FR2891406A1 - Dispositif support d'un appareillage specialement adapte pour les antennes de radio communication. - Google Patents

Abstract

Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé (40) s'étendant verticalement, entre deux niveaux (H1,H2), à partir d'une plate forme (10) et un moyen de fixation de l'appareillage (2) sur l'organe de support, à une certaine distance de la plate forme, caractérisé par le fait qu'il comprend un chemin de guidage (4) vertical ménagé entre deux niveaux sur l'organe de support (40), un chariot (3) monté coulissant le long du chemin de guidage (4) et sur lequel est fixé l'appareillage (2), et un moyen (5) de commande du coulissement du chariot (3) entre un niveau éloigné de la plate forme pour lequel le chariot est fixé de façon amovible, en position de service, sur le chemin de guidage et un niveau proche de la plate forme, dans une position de réglage et de maintenance.

Description

L'invention a pour objet un dispositif de support d'un appareillage et est

spécialement adapté au support d'une ou plusieurs antennes de radio communication.

Le développement des réseaux de radio communication nécessite la 5 mise en place, sur le territoire, d'un grand nombre d'antennes de réception et d'émission des ondes.

Pour éviter que les transmissions des ondes soient coupées par la présence d'obstacles, par exemple des immeubles formant écran, il est nécessaire de placer les antennes le plus haut possible.

On peut construire à cet effet des pylônes mais ceux-ci sont peu esthétiques et coûteux. On préfère donc installer des antennes, lorsque cela est possible, sur les terrasses d'immeubles de grande hauteur, des châteaux d'eau, des silos ou autres constructions élevées.

Normalement, un site d'émission-réception comporte plusieurs antennes en forme de panneau rectangulaire ayant une hauteur variable pouvant aller jusqu'à 2 à 3 mètres, avec une largeur de quelques dizaines de centimètres et une épaisseur de 0.05 à 0.25 mètre environ. Généralement, un telle antenne est portée par un organe de support en forme de mât fixé à sa base sur une plate forme, par exemple une terrasse d'immeuble et maintenu en position verticale par des bracons ou des haubans. Mais on préfère, parfois, placer l'antenne au dessous du niveau de plate forme, l'organe de support étant alors fixé en applique sur la façade de l'immeuble.

Dans le cas d'un mât, les antennes sont placées à une certaine hauteur de plusieurs mètres, au dessus de la plate forme pour être à l'abri des déprédations et pour éviter une perturbation de la transmission des ondes, dues par exemple, à des constructions dépassant au dessus du niveau de la plate forme, telles dus cheminées, acrotères ou machineries d'ascenseurs. Cependant, l'orientation de chaque antenne doit pouvoir être réglée par rotation autour d'un axe vertical (azimut) et d'un axe horizontal (tilt) afin de la diriger vers une zone déterminée. Dans les installations les plus récentes, le réglage du tilt peut être effectué de façon électrique, sans action mécanique sur l'antenne, mais le réglage en azimut nécessite normalement, une intervention manuelle. De plus, il faut aussi, périodiquement accéder à chaque antenne pour des opérations d'entretien et de maintenance. Comme l'antenne est placée en hauteur, un technicien doit alors monter en tête de mât, ce qui n'est pas sans danger lorsque l'antenne est placée sur une terrasse d'immeuble. Un tel accès est encore plus difficile et dangereux lorsque l'antenne est appliquée contre la façade d'un immeuble, au dessous de la terrasse.

Pour éviter ces inconvénients, il a été proposé de réaliser des mâts rabattables qui pivotent autour d'un axe horizontal afin de ramener l'antenne au niveau de la plate forme (FR A 02 12083). De tels dispositifs sont cependant relativement complexes et nécessitent une aire dégagée pour le pivotement du mât. L'invention permet, en revanche, de résoudre ces problèmes grâce à des moyens particulièrement simples et peu coûteux et dont la manoeuvre est très simple.

L'invention, concerne donc, d'une façon générale, un dispositif de support d'un appareillage tel qu'une antenne, comportant un organe de support allongé, s'étendant verticalement, entre deux niveaux, à partir d'une plate forme et des moyens de fixation de l'appareillage sur l'organe de support, à une certaine distance de la plate forme.

