FR3099216A1 - Élément de jonction pour meuble modulable, structure porteuse et meuble modulable correspondants - Google Patents

Élément de jonction pour meuble modulable, structure porteuse et meuble modulable correspondants Download PDF

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Abstract

Cet élément de jonction présente une forme de polyèdre et comprend six faces de connexion (2), chaque face de connexion étant coplanaire avec une face d’un cube dit primaire (9) et présentant une forme de polygone, notamment de carré, chaque face de connexion immobilisant, par coopération de formes, un tube respectif (110) appartenant à la structure porteuse. Cet élément de jonction comprend en outre plusieurs faces de liaison (4), reliant chacune au moins deux faces de connexion, chaque face de liaison présentant une forme de triangle, en particulier équilatéral. Cet élément de jonction assure une fixation commode et rapide des différents constituants mécaniques du meuble final, permet de s’affranchir sensiblement de tout déboîtement de ces différents constituants mécaniques et réduit significativement les risques de déformation de ces constituants mécaniques, en particulier des organes tubulaires allongés. De plus cet élément de jonction a une structure mécanique simple, un prix de revient raisonnable, une masse réduite par rapport à l’art antérieur, tout en permettant de réaliser de manière intuitive des meubles modulables de dimensions et de formes variables. Figure pour l’abrégé : Fig. 1.

Description

Élément de jonction pour meuble modulable, structure porteuse et meuble modulable correspondants
Domaine technique de l’invention
La présente invention concerne un élément de jonction, destiné à être intégré à une structure porteuse d’un meuble modulable. Elle vise également une structure porteuse, comprenant plusieurs de ces éléments de jonction. L’invention concerne enfin un meuble modulable, formé à partir de cette structure porteuse ainsi que d’au moins un panneau d’habillage.
Etat de la technique
Il existe de nombreuses solutions, proposant différents types de systèmes de construction, pour former des éléments de mobilier. Un des inconvénients principaux de ces meubles réside dans leur complexité, ainsi que dans la difficulté que rencontrent les utilisateurs en vue de leur assemblage. En particulier, cette opération peut nécessiter l’utilisation d’outils, tout en s’accompagnant d’un temps de montage significatif. On conçoit que ces inconvénients sont incompatibles avec une mise en œuvre à grande échelle, tant pour des professionnels que pour des particuliers.
Afin de remédier à ces inconvénients, on a proposé de réaliser des meubles modulables. Ces derniers sont typiquement constitués de différents modules, dont chacun est formé par une structure porteuse, ainsi que de différents éléments de jonction. Ces derniers, qui sont encore appelés élément nodaux, sont deux à deux reliés par des organes tubulaires allongés. La structure porteuse ainsi constituée reçoit un certain nombre de panneaux d’habillage, en vue de la réalisation du meuble précité. À titre d’exemple décrivant ce type de solution, on citera notamment les documents DE 3 826 874 et EP 0 277 790.
Ces dernières solutions présentent cependant certains inconvénients spécifiques. En effet on a constaté qu’elles ne sont pas totalement satisfaisantes, en termes de rapidité et de commodité de montage. Par ailleurs les éléments constitutifs des meubles, conformes à l’enseignement des documents ci-dessus, sont susceptibles de se déformer en service. En outre, il existe même des risques de déboîtement des organes tubulaires allongés vis-à-vis des éléments de jonction, ce qui engendre un risque de déformation de la structure porteuse. Enfin le meuble modulable final présente une masse totale élevée, liée en particulier à la structure massive des éléments de jonction, combinée à leur matériau constitutif métallique.
Compte tenu de ce qui précède, un objectif de la présente invention est de remédier, au moins partiellement, aux inconvénients de l’art antérieur évoqués ci-dessus.
Un autre objectif de l’invention est de proposer un élément de jonction pour meuble modulable, assurant une fixation commode et rapide des différents constituants mécaniques du meuble final. En particulier, l’invention vise à proposer une structure porteuse intégrant plusieurs de ces éléments de jonction, qui peut être montée grâce à une technique d’assemblage unique, qui peut être mise en œuvre de façon répétitive
Un autre objectif de l’invention est de proposer un tel élément de jonction, qui permet de s’affranchir sensiblement de tout déboîtement de ces différents constituants mécaniques. En particulier, l’invention vise à proposer un tel élément de jonction, qui évite toute rotation des organes tubulaires de la structure porteuse finale.
Un autre objectif de l’invention est de proposer un tel élément de jonction, qui réduit significativement les risques de déformation de ces constituants mécaniques, en particulier des organes tubulaires allongés.
Un autre objectif de l’invention est de proposer un tel élément de jonction dont la structure mécanique est simple, notamment du fait qu’il est constitué à partir d’un faible nombre d’éléments mécaniques, et dont le prix de revient est raisonnable, notamment du fait de son caractère réutilisable.
