FR3096619A1

FR3096619A1 - Ensemble d’accoudoir pour siege de vehicule

Info

Publication number: FR3096619A1
Application number: FR1905604A
Authority: FR
Inventors: Jérôme Planson; Olivier Rigal; Thierry SENGES
Original assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Current assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Priority date: 2019-05-27
Filing date: 2019-05-27
Publication date: 2020-12-04
Also published as: US20200376996A1; US11390203B2; CN111993967B; CN111993967A

Abstract

Ensemble d’accoudoir pour un siège de véhicule, l’ensemble comprenant un accoudoir (20), un support (22) et une partie intermédiaire (24), l’accoudoir (20) étant mobile en translation selon une direction verticale (Z) par rapport au support (22), l’ensemble comprenant en outre un dispositif de verrouillage (30) de l’accoudoir comprenant :- une première pièce (31) présentant des éléments dentés (32) et - une deuxième pièce (33) apte à venir en contact avec les éléments dentés (32) de la première pièce (31), et dans lequel la deuxième pièce (33) est mobile entre une position de verrouillage dans laquelle la deuxième pièce (33) est en contact avec les éléments dentés (32) de la première pièce (31) et une position de déverrouillage permettant le déplacement en translation selon la direction verticale (Z) de l’accoudoir (20). Figure de l’abrégé : Figure 1

Description

ENSEMBLE D’ACCOUDOIR POUR SIEGE DE VEHICULE

La présente divulgation concerne un ensemble d’accoudoir pour un siège de véhicule, et en particulier un ensemble d’accoudoir comprenant un dispositif de verrouillage de l’accoudoir.

On connait des sièges de véhicule, en particulier des sièges de véhicule automobile, qui comprennent un accoudoir. L’accoudoir est configuré pour être déplacé en translation par rapport à une partie du siège, et en particulier en hauteur par rapport à l’assise.

Cela permet par exemple à l’occupant d’escamoter l’accoudoir dans différentes positions pour bénéficier d’un soutien pour son bras.

Les dispositifs de déplacement existants comprennent une partie fixe et une partie mobile en translation par rapport à la partie fixe qui permet de régler l’accoudoir en hauteur. Toutefois, les dispositifs connus n’apportent pas entièrement satisfaction. En effet, ils nécessitent souvent un grand nombre de pièces afin d’obtenir un dispositif permettant la translation en hauteur de l’accoudoir. En outre, les dispositifs connus manque de robustesse en cas d’utilisation inapproprié, par exemple lorsqu’une force excessive est appliquée sur l’accoudoir.

Résumé

La présente divulgation vient améliorer la situation.

Il est proposé un ensemble d’accoudoir pour un siège de véhicule, l’ensemble comprenant un accoudoir, un support et une partie intermédiaire, l’accoudoir étant mobile en translation selon une direction verticale par rapport au support, l’ensemble comprenant en outre un dispositif de verrouillage de l’accoudoir comprenant :
- une première pièce présentant des éléments dentés et
- une deuxième pièce apte à venir en contact avec les éléments dentés de la première pièce,
dans lequel la deuxième pièce est mobile entre une position de verrouillage dans laquelle la deuxième pièce est en contact avec les éléments dentés de la première pièce et une position de déverrouillage permettant le déplacement en translation selon la direction verticale de l’accoudoir.

Selon une variante, la première pièce est montée sur le support et la deuxième pièce est montée sur la partie intermédiaire.

Selon une variante, la deuxième pièce est mobile en rotation selon un axe de rotation perpendiculaire à la direction verticale et mobile en translation selon la direction verticale par rapport à la première pièce.

Selon une variante, l’ensemble d’accoudoir comprend en outre un dispositif de commande, le dispositif de commande comprenant un coulisseau pour verrouiller ou déverrouiller la deuxième pièce le coulisseau étant agencé sur la pièce intermédiaire et mobile en translation le long de la pièce intermédiaire.

Selon une variante, la deuxième pièce est en contact permanent avec les éléments dentés de la première pièce, la deuxième pièce étant en position de verrouillage ou en position de déverrouillage.

Selon une variante, le dispositif de verrouillage est apte à passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage en réponse à une force fusible appliquée sur l’accoudoir.

Selon une variante, la deuxième pièce est une roue dentée.

