FR3100109A1 - Dispositif d’application d’une composition cosmétique - Google Patents

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Abstract

Titre : Dispositif d’application d’une composition cosmétique Dispositif (1) d’application d’une composition cosmétique (C), notamment de maquillage ou de soin, sur une zone d’application (P) d’un utilisateur, comportant un système de positionnement (2) comprenant au moins un support (4) configuré pour se positionner sur une zone d’appui (Z) prédéfinie du corps de l’utilisateur et au moins un organe de liaison (5) relié à un système d’application (3) de la composition, le support (4) ayant une forme personnalisée, adaptée à ladite zone d’appui, et /ou l’organe de liaison (5) ayant une forme et/ou des dimensions personnalisées, adaptées à la morphologie de l’utilisateur, le dispositif étant configuré pour guider l’organe de liaison (5), notamment imposer une trajectoire prédéfinie audit organe de liaison, lorsque ce dernier est déplacé relativement à ladite zone d’appui (Z) à partir d’une position dans laquelle le support (4) est positionné sur ladite zone, afin d’amener le système d’application (3) au contact de ladite zone d’application. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Dispositif d’application d’une composition cosmétique
La présente invention concerne un dispositif d’application d’une composition cosmétique, notamment de maquillage ou de soin, comportant un système de positionnement relié à un système d’application de la composition. L’invention concerne encore les procédés de positionnement et de fabrication d’un tel dispositif et les procédés de traitement cosmétique, notamment de maquillage, l’utilisant.
De nombreuses personnes se maquillent le visage pour augmenter leur attrait physique, en essayant d’être aussi attrayantes et originales que possible, en particulier les paupières, les cils ou les sourcils.
Les personnes à la vision affaiblie peuvent rencontrer des difficultés pour vivre leurs vies professionnelle et sociale. Comme tout un chacun, elles ont besoin d’entrer en contact avec d’autres personnes, et donc souhaitent se présenter sous une apparence qui les met en valeur. En outre, pour certaines d’entre elles, il est important de pouvoir se présenter sans que les autres puissent identifier leur problème de vision. Ainsi, les personnes à la vision affaiblie peuvent ressentir un besoin accru de se maquiller lors d’interactions sociales.
Se maquiller quand on a une vision affaiblie est spécialement ardu dans le cas des paupières, des sourcils et des lèvres, zones où l’on doit appliquer une couleur assez tranchée par rapport à la couleur de la peau, et de façon parfaitement correctement localisée, en évitant notamment que la couleur ne dépasse de la zone. Même avec une erreur de localisation faible, par exemple une erreur de 3 mm sur la zone des sourcils ou des paupières, l’erreur de résultat est visible, en particulier dans le cas d’une couleur de maquillage assez tranchée.
Le problème est moindre, mais est tout de même présent, dans le cas du maquillage du reste du visage, pour lequel on emploie des couleurs moins tranchées, ce qui donne des erreurs d’application moins visibles bien qu’existantes.
Certaines personnes hésitent alors à se maquiller ou à se présenter en public. Une solution consiste à se faire aider d’une tierce personne, comme un ami. Toutefois, cette approche n’est pas pratique et peut difficilement être mise en application quotidiennement.
Des applicateurs pour obtenir en un geste un résultat de maquillage complexe et précis sont connus, notamment décrits dans les demandes FR 3 072 546, WO 2019/077129 et WO 2019/077131. Ces applicateurs, qui mettent en œuvre une surface créée sur mesure à la morphologie de la personne, conviennent pour le maquillage des lèvres, car le mouvement de la main vers la bouche est instinctif. Ainsi, le résultat est, même avec une vision affaiblie, rarement raté. A l’inverse, ce type d’applicateur peut ne pas convenir pour le maquillage des paupières, des sourcils, et même des joues, engendrant un taux d’erreur important. Cela découle d’un mauvais positionnement de la main lors de l’application. En outre, la symétrie gauche/droite requise pour ces zones accroît la difficulté, qui augmente également lorsque l’on souhaite utiliser plusieurs couleurs.
La demande US 2016/000208 décrit un applicateur de maquillage pour le teint comportant un masque 3D complet du visage, une couche adhésive et une couche de composition pour transférer le produit. Ce masque a une utilisation limitée et peu aisée car, d’une part, il est dédié au maquillage entier du visage, et d’autre part, il nécessite une couche uniforme de composition.
Il n’existe donc pas de solution pour les utilisateurs à la vision affaiblie pour réaliser de façon simple, autonome et fiable un maquillage satisfaisant, en particulier sur des zones du visage symétriques l’une de l’autre.
En outre, l’application de produit sur des zones non visibles, en particulier des zones du scalp ou du dos, directement ou à l’aide d’un miroir est complexe, en particulier s’il est nécessaire d’être précis pour obtenir un résultat esthétique. Certaines personnes y arrivent mais ne sont pas satisfaites et se demandent si l’application est réalisée correctement ou pas.
Il est possible de faire appel à une tierce personne, voire à un professionnel, mais cela n’est en général pas réaliste dans la pratique, en particulier lorsque la fréquence du traitement est élevée, par exemple quotidienne.
Des recherches ont été réalisées pour améliorer la tenue des produits, notamment des produits de traitement du cuir chevelu ou de la peau du dos, et donc pour diminuer leur fréquence d’application, afin de rendre l’application par une tierce personne plus réaliste. Toutefois, les résultats sont décevants. Ceci est attribuable au fait que la zone non visible traitée, comme par exemple le cuir chevelu, les cheveux, ou le dos, peut être soumise à des frottements, sur le linge de lit notamment, ou sur les vêtements, produisant une disparition accélérée du produit appliqué et des risques de tacher les draps et/ou les vêtements.
L’utilisateur peut utiliser ses doigts pour localiser la zone à traiter lorsque qu’elle est tactilement détectable, puis appliquer la composition. Néanmoins, cette opération nécessite qu’une main touche le corps pour en détecter, à l’aveugle, la zone à traiter, pendant que l’autre main applique la composition. Sans contrôle visuel, l’application est peu précise et conduit souvent à un résultat approximatif avec des erreurs, des débordements et des zones oubliées.
Il existe des robots très sophistiqués qui permettent par exemple de prélever ou poser des greffes de cheveux, mais ce type de solution très coûteuse et encombrante n’est envisageable que pour des traitements lourds. Aucune solution n’est ainsi satisfaisante pour traiter efficacement et de manière autonome des zones non visibles du corps.
En conséquence, il existe un besoin pour faciliter encore le maquillage et le soin des matières kératiniques humaines, en particulier pour réaliser facilement et avec précision des maquillages complexes, ou pour maquiller une zone peu accessible du corps de façon autonome.
La présente invention vise notamment à répondre à ce besoin.
