FR3098531A1

FR3098531A1 - Plaque et système de rétention d’eau pour une terrasse et leur procédé de fabrication

Info

Publication number: FR3098531A1
Application number: FR1907621A
Authority: FR
Inventors: Thierry Convert; Miguel PETITDEMANGE
Original assignee: T M P Convert Jou Plast; Tmp - Convert - Jou Plast
Current assignee: T M P Convert Jou Plast; Tmp - Convert - Jou Plast
Priority date: 2019-07-08
Filing date: 2019-07-08
Publication date: 2021-01-15
Anticipated expiration: 2039-07-08
Also published as: FR3098531B1

Abstract

Plaque et système de rétention d’eau pour une terrasse et leur procédé de fabrication Cette plaque (10) de rétention d’eau pour une terrasse comprend une première face (12) et une deuxième face (14) opposée à la première face, l’une des faces étant destinée à être dirigée vers le haut pour supporter une couche de protection rapportée de la terrasse et l’autre étant destinée à être dirigée vers le bas. La plaque comprend des alvéoles (20), destinées à recevoir de l’eau en provenance de la couche de protection de la terrasse, chaque alvéole débouchant sur la première face et sur la deuxième face de la plaque et des cloisons (22), chaque cloison séparant deux alvéoles voisines et comprenant un premier bord (24), délimitant le débouchant des alvéoles voisines sur la première face et un deuxième bord (26), délimitant le débouchant des alvéoles voisines sur la deuxième face. Afin de répartir l’eau sur toute la surface de la plaque, chaque cloison est pourvue d’au moins une encoche intermédiaire (222, 224), débouchant dans les deux alvéoles voisines qui sont séparées par la cloison, afin de mettre en communication ces deux alvéoles voisines. Figure pour l'abrégé : Figure 6

Description

Plaque et système de rétention d’eau pour une terrasse et leur procédé de fabrication

La présente invention concerne une plaque de rétention d’eau pour terrasse, un système de rétention d’eau pour terrasse, une terrasse, un procédé de fabrication d’une plaque et un procédé de fabrication d’un système de rétention d’eau pour terrasse.

La présente invention se rapporte en particulier au domaine des structures alvéolaires, appliqué en particulier au drainage des eaux pluviales dans une terrasse.

Il est connu de faire des toitures terrasses, couvrant par exemple des bâtiments, avec une couche de protection rapportée, formant une partie supérieure de la terrasse, et pouvant comprendre, par exemple, une chape de béton, une couche de végétalisation, une couche de gravillons ou un système de dalles sur plots. La couche de protection rapportée est supportée par un élément porteur en maçonnerie. Entre l’élément porteur et la couche de protection, on prévoit un pare-vapeur, un isolant thermique et un revêtement d’étanchéité.

Afin de limiter les risques d’inondation par saturation du réseau d’assainissement des eaux pluviales lors de pluies abondantes, il est connu d’intercaler un système de rétention d’eau sous cette couche de protection rapportée, reposant sur le revêtement d’étanchéité. Ce système de rétention d’eau comprend, de bas en haut :

un drain, comprenant une face en géotextile non-tissé, en contact avec le revêtement d’étanchéité, le drain comprenant en outre une grille extrudée en polyéthylène, le drain pouvant constituer une couche anti-poinçonnement ;
une couche de rétention d’eau, formée par des modules de rétention d’eau ;
éventuellement un autre drain, pour constituer une couche anti-poinçonnement ; et
une couche géotextile, sur laquelle la protection rapportée vient en appui.

Chaque module de rétention d’eau, d’une dimension de 2 mètres par 1 mètre, est une structure alvéolaire en nid d’abeille fabriquée en ABS. Lors d’une intempérie, les alvéoles des modules de rétention d’eau stockent l’eau de pluie provenant de la couche de protection rapportée. L’eau reçue par les alvéoles est alors progressivement évacuée par le drain vers le réseau d’assainissement.

Ce système permet d’éviter que l’eau reçue par la couche de protection ne soit déversée d’un seul coup dans le réseau d’assainissement, et réduit le risque d’une saturation du réseau et donc d’une inondation

Cependant, ce système de rétention d’eau connu présente l’inconvénient que l’eau de pluie se répartit avec difficulté sous la surface de la couche de protection, certaines alvéoles se trouvant saturées d’eau de pluie alors que d’autres alvéoles ne sont pas remplies. Ceci peut poser des problèmes de répartition des masses, particulièrement préjudiciables si le système équipe le toit d’un parking sous-terrain. En outre, la répartition non homogène de l’eau dans le système de rétention d’eau peut causer la création de bulles d’air qui augmentent localement la pression. Ainsi, la pression n’est plus uniforme dans tout le système et il peut s’avérer nécessaire de prévoir une couche d’équilibrage de pression pour l’homogénéiser. De plus, ce système connu nécessite à la fois la mise en place du drain et des modules de rétention, ce qui multiplie les étapes pour effectuer la pose du système. Il convient par ailleurs d’installer ce système de façon particulièrement précautionneuse, dans la mesure où le rebord coupant du débouchant des alvéoles est susceptible de poinçonner le drain, voire le revêtement d’étanchéité situé au-dessous, et ainsi de compromettre l’étanchéité de la structure. Il serait d’ailleurs inenvisageable d’omettre le drain, qui sert de couche anti-poinçonnement pour la couche d’étanchéité.

Pour répondre à tous les besoins de dimensionnement, les modules de rétention d’eau de ce système connu doivent être fabriqués en plusieurs épaisseurs standards. L’épaisseur d’un module donné ne peut donc pas être modifiée facilement pour s’adapter à la situation.

C’est à ces inconvénients qu’entend plus particulièrement remédier l’invention, en proposant une plaque de rétention permettant de répartir l’eau sur toute la surface de la plaque.