En outre, le coulisseau du dispositif de commande peut comprendre un peigne, le peigne étant apte à venir en prise avec la deuxième pièce pour verrouiller ladite deuxième pièce.

Selon une variante, la deuxième pièce est un fil rigide.

En outre, le coulisseau peut comprendre un guide pour la rotation de la deuxième pièce autour de l’axe de rotation, le guide étant en contact avec la deuxième pièce.

Selon un autre aspect, il est proposé un siège de véhicule comprenant au moins une assise et un ensemble d’accoudoir tel que décrit précédemment, le support étant solidaire de l’assise.

D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

Fig. 1

montre un exemple d’ensemble d’accoudoir.

Fig. 2

montre l’ensemble d’accoudoir selon un premier exemple de réalisation.

Fig. 3

montre le dispositif de verrouillage de l’ensemble d’accoudoir selon le premier exemple de la figure 2, le dispositif étant en position verrouillée.

Fig. 4

montre le dispositif de verrouillage de l’ensemble d’accoudoir selon le premier exemple de la figure 2, le dispositif étant en position déverrouillée.

Fig. 5

montre le dispositif de verrouillage de l’ensemble d’accoudoir selon un deuxième exemple de réalisation.

Fig. 6

montre le dispositif de verrouillage de l’ensemble d’accoudoir du deuxième exemple dans une vue en perspective.

Fig. 7

montre le dispositif de verrouillage de l’ensemble d’accoudoir du deuxième exemple dans une autre vue.

La figure 1 illustre l’ensemble d’accoudoir de la présente divulgation. L’ensemble d’accoudoir permet de déplacer selon la direction verticale Z, c’est-à-dire dans le sens haut-bas dans un fonctionnement normal d’un véhicule, un élément 20 faisant partie d’un siège de véhicule. L’élément 20 peut se déplacer en translation selon la direction verticale Z. L’élément 20 peut par exemple être un accoudoir, comme illustré sur les figures, et plus précisément un accoudoir de siège 10. Alternativement, l’élément 20 peut être un accoudoir central, un appui-tête, une tablette ou tout autre élément pouvant nécessiter son réglage en hauteur.

La présente description fait état notamment de deux exemples de réalisation, le premier étant illustré aux figures 2 à 4 et le second étant illustré aux figures 5 à 7. Ces deux exemples de réalisation présentent des éléments communs, décrits ci-après.

Les figures 2 et 5, notamment, illustrent l’ensemble d’accoudoir en détail. L’ensemble comprend un support 22 et une partie intermédiaire 24. Le support 22 est fixe par rapport au siège 10, et est par exemple solidaire de l’assise d’un siège. La partie intermédiaire 24 est mobile en translation selon la direction verticale Z. La partie intermédiaire 24 est reliée à l’accoudoir 20 et permet ainsi le déplacement en translation de l’accoudoir 20. En d’autres termes, l’accoudoir peut être réglé en hauteur, afin de satisfaire le confort d’un utilisateur. Plus précisément, la partie intermédiaire 24 coulisse dans le support 22, par complémentarité de forme entre le support 22 et la partie intermédiaire 24.

L’ensemble d’accoudoir comprend en outre un dispositif de verrouillage 30. Le dispositif de verrouillage 30 est illustré sur les figures 2 à 7. Le dispositif de verrouillage 30 permet de maintenir l’accoudoir 20 à une hauteur prédéfinie. Le dispositif de verrouillage 30 permet également de modifier la hauteur souhaitée de l’accoudoir 20. Plus généralement, le dispositif de verrouillage 30 permet le réglage en hauteur, et par conséquent le déplacement selon la direction verticale Z, de l’accoudoir 20. Le dispositif de verrouillage 30 comprend une première pièce 31 et une deuxième pièce 33. La première pièce 31 présente des éléments dentés 32. La première pièce 31 est en outre de forme sensiblement longitudinale, les éléments dentés 32 étant répartis latéralement, sur toute la longueur de la première pièce 31. En d’autres termes, la première pièce 31 peut s’apparenter à une crémaillère. La deuxième pièce 33 est mobile entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage. Selon un exemple de réalisation, la deuxième pièce 33 est en contact permanent avec les éléments dentés 32 de la première pièce 31. En d’autres termes, la deuxième pièce 33 est en contact avec la première pièce 31, en position de verrouillage de l’accoudoir 20 comme en position de déverrouillage. En outre, la deuxième pièce 33 est mobile en rotation selon un axe de rotation R. L’axe de rotation R est perpendiculaire à la direction verticale Z. Dans les exemples illustrés sur les figures, l’axe de rotation R est également perpendiculaire à la direction longitudinale selon laquelle s’étend l’accoudoir 20.