L’invention a ainsi pour objet un dispositif d’application d’une composition cosmétique, notamment de maquillage ou de soin, sur une zone d’application d’un utilisateur, comportant un système de positionnement comprenant au moins un support configuré pour se positionner sur une zone d’appui prédéfinie du corps de l’utilisateur et au moins un organe de liaison relié à un système d’application de la composition, le support ayant une forme personnalisée, adaptée à ladite zone d’appui, et /ou l’organe de liaison ayant une forme et/ou des dimensions personnalisées, adaptées à la morphologie de l’utilisateur,
le dispositif étant configuré pour guider l’organe de liaison, notamment imposer une trajectoire prédéfinie audit organe de liaison, lorsque ce dernier est déplacé relativement à ladite zone d’appui à partir d’une position dans laquelle le support est positionné sur ladite zone, afin d’amener le système d’application au contact de ladite zone d’application.
Le dispositif selon l’invention apporte ainsi une solution au problème de positionnement des applicateurs, en s’assurant que le système d’application est correctement positionné au moment du contact avec la peau. Le support fait office de référentiel géométrique pour permettre le bon positionnement du système d’application. Le support peut être positionné, notamment sur une partie de la tête, de manière sûre et répétable, sans hésitation, pour obtenir un effet maîtrisé.
L’invention permet d’aider à se maquiller non seulement des utilisateurs qui ont une vision affaiblie, mais également les autres, car elle permet d’augmenter la précision de réalisation du maquillage, ouvrant la voie à des maquillages complexes, qui, s’ils étaient réalisés par les méthodes connues, s’avéreraient insuffisamment précisément positionnés, et/ou non symétriques, donc moins esthétiques.
Avec le dispositif selon l’invention, il est possible, si on le souhaite, d’obtenir un résultat de maquillage symétrique, notamment dans le cas du maquillage de zones du visage présentant une symétrie comme les yeux, les joues, ou les sourcils.
De surcroît, l’invention offre un moyen simple, peu coûteux et efficace d’assister les utilisateurs dans un exercice d’auto-application. Une attention visuelle soutenue pour maintenir le dispositif dans son positionnement correct n’est pas nécessaire.
La zone d’application est une zone des matières kératiniques humaines, c’est-à-dire la peau y compris le cuir chevelu, les lèvres, les ongles, les cheveux, les cils et les sourcils.
L’invention convient tout particulièrement au maquillage des yeux, notamment les paupières, les poches sous les yeux, les sourcils ou les cils, au maquillage des joues ou des lèvres, ou au traitement cosmétique du cuir chevelu ou du dos.
Système de positionnement
Le guidage de l’organe de liaison permet d’amener le système d’application soit précisément en position d’application, grâce à la précision du guidage et du positionnement du support, soit au voisinage de la position d’application, un ajustement final étant alors nécessaire. Cet ajustement final peut se faire à l’aide d’une caméra ; dans ce cas, un guidage approximatif de l’organe de liaison peut suffire.
De préférence, le support est configuré pour se positionner sur une zone d’appui différente de la zone d’application, notamment la racine du nez, les tempes ou les oreilles, pour une application sur les paupières ou les sourcils.
La zone d’appui peut être une oreille, une partie du crâne, en particulier les tempes, une partie du nez, en particulier les narines ou la racine du nez, ou le menton. Cette zone est ainsi avantageusement une zone facile à identifier par une personne à vision affaiblie. La forme du support est choisie afin qu’il ne puisse normalement être placé ni ailleurs ni d’une autre façon d’une manière confortable.
De préférence, le support a une forme personnalisée, adaptée à ladite zone d’appui, et l’organe de liaison du système de positionnement a une forme et/ou des dimensions personnalisées, adaptées à la morphologie de l’utilisateur.
Le support et/ou l’organe de liaison sont avantageusement réalisés à partir d’une acquisition de la topographie d’une partie au moins du visage ou du corps de l’utilisateur comprenant au moins la zone d’appui et/ou la zone d’application prédéfinie, notamment par un scan 3D ou après une séance d’essais. Cette acquisition permet notamment de connaître la distance entre la ou les zones d’appui et la ou les zones d’application.
Dans ce cas, au moins une partie du support et de l’organe de liaison peut être réalisée par usinage d’une préforme ou par fabrication additive, notamment par impression 3D. Dans une variante, un moule servant à la fabrication d’au moins une partie du support et de l’organe de liaison est avantageusement réalisé par usinage d’une préforme ou par fabrication additive, notamment par impression 3D.
Pour réaliser le scan 3D, on peut utiliser tout scanner 3D apte à capturer le volume et les dimensions de la zone concernée. Le scan 3D est avantageusement un scan par projection de franges de lumière, mais toute autre moyen de génération de lumière structurée est utilisable.
Un fichier lisible par une machine d’usinage à commande numérique ou par une imprimante 3D est avantageusement généré, pouvant être conservé, notamment automatiquement, par exemple dans le cloud ou sur un serveur central.
Une copie numérique translatée d’une surface, éventuellement retravaillée, obtenue à partir de l’acquisition de la topographie est avantageusement créée.
Le support peut être adapté à l’endroit le plus étroit de la zone d’appui, notamment dans le cas des tempes, des narines ou du menton, de façon qu’on ne puisse le positionner que à cet endroit.
Dans le cas où la zone d’appui est le nez, le support du système de positionnement peut se présenter sous la forme d’un U dont la largeur est approximativement celle du nez de façon que le support s’encastre sans laisser un espace trop important entre lui-même et la peau, et sans non plus trop serrer le nez de façon à permettre son déplacement sans forcer ou heurter la peau.
Dans une variante, le dispositif prend la forme de lunettes, configurées pour être poussées vers les yeux d’une position A vers une position B le long du nez jusqu’à avoir la bonne position. Dans des variantes encore, le dispositif prend la forme d’une casquette, ou d’une visière, notamment réalisée de façon à pouvoir se déplacer en rotation à partir du front de l’utilisateur.
L’organe de liaison peut comporter une partie mobile ou déformable par rapport au support, pouvant notamment se déplacer verticalement, horizontalement ou diagonalement par rapport au support et/ou à la zone d’appui, notamment en rotation ou translation.
Ledit organe de liaison peut être déformable plastiquement ou élastiquement, notamment par une pression d’un ou plusieurs doigts, pouvant conduire à un écartement du dispositif, et/ou présenter une partie coulissante et/ou rotative afin de modifier son positionnement par rapport au support. L’organe de liaison est avantageusement réalisé sur mesure pour que, une fois le support positionné, le système d’application n’entre pas en contact avec la peau et, une fois le système déplacé, le système d’application entre en contact avec les zones à maquiller.
Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, l’organe de liaison est un arceau flexible, et le support comporte deux parties opposées dont chacune se positionne sur une zone d’appui, notamment une tempe de l’utilisateur. L’organe de liaison peut alors être poussé d’une position A vers une position B, produisant un écartement des deux parties du support et le rapprochement du système d’application vers la zone d’application, par exemple les sourcils ou les paupières. Ledit arceau peut être mis en extension afin d’écarter les deux parties du support l’une de l’autre avant de les positionner sur leur zone d’appui, afin de faciliter le positionnement du dispositif.
