FR3097492A1 - Véhicule avec une boîte à eau comportant un dispositif d’obturation partielle mobile de l’évacuation - Google Patents

Abstract

Véhicule avec une boîte à eau comportant un dispositif d’obturation partielle mobile de l’évacuation . Véhicule comportant une boîte à eau (10) comprenant une ouverture d’évacuation (11), un dispositif d’obstruction (20) partielle de l’ouverture d’évacuation (11) de ladite boîte à eau (10), mobile entre au moins une première position et une deuxième position d’obstruction partielle de l’ouverture d’évacuation (11), le dispositif d’obstruction (20) étant agencé de sorte à générer une section de passage permettant le passage d’un liquide au travers de l’ouverture d’évacuation (11) plus petite lorsqu’il est dans la première position que dans la deuxième position, caractérisé en ce que le dispositif d’obstruction (20) comporte un moyen de maintien dudit dispositif d’obstruction (20) destiner à maintenir le dispositif d’obstruction (20) au moins dans la première position. Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

Véhicule avec une boîte à eau comportant un dispositif d’obturation partielle mobile de l’évacuation

L’invention concerne un véhicule comportant une boîte à eau disposée au niveau de l’auvent du véhicule et comprenant un moyen d’évacuation d’eau amélioré.

Les véhicules comportent généralement une boîte à eau située dans la zone d’auvent, le long du bord du pare-brise longeant le capot avant du véhicule. La boîte à eau comporte des entrées d’air collectant l’air extérieur au véhicule, et une sortie d’air branchée au système de climatisation de l’habitacle du véhicule. Le système de climatisation est généralement disposé dans l’habitacle du véhicule, de l’autre côté d’une cloison pare-feu séparant l’habitacle du compartiment moteur. Le rôle de la boîte à eau est de récupérer extérieur au véhicule et de conduire cet air vers le système de climatisation, ainsi que de récupérer l’eau s’écoulant sur le pare-brise pour le renvoyer vers le sol. Les entrées d’air de la boîte à eau sont généralement pourvues de grilles afin d’éviter que les détritus de grandes tailles ne rentrent dans la boîte à eau. En cas de pluie, l’eau ruisselant sur le pare-brise ainsi que les gouttes de pluies rentrent dans le collecteur par les grilles. L’évacuation de l’eau rentrant dans la boîte à eau est obtenue par une ouverture d’évacuation disposée généralement dans le fond de la boîte à eau pour permettre à l’eau rentrant dans le collecteur de ressortir du collecteur et s’écouler à l’extérieur du véhicule.

Par exemple, le document US8567852 décrit une boîte à eau comportant sur son fond une ouverture d’évacuation. Cette ouverture d’évacuation est surmontée d’un système de valve. Le système de valve comporte un boitier muni d’une ouverture et un clapet mobile en rotation par rapport au boitier. Le clapet se déplace entre une position fermée dans laquelle il obstrue totalement l’ouverture d’évacuation et une position ouverte dans laquelle il laisse un passage au travers de cette ouverture. Lorsqu’il n’y pas d’eau dans la boîte à eau, le clapet est en position fermée. Dans cette position, le clapet évite la remontée d’air, et notamment de mauvaises odeurs, via l’ouverture d’évacuation. Lorsque de l’eau s’accumule au fond de la boîte à eau, celle-ci pousse sur le clapet et l’entrouvre, de sorte que l’eau s’écoule par cette ouverture d’évacuation.

L’inconvénient d’une telle solution est que lorsque des détritus de tailles relativement importantes rentrent dans la boîte à eau, ils sont entrainés vers l’ouverture d’évacuation par l’eau et peuvent bloquer le système de clapet en position d’obstruction, et bloquer l’écoulement d’eau vers l’ouverture d’évacuation. L’eau ne pouvant plus s’évacuer, le niveau d’eau dans la boîte à eau risque de monter et de rentrer dans le système de climatisation. De plus, l’accumulation de déchets et d’eau risque de créer un pourrissement générant des mauvaises odeurs. Ces détritus de grandes tailles peuvent rentrer dans la boîte à eau malgré les grilles, par exemple lorsque leur forme leur permet de passer au travers des trous des grilles. C’est le cas par exemple des aiguilles de pins. Un autre inconvénient est qu’il n’est pas possible de modifier le débit d’eau au travers de l’ouverture d’évacuation au type de pluie que peut rencontrer le véhicule.

