FR2898180A1

FR2898180A1 - Dispositif orientable de suspension d'appareillage

Info

Publication number: FR2898180A1
Application number: FR0601976A
Authority: FR
Inventors: Luigi Pillosio
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2006-03-06
Filing date: 2006-03-06
Publication date: 2007-09-07
Anticipated expiration: 2026-03-06
Also published as: FR2898180B1

Abstract

Dispositif orientable de suspension d'un appareillage à partir d'une plate forme (D), le long d'une paroi (F), comportant un bras de suspension (B) comportant deux parties montées rotatives l'une par rapport à l'autre autour d'un axe horizontal (x'x) respectivement une partie interne (2) de fixation du bras (B) sur une embase (C) et une partie externe (1) de fixation d'un organe (A) de support de l'appareillage s'étendant le long de la paroi (F).Conformément à l'invention, la partie externe (1) du bras de suspension (B) est solidarisée en rotation avec une manivelle (4) tournant autour de l'axe (x'x) et actionnée par un vérin (5) de commande de la rotation de ladite manivelle (4) avec la partie externe (1) du bras (B) pour amener l'organe de support (A) en position horizontale au niveau de la plate forme (D)

Description

Dispositif orientable de suspension d'appareillage

L'invention a pour objet un dispositif orientable de suspension d'un appareillage tel qu'une ou plusieurs antennes de 5 télécommunication. Le développement de réseaux de radiocommunication nécessite la mise en place, sur le territoire, d'un grand nombre d'antennes de réception et d'émission des ondes. Pour éviter que la transmission des ondes soit coupée par la 10 présence d'obstacles, par exemple des immeubles formant écran, il est nécessaire de placer les antennes aussi haut que possible. On peut construire à cet effet des pylônes mais ceux-ci sont peu esthétiques et coûteux. On préfère donc installer les antennes, 15 lorsque cela est possible, sur les terrasses d'immeubles de grande hauteur, des châteaux d'eau, des silos ou autres constructions élevées. Une telle antenne peut être placée sur un mât fixé a sa base sur une plate forme supérieure, généralement une toiture en 20 terrasse. Une telle disposition n'est, cependant, pas esthétique et un tel mât, soumis à l'action du vent, doit souvent être haubané. On préfère donc, parfois, placer l'antenne au-dessous du niveau de la terrasse, sur un organe de support, par exemple un mât s'étendant verticalement vers le bas, le long de la 25 façade de l'immeuble. Ce mât de support peut être fixé directement, en applique, sur la façade mais celle-ci risque d'être détériorée. Généralement, ]Le mât de support est donc suspendu à l'extrémité d'un bras qui s'étend en porte-à-faux à partir d'une pièce 30 d'embase fixée sur la terrasse à proximité du bord de celle-ci, et passe au-dessus de l'acrotère qui, habituellement, limite la terrasse. Cependant l'orientation de l'antenne ou de chacune de celles-ci lorsque le mât en supporte plusieurs, doit être réglée en azimut 35 par rotation autour d'un axe vertical ou en inclinaison (réglage de tilt) par rotation autour d'un axe horizontal, afin de la diriger vers une zone déterminée. Dans les installations les plus récentes, le réglage de tilt peut être effectué de façon électrique, sans action mécanique sur l'antenne, mais le réglage en azimut nécessite, normalement, une intervention n.anuelle. De plus, il faut aussi, périodiquement, accéder à chaque antenne pour des opérations d'entretien et de maintenance. Pour cela, un opérateur doit descendre le long de la façade pour 10 accéder à l'antenne et, malgré l'utilisation d'équipements de sécurité, une telle manoeuvre n'est pas sans danger. Pour permettre des interventions sur l'antenne en toute sécurité, on a dcnc proposé de ramener le mât de support avec l'antenne, au niveau de la plate-forme supérieure, par exemple 15 au moyen d'un système à crémaillère, puis de faire pivoter l'ensemble afin de placer l'antenne à l'horizontale, un peu au-dessus de la plate forme. Un tel dispositif est assez complexe et encombrant. Dans une autre disposition décrite dans le document EP1050919 20 Al, le bras de suspension comporte deux parties coaxiales enfilées l'une dans l'autre, respectivement une partie ayant une extrémité externe sur laquelle est fixé l'organe de support de l'antenne, et une partie fixée sur une embase en forme de mât vertical. De la sorte, il est possible, par rotation de la 25 partie de fixation de l'antenne autour de son axe de suspension, d'amener l'organe de support et l'antenne à l'horizontale, au-dessus du niveau de la plate forme et, par rotation autour de l'axe vertical de l'embase, d'amener l'ensemble au-dessus de la plate forme pour une intervention facile sur l'antenne. 