Dans une variante, l’organe de liaison étant une tige reliant deux parties opposées du support, dont chacune se positionne sur une zone d’appui, par exemple une tempe, le dispositif comporte des cames attachées auxdites parties opposées du support afin de rapprocher l’organe de liaison de la zone d’application, une fois le dispositif correctement positionné, pour que le système d’application vienne au contact de ladite zone d’application, notamment une zone des yeux de l’utilisateur, par exemple les sourcils ou les paupières. Une pression exercée par l’utilisateur sur l’organe de liaison fait tourner les cames et permet le déplacement de l’organe de liaison jusqu’au contact de l’organe d’application avec la zone d’application.
Dans une variante, le dispositif comporte un ou plusieurs ressorts configurés pour permettre le déplacement de l’organe de liaison.
Dans une variante ou en combinaison, une partie au moins du support est mobile par rapport à la zone d’appui, pouvant notamment se déplacer verticalement, horizontalement ou diagonalement par rapport à celle-ci, notamment étant guidée dans son déplacement par le nez.
Le dispositif selon l’invention peut être configuré pour être utilisé sur deux zones symétriques prédéfinies afin de réaliser un maquillage symétrique, notamment sur les deux paupières, les deux lignes de sourcils ou de cils, ou les deux joues du même utilisateur. Le système d’application peut comporter deux organes d’application agencés de manière à pouvoir appliquer la composition sur deux zones symétriques prédéfinies des matières kératiniques, les deux organes d’application étant notamment disposés de part et d’autre du support. L’application sur les deux zones peut ainsi être réalisée en un seul mouvement.
Dans ce cas, l’organe de liaison du système de positionnement a avantageusement une forme et/ou des dimensions personnalisées, adaptées à la morphologie de l’utilisateur, et choisie(s) de sorte que les deux organes d’application soient positionnés idéalement par rapport au(x) support(s).
Le système de positionnement peut comporter au moins un support secondaire configuré pour se positionner sur au moins une zone secondaire du corps de l’utilisateur, différente de la zone d’appui, notamment sur les tempes ou les oreilles lorsque la zone d’appui est la racine du nez, ou vice-versa. Ceci assure un meilleur positionnement à l’origine, et une parfaite horizontalité, utilisant pour cela les sensations tactiles qui renseignent l’utilisateur sur le positionnement du dispositif.
Le ou les supports secondaires peuvent rester fixes lors du déplacement du système d’application. Pour ce faire, l’utilisateur peut utiliser une main pour presser le ou les supports secondaires, l’autre main étant utilisée pour faire bouger le système. Le ou les supports secondaires peuvent être équipés d’un moyen de fixation, par exemple une mâchoire, notamment pneumatique qui se serre et se desserre automatiquement, une vis, ou une poignée serreuse, permettant de bloquer le support secondaire lors du déplacement de l’organe de liaison.
Le dispositif peut comporter un système de correction de son positionnement, notamment pour vérifier son horizontalité, comprenant notamment un accéléromètre, un système d’analyse d’images pour rechercher la présence d’une partie du visage, par exemple les yeux, comprenant par exemple une caméra, ou un niveau à bulle, afin d’aider l’utilisateur à bien positionner le dispositif selon l’invention. Le système peut être configuré pour prévenir l’utilisateur quand le positionnement correct est atteint, par un signal visuel, sonore ou vibratoire, avec ou sans indication pour le guider.
Le dispositif peut comporter en outre un système de compensation de son horizontalité, utilisant notamment le mouvement d’un poids d’un endroit à l’autre du dispositif, notamment de l’organe de liaison. Ainsi, l’utilisateur sentant le centre de gravité du dispositif se déplacer a instinctivement le réflexe de modifier son positionnement.
Le système de positionnement peut comporter un capteur de pression pour renseigner l’utilisateur sur le positionnement du support. Ainsi, si une pression est détectée par ledit capteur, le système peut envoyer une alerte, notamment sonore, incitant l’utilisateur à bouger le système jusqu’au moment où la pression détectée devient minime. Cette situation est alors détectée par ledit capteur, indiquant à l’utilisateur qu’il n’est plus nécessaire de déplacer le système.
Le dispositif peut comporter au moins un élément de verrouillage permettant de bloquer le système d’application dans une position donnée relativement au support et/ou à l’organe de liaison.
Le dispositif est avantageusement agencé pour se maintenir par serrage sur le nez ou tout autre zone prédéfinie de la tête. Dans une variante, un organe de fixation, tel qu’une sangle, est utilisé pour maintenir le dispositif en place.
Bras articulé
Dans un mode de réalisation de l’invention, l’organe de liaison comporte un bras, notamment un bras articulé relativement au support.
Une fois le support positionné sur la zone d’appui, on peut actionner un mécanisme, relié au support, qui déplace le bras et permet au système d’application d’atteindre la zone d’application sans ratage.
Le bras de l’organe de liaison peut comporter une partie déformable, ou un ensemble d’articulations ou de rotules, ou des câbles et/ou des ressorts tirant sur le bras dans une ou plusieurs directions pour le déplacer.
Le dispositif peut comporter en outre une caméra, disposée notamment au niveau du système d’application, aidant à renseigner son positionnement, par le biais d’informations transmises à un système électronique. La caméra est avantageusement configurée pour repérer des trous de pelade à combler, notamment par la détection de différence de couleur sur le crâne. Le système peut envoyer un signal, en particulier sonore ou visuel, à l’utilisateur et/ou au système d’application pour l’informer lorsque le positionnement voulu est atteint.
Le système d’application peut être en outre déplacé d’un angle d’orientation prédéfini par rapport au support avant l’application, le dispositif envoyant notamment un signal, en particulier sonore ou visuel, à l’utilisateur et/ou au système d’application pour l’informer lorsque l’angle d’orientation voulu est atteint. Cela permet d’avoir le meilleur résultat d’application sur la zone à traiter.
Ce mode de réalisation est particulièrement adapté pour atteindre des zones invisibles, afin notamment de combler des trous de pelade, des écorchures du cuir chevelu ou du dos, pour colorer sélectivement des zones de cheveux dépigmentés, pour traiter localement des taches pigmentaires sur le crâne de personnes chauves continuellement exposés au soleil, pour maquiller artistiquement, par un dessin, un motif, un texte par exemple, les cheveux ou le crâne à un endroit bien précis, ou pour appliquer un sérum antipelliculaire ou un produit de repousse à des endroit spécifiques du cuir chevelu.
Ce mode de réalisation peut aussi être mis à profit pour traiter des zones visibles notamment lorsqu’il y a des problèmes de malvoyance ou de dextérité.
Système d’application
Le système d’application comporte au moins un organe d’application.
L’organe d’application peut être un tampon imprégné, un dispositif de pulvérisation ou d’impression, une éponge ou une mousse, par exemple traversante alimentée par un piston poussant la composition, ou encore un raisin de composition ou un applicateur floqué, un pinceau, une brosse ou tout autre moyen d'application, imprégné de composition, tel une houppette, notamment en éponge.
Le système d’application peut comporter plusieurs organes d’application, montés de façon fixe ou amovible. Dans ce dernier cas, pouvoir séparer les organes d’application du dispositif permet de faciliter l’étalement ou le positionnement de la composition et de changer d’organe d’application selon le maquillage désiré. La distance entre le système de positionnement et le ou les organes d’application peut également être modifiée et/ou réglée.
