FR3104156A1 - procédé de préparation d’un caoutchouc naturel - Google Patents

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    • C08ORGANIC MACROMOLECULAR COMPOUNDS; THEIR PREPARATION OR CHEMICAL WORKING-UP; COMPOSITIONS BASED THEREON
    • C08CTREATMENT OR CHEMICAL MODIFICATION OF RUBBERS
    • C08C3/00Treatment of coagulated rubber
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Abstract

L’invention concerne un procédé de traitement d’un caoutchouc naturel qui comprend l’extrusion d’un mélange d’un coagulum humide de caoutchouc naturel et d’un peptisant dans une machine à vis sans fin équipée d’un fourreau, dans lequel tourne la vis, et d’une filière à trous en bout de vis, procédé dans lequel a) le mélange est comprimé à une température supérieure ou égale à 130°C et inférieure ou égale à 210°C dans le fourreau, b) une détente éclair adiabatique à une pression différentielle supérieure ou égale à 40 bars est réalisée en sortie de filière. Un tel procédé permet de préparer un caoutchouc naturel qui présente un compromis amélioré entre sa résistance au vieillissement par thermooxydation et sa viscosité.

Description

procédé de préparation d’un caoutchouc naturel
La présente invention concerne un procédé de préparation d’un caoutchouc naturel.
Le caoutchouc naturel provient de la matière sèche caoutchouteuse du latex récolté par saignée de l’hévéa et récupéré dans un godet fixé au tronc de l’hévéa. Deux procédés traditionnels existent pour récupérer la matière caoutchouteuse du latex. Selon l’un des procédés, le latex encore liquide dans le godet est transvasé, filtré, éventuellement stabilisé ou centrifugé, puis coagulé par exemple à l’aide d’un agent chimique. Selon l’autre procédé, le latex n’est pas recueilli avant sa coagulation dans le godet, également appelé tasse: on recueille alors un coagulum humide au fond de la tasse, également connu sous le nom de «fond de tasse» (en anglais «cup lump»). Après élimination de débris végétaux et de débris minéraux du coagulum, le caoutchouc naturel est séché, traditionnellement dans des tunnels sous circulation d’air à une température d’environ 90 à environ 130°C.
Comme les propriétés du caoutchouc naturel dépendent en partie du procédé de coagulation mis en œuvre, il est d’usage de désigner le caoutchouc avec une appellation qui trouve son origine dans le choix du procédé de coagulation. Aussi parle-t-on de caoutchouc naturel de fond de tasse et de caoutchouc naturel de latex.
Le caoutchouc naturel se distingue aussi des autres élastomères de synthèse par de nombreuses caractéristiques: l’une d’elle est sa viscosité particulièrement élevée. Avant son utilisation dans une composition de caoutchouc, le caoutchouc naturel est généralement soumis à une opération de plastification ou à une opération de peptisation en vue de ramener sa viscosité à des valeurs de viscosité compatibles avec son utilisation industrielle, notamment pour la préparation de compositions de caoutchouc. L’opération de plastification consiste en un traitement thermomécanique dans un mélangeur interne et nécessite un coût énergétique important, de l’ordre de 140 kWh/t. L’opération de peptisation est une étape de plastification en présence d’agents chimiques, appelés peptisants.
Les mélangeurs internes, installations bien connues de l’homme du métier des compositions de caoutchouc, sont aussi utilisés pour préparer les compositions de caoutchouc par malaxage thermomécanique d’un ou plusieurs élastomères tel que le caoutchouc naturel et de divers ingrédients tels que des charges comme un noir de carbone ou une silice, des plastifiants comme une huile, des agents de réticulation comme le soufre, un accélérateur de vulcanisation. Il s’ensuit que le temps machine des mélangeurs internes consacré à la préparation des compositions de caoutchouc est à partager avec les opérations de plastification ou de peptisation du caoutchouc naturel, ce qui a pour conséquence de réduire la productivité d’une unité de production de compositions de caoutchouc. Une opération de plastification réduit davantage la productivité que ne le fait une opération de peptisation, car la plastification requiert plus de temps machine que la peptisation qui a l’avantage de bénéficier de l’action accélératrice de l’agent chimique sur la cinétique de réduction de la viscosité. Malheureusement, le caoutchouc naturel de fond de tasse ne se prête pas à la peptisation contrairement au caoutchouc naturel de latex, car le caoutchouc naturel de fond de tasse s’avère très sensible à la présence des peptisants: sa résistance au vieillissement par thermooxydation est fortement réduite, sa viscosité diminue fortement et peut devenir inappropriée pour une utilisation dans une composition de caoutchouc. Cette forte sensibilité du caoutchouc naturel de fond de tasse à la peptisation peut aussi conduire à un manque de maîtrise de la viscosité du caoutchouc naturel au cours de l’opération de peptisation et par suite à une difficulté dans le contrôle de la qualité de la production du caoutchouc naturel.
La Demanderesse poursuivant ses efforts a trouvé un nouveau procédé qui permet de résoudre les problèmes mentionnés.
Ainsi un premier objet de l’invention est un procédé de traitement d’un caoutchouc naturel qui comprend l’extrusion d’un mélange d’un coagulum humide de caoutchouc naturel et d’un peptisant dans une machine à vis sans fin équipée d’un fourreau, dans lequel tourne la vis, et d’une filière à trous en bout de vis, procédé dans lequel:
a) le mélange est comprimé à une température supérieure ou égale à 130°C et inférieure ou égale à 210°C dans le fourreau,
b) une détente éclair adiabatique à une pression différentielle supérieure ou égale à 40 bars est réalisée en sortie de filière.
L’invention concerne aussi un caoutchouc naturel de fond de tasse présentant un indice de rétention de plasticité supérieur à 70 et une viscosité Mooney ML (1+4) à 100°C inférieure à 60. Le caoutchouc naturel conforme à l’invention qui peut être préparé selon le procédé conforme à l’invention a l’avantage de présenter une viscosité qui ne nécessite pas d’étape de plastification avant son utilisation dans une composition de caoutchouc, ce qui donne aussi l’avantage au caoutchouc naturel de présenter une bonne résistance au vieillissement par thermooxydation.