30 Le pivotement de l'organe de support autour de l'axe de suspension, pour l'amener à l'horizontale, peut être commandé simplement par un câble fixé sur l'organe de support mais ce câble doit rester fixé en permanence, son accrochage, au-dessus du vide, n'étant pas facile. On pourrait aussi utiliser un 35 levier mais, pour obtenir le couple de rotation nécessaire, un tel levier doit être assez long et encombrant et ne peut rester monté sur le bras de suspension mais doit être amené sur place au moment de l'intervention. L'invention permet de résoudre ces problèmes grâce à un système particulièrement simple et peu encombrant de commande du pivotement de l'antenne entre une position verticale de service, le long de la :Façade et une position horizontale de maintenance, au niveau de la terrasse. D'une façon générale, l'invention s'applique à tout dispositif orientable de suspension d'un appareillage, comportant un organe de support de l'appareillage fixé à une extrémité externe d'un bras de suspension comprenant deux parties montées rotatives l'une sur l'autre autour d'un axe sensiblement horizontal, respectivement une première partie de fixation de l'organe de support et seconde partie de fixation du bras sur une embase montée sur une plate forme supérieure. Conformément à l'invention, le moyen de commande du pivotement de l'organe de support comporte un bras formant manivelle, s'étendant transversalement à l'axe horizontal de pivotement, entre une extrémité solidarisée en rotation avec la première partie du bras de suspension et une extrémité libre reliée à un point d'appui fixe par un vérin de longueur variable, pour la commande de la rotation de la manivelle avec la première partie du bras de suspension et l'organe de support. De façon particulièrement avantageuse, le vérin de commande du pivotement est une tige filetée s'engageant dans un alésage fileté ménagé sur une broche articulée autour d'un axe parallèle à l'axe de pivotement, sur l'extrémité libre de la manivelle et prenant appui, à ,son extrémité opposée, sur une broche articulée sur une partie d'appui fixe, une extrémité de la tige filetée étant munie d'une tete de commande de sa rotation autour de son axe. Dans un mode de réalisation préférentiel, la manivelle de commande du pivotement de l'organe de support est calée en rotation à une extrémité interne d'une tige s'étendant suivant l'axe de rotation du bras de suspension entre une extrémité externe de fixation sur l'organe de support et une extrémité interne placée au niveau de l'embase, du coté opposé à l'organe de support. Par ailleurs, la seconde partie de fixation du bras de suspension sur l'embase peut être fixée, du coté opposé à l'organe de support, sur un bras s'étendant transversalement en console jusqu'à une extrémité décalée latéralement par rapport à l'axe horizontal de pivotement et formant une pièce d'appui fixe pour le vérin de commande du pivotement. Dans un premier mode de réalisation, la première partie de fixation de l'organe de support forme une virole cylindrique ayant une extrémité interne dans laquelle est enfilé un tronçon tubulaire formant la seconde partie de fixation sur l'embase, et une extrémité externe formant une pièce de fixation de l`organe de support sur laquelle est calée en rotation une première extrémité d'une tige s'étendant axialement à l'intérieur de la virole et du tronçon tubulaire enfilés l'une dans l'autre, jusqu'à une seconde extrémité sur laquelle est calée en rotation la manivelle de commande du pivotement. Dans un autre mode de réalisation, la première partie de fixation de l'organe de support forme une tige à section circulaire s'étendant sur toute la longueur du bras de suspension et s'enfilant dans une virole cylindrique formant la seconde partie de fixation sur l'embase, jusqu'à une extrémité placée du coté de l'embase opposé à l'organe de support et laquelle est calée en rotation la manivelle de commande du pivotement. D'autres caractéristiques avantageuses de l'invention apparaîtront dans la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre d'exemple non limitatif et représenté sur les dessins annexés. La figure 1 montre, en perspective, l'ensemble du dispositif de suspension en pos:Ltaon verticale de service. La figure 2 montre, en perspective, l'ensemble du dispositif en position horizontale.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale de la première partie du bras de suspension.