L’objectif de l’invention est de remédier à ces inconvénients. En particulier, un des buts de l’invention est de proposer un véhicule comportant une boîte à eau qui réduit les risques de blocage de l’écoulement de l’eau via une ouverture d’évacuation et qui permet d’adapter l’évacuation de l’eau à un débit souhaité.

Ce but est atteint selon l’invention, grâce à un véhicule qui comporte une boîte à eau comprenant une ouverture d’évacuation, un dispositif d’obstruction partielle de l’ouverture d’évacuation de ladite boîte à eau, mobile entre au moins une première position et une deuxième position d’obstruction partielle de l’ouverture d’évacuation, le dispositif d’obstruction étant agencé de sorte à générer une section de passage permettant le passage d’un liquide au travers de l’ouverture d’évacuation plus petite lorsqu’il est dans la première position que dans la deuxième position, remarquable en ce que le dispositif d’obstruction comporte un moyen de maintien dudit dispositif d’obstruction destiner à maintenir le dispositif d’obstruction au moins dans la première position.

Ainsi avantageusement, il est possible de choisir d’augmenter la section du passage au travers de l’ouverture d’évacuation pour évacuer plus rapidement les déchets et l’eau accumulés en déplaçant le dispositif d’obstruction. En particulier, cette caractéristique permet de créer un effet de chasse d’eau, en augmentant temporairement le débit de liquide possible au travers de l’ouverture d’évacuation. Par exemple, il est possible d’accumuler de l’eau dans la boîte à eau en injectant de l’eau par un grand débit, c’est-à-dire supérieur au débit d’écoulement possible par l’ouverture d’évacuation lorsque le dispositif d’obstruction est dans la première position, puis en déplaçant temporairement ce dispositif d’obstruction en deuxième position de manière à augmenter rapidement le débit d’écoulement par l’ouverture. Un autre avantage est que si des détritus se sont accumulés jusqu’à bloquer ou réduire fortement la possibilité d’évacuation de l’eau au travers de l’ouverture d’évacuation, le déplacement dans sa deuxième position du dispositif d’obstruction permet de recréer un passage d’évacuation de l’eau plus grand permettant le passage des détritus, avec éventuellement la création d’un phénomène de chasse d’eau qui emporte les détritus gênants.

Dans un mode de réalisation de l’invention, le moyen de maintien est agencé de sorte à maintenir sélectivement le dispositif d’obstruction dans sa première et sa deuxième position.

Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, le moyen de maintien est agencé de sorte à maintenir le dispositif dans au moins une troisième position située entre la première et la deuxième position, de préférence plusieurs positions entre la première et la deuxième position.

Ainsi, il est possible de choisir la section d’écoulement de l’eau au travers de l’ouverture d’évacuation pour ajuster le débit d’évacuation, et de l’ajuster en fonction des risques de fortes pluies que le véhicule peut subir, par exemple en fonction des pays ou des régions, ou/et en fonction des risques d’introduction de débris dans la boîte à eau. En disposant d’une ou plusieurs positions de maintien entre la première et la deuxième position, il est possible d’ajuster plus précisément la position du dispositif d’obstruction et donc le débit d’écoulement au travers de l’ouverture d’évacuation.

