FR3095124A1 - Nouvelle combinaison de filtres solaires - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne des compositions cosmétiques ou dermatologiques dont les filtres UV consistent en la combinaison des filtres UV-A consistant en du Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine, et du Diéthylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate ; et d’au moins un filtre UV-B choisi parmi le Diéthylhexyl Butamido Triazone, et l’Ethylhexyl Triazone.

Description

Nouvelle combinaison de filtres solaires
Domaine de l’invention
La présente invention est relative aux domaines de la cosmétique et de la dermatologie et, plus spécifiquement, à celui de la protection solaire. L’invention a trait à des associations de filtres ultra-violets (UV) ainsi qu’à des compositions cosmétiques ou dermatologiques destinées à protéger la peau des rayonnements UV.
Etat de l’art antérieur
Le soleil émet un ensemble d’ondes électromagnétiques composées d’une multitude de gammes de rayonnements allant des rayons gammas aux ondes radios, en passant par le rayonnement visible. Si la composition du rayonnement global n’est pas parfaitement stable, on peut estimer qu’il comprend 51 % d’infrarouges, 48 % de rayons visibles et 1 % d’ultra-violets.
Pour ce qui est plus spécifiquement des ultra-violets, il en existe trois types (A, B et C) qui présentent tout à la fois des spectres et des activités biologiques distinctes.
Les UV-A sont des rayonnements ayant une longueur d’onde allant de 315 à 400 nm. Ils représentent à eux-seuls 95 % des rayonnements UV atteignant la surface de la terre. Capables de pénétrer dans les couches profondes de la peau, leur activité biologique reste toutefois faible par rapport aux UV-B. Les UV-A ont toutefois été identifiés comme favorisant la destruction de l’élastine et du collagène, accélérant ainsi le vieillissement cutané et l’apparition de rides.
Les UV-B se situent dans le domaine allant de 280 à 315 nm. Ils sont filtrés en partie par la couche d’ozone et représentent une minorité des rayonnements atteignant la terre. En dépit d’une faible pénétration de la peau, les UV-B présentent une activité biologique importante. Ils sont en effet capables de générer une quantité importante de radicaux libres oxygénés dans la cellule et sont responsables de l’inflammation de la peau et des érythèmes actiniques (coup de soleil). Parallèlement, les UV-B sont critiques pour la biosynthèse de la vitamine D3 à partir du 7-déhydrocholesterol, et donc pour permettre l’absorption du calcium nécessaire à la solidité du squelette.
Enfin, les UV-C présentent une courte longueur d’onde, allant de 100 à 280 nm. Du fait de leur haut niveau énergétique, ils sont considérés comme les plus nocifs. Maintenant, ils sont toutefois complètement filtrés par la couche d’ozone et ne sont donc pas supposés atteindre la surface terrestre.
Malgré la menace associée à ces rayonnements, l’exposition solaire est plébiscitée dans la société moderne principalement dans un but esthétique puisqu’elle permet le bronzage naturel de la peau (brunissement de l’épiderme).
Aussi, et afin de se prémunir des effets indésirables des rayonnements UV, l’OMS préconise d’éviter de s’exposer au soleil aux heures où il est le plus proche de son zénith (de 12h à 16h) et de porter des vêtements protecteur de même que d’utiliser des écrans solaires.
Pour la France, la première crème solaire a été commercialisée en 1936 par le chimiste Eugène SCHUELLER, fondateur de l’Oréal. Par la suite, les industriels n’ont eu de cesse de développer leur offre pour arriver en 2017 à un marché annuel représentant, pour la seule France, pas loin de 170 M€.
Maintenant, beaucoup de ces produits contiennent, pour optimiser leur efficacité, des composés susceptibles d’interférer avec l’organisme et son bon fonctionnement.
Ainsi, un grand nombre d’études in vivo et in vitro ont identifié plusieurs filtres UV comme étant des perturbateurs du système endocrinien. A titre d’exemple, des études in vitro ont démontré que la Benzophenone-3 (BP-3), le 3-4-méthyl-benzylidène)-camphor (4MBC), le 2-éthylhexyl-4-methoxycinnamate (OMC), le 3-benzylidène camphor (3-BC) et le 2-éthylhexyl 4-dimethylaminobenzoate (OD-PABA) présentent une activité œstrogénique, androgénique et progestérone. La toxicité pour les appareils reproducteurs et le développement a été étudiée en détail pour le 4-MBC, le 3-BC et l’OMC ; lesquels ont pu être associé à un retard dans l’apparition de la puberté masculine, à une réduction du poids de la prostate et à une diminution de la fertilité chez la descendance de rates exposées par voie orale à ces filtres UV pendant les phases de gestation et d’allaitement.