Le dispositif selon l’invention peut comporter un élément d’identification de l’organe d’application utilisé, se fondant notamment sur un code numérique, permettant ainsi au dispositif d’en tenir compte lors de son positionnement et lors de l’application de la composition.
Le système d’application peut comporter un pochoir et un organe d’application, le premier délimitant un champ sur lequel la composition doit être appliquée par l’organe d’application.
Le système d’application peut comporter un outil de modification d’une composition déjà déposée, comme par exemple une éponge, une brosse tournante ou mobile autrement.
Le système d’application peut comporter un organe d’application et un outil de modification, le premier étant utilisé pour l’application puis le second donnant un effet particulier, notamment d’estompage.
Le système d’application peut comporter un pochoir et un outil de modification, la composition étant appliquée à la main, le pochoir servant à délimiter un champ puis l’outil de modification donnant un effet particulier, notamment d’estompage.
Le système d’application peut comporter un organe d’application, un pochoir pour délimiter un champ, et un outil de modification pour donner un effet particulier, notamment d’estompage.
Le système d’application peut être rétractable, étant configuré pour avancer ou reculer vers la zone d’application, manuellement ou automatiquement. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux pour le maquillage des cils des personnes à vision affaiblie.
Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, le dispositif comporte un élément de détection d’un contact avec la zone des matières kératiniques à maquiller, notamment un capteur de pression ou de résistance électrique. Dans ce cas, lorsque l’organe d’application est correctement positionné et en contact avec la zone, le dispositif peut proposer l’application de la composition à l’utilisateur, et peut s’activer suite à l’accord de ce dernier, ou réaliser automatiquement l’application de la composition, immédiatement suite à la détection du contact ou après quelques secondes. L’élément de détection d’un contact peut être configuré également pour renseigner l’utilisateur si chaque endroit de l’organe d’application du système d’application a été en contact avec l’ensemble de la zone d’application prédéfinie. Si le contact est imparfait, l’utilisateur peut prolonger le contact.
Dans le cas du maquillage des paupières, le dispositif peut comporter un élément de détection de l’ouverture ou de la fermeture de la paupière, afin de contrôler, interdire ou permettre, voire déclencher, l’application de la composition.
Dans un mode particulier de l’invention, le dispositif est configuré de façon à permettre de changer les organes d’application. Ainsi, l’utilisateur peut, selon ses envies, choisir un effet de maquillage ou un autre.
L’organe d’application peut définir une surface d’application destinée à entrer en contact avec la zone d’application prédéfinie, et ayant une forme correspondant exactement à celle de ladite zone, correspondant notamment exactement à la forme de la zone des matières kératiniques de l’utilisateur à maquiller. Dans ce cas, au moins une partie de l’organe d’application comportant la surface d’application est avantageusement réalisée à partir d’une acquisition de la topographie d’une partie au moins de ladite zone, notamment par un scan 3D. Cela permet d’obtenir une surface d’application morphologique, personnalisée, et réalisée sur mesure.
Dans ce cas, au moins une partie de l’organe d’application comportant la surface d’application peut être réalisée par usinage d’une préforme ou par fabrication additive, notamment par impression 3D. Dans une variante, un moule servant à la fabrication d’au moins une partie de l’organe d’application comportant la surface d’application est avantageusement réalisé par usinage d’une préforme ou par fabrication additive, notamment par impression 3D.
Le procédé peut comporter une étape préalable de réalisation d’une empreinte. Cette dernière peut notamment être réalisée par moulage direct de la zone à maquiller ou à partir d’un tel moulage, de façon indirecte, par exemple à l’aide d’un moule intermédiaire.
Pour réaliser le scan 3D, on peut utiliser tout scanner 3D apte à capturer le volume et les dimensions de la zone concernée. Le scan 3D est avantageusement un scan par projection de franges de lumière, mais toute autre moyen de génération de lumière structurée est utilisable.
Un fichier lisible par une machine d’usinage à commande numérique ou par une imprimante 3D est avantageusement généré, pouvant être conservé, notamment automatiquement, par exemple dans le cloud ou sur un serveur central.
Une copie numérique translatée d’une surface, éventuellement retravaillée, obtenue à partir du scan 3D est avantageusement créée, puis un volume lissé de la partie de l’organe d’application comportant la surface d’application ou du moule entre ladite surface et sa copie translatée peut être généré.
Le système d’application peut comporter un pochoir ayant un contour correspondant exactement à celui de ladite zone, correspondant notamment exactement au contour d’une zone des matières kératiniques d’un utilisateur donné.
Ledit système d’application peut comporter un support flexible définissant une surface d’application, de préférence continue, destinée à recevoir la composition cosmétique, et au moins deux éléments mobiles l’un par rapport à l’autre, reliés au support de telle sorte qu’un mouvement relatif de ces deux éléments entraine une contrainte mécanique sur le support et une déformation de ce dernier entre une configuration A de prélèvement de la composition cosmétique et une configuration B d’application.
En particulier, dans la première configuration du support, la surface d’application est sensiblement plane, permettant alors sa mise en contact avec un aplat de couleur ou un motif transférable, en particulier une couche de poudre, notamment imprimée, Dans la deuxième configuration du support, la surface d’application est de préférence incurvée. Dans cette configuration, la surface d’application peut avoir une forme convexe ou concave vers l’extérieur, ayant notamment une forme adaptée à l’application de la composition cosmétique sur une paupière.
Composition
La composition peut se présenter sous forme liquide ou solide, par exemple sous forme de poudre, libre ou compacte, ou sous la forme d’un pain de composition.
La composition peut être un mascara, un rouge à lèvres, un fard à paupières, un fond de teint, un correcteur, ou un fard à joues. La composition peut être destinée à maquiller la zone en en changeant la couleur, ou à modifier l’aspect de la zone sans en changer la couleur.
La composition cosmétique peut se présenter sous la forme d’une impression transférable, formant notamment un motif, d’une seule couleur ou de plusieurs couleurs.
La composition cosmétique peut être un produit de maquillage, de coloration ou de traitement des cheveux ou du cuir chevelu, notamment une composition adhésive afin d’aider au comblement d’une zone de pelade, par exemple due à de l’alopécie.
Procédé de positionnement
L’invention a également pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de positionnement d’un dispositif d’application selon l’invention, par rapport à une zone d’application d’un utilisateur en vue d’y appliquer une composition cosmétique, notamment de maquillage ou de soin, le dispositif comportant un système de positionnement comprenant au moins un support configuré pour se positionner sur une zone d’appui prédéfinie du corps de l’utilisateur et au moins un organe de liaison relié à un système d’application de la composition, le support ayant une forme personnalisée, adaptée à ladite zone d’appui, et /ou l’organe de liaison ayant une forme et/ou des dimensions personnalisées, adaptées à la morphologie de l’utilisateur, le procédé comportant les étapes suivantes: 
a) ledit au moins un support est positionné sur ladite zone d’appui prédéfinie, et
b) ledit organe de liaison est guidé, notamment selon une trajectoire prédéfinie imposée, dans un déplacement relativement à ladite zone d’appui à partir de la position de l’étape a), afin d’amener le système d’application au contact de ladite zone d’application.