Dans un autre mode de réalisation de l’invention, la boîte à eau comporte une paroi de fond, de préférence formant le fond de ladite boite à eau, comprenant l’ouverture d’évacuation, et le dispositif d’obstruction comporte une plaque principale sensiblement parallèle à la partie de la paroi de fond autour de l’ouverture d’évacuation, disposée en vis à vis de ladite ouverture d’évacuation, la plaque principale étant de préférence de dimension égale ou plus grande que celle de l’ouverture d’évacuation, ladite plaque principale étant plus proche de ladite paroi de fond lorsque le dispositif d’obstruction est dans la première position que lorsque ledit dispositif d’obstruction est dans la deuxième position, et étant distante de ladite paroi de fond dans chacune de ces deux positions.

Cette disposition permet de régler la section de passage possible au travers de l’ouverture d’évacuation par un système très simple, en forme de plaque, en rapprochant ou éloignant la plaque principale. En effet, en rapprochant la plaque principale de la paroi de fond, disposée en vis-à-vis de l’ouverture d’évacuation, l’espace permettant à un liquide de s’évacuer par l’ouverture d’évacuation est plus petit que lorsque la plaque principale est plus éloignée de ladite plaque de fond. C’est-à-dire que la section de passage pour l’évacuation de l’eau au travers de cette ouverture d’évacuation est plus petite lorsque le dispositif d’évacuation est dans la première position que dans la deuxième position.

Dans un autre mode de réalisation de l’invention, le dispositif d’obstruction se déplace entre la première et la deuxième position par translation.

Ainsi, avantageusement, la cinématique de déplacement du dispositif d’obstruction est simple, et le guidage dudit dispositif est simple à réaliser.

Dans un mode de réalisation de l’invention, le dispositif d’obstruction comporte une extension s’étendant depuis la face de la plaque principale faisant face à l’ouverture d’évacuation et passant au travers de l’ouverture d’évacuation lorsque le dispositif d’obstruction est dans la première position, ladite extension étant agencée de sorte à laisser un passage pour un liquide au travers de l’ouverture d’évacuation lorsque le dispositif d’obstruction est dans cette première position plus petit que lorsque ledit dispositif est en deuxième position.

L’extension permet ainsi avantageusement de réguler de manière précise le débit de l’eau s’écoulant en s’insérant dans l’ouverture d’évacuation.

Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, l’extension comporte au moins une paroi latérale s’étendant parallèlement à la direction de translation du dispositif d’obstruction, ladite paroi latérale formant une surface de type cylindrique de génératrice une droite parallèle à l’axe de translation et de courbe directrice un segment du contour de l’ouverture d’évacuation, disposée de manière à ce que la surface de cette paroi latérale coulisse ledit segment du contour de l’ouverture d’évacuation lors du déplacement du dispositif d’obstruction entre la première et la deuxième position.

Ainsi avantageusement, la paroi latérale reste très proche du bord de l’ouverture d’évacuation et créé une obstruction à l’écoulement de l’eau dans ladite ouverture d’évacuation, complémentaire à la plaque principale.

Dans le cas où l’ouverture d’évacuation comporte un bord droit, la paroi latérale est plane de sorte à coulisser contre ce bord droit, la paroi latérale étant dans ce cas considérée comme de type cylindrique avec une courbe génératrice formée par un segment droit.

Dans un mode de réalisation particulier de l’invention, la paroi latérale comporte un trou de régulation.

De préférence, le trou de régulation est disposé de manière ce que, la partie dudit trou de régulation située dans la boîte à eau est plus petite lorsque le dispositif d’obstruction est dans la première position que lorsqu’il est dans la deuxième position, de sorte à limiter la section de passage par lequel de l’eau peut s’écouler par l’ouverture d’évacuation dans cette première position et à offrir une plus grande ouverture de passage dans la deuxième position.

Dans une variante de réalisation de l’invention, l’ouverture d’évacuation comporte deux bords droits, de préférence parallèles, et l’extension comporte deux parois latérales planes et parallèles aux bords droits de l’ouverture et à la direction de translation du dispositif d’obstruction, les extrémités de ces parois latérales opposées à la plaque principale étant reliées par une paroi d’extrémité, de préférence ladite paroi d’extrémité comportant deux surfaces reliées entre-elle par l’un de leur bord et formant un V dont la pointe est orientée vers la plaque principale.

