FR3097890A1

FR3097890A1 - système d’articulation de porte ou similaire

Info

Publication number: FR3097890A1
Application number: FR1906935A
Authority: FR
Inventors: Philippe Cavallari; Benjamin Gaffard
Original assignee: UrBen SARL
Current assignee: UrBen SARL
Priority date: 2019-06-26
Filing date: 2019-06-26
Publication date: 2021-01-01
Anticipated expiration: 2039-06-26
Also published as: FR3097890B1

Abstract

Système d’articulation de porte comportant :- un support d’axe (2) présentant un logement intérieur présentant une première surface (30) cylindrique et une première ouverture d’introduction (16) pour un axe de porte, - une pièce mobile (4) présentant une seconde surface (36) périphérique cylindrique, logée dans le logement intérieur du support d’axe (2) en étant guidée par la première surface (30) cylindrique dans un mouvement en rotation autour d’un axe de rotation (20), et présentant une seconde ouverture d’introduction (38), ladite pièce mobile (4) pouvant pivoter entre une position dite ouverte dans laquelle la première fente d’introduction (16) et la seconde fente d’introduction (38) coïncident au moins partiellement et une position dite fermée interdisant l’introduction d’un axe de porte à l’intérieur du support d’axe (2), le support d’axe (2) comporte une troisième ouverture (26) pour introduire radialement par rapport à l’axe de rotation (20) la pièce mobile (4) à l’intérieur de son logement intérieur, et une pièce d’obturation (6) amovible est prévue pour venir fermer au moins partiellement la troisième ouverture (26) et empêcher une libération de la pièce mobile (4). Figure de l’abrégé : Figure 1

Description

système d’articulation de porte ou similaire

La présente invention concerne un système d’articulation de porte.

L’invention a été réalisée dans le domaine de la carrosserie automobile mais peut très bien trouver son application dans d’autres domaines. Le système est ici destiné à être embarqué à bord d’un véhicule mais il pourrait aussi être utilisé dans une construction fixe telle une habitation ou un bâtiment industriel. Une porte de carrosserie, par exemple une porte de benne, est parfois montée sur la carrosserie de manière à pouvoir être démontée. Dans un tel cas, la porte comporte des axes qui sont montés chacun dans un système d’articulation permettant de libérer l’axe.

Il est connu d’avoir un système d’articulation de porte comportant une partie fixe associée à une partie mobile. Une forme de réalisation d’un tel système d’articulation comporte deux demi-coquilles à l’intérieur desquelles est montée une partie mobile captive. Pour le montage, la partie mobile est placée entre les demi-coquilles et ces dernières sont alors soudées ou boulonnées ensemble de telle sorte que la partie mobile ne puisse pas se libérer des demi-coquilles tout en restant mobile à l’intérieur de celles-ci. L’ensemble est alors soudé le plus souvent sur la carrosserie.

Le montage du système d’articulation tel que décrit ci-dessus induit forcément des tolérances de montage lors de l’assemblage des demi-coquilles. Pour avoir un montage précis, il convient donc d’être rigoureux et attentionné. Un tel montage prend aussi du temps du fait de la technique d’assemblage.

En outre, par la suite, lors de la vie de la carrosserie, des éléments (sable, terre, ou autres) peuvent venir se loger dans les demi-coquilles entre celles-ci et l’élément mobile et il est quasiment impossible de venir nettoyer l’intérieur de la coquille et d’en retirer les corps étrangers.

Enfin, il y a parfois un jeu qui se crée entre la partie mobile et sa coquille, par exemple suite à une usure due à de nombreuses manipulations, et le maintien en position fermée est alors assuré essentiellement par gravité grâce à la présence d’un contrepoids prévu à cet effet sur la partie mobile. Outre les problèmes éventuels de sécurité, cette usure provoque aussi un jeu et de ce fait des bruits mécaniques notamment lorsque le véhicule correspondant roule.

La présente invention a alors pour but de fournir un système d’articulation pour porte de carrosserie ou similaire amélioré par rapport aux systèmes connus de l’art antérieur.

Résumé

La présente divulgation vient améliorer la situation.

