FR3103062A1 - Dispositif de montage d’un appareillage sur une plateforme - Google Patents

Abstract

L’invention a pour objet un dispositif de montage, sur une plateforme, d’un appareillage (1) déplaçable verticalement entre une position basse d’entretien et une position haute, comportant un mât porteur (2) s’étendant verticalement à partir d’une base (21’’) fixée sur la plateforme (P). Un chariot (3) de support de l’appareillage, monté coulissant le long d’un chemin de guidage vertical fixé sur le mât porteur (2), et des moyens de commande du coulissement du chariot de support (3) le long du chemin de guidage, comportant un contrepoids (4) d’équilibrage du chariot (3) et de l’appareillage (1), relié au chariot (3) par un câble de manoeuvre (40) passant par une poulie de renvoi (41) montée rotative à l’extrémité supérieure du mât porteur (2), et déplaçable le long du chemin de guidage, entre un niveau inférieur correspondant à la position basse d’entretien de l’appareillage (1) et un niveau supérieur correspondant à la position hautede service. Figure pour l’abrégé: Fig 1

Description

Dispositif de montage d’un appareillage sur une plateforme

L'invention a pour objet un dispositif de montage, sur une plateforme surélevée, d'un appareillage tel qu'une ou plusieurs antennes de télécommunication,

Le développement des réseaux de télécommunications nécessite la mise en place, sur le territoire, d'un grand nombre d'antennes de réception et d'émission des ondes.

Pour permettre une bonne transmission des ondes, ces antennes doivent être placées en position élevée. On peut construire, à cet effet, des pylônes mais ceux-ci sont peu esthétiques et coûteux et, souvent, mal acceptés par les riverains. Lorsque cela est possible, en particulier en zone urbaine, on préfère, donc, installer les antennes sur des plateformes surélevées, en particulier les terrasses d'immeubles de grande hauteur dominant l'environnement.

Pour réduire l’impact sur l’environnement, on préfère, souvent, placer l'antenne au dessous du niveau de la terrasse, sur un organe de support allongé s'étendant verticalement vers le bas, le long de la façade de l'immeuble. Une telle disposition complique, cependant, le montage de l’antenne qui doit être accessible au niveau de la terrasse, pour des opérations de réglage et de maintenance.

Il est, donc, plus simple de monter l’appareillage sur un mât porteur fixé, à sa base, sur la plateforme et s’étendant verticalement sur la hauteur nécessaire au fonctionnement de l’appareillage.

Cependant, cet appareillage est, souvent, relativement encombrant. Par exemple, un site d’émission-réception comporte, normalement, une ou plusieurs antennes en forme de panneaux rectangulaires ayant une hauteur variable pouvant aller jusqu’à deux à trois mètres et une largeur de quelques dizaines de centimètres. De plus, les antennes doivent être placées à une certaine hauteur, de plusieurs mètres, au dessus de la plateforme, pour éviter les déprédations et pour permettre une bonne transmission des ondes.

Mais, d’autre part, l’appareillage doit être monté sur le mât au niveau de la plateforme et doit pouvoir être ramené facilement à ce niveau pour des opérations de réglage ou de maintenance.

C’est pourquoi l’appareillage est, généralement, fixé sur un chariot de support qui est monté coulissant le long d’un chemin de guidage ménagé sur le mât porteur, de façon à pouvoir être déplacé verticalement le long du mât entre une position basse de montage et d’entretien, au niveau de la plateforme, et une position haute de service.

Toutefois, un tel ensemble comportant, non seulement l’appareillage, mais aussi un mât suffisamment résistant pour porter l’ensemble, le chariot de support, son chemin de guidage et les moyens de commande de son déplacement vertical, est très encombrant et présente un impact visuel très négatif pour l’environnement, en raison de la position élevée de la plateforme.

La présente invention a, donc, pour objet de remédier à de tels inconvénients en améliorant l’esthétique de l’ensemble et en réduisant son encombrement visuel, pratiquement à celui du seul appareillage.

