillage et d’éjection.
Système coulissant (100) comprenant un rail de coulissement (700) et un module de verrouillage et d’éjection (111) selon l’une des revendications 1 à 10 disposé dans le rail de coulissement.