La figure 4 montre l'ensemble des pièces après démontage. La figure 5 montre, en élévation un autre mode de réalisation Sur la figure 1 an a représenté en perspective l'ensemble d'un dispositif de suspension d'une antenne le long de la façade F d'un immeuble de grande hauteur, le dispositif comportant, d'une façon générale, un organe de support d'une antenne non représentée, tel qu'un mât A s'étendant verticalement le long de la façade F et relié à une embase C fixée sur une plate forme supérieure D, par un bras de suspension B s'étendant horizontalement entre une extrémité interne 21 de fixation sur l'embase C et une extrémité externe 11 de fixation du mât de support A, placée au-delà du plan de la façade F. Une telle disposition permet, par exemple, de passer au-dessus d'un acrotère E bordant une terrasse D sur laquelle est fixée l'embase C, celle-ci pouvant être constituée d'un mât 3 de faible hauteur, s'étendant suivant un axe vertical y'y à partir d'une base 30, ancrée sur la terrasse D de la façon représentée sur les figures ou bien d'un socle en construction mécano-soudée, fixé, par exemple, sur l'acrotère E.

De façon analogue à la disposition décrite en détail dans le document EP 1050919, le bras de suspension B est constitué de deux parties enfilées l'une dans l'autre, respectivement une première partie 1 portant, à une extrémité externe 11, un moyen 10 de fixation de l'organe de support A et une seconde partie 2 portant, à une extrémité interne 21 un moyen 20 de fixation sur l'embase C. Ces deux parties 1,2 sont enfilées l'une dans l'autre et sont constituées, dans l'exemple représenté, de deux tubes cylindriques centrés sur un même axe horizontal x'x. Le moyen 10 de fixation du mât du support A comporte deux demi- coquilles 101,102 liaisonnées par des boulons non représentés de façon à se serrer sur l'organe de support A de l'antenne qui, dans l'exemple représenté, est un mât allongé tubulaire. De façon analogue, le moyen 20 de fixation de la seconde partie 2 du bras de suspension B comporte une demi-coquille 201 soudée sur l'extrémité interne 21 du tube 2 et une demi-coquille opposée 202, l'ensemble étant serré par boulonnage sur l'extrémité tubulaire 31 du mât 3 formant l'embase C et reposant sur un collet circulaire 32, de façon à pouvoir tourner autour de l'axe vertical y'y après desserrage du moyen 20. La figure 1 montre le mât A à la verticale, en position de service. Dans ce cas, le réglage du tilt peut s'effectuer par des moyens électroniques. Cependant, l'organe de support A de l'antenne peut aussi être fixé sur l'extrémité externe 11 du bras B par un tube transversal, de la façon d'écrite dans le document EP 10.509:L9 déjà cité. Dans ce cas, le moyen de fixation 10 tourne autour d'un axe horizontal et le réglage du tilt peut être effectué manuellement au moyen d'un ridoir. Le réglage en azimut s'effectue par rotation du bras de suspension B autour de l'axe vertical y'y du mât 3 formant l'embase C, en tournant sur le collet 32, la coquille 20 étant desserrée. Comme on la verra plus loin, il est ainsi possible, après