Selon un exemple de réalisation, illustré sur les figures, la première pièce 31 est montée sur le support 22 et la deuxième pièce 33 est montée sur la partie intermédiaire 24. A l’inverse, selon un autre exemple de réalisation, non illustré, la première pièce 31 est montée sur la partie intermédiaire 24 et la deuxième pièce 33 est montée sur le support 22.

Le dispositif de verrouillage comprend en outre un dispositif de commande 34. Le dispositif de commande 34 est monté sur la partie intermédiaire 24. Le dispositif de commande 34 permet de verrouiller ou de déverrouiller la deuxième pièce 33. Plus particulièrement, le dispositif de commande 34 présente un coulisseau 35, un moyen de rappel 37 et un élément de préhension 38. Le dispositif de commande 34 est accessible à l’utilisateur via l’élément de préhension 38 pour régler en hauteur l’accoudoir 20. L’élément de préhension 38 peut par exemple être un levier ou une gâchette que l’utilisateur peut saisir avec ses doigts tout en ayant la paume de la main posée sur l’accoudoir 20. Lorsque l’utilisateur saisit l’élément de préhension 38, il actionne le coulisseau 35 qui déverrouille la deuxième pièce 33. Tout en saisissant l’élément de préhension 38, l’utilisateur peut alors régler l’accoudoir 20 à la hauteur souhaitée. Puis, une fois la hauteur souhaitée obtenue, l’utilisateur relâche l’élément de préhension 38 ce qui verrouille la deuxième pièce 33. En particulier, le coulisseau 35 est mobile en translation le long de la pièce sur laquelle il est monté, entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage de l’accoudoir 20. Comme illustré par exemple à la figure 2 ou à la figure 5, le coulisseau 35 est monté sur la partie intermédiaire 24. Par conséquent, le coulisseau 35 est mobile en translation selon la direction verticale Z, indépendamment de la translation de la deuxième partie 24 selon la même direction verticale Z. La translation du coulisseau 35 vers le haut ou vers le bas selon la direction verticale Z est possible grâce à l’utilisateur qui saisit l’élément de préhension 38. Lorsque l’utilisateur relâche l’élément de préhension 38, le coulisseau 35, sous l’action du moyen de rappel 37, qui est par exemple un ressort de rappel ou une pièce élastique, revient en position de verrouillage. En d’autres termes, par défaut, le coulisseau 35 est en position de verrouillage.

En outre, les éléments dentés 32 de la première pièce 31 comprennent une surface de contact 32A et une surface opposée 32B, visibles aux figures 3, 4, 6 et 7. La surface de contact 32A est prévue pour être en contact avec la deuxième pièce 33. Comme illustré par exemple aux figures 4 et 7, la première pièce 31 s’étend selon un axe longitudinal Y. La surface de contact 32A forme avec cet axe longitudinal Y un angle d’inclinaison α. L’angle d’inclinaison α est angle orienté, c’est-à-dire mesuré depuis l’axe longitudinal Y vers la surface de contact 32A. L’angle d’inclinaison α peut varier en fonction de la force fusible souhaitée (détaillée plus loin dans l’exposé). Par exemple, l’angle d’inclinaison α peut être compris entre 80° et 160°. Selon un autre exemple, l’angle d’inclinaison α peut être compris entre 90° et 135°, et de préférence de 110°.

Les éléments communs aux deux exemples de réalisation illustrés par les figures ont été décrits ci-avant. En référence aux figures 2 à 4, un premier exemple de réalisation est à présent décrit. En particulier, seuls les éléments propres à ce premier exemple de réalisation seront décrits par la suite, les caractéristiques détaillés ci-avant n’étant pas reprises dans l’exposé suivant.