Un autre objectif de l’invention est de proposer un tel élément de jonction dont la masse est réduite par rapport à l’art antérieur, ce qui permet de rendre la structure porteuse finale moins lourde.
Un autre objectif de l’invention de proposer un tel élément de jonction, permettant de réaliser de manière intuitive des meubles modulables de dimensions et de formes variables, ces meubles présentant une structure aisément évolutive au gré des besoins d’utilisateurs.
Objets de l’invention
Selon l’invention, au moins un des objectifs ci-dessus est atteint au moyen d’un élément de jonction (1) pour structure porteuse (101) de meuble modulable, cet élément de jonction présentant une forme de polyèdre et comprenant six faces de connexion (2), chaque face de connexion étant coplanaire avec une face d’un cube dit primaire (9), chaque face de connexion présentant une forme de polygone, notamment de quadrilatère, en particulier de carré, chaque face de connexion possédant un rebord périphérique (22) ainsi qu’une empreinte centrale (30), ce rebord et cette empreinte étant destinés à coopérer avec un tube respectif (110) appartenant à la structure porteuse,
cet élément de jonction comprenant en outre plusieurs faces de liaison (4), chaque face de liaison reliant au moins deux faces de connexion, chaque face de liaison présentant une forme de triangle, en particulier de triangle équilatéral.
Selon d’autres caractéristiques de l’invention :
- les faces de liaison (4) s’étendent en retrait par rapport aux faces du cube primaire (9).
- cet élément de jonction est un cuboctaèdre comprenant huit faces de liaison.
- chaque face de connexion (2) présente une forme carrée, le rebord (22) de chaque face de connexion s’étendant entre les milieux des côtés d’une face respective du cube primaire (9). Cela permet tout d’abord de positionner de façon satisfaisante les organes tubulaires allongés, en particulier de section carrée. Cela permet en outre de positionner des caches, ou bouchons métalliques, dans une empreinte respective.
- un fourreau taraudé (32), destiné à permettre le passage d’un outil de montage (190), permettant le montage d’un tube sur l’élément de jonction, s’étend à partir du fond de l’empreinte, les fourreaux taraudés des différentes faces de connexion se rejoignant avantageusement en une région centrale creuse (34) dudit élément de jonction. Ces fourreaux taraudés permettent en outre d’accueillir, soit une vis de serrage pour une cheville de fixation, soit une vis munie d’un élément magnétique permettant la fixation d’un cache ou bouchon métallique.- la dimension principale de chaque face de connexion est comprise entre 16.05 et 16.15 mm.
- la hauteur du rebord est comprise entre 1.95 et 2.05 mm.
- la dimension principale de chaque face du cube primaire est comprise entre 25.4 et 25.6 millimètres.
Ces caractéristiques additionnelles peuvent être mises en œuvre avec le premier objet principal ci-dessus, individuellement ou en combinaisons quelconques, techniquement compatibles.
L’invention a également pour objet une structure porteuse (101) pour meuble modulable, comprenant plusieurs éléments de jonction (1) dont chacun est tel que ci-dessus, ainsi qu’une pluralité de tubes (110), chaque tube s’étendant entre les faces de connexion de deux éléments de jonction en regard, chaque tube possédant une section transversale de forme identique à celle desdites faces de connexion.
Selon d’autres caractéristiques de l’invention :
- la structure comprend en outre des moyens d’expansion des tubes, en particulier au moins une cheville d’expansion (140), qui sont aptes à repousser radialement un tube respectif contre les parois du rebord (22) d’une face de connexion.
- chaque tube est décalé d’environ 45° par rapport à l’horizontale.
- la structure comprend en outre un pied monté de façon amovible sur une face de connexion.
- la structure comprend en outre au moins un cache ou bouchon métallique obturant le volume intérieur de l’empreinte.
- les moyens de fixation du cache ou bouchon par rapport aux parois de l’empreinte comprennent une vis pénétrant dans un fourreau taraudé respectif, cette vis étant munie d’un élément magnétique propre à coopérer avec le cache ou bouchon réalisé en matériau métallique.
Ces caractéristiques additionnelles peuvent être mises en œuvre avec le second objet principal ci-dessus, individuellement ou en combinaisons quelconques, techniquement compatibles.
L’invention a également pour objet un meuble modulable comprenant au moins une structure porteuse (101) comme définie ci-dessus, laquelle forme un module dudit meuble, ainsi qu’au moins un panneau d’habillage (210, 220, 230) monté sur cette structure.
Selon d’autres caractéristiques de l’invention :
- au moins un panneau d’habillage présente des moyens de fixation par encliquetage sur un tube appartenant à la structure porteuse.
- au moins un panneau d’habillage présente des moyens de fixation par coulissement sur un tube appartenant à la structure porteuse.
Ces caractéristiques additionnelles peuvent être mises en œuvre avec le troisième objet principal ci-dessus, individuellement ou en combinaisons quelconques, techniquement compatibles.