Il est proposé un système d’articulation de porte comportant :

- un support d’axe présentant, d'une part, un logement intérieur présentant une première surface au moins partiellement cylindrique et, d'autre part, une première ouverture d’introduction pour un axe de porte,

- une pièce mobile présentant une seconde surface périphérique au moins partiellement cylindrique, logée dans le logement intérieur du support d’axe en étant guidée par la première surface au moins partiellement cylindrique dans un mouvement en rotation autour d’un axe de rotation, et présentant une seconde ouverture d’introduction, ladite pièce mobile pouvant pivoter entre une position dite ouverte dans laquelle la première ouverture d’introduction et la seconde ouverture d’introduction coïncident au moins partiellement et une position dite fermée interdisant l’introduction d’un axe de porte à l’intérieur du support d’axe.

Selon la présente invention, le support d’axe comporte une troisième ouverture pour introduire radialement par rapport à l’axe de rotation la pièce mobile à l’intérieur de son logement intérieur, et une pièce d’obturation amovible est prévue pour venir fermer au moins partiellement la troisième ouverture et empêcher une libération (retrait) de la pièce mobile.

Le fait de prévoir une ouverture pour permettre l’introduction de la pièce mobile dans le support d’axe et de venir obturer ensuite cette ouverture par une pièce d’obturation est très avantageux car cela permet d’avoir un support d’axe en une seule pièce. Le montage peut ainsi être facilité et de meilleure qualité (anticorrosion, précision, etc.).

Cette pièce d’obturation peut être mise aussi à profit pour réaliser un verrouillage. Elle est donc particulièrement avantageuse lorsque la pièce d’obturation amovible comporte au moins une butée ; que la pièce mobile comporte au moins une contrebutée destinée à coopérer avec une butée de la pièce d’obturation amovible lorsque que la pièce mobile est dans une position dite fermée, et que la pièce d’obturation amovible est montée mobile par rapport au support d’axe entre une première position dans laquelle l’au moins une butée coopère avec l’au moins une contrebutée pour empêcher la pièce mobile de passer dans une position dite ouverte et une seconde position dans laquelle l’au moins une butée ne peut venir au contact des contrebutées de manière à permettre une libre rotation de la pièce mobile dans le support d’axe.

Dans cette dernière variante, la pièce d’obturation amovible est avantageusement précontrainte dans sa première position, ou position de verrouillage (la pièce d’obturation pourrait être maintenue dans une position verrouillée par exemple aussi à l’aide d’une goupille).

Selon une forme de réalisation, on peut prévoir que la pièce d’obturation amovible est montée pivotante autour d’un axe parallèle à l’axe de rotation par rapport au support d’axe. En variante, la pièce d’obturation pourrait aussi être montée mobile en translation (ou en translation et rotation).

Une autre forme de réalisation prévoit que le support d’axe comporte une base de laquelle s’étendent deux joues latérales parallèles, en ce que les joues latérales sont formées en vis-à-vis de manière à former le logement intérieur, la première surface au moins partiellement cylindrique et pour recevoir la pièce d’obturation amovible, et que la première ouverture d’introduction est réalisée dans chacune des joues latérales et présente une forme de U avec la base du U se trouvant du côté de la base du support d’axe et les branches du U s’étendant à l’opposé de la base du support d’axe.

Une pièce mobile adaptée à cette autre forme de réalisation peut se présenter sous la forme d’une pièce cylindrique dans laquelle est réalisée l’ouverture d’introduction en forme de U, la pièce mobile comportant en outre un levier d’actionnement s’étendant radialement vers l’extérieur dans une direction sensiblement perpendiculaire à l’orientation du U, ledit levier d’actionnement pouvant se déplacer entre les joues latérales du support d’axe.

La présente invention concerne en outre :

– une benne pour véhicule comportant une porte montée par l’intermédiaire d’au moins un système d’articulation tel que décrit ci-dessus, et

– un véhicule comportant une benne telle que définie à l’alinéa précédent.

D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

Fig. 1

montre un système d’articulation en perspective selon un mode de réalisation.

Fig. 2

montre le système d’articulation de la figure 1 en vue éclatée.

Fig. 3

montre un support d’axe de la figure 1 selon la même perspective mais sans les autres pièces.

Fig. 4

montre une pièce mobile de la figure 1 selon la même perspective mais sans les autres pièces.

Fig. 5

montre une vue en coupe selon la ligne de coupe V-V de la figure 1.