La figure 3 illustre la position de verrouillage de l’accoudoir 20 et la figure 4 illustre la position de déverrouillage de l’accoudoir 20. Dans ce premier exemple de réalisation, la deuxième pièce 33 est une roue dentée comprenant des dents 70. Les dents 70 de la roue dentée comprennent chacune un flanc avant 70A et un flanc arrière 70B. Les dents 70 sont engrenées avec les éléments dentés 32 de la première pièce 31. En particulier, la deuxième pièce 33 est montée sur la partie intermédiaire 24.

En outre, le coulisseau 35 comprend, à son extrémité la plus proche de la deuxième pièce 33, un peigne 40. Le peigne 40 comprend des dents 41 de forme complémentaires aux dents 70 de la deuxième pièce 33. Les dents 41 du peigne 40 comprennent chacune un flanc avant 41A et un flanc arrière 41B. Ici, par « forme complémentaire », il faut comprendre que les dents 41 sont aptes à venir s’engrener avec les dents de la roue dentée 33. Toutefois, le profil des dents 70 de la roue dentée 33 étant différent du profil des dents 41 du peigne 40, lorsque le peigne 40 est en prise sur la roue dentée 33, il subsite un jeu entre les dents 41 du peigne 40 et les dents 70 de la roue dentée.

Lorsque le coulisseau 35 est en position de verrouillage, c’est-à-dire que le moyen de rappel 37 maintient le coulisseau 35 vers le bas, le peigne 40 est en prise avec la deuxième pièce 33. Dans cette position, la deuxième pièce 33 est immobilisée. En d’autres termes, il est impossible à la deuxième pièce 33 de pivoter autour de son axe de rotation R. Lorsque le coulisseau 35 est en position de déverrouillage, c’est-à-dire que l’utilisateur tire sur l’élément de préhension 38, le peigne 40 et la deuxième pièce 33 ne sont pas en contact l’un avec l’autre. Dans ce cas, la deuxième pièce 33 est libre en rotation autour de l’axe de rotation R. Par la rotation de la deuxième pièce 33, la partie intermédiaire 24 peut se déplacer transversalement, ce qui entraine un déplacement de la deuxième pièce 33 le long des éléments dentés 32 de la première pièce 31. Dans cette configuration, le maintien en position de verrouillage de l’ensemble est possible grâce d’une part au contact entre le peigne 40 du coulisseau et les dents 70 de la deuxième pièce 33, le coulisseau 35 et la deuxième pièce 33 étant toutes les deux montées sur la partie intermédiaire 24, et d’autre part au contact avec les dents 70 de la deuxième pièce 33 et les éléments dentés 32 de la première pièce 31, la première pièce 31 étant montée sur la première partie 22.

Par ailleurs, toujours dans cet exemple de réalisation illustré aux figures 2 à 4, les dents 41 du peigne 40 et les dents 70 de la roue dentée 33 sont configurés de sorte à permettre au dispositif de verrouillage de résister au-delà d’une force prédéterminée, appelée par la suite « force fusible ». Plus précisément, le dispositif de verrouillage est conçu pour ne pas rompre face à une force inhabituelle susceptible d’être appliquée sur l’accoudoir 20. Par exemple, lorsqu’un utilisateur appuie trop fortement sur l’accoudoir 20 (par exemple en exerçant un appui ferme sur l’accoudoir 20 de l’ordre de 400N), le dispositif de verrouillage ne s’oppose pas à la force fusible appliquée. Dans ce cas, en réponse à une force fusible appliquée sur l’accoudoir, le dispositif de verrouillage est apte à passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage. Cette caractéristique est particulièrement avantageuse car si le dispositif de verrouillage était conçu pour s’opposer à la force appliquée, le mécanisme qui le compose pourrait rompre en réponse à cette force. On obtiendrait alors une casse du dispositif de verrouillage. En ne s’opposant pas à la force fusible appliquée, le dispositif de verrouillage provoque la descente de l’accoudoir 20. Par conséquent, le dispositif de verrouillage est conçu pour ne pas casser en réponse à une force trop importante appliquée sur l’accoudoir 20. Le jeu subsistant entre les dents 41 du peigne 40 et les dents 70 de la roue dentée lorsque le peigne 40 est en prise sur la roue dentée 33 permet de ne pas s’opposer à cette force fusible et de déverrouiller le dispositif de verrouillage. Plus précisément, lorsque l’utilisateur appuie sur l’accoudoir alors que le coulisseau 35 est en position de verrouillage, un des flancs droit ou gauche 41A ou 41B d’une ou de plusieurs dents 41 du peigne 40 appuie respectivement sur un des flancs droit ou gauche 70A ou 70B d’une ou de plusieurs dents 70 de la roue dentée 33. Par cet appui, la roue dentée 33 est entrainée en rotation autour de son axe de rotation R, rotation qui elle-même entraine un mouvement vertical selon la direction Z (mouvement vers le haut) du coulisseau 35. Le coulisseau 35 se trouve alors en position de déverrouillage, ce qui provoque la descente de l’accoudoir 20. Sous l’action d’un appui ferme sur l’accoudoir 20, l’accoudoir est ainsi entrainé vers le bas.