L’invention concerne, donc, d’une façon générale, un dispositif de montage, sur une plateforme, d’un appareillage déplaçable verticalement entre une position basse d’entretien et une position haute de service, comportant un mât porteur s’étendant verticalement à partir d’une base fixée sur la plateforme, un chariot de support de l’appareillage, monté coulissant le long d’un chemin de guidage vertical fixé sur le mât porteur et des moyens de commande du coulissement du chariot avec l’appareillage, comportant un contrepoids d’équilibrage du poids de l’ensemble, relié au chariot par un câble de manœuvre passant sur une poulie de renvoi montée rotative à l’extrémité supérieure du mât porteur, et déplaçable en sens inverse du chariot le long du chemin de guidage, entre un niveau supérieur correspondant à la position basse d’entretien de l’appareillage et un niveau inférieur correspondant à la position haute de service.

Conformément à l’invention, le mât porteur est constitué d’un tube creux à axe vertical, à l’intérieur duquel est monté coulissant le contrepoids d’équilibrage, le chemin de guidage est constitué de deux profilés formant des glissières longitudinales ayant chacune une section en U comportant deux ailes et une base et fixées par leur base sur deux faces opposées du mât porteur, parallèlement à l’axe de celui-ci et le chariot de support présente une section transversale en U avec une face centrale de fixation de l’appareillage, s’étendant le long du mât porteur, à l’extérieur de celui-ci et deux ailes latérales s’étendant, respectivement, de part et d’autre du mât et portant, respectivement, deux paires de galets de coulissement montés sur deux niveaux écartés en hauteur et s’engageant, à chaque niveau, dans les deux glissières de guidage parallèles à l’axe du mât porteur.

Pour assurer le maintien en position verticale de l’antenne fixée sur le chariot de support, les deux paires de galets de coulissement sont écartées en hauteur de la distance nécessaire compte tenu du poids et des dimensions de l’ensemble.

Dans un mode de réalisation préférentiel, le chariot de support comprend deux profilés rigides parallèles et écartés l’un de l’autre, ayant une longueur correspondant à l’écart en hauteur entre les galets de coulissement, au moins deux plaques- entretoises, respectivement supérieure et inférieure, s’étendant transversalement entre les extrémités des deux profilés et fixées sur celles-ci de façon à former ensemble la face centrale de fixation de l’appareillage et au moins deux paires de pattes de guidage soudées respectivement aux deux extrémités de chacun des deux profilés rigides et s’étendant perpendiculairement aux plaques entretoises, de façon à former les deux ailes latérales du chariot, chacune desdites pattes de guidage portant, à son extrémité libre, un galet de coulissement du chariot s’engageant dans une glissière fixée sur le coté correspondant du mât porteur.

Avantageusement, le contrepoids d’équilibrage présente une section transversale de même forme que la section interne du mât, avec un simple jeu permettant le coulissement du contrepoids.

Par ailleurs, dans un mode de réalisation préférentiel, le mât porteur est constitué d’un tube creux ayant une section transversale quadrangulaire avec deux faces latérales sur lesquelles sont fixés, extérieurement, les deux glissières de guidage du chariot de support et le contrepoids d’équilibrage présente une section transversale quadrangulaire un peu inférieure à la section interne du mât, de façon à laisser un jeu de coulissement du contrepoids.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, la poulie de renvoi du câble de manœuvre du contrepoids est montée rotative autour d’un axe de pivotement porté par deux roulements montés à l’extrémité supérieure du mât porteur sur les deux faces latérales opposées de celui-ci et décalé par rapport à l’axe vertical du mât, la poulie de renvoi ayant un diamètre tel qu’une partie interne du câble de manœuvre s’étende selon l’axe vertical du mât pour se fixer sur le contrepoids et qu’une partie externe du câble s’étende le long d’une face avant du mât, entre les deux faces latérales, pour se fixer sur la partie supérieure du chariot de support.