A cet effet, l’invention concerne une plaque de rétention d’eau pour une terrasse, ladite plaque comprenant :

une première face, parallèle à un plan principal de la plaque ;
une deuxième face, parallèle au plan principal, opposée à la première face, l’une des faces étant destinée à être dirigée vers le haut pour supporter une couche de protection rapportée de la terrasse et l’autre étant destinée à être dirigée vers le bas ;
des alvéoles, destinées à recevoir de l’eau en provenance de la couche de protection de la terrasse, chaque alvéole débouchant sur la première face et sur la deuxième face de la plaque ; et
des cloisons, chaque cloison séparant deux alvéoles voisines et comprenant :
- un premier bord, délimitant le débouchant des alvéoles voisines sur la première face ; et
- un deuxième bord, délimitant le débouchant des alvéoles voisines sur la deuxième face.

Selon l’invention, chaque cloison est pourvue d’au moins une encoche intermédiaire, débouchant dans les deux alvéoles voisines qui sont séparées par la cloison, afin de mettre en communication ces deux alvéoles voisines pour la répartition de l’eau dans la plaque.

Grâce à l’invention, les encoches intermédiaires prévues dans les cloisons permettent de répartir équitablement l’eau dans les alvéoles voisines, l’eau étant ainsi facilement répartie, de proche en proche, sur toute la surface de la plaque. En effet, les encoches intermédiaires mettant en communication les différentes alvéoles, l’eau peut se répartir sur toute la surface de la plaque et rester à un niveau égal dans toutes les alvéoles. Le risque de saturation d’eau dans certaines alvéoles est donc réduit. L’eau étant répartie dans toute la plaque, aucune alvéole n’est laissée vide. Par conséquent, tout le volume de réception d’eau ménagé par les alvéoles est utilisé, de sorte qu’une quantité importante d’eau peut être temporairement reçue par la plaque. La répartition homogène de l’eau supprime le risque de formation d’une poche d’air et donc réduit considérablement tout risque d’augmentation localisée de la pression.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, une telle plaque peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises selon toute combinaison techniquement admissible :

chaque encoche intermédiaire présente un contour ouvert et est formée sur le premier bord de la cloison ou sur le deuxième bord de la cloison.
La plaque comprend des jointures, chaque jointure reliant au moins trois cloisons concourantes parmi les cloisons de la plaque, de sorte que chaque jointure sépare au moins trois alvéoles, ces alvéoles étant séparées deux à deux par l’une des cloisons concourantes, les encoches intermédiaires respectives des cloisons concourantes étant jointes à la jointure reliant ces cloisons concourantes ;
Parmi les cloisons, des cloisons anti-poinçonnage sont munies d’un rebord anti-poinçonnage, situé sur le premier bord de la cloison anti-poinçonnage, chaque rebord anti-poinçonnage formant préférentiellement un élargissement de la cloison anti-poinçonnage, qui s’étend parallèlement au plan principal.
Chaque alvéole présente une forme générale de cylindre, dont la section est un polygone régulier d’ordre pair et dont la droite génératrice, définissant un axe principal du cylindre, est orthogonal au plan principal.
Les alvéoles forment, en projection orthogonale dans le plan principal, un motif qui est :
- symétrique par rapport à un premier plan de symétrie de la plaque, orthogonal au plan principal et
- symétrique par rapport à un deuxième plan de symétrie de la plaque, orthogonal au plan principal et au premier plan de symétrie.

L’invention concerne également un système de rétention d’eau pour une terrasse, le système comprenant des plaques, chaque plaque étant conforme à la plaque décrite ci-dessus. Selon l’invention, parmi les plaques, une première plaque est superposée avec une deuxième plaque, en superposant la deuxième face de la première plaque avec la deuxième face ou avec la première face de la deuxième plaque, la première plaque et la deuxième plaque comprenant des moyens d’assemblage par l’intermédiaire desquels la première plaque et la deuxième plaque sont positionnées l’une par rapport à l’autre.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel système peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises selon toute combinaison techniquement admissible :

les moyens d’assemblage comprennent :
- des parties femelles de fixation, appartenant à la deuxième plaque, débouchant sur la première face et sur la deuxième face de la deuxième plaque ; et
- des parties mâles de fixation, appartenant à la première plaque, faisant saillie de la deuxième face de la première plaque, et étant insérées dans les parties femelles de la deuxième plaque.
Selon l’invention :
- les parties femelles de fixation de la deuxième plaque sont agencées selon un premier quadrillage parallèle au plan principal de la deuxième plaque, formant des lignes de parties femelles parallèles au premier plan de symétrie de la deuxième plaque et formant des colonnes de parties femelles parallèles au deuxième plan de symétrie de la deuxième plaque; et
- les parties mâles de fixation de la première plaque sont au même nombre que les parties femelles de fixation de la deuxième plaque et sont agencées selon un deuxième quadrillage parallèle au plan principal de la première plaque, formant des lignes de parties mâles qui sont parallèles au premier plan de symétrie de la première plaque et formant des colonnes de parties mâles qui sont parallèles au deuxième plan de symétrie de la première plaque, les lignes de parties femelles du premier quadrillage étant superposées aux lignes de parties mâles du deuxième quadrillage et les colonnes de parties femelles du premier quadrillage étant superposées aux colonnes de parties mâles du deuxième quadrillage.

Selon un autre aspect, l’invention concerne également une terrasse, comprenant :

un élément porteur ;

un revêtement d’étanchéité, recouvrant l’élément porteur ;

un système de rétention d’eau tel que décrit ci-dessus, supporté par l’élément porteur, en reposant sur le revêtement d’étanchéité ;
une couche de protection rapportée, supportée par le système ; et
un dispositif d’évacuation des eaux pluviales.

Selon un autre aspect, l’invention concerne également un procédé de fabrication d’une plaque selon l’invention, comprenant les étapes suivantes :

injection en une seule étape d’une matière plastique polymère dans un moule, la matière plastique polymère étant préférentiellement à base de polypropylène, pour former la plaque ; et
éjection hors du moule de la plaque moulée, la plaque comprenant alors, d’un seul tenant :
- la première face ;
- la deuxième face ;
- les alvéoles ;
- les cloisons ; et
- les encoches intermédiaires.