L’invention va être décrite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemples non limitatifs, dans lesquels :
est une vue en perspective, illustrant la structure globale, vue de l'intérieur, d’un élément de jonction conforme à l’invention.
est une vue en perspective, analogue à la figure 1, illustrant en outre un cube primaire à partir duquel est formé cet élément de jonction.
est une vue de face, illustrant la structure globale, vue de l’extérieur, de l’élément de jonction conforme à l’invention.
est une vue de face, analogue à la figure 3, illustrant en outre la structure interne de cet élément de jonction.
est une vue en perspective, illustrant une structure tubulaire porteuse, formant un module d’un meuble conforme à l’invention, cette structure étant formée à partir d’une pluralité d’éléments de jonction selon les figures précédentes.
est une vue en perspective, illustrant une cheville d’expansion destinée à coopérer avec un élément de jonction selon les figures précédentes.
est une vue en perspective, illustrant une première noix de serrage destinée à coopérer avec la cheville d’expansion de la figure 6.
est une vue en perspective, illustrant une seconde noix de serrage destinée à coopérer avec la cheville d’expansion de la figure 6.
est une vue en perspective, illustrant sous un premier angle une vis destinée à coopérer avec la cheville d’expansion de la figure 6 et les noix de serrage des figures 7 et 8.
est une vue en perspective, illustrant sous un autre angle la vis de la figure 9.
est une vue schématique de face, illustrant une phase de montage d’un tube sur l’élément de jonction, au moyen de la cheville d’expansion et des noix de serrage.
est une vue en perspective, à plus grande échelle, illustrant la coopération entre un élément de jonction ainsi que plusieurs tubes appartenant à la structure porteuse de la figure 5.
est une vue en perspective, illustrant un premier type de panneaux d’habillage susceptible d’être fixé sur la structure porteuse de la figure 5.
est une vue en perspective à plus grande échelle, illustrant en vue de dessous le montage du panneau de la figure 13 sur la structure porteuse, ainsi qu’une vis et un cache qui sont montés sur un élément de jonction appartenant à cette structure.
est une vue en perspective, illustrant un deuxième type de panneaux d’habillage susceptible d’être fixé sur la structure porteuse de la figure 5.
est une vue en perspective à plus grande échelle, illustrant le montage du panneau de la figure 15 sur la structure porteuse.
est une vue en perspective, illustrant un troisième type de panneaux d’habillage susceptible d’être fixé sur la structure porteuse de la figure 5.
est une vue en perspective à plus grande échelle, illustrant le montage du panneau de la figure 17 sur la structure porteuse.
est une vue en perspective, illustrant un meuble modulable conforme à un premier mode de réalisation de l’invention.
est une vue en perspective, illustrant un meuble modulable conforme à un deuxième mode de réalisation de l’invention.
est une vue en perspective, illustrant un meuble modulable conforme à un troisième mode de réalisation de l’invention.
est une vue en perspective, illustrant un autre mode de coopération d’un élément de jonction conforme à l’invention avec une pluralité d’éléments tubulaires de forme carrée, ainsi que le positionnement d’un panneau sur ces éléments tubulaires.
est une vue en perspective, illustrant un autre mode de réalisation d’un élément de jonction conforme à l’invention.
est une vue en perspective à plus grande échelle, illustrant en vue de dessus le montage du panneau de la figure 13 sur la structure porteuse.
Description détaillée
Les figures 1 à 4 représentent un élément de jonction conforme à l’invention, lequel est désigné dans son ensemble par la référence 1. Cet élément est réalisé en tout matériau approprié. De manière préférée, on utilisera l'acier car ce matériau permet d’obtenir des caractéristiques mécaniques optimales, tout en conservant un prix de fabrication raisonnable. Néanmoins, à titre de variante, on peut envisager d’autres matériaux. On citera par exemple, à titre non limitatif, l’acier inoxydable pour ses propriétés qualitatives, l’aluminium pour la légèreté, ainsi que le bois pour son aspect naturel. De façon typique, cet élément de jonction peut tout d’abord être fabriqué par un procédé d’usinage à cinq axes, conférant une précision élevée et une finition satisfaisante. On citera également un procédé de fonderie à cire perdue, avantageux par son caractère économique. On citera en outre un procédé par impression 3D, permettant de conférer des formes complexes.
D’un point de vue géométrique, l’élément de jonction de l’invention est intégré dans le volume global d’un cube dit primaire (voir en particulier figure 2). Ce dernier est affecté de la référence 9, alors qu’on note 9A à 9F ses différentes faces. Sur chacune de celles-ci, s’étend une face de connexion respective 2A à 2F de l’élément de jonction. En d’autres termes, ces faces sont coplanaires à savoir que le plan principal de chaque face de connexion de l’élément de jonction est confondu avec le plan principal d’une face respective du cube primaire 9.