De préférence, les deux galets de coulissement inférieurs du chariot ont un diamètre légèrement plus faible que celui des galets de coulissement supérieurs.

Dans un mode de réalisation préférentiel, chaque galet de coulissement du chariot de support est constitué d’un plot cylindrique en matière synthétique fixé par une vis axiale sur l’aile correspondante du chariot.

Selon une autre caractéristique préférentielle, le chariot de support porte un tube à axe vertical fixé sur les deux plaques entretoises et sur lequel l’appareillage peut être fixé de façon amovible.

Dans ce cas, l’appareillage est fixé, de préférence, sur le tube par des moyens de longueur réglable permettant l’orientation en azimut de l’appareillage.

D’autre part, pour permettre la mise en place du contrepoids et sa fixation sur le câble de manœuvre, le mât porteur comporte, à sa base, une ouverture allongée ménagée sur sa face avant comprise entre les deux glissières de guidage et donnant accès à l’intérieur du mât.

De façon particulièrement avantageuse, le contrepoids d’équilibrage vient reposer, dans sa position inférieure, sur une plaque d’appui fixée à la base du mât porteur, à l’intérieur de celui-ci et est muni, à son extrémité inférieure, d’une tige filetée qui s’engage dans un orifice central de la plaque d’appui et sur laquelle peut se visser un écrou de blocage du contrepoids dans sa position inférieure correspondant à la position haute de service de l’appareillage.

D’autres caractéristiques de l’invention apparaîtront dans la description qui va suivre d’un mode de réalisation particulier, décrit à titre d’exemple et représenté sur les dessins annexés.

représente schématiquement, en vue de coté, l’ensemble d’un dispositif de support d’appareillage selon l’invention, en position basse d’entretien.

est une vue de coté, en élévation, l’ensemble du dispositif, en position haute de service de l’appareillage.

est une vue de face du mât porteur.

est une vue de coté du mât porteur.

est une vue en coupe transversale, de l’ensemble du dispositif.

est une vue en perspective du chariot de support.

montre le chariot de support en vue de coté.

montre, le chariot de support eu vue de dessus.

est une vue en coupe transversale du chariot de support.

montre, en vue de côté, un mode de réalisation particulier du mât porteur.

montre deux vues de détail d’une glissière de guidage, respectivement selon AA et selon BB de la figure 10.

Les figures 1 et 2 montrent schématiquement, en vue de coté, l’ensemble d’un dispositif delon l’invention de support d’un appareillage 1 monté sur un mât porteur 2 d’étendant verticalement vers le haut, à partir d’une base 21’’ fixée sur une plateforme P.

Dans l’exemple représenté, l’appareillage 1 est une antenne de télécommunication formant un panneau rectangulaire ayant une largeur de quelques dizaines de centimètres et une hauteur variable pouvant aller jusqu’à 2 à 3 mètres.

Cette antenne 1 est portée par un chariot de support 3 monté coulissant, avec l’antenne 1, le long du mât vertical 2, entre une position basse de montage et de maintenance, représentée sur la figure 1 et en position haute de service représentée sur la figure 2.

A cet effet, le chariot de support 3 forme un caisson allongé à section transversale en U, avec une face centrale 32 de fixation de l’antenne et deux faces latérales de maintien 33, 33’ qui sont montées coulissantes le long de deux glissières verticales 5, 5’ fixées sur deux faces opposées 21, 21’ du mât 2, de la façon représentée sur les figures 3 et 4.

Pour commander le déplacement vertical de l’antenne 1, le chariot de support 3 est relié par un câble de manoeuvre 40 passant sur une poulie de renvoi 41, à un contrepoids 4 de masse égale à celle du chariot 3 et de l’appareillage 1. Ce contrepoids 4 est enfilé et peut, lui-même, coulisser à l’intérieur du mât porteur 2 qui est formé d’un tube creux ayant, de préférence, une section carrée, rectangulaire ou ronde, le contrepoids 4 ayant une section analogue, avec un simple jeu de coulissement.