avoir placé l'antenne en position horizontale, de la ramener au-dessus de la plate forme D. Les deux parties tubulaires 1,2 du bras de support B sont enfilées l'une dans l'autre avec un simple jeu permettant la rotation de la partie externe 1, soit pour régler l'inclinaison de l'antenne, soit pour placer celle-ci dans la position horizontale représentée sur la figure 2. Pour bloquer le mât de support A dans l'orientation choisie, la partie tubulaire externe 1 est munie d'une fente longitudinale d'élasticité :L2 et de pattes 13 qui peuvent être serrées par des boulons non représentés. En outre, les deux parties 1,2 peuvent être bloquées par une vis (non représentée) s'engageant dans un alésage fileté 22 de la partie interne 2 et coulissant dans une lumière circulaire 14 de la partie externe 1. Avantageusement, la longueur du bras de suspension B peut être réglée pour s'adapter à des conditions particulières de montage liées à la disposition de la terrasse D. Pour cela, l'extrémité 2 de la partie interne 2 s'enfonce plus 35 ou moins dans la partie externe 1 et peut être munie de plusieurs alésages filetés 22 venant à tour de rôle en face de la lumière 14. Après desserrage de la vis de blocage (non représentée) et des pattes 13, il est possible de faire pivoter la partie externe 1 avec le mât de support A autour de l'axe horizontal x'x. Selon l'invention, le pivotement du mât A est commandé facilement à partir de la plate forme D, au moyen d'un dispositif particulièrement simple et peu encombrant, comportant une manivelle 4 solidarisée en rotation avec la partie externe 1 du bras de suspension B et actionné par un vérin mécanique 5 de longueur réglable, articulé sur une pièce d'appui fixe 6. Les différentes pièces du mécanisme sont représentées démontées sur la figure 4 qui montre, en particulier, le mât de support A, la partie interne 1 du bras avec les demi-coquilles 101,102, la partie externe 2 avec les demi-coquilles 201,202 le mât court 3 constituant l'embase C, la pièce d'appui 6, le vérin 5 et la manivelle 4. Comme le montre la figure 3, la partie externe 1 du bras de suspension B comprend une virole cylindrique dont l'extrémité externe 11 est ccnformée de façon à pouvoir être soudée sur la demi-coquille 101,. A l'intérieur et dans l'axe de la virole 1 s'étend une tige 7 qui est calée en rotation, par une extrémité externe 71, sur la demi-coquille 101 qui est prolongée au-delà de la virole 1, sur toute la longueur du bras de suspension B, jusqu'a une extrémité interne 72 qui passe, avec possibilité de rotation, dans deux orifices alignés ménagés sur les demi-coquilles 201,202, ainsi que dans deux lumières opposées 33 ménagées sur la partie supérieure 31 du mât d'embase 3, au-dessus du collet 32.

De préférence, la tige 7 présente une section polygonale, par exemple carrée, a'j moins à ses deux extrémités 71,72. L'extrémité externe 71 est enfilée dans un orifice de section conjuguée, ménagé sur une platine incurvée 103 fixée sur la demi-coquille 101 et l'ensemble est soudé de façon à réaliser une parfaite soliia:risation en rotation.