Chaque face de connexion 2 de l’élément de jonction présente une forme carrée, la longueur L2 de chacun des côtés étant avantageusement comprise entre 16.05 et 16.15 millimètres (voir notamment figure 3). Les angles 20 de chacune de ces faces sont situés sensiblement sur le milieu d’un côté respectif 90 de chaque face du cube 9. En d’autres termes, comme le montre plus particulièrement cette même figure 3, chaque face de l’élément de jonction est décalée selon un angle a2 d’environ 45° par rapport à la face du cube primaire, autour du centre commun de ces faces. L’effet technique, associé à ce décalage, va ressortir plus clairement de la suite de la description.
On va maintenant décrire plus en détail la structure mécanique de l’une des faces de connexion de l’élément de jonction, étant entendu que les autres faces présentent une structure identique. La face de connexion montrée sur les figures 1 à 4 est délimitée par un rebord périphérique 22, définissant des arêtes externes 24 ainsi qu’un pourtour interne 26. Comme le montre notamment la figure 3, ce pourtour 26 est arrondi au niveau des quatre côtés du carré de la face de connexion. Cet arrondi est présent notamment dans le cas d’une fabrication par usinage, alors qu’une fabrication de type impression 3D permet de s’affranchir de la présence de cet arrondi. La largeur L22 du rebord (voir également figure 3) est par exemple comprise entre 1.05 et 1.15 millimètre. Chacune des arêtes 24 est commune avec une face de liaison 4, décrite ci-après. Enfin, à titre d’exemple avantageux mais non limitatif, la dimension principale L9 (voir figure 2) de chaque face du cube primaire 9 est comprise entre 25.4 et 25.6 millimètres.
La face de connexion possède un renfoncement central, délimitant une empreinte 30, par rapport à laquelle le rebord précité fait saillie. On définit H22 la hauteur du rebord, correspondant à la différence d’altitudes entre ce rebord et cette empreinte. De façon typique, cette hauteur est comprise entre 1.95 et 2.05 mm. Un fourreau taraudé 32 s’étend, à partir de la surface de l’empreinte 30, en direction du centre de l’élément de jonction. Chaque fourreau définit, au niveau de son débouché, un trou dont le diamètre est typiquement voisin de 6.8 mm de manière à former un taraudage, de façon à coopérer avec une vis de type M8. Comme le montrent notamment les figures 3 et 4, les différents fourreaux 32 se rejoignent dans un espace creux 34, disposé sensiblement au centre de l’élément de jonction. Cela signifie notamment que chaque fourreau est accessible, via cet espace 34, à partir du fourreau qui s’étend dans son prolongement. Comme on le verra dans ce qui suit, cela permet notamment le passage d’un outil de manœuvre.
L’élément de jonction 1 comporte en outre huit faces de liaison 4, de forme triangulaire. Chacune de ces faces de liaison comporte trois arêtes, dont chacune est commune avec une face de connexion adjacente, comme mentionné ci-dessus. Par opposition aux faces de connexion, les faces de liaison 4 sont lisses. En d’autres termes, elles sont dépourvues d’un renfoncement, tel que celui définissant l’empreinte 30 ci-dessus. Ces faces de liaison présentent un angle d’usinage de 45°, de manière à s’étendre en retrait par rapport aux faces latérales du cube primaire 9, comme le montre notamment la figure 2. Cela permet d’alléger considérablement l’élément de jonction tout en assurant un positionnement commode des panneaux, destinés à être montés sur cet élément de jonction, comme cela est indiqué notamment sur les figures 14, 16 et 22.
La figure 5 illustre une structure tubulaire porteuse conforme à l’invention, laquelle est désignée dans son ensemble par la référence 101. Cette structure comporte tout d’abord plusieurs éléments de jonction comme décrits ci-dessus, une pluralité de tubes s’étendant chacun entre deux éléments de jonction en regard, ainsi que des ensembles permettant la fixation mutuelle des éléments de jonction des tubes. Dans l’exemple illustré, il est prévu huit éléments de jonction identiques 1A à 1H, ainsi que douze tubes référencés 110A à 110L, dont chacun présente une section transversale de forme carrée.
Par ailleurs, chaque ensemble de fixation comporte une cheville d’expansion 140 (voir figure 6) creusée de plusieurs fentes longitudinales 146, lesquelles sont destinées à lui conférer une possibilité d’expansion radiale. La première extrémité longitudinale 148 de cette cheville 140 délimite, au niveau de sa paroi interne, une zone 150 de réception d’une première noix de serrage décrite ci-après. Cette zone de réception est formée par quatre bandes de matière 152, qui sont séparées mutuellement par une fente 146 respective. La surface intérieure de ces bandes 152 définit un logement conique dont la section diminue en direction de la zone médiane 158 de la cheville. Par ailleurs, au niveau de la seconde extrémité 149, cette cheville délimite une zone 151 de réception d’une seconde noix de serrage décrite ci-après. Les deux zones 150 et 151, qui sont mutuellement symétriques par rapport à un plan transversal médian de la cheville, sont reliées par un fût 156 de section sensiblement constante, au niveau de la zone médiane de la cheville.