Description détaillée
Tout intervalle de valeurs désigné par l'expression "entre a et b" représente le domaine de valeurs allant de plus de a à moins de b (c’est-à-dire bornes a et b exclues) tandis que tout intervalle de valeurs désigné par l'expression "de a à b" signifie le domaine de valeurs allant de a jusqu'à b (c’est-à-dire incluant les bornes strictes a et b). Sauf indication expresse différente, tous les pourcentages (%) indiqués sont des % en masse.
La machine utilisée à l’étape a) est typiquement une extrudeuse, machine à vis sans fin qui comprend une entrée de matière dite trémie, un corps formé d'un cylindre (également appelé fourreau) dans lequel tourne une vis (une ou plusieurs) sans fin et une tête qui sert de support à une filière. Cette machine permet d’appliquer un séchage mécanique ou un séchage thermo-mécanique à un produit imbibé d’un liquide à éliminer par séchage. Le séchage mécanique permet l’élimination du liquide par des forces purement mécaniques (pressage, essorage, …). Il peut se réaliser par simple transfert de quantité de mouvement et éventuellement sans transfert thermique. Le séchage thermo-mécanique est réalisé par échauffement communiqué au produit à sécher par dégradation de l’énergie mécanique. L’eau incluse dans le produit à sécher se trouve à l’état liquide sous pression et à haute température. Une libération des contraintes jusqu’alors exercées sur le caoutchouc naturel dans le fourreau a lieu en sortie de filière par la suppression de la compression, ce qui permet la détente éclair adiabatique en sortie de filière. A la sortie de la filière, la détente produite permet aussi de flasher l’humidité et le cas échéant, selon la viscosité du produit, de fragmenter le produit.
L’extrudeuse utile aux besoins de l’invention peut être une extrudeuse disponible sur le marché, notamment celles commercialisées par les sociétés Anderson, FOM et Welding, comme par exemple l’Expander d’Anderson, l’Extruder Dryer de FOM, le VCU de Welding. L’extrudeuse utile aux besoins de l’invention pour l’un quelconque des modes de réalisation de l’invention est de préférence une extrudeuse monovis.
Des variantes d’extrudeuses sont préférentielles en ce qu’elles permettent en sortie de filière d’atteindre des débits plus élevés en coagulum ou de favoriser la détente adiabatique. Une telle variante préférentielle est une extrudeuse dont le fourreau présente dans la zone d’alimentation de l’extrudeuse un (un ou plusieurs) moyen d’évacuation de l’eau (eau libre, sous forme liquide). Comme moyen d’évacuation, on peut citer des rainures dans l’épaisseur du fourreau qui débouchent sur la surface intérieure du fourreau, une ou plusieurs ouvertures dans la zone d’alimentation de l’extrudeuse, ouverture qui permet d’évacuer l’eau hors du fourreau. Ces ouvertures peuvent se présenter sous la forme de fente, de grille, de trou circulaire. La zone d’alimentation est la zone qui se trouve sous l’ouverture de la trémie.
Le coagulum utilisé à l’étape a) est un produit de la coagulation du latex de caoutchouc naturel, indifféremment obtenu par une coagulation spontanée ou provoquée. De préférence, le coagulum est un fond de tasse. Dans la présente demande, on entend par latex de caoutchouc naturel le latex issu de la saignée de l’hévéa.
Le coagulum est dit humide, car il est imbibé d’eau qui provient notamment des eaux de lavage résultant des opérations de lavage du coagulum telles que les opérations de décontamination, généralement conduites en piscine sous eau. Le coagulum utilisé à l’étape a) est de préférence un coagulum qui a subi des opérations de lavage. Il contient de préférence plus de 5% en masse d’eau, notamment entre 5 et 40% en masse d’eau, plus préférentiellement entre 8 et 30%, encore plus préférentiellement entre 8 et 25% en masse. Le pourcentage en eau est calculé par rapport à la masse totale de coagulum humide.
Le coagulum humide peut se trouver sous la forme de granulés communément appelés crumbs ou de crêpes. De préférence, le coagulum utilisé à l’étape a) se présente sous la forme de granulés (en anglais «crumbs»), notamment pour faciliter son introduction dans l’extrudeuse par la trémie. De manière plus préférentielle, le coagulum utilisé à l’étape a) est sous la forme de granulés.
De préférence, le coagulum utilisé dans l’étape a) est typiquement un coagulum qui a subi, préalablement à l’étape a), un travail de décontamination qui se décompose généralement en deux étapes, la décontamination primaire et la décontamination secondaire. Le coagulum recueilli après la saignée de l’hévéa contient très souvent des contaminants plus ou moins gros, tels que des feuilles, des brindilles, du sable et autres débris qui viennent contaminer le coagulum au cours de la récolte. Pour mener à bien la décontamination primaire qui a pour but d’éliminer les objets les plus gros, le coagulum est traditionnellement coupé et lavé dans des piscines d’eau. Dans la décontamination secondaire qui permet d’éliminer les contaminants les plus fins, le coagulum est traditionnellement déchiqueté, puis lavé à l’eau dans des piscines, ensuite acheminé par exemple dans des crêpeuses et shredders. La décontamination peut comprendre une étape de filtration du coagulum, notamment sous pression, par exemple dans un dispositif particulier qui comprend une extrudeuse et un moyen de filtration adapté et installé en sortie de l’extrudeuse. On peut par exemple se référer au procédé de filtration décrit dans la demande de brevet WO2016162645A2 ou à celui décrit dans la demande de brevet WO2018224773A1. Un tel procédé permet d’éliminer les contaminants de taille supérieure à 1 mm, avantageusement supérieure à 500 µm (0.5 mm), plus avantageusement supérieure à 100 µm (0.1 mm).
Lorsque le coagulum utilisé dans l’étape a) est décontaminé, le procédé conforme comprend préférentiellement une étape de filtration du coagulum humide avant l’étape a).
Les peptisants sont des composés bien connus de l’homme du métier. Ils permettent de réduire la masse moléculaire des chaînes polyisoprène du caoutchouc naturel en les cassant par réaction de thermooxydation des chaînes. Ils agissent généralement comme catalyseur de la réaction de thermooxydation. Le peptisant peut être aussi un mélange de plusieurs peptisants. On peut citer les mercaptans aromatiques, les disulfures aromatiques, les arylamines, les phénols, les acides sulfoniques et leurs dérivés tels que leurs sels métalliques. De préférence, le peptisant est un phénol ou un sel métallique d’un phénol ou encore un dithiobisbenzamide. Tout particulièrement conviennent le pentachlorothiophénol, son sel de zinc, le disulfure du 2-dibenzamido diphényle (en anglais 2,2'-dibenzamido diphenyl disulfide).