Fig. 6

correspond à la figure 5 mais montre uniquement le support d’axe, et

Fig. 7

est une vue de côté du système de la figure 1 sans le support d’axe.

Les dessins et la description ci-après contiennent, pour l’essentiel, des éléments de caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire comprendre la présente divulgation, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

Il est maintenant fait référence aux figures 1 et 2 qui représentent à titre illustratif et non limitatif une forme de réalisation préférée d’un système d’articulation pour une porte, par exemple une porte de carrosserie et encore plus particulièrement une porte de benne.

Le système d’articulation illustré comporte quatre pièces et ne comporte de préférence que quatre pièces. Ainsi ce système comporte un support d’axe 2, une pièce mobile 4 et une pièce d’obturation 6 précontrainte par un ressort 8.

Le support d’axe 2 est illustré en perspective seul sur la figure 3.

Le support d’axe 2 comporte une base 10 avec une face plane 12 destinée à être fixée, par exemple soudée, sur un élément de carrosserie sur lequel une porte doit venir s’articuler.

La base 10 porte deux joues latérales 14 qui se font face et s’étendent à partir de la base dans un même sens de préférence perpendiculaire à la face plane 12. Ces joues latérales 14 sont dans la forme de réalisation illustrée symétriques par rapport à un plan médian perpendiculaire à la face plane 12.

On remarque tout d’abord que chaque joue latérale 14 comporte une découpe 16 en forme de U. Le U présente une base arrondie. Le rayon de cette base arrondie correspond au rayon de l’axe de porte (non illustré) destiné à venir se loger et pivoter au sein de cette base arrondie. Le U présente en outre deux branches, qui forment ici entre elles un léger angle de manière à avoir des branches divergentes, permettant ainsi de réaliser un guidage lors de l’introduction de l’axe de porte dans chacune des découpes 16. Ces dernières forment ainsi dans le support d’axe 2 une ouverture (ou fente) d’introduction pour l’axe de porte et en même temps un palier (avec les bases arrondies des U) pour l’axe de porte. Les découpes 16, dans la forme de réalisation illustrée, comportent chacune un axe de symétrie 18 visible sur la figure 6. Elles définissent aussi un axe de rotation 20 qui passe par les centres des bases arrondies des découpes 16. Cette axe de rotation 20 est axe de rotation pour l’axe de porte (non représenté) qui va prendre place dans les découpes 16 mais aussi, comme expliqué plus loin, pour la rotation de la pièce mobile 4 par rapport au support d’axe 2. L’axe de symétrie 18 est ici (sur les figures, notamment la figure 6) perpendiculaire à la face plane 12 tandis que l’axe de rotation 20 est parallèle à la face plane 12. On peut remarquer ici que, d'une part, les découpes 16 et aussi l’ouverture correspondante dans le support d’axe 2 ne présentent pas forcément un axe de symétrie et, d'autre part, que dans le cas de la présence d’un axe de symétrie, son orientation par rapport à la face plane 12, ou plus généralement son orientation dans le support d’axe 2, peut être différente de l’orientation proposée dans le mode de réalisation illustré, en fonction de l’environnement.

L’espace entre les joues latérales 14 définit un logement intérieur au support d’axe 2 qui reçoit (et guide en rotation) la pièce mobile 4 ainsi qu’éventuellement l’axe de porte.

On remarque, notamment sur les figures 5 et 6 qui sont des vues en coupe par le plan de symétrie entre les deux joues latérales 14, que d’un côté, appelé par la suite côté inférieur, les deux joues latérales 14 sont reliées par une nervure 22. Du côté opposé, appelé côté supérieur, on remarque, d'une part, que les joues latérales 14 sont reliées par une barrette 24 faisant encore partie de la base 10 et, d'autre part, qu’une ouverture 26 est réalisée de manière à accéder à l’intérieur du support d’axe 2. Cette ouverture 26 est dimensionnée de manière à pouvoir introduire la pièce mobile 4 en grande partie, comme il sera expliqué plus loin, dans le logement intérieur du support d’axe 2.