Aussi, il est souhaitable de retirer les filtres UV controversés des compositions de protection solaire. Maintenant, formuler des compositions de protection solaire à haut indice de protection et photostables sans ces composés constitue une tâche pour le moins délicate et complexe.
présente l’effet sur l’axe oestrogénique (en équivalent hormonal) d’une composition selon l’invention.
Description détaillée de l’invention
Les inventeurs ont maintenant découvert une nouvelle combinaison de filtres UV qui, tout en présentant une bonne efficacité, ne présenterait pas d’effets indésirables sur le fonctionnement de l’organisme.
La présente invention porte donc sur un filtre solaire consistant en une combinaison de filtres UV consistant en :
- des filtres UV-A consistant en :
● du Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine ; et
● du Diéthylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate ; et
- au moins un filtre UV-B choisi parmi :
● du Diéthylhexyl Butamido Triazone, et
● de l’Ethylhexyl Triazone.
La combinaison selon l’invention est une combinaison spécifique de filtres organiques, qui sont des substances qui absorbent les rayons UV et les transforment en radiation thermique. Cette combinaison de filtres solaires organiques assure ainsi une protection photochimique en absorbant l’énergie des rayons ultra-violets mais sans interférer avec le fonctionnement de l’organisme.
Avantageusement, le filtre solaire selon l’invention consiste en une combinaison de filtres UV consistant en :
- des filtres UV-A consistant en :
ο du Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine ; et
ο du Diéthylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate ; et
- des filtres UV-B consistant en :
ο du Diéthylhexyl Butamido Triazone, et
ο de l’Ethylhexyl Triazone.
Un tel filtre solaire présente alors une efficacité optimale utile pour une intégration dans une composition présentant un indice de protection solaire élevée.
A noter que le filtre solaire selon l’invention ne comprend pas d’éthylhexyl méthoxycinnamate.
D’ailleurs, le filtre solaire selon l’invention ne comprend pas non plus de filtres minéraux, comme l’oxyde de zinc (forme nano ou NON nano) ou le dioxyde de titane (nano ou NON nano).
Plus généralement, le filtre solaire selon l’invention ne comprend aucun des composés qui suit:
- Butyl Methoxydibenzoylméthane,
- Disodium Phényl Dibenzimidazole Tetrasulfonate,
- Drometrizole Trisiloxane,
- Menthyl Anthranilate,
- Methylène Bis-Benzotriazolyl
- Tétramethylbutylphénol (nano),
- Terephthalylidène Dicamphor Sulfonique Acide,
- 4-Méthylbenzylidene Camphor,
- Benzophénone-3,
- Ethylhexyl Methoxycinnamate,
- Ethylhexyl Salicylate,
- Ethylhexyl diméthyl PABA,
- Homomenthyl Salicylate,
- Isoamyl p-Methoxycinnamate,
- Octocrylène,
- Phenylbenzimidazol Sulfoniqe Acide,
- Polysilicone-15,
- Tris Biphényl Triazine (nano).
L’invention a également pour objet une composition cosmétique ou dermatologique dont les filtres UV consistent en un tel filtre solaire.
Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l’invention prend la forme d’une composition topique.
On entend par « composition topique » une composition destinée à être appliquée extérieurement sur n’importe quelle partie du corps sauf les membranes muqueuses telles que les yeux, la bouche, etc.
Les compositions selon l’invention sont destinées à la photoprotection cutanée et présentent typiquement un indice de protection solaire (FPS) supérieur ou égal à 15, préférentiellement supérieur ou égal à 30.
On entend par indice de protection solaire (IP) ou facteur de protection solaire (FPS ou SPF) le rapport mathématique du temps d’irradiation nécessaire pour atteindre le seuil érythématogène avec la composition de protection solaire sur le temps nécessaire pour atteindre le seuil érythématogène sans protection.
Conformément à la règlementation, les facteurs de protection solaire des compositions sont mesurées par des méthodes qui se conforment aux normes ISO24442 (méthode d'évaluation in vivo du facteur de protection UVA (FPUVA) de produits solaires appliqués) ; ISO24443 (mode opératoire in vitro pour caractériser la protection UVA apportée par des produits de protection solaire) ; ISO24444 (méthode de détermination in vivo du Facteur de Protection Solaire (FPS) des produits solaires).
Selon un mode de réalisation particulier, la composition cosmétique ou dermatologique selon l’invention est dotée d’un indice de protection solaire supérieur ou égale à 50 et elle présente une combinaison de filtres UV consistant en :
- des filtres UV-A consistant en :
ο du Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine ; et
ο du Diéthylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate ; et
- des filtres UV-B consistant en :
ο du Diéthylhexyl Butamido Triazone, et
ο de l’Ethylhexyl Triazone.