De préférence, les deux surfaces de la paroi d’extrémité formant le V sont perpendiculaires aux parois latérales lorsque celles-ci sont parallèles entre elles.

Ainsi, l’eau s’écoulant par l’ouverture d’évacuation est guidé par la paroi d’extrémité. De plus, en disposant la paroi d’extrémité inclinée par rapport à l’horizontale, cette forme permet d’avoir un écoulement plus rapide qu’une paroi plane et sensiblement horizontale, notamment dans le cas où cette paroi forme un V. Un autre avantage est que cette paroi d’extrémité permet de limiter les remontées d’eau dans la boîte à eau par des projections provenant du dessous de ladite boîte à eau et remontant en direction de l’ouverture d’évacuation. Ces remontées peuvent venir par exemple des projections d’eau issues d’un passage de roue lorsque l’ouverture d’évacuation débouche dans ledit passage de roue.

Dans un autre mode de réalisation de l’invention, la boîte à eau comporte un auvent disposée distant et en vis-à-vis de la paroi de fond, le dispositif d’obstruction est disposé dans le volume entre l’auvent et la paroi de fond, et comporte une tige de commande s’étendant depuis la plaque principale et parallèlement à l’axe de translation dudit dispositif, au travers de l’auvent, et comportant à son extrémité opposée à la paroi principale une zone de préhension.

Ainsi avantageusement, il n’est pas nécessaire de rentrer à l’intérieur de la boîte à eau pour déplacer à la main le dispositif d’obstruction, la zone de préhension étant en dehors de ladite boîte à eau.

De préférence, la tige de commande comporte un segment cranté et une lame ressort est fixée par l’une de ces extrémités au auvent et comportant à son autre extrémité une excroissance coopérant avec le segment cranté de manière à former le moyen de maintien à plusieurs positions.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :

est une vue de l’avant d’un véhicule.

est une vue en perspective de l’intérieur de la boîte à eau, montrant le dispositif d’obstruction partielle.

est une vue en coupe suivant un plan transversal et vertical au véhicule de la boîte à eau, au niveau du dispositif d’obstruction.

est une vue du système de maintien du dispositif de d’obstruction.

Les dessins sont des représentations schématiques pour faciliter la compréhension de l’invention. Les composants ne sont pas forcément représentés à l’échelle. Les mêmes références correspondent aux mêmes composants d’une figure à l’autre.

La figure 1 illustre l'avant d'un véhicule 1. Le véhicule 1 comporte un parebrise 2, un capot moteur 3 et une boîte à eau 10 disposée le long d'un bord inférieur du parebrise 2 qui longe le capot moteur 3. La boîte à eau 10 forme un corps creux et permet de récupérer de l'air extérieur au véhicule 1 et de le distribuer vers un système de climatisation (non représenté) de l’habitacle dudit véhicule 1, et d'éviter que de l'eau ne rentre dans ce système de climatisation. Afin de permettre à l'air extérieur de rentrer dans la boîte à eau 10, celle-ci comporte sur une de ses parois dite auvent 30, une grille de filtration 34. L'auvent 30 est la paroi de la boîte à eau 10 qui s'étend dans le prolongement du pare-brise 2, transversalement au véhicule 1, le long du bord inférieur du parebrise 2. Le corps creux de la boîte à eau 10 est situé sous l’auvent 30. L’auvent 30 peut s'étendre en partie sous le bord arrière du capot moteur 3 qui longe le bord inférieur du parebrise 2. La grille de filtration 34 permet à l'air extérieur de rentrer dans la boîte à eau 10 et de bloquer les détritus de grande taille pour qu'ils ne rentrent dans la boîte à eau 10. La boîte à eau 10 comporte classiquement une sortie d'air formée par une ouverture reliée au système de climatisation de manière y faire pénétrer l’air. Cette sortie d'air et le système de climatisation ne sont pas représentés dans la figure 1.