Les extrémités libres des joues latérales 14 présentent chacune de part et d’autre de leur découpe 16 des bossages 28 en direction de la joue latérale 14 opposée. Les faces intérieures de ces bossages 28 orientée vers l’intérieur du logement intérieur du support d’axe 2 font partie d’une même surface cylindrique 30 de révolution autour de l’axe de rotation 20. Une partie de la face intérieure de la base 10 fait également partie de cette surface cylindrique (figures 5 et 6).

Comme évoqué précédemment, la pièce mobile 4 est destinée à venir se loger au moins partiellement à l’intérieur du support d’axe 2, entre les joues latérales 14 de celui-ci.

La pièce mobile 4 est illustrée seule sur la figure 4. On remarque que cette pièce mobile 4 comporte essentiellement deux parties : un corps cylindrique 32 et un levier 34.

Le corps cylindrique 32 présente une surface périphérique 36 correspondant sensiblement à la surface cylindrique 30 à l’intérieur de laquelle elle est destinée à pivoter (autour de l’axe de rotation 20).

Une découpe 38 reprenant la même forme en U que les découpes 16 des joues latérales est réalisée dans le corps cylindrique 32. Le centre de la partie arrondie de la base du U correspond à l’axe de révolution de la surface périphérique 36 du corps cylindrique 32 et est destiné à être confondu avec l’axe de rotation 20. Cette découpe 38 forme ici aussi une ouverture (ou fente) d’introduction pour recevoir un axe de porte. Cette ouverture d’introduction est réalisée longitudinalement dans le corps cylindrique et permet une introduction radiale de l’axe de porte.

Les découpes 16 dans les joues latérales 14 et la découpe 38 dans le corps cylindrique 32 présentent de préférence (dans une vue latérale, c’est-à-dire vue selon l’axe de rotation 20) une même forme mais bien entendu des découpes différentes pourraient être envisagées. Il convient juste de pouvoir faire coïncider les découpes de manière à permettre une introduction d’un axe de porte dans le support d’axe 2 lorsque la pièce mobile 4 est logée à l’intérieur du support d’axe 2.

On retrouve pour la découpe 38 dans le corps cylindrique 32 dans la forme de réalisation représentée un axe de symétrie 18’. En vue de côté, ou en coupe comme sur la figure 5, le corps cylindrique 32 présente alors une forme rappelant un C qui est lui aussi symétrique par rapport à l’axe de symétrie 18’.

Le levier 34 s’étend à partir du corps cylindrique 32 selon une direction sensiblement perpendiculaire à l’axe de symétrie 18’. Ce levier 34 s’étend ainsi à partir d’une branche du C. On remarque que l’extrémité libre de l’autre branche du C est amincie. On réalise de la sorte, entre la partie amincie et le reste du corps cylindrique 32 des contrebutées 40.

Comme on peut notamment le voir sur les figures 1, 2 et 5, la pièce mobile 4, ou tout du moins son corps cylindrique, est destinée à venir se loger dans le logement interne du support d’axe 2 en pouvant pivoter autour de l’axe de rotation 20.

L’ouverture 26 est de dimension adaptée pour permettre l’introduction du corps cylindrique 32 entre les joues latérales 14. Cette introduction peut se faire en tenant la pièce mobile 4 par son levier 34. On introduit le corps cylindrique 32 par l’extrémité libre amincie du C et en pivotant et translatant le corps cylindrique 32, on parvient à venir loger le corps cylindrique 32 dans le logement interne du support d’axe 2 de telle sorte que la surface périphérique 36 du corps cylindrique 32 vienne coopérer avec la surface cylindrique 30 dans ce logement interne du support d’axe 2. Les pièces (support d’axe 2 et pièce mobile 4) sont réalisées de sorte à limiter le jeu en translation le long de l’axe de rotation 20. L’espacement entre les joues latérales 14 est tel que le levier 34 peut passer entre celles-ci. Comme illustré sur la figure 5, le mouvement de rotation de la pièce mobile 4 est limité par exemple lorsque le levier 34 vient contre la nervure 22. Seule une partie du levier 34 se trouve alors en dehors du support d’axe 2. Cette partie en saillie hors du support d’axe 2 permet d’agir depuis l’extérieur sur le corps cylindrique 32 pour le faire pivoter dans le support d’axe 2.

On remarque que la pièce d’obturation 6 est disposée au niveau de l’ouverture 26 et empêche un retrait du corps cylindrique 32 hors de son logement.