Dans le mode de réalisation préférentiel représenté en coupe transversale sur la figure 5 et en perspective sur la figure 6, le chariot de support 3 présente une forme en treillis comprenant deux barres rigides parallèles et écartées l’une de l’autre 31, 31’, deux plaques 32, 32’ formant des entretoises de liaison entre les extrémités des barres 31, 31’, et deux paires de pattes de guidage, respectivement supérieures 33, 33’ et inférieures 34, 34’, qui sont soudées sur les extrémités des barres 31, 31’, perpendiculairement aux plaques entretoises 32, 32’ et portent, à leurs extrémités, des galets de maintien coulissant, respectivement supérieurs 35,35’ et inférieurs 36, 36’ qui s’engagent, à deux nivaux écartés en hauteur, dans les deux glissières verticales 5, 5’ fixées le long du mât 2, sur les deux faces opposées 21, 21’ de celui-ci.

Cette forme en treillis permet, à résistance égale, de réduire le poids et l’encombrement du chariot 3 sur lequel les deux plaques-entretoises 32, 32’ forment une face centrale de fixation de l’appareillage et les deux paires de pattes 33, 33’ et 34, 34’, forment deux ailes latérales encadrant le mât 2.

Chacune des deux glissières 5, 5’ est constituée d’un profilé à section en U comportant une base 51 fixée sur une face latérale 21, 21’ du mât 2 et deux ailes 52, 52’ parallèles à l’axe vertical 20 du mât porteur 2, entre lesquelles sont guidés les galets 35, 36 de maintien coulissant du chariot 3.

L’écartement en hauteur (l) des deux paires de galets de coulissement, respectivement supérieurs 35, 35’ et inférieurs 36,36’, qui correspond à la longueur des barres 31, 31’, est déterminé de façon à assurer le maintien en position verticale, le long du mât 2, du chariot 3 de support de l’antenne 1, compte tenu du poids et des dimensions de celle-ci.

Dans le mode de réalisation préférentiel représenté sur les dessins, le mât porteur 2 est constitué d’un tube à section carrée ou rectangulaire ayant deux faces latérales 21, 21’ sur lesquelles sont fixées les deux glissières 5, 5’, une face avant 22 et une face arrière 22’.

Comme indiqué plus haut, le contrepoids 4 d’équilibrage du poids de l’antenne 1 et du chariot 3 est monté coulissant axialement à l’intérieur du mât tubulaire 2 et suspendu à un câble de manœuvre 40 passant sur une poulie de renvoi 41 et fixé, à son extrémité opposée, sur un anneau 42 soudé au centre de la plaque-entretoise supérieure 32 du chariot 3.

Cette poulie de renvoi 41 est montée rotative autour d’un axe de pivotement 44 porté par des roulements 43, 43’ qui sont placés à l’extrémité supérieure du mât 2, en une position décalée vers la face avant 32 du mât 2, de façon que, compte tenu du diamètre de la poulie 41, le câble de manœuvre 40 passe par l’axe 20 du mât 2 pour se fixer au centre de la face supérieure du contrepoids 4.

Par ailleurs, comme le montre la figure 3, la face avant 22 du mât 2 est munie d’une ouverture 23 en forme de rectangle allongé, limitée par deux profilés de renfort 24 et permettant d’accéder au contrepoids 4 lorsque celui-ci se trouve en position basse, à l’intérieur du mât 2.

De la sorte, comme le montre la figure 11, le contrepoids 4 peut être solidarisé avec une plaque transversale 25 fixée à la partie inférieure du mât 2 et sur laquelle il vient reposer en position basse, au moyen d’un boulon axial 45, soudé au centre de la face inférieure du contrepoids 4 suivant l’axe 20 du mât 2 et passant, en position basse, dans un orifice central de la plaque transversale 25. Un papillon 46 vissé sur le boulon 45 permet de fixer le contrepoids 4 en position basse et, par conséquent, de maintenir en permanence le chariot 3 et l’antenne 1 dans la position haute de service.