En cas de pluie par exemple, les gouttes d'eau de pluie et l'eau qui ruisselle sur le parebrise rentre dans la boîte à eau 10 par cette grille de filtration 34.

Comme illustrer en figure 2, ladite boîte à eau 10 comporte une ouverture d'évacuation 11 disposée de préférence sur une paroi de fond 12 formant le fond de la boîte à eau 10, sur une partie de ladite paroi de fond située la plus basse possible afin de permettre à l'eau qui rentre dans la boîte à eau 10 d'être évacuée. De préférence, la forme de la boîte à eau 10 permet à l’eau qui rentre à l’intérieur de s’écouler naturellement par gravité vers cette ouverture d’écoulement 11. L’auvent 30 est en vis-à-vis de la paroi de fond 12, le volume intérieur de la boîte à eau 10 étant délimité au moins entre la paroi de fond 12 et l'auvent 30.

Un dispositif d'obstruction 20 partiel est placé au niveau de l'ouverture d'évacuation 11, dans la boîte à eau 10. Ce dispositif d'obstruction 20 est mobile entre une première position et une deuxième position. Dans sa première position, le dispositif d'obstruction 20 crée une section de passage permettant à un liquide de s’évacuer par l'ouverture d'évacuation 11 plus petite que lorsque ce dispositif 10 est dans sa deuxième position. Dans aucune de ces deux positions le dispositif d'obstruction 20 ne ferme complètement le passage d'un liquide au travers de l’ouverture d’évacuation 11.

Un moyen de maintien 21 est prévu et permet de maintenir le dispositif d'obstruction au moins dans la première. C'est-à-dire que le dispositif d'obstruction 20 peut être déplacé entre sa première position et sa deuxième position indifféremment, et être maintenue au moins dans la première position. En variante, le système de maintien 21 permet de maintenir le dispositif d’obstruction 20 dans sa première position ainsi que dans sa deuxième position.

Comme illustré en figures 2 et 3, le dispositif d'obstruction 20 comporte une plaque principale 22 sur laquelle est fixée une tige de commande 26 droite, sensiblement perpendiculaire à ladite plaque principale 22. Lorsque le dispositif d'obstruction 20 est dans sa première position, la plaque principale 22 est disposée en vis à vis de l’ouverture d’évacuation 11, à distance de la paroi de fond 12. De préférence, la plaque principale 22 est de dimension supérieure à la dimension de l’ouverture d’évacuation 11. C'est-à-dire que sa surface permet de recouvrir entièrement la surface délimitée par les bords de l’ouverture d’évacuation 11. La tige de commande 26 traverse l'auvent 30 par un trou de passage, et comporte à son extrémité une zone de préhension 29. Ainsi, un utilisateur peut déplacer le dispositif d'obstruction 20 sans avoir besoin d'accéder à l'intérieur du volume de la boîte à eau 10, en translatant cette tige de commande 26 via la zone de préhension 29.

Dans le mode de réalisation décrit dans les figures 2 et 3, le moyen de maintien 21 est situé autour du trou de passage de la tige de commande 26 dans l'auvent 30. Il maintient le dispositif d'obstruction 20 en bloquant la tige de commande 26 par rapport au auvent 30. En tirant ou poussant la tige de commande 26, le dispositif d’obstruction 20 translate entre la première et la deuxième position, guidé par le moyen de maintien 21.