La pièce d’obturation 6 est illustrée en perspective sur la figure 2. Elle comporte une partie d’obturation 42 destinée à prendre place entre les joues latérales 14 au niveau de l’ouverture 26 pour limiter la taille de celle-ci ainsi qu’une partie d’actionnement 44 qui vient en saillie hors du support d’axe 2 dans la position montée de la pièce d’obturation 6.

La partie d’obturation 42 comprend deux pattes 46 parallèles qui sont destinées à être guidées par les bords de l’ouverture 26 et aussi former des butées pour coopérer avec les contrebutées 40 comme illustré sur la figure 7.

Chaque patte 46 présente sur sa face extérieure une saillie cylindrique 48 de telle sorte que les deux saillies cylindriques 48 forment un axe de pièce d’obturation destiné à être parallèle à l’axe de rotation 20 lorsque la pièce d’obturation 6 vient fermer l’ouverture 26.

La partie d’actionnement 44 est prévue pour permettre à un utilisateur d’agir sur la pièce d’obturation 6.

Le ressort 8 est prévu pour précontraindre la pièce d’obturation 6. Il vient en appui sur la barrette 24. Des rainures (visibles notamment sur les figures 2 et 3) sont prévues pour recevoir le ressort 8 et le maintenir en place. Le ressort 8 agit sur la pièce d’obturation 6 de telle sorte à exercer un couple faisant pivoter les pattes 46 vers le corps cylindrique 32 (la pièce mobile 4). La figure 7 illustre la coopération de la pièce d’obturation 6 avec la pièce mobile 4. Sur cette figure 7, la pièce mobile 4 est dans une position dans laquelle (comme sur la figure 2) les découpes 16 et 38 ne coïncident pas du tout. Si un axe de porte est logé dans le support d’axe 2, il ne peut pas sortir de celui-ci et inversement si cet axe de porte est à l’extérieur du support d’axe 2 il ne peut pas y être introduit. Dans la position illustrée, les pattes 46 de la pièce d’obturation 6 font face aux contrebutées 40 de la pièce mobile 4. L’espace entre les pattes 46 est suffisant pour que la partie amincie (à une extrémité libre d’une branche du C formé par le corps cylindrique avec la découpe 38) puisse se loger entre les pattes 46.

Comme on peut mieux le voir sur la figure 6, chaque joue latérale 14 présente sur sa face intérieure une rainure 50 qui permet d’introduire chaque saillie cylindrique 48 vers une cavité 52 destinée à la recevoir. La rainure 50 s’étend parallèlement à la base 10 tandis que la cavité 52 est ménagée dans un bord de la rainure 50 opposé à la base 10. Ainsi, pour la mise en place de la pièce d’obturation 6, le ressort 8 est placé entre la pièce d’obturation 6 et la barrette 24 et chaque saillie cylindrique 48 est introduite dans sa rainure 50 correspondante. En poussant la pièce d’obturation 6 « vers le bas », c’est-à-dire ici vers l’intérieur du support d’axe 2, les saillies cylindriques 48 viennent prendre place naturellement dans les cavités 52 sous l’action du ressort 8 lorsqu’elles parviennent au niveau des cavités 52 et elles y sont maintenues.

Le fonctionnement de ce système d’articulation apparait déjà à l’homme du métier au vu de la description qui précède. Il est mentionné dans ses grandes lignes ci-après.

Le support d’axe 2 est ici réalisé en une seule pièce. Il peut ainsi être fixé sur une pièce de carrosserie (dans le cas d’un montage sur un véhicule) ou sur un dormant (dans un bâtiment) avant ou après avoir reçu la pièce mobile 4.

L’introduction de la pièce mobile 4 se fait comme indiqué ci-dessus en introduisant l’extrémité amincie du corps cylindrique 32 par l’ouverture 26 dans le logement intérieur du support d’axe 2. Par pivotement et translation, le corps cylindrique 32 vient se loger dans le support d’axe 2 et est guidé en rotation à l’intérieur de celui-ci autour de l’axe de rotation 20.

Pour empêcher un retrait du corps cylindrique 32 (de la pièce mobile 4) la pièce d’obturation 6 et son ressort 8 sont mis en place comme expliqué plus haut.