En outre, dans cet exemple, l’angle d’inclinaison α est choisi selon la force fusible souhaitée. l’angle d’inclinaison α peut être compris entre 90° et 135°, et de préférence 110°.

Un deuxième exemple de réalisation est à présent décrit, en référence aux figures 5 à 7. Seuls les éléments propres à ce deuxième exemple de réalisation seront décrits par la suite, les caractéristiques communes à tous les exemples de réalisation détaillées ci-avant n’étant pas reprises dans l’exposé suivant.

Selon le deuxième exemple de réalisation, la deuxième pièce 33 est un fil. Le fil est par exemple en métal, suffisamment rigide pour conserver sa forme initiale et ne pas céder sous l’action d’une force normale d’utilisation. Comme visible par exemple à la figure 5, le fil est en forme de U, et comprend deux pattes 42 fixées sur la partie intermédiaire 24 et une barre transverse 43 reliant les deux pattes. Chacune des deux pattes 42 comprend une partie fixe 42A par rapport à la deuxième partie 24 et une partie mobile 42B. La partie fixe 42A est fixée à la partie intermédiaire 24 par exemple par emboitement (ou clipsage) ou par collage. La partie mobile 42B pivote autour de l’axe de rotation R. Comme visible par exemple à la figure 7, l’axe de rotation R est transverse et commun à chacune des pattes 42, et parallèle à la barre transverse 43. L’axe de rotation R sépare chacune des pattes 42 en la partie fixe 42A et la partie mobile 42B. La barre transverse 43 est en contact avec les éléments dentés 32 de la première pièce 31. En d’autres termes, la deuxième pièce 33 vient s’accrocher à la première pièce 31.

En outre, le coulisseau 35 comprend, à son extrémité la plus proche de la deuxième pièce 33, un guide 36. Le guide 36 s’étend dans une direction globalement perpendiculaire au reste du coulisseau 35. Le guide 36 forme ainsi avec le coulisseau 35 une forme de T inversée. Le guide 36 comprend de part et d’autre du coulisseau 35 une surface 50 inclinée par rapport à la direction verticale de déplacement Z. La surface 50 du guide 36 coopère avec les pattes 42. Plus précisément, les pattes 42 reposent sur la surface 50. Lorsque le coulisseau 35 est en position de verrouillage, c’est-à-dire que le moyen de rappel 37 maintient le coulisseau 35 vers le bas, la deuxième pièce 33 repose sur le guide 36. Dans cette position, la deuxième pièce 33 est immobilisée. En d’autres termes, il est impossible à la deuxième pièce 33 de pivoter autour de son axe de rotation R. Lorsque le coulisseau 35 est en position de déverrouillage, c’est-à-dire que l’utilisateur tire sur l’élément de préhension 38, le guide 36 se déplace le long des pattes 42, et plus précisément le long de la partie mobile 42B, ce qui force la deuxième pièce 33 à pivoter autour de son axe de rotation R. Au cours de la rotation de la deuxième pièce 33, la barre transverse 43 se désengage des éléments dentés 32. Lorsque l’utilisateur relâche l’élément de préhension 38, le coulisseau 35 revient en position de verrouillage. Plus précisément, la barre transverse 43 se réengage avec les éléments dentés 32. Le réengagement de la barre transverse 43 avec les éléments dentés 32 peut se faire à un endroit différent de l’endroit dans lequel la barre transverse 43 était engagée avec les éléments dentés avant désengagement, la position d’engagement étant définie par le mouvement vers le haut ou vers le bas de l’accoudoir 20 et donc par le déplacement de la barre transverse 43 le long de la première pièce 31.