La figure 4 illustre un mode de réalisation du moyen de maintien 21 dans lequel il est formé par une excroissance 211 cylindrique issue de l’auvent et comportant le trou de passage lui-même cylindrique coaxial à ladite excroissance. La tige de commande 26 traverse le trou de passage. L’axe de l’excroissance cylindrique 211 et du trou de passage est parallèle à la direction de translation du dispositif d’obstruction 20. Une lame ressort 212 s’étend suivant la même direction que l'axe du trou de passage cylindrique et comporte une dent de blocage 213 orientée vers la tige de commande 26, en contact contre ladite tige 26. La lame ressort 212 maintient un effort appuyant la dent de blocage 213 contre la tige de commande 26. La tige de commande 26 comporte à sa surface une série d'indentations 27 alignée suivant la longueur de la tige de commande 26, et de forme sensiblement complémentaire à celle de la dent de blocage 213, disposées en vis-à-vis de la dent blocage 213. Ainsi, en s’insérant dans l’une des indentations 27, la dent de blocage 213 permet de maintenir la tige de commande 26 dans différentes positions par rapport à l’auvent 30, grâce à la lame ressort 212 qui pousse ladite dent 213 dans une des indentations 27. Pour déplacer le dispositif d'obstruction 20, il est nécessaire de tirer ou de pousser la tige de commande 26 avec un effort supérieur à celui de retenue créé par l'effet conjoint de l'appui de la lame ressort 212 et de la dent de blocage 213 insérée dans l'indentation 27. Le nombre d’indentations 27 est choisi en fonction du nombre souhaité de positions de maintien. En autre variante, les indentations 27 peuvent être des nervures faisant le tour de la tige de commande 26. Le nombre d'indentations 27 est supérieure ou égale à 1.

D'autres moyens de maintien 21 connus de l'homme du métier peuvent être appliquées pour maintenir le dispositif d’obstruction 20 dans la ou les positions souhaitées.

Comme illustré en figure 2 et 3, une extension 23 s'étend depuis la plaque principale 22 du dispositif d'obstruction 20, en direction opposée à la tige de commande 26. Lorsque le dispositif d'obstruction 20 est dans la première position, l'extension 23 s'étend au travers de l’ouverture d’évacuation 11. L'extension 23 est formée par deux parois latérales 24 planes, parallèles entre-elles et parallèles à l'axe de la tige de commande 26. Elles comportent chacune une ouverture de régulation 28 qui les traversent de part en part. Elles sont de forme générale rectangulaire. Les extrémités de chacune de ces parois latérales 24, opposées à celles reliées à la plaque principale 22, sont reliées entre elles par une paroi d’extrémité 25 formée par deux plans perpendiculaires à ces parois latérales 24, et formant entre eux un V dont la pointe est orientée vers la plaque principale 22. L’ouverture d’évacuation 11 comporte deux bords parallèles et droits contre lesquelles les parois latérales 24 coulissent. C’est-à-dire que ces bords droits sont disposés chacun respectivement en vis-à-vis de chacun des parois latérales, à très faible distance l’un de l’autre, c’est-à-dire inférieure à 5 mm ou encore inférieure à 2 mm. En variante, un contact peut être envisagé entre ces parois latérales et ces bords droits. Cette disposition de proximité entre les parois latérales 24 et les bords droits permet de créer un guidage du dispositif d’obstruction 24, ainsi que de limiter les passages d’eau entre les parois latérales et les bords droits de l’ouverture d’évacuation 11.

Au niveau du trou de passage de la tige de commande 26 au travers de l'auvent 30, ledit auvent 30 comporte dans le mode de réalisation des figures 2 et 3, un renfoncement 31 fermé par un couvercle 32. Cette disposition permet de cacher la tige de commande 26 à l’aide du couvercle 32 et de conserver l’apparence d’un auvent sensiblement plat.

Le fonctionnement du dispositif d'obstruction partielle 20 est décrite ci-après.

Dans sa première position, la plaque principale 22 est disposée à une distance proche de la paroi de fond 12, par exemple quelques millimètres ou de l’ordre du centimètre. L'extension 23 traverse l’ouverture d’évacuation 11. L'eau qui rentre dans cette boîte à eau 10 peut ressortir par l’ouverture d’évacuation 11, mais le débit possible au travers de cette ouverture d’évacuation 11 est réduit par le dispositif d'obstruction 20. Dans la deuxième position, le dispositif d'obstruction 20 est déplacée de sorte que la plaque principale 22 soit plus éloignée de la paroi de fond 12 que dans la première position. Dans cette position, les ouvertures de régulation 28 disposées dans les parois latérales 24 s'étendent aussi sur les parties de ces parois latérales 24 disposées à l'intérieur de la boîte à eau 10. Le passage offert au liquide pour s’écouler par l’ouverture d’évacuation est plus grand grâce à la distance plus grande entre la plaque principale 22 et la paroi de fond 12, et grâce aux ouvertures de régulation 28 qui offrent un passage plus grand à l'intérieur de la boîte à eau 10 vers l’ouverture d’évacuation 11.