L’invention concerne également un procédé de fabrication d’un système, selon l’invention, comprenant les étapes suivantes :

fabrication des plaques, dont la première plaque et la deuxième plaque, chaque plaque étant obtenue par les sous-étapes suivantes :
- injection en une seule étape d’une matière plastique polymère dans un moule, la matière plastique polymère étant préférentiellement à base de polypropylène, pour former la plaque ; et
- éjection hors du moule de la plaque moulée, la plaque comprenant alors, d’un seul tenant :
  - la première face ;
  - la deuxième face ;
  - les alvéoles ;
  - les cloisons ; et
  - les encoches intermédiaires.

assemblage des plaques, de sorte que la première plaque est superposée avec la deuxième plaque, la première face de la première plaque étant superposée avec la première face ou avec la deuxième face de la deuxième plaque, la première plaque et la deuxième plaque étant maintenues superposées par les moyens d’assemblage.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, d’un mode de réalisation d’une plaque et d’un système de rétention d’eau pour terrasse et de leurs procédés, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins, dans lesquels :

la figure 1 est une vue en coupe d’une terrasse selon l’invention, incluant un système de rétention d’eau ;

la figure 2 est une vue en perspective du système de rétention d’eau de la figure 1 ;

la figure 3 est une vue en coupe selon le plan III à la figure 2 ;

la figure 4 est une vue en perspective agrandie du détail IV à la figure 2 ;

la figure 5 est une vue de dessus d’une plaque de rétention d’eau du système de rétention d’eau des figures précédentes ;

la figure 6 est une vue en perspective agrandie du détail VI à la figure 5 ; et

la figure 7 est une vue en perspective agrandie du détail VII à la figure 5.

La terrasse 2 montrée sur la figure 1 est destinée à constituer ou à être disposée sur, par exemple, un toit de bâtiment ou un toit de parking. La terrasse 2 peut également revêtir le sol.

La terrasse 2 comprend un élément porteur 6, qui peut être muni d’un isolant thermique non représenté sur les figures. L’élément porteur 6 supporte un revêtement d’étanchéité 8 de la terrasse 2. La terrasse 2 comprend un système de rétention d’eau 11 supporté par l’élément porteur 6 par l’intermédiaire du revêtement 8. Optionnellement, un géoespaceur 7, appartenant à la terrasse 2, peut être supporté par le système 11. En présence du géoespaceur 7, une couche de protection rapportée 9 est supportée par le système 11, par l’intermédiaire du géoespaceur 7. Dans le cas où le géoespaceur 7 est absent, la couche de protection rapportée 9 est supportée directement par le système 11. La couche de protection rapportée 9 peut, par exemple, comprendre une chape de béton, une couche de végétalisation, une couche de gravillons, ou un système de dalles sur plot.

La terrasse 2 comprend également un dispositif d’évacuation des eaux pluviales, comprenant, dans le présent exemple, un regard 4. Comme illustré sur la figure 1, de préférence, le regard 4 délimite un volume V4, dont le fond est formé par le revêtement d’étanchéité 8, dont les côtés sont formés par une enceinte 44, par exemple en béton, supportée par le revêtement d’étanchéité 8. Le regard 4 comprend préférentiellement une plaque amovible 45, qui ferme l’enceinte 44, en étant parallèle au revêtement d’étanchéité 8 et en étant supportée par l’enceinte 44. Le regard 4 est muni, à l’intérieur du volume V4, d’un contrôleur de débit 42, formant par exemple une bonde. Le contrôleur de débit 42 est inséré dans une canalisation 46 de descente d’eau pluviale appartenant au dispositif d’évacuation des eaux pluviales, pour acheminer cette eau jusqu’à un réseau d’assainissement. Le contrôleur 42 est supporté par l’élément porteur 6, par l’intermédiaire du revêtement d’étanchéité 8. La canalisation 46 traverse le revêtement d’étanchéité 8 et l’élément porteur 6. Le bon fonctionnement du contrôleur de débit 42 peut être vérifié en soulevant la plaque amovible 45 pour accéder au volume V4.

L’élément porteur 6 est un élément de maçonnerie, par exemple une dalle de béton, qui constitue un support structurel de la terrasse 2.

Le revêtement d’étanchéité 8 recouvre, c’est-à-dire revêt, une face supérieure de l’élément porteur 6, en lui étant parallèle. De plus, le système 11 est réparti sur la surface supérieure du revêtement 8, en s’étendant parallèlement à l’élément porteur 6. Le revêtement d’étanchéité 8 est, par exemple, une membrane bicouche bitumineuse, servant à garantir l’étanchéité de la terrasse 2, pour protéger l’élément porteur 6 et, le cas échéant, la construction s’étendant au-dessous, d’infiltrations provenant de l’extérieur, en particulier traversant la couche de protection rapportée 9.

Le géoespaceur 7 est superposé sur le système de rétention d’eau 11 et sous la couche de protection 9. Le géoespaceur 7 a comme première fonction la désolidarisation de la couche de protection rapportée 9 vis-à-vis des couches inférieures de la terrasse 2, notamment le système 11. En effet, la couche de protection rapportée 9 pouvant, par exemple, être faite en gravillons ou en béton coulé, le géoespaceur 7 retient les gravillons ou le béton, lorsque le béton est encore à l’état ductile, pour éviter le déversement du matériau de la couche de protection rapportée 9, par gravité, vers le système 11, lors de l’installation de la couche de protection rapportée 9.

De plus, le géoespaceur 7 permet de séparer le système de rétention d’eau 11 de l’environnement extérieur. En effet, le géoespaceur 7 permet d’éviter que, du fait de la présence d’eau stagnante, des éléments étrangers, tels que des animaux ou des feuilles, ne s’introduisent dans le système de rétention d’eau 11 et en altèrent le fonctionnement, ou développent des mauvaises odeurs.

Le géoespaceur 7 est, par exemple, réalisé en géotextile non tissé.

Le système de rétention d’eau 11 comprend une première plaque de rétention d’eau 10, une deuxième plaque de rétention d’eau 30 et une troisième plaque de rétention d’eau 40, qui sont superposées dans le sens de la hauteur. En fonction de la hauteur souhaitée pour le système 11, on prévoit que le système 11 comprend au moins deux plaques de rétention d’eau, ou davantage de plaques de rétention d’eau.