Du coté opposé, une platine plane 203 est fixée sur la demi-coquille 202 de l'organe de fixation 20 du bras de support B. La pièce d'appui 6 présente une forme coudée avec un bras 61 boulonné sur la platine 203 et un bras perpendiculaire 62 dont l'extrémité forma une chape 63 qui est ainsi décalée transversalement par rapport à l'axe x'x. La manivelle 4 est constituée d'un fer plat appliqué sur la pièce d'appui 6 et muni, à son extrémité 41, d'un orifice à section carrée dans lequel s'engage l'extrémité interne 72 de la tige 7 qui forme une sorte de moyeu à section carrée. L'extrémité libre 42 de la manivelle 4 forme une chape sur laquelle est articulé un écrou rotatif constitué d'une broche 43 percée d'un alésage 44 fileté intérieurement, dans lequel s'engage une tige filetée 50 qui, à son extrémité opposée, passe avec possibilité de rotation, dans un alésage percé dans une broche 64 articulée sur les deux branches de la chape 63 ménagée à l'extrémité du bras 62 de la pièce d'appui 6. La tige filetée 50 prend appui sur la broche 64 par sa tête 51 qui forme un écrou à 6 pans permettant, par rotation de la tige filetée 50, de faire varier la distance entre les broches 43 et 64, en faisant tourner la manivelle 4 autour de l'axe x'x du bras de support B. La tige filetée 50 forme ainsi un vérin mécanique de commande de la rotation du mât de support A par l'intermédiaire de la manivelle 4, de la tige 7, de la virole 1 et de la coquille 10 de fixation du mât A. Il est ainsi possible de faire passer le mât A de support de l'antenne, de la position verticale de service représentée sur la figure 1 à la position horizontale de maintenance représentée sur la figure 2. Dans cette position., le mât A et l'antenne se trouvent alors au niveau du bras de suspension B, un peu au-dessus de l'acrotère E et il est donc possible, de procéder au réglage de l'antenne et à toute opération de maintenance.

Il est préférable, cependant, après desserrage des demi-coquilles 201,202 de faire pivoter le mât de support A autour de l'axe vertical y'y du mât d'embase C afin d'amener l'antenne au-dessus de la terrasse D. Au cours de cette rotation du bras de suspension B et de la pièce de fixation 20, l'extrémité 72 de la tige de commande 7 coulisse dans les deux lumières diamétralement opposées 33 ménagées sur l'extrémité 31 du mât d'embase 3, qui s'étendent chacune sur un secteur angulaire d'environ un quadrant. Les figures 1 et 2, montrent qu'en pratique, le pivotement d'un quart de tour du mât A de support de l'antenne peut être commandé par une manivelle 4 d'assez faible longueur et une tige filetée 5 qui fonctionne à la manière d'un cric de soulèvement d'une automobile, sur une amplitude comparable. Le dispositif d'orientation selon l'invention est donc particulièrement simple et peu coûteux et son encombrement ne dépasse pratiquement pas celui de l'embase C de fixation de l'ensemble sur la terrasse. Le mode de réalisation préférentiel qui vient d'être d'écrit présente donc de multiples avantages mais il serait possible d'utiliser des moyens analogues ou équivalents sans s'écarter du cadre de protection de l'invention.

Par exemple, la disposition des deux parties 1,2 du bras de support B pourrait être inversée, la partie interne 2 étant constituée d'une virole cylindrique fixée directement sur la partie supérieure de l'embase C et dans laquelle est enfilée une tige s'étendant sur toute la longueur du bras de suspension B, entre une extrémité externe de fixation du mât A de support de l'antenne et une extrémité opposée sur laquelle peut être calée en rotation la manivelle 4 de commande du pivotement du mât de support A. Mais d'autres dispositions équivalentes sont possibles. Par exemple, dans le mode de réalisation représenté sur la figure 5, les deux parties, respectivement externes 1 et interne 2 du bras de suspension B sont simplement disposées dans le prolongement l'une de l'autre et munies, à leurs extrémités en vis à vis, de flasques 15,25 appliqués et serrés l'un sur l'autre.

Sur l'un des deux flasques 15 peuvent être fixés des boulons (non représentés) parallèles à l'axe x'x du bras B et passant dans des lumières circulaires ménagées sur l'autre flasque 25 de façon à permettre, après desserrage, une rotation d'un quart de tour de la partie externe 1 autour de l'axe x'x. Le centrage des deux parties 1,2 peut être assuré simplement par l'ensemble des boulons, ou bien par un collet circulaire lubrifié ménagé en saillie sur l'un des flasques 15 et s'engageant dans une portée cylindrique ménagée sur l'autre flasque 25. Un montage sur roulements peut aussi faciliter la rotation. D'une façon analogue, la partie interne 2 du bras de suspension B peut aussi être fixée sur une colonne 26 munie à sa base d'un plateau 27 reposant sur un plateau correspondant 35 de l'embase C, par l'intermédiaire d'un roulement à axe vertical. Une tige de commande 7 solidarisée en rotation avec la partie externe 1 au niveau du flasque 15 s'étend axialement sur toute la longueur de la partie interne 2, jusqu'à une extrémité 72 à tête carrée sur laquelle peut être fixée une manivelle de commande de la rotation de la partie externe 1 autour de l'axe x'x, le vérin de commande prenant appui, par exemple, sur la colonne 26.