Lorsque le support est positionné sur ladite zone d’appui, l’organe de liaison peut se déplacer selon un seul degré de liberté, notamment verticalement, horizontalement ou en diagonale par rapport audit support et/ou à la zone d’appui.
Dans une variante, notamment lorsque l’organe de liaison est un bras, notamment articulé, l’organe de liaison peut se déplacer selon au moins deux degrés de liberté, de préférence selon un maximum de trois degrés de liberté, notamment verticalement, horizontalement ou en diagonale par rapport audit support et/ou à la zone d’appui.
Le déplacement de l’organe de liaison peut avoir lieu manuellement ou par le biais d’un mécanisme automatique intégré, notamment un ressort, un piston à air comprimé commandable, ou un moteur.
Dans le cas où le système d’application comporte deux organes d’application agencés de manière à pouvoir appliquer la composition sur deux zones symétriques prédéfinies, notamment disposés de part et d’autre du support, le positionnement des deux organes d’application est avantageusement effectué de façon automatique et identique.
La zone d’appui prédéfinie peut être une oreille, une partie du crâne, en particulier les tempes, une partie du nez, en particulier les narines ou la racine du nez, ou le menton.
Toutes les étapes du procédé de positionnement selon l’invention peuvent être mises en œuvre automatiquement par un système électronique, comprenant de préférence au moins un microcontrôleur et une mémoire. Ledit système électronique peut faire partie du dispositif selon l’invention, ou peut lui être relié physiquement et/ou par le biais d'un réseau d'échange de données, étant notamment dans ce cas un ordinateur personnel, un serveur de calcul, un téléphone mobile évolué, encore appelé "smartphone", ou une tablette tactile.
Ledit système électronique peut être disposé à hauteur du regard de l’utilisateur, permettant de rectifier le positionnement du support et/ou du système d’application, par un avertissement sonore ou un retour vidéo. Le positionnement du support et/ou du système d’application peut être rectifié de manière automatique par le dispositif lui-même.
Les caractéristiques énoncées ci-dessus pour le dispositif s’appliquent au procédé de positionnement, et vice-versa.
Procédé de fabrication
L’invention a également pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d’un dispositif d’application d’une composition cosmétique sur une zone d’application d’un utilisateur, selon l’invention, comportant un système de positionnement comprenant au moins un support configuré pour se positionner sur une zone d’appui prédéfinie du corps de l’utilisateur et au moins un organe de liaison relié à un système d’application de la composition, le procédé comportant les étapes suivantes : 
a) des données topographiques d’une partie au moins du visage ou du corps de l’utilisateur comprenant au moins la zone d’appui et/ou la zone d’application prédéfinie(s) sont acquises, et
b) le support et/ou l’organe de liaison sont réalisés en fonction des données topographiques ainsi acquises afin que le support ait une forme personnalisée, adaptée à ladite zone d’appui, et /ou que l’organe de liaison ait une forme et/ou des dimensions personnalisées, adaptées à la morphologie de l’utilisateur.
De préférence, le support est fabriqué avec une forme personnalisée adaptée à la zone d’appui en fonction desdites données topographiques.
L’écartement entre le support et la partie de l’organe de liaison portant le système d’application peut être choisi en fonction au moins de la distance entre la zone d’appui et la zone d’application.
Dans le cas où le système d’application comporte un organe d’application définissant une surface d’application destinée à entrer en contact avec la zone prédéfinie, au moins une partie de l’organe d’application comportant la surface d’application est avantageusement réalisée à partir d’une acquisition de la topographie d’une partie au moins de ladite zone, notamment par un scan 3D.
Les caractéristiques énoncées ci-dessus pour le dispositif et le procédé de positionnement s’appliquent au procédé de fabrication, et vice-versa.
Procédé de traitement cosmétique
L’invention a également pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de traitement cosmétique d’une zone d’application d’un utilisateur, notamment pour le maquillage ou le soin, comportant l’application d’une composition cosmétique sur ladite zone à l’aide d’un système d’application d’un dispositif d’application positionné par rapport à ladite zone d’application par le procédé de positionnement selon l’invention.
Plusieurs traitements cosmétiques successifs peuvent être réalisées en modifiant le positionnement du système d’application entre deux traitements, sans retirer le dispositif de la zone d’appui.
Dans un exemple de réalisation où la composition est sous la forme d’une impression selon un motif prédéfini, le procédé peut comporter une étape de choix et/ou de réalisation du motif par un utilisateur et une étape de transmission, par un appareil relié à au moins une imprimante réalisant l’impression, d’une information associée à ce motif.
L’appareil peut être un ordinateur, un téléphone mobile évolué, encore appelé "smartphone", ou une tablette tactile. L’appareil peut être relié physiquement et/ou par le biais d'un réseau d'échange de données à ladite imprimante.
Les caractéristiques énoncées ci-dessus pour le dispositif et les procédés de positionnement et de fabrication s’appliquent au procédé de traitement cosmétique, et vice-versa.
Ensemble cosmétique
L’invention a également pour objet, selon un autre encore de ses aspects, un ensemble cosmétique comportant un dispositif selon l’invention et une pluralité de systèmes d’application, pouvant se monter de façon interchangeable sur le dispositif.
Les caractéristiques énoncées ci-dessus pour le dispositif et les procédés de positionnement, de fabrication et de traitement cosmétique s’appliquent à l’ensemble, et vice-versa.
L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :
la figure 1 représente un exemple de dispositif d’application d’une composition cosmétique selon l’invention dans deux positions différentes,
la figure 2 représente une variante de dispositif d’application selon l’invention,
la figure 3 représente un exemple de système de positionnement d’un dispositif selon l’invention, pris isolément et vu du dessus,
et [Fig 5] les figures 4 et 5 illustrent des variantes du système de positionnement de la figure 3,
à [Fig 8] les figures 6 à 8 représentent différents exemples de dispositif d’application d’une composition cosmétique selon l’invention,
la figure 9 représente un exemple de système de compensation de l’horizontalité du dispositif selon l’invention,
la figure 10 représente une variante de dispositif d’application selon l’invention,
la figure 11 représente une variante de dispositif d’application selon l’invention,
la figure 12 représente un exemple de fonctionnement du dispositif de la figure 11,
la figure 13 illustre un premier exemple de mise en œuvre de l’invention,
la figure 14 illustre un deuxième exemple de mise en œuvre de l’invention,
la figure 15 illustre un troisième exemple de mise en œuvre de l’invention, et
la figure 16 illustre un quatrième exemple de mise en œuvre de l’invention.