Pour introduire un axe de porte dans le support d’axe 2, la pièce mobile 4 est pivotée par action sur le levier 34 jusqu’à ce que la découpe 38 du corps cylindrique 32 vienne coïncider, de préférence totalement, avec les découpes 16 du support d’axe 2. L’ouverture d’introduction de la pièce mobile et celle du support d’axe sont ainsi positionnées de manière à permettre l’introduction d’un axe de porte. Une fois cet axe de porte introduit, la pièce mobile 4 est pivotée (à l’aide du levier 34) pour venir dans la position de verrouillage illustrée sur les figures. Dans cette position, les ouvertures (ou fentes) d’introduction sont décalées de plus de 90° et un retrait de l’axe de porte hors du support d’axe 2 est impossible.

Avantageusement, comme il ressort de la description des pièces, lorsque le levier 34 vient en butée contre la nervure 22, les pattes 46 de la pièce d’obturation 6 forment une butée coopérant avec les contrebutées 40 de la pièce mobile 4 et empêchent ainsi une ouverture du système d’articulation et donc un retrait involontaire de l’axe de porte. On réalise le système d’articulation de telle sorte que dans la position montée sur un véhicule, dans la position verrouillée décrite ici, le levier 34 est orienté vers le bas de telle sorte que par gravité la position verrouillée est également assurée.

Pour déverrouiller le système, et par exemple sortir l’axe de porte, il suffit d’agir simultanément, d'une part, sur la partie d’actionnement 44 de la pièce d’obturation 6 en direction de la base 10 pour que les contrebutées 40 puissent échapper aux pattes 46 et, d'autre part, sur le levier 34 pour pouvoir venir faire coïncider les découpes de la pièce mobile 4 avec celles du support d’axe 2. L’axe de porte peut alors être retiré.

Une fois l’axe de porte retiré, il est aussi possible de venir sortir la pièce mobile 4 (plus précisément son corps cylindrique 32) du support d’axe 2 en retirant la pièce d’obturation 6. En agissant à l’encontre du ressort 8, il est possible manuellement de faire sortir les saillies cylindriques 48 des cavités 52 et ainsi de retirer la pièce d’obturation 6, permettant par là même de retirer la pièce mobile 4 et la rendre indépendante du support d’axe 2.

L’ajout de la pièce d’obturation 6 permet de libérer la pièce mobile 4 du support d’axe 2 sans avoir à démonter ce support d’axe 2. Il est ainsi possible de réaliser ce support d’axe en une seule pièce, d’un seul tenant, ce qui n’était pas possible dans l’art antérieur.

Il ressort de la description qui précède que la pièce d’obturation, associée au ressort, remplit également une fonction de sécurité. En effet, comme décrit, un verrouillage empêchant tout retrait involontaire de l’axe de porte est réalisé.

Le ressort, en exerçant sa précontrainte sur la pièce d’obturation pour qu’elle vienne en appui sur la pièce mobile, procure aussi comme avantage de maintenir la pièce mobile dans la position ouverte (position permettant une introduction et/ou un retrait d’un axe de porte). La pièce d’obturation agit alors comme un frein. Cette fonction de frein assure aussi un bon contact entre la partie mobile et le support d’axe, limitant au moins, voire empêchant totalement, ainsi tout bruit de cliquetis de la partie mobile dans son support.

Le fait de réaliser le support d’axe en une seule pièce, d’un seul tenant, procure une facilité de mise en œuvre pour le soudage (par exemple) de ce support d’axe sur un élément de carrosserie. Ceci permet aussi un gain en précision dans le positionnement de ce support puisqu’il n’y a plus d’alignement ni de maintien (de deux demi-coquilles).

La possibilité de pouvoir rajouter la pièce mobile dans le système d’articulation dans un second temps permet aussi de mieux assurer un traitement anti-corrosion et une peinture de ces pièces.

La possibilité de libérer la pièce mobile du support d’axe permet aussi, au cours de la vie du système, de réaliser un nettoyage de l’intérieur du support d’axe afin d’en retirer tout corps étranger qui aura pu y pénétrer lors par exemple d’opérations de chargement et de déchargement (cas d’utilisation pour une benne).