Dans le présent exemple, les plaques 10, 30 et 40 sont identiques. On ne décrit par la suite que la première plaque 10, cette description étant applicable aux autres plaques 30 et 40. En fonction de l’application, on peut néanmoins prévoir que les plaques du système 11 comportent des différences significatives.

La plaque 10 comprend une première face 12, parallèle à un plan principal P10 de la plaque 10 et tournée vers l’élément porteur 6, c’est-à-dire vers le bas. La plaque 10 repose sur l’élément porteur 6 par l’intermédiaire de la face 12. Lorsque la terrasse est formée, le plan P10 est horizontal, et parallèle à l’élément porteur 6 et à la couche de protection rapportée 9, comme montré sur la figure 1. La plaque 10 comprend une deuxième face 14, parallèle au plan principal P10 et opposée à la première face 12, tournée vers la couche de protection 9, c’est-à-dire vers le haut. La plaque 10 supporte la plaque 30, laquelle repose sur la face 14 de la plaque 10.

Comme illustré sur les figures 5 à 7, la plaque 10 comprend des cloisons intérieures 22. Ces cloisons intérieures 22 forment des alvéoles 20 de la plaque 10. Chaque alvéole 20 forme un conduit de réception d’eau traversant la plaque 10, chaque alvéole 20 débouchant de part et d’autre de la plaque 10, sur la face 12 et sur la face 14. Chaque alvéole 20 présente une forme cylindrique avec une section hexagonale dont chaque côté est formé par l’une des cloisons 22 et dont la droite génératrice G20 est perpendiculaire au plan principal P10, de sorte que, assemblées, les alvéoles 20 forment, en projection orthogonale dans le plan principal P10, une structure en nid d’abeille. En particulier, la section hexagonale dessine un hexagone régulier. Chaque alvéole 20 définit un diamètre, qui ici est celui d’un cercle circonscrit à l’hexagone de la section de l’alvéole, compris par exemple entre 1 et 10 cm (centimètres), par exemple 6 cm. Ce motif dessiné par les alvéoles 20 et leurs cloisons 20 permet de garantir la résistance de la plaque 10 à un effort de compression tout assurant la légèreté de la plaque 10, grâce à un taux de vide supérieur ou égal à 95% de la plaque 10, qui confère à la plaque 10 une capacité de stockage temporaire de l’eau conséquente. Par conséquent, la plaque peut facilement être réalisée pour que sa masse totale n’excède pas environ 1 kg (kilogramme), de sorte à être facilement manipulable à l’installation, tout en ne surchargeant pas la terrasse 2.

En variante, la section des alvéoles 20 a la forme d’un polygone régulier d’ordre pair autre que l’hexagone, par exemple un octogone.

Les alvéoles 20 voisines, c’est-à-dire les alvéoles 20 deux à deux adjacentes, sont séparées par les cloisons 22 de la plaque 10. Chaque cloison 22 comprend un premier bord 24, situé sur la première face 12 de la plaque 10 et délimitant le débouchant des alvéoles 20 voisines sur la première face 12 et un deuxième bord 26, situé sur la deuxième face 14 de la plaque 10 et délimitant le débouchant des alvéoles 20 voisines sur la deuxième face 14. Chaque cloison 22 est préférentiellement plane et de forme générale rectangulaire dont deux côtés opposés sont formés par les bords 24 et 26. Chaque cloison 22 est perpendiculaire au plan P10.

Dans l’exemple illustré, chaque alvéole 20, étant donnée sa forme hexagonale, est entourée de six autres alvéoles 20. Les cloisons intérieures 22 se rencontrent trois par trois pour former une jointure 28 de la plaque 10. Ainsi, les trois cloisons intérieures 22 étant concourantes, chaque jointure 28 sépare trois alvéoles voisines différentes, entourant la jointure 28. Ces trois alvéoles 20 sont séparées deux par deux par les cloisons intérieures 22 concourantes.

Comme mieux visible sur la figure 5, le motif formé par la projection orthogonale des cloisons 22 et des jointures 28 dans le plan principal P10 est symétrique, ou essentiellement symétrique, par rapport à un premier plan de symétrie P12 de la plaque 10, orthogonal au plan principal P10, et par rapport à un deuxième plan de symétrie P14 de la plaque 10, orthogonal au plan principal P10 et au premier plan de symétrie P12. Les plans P12 et P14 sont des plans médians de la plaque 10 et se coupent au centre de la plaque 10. En d’autres termes, le motif de la plaque 10 est formé de quatre parties qui sont le miroir les unes des autres.

Afin de relier les alvéoles 20 entre elles, chaque cloison intérieure 22 est munie d’une première encoche intermédiaire 222, située sur le premier bord 24 de la cloison 22 et/ou d’une deuxième encoche intermédiaire 224, située sur le deuxième bord 26 de la cloison 22. On prévoit de préférence que toute cloison 22 séparant deux alvéoles 20 voisines comporte au moins une encoche intermédiaire 222 ou 224. Davantage d’encoches intermédiaires peuvent être prévues pour une même cloison 22.

Chaque encoche intermédiaire 222 ou 224 présente un contour ouvert et débouche dans les deux alvéoles 20 voisines séparées par la cloison 22 concernée. Ainsi, les volumes des alvéoles 20 voisines sont reliés, permettant le passage de l’eau retenue dans l’une des alvéoles 20 vers une autre des alvéoles 20 afin de répartir la masse d’eau de manière homogène dans toutes les alvéoles 20 de la plaque 10. Ainsi, même lorsque la plaque 10 repose sur une autre plaque ou sur un support étanche, l’eau peut passer d’une alvéole 20 à l’autre grâce aux encoches 222 et 224 sans nécessité d’ajouter une couche inférieure de répartition d’eau dans les alvéoles.