Description détaillée
On a illustré à la figure 1 un exemple de dispositif 1 d’application d’une composition cosmétique C sur une zone d’application P d’un utilisateur selon l’invention. Dans cet exemple, le dispositif 1 comporte un système de positionnement 2 comprenant un support 4 et un organe de liaison 5 relié à un système d’application 3 de la composition C, qui comporte deux organes d’application 3a et 3b disposés de part et d’autre du support 4 et agencés de manière à pouvoir appliquer la composition sur deux zones symétriques prédéfinies, les paupières dans cet exemple.
Comme visible à la figure 1(a), le support 4 est configuré pour se positionner sur le haut des narines de l’utilisateur, et a une forme personnalisée, adaptée à cette zone d’appui Z. L’organe de liaison 5 a, quant à lui, des dimensions personnalisées, adaptées à la morphologie de l’utilisateur. La configuration de l’ensemble du dispositif 1 impose une trajectoire prédéfinie à l’organe de liaison 5 lorsque ce dernier est déplacé relativement à la zone d’appui Z, à partir de la position dans laquelle le support 4 est positionné sur ladite zone. Dans l’exemple décrit, l’organe de liaison est déplacé par l’utilisateur en diagonale en suivant l’arrête du nez à partir du haut des narines vers les yeux, afin d’amener le système d’application 3 au contact des paupières P pour l’application de la composition C, comme visible à la figure 1(b). Dans ce cas, le support 4 quitte la zone d’appui Z pendant le déplacement de l’organe de liaison 5, et la mise en contact des deux organes d’application 3a et 3b avec les paupières est effectué de façon automatique et identique.
Dans une variante représentée à la figure 2, le support 4 se positionne sur le menton Z, et l’organe de liaison 5 est déplacé horizontalement vers les yeux de l’utilisateur, pour appliquer la composition C sur les paupières P. Dans cet exemple, le support est fixe et reste positionné sur la zone d’appui Z pendant le déplacement de l’organe de liaison 5.
Dans une variante encore, représentée à la figure 3, le support 4 comporte deux parties opposées 4a, 4b dont chacune se positionne sur une tempe Z de l’utilisateur. L’organe de liaison 5 est une tige reliant les deux parties 4a, 4b du support. Des cames 6 attachées auxdites parties 4a et 4b permettent de rapprocher l’organe de liaison 5 des yeux de l’utilisateur, une fois le dispositif correctement positionné, pour que le système d’application, non représenté, vienne au contact d’une zone des yeux de l’utilisateur, par exemple les sourcils ou les paupières.
Dans la variante de la figure 4, l’organe de liaison 5 est déformable élastiquement, étant un arceau flexible. Le support 4 comporte deux parties opposées 4a, 4b dont chacune est destinée à se positionner sur une tempe Z de l’utilisateur, et l’organe de liaison 5 peut être poussé d’une position A vers une position B, produisant un écartement des deux parties du support 4 et le rapprochement du système d’application, non représenté, vers la zone d’application, par exemple les sourcils ou les paupières.
La figure 5(a) représente un système de positionnement 2 proche de celui du mode de réalisation de la figure 4, dans lequel le support est adapté à l’endroit le plus étroit de la zone d’appui Z, les tempes dans cet exemple, de façon à ce que l’utilisateur ne puisse le positionner qu’à cet endroit. Dans la variante de la figure 5(b), l’organe de liaison 5 est un arceau flexible pouvant être mis en extension afin d’écarter les deux parties du support l’une de l’autre avant de les positionner sur les tempes Z.
Comme représenté à la figure 6, le système de positionnement 2 peut comporter un support secondaire 8 configuré pour se positionner sur au moins une zone secondaire du corps de l’utilisateur, différente de la zone d’appui. Dans cet exemple, le support secondaire 8 est configuré pour se positionner sur les tempes, alors que le support 4 est configuré pour se positionner sur le nez. Ce support secondaire sur les tempes permet d’assurer un meilleur positionnement et une parfaite horizontalité. Dans l’exemple décrit, l’organe de liaison 5 se déplace en diagonale le long du nez de l’utilisateur afin que le système d’application 3 vienne en contact avec ses paupières.
Dans la variante de la figure 7, le système de positionnement 2 comporte également un support secondaire 8 configuré pour se positionner sur les tempes, et un support 4 configuré pour se positionner sur le haut du nez. Dans cet exemple, le support 4 se présente sous la forme d’un U dont la largeur est approximativement celle du haut du nez de l’utilisateur.
Le dispositif de la figure 8 comporte un système de positionnement 2 comprenant un support 4 configuré pour se positionner sur les tempes Z de l’utilisateur, et un support secondaire 8 configuré pour se positionner sur son nez. Ce support secondaire est doté d’une mâchoire 9 lui permettant d’être bloqué sur le nez lors du déplacement de l’organe de liaison 5 vers les yeux de l’utilisateur.
La figure 9 illustre un exemple de dispositif 1 selon l’invention comportant un système 11 de compensation de son horizontalité, utilisant le mouvement d’une masse 12 mobile d’un endroit à l’autre de l’organe de liaison 5 par le biais d’une courroie 13 entrainée par une poulie 14 libre en rotation disposée au niveau d’un premier organe d’application 3a du système d’application 3 et par un moteur pas à pas 15 disposé au niveau du deuxième organe d’application 3b. Ainsi, l’utilisateur sentant le centre de gravité du dispositif 1 se déplacer a instinctivement le réflexe de modifier son positionnement. Dans cet exemple, le dispositif 1 comporte en outre un accéléromètre 19, disposé au niveau du deuxième organe d’application 3b, pour aider à la correction du positionnement du dispositif, en pilotant via un dispositif de contrôle le moteur 15 afin qu’il positionne la masse 12 à l’endroit voulu.
Dans la variante de la figure 10, le système d’application 3 est rétractable, étant configuré pour avancer ou reculer vers la zone d’application P, manuellement ou automatiquement. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux pour le maquillage des cils P. Comme visible à la figure 10(a), l’utilisateur positionne le dispositif 1 de façon à placer le support sur la zone d’appui, le nez dans cet exemple, avec l’organe d’application en position rétractée. L’organe de liaison 5 est déplacé le long du nez vers les yeux, avec l’organe d’application toujours replié, comme visible à la figure 10(b). Une fois le système d’application correctement positionné, l’organe d’application est déployé afin d’appliquer la composition sur les cils P, comme visible à la figure 10(c). Une fois l’application réalisée, le dispositif 1 est ensuite déplacé dans le sens opposé, comme représenté à la figure 10(d).
Dans un mode de réalisation particulier de l’invention illustré à la figure 11, l’organe de liaison comporte un bras 10, reliant un système d’application 3 à un support 4, par une charnière 18. Ce dispositif est particulièrement efficace pour traiter des zones invisibles, tel que le cuir chevelu à l’arrière de la tête. Dans cet exemple, le support 4 est destiné à être positionné sur la zone entre les deux yeux de l’utilisateur, à la base du nez et du front. Le bras 10 est ensuite pivoté vers l’arrière relativement au support 4 pour amener l’extrémité chargée de composition au contact de la peau du crâne. Un tel dispositif est en particulier utilisé pour traiter une zone du cuir chevelu d’un utilisateur, notamment par l’application d’une composition adhésive pour combler des trous de pelade dus à de l’alopécie, ou pour l’application d’un produit de coloration ou de soin des cheveux.