A l’intérieur du fourreau, sous l’effet de l’énergie thermique apportée notamment par la rotation de la vis, le mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant s’échauffe. Il est supposé que cet échauffement déclenche la réaction du peptisant avec les chaînes polyisoprène du caoutchouc naturel et conduit donc à la formation d’un caoutchouc naturel peptisé à l’intérieur du fourreau.
La quantité de peptisant dans le coagulum humide est ajustée par l’homme du métier pour obtenir la viscosité souhaitée du caoutchouc naturel. Elle peut varier dans une large gamme selon la nature chimique du peptisant et la température appliquée au mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant dans le fourreau. Typiquement, elle peut varier dans un domaine allant de de 0.01 à 0.5 gramme de peptisant par kilogramme de caoutchouc naturel sec.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, la machine à vis sans fin est alimentée avec le mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant par une trémie équipant la machine à vis sans fin. Selon ce mode de réalisation, le mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant est préparé typiquement lors d’une étape préalable de mise en contact d’un coagulum humide de caoutchouc naturel avec un peptisant. Selon ce mode de réalisation, l’étape a) est préférentiellement précédée d’une étape de trempage d’un coagulum humide de caoutchouc naturel dans une solution aqueuse de peptisant ou d’une étape d’arrosage d’un coagulum humide d’un caoutchouc naturel par une solution aqueuse de peptisant pour former le mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant. Lorsque l’étape a) est précédée d’une étape d’arrosage, le coagulum humide est arrosé de préférence avec une solution aqueuse de peptisant à raison de 0.1 à 1 litre de solution par kilogramme de caoutchouc naturel sec, sachant que la solution a une concentration allant de 0.05 à 3 grammes de peptisant par litre de solution.
Dans l’étape a), le mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant est comprimé dans le fourreau de l’extrudeuse. Cette compression est utile pour soumettre ultérieurement le caoutchouc naturel à une détente adiabatique. La pression à laquelle est comprimé le caoutchouc naturel doit être suffisante pour permettre une détente adiabatique à une pression différentielle d’au moins 40 bars. A la pression utile aux besoins de l’invention pour réaliser la compression, le caoutchouc naturel est porté à l’étape a) à une température allant de 130 à 210°C. Dans une machine à vis sans fin comme une extrudeuse, le travail mécanique sous forte pression s’accompagne d’un échauffement de la matière caoutchouteuse du coagulum, ce qui a pour effet d’augmenter la température du coagulum. En dessous de 130°C, le procédé n’est pas suffisamment efficace pour réduire le taux d’humidité du caoutchouc naturel. De préférence, le caoutchouc naturel est comprimé à l’étape a) à une température comprise entre 170°C et 210°C. De manière plus préférentielle, le caoutchouc naturel est comprimé à l’étape a) à une température comprise entre 180°C et 210°C. Ces conditions plus préférentielles de température permettent d’augmenter l’efficacité du procédé pour produire un caoutchouc naturel avec une humidité résiduelle plus faible. Pour atteindre les températures utiles aux besoins de l’invention, des calories peuvent être aussi apportées en chauffant l’intérieur de la machine à vis tel que la vis ou le fourreau de l’extrudeuse par l’intermédiaire d’un système de chauffage comme une double enveloppe, des résistances chauffantes.
La détente adiabatique réalisée à l’étape b) est caractérisée de détente éclair en ce qu’elle permet au caoutchouc naturel de passer d’un état comprimé à un état non comprimé de façon quasi immédiate, typiquement en un temps inférieur à la seconde. Elle est réalisée à une pression différentielle supérieure ou égale à 40 bars ou à une pression différentielle supérieure à 100 bars. Selon une première variante, la pression différentielle à l’étape b) est d’au plus 100 bars, en particulier comprise entre 40 et 100 bars. Selon une deuxième variante, la pression différentielle est supérieure à 100 bars, voire même d’au moins 120 bars ou 150 bars. La deuxième variante présente l’avantage de réduire aussi le taux d’azote dans le caoutchouc naturel.
La détente étant adiabatique, la détente se produit à la température à laquelle a été réalisée la compression. En fin de détente, le coagulum est généralement à la pression atmosphérique et son taux d’humidité est réduit, notamment à une teneur inférieure à 5%, de préférence à une teneur inférieure à 3%. En sortie de filière, le caoutchouc naturel peut être découpé, puis conditionné ou alternativement découpé, séché davantage, puis conditionné.
Le caoutchouc naturel peut être découpé en sortie de filière par un moyen qui est apte à découper le caoutchouc naturel et qui est disposé en aval de la filière. Le moyen apte à découper le caoutchouc naturel peut être un couteau ou un granulateur, de préférence un granulateur.
De préférence, le caoutchouc naturel récupéré en sortie de filière est séché par un séchage complémentaire pour réduire davantage son taux d’humidité résiduelle, notamment à un taux inférieur à 0.8%. Avant le séchage complémentaire, le caoutchouc naturel est avantageusement découpé en sortie de filière par un moyen qui est apte à découper le caoutchouc naturel et qui est disposé en aval de la filière. Le moyen apte à découper le caoutchouc naturel peut être un couteau ou un granulateur, de préférence un granulateur. L’état divisé sous lequel se trouve le caoutchouc naturel après avoir été découpé permet de rendre le séchage complémentaire plus performant.
Le temps de séchage est ajusté par l’homme du métier en fonction de la température de séchage et en fonction de la teneur en eau résiduelle dans le caoutchouc naturel à l’issue de l’étape b). Il est préférable d’appliquer un temps de séchage le plus court possible pour préserver la structure des chaînes polyisoprène du caoutchouc naturel et ses propriétés. C’est pourquoi, un temps de séchage inférieur à 10 minutes est recommandé et préféré. Pour obtenir un caoutchouc naturel contenant moins de 0.8% d’eau et considéré comme sec avec des temps de séchage aussi courts, le séchage est préférentiellement un séchage par convection. Tout moyen connu pour sécher par convection peut convenir. En particulier est préféré un lit fluidisé tel qu’un tamis vibrant à air chaud, dispositif connu et conventionnellement utilisé dans les procédés de fabrication de caoutchoucs synthétiques. Avantageusement, le caoutchouc naturel récupéré en sortie de filière est séché par un séchage complémentaire, de préférence par convection, de manière préférentielle au moyen d’un lit fluidisé, de manière plus préférentielle au moyen d’un tamis vibrant à air chaud. Le séchage par convection est réalisé de préférence sous air. Le séchage par convection sous air peut se faire à une température allant de 90°C à 180°C, de préférence à une température allant de 90°C à 130°C, notamment de 110°C à 130°C.
Selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention, le procédé comprend en outre une étape au cours de laquelle est ajouté un stabilisant de viscosité, auquel cas le caoutchouc naturel est dit stabilisé. Le stabilisant de viscosité peut être ajouté à l’intérieur du fourreau selon une première variante ou à l’extérieur du fourreau après l’étape b) selon une deuxième variante.
Les stabilisants de viscosité pour stabiliser la viscosité du caoutchouc naturel sont bien connus de l’homme du métier du caoutchouc naturel. Ils permettent de réduire ou supprimer la tendance du caoutchouc naturel à durcir au stockage. A titre de stabilisant de viscosité utile aux besoins de l’invention peut convenir tout composé connu pour stabiliser la viscosité du caoutchouc naturel. On peut citer par exemple l’hydroxylamine, ses sels, les hydroxyalkylamines, leurs sels, le semicarbazide, la dimédone, les composés ayant une fonction triazole et les composés ayant une fonction hydrazide. De préférence, le stabilisant de viscosité est la dimédone ou un composé dérivé de l’ammoniac choisi parmi les composés de formule XNH2et leurs sels, où X est un groupe choisi parmi les groupes hydroxyle et hydroxyalkyle en C1–C4ou un mélange de ces composés. Le sel peut être un sel d’acide faible de composés de formule XNH2ou un sel d’acide fort de composés de formule XNH2éventuellement neutralisé avec une base forte. Pour la neutralisation avec une base forte, on peut par exemple se référer à la description de la demande de brevet WO2017085109. De manière plus préférentielle, le stabilisant de viscosité est le sulfate d’hydroxylamine ou le sulfate d’hydroxylamine neutralisé avec la soude, très avantageusement le sulfate d’hydroxylamine. De préférence, le stabilisant de viscosité est ajouté à un taux allant de 2.4 mmoles à 24 mmoles, plus préférentiellement de 6 mmoles à 24 mmoles, encore plus préférentiellement de 8 mmoles à 18 mmoles équivalent de dimédone ou équivalent de XNH2par kilogramme de caoutchouc naturel.
Selon la première variante, le stabilisant de viscosité est injecté par l’intermédiaire d’un dispositif d’injection qui comprend un ou plusieurs orifices débouchant dans le fourreau. Pour mettre en œuvre cette variante, le fourreau porte de préférence sur tout ou partie de sa longueur des doigts qui s’étendent radialement vers l’intérieur du fourreau relativement à l’axe de rotation de la vis. De tels doigts sont disposés dans une zone qui est en aval de la zone d’alimentation dédiée par exemple à l’introduction du mélange de coagulum humide et de peptisant. Lorsque le fourreau porte des doigts qui s’étendent radialement vers l’intérieur du fourreau relativement à l’axe de rotation de la vis, le filet de la vis qui est hélicoïdal et qui s’étend radialement depuis un arbre central de la vis est interrompu de manière à former des espaces annulaires cylindriques dans lesquels sont disposés les doigts. De manière bien connue, une extrudeuse comporte une zone d’alimentation et une zone de mise en pression (zone de compression) dédiée à la montée en température et en pression du coagulum et localisée en aval de la zone d’alimentation. Typiquement, on introduit en continu un stabilisant de viscosité dans le caoutchouc naturel en injectant le stabilisant de viscosité dans le fourreau de l’extrudeuse. De préférence, le stabilisant de viscosité est injecté sous la forme d’une solution aqueuse. Le stabilisant de viscosité est réparti au sein du caoutchouc naturel sous l’effet des forces mécaniques exercées dans le fourreau pendant le fonctionnement de l’extrudeuse. L’ensemble formé par le caoutchouc naturel et le stabilisant de viscosité est homogénéisé au sein du fourreau par la fonction de malaxage également assuré par le fonctionnement de l’extrudeuse. Le malaxage peut être amélioré par la présence de doigts dans le fourreau qui s’étendent radialement vers l’intérieur du fourreau, les doigts pouvant être portés par le fourreau. L’élévation de température générée par le malaxage permet la réaction entre le stabilisant de viscosité et le caoutchouc naturel. Pour faciliter la réaction, on peut également élever la température du coagulum à l’intérieur du fourreau par l’intermédiaire d’une double enveloppe ou tout autre système de chauffage comme des résistances chauffantes équipant le fourreau et/ou par l’intermédiaire d’un système de chauffage incorporé dans la vis. Le stabilisant de viscosité est ajouté au caoutchouc naturel dans le fourreau en vue de stabiliser la viscosité du caoutchouc naturel peptisé.
Pour permettre l’injection du stabilisant de viscosité dans le fourreau, l’extrudeuse utile aux besoins de l’invention est équipée d’un dispositif d’injection qui comprend un ou plusieurs orifices débouchant dans le fourreau. Les orifices dits points d’injection sont localisés de préférence en aval de la zone d’alimentation, préférentiellement dans une zone de compression en aval de la zone d’alimentation. L’injection en aval de la zone d’alimentation limite, voire supprime la part de stabilisant de viscosité qui ne serait pas incorporé dans le caoutchouc naturel, ce qui a pour effet d’augmenter l’efficacité du procédé vis-à-vis de la stabilisation du caoutchouc naturel. La localisation des points d’injection dans la zone de compression permet d’augmenter encore davantage l’efficacité du procédé en assurant une bonne incorporation du stabilisant de viscosité dans le caoutchouc naturel et un temps de contact suffisant entre le stabilisant de viscosité et le caoutchouc naturel avant la détente adiabatique.