La première noix de serrage 160, de forme globalement conique, possède une ouverture traversante 162 dont la paroi est lisse de façon à définir un passage interne libre. La paroi externe de cette noix présente une section transversale qui augmente entre les extrémités longitudinales opposées 166 et 168 de cette noix. Par ailleurs, la deuxième noix de serrage 170 présente une structure identique à celle de la noix 160 ci-dessus. Cette noix, qui possède une ouverture traversante 172, présente une section transversale qui augmente entre ses extrémités longitudinales opposées 176 et 178.
À titre d’exemple non limitatif, la cheville 140 et les noix 160, 170 peuvent être réalisées en un matériau métallique. On pourra par exemple choisir l’aluminium pour sa légèreté, ainsi que sa flexibilité. À titre de variante, on pourra choisir l’acier pour sa résistance, sa longévité ainsi que son coût réduit à la fabrication.
Enfin l’ensemble de fixation comporte une vis 180, qui est illustrée de manière isolée sur les figures 9 et 10, ainsi qu’en position montée sur la figure 11. Cette vis 180 possède un corps 182, une première extrémité définissant une tête lisse 184, ainsi qu’une extrémité opposée 186 filetée. Ces deux extrémités sont munies de creux respectifs 185 et 187, destinés à coopérer avec des outils de montage. Sur la figure 11 on a illustré de façon schématique l’un de ces outils 190, qui est par exemple une clé à six pans de type BTR ou encore une clé ALLEN.
En vue du montage de la structure porteuse 101, il s’agit tout d’abord de positionner de manière préalable l’ensemble de fixation par rapport à l’élément de jonction. À cet effet, on place dans un premier temps l’extrémité 178 de la noix 170 dans l’empreinte qui est référencée 30A sur la figure 11. On rapporte la cheville 140 contre cette noix, de sorte que l’extrémité 176 de cette dernière pénètre dans la cheville, au niveau de son extrémité 156. Ensuite, on insère l’extrémité 166 de la noix 160 dans la zone de réception 150 de la cheville 140.
On enfile alors la vis 180 au travers successivement de la noix 160, de la cheville 140 et de la noix 170. On insère également l’extrémité 186 de cette vis dans une partie du fourreau 32A, de sorte que l’entaille 188 est accessible depuis le fourreau opposé 32D. Grâce à l’outil de montage 190, on actionne la vis de sorte que sa tête 184 prenne appui contre la noix 160. On notera cependant que, à ce stade préalable, le serrage de la vis est suffisant pour positionner mutuellement les différents éléments mécaniques, sans toutefois provoquer d’expansion radiale de la cheville 140.
Il est alors possible de faire coulisser le tube allongé 110A, le long de la périphérie extérieure des noix de serrage et de la cheville d’expansion. L’utilisateur actionne à nouveau la vis grâce à l’outil de montage, selon une force beaucoup plus importante, de sorte que la noix se déplace selon la flèche F160, provoquant l’expansion radiale de la cheville selon les flèches F140 (voir cette même figure 11). Au terme de cette opération, le tube est fixé par rapport à l’élément de jonction. De façon plus précise, l’extrémité de ce tube est coincée entre, d’une part, le rebord 22 de l’empreinte 30 et, d’autre part, les parois en regard de la noix 170 et de la cheville 140.
Comme le montre la figure 12, on répète l’opération ci-dessus de manière à fixer trois tubes 110A, 110C et 110F sur l’élément de jonction 1A. Cette fixation est mise en œuvre au niveau de trois faces de connexion de cet élément, qui sont mutuellement perpendiculaires. Puis on fixe, de façon similaire, les autres tubes sur les différents éléments de jonction, de façon à former la structure porteuse 101. La structure porteuse dite minimale ou élémentaire, conforme à l’invention, comporte quatre angles ou coins.
Les trois faces de connexion de chaque élément de jonction, qui ne coopèrent pas avec un tube, peuvent recevoir un organe auxiliaire. Ce dernier peut tout d’abord être un cache 191, montré sur la figure 12, dont la surface supérieure affleure le rebord 22, de manière à conférer un rendu final esthétique. À ce propos la figure 14 ci-après montre une variante particulière de mise en place de ce cache 191. À titre d’alternative, comme cela est notamment montré sur la figure 5, on peut également prévoir de fixer, notamment par vissage, un pied 195 sur une face de connexion non occupée par un tube.
Les figures 13 à 18 représentent différents types de panneaux d’habillage, qui sont susceptibles d’être montés sur la structure porteuse 101.