Dans la variante de la figure 12, le bras 10 est articulé et motorisé, et une caméra 16, disposée au niveau du système d’application 3 aide à renseigner son positionnement, par le biais d’informations transmises à un système électronique 17, afin de régler le positionnement du système d’application 3 et traiter correctement la zone d’application voulue. La caméra 16 est avantageusement configurée pour repérer des trous de pelade à combler par l’application d’une composition adhésive. Le système électronique 17 peut envoyer un signal, en particulier sonore ou visuel, à l’utilisateur et/ou au système d’application 3 pour l’informer lorsque le positionnement voulu est atteint.
Exemple 1
Un exemple de maquillage des paupières à l’aide d’un dispositif 1 selon l’invention va à présent être décrit, en relation avec les figures 13(a) et 13(b).
Dans cet exemple, le système de positionnement 2 utilisé est celui de la figure 5. Pour le réaliser, des données topographiques d’une partie du crane de l’utilisateur comprenant la zone d’appui, c’est-à-dire les tempes, et la zone d’application ont été acquises, par le biais d’un scan 3D. La distance entre les deux tempes et celle entre le centre de chaque œil sur l’axe horizontal entre les deux yeux ont été mesurées afin de réaliser le support et l’organe de liaison de façon personnalisée. Dans l’exemple considéré, l’organe de liaison 5 est une tige en plastique cintrée en arc de cercle, et le support comporte deux embouts identiques 4a et 4b fixés aux deux extrémités de l’organe de liaison 5 par des équerres 23. Les organes d’application sont formés par des mousses, disposées sur des supports en plastique, et adaptées à la morphologie des paupières de l’utilisateur, comme décrit précédemment.
Pour utiliser le dispositif, un utilisateur à la vision affaiblie peut identifier la position des deux organes d’application grâce au sens du toucher, afin de déposer sur chacun un tampon en mousse contenant une composition, qui est ainsi transférée sur les deux organes d’application. L’utilisateur place ensuite le dispositif 1 sur son visage de façon à ce que les supports se situent sur ses tempes. Il peut faire osciller le dispositif de haut en bas pour identifier le moment où la pression sur les tempes est minimale. L’utilisateur ferme alors les paupières et applique une pression au centre à la main, et la maintient jusqu’au moment où les deux organes d’application entrent en contact avec la peau des paupières. L’utilisateur retire ensuite le dispositif et se retrouve maquillé de manière précise et symétrique.
Exemple 2
Dans l’exemple illustré à la figure 14, le dispositif 1 selon l’invention est sous la forme de lunettes, et comporte un support 4 destiné à prendre appui sur les narines, et des supports secondaires 8 formés par les branches des lunettes, destinés à se positionner sur les oreilles. Le système d’application 3, disposé au niveau d’un œil, comporte un réservoir 3c contenant une composition cosmétique C, et un organe d’application sous la forme d’une mousse à la morphologie inverse de la forme de la paupière de l’utilisateur. L’organe de liaison 5 reliant les supports 4 et 8 entre eux et reliant les supports au système d’application est réalisé sur mesure, ainsi que les supports eux-mêmes, comme décrit précédemment.
Ainsi, le positionnement du dispositif est instinctif pour l’utilisateur, et, en le poussant vers les yeux en remontant le long du nez, l’organe d’application arrive aisément et avec précision en contact avec la paupière gauche. L’utilisateur presse alors sur le réservoir 3c du système d’application en pinçant avec le pouce le dessous du réservoir, ce qui maquille la paupière.
Exemple 3
Dans l’exemple illustré à la figure 15, le dispositif de la figure 11 est utilisé pour traiter une zone du cuir chevelu d’un utilisateur, notamment pour de l’alopécie, par l’application d’une composition adhésive. L’organe de liaison comporte un bras 10, reliant un système d’application 3 à un support 4, par une charnière 18, de sorte qu’un seul mouvement de rotation est possible entre le support et le bras 10. L’organe d’application est rigide et réalisé selon la forme 3D de la zone à traiter.
Le support 4 est positionné sur la zone d’appui, entre les deux yeux de l’utilisateur, à la base du nez et du front, comme visible à la figure 15(a). Le bras 10 est ensuite pivoté vers l’arrière relativement au support 4 pour amener l’extrémité chargée de composition au contact de la peau du crâne, comme visible à la figure 15(b).
Exemple 4
Dans l’exemple illustré à la figure 16, le même dispositif 1 que dans l’exemple précédent est utilisé, avec en outre une caméra 16 fixée sur le système d’application 3, connectée à un système électronique 17 par une liaison sans fil. La caméra aide à renseigner l’utilisateur sur le positionnement du système d’application, par le biais d’informations transmises au système électronique, en détectant par exemple des différences de couleur montrant le début d’une zone de pelade. L’organe de liaison 5 comporte en outre des câbles 21 permettant de tirer sur le bras 10 par le biais d’un tige 22 pour le déplacer vers la droite ou vers la gauche afin de régler le positionnement du système d’application 3 et traiter correctement la zone d’application voulue.
L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.
D’autres types de supports, d’organes de liaison et de systèmes d’application peuvent être utilisés, ainsi que d’autres moyens pour déplacer l’organe de liaison, le cas échéant.

Claims (26)

  1. Dispositif (1) d’application d’une composition cosmétique (C), notamment de maquillage ou de soin, sur une zone d’application (P) d’un utilisateur, comportant un système de positionnement (2) comprenant au moins un support (4) configuré pour se positionner sur une zone d’appui (Z) prédéfinie du corps de l’utilisateur et au moins un organe de liaison (5) relié à un système d’application (3) de la composition, le support (4) ayant une forme personnalisée, adaptée à ladite zone d’appui, et /ou l’organe de liaison (5) ayant une forme et/ou des dimensions personnalisées, adaptées à la morphologie de l’utilisateur,
    le dispositif (1) étant configuré pour guider l’organe de liaison (5), notamment imposer une trajectoire prédéfinie audit organe de liaison, lorsque ce dernier est déplacé relativement à ladite zone d’appui (Z) à partir d’une position dans laquelle le support (4) est positionné sur ladite zone, afin d’amener le système d’application (3) au contact de ladite zone d’application (P).
  2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel le support (4) est configuré pour se positionner sur une zone d’appui (Z) différente de la zone d’application (P), notamment la racine du nez, les tempes ou les oreilles, pour une application sur les paupières ou les sourcils.
  3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la zone d’appui (Z) est une oreille, une partie du crâne, en particulier les tempes, une partie du nez, en particulier les narines ou la racine du nez, ou le menton.
  4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe de liaison (5) comporte une partie mobile ou déformable par rapport au support (4), pouvant notamment se déplacer verticalement, horizontalement ou en diagonale par rapport au support (4) et/ou à la zone d’appui (Z), notamment en rotation ou translation.
  5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une partie au moins du support (4) est mobile par rapport à la zone d’appui (Z), pouvant notamment se déplacer verticalement, horizontalement ou en diagonale par rapport à celle-ci, notamment étant guidée dans son déplacement par le nez.