De préférence, les points d’injection sont situés à l’extrémité radialement intérieure des doigts qui sont portés par le fourreau et qui s’étendent radialement vers l’intérieur du fourreau relativement à l’axe de rotation de la vis. En d’autres termes, chaque point d’injection est situé à l’extrémité radialement intérieure d’un doigt qui est porté par le fourreau et qui s’étend radialement vers l’intérieur du fourreau relativement à l’axe de rotation de la vis. Cette localisation des points d’injection permet d’assurer aussi une incorporation efficace du stabilisant de viscosité au cœur du caoutchouc naturel et contribue à une bonne répartition du stabilisant de viscosité dans le caoutchouc naturel.
De manière plus préférentielle, les points d’injection sont situés dans des doigts portés par le fourreau et s’étendant radialement vers l’intérieur du fourreau relativement à l’axe de rotation de la vis, de tels doigts étant disposés dans la zone de compression. Cette localisation des points d’injection permet d’augmenter encore davantage l’efficacité du procédé en alliant les bénéfices apportés par la localisation dans les doigts et la localisation dans la zone de compression.
Selon un mode de réalisation de l’invention, le fourreau porte un seul doigt s’étendant radialement vers l’intérieur du fourreau relativement à l’axe de rotation de la vis et à l’extrémité radialement intérieure duquel est localisé un point d’injection, sachant que le fourreau peut porter d’autres doigts s’étendant radialement vers l’intérieur du fourreau relativement à l’axe de rotation de la vis et à l’extrémité desquels il n’y a pas de point d’injection. Ces autres doigts favorisent le malaxage du caoutchouc naturel dans le fourreau et aident à mélanger le caoutchouc naturel et le stabilisant de viscosité.
Typiquement, la pression au point d’injection, notamment à l’extrémité radialement intérieure du doigt, est supérieure à 0 bar relatif, ce qui traduit la présence de matière (coagulum de caoutchouc) au point d’injection et permet d’assurer que le stabilisant de viscosité est bien injecté au sein du caoutchouc naturel. Une injection du stabilisant de viscosité dans un espace du fourreau non rempli de caoutchouc naturel pourrait entraîner une perte d’efficacité du procédé. En effet, l’injection dans un espace vide favorise le risque d’entraînement d’une partie du stabilisant de viscosité avec les eaux extraites du coagulum. Elle favorise aussi le risque de décomposition d’une partie du stabilisant de viscosité sous l’effet de la chaleur dans le fourreau avant même sa mise en contact avec le caoutchouc naturel. Pour améliorer encore davantage l’efficacité du procédé, la pression au point d’injection est de préférence supérieure à la pression de vapeur saturante de l’eau à la température de celle du point d’injection.
La réaction entre le stabilisant de viscosité et le caoutchouc naturel étant activée par la température, la température au point d’injection est préférentiellement supérieure ou égale à 100°C, plus préférentiellement de 130 à 210°C, encore plus préférentiellement de 150 à 210°C. Une température inférieure à 100°C ne permet pas une stabilisation aussi efficace, le rendement de la réaction étant moindre à ces températures comparativement aux températures supérieures à 100°C. Au-delà de 210°C, les chaînes polyisoprène du caoutchouc naturel peuvent se dégrader.
Selon la deuxième variante, l’ajout du stabilisant de viscosité au caoutchouc naturel réalisé après l’étape b) se fait typiquement par arrosage du caoutchouc naturel, de préférence sec, avec la quantité souhaitée de stabilisant de viscosité, le caoutchouc naturel étant de préférence sous la forme de granulés. Par exemple, le caoutchouc naturel récupéré en sortie de filière et séché par un séchage par convection est aspergé d’un stabilisant de viscosité. Pour ce faire, le stabilisant de viscosité est généralement mis en solution dans l’eau pour pouvoir procéder à l’arrosage du caoutchouc naturel. L’étape d’ajout du stabilisant de viscosité selon la deuxième variante est préférentiellement suivie d’un travail mécanique à une température d’au moins 100°C. Le travail mécanique qui a pour fonction de disperser le stabilisant de viscosité dans le caoutchouc naturel peut être effectué au moyen d’un dispositif de déchiquetage et d’homogénéisation. Typiquement, il est mis en œuvre au moyen d’un dispositif appelé «prebreaker». Un prebreaker est un dispositif de déchiquetage et d’homogénéisation bien connu de l’homme du métier du caoutchouc naturel, puisqu’il est traditionnellement utilisé dans les usines de «remilling» de caoutchouc naturel. On peut par exemple se référer à la demande de brevet WO2015189365 qui donne une description détaillée d’un prebreaker.
Le caoutchouc naturel, autre objet de l’invention, est un caoutchouc naturel de fond de tasse présentant un indice de rétention de plasticité (PRI) supérieur à 70, et une viscosité Mooney ML (1+4) à 100°C inférieure à 60, de préférence d’au plus 55, notamment de 30 à 55. Le PRI est le ratio exprimé en pourcentage de la plasticité du caoutchouc naturel vieilli sur la plasticité du caoutchouc naturel avant vieillissement. Sa détermination est utilisée pour donner une indication de la résistance à l’oxydation du caoutchouc naturel. Plus la valeur est élevée, meilleure est la résistance au vieillissement par oxydation. Comme le caoutchouc naturel conforme à l’invention a une viscosité Mooney inférieure à 60, son utilisation dans une composition de caoutchouc ne requiert pas d’étape préalable de plastification. En raison de son PRI, il présente une bonne résistance au vieillissement par thermooxydation, ce qui a pour conséquence d’améliorer également les propriétés d’une composition de caoutchouc le contenant.
Un tel compromis n’est pas observé sur les caoutchoucs naturels de fond de tasse conventionnels comme le grade TSR20. En raison de leur viscosité élevée, ces grades doivent être plastifiés pour diminuer leur viscosité: le travail thermomécanique opéré sur le caoutchouc naturel durant la plastification s’accompagne d’une thermooxydation des chaînes polyisoprène, ce qui induit inévitablement une réduction du PRI.
L’utilisation d’un caoutchouc naturel conforme à l’invention dans une composition de caoutchouc permet d’améliorer à la fois les propriétés des compositions de caoutchouc et la productivité des usines de fabrication de ces compositions de caoutchouc.
Le caoutchouc naturel conforme à l’invention peut être préparé selon le procédé conforme à l’invention, préférentiellement selon des modes de réalisation particuliers du procédé conforme à l’invention. Ces modes de réalisation particuliers peuvent inclure une étape de stabilisation de la viscosité du caoutchouc naturel, mise en œuvre par l’ajout d’un stabilisant de viscosité au mélange de coagulum humide et de peptisant dans le fourreau ou dans un prebreaker, préférentiellement mise en œuvre par l’ajout d’un stabilisant de viscosité au mélange de coagulum humide et de peptisant dans le fourreau. Le caoutchouc naturel conforme à l’invention est de préférence un caoutchouc naturel stabilisé.