Conformément à l'invention, le dispositif comprend un chemin de guidage vertical, ménagé entre deux niveaux sur l'organe de support, un chariot de support de l'appareillage monté coulissant le long du chemin de guidage et un moyen de commande du coulissement du chariot entre un niveau éloigné de la plate forme pour lequel le chariot est fixé de façon amovible, en position de service, sur le chemin de guidage, et un niveau proche de la plate forme, dans une position de réglage et de maintenance.

Dans un premier mode de réalisation, l'organe support forme un 35 mât s'étendant verticalement vert le haut à partir de la plate forme.

Dans un second mode de réalisation, l'organe de support s'étend verticalement vers le bas à partir de la plate forme. En particulier, l'organe de support peut être constitué par la façade d'un immeuble sur laquelle est appliqué et fixé le chemin de guidage qui s'étend vers le bas à partir d'une plate forme supérieure.

Dans ce cas, selon une caractéristique particulièrement avantageuse, le chemin de guidage peut être prolongé vers le haut par un moyen amovible, afin d'amener l'appareillage au dessus du niveau de la plate forme.

Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, ce moyen de prolongation est un châssis mobile susceptible d'être fixé de façon amovible au dessus du chemin de guidage et portant un chemin de guidage auxiliaire qui vient se placer dans le prolongement du chemin de guidage fixe.

Avantageusement, ce châssis mobile est monté pivotant autour d'un axe horizontal, entre une position relevée de passage du chariot de support d'appareillage et une position abaissée de maintenance.

Selon une autre caractéristique particulièrement simple et avantageuse de l'invention, le moyen de commande du coulissement du chariot de support est un contrepoids d'équilibrage relié au chariot par un câble passant sur une poulie de renvoi. En particulier, dans le cas d'un mât support s'étendant vers le bas, le contrepoids peut être fixé au niveau de la plate forme pour maintenir le chariot de support à son niveau de service au dessous de la plate forme, la descente du contrepoids le long du mât provocant la remontée du chariot de support jusqu'au niveau de la plate forme et, de préférence, au dessus de celle-ci en passant sur le châssis de prolongation. L'invention couvre également d'autres caractéristiques avantageuses qui apparaîtront dans la description suivante de certains modes de réalisation, donnés à titres d'exemples non limitatifs et représentés sur les dessins annexés.

La figure 1 montre schématiquement, en vue de coté, l'ensemble d'un mât de support portant une antenne en position haute.

2891406 4 La figure 2 montre le même mât de support avec l'antenne en position basse.

La figure 3 est une vue en coupe horizontale selon ligne A-A de la figure 2.

La figure 4 est une vue en coupe horizontale d'un second mode de réalisation de l'invention avec un mât appliqué sur une façade. La figure 5 est une vue schématique de coté de l'ensemble du dispositif, avec l'antenne en position basse.

Les figures 6, 7, 8, 9 montrent les étapes successives de 10 remontée de l'antenne en position de maintenance.

Les figures 10 et 11 montrent, respectivement, en vue de face et de coté, la jonction entre le chemin de guidage et le moyen de prolongation.

Les figures 12 et 13 montrent le chariot support d'antenne 15 respectivement en vue de face et en vue de coté.

La figure 14 montre, en coupe transversale, un autre mode de réalisation du chemin de guidage.

La figure 1 montre schématiquement, en vue de coté, l'ensemble du dispositif comportant un mât de support (1) muni, à sa base, d'une platine (12) de fixation sur une plate forme (10), et portant une antenne (2) montée sur un châssis de support (3) qui, selon l'invention, forme un chariot coulissant le long d'un chemin de guidage (4) fixé sur le mât (1).

Comme le montre la figure 3, le mât de support (1) peut être constitué d'un tube rigide et le chemin de guidage (4) est ménagé sur un châssis (40) en forme de caisson allongé à section transversale en U, avec deux cotés latéraux (41,41') et un fond (42) fixé de toute manière comme sur le tube (1), par exemple par des étriers (14) serrés par des boulons.

L'antenne (2) formant, habituellement, un panneau rectangulaire de faible largeur par rapport à sa hauteur, est fixée sur un chariot de support (3) monté coulissant le long de deux rails de guidage (43,43') ménagés le long des cotés latéraux (41,41') du châssis (40).