Toujours au cours de la vie du système d’articulation, une usure des pièces peut survenir et la pièce mobile peut devenir lâche dans le support d’axe. La contrainte exercée par le ressort et la pièce d’obturation permettent alors de réaliser un maintien positif en position fermée.

La contrainte exercée aussi en permanence sur le système d’articulation permet en outre de maintenir les pièces en place les unes par rapport aux autres et ainsi de limiter les bruits mécaniques.

La présente divulgation ne se limite pas à l’exemple de réalisation décrit et illustré et aux variantes évoquées ci-avant, seulement à titre d’exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l’homme de l’art dans le cadre de la protection recherchée.

Claims

Système d’articulation de porte comportant :
- un support d’axe (2) présentant, d'une part, un logement intérieur présentant une première surface (30) au moins partiellement cylindrique et, d'autre part, une première ouverture d’introduction (16) pour un axe de porte,
- une pièce mobile (4) présentant une seconde surface (36) périphérique au moins partiellement cylindrique, logée dans le logement intérieur du support d’axe (2) en étant guidée par la première surface (30) au moins partiellement cylindrique dans un mouvement en rotation autour d’un axe de rotation (20), et présentant une seconde ouverture d’introduction (38), ladite pièce mobile (4) pouvant pivoter entre une position dite ouverte dans laquelle la première ouverture d’introduction (16) et la seconde ouverture d’introduction (38) coïncident au moins partiellement et une position dite fermée interdisant l’introduction d’un axe de porte à l’intérieur du support d’axe (2),
caractérisé en ce que
le support d’axe (2) comporte une troisième ouverture (26) pour introduire radialement par rapport à l’axe de rotation (20) la pièce mobile (4) à l’intérieur de son logement intérieur, et
en ce qu’une pièce d’obturation (6) amovible est prévue pour venir fermer au moins partiellement la troisième ouverture (26) et empêcher une libération de la pièce mobile (4).
Système d’articulation selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce d’obturation (6) amovible comporte au moins une butée (46), en ce que la pièce mobile (4) comporte au moins une contrebutée (40) destinée à coopérer avec une butée (46) de la pièce d’obturation (6) amovible lorsque que la pièce mobile (4) est dans une position dite fermée, et en ce que la pièce d’obturation (6) amovible est montée mobile par rapport au support d’axe (2) entre une première position dans laquelle l’au moins une butée (46) coopère avec l’au moins une contrebutée (40) pour empêcher la pièce mobile (4) de passer dans une position dite ouverte et une seconde position dans laquelle l’au moins une butée (46) ne peut venir au contact des contrebutées (40) de manière à permettre une libre rotation de la pièce mobile (4) dans le support d’axe (2).
Système d’articulation selon la revendication 2, caractérisé en ce que la pièce d’obturation (6) amovible est précontrainte dans sa première position ou position de verrouillage.
Système d’articulation selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la pièce d’obturation (6) amovible est montée pivotante autour d’un axe parallèle à l’axe de rotation (20) par rapport au support d’axe (2).
Système d’articulation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le support d’axe (2) comporte une base (10) de laquelle s’étendent deux joues latérales (14) parallèles, en ce que les joues latérales (14) sont formées en vis-à-vis de manière à former le logement intérieur, la première surface (30) au moins partiellement cylindrique et pour recevoir la pièce d’obturation (6) amovible, et en ce que la première ouverture d’introduction (16) est réalisée dans chacune des joues latérales (14) et présente une forme de U avec la base du U se trouvant du côté de la base (10) du support d’axe (2) et les branches du U s’étendant à l’opposé de la base (10) du support d’axe (2).
Système d’articulation selon la revendication 5, caractérisé en ce que la pièce mobile (4) se présente sous la forme d’une pièce cylindrique dans laquelle est réalisée l’ouverture d’introduction (38) en forme de U, la pièce mobile (4) comportant en outre un levier (34) d’actionnement s’étendant radialement vers l’extérieur dans une direction sensiblement perpendiculaire à l’orientation du U, ledit levier (34) d’actionnement pouvant se déplacer entre les joues latérales (14) du support d’axe (2).
Benne pour véhicule comportant une porte, caractérisée en ce que la porte est montée par l’intermédiaire d’au moins un système d’articulation selon l'une des revendications 1 à 6.
Véhicule, caractérisé en ce qu’il comporte une benne selon la revendication 7.