Lorsque le coagulum humide de caoutchouc naturel utilisé à l’étape a) est décontaminé par un procédé de filtration décrit selon la demande de brevet WO2016162645A2, le caoutchouc naturel conforme à l’invention est avantageusement dépourvu d’impuretés de taille supérieure à 0.5 mm, très avantageusement dépourvu d’impuretés de taille supérieure supérieure à 0.1 mm. Le procédé de filtration permet d’éliminer les impuretés de taille supérieure à 1 mm, avantageusement supérieure à 500 µm (0.5 mm), plus avantageusement supérieure à 100 µm (0.1 mm).
Dans la production des grades conventionnels de fond de tasse comme le grade TSR20, les impuretés présentes dans le coagulum humide de caoutchouc naturel de fond de tasse sont généralement des feuilles, des brindilles, du sable, de la terre et autres débris. Leur élimination du coagulum passe traditionnellement par un procédé qui comprend des opérations successives de déchiquetage et de lavage en piscine. Malheureusement l’efficacité de ce procédé s’avère peu efficace pour éliminer toutes les impuretés. La présence d’impuretés de taille supérieure à 0.5 mm dans un caoutchouc naturel de fond de tasse peut être à l’origine de la formation de trou dans un produit semi-fini fin, en particulier lors de la fabrication de produit semi-fini contenant des bandes de composition de caoutchouc de très faible épaisseur. La présence de ces impuretés dans le caoutchouc naturel peut donc s’avérer problématique dans la confection de produits semi-finis. L’absence d’impuretés de taille supérieure à 0.5 mm, voire supérieure à 0.1 mm dans le caoutchouc naturel conforme à l’invention confère au caoutchouc naturel une qualité supérieure aux grades conventionnels de fond de tasse.
En résumé, l’invention est mise en œuvre avantageusement selon l’un quelconque des modes de réalisation suivants 1 à 36:
Mode 1: Procédé de traitement d’un caoutchouc naturel qui comprend l’extrusion d’un mélange d’un coagulum humide de caoutchouc naturel et d’un peptisant dans une machine à vis sans fin équipée d’un fourreau, dans lequel tourne la vis, et d’une filière à trous en bout de vis, procédé dans lequel:
a) le mélange est comprimé à une température supérieure ou égale à 130°C et inférieure ou égale à 210°C dans le fourreau,
b) une détente éclair adiabatique à une pression différentielle supérieure ou égale à 40 bars est réalisée en sortie de filière.
Mode 2: Procédé selon le mode 1 dans lequel la machine à vis sans fin est alimentée avec le mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant par une trémie équipant la machine à vis sans fin.
Mode 3: Procédé selon le mode 1 ou 2 dans lequel le caoutchouc naturel est un caoutchouc naturel de fond de tasse.
Mode 4: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 3 dans lequel le coagulum humide contient plus de 5% en masse d’eau.
Mode 5: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 4 dans lequel le coagulum humide contient entre 5 et 40% en masse d’eau.
Mode 6: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 4 dans lequel le coagulum humide contient entre 8 et 30% en masse d’eau.
Mode 7: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 6 dans lequel le coagulum humide contient entre 8 et 25% en masse d’eau.
Mode 8: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 7 dans lequel le peptisant est un phénol ou un sel métallique d’un phénol ou encore un dithiobisbenzamide.
Mode 9: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 8 dans lequel le peptisant est le pentachlorothiophénol, son sel de zinc ou le disulfure du 2-dibenzamido diphényle.
Mode 10: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 9 dans lequel la quantité de peptisant est de 0.01 à 0.5 gramme de peptisant par kilogramme de caoutchouc naturel sec.
Mode 11: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 10 dans lequel l’étape a) est précédée d’une étape de trempage d’un coagulum humide de caoutchouc naturel dans une solution aqueuse de peptisant ou d’une étape d’arrosage d’un coagulum humide d’un caoutchouc naturel par une solution aqueuse de peptisant pour former le mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant.
Mode 12: Procédé selon le mode 11 dans lequel le coagulum humide est arrosé avec une solution aqueuse de peptisant à raison de 0.1 à 1 litre de solution par kilogramme de caoutchouc naturel sec, sachant que la solution a une concentration allant de 0.05 à 3 grammes de peptisant par litre de solution.
Mode 13: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 12 dans lequel le caoutchouc naturel récupéré en sortie de filière est séché par un séchage complémentaire.
Mode 14: Procédé selon le mode 13 dans lequel le séchage complémentaire est un séchage par convection.
Mode 15: Procédé selon le mode 13 ou 14 dans lequel le séchage complémentaire est un séchage par convection sous air à une température allant de 90°C à 180°C.
Mode 16: Procédé selon l’un quelconque des modes 13 à 15 dans lequel le séchage complémentaire est un séchage par convection sous air à une température allant de 90°C à 130°C.
Mode 17: Procédé selon l’un quelconque des modes 13 à 16 dans lequel le séchage complémentaire est un séchage par convection sous air à une température allant de 110°C à 130°C.
Mode 18: Procédé selon l’un quelconque des modes 13 à 17 dans lequel le séchage complémentaire est un séchage par convection au moyen d’un lit fluidisé.
Mode 19: Procédé selon l’un quelconque des modes 13 à 18 dans lequel le séchage complémentaire est un séchage par convection au moyen d’un tamis vibrant à air chaud.
Mode 20: Procédé selon l’un quelconque des modes 13 à 19 dans lequel, avant le séchage complémentaire, le caoutchouc naturel récupéré en sortie de filière est découpé par un moyen qui est apte à découper le caoutchouc naturel et qui est disposé en aval de la filière, de préférence un granulateur.
Mode 21: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 20 dans lequel le caoutchouc naturel est comprimé à l’étape a) à une température comprise entre 170°C et 210°C.
Mode 22: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 21 dans lequel le caoutchouc naturel est comprimé à l’étape a) à une température comprise entre 180°C et 210°C.
Mode 23: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 22 dans lequel la pression différentielle à l’étape b) est d’au plus 100 bars.