De façon particulièrement avantageuse, l’antenne 1 est montée de façon amovible sur un tube rigide vertical 11 qui est fixé par des pattes boulonnées 12 sur les deux plaques de liaison 32, 32’ formant la face centrale du chariot 3.

Comme représenté schématiquement sur la figure 1 et en détail sur la figure 5, l’antenne 1 est fixée sur le tube vertical 11, dans une position réglable en hauteur, par au moins un organe de maintien amovible comprenant une base 13 et une tôle pliée 14 munies, respectivement, de deux parties creuses 13’, 14’ reliées par des boulons de liaison 15 permettant le maintien de l’antenne 1 dans la position souhaitée par serrage sur le tube 11.

En particulier, il est possible, au moyen des boulons 15, de régler l’orientation en azimut de l’antenne 1 par rapport au plan médian P du mât 2 et du chariot 3.

De préférence, comme représenté sur la figure 9, chaque galet 35, 36 de maintien coulissant du chariot de support 3 est constitué d’un plot cylindrique en une matière synthétique, par exemple du nylon, qui est fixé par une vis axiale 37 sur la patte latérale correspondante 33, 34 du chariot 3.

Par ailleurs, comme le montre, en coupe transversale, la figure 5, le diamètre (d) des galets 35 est un peu inférieur à l’espacement (e) des ailes 52, 52’ de la glissière 5, de façon à laisser un léger jeu permettant le couilissement du chariot 3.

Toutefois, il est avantageux que ce jeu soit un peu plus grand à la base du chariot qui pourrait être bloqué en raison du déséquilibre apporté par l’antenne 1, plus grande que le chariot et soumise à l’influence du vent.

C’est pourquoi les deux galets de coulissement inférieurs 36, 36’ du chariot 3 auront, de préférence, un diamètre un peu plus faible que celui des galets de coulissement supérieurs 35, 35’.

Il peut, cependant, en résulter un effet de cliquetis par mise en vibration de l’antenne 1 sous l’effet du vent.

Pour y remédier, les deux glissières de guidage 5, 5’ dans lesquelles s’engagent les galets de coulissement 35, 36 du chariot de support 3 peuvent, avantageusement, être munies, chacune, de deux bossages 53, 54 écartés en hauteur d’une distance (l) correspondant à l’écartement en hauteur des axes desdits galets 35, 36.

Comme le montrent les deux vues de détail de la figure 11, les deux glissières 5, 5’ guidant chacun des cotés du chariot 3 sont munies, respectivement, de bossages hauts 53 placés au niveau de l’extrémité supérieure du mât 2 et formant des coins sur lesquels viennent se bloquer les deux galets de coulissement supérieurs 35, 35’, dans la position haute de service de l’appareillage et de bossages bas 54 sur lesquels viennent s’engager les deux galets de coulissement inférieurs 36, 36’ du chariot 3 dans la position de service de l’antenne 1, chaque bossage bas 54 s’étendant, vers l’intérieur, sur une épaisseur correspondant au jeu relativement important, existant entre le galet inférieur 36 et les deux ailes 52, 52’ de la glissière de guidage correspondante 5, 5’.

Mais l’invention ne se limite pas aux détails des modes de réalisation qui viennent d’être décrits à titre d’exemple, d’autres dispositions équivalentes pouvant être utilisées dans le même but.

Ainsi, le mode de réalisation en treillis du chariot 3 permet, à résistance égale, de réduire le poids et l’encombrement du chariot mais une forme en caisson pourrait également être utilisée.