En variante, lorsque le dispositif d’obstruction 20 est en première position, les ouvertures de régulation 28 disposées dans les parois latérales 24 s'étendent du côté de l'intérieur de la boîte à eau 10, mais créent un passage plus petit au passage de l’eau cherchant à s’écouler dans l’ouverture d’évacuation 11 que lorsque le dispositif 26 est en deuxième position. Le débit possible d'évacuation de l'eau de la boîte à eau 10 au travers de l’ouverture d’évacuation 11 est donc ainsi plus grand dans la deuxième position que lorsque le dispositif d’obstruction 20 est dans la première position. L’homme du métier choisira la forme et la dimension des ouvertures de régularisation 28 en fonction des débits d’évacuation souhaités de liquide au travers de l’ouverture d’évacuation 11 pour chacune des positions possibles du dispositif d’obstruction 20.

Les deux plans formant un V de la paroi d’extrémité 25 permettent, par leur forme, de guider l'eau qui s'évacue, tout en évitant la remontée d'eau par projection provenant d'en dessous de la boîte à eau 10. Ces remontées peuvent venir par exemple des projections d’eau issues d’un passage de roue du véhicule lorsque l’ouverture d’évacuation 11 débouche dans ledit passage de roue. La position inclinée par rapport à l’horizontal des plans du V, l’horizontal étant pris en se plaçant dans le référentiel du véhicule placé sur un sol horizontal, permet d’améliorer l’écoulement de l’eau le long de ces plans.

Le dispositif d'obstruction 20, en limitant le débit de l'eau par réduction des passages possibles au travers de l’ouverture d’évacuation 11, permet de retenir les détritus qui sont rentrés dans la boîte à eau et d’éviter qu’ils se bloquent à l’intérieur de l’ouverture d’évacuation 11. Afin d'évacuer régulièrement ces détritus, il suffit de verser suffisamment d’eau dans la boîte à eau et déplacer le dispositif d'obstruction 20 dans sa deuxième position, avant que toute l’eau ne soit écouler, afin d'augmenter le débit d'évacuation et de créer un effet de chasse d'eau.

De plus, il est possible de régler le débit d'évacuation au travers de l’ouverture d’évacuation 11 en fonction des besoins, par exemple en fonction de la zone géographique et de leur pluviométrie, en réglant la position du dispositif d’obstruction 20.

Un volet d'accès 33 sur une paroi de la boîte à eau, par exemple sur l’auvent 30, peut être prévue, comme illustré en figure 2 et 3, à proximité du dispositif d'obstruction 20, afin de venir nettoyer l’intérieure de la boîte à eau 10 en cas présence de détritus qui ne pourraient pas malgré tout être évacués par l’ouverture d’évacuation 11.

En variantes, d’autres cinématiques peuvent être envisagée pour le dispositif d’obstruction, tel que par exemple une rotation, et d’autres formes permettant par déplacement de modifier le passage de liquide depuis la boîte à eau au travers de l’ouverture d’évacuation.

Claims (10)