A cet effet, comme le montrent les figures 3, 12 et 13, le chariot de support (3) comporte un cadre rectangulaire (30) avec deux cotés latéraux (31,31') portant chacun deux patins de glissement (32,33) écartés verticalement l'un de l'autre et réalisés avec une matière moulable à faible coefficient de frottement, par exemple en téflon, chaque paire de patins (32,33,32',33') étant inséré entre des ailes d'un profilé en U (43, 43') fixé sur un coté (41,41') du châssis (40), et constituant un rail de guidage latéral du chariot (3).

D'autre part, le dispositif comporte un moyen (5) de commande du coulissement, dans un sens ou dans l'autre, du chariot comportant, dans le mode de réalisation préférentiel représente sur les figures, un contrepoids (5) relié au chariot (3) par un câble (51) passant sur une poulie de renvoi (52) montée rotative, autour d'un axe horizontal (53), sur l'extrémité supérieure du caisson allongé (40), le contrepoids (5) pouvant se déplacer à l'intérieur du caisson (40) pour commander un déplacement de sens contraire du chariot (3) le long des rails de guidage (43,43').

Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 se 2, comportant un mât (1) se dressant verticalement à partir de la plate forme (10), le caisson allongé (40) s'étend entre deux niveaux respectivement un niveau (Hl) un peu supérieur à celui de (HO) de la plate forme (10) qui constitue, par exemple, une terrasse d'immeuble, et un niveau supérieur (H2) qui peut être plus élevé que l'extrémité supérieure du mât (1), le châssis (40) du support du chemin de guidage pouvant être décalé vers le haut. De plus, les rails de guidage (43,43') peuvent eux mêmes, êtres prolongés vers le haut jusqu'à un niveau (H3) et vers le bas jusqu'à un niveau (H4), si les profilés qui les constituent sont suffisamment rigides pour le maintien de l'antenne (2).

Avantageusement, en effet, le câble (51) est fixé, par son extrémité opposée au contrepoids, à la partie inférieure du chariot (3) de telle sorte que, lorsque le contrepoids (5) descend jusqu'en bas du chemin de guidage (4), la partie inférieure du chariot (3) sur laquelle est fixé le câble (51) peut remonter, au maximum jusqu'au niveau de la poulie de renvoi (52), la partie supérieure, guidée par les patins (32), étant maintenue par la prolongation (43a) des rails (43,43'), au dessus de l'extrémité supérieure du châssis (40) de support du chemin de guidage (4) .

De préférence, des butées (34) sont placées à la partie supérieure des prolongations (43a) pour limiter le déplacement vers le haut du chariot (3) dans la position de service de l'antenne (2), représentée sur la figure 1.

En outre, dans cette position, le contrepoids (5) peut être fixé de façon amovible, par des boulons sur une plaque (44) placée à 10 l'extrémité inférieure du châssis (40).

La position basse de blocage du contrepoids (5) peut d'ailleurs être déterminée de façon à régler le niveau haut de l'antenne en position de service.

La masse du contrepoids (5) est déterminée de façon à équilibrer 15 celle du chariot (3) et de l'antenne (2).

De sorte, après avoir détaché le contrepoids (5) de la plaque inférieure (44), un opérateur peut repousser vers le haut le contrepoids (5) dont la remontée détermine la descente, le long du chemin de guidage, du chariot (3) qui peut alors être pris en charge par l'opérateur pour amener l'antenne (2) à proximité de la plate forme (10), jusqu'au contact d'une butée inférieure (35) placée à l'extrémité inférieure des rails de guidage (43), à un niveau (H4) convenable pour procéder facilement aux opérations nécessaires de réglage ou d'entretien de l'antenne (2), ou bien à son remplacement par une nouvelle antenne sur le chariot (3).

Par sécurité, le chariot (3) peut être fixé dans cette position sur le châssis (40) du chemin de guidage (4), par des boulons ou une simple clavette.

Ensuite, le chariot (3) est repoussé vers le haut et remonte jusqu'aux butées supérieures (34) en ramenant l'antenne dans sa position de service, en tête du mât (1), le contrepoids (5) descendant à l'intérieur du caisson (40) jusqu'à la plaque inférieure (44) sur laquelle il est fixé afin de maintenir l'antenne en position haute.