De même, l’antenne 1 pourrait être fixée sur le tube 11 du chariot 3 par d’autres moyens, par exemple des étriers comportant des bras de longueur variable permettant de modifier l’orientation de l’antenne, en azimut ou en site.

D’autre part, le mât porteur pourrait avoir une autre forme en section transversale, par exemple en trapèze ou circulaire.

Claims (13)

1. Dispositif de montage, sur une plateforme (P), d’un appareillage (1) déplaçable verticalement entre une position basse d’entretien de l’appareillage et une position haute de service, comportant un mât porteur (2) d’étendant verticalement à partir d’une base (21’’) fixée sur la plateforme (P), un chariot (3) de support de l’appareillage, monté coulissant le long d’un chemin de guidage vertical fixé sur le mât porteur (2), et des moyens de commande du coulissement du chariot de support (3) le long du chemin de guidage, comportant uncontrepoids (4) d’équilibrage du poids du chariot (3) et de l’appareillage (1), relié au chariot (3) par un câble de manoeuvre (40) passant par une poulie de renvoi montée rotative à l’extrémité supérieure du mât porteur (2), et déplaçable en sens inverse du chariot (3) le long du chemin de guidage, entre un niveau inférieur correspondant à la position basse d’entretien de l’appareillage (1) et un niveau supérieur correspondant à la position haute de service, caractérisé par le fait que le mât porteur est constitué d’un tube creux (2) à axe vertical (20), à l’intérieur duquel est monté coulissant le contrepoids d’équilibrage (4), que le chemin de guidage est constitué de deux profilés formant les glissières longitudinales (5,5’), ayant chacun une section en U comportant deux ailes (52, 52’) et une base (51) et fixés par leur base (51) sur les deux faces extérieures opposées (21, 21’) du mât porteur (2), parallèlement à l’axe (20) de celui-ci et que le chariot de support (3) présente une section transversale en U avec une face centrale (32) de fixation de l’appareillage (1), s’étendant le long du mât porteur (2), à l’extérieur de celui-ci et deux ailes lartérales (33) d’étendant respectivement, de part et d’autre du mât (2) et portant, respectivement , deux paires de galets de coulissement (35, 36) montés sur deux niveaux écartés en hauteur et s’engageant à chaque niveau, dans les deux glississières longitudinales de guidage (5,5’), parallèles à l’axe (20) du mât porteur (2).
2. Dispositif de montage d’un appareillage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les deux paires de galets de coulissement (35, 36) sont écartées en hauteur d’une distance (l) déterminée de façon à assurer le maintien en position verticale de l’antenne (1) fixée sur le chariot de support (3), compte tenu de son poids et de ses dimensions.
3. Dispositif de montage d’un appareillage selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que le chariot de support (3) comprend deux profilés rigides (31, 31’) parallèles et écartés l’un de l’autre, ayant une longueur correspondant à l’écart en hauteur (l) entre les galets de coulissement (35,36), au moins deux plaques- entretoises, respectivement supérieure (32) et inférieure (32’), s’étendant transversalement entre les extrémités des deux profilés (31, 31’) et fixées sur celles-ci de façon à former ensemble la face centrale de fixation de l’appareillage (1) et au moins deux paires de pattes de guidage (33, 33’, 34, 34’) soudées respectivement aux deux extrémités de chacun des deux profilés rigides (31, 31’) et s’étendant perpendiculairement aux plaques entretoises (32, 32’), de façon à former les deux ailes latérales du chariot (3), chacune desdites pattes de guidage portant, à son extrémité libre, un galet (35, 36) de coulissement du chariot (3) s’engageant dans une glissière de guidage (5, 5’) fixée sur le coté correspondant du mât porteur (2).
4. Dispositif de montage d’un appareillage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le mât porteur (2) est constitué d’un tube creux ayant une section transversale quadrangulaire avec deux faces latérales (21, 21’) sur lesquelles sont fixées, extérieurement, les deux glissières longitudinales (5, 5’) de guidage du chariot de support (3).