Dans cette configuration, le maintien en position de verrouillage de l’ensemble est possible grâce d’une part au contact entre le guide 36 du coulisseau 35 et les pattes 42 de la deuxième pièce 33, le coulisseau 35 et la deuxième pièce 33 étant toutes les deux montées sur la partie intermédiaire 24, et d’autre part au contact avec la barre transverse 43 de la deuxième pièce 33 et les éléments dentés 32 de la première pièce 31, la première pièce 31 étant montée sur le support 22. En outre, dans cet exemple, l’angle d’inclinaison α est choisi en fonction de la force fusible souhaitée. Un effort important appliqué sur l’accoudoir entraine le désengagement de la barre transverse 43 initialement en prise avec les éléments dentés 32. L’angle d’inclinaison α peut être compris entre 90° et 135°, et est de préférence de 110°.

Par ailleurs, l’angle (orienté) compris entre la surface de contact 32A et la surface opposée 32B doit être supérieur à 45° afin de permettre un réglage vers le haut de l’accoudoir 20 sans déverrouillage de l’ensemble. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de saisir l’élément de préhension 38 pour monter l’accoudoir 20, ce qui rend le réglage de l’accoudoir plus simple pour l’utilisateur final.

Claims

Ensemble d’accoudoir pour un siège de véhicule, l’ensemble comprenant un accoudoir (20), un support (22) et une partie intermédiaire (24), l’accoudoir (20) étant mobile en translation selon une direction verticale (Z) par rapport au support (22), l’ensemble comprenant en outre un dispositif de verrouillage (30) de l’accoudoir comprenant :
- une première pièce (31) présentant des éléments dentés (32) et
- une deuxième pièce (33) apte à venir en contact avec les éléments dentés (32) de la première pièce (31),
caractérisé en ce que
la deuxième pièce (33) est mobile entre une position de verrouillage dans laquelle la deuxième pièce (33) est en contact avec les éléments dentés (32) de la première pièce (31) et une position de déverrouillage permettant le déplacement en translation selon la direction verticale (Z) de l’accoudoir (20).
Ensemble d’accoudoir selon la revendication 1, dans lequel la première pièce (31) est montée sur le support (22) et la deuxième pièce (33) est montée sur la partie intermédiaire (24).
Ensemble d’accoudoir selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la deuxième pièce (33) est mobile en rotation selon un axe de rotation (R) perpendiculaire à la direction verticale (Z) et mobile en translation selon la direction verticale (Z) par rapport à la première pièce (31).
Ensemble d’accoudoir selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un dispositif de commande (34), le dispositif de commande (34) comprenant un coulisseau (35) pour verrouiller ou déverrouiller la deuxième pièce (33), le coulisseau (35) étant agencé sur la pièce intermédiaire (24) et mobile en translation le long de la pièce intermédiaire (24).
Ensemble d’accoudoir selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième pièce (33) est en contact permanent avec les éléments dentés de la première pièce (31), la deuxième pièce (33) étant en position de verrouillage ou en position de déverrouillage.
Ensemble d’accoudoir selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel le dispositif de verrouillage est apte à passer de la position de verrouillage à la position de déverrouillage en réponse à une force fusible appliquée sur l’accoudoir (20).
Ensemble d’accoudoir selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième pièce (33) est une roue dentée.
Ensemble d’accoudoir selon la revendication 7 dans lequel le coulisseau (35) du dispositif de commande (34) comprend un peigne (40), le peigne (40) étant apte à venir en prise avec la deuxième pièce (33) pour verrouiller ladite deuxième pièce (33).
Ensemble d’accoudoir selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel la deuxième pièce (33) est un fil rigide.
Ensemble d’accoudoir selon la revendication 9, dans lequel le coulisseau (35) comprend un guide (36) pour la rotation de la deuxième pièce (33) autour de l’axe de rotation (R), le guide (36) étant en contact avec la deuxième pièce (33).
Siège de véhicule (10) comprenant au moins une assise et un ensemble d’accoudoir selon l’une quelconque des revendications précédentes, le support (22) étant solidaire de l’assise.