La forme des cloisons 22, des alvéoles 20 et le contour ouvert des encoches 222 et 224, et le fait que les encoches 222 et 224 soient formées sur les bords 24 et 26, permet l’obtention de la plaque en une seule opération de moulage, où le plan P10 est parallèle au plan de joint du moulage.

Comme illustré aux figures, on prévoit avantageusement que chaque encoche 222 et 224, ou au moins quelques-unes, est située à la jointure 28, c’est-à-dire dans à un coin de la cloison 22. Dès lors, une unique ouverture est formée au sommet de la jointure 28, par la combinaison des encoches 222 ou 224 des cloisons 20 reliées par ladite jointure 28. Cette unique ouverture est ici commune à trois alvéoles. Si l’on fabrique la plaque 10 par moulage, cela permet de réduire le nombre de noyaux nécessaires à la formation des encoches 222 et 224, et donc de simplifier la forme du moule.

Comme mieux visibles sur les figures 5 et 7, dans le plan P10, la plaque 10 est munie de côtés 16, ici quatre côtés 16 disposés en rectangle. Les côtés 16 sont chacun délimités par une succession de cloisons extérieures 23 de la plaque 10, ces cloisons extérieures 23 séparent les alvéoles 20 situées le long de ces côtés 16 de l’extérieur de la plaque 10. De la même manière que pour les cloisons intérieures 22, les cloisons extérieures 23 comprennent un premier bord 25, situé sur la première face 12 de la plaque 10 et délimitant le débouchant de l’alvéole 20 sur la première face 12 et un deuxième bord 27, situé sur la deuxième face 14 de la plaque 10, délimitant le débouchant de l’alvéole 20 sur la deuxième face 14. Les cloisons extérieures 23 ont avantageusement les mêmes caractéristiques que les cloisons intérieures 22.

Chaque cloison 23 est munie d’une encoche extérieure 232 située au milieu du premier bord 25 de la cloison 23 et formant un contour ouvert. Chaque encoche extérieure 232 met en communication une alvéole 20 avec l’extérieur de la plaque 10, le long du côté 16. Cela permet d’évacuer à un débit choisi l’eau contenue dans l’alvéole 20 vers l’extérieur de la plaque 10 et vers le regard 4. La plaque 10 ayant des dimensions fixées, par exemple une longueur de 1,20 m (mètres) et une largeur de 0.8 m, on prévoit avantageusement de disposer plusieurs plaques de façon adjacente, ou plusieurs systèmes 11, parallèlement au plan P10. Les plaques ou les systèmes 11 sont alors placés côte à côte, en particulier le côté 16 respectif de deux plaques voisines étant en mutuellement en appui, pour recouvrir toute la surface de la zone à aménager. Ainsi, les encoches extérieures 232 des plaques permettent aussi de faire passer l’eau de pluie d’une plaque à une autre plaque voisine. Cela permet de fabriquer une plaque 10 avec des dimensions standards, ce qui facile la fabrication en série de plaques. Pour s’adapter à la géométrie de la terrasse parallèlement au plan P10 des plaques, les plaques peuvent facilement être recoupées par l’installateur.

Chaque cloison 22 et 23 est préférentiellement munie, sur son premier bord 24, d’un rebord anti-poinçonnage 29. Chaque rebord anti-poinçonnage 29 est formé d’un élargissement de la cloison 22 ou 23 qui s’étend parallèlement au plan principal P10. Cet élargissement permet, lorsque la cloison est en contact avec un matériau fragile, par exemple le revêtement d’étanchéité 8, d’augmenter la surface de contact entre le revêtement d’étanchéité 8 et les cloisons 22 ou 23. On prévoit par exemple que l’épaisseur du rebord anti-poinçonnage, mesurée parallèlement au plan principal P1, est égale à au moins 2 fois l’épaisseur de la cloison 22 ou 23 concernée. Par exemple l’épaisseur du rebord anti-poinçonnage est comprise entre 3 et 4 mm, elle est de préférence égale à 3,5 mm. Contrairement à l’art antérieur où le débouchant des alvéoles peut être coupant, les rebords 29 forment des surfaces de contact, de sorte le revêtement d’étanchéité 8 n’est pas altéré et peut toujours assurer sa fonction, évitant les infiltrations d’eau dans l’élément porteur 6.

Comme cela est mieux visible sur les figures 3 et 6, la plaque 10 comprend des moyens d’assemblage 18, qui sont répartis sur la plaque 10. Lorsque le système 11 est assemblé, les moyens d’assemblage 18 servent à positionner deux plaques superposées l’une par rapport à l’autre, telles que les plaques 10 et 30, selon les directions parallèles à leur plan principal P10.

En particulier, les moyens d’assemblage 18 de la plaque 10 comprennent des parties femelles 184 de fixation, chaque partie femelle 184 étant formée par une ouverture traversant la plaque 10 depuis la face 12 jusqu’à la face 14. Dans la plaque 10, les parties femelles 184 sont constituées par certaines des jointures 28, parmi l’ensemble des jointures 28 de la plaque 10, ces jointures 28 présentant une forme distincte des autres jointures 28. Alors que chaque jointures 28 formant l’une des parties femelles 184 forme une ouverture traversante, chaque jointure 28 qui ne forme pas un moyen d’assemblage 18 forme avantageusement une simple tige orthogonale au plan P10. L’ouverture traversante respective de chaque partie femelle 184 présente avantageusement une forme de cylindre circulaire droit, dont la droite génératrice G184 est perpendiculaire au plan principal P10.

Les moyens d’assemblage 18 de la plaque 10 comprennent en outre des parties mâles de fixation 182. Chaque partie mâle de fixation 182 fait saillie de la deuxième face 14, selon une direction perpendiculaire au plan principal P10. Chaque partie mâle 182 coiffe l’une des jointures 28, qui est adjacente à l’une des jointures 28 formant l’une des parties femelles 184. En d’autres termes, les parties mâles 182 et femelles 184 sont réparties par paires dans le plan principal P10, la partie mâle 182 et la partie femelle 184 d’une même paire bordant la même alvéole 20 et étant reliées par une seule des cloisons 22 ou 23. Dans le présent exemple, chaque partie mâle 182 comprend trois volets concourant à l’aplomb de la jonction 28 qui est coiffée par la partie mâle 182 concernée. En elle-même, cette jonction 28 forme avantageusement une simple tige orthogonale au plan P10. Chaque volet de la partie mâle 182 est formé à partir du bord 24 ou 25 de l’une des cloisons 22 ou 23, en prolongeant cette cloison 22 ou 23 localement.