2891406 7 Il est à noter que, s'il est suffisamment rigide, le châssis (40) de support du chemin de guidage (4) peut constituer lui même le mât de support (1), le châssis (40) étant alors constitué d'un profilé en forme de U ayant la longueur nécessaire (H2-H0) et muni à son extrémité inférieure d'une platine scellée au sol comme un mât classique.

Cependant, comme indiqué plus haut, le chemin de guidage (4) peut aussi s'étendre vers le bas à partir de la plate forme (10).

Dans ce mode de réalisation représenté en coupe transversale sur la figure 4 et en élévation sur la figure 5, le châssis (40) de support du chemin de guidage est appliqué et scellé sur un mur (11), par exemple à la partie supérieure de la façade d'un immeuble, au dessous d'une terrasse (10).

Le châssis allongé (40) est réalisé de la même façon que le précédent mais, dans ce cas, s'étend entre un niveau haut (H'2) un peu supérieur au niveau (HO) de la plate forme (10) et un niveau bas (H'1) placé à quelques mètres en dessous de celle-ci. Le chariot (3) de support de l'antenne (2) peut alors descendre, en position de service, jusqu'à la partie inférieure du chemin de guidage (4), à un niveau (H'4) déterminé par des butées inférieures (35') placées sur les rails (43,43') au niveau souhaité (H' 4) . Le contrepoids (5) d'équilibrage de la masse globale du chariot (3) et de l'antenne (2) se trouve alors en position haute et peut être suspendu, par des tiges boulonnées (99), à une plaque (45) fixée à la partie supérieure du châssis (40), de façon à maintenir l'antenne (2) dans sa position inférieure de service.

Lorsqu'il est nécessaire de procéder à des opérations de réglage manuel ou d'entretien, le contrepoids (5) est libéré et repoussé vers le bas de façon à faire remonter la chariot (3) le long du chemin de guidage (4), jusqu'en appui sur des butées supérieures (34') placées à l'extrémité supérieure des rails (43,43').

Dans cette position représentée sur la figure 6, l'antenne (2) se trouve à proximité de la plate forme (10) mais n'est pas facilement accessible.

2891406 8 C'est pourquoi, selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le châssis (40) de support du chemin de guidage peut être prolongé par un châssis auxiliaire (60) qui, de la façon représentée sur les figures 10 et 11, peut être constitué simplement de deux profilés (63,63') reliés par des entretoises (62) et reliés par des charnières (61,61') aux extrémités supérieures des profil des profilés (43,43') formant les rails du chemin de guidage (4), les profilés (63,63') du châssis auxiliaire (60) ayant la même section en U que les profilés (43,43') du châssis (40) de façon à former des rails continus lorsqu'ils sont placés dans le prolongement les uns des autres.

Dans la position de service de l'antenne (2), représentée sur la figure 5, le châssis auxiliaire (60) articulé par les charnières (64,64') sur le châssis de support (40) est rabattu à l'horizontale et repose, par exemple, sur des cales (13). Lorsque l'antenne (2) doit être réglée, entretenue ou remplacée, le châssis auxiliaire (60) est redressé et maintenu par des bracons (65) dans la position verticale représentée sur la figure 7, pour laquelle les profilés (63,63') viennent dans le prolongement des profilés (43,43') du châssis de support (40), en formant un chemin de guidage auxiliaire (6) qui prolonge vers le haut le chemin de guidage principal (4).

Les butées (34') sont alors retirées et le contrepoids (5) peut continuer à descendre en faisant remonter le chariot (3) dont les patins (32,33) passent, l'un après l'autre, sur les rails (63,63') du châssis auxiliaire (60) jusqu'à la position représentée sur la figure 8. Dans cette position, le contrepoids (5) se trouve à l'extrémité inférieure du châssis (40) et, de préférence, repose sur une plaque inférieure (44).

En outre, pour permettre la remontée du chariot (3) au dessus de la poutre de renvoi (52), le châssis (30) du chariot (3) est prolongé vers le bas par une tige (36) munie, à son extrémité inférieure, d'un oeillet de fixation de l'extrémité du câble (51) opposée au contrepoids (5) qui, dans la position haute du chariot (3) représentée sur la figure 8, se trouve sensiblement au niveau de la poulie de renvoi (52).