1. Véhicule (1) comportant une boîte à eau (10) comprenant une ouverture d’évacuation (11), un dispositif d’obstruction (20) partielle de l’ouverture d’évacuation (11) de ladite boîte à eau (10), mobile entre au moins une première position et une deuxième position d’obstruction partielle de l’ouverture d’évacuation (11), le dispositif d’obstruction (20) étant agencé de sorte à générer une section de passage permettant le passage d’un liquide au travers de l’ouverture d’évacuation (11) plus petite lorsqu’il est dans la première position que dans la deuxième position, caractérisé en ce que le dispositif d’obstruction (20) comporte un moyen de maintien (21) dudit dispositif d’obstruction (20) destiner à maintenir le dispositif d’obstruction (20) au moins dans la première position.
2. Véhicule (1) suivant la revendication précédente caractérisé en ce que le moyen de maintien (21) est agencé de sorte à maintenir sélectivement le dispositif d’obstruction (20) dans sa première et sa deuxième position.
3. Véhicule (1) suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de maintien (21) est agencé de sorte à maintenir le dispositif dans au moins une troisième position située entre la première et la deuxième position, de préférence plusieurs positions entre la première et la deuxième position.
4. Véhicule (1) suivant l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la boîte à eau (10) comporte une paroi de fond (12), de préférence formant le fond de ladite boite à eau (10), comprenant l’ouverture d’évacuation (11), et le dispositif d’obstruction (20) comporte une plaque principale (22) sensiblement parallèle à la partie de la paroi de fond (12) autour de l’ouverture d’évacuation (11), disposée en vis à vis de ladite ouverture d’évacuation (11), ladite plaque principale (22) étant plus proche de ladite paroi de fond (12) lorsque le dispositif d’obstruction (20) est dans la première position que lorsque ledit dispositif d’obstruction (20) est dans la deuxième position, et étant distante de ladite paroi de fond (12) dans chacune de ces deux positions.
5. Véhicule (1) suivant l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le dispositif d’obstruction (20) se déplace entre la première et la deuxième position par translation.
6. Véhicule (1) suivant la revendication 4 et 5, caractérisé en ce que le dispositif d’obstruction (20) comporte une extension (23) s’étendant depuis la face de la plaque principale (22) faisant face à l’ouverture d’évacuation (11) et passant au travers de l’ouverture d’évacuation (11) lorsque le dispositif d’obstruction (20) est dans la première position , ladite extension (23) étant agencée de sorte à laisser un passage pour un liquide au travers de l’ouverture d’évacuation (11) lorsque le dispositif d’obstruction (20) est dans cette première position plus petit que lorsque ledit dispositif (20) est en deuxième position.
7. Véhicule (1) suivant la revendication précédente caractérisé en ce que l’extension (23) comporte au moins une paroi latérale (24) s’étendant parallèlement à la direction de translation du dispositif d’obstruction (20), ladite paroi latérale (24) formant une surface de type cylindrique de génératrice une droite parallèle à l’axe de translation et de courbe directrice un segment du contour de l’ouverture d’évacuation (11), disposée de manière à ce que la surface de cette paroi latérale (24) coulisse ledit segment du contour de l’ouverture d’évacuation (11) lors du déplacement du dispositif d’obstruction (10) entre la première et la deuxième position.
8. Véhicule (1) suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que la paroi latérale (24) comporte un trou de régulation (28).
9. Véhicule (1) suivant l’une des revendications 7 à 8 caractérisé en ce que l’ouverture d’évacuation (11) comporte deux bords droits, de préférence parallèles, et l’extension (23) comporte deux parois latérales (24) planes et parallèles aux bords droits de l’ouverture (11) et à la direction de translation du dispositif d’obstruction (10), les extrémités de ces parois latérales (24) opposées à la plaque principale (22) étant reliées par une paroi d’extrémité (25), de préférence ladite paroi d’extrémité (25) comportant deux surfaces reliées entre-elle par l’un de leur bord et formant un V dont la pointe est orientée vers la plaque principale (22).
10. Véhicule (1) suivant l’une des revendications de 6 à 9 caractérisé en ce que la boîte à eau (10) comporte un auvent (30) disposée distant et en vis-à-vis de la paroi de fond (12), le dispositif d’obstruction est disposée dans le volume entre l’auvent (30) et la paroi de fond (12) comporte une tige de commande (26) s’étendant depuis la plaque principale (22) et parallèlement à l’axe de translation dudit dispositif (20), au travers de l’auvent (30), et comportant à son extrémité opposée à la paroi principale une zone de préhension (29).