Comme le montrent les figures 13 et 14, ainsi que 24, dans un premier mode de réalisation, le panneau d’habillage 210 comporte une plaque métallique 212 de forme rectangulaire en particulier carrée, à partir de laquelle s’étendent des bords 214. Ces derniers s’étendent en position de repos de manière oblique, à savoir qu’ils font saillie par rapport à la plaque en direction du centre de cette dernière. Ces bords 214 sont terminés par des languettes 216, qui s’étendent de manière oblique à l’opposé des bords 214 formant un angle de 90°, à savoir en direction de l’extérieur de la plaque. Ces bords et ces languettes, qui sont déformables par élasticité, définissent des zones 218 de réception pour les tubes 110. Le montage et le démontage de chaque panneau 210, sur ces tubes, est réalisé par encliquetage élastique, entraînant une déformation des bords et des languettes ci-dessus.
La figure 14 montre en outre le cache 191, précédemment représenté sur la figure 12. Le fourreau taraudé 32D de l’empreinte 2D reçoit une vis 192 qui présente un filetage extérieur 193, ainsi qu’une empreinte 194 de forme hexagonale pouvant recevoir un outil type clé ALLEN non représenté. Cette vis reçoit un aimant également non représenté, qui permet de fixer de façon magnétique le cache 191 précité. Cette figure 14, qui est une vue de dessous, montre en particulier le système de fixation du panneau. Par ailleurs la figure 24, qui est une vue de dessus, illustre plus particulièrement l’espace libéré grâce à la présence des faces de liaison biseautées de l’élément de jonction, de manière à positionner et centrer les panneaux de façon plus commode.
Comme le montrent les figures 15 et 16, dans un deuxième mode de réalisation, le panneau d’habillage 220 comprend un corps massif 222 réalisé en bois, à la périphérie externe duquel sont ménagées des rainures 224. Ces dernières délimitent des zones 228, formant glissières, qui permettent la réception des tubes 110. Le montage et le démontage de chaque panneau, sur ces tubes, est réalisé par coulissement.
Comme le montrent les figures 17 et 18, dans un troisième mode de réalisation, le panneau d’habillage 230 comprend deux plaques métalliques accolées 232 et 233, lesquelles sont identiques. Ces dernières sont prolongées, à leur périphérie, par des retours 234 et 235 qui font saillie à l’opposé les uns des autres. Ces retours définissent des zones 238, formant glissières, qui permettent la réception des tubes 110. Comme dans le présent mode de réalisation, le montage et le démontage des panneaux sur les tubes réalisés par coulissement.
Les figures 19 à 21 illustrent différents types de meubles, qui peuvent être obtenus à partir d’au moins une structure porteuse tubulaire, ainsi que d’au moins un panneau d’habillage.
La figure 19 représente un meuble modulable, dit élémentaire 201. Ce dernier est constitué d’une structure porteuse, analogue à celle 101, ainsi que de cinq panneaux d’habillage dont chacun est analogue par exemple à celui 210. Ces différents panneaux recouvrent l’ensemble des faces du parallélépipède défini par cette structure 101, à l’exception de sa face avant. Par conséquent, ce meuble 201 forme un caisson de rangement.
La figure 20 montre un meuble modulable 202 comprenant deux colonnes, dont chacune est constituée de trois modules, dont chacun est formé par une structure porteuse analogue à celle 101. Il est par ailleurs prévu deux colonnes, dont chacune est constituée de quatre panneaux analogues par exemple à celui 110, qui sont placés les uns au-dessous des autres. Ce meuble 202 délimite par conséquent une étagère, étant entendu qu’il est possible de lui adjoindre des panneaux supplémentaires, de façon à former une pluralité de caissons de rangement.
La figure 21 illustre un meuble modulable 203 comportant des structures porteuses, de types mutuellement différents. La rangée inférieure de ce meuble est formée par deux structures 102 de grande largeur et de faible hauteur, ainsi qu’une structure 103 de faible largeur et de faible hauteur. On retrouve alors des rangées respectivement intermédiaire et supérieure, dont chacune comporte deux structures 101 ainsi qu’une structure 104, de faible largeur et de grande hauteur. Ces différentes structures sont recouvertes, de manière partielle, par des panneaux d’habillage 210 de façon à former un coffre de rangement, selon une disposition en face avant de deux portes battantes.
L’invention n’est pas limitée aux exemples décrits et représentés ci-dessus. En particulier, comme le montre la figure 22, le même élément de jonction 1 peut coopérer avec un nombre de tubes 110 qui est supérieur à trois, en étant en l’occurrence égal à cinq sur cette figure. Dans cet esprit le montage de ces tubes fait intervenir une vis spécifique, non représentée, dont les deux extrémités possèdent une tête creuse hexagonale. L’utilisateur exerce alors un serrage au niveau de ces extrémités, au moyen d’une clé spécifique.
L’invention présente de nombreux avantages, vis-à-vis de l’art antérieur présenté dans le préambule de la description ci-dessus.