Mode 24: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 23 dans lequel la pression différentielle à l’étape b) est supérieure à 100 bars.
Mode 25: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 24 dans lequel la pression différentielle à l’étape b) est d’au moins 120 bars.
Mode 26: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 25 dans lequel la pression différentielle à l’étape b) est d’au moins 150 bars.
Mode 27: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 26, lequel procédé comprend une étape au cours de laquelle est ajouté un stabilisant de viscosité.
Mode 28: Procédé selon le mode 27 dans lequel le stabilisant de viscosité est l’hydroxylamine, ses sels, les hydroxyalkylamines, leurs sels, le semicarbazide, la dimédone, les composés ayant une fonction triazole et les composés ayant une fonction hydrazide.
Mode 29: Procédé selon l’un quelconque des modes 27 à 28 dans lequel le stabilisant de viscosité est un composé dérivé de l’ammoniac choisi parmi les composés de formule XNH2et leurs sels, où X est un groupe choisi parmi les groupes hydroxyle et hydroxyalkyle en C1–C4ou un mélange de ces composés.
Mode 30: Procédé selon l’un quelconque des modes 27 à 29 dans lequel le stabilisant de viscosité est ajouté à un taux allant de 2.4 mmoles à 24 mmoles, préférentiellement de 6 mmoles à 24 mmoles, plus préférentiellement de 8 mmoles à 18 mmoles équivalent de dimédone ou équivalent de XNH2par kilogramme de caoutchouc naturel
Mode 31: Procédé selon l’un quelconque des modes 1 à 30, lequel procédé comprend une étape de filtration du coagulum humide avant l’étape a).
Mode 32: Caoutchouc naturel de fond de tasse présentant un indice de rétention de plasticité supérieur à 70 et une viscosité Mooney ML (1+4) à 100°C inférieure à 60.
Mode 33: Caoutchouc naturel de fond de tasse selon le mode 32, lequel caoutchouc naturel a une viscosité Mooney ML (1+4) à 100°C d’au plus 55.
Mode 34: Caoutchouc naturel de fond de tasse selon le mode 32 ou 33, lequel caoutchouc naturel a une viscosité Mooney ML (1+4) à 100°C de 30 à 55.
Mode 35: Caoutchouc naturel de fond de tasse selon l’un quelconque des modes 32 à 34, lequel caoutchouc naturel est stabilisé.
Mode 36: Caoutchouc naturel de fond de tasse selon l’un quelconque des modes 32 à 35, lequel caoutchouc naturel est dépourvu d’impuretés de taille supérieure à 0.5 mm.
Les caractéristiques précitées de la présente invention, ainsi que d’autres, seront mieux comprises à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l’invention, donnés à titre illustratif et non limitatif.
Pour mesurer la viscosité Mooney, on utilise un consistomètre oscillant tel que décrit dans la norme ASTM D1646-2007 (Reapproved 2012). La mesure de la viscosité Mooney se fait selon le principe suivant : le caoutchouc naturel est moulé dans une enceinte cylindrique chauffée à 100°C. Après une minute de préchauffage, le rotor tourne au sein de l'éprouvette à 2 tours/minute et on mesure le couple utile pour entretenir ce mouvement après 4 minutes de 8 rotations. La viscosité Mooney (ML 1+4) est exprimée en "unité Mooney" (UM, avec 1 UM = 0,83 Newton.mètre).
L’indice de rétention de plasticité (PRI) est mesuré selon la norme ASTM D 3194-04.
Préparation des caoutchoucs naturels de fond de tasse NR1 et NR2 selon un procédé non conforme à l’invention:
On alimente une extrudeuse d’un coagulum de fond de tasse sous la forme de granulés ayant une teneur en eau de 24%. L’extrudeuse est une extrudeuse monovis, elle est équipée d’une filière à trous en bout de vis et d’un granulateur disposé en sortie de filière. L’extrudeuse comporte une double enveloppe, son fourreau présente dans la zone d’alimentation des moyens d’évacuation d’eau (rainures, fentes, trous). La vitesse de la vis est de 150 tour/min, la pression est de 63 bars, la température du coagulum est de 174°C, la température et la pression étant mesurées par des capteurs positionnés au plus près de la filière, entre la filière et l’extrémité de la vis la plus proche de la filière. Sorti d’extrudeuse, le coagulum sous la forme de granulés est séché sur un tamis vibrant à air chaud à une température de 119°C pendant environ 5 minutes. On récupère le caoutchouc naturel NR1 et on mesure sa viscosité Mooney et son indice de rétention de plasticité reportés dans le tableau 1.
Au lieu d’être séché selon le mode opératoire décrit ci-dessus, le même coagulum de départ que celui utilisé pour alimenter l’extrudeuse, également sous la forme de granulés, a été séché selon un procédé traditionnel classiquement utilisé pour la fabrication du grade TSR20, c’est-à-dire un séchage dans un tunnel sous air chaud à une température allant de 108°C à 125°C pendant 4h30 minutes. On récupère le caoutchouc naturel NR2 et on mesure sa viscosité Mooney et son indice de rétention de plasticité reportés dans le tableau 1.
La viscosité Mooney et l’indice de rétention de plasticité des caoutchoucs naturels NR1 et NR2 sont mesurés.
Préparation des caoutchoucs naturels de fond de tasse NR3 à NR7 selon un procédé conforme à l’invention:
Les caoutchoucs naturels NR3 à NR7 sont préparés selon un procédé qui se différencie du procédé de fabrication de NR1 en ce que l’introduction du coagulum humide dans l’extrudeuse est précédée d’une étape d’arrosage par une solution de peptisant selon les conditions suivantes.
Pour NR3: 20 kg de granulés humides sont arrosés trois fois de suite par 10 litres d’une solution aqueuse de disulfure du 2-dibenzamido diphényle concentrée à 1.5 g/L de solution aqueuse.
Pour NR4: 20 kg de granulés humides sont arrosés trois fois de suite par 10 litres d’une solution aqueuse de 2,6-di-tert.-butyl-p-crésol concentrée à 0.5 g/L de solution aqueuse.
Pour NR5: 20 kg de granulés humides sont arrosés trois fois de suite par 10 litres d’une solution aqueuse de 2,6-di-tert.-butyl-p-crésol concentrée à 1 g/L de solution aqueuse.