Mais cette manivelle pourrait aussi être constituée d'un bras fixé sur le flasque 15 et ayant une extrémité libre reliée à une partie d'appui solidaire de l'autre flasque 25, par un vérin à tige filetée ou autre moyen de commande de rotation.

Claims

REVENDICATIONS

1) Dispositif orientable de suspension d'un appareillage le long d'une paroi (F) sensiblement verticale, au-dessous d'une plate-forme (D), comportant un organe de support allongé (A) sur lequel est monté l'appareillage, relié à une embase (C) ménagée sur la plate-forme (D), par un bras de suspension (B) sensiblement horizontal comprenant deux parties montées rotatives l'une par rapport à l'autre autour d'un axe sensiblement horizontal x'x, respectivement une première partie (1) s'étendant au-dessus de la paroi jusqu'à une extrémité externe (11) de fixation de l'organe de support (A) et une seconde partie (2) de fixation sur l'embase (C), et un moyen de commande du pivotement de ladite première partie (1) du bras de support autour de l'axe horizontal x'x, pour le passage d'une position de service pour laquelle l'organe de support (A) s'étend verticalement le long de la paroi (F), à une position d'entretien pour laquelle l'organe de support (A) s'étend sensiblement à l'horizontale, au dessus du niveau de la plate forme (D), caractérisé en ce que le moyen de commande du pivotement de :La première partie (1) du bras de suspension (B) comporte un bras formant manivelle (4), s'étendant transversalement à l'axe horizontal de pivotement (x'x), entre une extrémité (41) solidarisée en rotation avec la première partie (1) du bras de suspension (B) et une extrémité libre (42) reliée à une pièce d'appui fixe (6) par un vérin (5) de longueur variable pour la commande de la rotation de la manivelle (4) avec la première partie (1) du bras de suspension (B) et l'organe de support (A) de l'appareillage.

2) Dispositif de suspension selon la revendication 1, tel que la manivelle (4) de commande du pivotement de l'organe de support (A) est calée en rotation à une extrémité interne d'une tige (7) s'étendant suivant l'axe de rotation (x'x) du bras de suspension (B) entre une extrémité externe (71) solidaire enrotation de la partie externe (11) de fixation sur l'organe de support (A) et une extrémité interne (72) placée au niveau de l'embase (C), du coté opposé à l'organe de support (A).

3) Dispositif de suspension selon la revendication 2, tel que la manivelle (4; est munie d'un orifice (41) à section polygonale dans lequel s'engage un moyeu (73) à section polygonale conjuguée ménagée sur l'extrémité interne (72) de la tige de commande 17) opposée à l'organe de support (A).

4) Dispositif de suspension selon l'une des revendications précédentes, tel que la seconde partie (2) de fixation du bras de suspension (B) sur l'embase (C) est munie, du coté opposé à l'organe de support (A), d'un bras (6) s'étendant transversalement en console jusqu'à une extrémité (63) décalée latéralement par rapport à l'axe horizontal de pivotement (x'x) et formant une pièce d'appui fixe (6) pour le vérin (5) de commande du pivotement.