On notera tout d’abord que l’élément de jonction conforme à l’invention assure une fixation fiable des tubes, formant la structure porteuse. En effet l’utilisation d’empreintes, délimitant des rebords en saillie, évite toute rotation des tubes une fois insérés. Par conséquent, cela permet de préserver l’alignement de ces tubes, en particulier lors de l’assemblage d’une pluralité de meubles élémentaires, comme celui 201 ci-dessus.
Par ailleurs ces empreintes et ces rebords assurent une fonction de support, ce qui réduit le risque de déboîtement des tubes. En effet, la présence des rebords minimise les effets des forces de cisaillement, notamment lorsqu’une charge importante est appliquée sur la structure tubulaire. Par conséquent, cela autorise également la suppression des contraintes appliquées sur les chevilles de fixation. À cet égard il est tout particulièrement avantageux de prévoir des tubes 110 qui sont décalés de 45°, à savoir que ceux-ci présentent une section en forme de losange en vue de face. En particulier, dans ce cas, les arêtes des tubes permettent une fixation et un maintien satisfaisants des panneaux d’habillage, sans avoir à utiliser d’outils.
En outre le fait de décaler les faces de connexion, par rapport aux faces du cube primaire comme montré notamment en figure 3, implique des avantages spécifiques. En effet, cette orientation permet de diminuer la flexion et d’augmenter la rigidité des tubes, de manière à éviter sensiblement toute déformation de la structure tubulaire.
On soulignera également que la forme spécifique de cuboctaèdre, comme expliqué ci-dessus, est avantageuse. Tout d’abord l’élément de jonction, possédant une telle forme, est symétrique par rapport à son centre. Par conséquent, cela rend le montage commode et intuitif. En effet, l’utilisateur peut débuter cette opération à partir d’une face de connexion quelconque. Par ailleurs la forme de polyèdre permet à l’élément de jonction de reposer sur l’une quelconque de ses faces, de manière stable. Cela est avantageux, notamment en termes de stockage. On soulignera également que l’invention fait appel à des éléments de jonction identique, ce qui assure un montage rapide, simple et aisément reproductible. Le meuble modulable, formé à partir d’éléments de jonction selon l’invention, présente une structure qui est facilement évolutive dans le temps, au gré des besoins de l’utilisateur.
Le fait d’usiner les faces de liaison 4 selon un angle de 45°, de sorte que ces faces s’étendent en retrait des faces du cube primaire, présente des avantages spécifiques. En effet cela permet tout d’abord d’alléger au maximum l’élément de jonction, de façon à réduire dans la mesure du possible la masse globale de la structure porteuse et du meuble modulable. Par ailleurs, cette caractéristique permet de libérer de l’espace, ce qui facilite le positionnement et la fixation des panneaux sur l’élément de jonction.
En outre, sur un plan structurel, l’utilisation d’un fourreau taraudé présente des avantages spécifiques. En effet ce fourreau permet d’assurer une pluralité de fonctions, comme cela a été décrit ci-dessus. En substance, selon les besoins, ce fourreau assure la réception d’une vis coopérant avec la cheville d’expansion, ou bien d’une vis coopérant avec un aimant pour la fixation du cache. On peut également prévoir que ce fourreau assure la réception d’une vis, permettant une fixation murale de la structure porteuse et du meuble qui sont conformes à l’invention.
Enfin on soulignera que la structure de la cheville d’expansion, présentant des entrées opposées de forme identique, est avantageuse en termes de simplicité de fabrication. En effet cela permet d’utiliser des noix de serrage identiques, c’est-à-dire qu’un unique modèle de noix peut être utilisé au niveau de chaque extrémité de la cheville.
Dans ce qui précède, chaque face de connexion comporte une empreinte centrale, ainsi qu’un rebord périphérique. Lorsque la structure porteuse est montée, chaque tube prend appui contre le fond de l’empreinte, alors que son extrémité est coiffée par le rebord. Cette variante de réalisation est préférée, notamment sur le plan esthétique, car cela permet de cacher cette extrémité du tube.
Néanmoins, à titre de variante illustrée sur la figure 23, on peut prévoir que chaque face de connexion 302 de l’élément de jonction 301 comprend une saillie centrale 330, ainsi qu’une plage périphérique 322. Cette saillie centrale présente des dimensions transversales légèrement inférieures à celles de l’empreinte 30, pour une même section de tubes. En effet, cette saillie centrale est coiffée par l’extrémité libre du tube 110. Par ailleurs cette extrémité libre prend appui contre la plage 322, ménagée à la périphérie de la saillie.
Comme dans le premier mode de réalisation ci-dessus, la saillie est munie d’un fourreau taraudé 332, s’étendant à partir du sommet de cette saillie en direction du centre de l’élément de jonction. Ce fourreau 332 permet d’assurer les mêmes fonctions, que celles permises par le fourreau 32 du premier mode de réalisation, y compris la coopération avec la cheville d’expansion. Par ailleurs, les différentes faces de connexion 302 sont reliées par des faces de liaison 304, analogue à celles 4 du premier mode de réalisation. On notera que l’élément de jonction 301 est analogue à celui 1 du premier mode de réalisation, en ce qu’il présente une forme de cuboctaèdre et qu’il est inscrit dans un cube primaire, non représenté sur la figure 23 et analogue à celui 9 de ce premier mode.