Comme mieux visible sur la figure 5, les parties femelles 184 sont agencées selon un quadrillage dont les lignes L1 sont parallèles au premier plan de symétrie P12, chaque ligne C1 étant à équidistance de celles qui l’entourent, et dont les colonnes C1 sont parallèles au deuxième plan de symétrie P14, chaque colonne C1 étant à équidistance de celles qui l’entourent.

Le parties mâles 182 sont agencées selon un quadrillage dont les lignes L2 sont les mêmes que celles du quadrillage des parties femelles 184 et dont les colonnes C2 sont parallèles au deuxième plan de symétrie P14, chaque colonne C2 étant à équidistance de celles qui l’entourent et à une distance fixe non nulle d1, mesurée parallèlement aux plans P10 et P12, de la colonne du quadrillage des parties femelles la plus proche, cette distance étant la distance séparant deux jointures 28 consécutives.

Comme visible à la figure 6, la plaque 10 est avantageusement munie, au niveau de chaque jointure 28 placée sur les côtés 16, d’un volet de soudure 17 qui prolonge l’une des cloisons 22 de la jointure 28 concernée ainsi que le volet de la partie mâle 182 qui coiffe la cloison 22 concernée en direction de l’extérieur de la plaque 10. Ainsi, pour chaque volet de soudure 17, on peut appliquer un soudage à cheval sur le volet de soudure 17 d’une première plaque du système 11 et sur la partie femelle 184 d’une deuxième plaque du système 11, pour fixer ces deux plaques l’une à l’autre. Le système 11 obtenu, comprenant plusieurs plaques, peut ainsi être rendu solidaire dès la fabrication. En variante, on peut prévoir un autre mode d’assemblage des plaques entre elles, en usine ou à l’installation, ou prévoir que les plaques ne soient pas fixées mais seulement positionnées par les moyens d’assemblage 18.

Afin d’assembler le système 11, la deuxième face 14 de la deuxième plaque 30 est superposée à la deuxième face 14 de la première plaque 10. Pour ce faire, la deuxième plaque 30 est pivotée par rapport à la première plaque 10 de 180° (degrés) autour d’un premier axe de rotation A1 situé dans le deuxième plan de symétrie P14 de la première plaque 10 et parallèle au plan principal P10. Cette manipulation permet d’aligner les lignes L1 des parties femelles 184 de la première plaque 10 avec les lignes L2 des parties mâles 182 de la deuxième plaque 30 et d’aligner les colonnes C1 des parties femelles 184 de la première plaque 10 avec les colonnes C2 des parties mâles de la deuxième plaque 30. De la même manière, les lignes L1 des parties femelles 184 de la deuxième plaque 30 sont alignées avec les lignes L2 des parties mâles 182 de la première plaque 10 et les colonnes C1 des parties femelles 184 de la deuxième plaque 30 sont alignées avec les colonnes C2 des parties mâles 182 de la première plaque 10. La première plaque 10 et la deuxième plaque 30 sont assemblées lorsque les parties mâles 182 et les volets de soudure 17 de la première plaque 10 sont insérées dans les parties femelles 184 de la deuxième plaque 30 et les parties mâles 182 et les volets de soudure 17 de la deuxième plaque 30 sont insérées dans les parties femelles de la première plaque 10 et que les volets de soudure 17 sont soudés aux parties femelles 184 correspondantes.

Ensuite, la deuxième face 14 de la troisième plaque 40 est superposée à la première face 12 de la deuxième plaque 30. Pour ce faire, la troisième plaque 40 est pivotée par rapport à la deuxième plaque 30 de 180° autour d’un deuxième axe de rotation A2, situé dans le premier plan de symétrie P12 de la deuxième plaque 30 et parallèle au plan principal P10. Cette manipulation permet d’aligner les lignes L1 des parties femelles 184 de la deuxième plaque 30 avec les lignes des parties mâles 182 de la troisième plaque 40 et d’aligner les colonnes C2 des parties femelles 184 de la deuxième plaque 30 avec les colonnes des parties mâles 182 de la troisième plaque 40. La deuxième plaque 30 et la troisième plaque 40 sont assemblées lorsque les parties mâles 182 et les volets de soudure 17 de la troisième plaque 40 sont insérées dans les parties femelles 184 de la deuxième plaque 30 et que les volets de soudure 17 sont soudées aux parties femelles 184 correspondantes.

Ainsi, le système de rétention d’eau 11 comprend une première face 112 formée par la première face 12 de la première plaque 10 et une deuxième face 114, formée par la première face 12 de la troisième plaque 40. Il n’y a donc pas de relief qui fait saillie de la première face 112 du système 11 ou de la deuxième face 114 du système 11, puisque les parties mâles 182 sont tournées vers l’intérieur du système 11. De plus, les bords 24 situés sur les deux faces 112 et 114 sont munis de rebords 29 anti-poinçonnage.

Comme montré sur la figure 1, dans le système 11, on prévoit avantageusement que la plaque 10, située du côté de l’élément porteur 6, présente sa face 12 tournée du côté de l’élément porteur 6, vers le bas, alors que la plaque 40, située du côté de la couche de protection 9, présente sa face 12 tournée du côté de la couche de protection, vers le haut. Sur ses deux faces, le système 11 présente les rebords anti-poinçonnage 29 des plaques 10 et 40. Grâce aux rebords anti-poinçonnage 29, il n’est pas obligatoire de prévoir une couche anti-poinçonnage pour recouvrir ces plaques 10 et/ou 40.