5) Dispositif de suspension selon l'une des revendications précédentes, tel que le vérin (5) de commande du pivotement est une tige filetée (50) s'engageant dans un alésage fileté intérieurement (44) ménagé sur une broche (43) articulée autour d'un axe parallèle à l'axe de pivotement (x'x), sur une chape ménagée sur l'extrémité libre (42) de la manivelle (4), et prenant appui à son extrémité opposée, avec possibilité de rotation autour de son axe, sur une broche (64) articulée autour d'un axe parallè__e à l'axe de pivotement (x'x) sur une chape (63) formant un point d'appui fixe, une extrémité de la tige filetée (50) étant munie d'une tête (51) de commande de sa rotation autour de son axe.

6) Dispositif de suspension selon l'une des revendications précédentes, tel que le bras de suspension (B) est constitué de 35 deux parties enfilées l'une dans l'autre, respectivement unepartie en forme de virole cylindrique et une partie tubulaire enfilée dans la dite. virole.

7) Dispositif de suspension selon l'une des revendications précédentes, tel que la première partie (1) de fixation de l'organe de support (A) forme une virole cylindrique ayant une extrémité interne: (12) dans laquelle est enfilé un tronçon tubulaire formant la seconde partie (2) de fixation sur l'embase (C) et une extrémité externe (11) s'étendant au-delà de la paroi verticale (F) et sur laquelle est ménagée une pièce (10) de fixation amovible de l'organe de support (A).

8) Dispositif de suspension selon la revendication (7), tel que la première partie (1) de fixation de l'organe de support (A) comprend une tige (7) s'étendant axialement à l'intérieur des deux parties enfilées l'une dans l'autre, à partir d'une première extrémité (71) fixée en rotation sur la pièce (10) de fixation de l'organe de support (A) et prolongée au-delà de la seconde partie (2) de fixation sur l'embase (C) jusqu'à une seconde extrémité (73) sur laquelle est calée en rotation la manivelle (4) de commande du pivotement de l'organe de support (A).

9) Dispositif de suspension selon l'une des revendications 1 à 6, tel que la première partie (1) de fixation de l'organe de support (A) forme une tige à section circulaire s'étendant sur toute la longueur du bras de suspension (B) en s'enfilant dans une virole cylindrique formant la seconde partie (2) de fixation sur l'embase (C), jusqu'à une extrémité placée du coté de l'embase (C) opposé à l'organe de support (A), et sur laquelle est calée en rotation la manivelle (4) de commande du pivotement de l'organe support (A).

10) Dispositif de suspension selon l'une des revendications 35 précédentes, tel que la première partie (1) du bras de suspension (B) est munie, à une extrémité externe (11) opposée àl'embase (C), d'une pièce (10) de fixation de l'organe de support (A) comportant deux demicoquilles (101,102) liaisonnées par boulonnage pour le serrage amovible d'une partie cylindrique de l'organe de support (A) entre les dites demi-coquilles (101,102).

11) Dispositif de suspension selon l'une des revendications précédentes, tel que la seconde partie (2) du bras de suspension (B) est munie, à une extrémité interne (21) opposée à l'organe de support (A), d'une pièce (20) de fixation sur l'embase (C) comportant deux demi-coquilles (201,202) liaisonnées par boulonnage, pour le serrage amovible d'une partie cylindrique (31) de l'embase (C) entre les dites demi-coquilles (201,202).

12) Dispositif de suspension selon la revendication (11), tel que la partie cylindrique (31) de l'embase (C) s'étend suivant un axe vertical (y'y) pour permettre, après desserrage des demi-coquilles (201,202), un pivotement autour dudit axe vertical (y'y), de l'ensemble du bras de suspension (B) et de l'organe de support (A).

13) Dispositif de suspension selon l'une des revendications 1 à 5, tel que les deux parties, respectivement externe (1) et interne (2) du bras de suspension (B) sont placées dans le prolongement l'une de l'autre et munies, à leurs extrémités en vis à vis, de flasques (15,25) appliqués et serrés l'un sur l'autre par des boulons fixés sur l'un des flasques (15) et passant dans des ]Lumières circulaires ménagées sur l'autre flasque (25) de façon à permettre une rotation d'un quart de tour de la partie externe (11) avec l'organe de support (A), après desserrage des deux flasques (15,25).