Pour NR6: 20 kg de granulés humides sont arrosés trois fois de suite par 10 litres d’une solution aqueuse de 2,6-di-tert.-butyl-p-crésol concentrée à 1.5 g/L de solution aqueuse.
Pour NR7: 20 kg de granulés humides sont arrosés trois fois de suite par 10 litres d’une solution aqueuse de 2,6-di-tert.-butyl-p-crésol concentrée à 1 g/L de solution aqueuse.
Après séchage sur le tamis vibrant, les caoutchoucs naturels NR3 à NR6 sont récupérés et leur viscosité Mooney et leur indice de rétention de plasticité mesurés. Les valeurs sont reportées dans le tableau 1.
Le caoutchouc naturel NR7 est préparé selon un mode de réalisation particulier du procédé conforme à l’invention, puisqu’un stabilisant de viscosité est ajouté au caoutchouc naturel selon les conditions décrites ci-après :
Une solution aqueuse de sulfate d’hydroxylamine à 150 g/L de solution est injectée en continu dans le fourreau de l’extrudeuse alimentée par le mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant, à raison de 0.08 partie en poids de sulfate d’hydroxylamine pour 100 parties en poids de caoutchouc naturel sec. La pression au point d’injection est de 11.8 bars et la température du mélange de coagulum humide et de peptisant au point d’injection est de 166 degrés.
Les viscosités Mooney et les indices de rétention de plasticité des caoutchoucs naturels récupérés NR1 à NR7 sont mesurés avant leur stockage. Les valeurs sont reportées dans le tableau 1.
La viscosité Mooney et l’indice de rétention de plasticité du caoutchouc naturel NR7 aussi mesurés après stockage sous air ambiant à 25°C pendant deux mois figurent dans le tableau 2.
Exemples ML PRI
NR1 64 104
NR2 77 64
NR3 57 72
NR4 58 100
NR5 57 96
NR6 52 90
NR7 45 79
Exemple ML PRI
NR7 52 79
Les résultats montrent que comparativement au procédé de fabrication du caoutchouc naturel de fond de tasse de grade TSR20, le procédé conforme à l’invention conduit à l’obtention de caoutchoucs naturels qui présentent avant leur stockage un compromis amélioré entre leur résistance au vieillissement par thermooxydation et leur aptitude à être travaillés dans des outils de mélangeage ou de calandrage. En effet, l’indice de rétention de plasticité des caoutchoucs naturels NR3 à NR7 avant stockage est supérieur à celui de NR2, tandis que leur viscosité Mooney est bien inférieure à celle de NR2.
Le procédé non conforme à l’invention et utilisé pour la synthèse de NR1 conduit à la synthèse du caoutchouc naturel d’indice de rétention très élevé, mais sa viscosité Mooney également très élevée est défavorable à la productivité d’une ligne de fabrication de composition à base de caoutchouc naturel.
Le mode de réalisation particulier du procédé conforme à l’invention qui conduit à l’obtention de NR7 présente en outre l’avantage de conserver le compromis amélioré de propriétés même après stockage.

Claims (15)

  1. Procédé de traitement d’un caoutchouc naturel qui comprend l’extrusion d’un mélange d’un coagulum humide de caoutchouc naturel et d’un peptisant dans une machine à vis sans fin équipée d’un fourreau, dans lequel tourne la vis, et d’une filière à trous en bout de vis, procédé dans lequel:
    a) le mélange est comprimé à une température supérieure ou égale à 130°C et inférieure ou égale à 210°C dans le fourreau,
    b) une détente éclair adiabatique à une pression différentielle supérieure ou égale à 40 bars est réalisée en sortie de filière.
  2. Procédé selon la revendication 1 dans lequel la machine à vis sans fin est alimentée avec le mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant par une trémie équipant la machine à vis sans fin.
  3. Procédé selon la revendication 1 ou 2 dans lequel le caoutchouc naturel est un caoutchouc naturel de fond de tasse.
  4. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 dans lequel le coagulum humide contient plus de 5% en masse d’eau, notamment entre 5 et 40% en masse d’eau.
  5. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 4 dans lequel le coagulum humide contient entre 8 et 30% en masse d’eau, préférentiellement entre 8 et 25% en masse d’eau.
  6. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 5 dans lequel le peptisant est un phénol ou un sel métallique d’un phénol ou encore un dithiobisbenzamide.
  7. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 6 dans lequel l’étape a) est précédée d’une étape de trempage d’un coagulum humide de caoutchouc naturel dans une solution aqueuse de peptisant ou d’une étape d’arrosage d’un coagulum humide d’un caoutchouc naturel par une solution aqueuse de peptisant pour former le mélange de coagulum humide de caoutchouc naturel et de peptisant.
  8. Procédé selon la revendication 7 dans lequel le coagulum humide est arrosé avec une solution aqueuse de peptisant à raison 0.1 à 1 litre de solution par kilogramme de caoutchouc naturel sec, la solution ayant une concentration allant de 0.05 à 3 grammes de peptisant par litre de solution.
  9. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 8 dans lequel le caoutchouc naturel récupéré en sortie de filière est séché par un séchage complémentaire, de préférence par convection, de manière préférentielle au moyen d’un lit fluidisé, de manière plus préférentielle au moyen d’un tamis vibrant à air chaud.
  10. Procédé selon la revendication 9 dans lequel le séchage complémentaire est un séchage par convection sous air à une température allant de 90°C à 180°C, de préférence de 110°C à 130°C.
  11. Procédé selon la revendication 9 ou 10 dans lequel, avant le séchage complémentaire, le caoutchouc naturel récupéré en sortie de filière est découpé par un moyen apte à découper le caoutchouc naturel et disposé en aval de la filière, de préférence un granulateur.
  12. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, lequel procédé comprend une étape au cours de laquelle est ajouté un stabilisant de viscosité.
  13. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, lequel procédé comprend une étape de filtration du coagulum humide avant l’étape a).
  14. Caoutchouc naturel de fond de tasse présentant un indice de rétention de plasticité supérieur à 70 et une viscosité Mooney ML(1+4) à 100°C inférieure à 60, lequel caoutchouc naturel est de préférence stabilisé.
  15. Caoutchouc naturel de fond de tasse selon la revendication 14, lequel caoutchouc naturel est dépourvu d’impuretés de taille supérieure à 0.5 mm.
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