Afin d’atteindre cette configuration, les plaques sont superposées les unes sur les autres. Lorsque la première face d’une première plaque est mise en contact avec la deuxième face d’une deuxième plaque, la deuxième plaque est pivotée par rapport à la première plaque de 180° autour d’un deuxième axe de rotation A2, situé dans le premier plan de symétrie P12 de la première plaque et parallèle au plan principal P10 de la première plaque. Cette manipulation permet d’aller le quadrillage des parties femelles 184 de la première plaque avec le quadrillage des parties mâles 182 de la deuxième plaque. Lorsque la deuxième face 14 de la première plaque est mise en contact avec la deuxième face 14 de la deuxième plaque, la deuxième plaque est pivotée par rapport à la première plaque de 180° autour d’un premier axe de rotation A1 situé dans le deuxième plan de symétrie P14 de la première plaque et parallèle au plan principal P10 de la première plaque. Cette manipulation permet d’aligner le quadrillage des parties femelles 184 de la première plaque avec le quadrillage des parties mâles 182 de la deuxième plaque et le quadrillage des parties femelles 184 de la deuxième plaque avec le quadrillage des parties mâles 182 de la première plaque.

Le système 11 ainsi assemblé est disposé sur le revêtement d’étanchéité 8, la première face 112 du système 11 étant en contact avec le revêtement d’étanchéité 8. Les rebords 29 présents sur la première face 112 du système 11 permettent de garantir que l’intégrité du revêtement d’étanchéité 8 reste complète.

Le géoespaceur 7 est ensuite superposé au-dessus du système 11. De la même manière que pour le revêtement d’étanchéité 8, la présence de rebords 29 sur la deuxième face 114 du système 11 garantit qu’il n’y aura pas de poinçonnement du géoespaceur 7 par les bords 24 et 25 de la troisième plaque 40.

La superposition des plaques du système 11 met en contact les deuxièmes bords 26 de la première plaque 10 avec les deuxièmes bords 26 de la deuxième plaque 30 et les premiers bords 24 de la deuxième plaque 30 avec les deuxièmes bords 26 de la troisième plaque 40. Ainsi, le motif formé par la projection orthogonale des cloisons 22 et des jointures 28 de la première plaque 10 dans le plan principal P10 est superposé au motif formé par la projection orthogonale des cloisons 22 et des jointures 28 de la deuxième plaque 30 dans le plan principal P10 et au motif formé par la projection orthogonale des cloisons 22 et des jointures 28 de la troisième plaque 40 dans le plan principal P10. Cette superposition permet de mettre en communication les alvéoles 20 de la première plaque 10 avec les alvéoles 20 de la deuxième plaque 30 et les alvéoles 20 de la deuxième plaque 30 avec les alvéoles 20 de la troisième plaque 40.

Lors d’une intempérie, l’eau de pluie déversée sur la couche de protection 9 traverse la couche de protection 9 pour atteindre le géoespaceur, puis traverse le géoespaceur 7 pour atteindre les alvéoles 20 des plaques 10, 30 et 40, qui communiquent entre elles par l’intermédiaire de la première face 112 du système 11. L’eau traverse les alvéoles 20 de la troisième plaque 40 pour atteindre les alvéoles 20 de la deuxième plaque 30 par l’intermédiaire de la deuxième face 14 de la troisième plaque 40 et de la première face 12 de la deuxième plaque 30. L’eau traverse ensuite les alvéoles 20 de la deuxième plaque 30 pour atteindre les alvéoles 20 de la première plaque 10 par l’intermédiaire de la deuxième face 14 de la deuxième plaque 30 et de la deuxième face 14 de la première plaque 10. L’eau est ensuite répartie sur toute la surface de la zone aménagée avec la terrasse 2 grâce aux encoches 222, 224 et 232 des plaques 10, 20 et 30. Enfin, l’eau de pluie est évacuée du système 11 vers le regard 4 par les encoches extérieures 232 des plaques 10, 20 et 30.

L’eau de pluie étant répartie, grâce aux encoches 222 et 224, de manière homogène dans le système de rétention d’eau, le risque de formation de bulles d’air est réduit. Ainsi, le risque d’une augmentation de pression localisée dans le système de rétention d’eau 11 est limité.

La plaque 10 est fabriquée d’un seul tenant en matériau plastique polymère, préférentiellement en polypropylène, en une seule étape d’injection du matériau dans un moule. Le plan de joint du moule est avantageusement parallèle au plan P10. Le polypropylène, ou tout autre matériau plastique polymère approprié pour former la plaque d’un seul tenant, est préférentiellement entièrement issu du recyclage. A l’issue de cette étape d’injection, la plaque 10 est entièrement fabriquée d’un seul tenant et comprend la première face 12, la deuxième face 14, les alvéoles 20, les cloisons 22 et les encoches 222, 224 et 232. L’obtention de la plaque 10 est ainsi particulièrement aisée.

Le système 11 comprenant des plaques identiques, la production des plaques peut être uniformisée. Ainsi, une seule épaisseur de plaque, par exemple 30 mm (millimètres), peut être fabriquée afin de limiter le nombre de moules nécessaires. Grâce à cette uniformisation, la fabrication de systèmes 11 est facilitée et l’épaisseur des systèmes 11 est facilement personnalisable, d’une épaisseur multiple de l’épaisseur des plaques, par exemple 30 mm ou 90 mm.