Lorsque le chariot (3) se trouve dans cette position, il peut venir reposer sur des butées (64) placées à l'extrémité inférieure des profilés (63,63') du châssis auxiliaire (60) et, par conséquent, un peu au dessus des butées supérieures (34') du châssis principal (40). L'extrémité du câble (51) peut donc être détachée de la tige (36) et fixée provisoirement sur le châssis (40).

Le chariot (3) avec l'antenne (2) étant aussi porté par le châssis auxiliaire (60), il est possible de retirer les bracons (65) et de faire basculer le châssis (60) jusqu'en appui sur les cales (13), dans la position représentée sur la figure 9.

L'antenne (2) étant alors A. l'horizontale, à une faible hauteur au dessus de la plate forme (10), il est possible de procéder facilement aux opérations de réglage, de maintenance ou bien à son remplacement.

Ensuite, le même processus est repris dans le sens inverse.

Le châssis auxiliaire (60) est d'abord redressé et les bracons 20 (65) sont remis en place.

L'extrémité du câble (51) est fixée sur la tige (36) et les butées (64) peuvent être retirées, le chariot (3) étant maintenu par le contrepoids (5) qui se trouve en position basse. Le chariot (3) est alors repoussé vers le bas en faisant remonter le contrepoids (5) et vient prendre appui sur les butées inférieures (35'). De préférence, le contrepoids (5) est alors suspendu à la plaque supérieure (45) du châssis (40) du chemin de guidage et, après retrait des bracons (65), le châssis auxiliaire (60) peut être rabattu sur les cales (13), dans la position représentée sur la figure 5.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisations qui viennent d'être décrits mais couvre au contraire toutes les variantes restant dans le même cadre de protection et mettant en oeuvre des moyens équivalents.

La figure 14, par exemple, montre une autre forme de réalisation du chemin de guidage (4), avec un châssis de support (40) plus étroit, les rails (43,43') étant fixés sur l'extérieur des cotés latéraux (41,41') et l'ensemble étant coiffé par le châssis (30) du chariot (3); Le contrepoids (5) est également plus étroit afin de se déplacer verticalement entre les cotés (41,41') du châssis (40).

D'autre part, pour faciliter l'orientation en azimut de l'antenne (2), celle-ci est montée sur un châssis (20) fixé par des moyens de longueur réglables sur le châssis (30) du chariot (3) . Par exemple, l'un des cotés (21) du châssis (20) peut être articulé autour d'un axe vertical sur un coté correspondant (31) du chariot (3), les deux autres cotés étant reliés de façon amovible par des moyens de longueur variable, par exemple des pattes superposées (22,32) munies de lumières permettant le coulissement d'un boulon de serrage.

De plus, le châssis (40) du chemin de guidage peut être constitué, de la façon représentée sur les figures 10 et 11, de quatre profilés verticaux, respectivement les deux rails (43,43') et deux profilés d'angle (46,46'), ces profilés étant solidarisés entre eux, sur au moins trois niveaux, par des entretoises (47) en forme de U dont les fonds alignés forment une face arrière de fixation sur le mât (1) ou un mur (11).

Claims (16)

REVENDICATIONS

1) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé (40) s'étendant verticalement, entre deux niveaux (H1,H2 et H'1, H'2), à partir d'une plate forme (10) et un moyen de fixation de l'appareillage (2) sur l'organe de support, à une certaine distance de la plate forme, caractérisé par le fait qu'il comprend un chemin de guidage (4) vertical ménagé entre deux niveaux sur l'organe de support (40), un chariot (3) monté coulissant le long du chemin de guidage (4) et sur lequel est fixé l'appareillage (2), et un moyen (5) de commande du coulissement du chariot (3) entre un niveau (H3,H'4) éloigné de la plate forme pour lequel le chariot est fixé de façon amovible, en position de service, sur le chemin de guidage (4) et un niveau (H4,H'3) proche de la plate forme (10), dans une position de réglage et de maintenance.

2) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon la revendication 1, tel que l'organe de support (40) forme un mât (1) s'étendant verticalement vers le haut à partir d'une plate forme (10).

3) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon la revendication 1, tel que l'organe de support (40) forme un mât (1) s'étendant verticalement vers le bas à partir d'une plate forme (10).

4) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon la revendication 3 tel que l'organe de support (1) est constitué par la façade d'un immeuble (11) sur laquelle est appliqué et fixé le chemin de guidage (4) qui s'étend vers le bas à partir d'une plate forme supérieure (10).

5) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon l'une des revendications précédentes, tel que le chemin de guidage (4) est ménagé sur un châssis allongé formant au moins une partie de l'organe de support et portant au moins deux rails de guidage (43,43') écartés sur lesquels prennent appui, de façon coulissante, des moyens de maintien (32,32' et 33,33') ménagés, à deux niveaux écartés verticalement, sur le chariot (3) de support d'appareillage.

6) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon la revendication 5, tel que le châssis allongé (40) sur lequel est ménagé le chemin de guidage (4) est suffisamment rigide pour former lui même un mât de support vertical (1) fixé sur une plate forme (10).

7) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon la revendication 5, tel que le châssis (40) sur lequel est ménagé le chemin (43,43') de guidage est de forme de caisson à section transversale en U, ayant un fond (42) de fixation du châssis sur un organe de support (1,11) et deux cotés latéraux (41,41') portant chacun un rail (43,43') de guidage du chariot (3) de support d'appareillage.

8) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon l'une des revendications 5, 6, 7, tel que chaque rail (43, 43') de guidage est constitué d'un profilé à section en U dans lequel coulissent deux patins de glissement (32,32') ménagés sur un coté du chariot (30) de support d'appareillage et écartés verticalement l'un de l'autre.

9) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon l'une des revendications 5, 6, 7, tel qu'il comporte un moyen amovible (60) de prolongation vers le haut du chemin de guidage (4), pour l'amenée du chariot (3) de support d'appareillage au dessus du niveau de la plate forme (10).

10) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon la revendication 9, tel que le chemin de guidage comporte un châssis (40) portant au moins deux rails (43,43') écartés de maintien coulissant du chariot (3) et que le moyen de prolongation comporte un châssis auxiliaire (60) articulé autour d'un axe horizontal (98) sur une partie supérieure du châssis de chemin de guidage (4) et portant au moins deux tronçons de rails (63,63') qui, dans une position relevée du châssis auxiliaire (60), viennent se placer dans le prolongement des rails (43, 43') du chemin de guidage (4).

11) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon les revendications 9 et 10, tel que le moyen de prolongation (60) est monté pivotant autour d'un axe horizontal (98) entre une position abaissée d'entretien et une position relevée dans le prolongement du chemin de guidage (4).

12) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon les revendications 9, 10 et 11, tel que le moyen de prolongation (60) comporte une butée amovible (33) de maintient du chariot (3) de support en position haute.

13) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon l'une des revendications précédentes, tel que le moyen de commande du coulissement du chariot (3) est un contrepoids (5) d'équilibrage du poids du chariot, relié à ce dernier par un câble (51) passant sur au moins une poulie (52) de renvoi.

14) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon l'une des revendications 3 à 13, tel que le moyen de commande du coulissement du chariot (3) est un contrepoids (5) d'équilibrage relié au chariot (3) par un câble (51) passant sur une poulies (52) de renvoi de façon à remonter jusqu'au niveau de la plate forme (10) lors de la descente du chariot (3) le long du mur (11) de support et à descendre le long du mât (1) jusqu'à un niveau bas pour la remontée du chariot (3) au moins jusqu'en position haute de service.

15) Dispositif de support d'appareillage, comportant un organe de support allongé, selon la revendication 14, tel que le câble (51) de liaison avec le contrepoids (5) est fixé sur une extrémité inférieure (36) du chariot (3) de support d'appareillage, de façon à commander le passage du chariot (3) sur un châssis (60) de prolongation du mât vers le haut, au dessus de la poulie (52) de renvoi.

16) Dispositif de support d'appareillage comportant un organe de support allongé, selon l'une des revendications 13 à 15, tel le chemin de guidage (4) est en forme de caisson creux allongé et que le contrepoids (5) se déplace à l'intérieur dudit caisson en sens inverse du déplacement du châssis (3) de support d'appareillage (2) le long du chemin de guidage.