5. Dispositif de montage d’un appareillage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la poulie (41) de renvoi du câble de manœuvre (40) du contrepoids (4) est montée rotative autour d’un axe de pivotement (44) porté par deux roulements (43, 43’) montés à l’extrémité supérieure du mât porteur (2) sur deux faces latérales opposées (21, 21’) de celui-ci et placé en position décalée vers le coté du chariot (3) par rapport à l’axe vertical (20) du mât (2), la poulie de renvoi (41) ayant un diamètre tel qu’une partie interne du câble de manœuvre (40) s’étende selon l’axe vertical (20) du mât pour se fixer sur le contrepoids (4) et qu’une partie externe du câble (40) s’étende le long d’une face avant (22) du mât, entre les deux faces latérales (21, 21’), pour se fixer sur la partie supérieure (32) du chariot de support (3).
6. Dispositif de montage d’un appareillage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que chaque galet (35, 36) de coulissement du chariot de support (3) est constitué d’un plot cylindrique en matière synthétique fixé par une vis axiale (37) sur l’aile correspondante du chariot (3).
7. Dispositif de montage d’un appareillage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les deux galets inférieurs (36, 36’) de coulissement du chariot (3) ont un diamètre légèrement inférieur à celui des galets de coulissement supérieurs (35, 35’).
8. Dispositif de montage d’un appareillage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les deux glissières de guidage (5, 5’) dans lesquelles s’engagent les galets de coulissement (35, 36) du chariot de support (3) sont munies, chacune, de deux bossages écartés en hauteur d’une distance correspondant à l’écartement en hauteur (l) desdits galets, sur chaque coté du chariot, respectivement un bossage haut (53) placé au niveau de l’extrémité supérieure du mât (2) et formant un coin sur lequel vient se bloquer le galet de coulissement supérieur (35), dans la position haute de service de l’appareillage (1) et un bossage bas (54) sur lequel vient s’engager le galet de coulissement inférieur (36) du chariot (3), dans la position de service, le bossage bas (54) s’étendant, vers l’intérieur, sur une épaisseur correspondant au jeu de coulissement entre le galet inférieur (36) et les deux ailes (52, 52’) de la glissière de guidage (5, 5’).
9. Dispositif de montage d’un appareillage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu’il comprend un tube rigide (11) à axe vertical, fixé sur les deux plaques entretoises (32, 32’) du chariot (3) et sur lequel l’appareillage (1) peut être fixé de façon amovible.
10. Dispositif de montage d’un appareillage selon la revendication 9, caractérisé par le fait que l’appareillage (1) est fixé sur le tube (11) par des moyens (15) de longueur réglable, permettant l’orientation en azimut de l’appareillage (1).
11. Dispositif de montage d’un appareillage selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le mât (2) est muni, à sa base, d’une plaque d’appui transversale (25) sur laquelle vient reposer le contrepoids (4) dans sa position basse et avec laquelle ce dernier peut être solidarisé par des moyens démontables (45, 46) pour le maintien du chariot (3) et de l’appareillage (1) dans la position haute de service.
12. Dispositif de montage d’un appareillage selon la revendication 11, caractérisé par le fait que le mât porteur (2) comporte, à sa partie inférieure, une ouverture allongée (23) ménagée sur sa face avant (22) comprise entre les deux glissières de guidage (5, 5’) et donnant accès à l’intérieur du mât pour la fixation amovible du contrepoids (4) sur la plaque d’appui inférieure (25) du mât (2).
13. Dispositif de montage d’un appareillage selon la revendication 12, caractérisé par le fait que le contrepoids d’équilibrage (4) est muni, à son extrémité inférieure, d’une tige filetée (45) qui s’engage dans un orifice central de la plaque d’appui (25) et sur laquelle peut se visser un écrou (46) de blocage du contrepoids (4) dans sa position basse correspondant à la position haute de service de l’appareillage (1).