Le mode de réalisation et les variantes mentionnés ci-dessus peuvent être combinés entre eux pour générer de nouveaux modes de réalisation de l’invention ;

Claims

Plaque (10, 30, 40) de rétention d’eau pour une terrasse (2), ladite plaque comprenant :
une première face (12), parallèle à un plan principal (P10) de la plaque ;

une deuxième face (14), parallèle au plan principal, opposée à la première face, l’une des faces étant destinée à être dirigée vers le haut pour supporter une couche de protection rapportée (9) de la terrasse et l’autre étant destinée à être dirigée vers le bas ;

des alvéoles (20), destinées à recevoir de l’eau en provenance de la couche de protection de la terrasse, chaque alvéole débouchant sur la première face et sur la deuxième face de la plaque ; et

des cloisons (22), chaque cloison séparant deux alvéoles voisines et comprenant :

un premier bord (24), délimitant le débouchant des alvéoles voisines sur la première face ; et

un deuxième bord (26), délimitant le débouchant des alvéoles voisines sur la deuxième face,
caractérisée en ce que chaque cloison est pourvue d’au moins une encoche intermédiaire (222, 224), débouchant dans les deux alvéoles voisines qui sont séparées par la cloison, afin de mettre en communication ces deux alvéoles voisines pour la répartition de l’eau dans la plaque.
Plaque (10, 30, 40) selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque encoche intermédiaire (222, 224) présente un contour ouvert et est formée sur le premier bord (24) de la cloison (22) ou sur le deuxième bord (26) de la cloison (22).
Plaque (10, 30, 40) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la plaque comprend des jointures (28), chaque jointure reliant au moins trois cloisons (22) concourantes parmi les cloisons de la plaque, de sorte que chaque jointure sépare au moins trois alvéoles (20), ces alvéoles étant séparées deux à deux par l’une des cloisons concourantes, les encoches intermédiaires (222, 224) respectives des cloisons concourantes étant jointes à la jointure reliant ces cloisons concourantes.
Plaque (10, 30, 40) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que parmi les cloisons (22), des cloisons anti-poinçonnage sont munies d’un rebord (29) anti-poinçonnage, situé sur le premier bord (24) de la cloison anti-poinçonnage, chaque rebord anti-poinçonnage formant préférentiellement un élargissement de la cloison anti-poinçonnage, qui s’étend parallèlement au plan principal (P10).
Plaque (10, 30, 40) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque alvéole (20) présente une forme générale de cylindre, dont la section est un polygone régulier d’ordre pair et dont la droite génératrice (G20), définissant un axe principal du cylindre, est orthogonal au plan principal (P10).
Plaque (10, 30, 40) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les alvéoles (20) forment, en projection orthogonale dans le plan principal, un motif qui est :
symétrique par rapport à un premier plan (P12) de symétrie de la plaque, orthogonal au plan principal (P10) et

symétrique par rapport à un deuxième plan (P14) de symétrie de la plaque, orthogonal au plan principal et au premier plan de symétrie.
Système de rétention d’eau (11) pour une terrasse (2), le système comprenant des plaques (10, 30, 40), chaque plaque étant selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, parmi les plaques, une première plaque (10) est superposée avec une deuxième plaque (30), en superposant la deuxième face (14) de la première plaque (10) avec la deuxième face (14) ou avec la première face (12) de la deuxième plaque (30), la première plaque et la deuxième plaque comprenant des moyens d’assemblage (18) par l’intermédiaire desquels la première plaque et la deuxième plaque sont positionnées l’une par rapport à l’autre.
Système (11) selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens d’assemblage (18) comprennent :
des parties femelles de fixation (184), appartenant à la deuxième plaque (30), débouchant sur la première face (12) et sur la deuxième face (14) de la deuxième plaque ; et

des parties mâles de fixation (182), appartenant à la première plaque (10), faisant saillie de la deuxième face (14) de la première plaque, et étant insérées dans les parties femelles de la deuxième plaque.
Système (11) selon la revendication 8, chaque plaque (10, 30, 40) étant selon la revendication 6, caractérisé en ce que :
les parties femelles de fixation (184) de la deuxième plaque (30) sont agencées selon un premier quadrillage parallèle au plan principal (P10) de la deuxième plaque, formant des lignes (L1) de parties femelles parallèles au premier plan de symétrie (P12) de la deuxième plaque et formant des colonnes (C1) de parties femelles parallèles au deuxième plan (P14) de symétrie de la deuxième plaque; et

les parties mâles de fixation (182) de la première plaque (10) sont au même nombre que les parties femelles de fixation de la deuxième plaque et sont agencées selon un deuxième quadrillage parallèle au plan principal (P10) de la première plaque, formant des lignes de parties mâles (L2) qui sont parallèles au premier plan de symétrie de la première plaque et formant des colonnes (C2) de parties mâles qui sont parallèles au deuxième plan de symétrie de la première plaque, les lignes de parties femelles du premier quadrillage étant superposées aux lignes de parties mâles du deuxième quadrillage et les colonnes de parties femelles du premier quadrillage étant superposées aux colonnes de parties mâles du deuxième quadrillage.
Terrasse (2), comprenant :
un élément porteur (6) ;

un revêtement d’étanchéité (8), recouvrant l’élément porteur ;

un système de rétention d’eau (11) selon la revendication 9, supporté par l’élément porteur, en reposant sur le revêtement d’étanchéité ;

une couche de protection rapportée (9), supportée par le système ; et

un dispositif (4) d’évacuation des eaux pluviales.
Procédé de fabrication d’une plaque (10, 30, 40) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes :
injection en une seule étape d’une matière plastique polymère dans un moule, la matière plastique polymère étant préférentiellement à base de polypropylène, pour former la plaque ; et

éjection hors du moule de la plaque moulée, la plaque comprenant alors, d’un seul tenant :

la première face (12) ;

la deuxième face (14) ;

les alvéoles (20) ;

les cloisons (22) ; et

les encoches intermédiaires (222, 224).
Procédé de fabrication d’un système (11) selon l’une quelconque des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que le procédé de fabrication comprend les étapes suivantes :
fabrication des plaques (10, 30, 40), dont la première plaque et la deuxième plaque, chaque plaque étant obtenue par les sous-étapes suivantes :

injection en une seule étape d’une matière plastique polymère dans un moule, la matière plastique polymère étant préférentiellement à base de polypropylène, pour former la plaque ; et

éjection hors du moule de la plaque moulée, la plaque comprenant alors, d’un seul tenant :

la première face (12) ;

la deuxième face (14) ;

les alvéoles (20) ;

les cloisons (22) ; et

les encoches intermédiaires (222, 224).

assemblage des plaques, de sorte que la première plaque est superposée avec la deuxième plaque, la première face de la première plaque étant superposée avec la première face ou avec la deuxième face de la deuxième plaque, la première plaque et la deuxième plaque étant maintenues superposées par les moyens d’assemblage (18).