L’invention n’est pas limitée aux exemples décrits et représentés. En particulier, dans les exemples ci-dessus, les empreintes ou les saillies des différentes faces de connexion possèdent une forme carrée. À titre de variante non représentée, on peut prévoir que ces empreintes possèdent une forme de quadrilatère non carré, par exemple rectangulaire. À titre de variante supplémentaire, également non représentée, on peut prévoir que ces empreintes possèdent une forme de polygone dont le nombre de côtés est différent de quatre, en particulier une forme d’hexagone. En outre, dans ce qui a été décrit ci-dessus, la cheville d’expansion possède une section transversale de forme carrée. À titre de variante non représentée, on peut prévoir que cette cheville présente une section différente, de toute forme appropriée.
Les panneaux d’habillage, équipant les meubles modulables conformes à l’invention, peuvent être réalisés en tout matériau approprié. À titre indicatif, ce matériau pourra être le bois. Cependant on pourra prévoir d’autres types de matériaux, par exemple le marbre, étant entendu que l’épaisseur du panneau d’habillage devra être le cas échéant modifiée par l’homme du métier.

Claims (10)

  1. Élément de jonction (1 ; 301) pour structure porteuse (101) de meuble modulable, cet élément de jonction présentant une forme de polyèdre et comprenant six faces de connexion (2 ; 302), chaque face de connexion étant coplanaire avec une face d’un cube dit primaire (9), chaque face de connexion présentant une forme de polygone, notamment de quadrilatère, en particulier de carré, chaque face de connexion étant apte à immobiliser, par coopération de formes, un tube respectif (110) appartenant à la structure porteuse,
    cet élément de jonction comprenant en outre plusieurs faces de liaison (4 ; 304), chaque face de liaison reliant au moins deux faces de connexion, chaque face de liaison présentant une forme de triangle, en particulier de triangle équilatéral.
  2. Élément de jonction selon la revendication précédente, dans lequel chaque face de connexion comprend une empreinte centrale (30) et un rebord périphérique (22), la paroi intérieure du rebord étant apte à coiffer l’extrémité libre du tube, alors que l’empreinte est apte à recevoir en appui cette extrémité libre.
  3. Élément de jonction selon la revendication 1, dans lequel chaque face de connexion comprend une saillie centrale (330) ainsi qu’une plage périphérique (322), la paroi extérieure de la saillie étant apte à être coiffée par l’extrémité libre du tube, alors que la plage est apte à recevoir en appui cette extrémité libre.
  4. Élément de jonction selon l’une des revendications précédentes, dans lequel les faces de liaison (4) sont biseautées, de manière à s’étendre en retrait par rapport aux faces du cube primaire (9).
  5. Élément de jonction selon la revendication précédente, dans lequel cet élément de jonction est un cuboctaèdre comprenant huit faces de liaison.
  6. Élément de jonction selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chaque face de connexion (2 ; 302) présente une forme carrée, le rebord (22) ou bien la plage (322) de chaque face de connexion s’étendant entre les milieux des côtés d’une face respective du cube primaire (9).
  7. Élément de jonction selon l’une des revendications précédentes, dans lequel un fourreau taraudé (32 ; 332), destiné à assurer le passage d’un outil de montage (190), permettant le montage d’un tube sur l’élément de jonction, s’étend à partir du fond de l’empreinte, ou bien à partir du sommet de la saillie, les fourreaux taraudés des différentes faces de connexion se rejoignant avantageusement en une région centrale creuse (34) dudit élément de jonction.
  8. Structure porteuse (101) pour meuble modulable, comprenant plusieurs éléments de jonction (1 ; 301) selon l’une des revendications précédentes, ainsi qu’une pluralité de tubes (110), chaque tube s’étendant entre les faces de connexion de deux éléments de jonction en regard, chaque tube possédant une section transversale de forme identique à celle desdites faces de connexion.
  9. Structure selon la revendication précédente, comprenant en outre des moyens d’expansion des tubes, en particulier au moins une cheville d’expansion (140), qui sont aptes à repousser radialement un tube respectif contre les parois du rebord (22) d’une face de connexion.
  10. Meuble modulable comprenant au moins une structure porteuse (101) selon l’une des revendications 8 à 9, laquelle forme un module dudit meuble, ainsi qu’au moins un panneau d’habillage (210, 220, 230) monté sur cette structure, meuble dans lequel au moins un panneau d’habillage présente des moyens de fixation sur un tube appartenant à la structure porteuse, lesdits moyens de fixation étant des moyens de fixation par encliquetage et/ou des moyens de fixation par coulissement.
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