  6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe de liaison (5) est déformable plastiquement ou élastiquement, notamment par une pression d’un ou plusieurs doigts, étant notamment un arceau flexible, le support (4) comportant dans ce cas deux parties opposées (4a, 4b) dont chacune se positionne sur une zone d’appui (Z), notamment une tempe de l’utilisateur.
  7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel, l’organe de liaison (5) étant une tige reliant deux parties opposées (4a, 4b) du support (4), dont chacune se positionne sur une zone d’appui (Z), par exemple une tempe, le dispositif (1) comporte des cames (6) attachées auxdites parties opposées (4a, 4b) du support (4) afin de rapprocher l’organe de liaison (5) de la zone d’application (P), une fois le dispositif (1) correctement positionné, pour que le système d’application (3) vienne au contact de ladite zone d’application (P), notamment une zone des yeux de l’utilisateur, par exemple les sourcils ou les paupières.
  8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, prenant la forme de lunettes, configurées pour être poussées vers les yeux d’une position (A) vers une position (B) le long du nez jusqu’à avoir la bonne position.
  9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, configuré pour être utilisé sur deux zones symétriques prédéfinies afin de réaliser un maquillage symétrique, notamment sur les deux paupières, les deux lignes de sourcils ou de cils, ou les deux joues du même utilisateur, le système d’application (3) comportant notamment deux organes d’application (3a, 3b) agencés de manière à pouvoir appliquer la composition (C) sur deux zones symétriques prédéfinies, notamment disposés de part et d’autre du support (4).
  10. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le système de positionnement (2) comporte au moins un support secondaire (8) configuré pour se positionner sur au moins une zone secondaire du corps de l’utilisateur, différente de la zone d’appui (Z), notamment sur les tempes ou les oreilles lorsque la zone d’appui est la racine du nez, ou vice-versa.
  11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe de liaison (5) comporte un bras (10), notamment un bras articulé relativement au support (4).
  12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le système d’application (3) comporte plusieurs organes d’application (3a, 3b).
  13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le système d’application (3) comporte au moins un organe d’application définissant une surface d’application destinée à entrer en contact avec la zone d’application (P) et ayant une forme correspondant exactement à celle-ci.
  14. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le système d’application (3) est rétractable, étant configuré pour avancer ou reculer vers la zone d’application (P), manuellement ou automatiquement.
  15. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un système de correction de son positionnement, notamment pour vérifier son horizontalité, comprenant notamment un accéléromètre (19), un système d’analyse d’images pour rechercher la présence d’une partie du visage, par exemple les yeux, ou un niveau à bulle.
  16. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, étant agencé pour se maintenir par serrage sur le nez ou tout autre zone prédéfinie de la tête.
  17. Procédé de positionnement d’un dispositif (1) d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, par rapport à une zone d’application (P) d’un utilisateur en vue d’y appliquer une composition cosmétique (C), notamment de maquillage ou de soin, le dispositif (1) comportant un système de positionnement (2) comprenant au moins un support (4) configuré pour se positionner sur une zone d’appui (Z) prédéfinie du corps de l’utilisateur et au moins un organe de liaison (5) relié à un système d’application (3) de la composition, le support (4) ayant une forme personnalisée, adaptée à ladite zone d’appui (Z), et /ou l’organe de liaison (5) ayant une forme et/ou des dimensions personnalisées, adaptées à la morphologie de l’utilisateur, le procédé comportant les étapes suivantes: 
    a) ledit au moins un support (4) est positionné sur ladite zone d’appui (Z) prédéfinie, et
    b) ledit organe de liaison (5) est guidé, notamment selon une trajectoire prédéfinie imposée, dans un déplacement relativement à ladite zone d’appui (Z) à partir de la position de l’étape a), afin d’amener le système d’application (3) au contact de ladite zone d’application (P).
  18. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel, lorsque le support (4) est positionné sur ladite zone d’appui (Z), l’organe de liaison (5) se déplace selon un seul degré de liberté, notamment verticalement, horizontalement ou en diagonale par rapport audit support (4) et/ou à la zone d’appui (Z).
  19. Procédé selon la revendication 17 ou 18, dans lequel le déplacement de l’organe de liaison (5) a lieu manuellement ou par le biais d’un mécanisme automatique intégré, notamment un ressort, un piston à air comprimé commandable, ou un moteur.
  20. Procédé selon l’une quelconque des revendications 17 à 19, dans lequel, le système d’application (3) comportant deux organes d’application (3a, 3b) agencés de manière à pouvoir appliquer la composition (C) sur deux zones symétriques prédéfinies, notamment disposés de part et d’autre du support (4), le positionnement des deux organes d’application (3a, 3b) est effectué de façon automatique et identique.
  21. Procédé selon l’une quelconque des revendications 17 à 20, dans lequel la zone d’appui (Z) prédéfinie est une oreille, une partie du crâne, en particulier les tempes, une partie du nez, en particulier les narines ou la racine du nez, ou le menton.
  22. Procédé de fabrication d’un dispositif (1) d’application d’une composition cosmétique (C) sur une zone d’application (P) d’un utilisateur, selon l’une quelconque des revendications 1 à 16, comportant un système de positionnement (2) comprenant au moins un support (4) configuré pour se positionner sur une zone d’appui (Z) prédéfinie du corps de l’utilisateur et au moins un organe de liaison (5) relié à un système d’application (3) de la composition (C), le procédé comportant les étapes suivantes : 
    a) des données topographiques d’une partie au moins du visage ou du corps de l’utilisateur comprenant au moins la zone d’appui (Z) et/ou la zone d’application (P) sont acquises, et
    b) le support (4) et/ou l’organe de liaison (5) sont réalisés en fonction des données topographiques ainsi acquises afin que le support (4) ait une forme personnalisée, adaptée à ladite zone d’appui (Z), et /ou que l’organe de liaison (5) ait une forme et/ou des dimensions personnalisées, adaptées à la morphologie de l’utilisateur.
  23. Procédé de fabrication selon la revendication précédente, dans lequel l’écartement entre le support (4) et la partie de l’organe de liaison (5) portant le système d’application (3) est choisi en fonction au moins de la distance entre la zone d’appui (Z) et la zone d’application (P).
  24. Procédé de traitement cosmétique d’une zone d’application (P) d’un utilisateur, notamment pour le maquillage ou le soin, comportant l’application d’une composition cosmétique (C) sur ladite zone (P) à l’aide d’un système d’application (3) d’un dispositif d’application (1) positionné par rapport à ladite zone d’application (P) par le procédé de positionnement selon l’une quelconque des revendications 17 à 21.
  25. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel plusieurs traitements cosmétiques successifs sont réalisées en modifiant le positionnement du système d’application (3) entre deux traitements, sans retirer le dispositif (1) de la zone d’appui (Z).
  26. Ensemble cosmétique comportant un dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 16 et une pluralité de systèmes d’application (3), pouvant se monter de façon interchangeable sur le dispositif (1).
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