Avantageusement, la composition cosmétique ou dermatologique selon l’invention comprend en outre au moins un support cosmétiquement acceptable.
Par « cosmétiquement acceptable », on entend compatible avec la peau et/ou ses phanères, qui présente une couleur, une odeur et un touché agréables et qui ne génère pas d’inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner le consommateur de l’utilisation de cette composition.
Idéalement, la composition cosmétique ou dermatologique selon l’invention comprend également au moins une huile qui permet de solubiliser la combinaison de filtres UV selon l’invention tout lui conférant une bonne homogénéité au sein de la composition selon l’invention de sorte de lui assurer une efficacité optimale en terme de filtration du rayonnement UV.
De préférence, cette au moins une huile est choisie dans le groupe comprenant :
- le diisopropyl adipate,
- le dicaprylyl carbonate,
- le dicaprylyl éther,
- le coco caprylate caprate,
- le dibutyl Adipate, et
- leurs mélanges.
La composition selon la présente invention peut comprendre en outre des adjuvants cosmétiques classiques notamment choisis parmi les solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, hydrophiles ou lipophiles, les adoucissants, les humectants, les opacifiants, les stabilisants, les émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants ou tout autre ingrédient ou actif habituellement utilisé dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique.
Parmi les solvants organiques, on peut citer les alcools et polyols inférieurs. Ces derniers peuvent être choisis parmi les glycols et les éthers de glycol comme l'éthylène glycol, le propylène glycol, le butylène glycol, le dipropylène glycol ou le diéthylène glycol.
Comme épaississants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyvinyliques tels que les carbopols (carbomers) et les Pemulen (Copolymère acrylate/C10-C30-alkylacrylate) ; les polyacrylamides comme par exemple les copolymères réticulés vendus sous les noms SEPIGEL 305 (nom C.T.F.A. : polyacrylamide/C13-14 isoparaffin/Laureth 7) ou SIMULGEL 600 (nom C.T.F.A. : acrylamide / sodium acryloyldimethyltaurate copolymer / isohexadecane / polysorbate 80) par la société SEPPIC ; les polymères et copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme le poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) commercialisé par la société HOECHST sous la dénomination commerciale HOSTACERIN AMP (nom CTFA : ammonium polyacryldimethyltauramide) ; les dérivés cellulosiques tels que l'hydroxyéthylcellulose ; les polysaccharides et notamment les gommes telles que la gomme de xanthane ; et leurs mélanges.
Comme épaississants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées telles que le l'hectorite et ses dérivés, comme les produits commercialisés sous les noms de BENTONE.
Parmi les autres actifs ou ingrédients supplémentaires, on pourra également citer :
- les agents anti-radicalaires ;
- les agents dépigmentants et/ou des agents pro-pigmentants ;
- les agents anti-glycation ;
- les inhibiteurs de NO-synthase ;
- les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation ;
- les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ;
- les agents stimulant la prolifération des kératinocytes ;
- les agents myorelaxants ;
- les agents tenseurs ;
- les agents desquamant ;
- les agents hydratants ;
- les agents anti-inflammatoires ;
- les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules ; et
- les agents cicatrisants.
Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels composés complémentaires cités ci-dessus et/ou leurs quantités de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement aux compositions conformes à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées.
Selon un mode de réalisation préféré, les compositions selon l'invention se présentent sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans huile (E/H).
Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange. Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E).
Comme tensioactifs émulsionnants utilisables pour la préparation des émulsions E/H, on peut citer par exemple les alkyl esters ou éthers de sorbitane, de glycérol ou de sucres ; les tensioactifs siliconés comme les dimethicone copolyols tels que le mélange de cyclomethicone et de dimethicone copolyol, vendu sous la dénomination DOW CORNING 5225 C par la société DOW CORNING, et les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination « DOW CORNING® 5200 FORMULATION AID » par la société DOW CORNING ; le Cetyl dimethicone copolyol tel que le produit vendu sous la dénomination ABIL EM 90R par la société EVONIK et le mélange de cétyl diméthicone copolyol, d'isostearate de polyglycérole (4 moles) et de laurate d'hexyle vendu sous la dénomination ABIL WE 09 par la société EVONIK. On peut y ajouter aussi un ou plusieurs co-émulsionnants, qui, de manière avantageuse, peuvent être choisis dans le groupe comprenant les esters alkylés de polyol. Comme esters alkylés de polyol, on peut citer notamment les esters de glycérol et/ou de sorbitan et par exemple l'isostéarate de polyglycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination ISOLAN GI 34 par la société EVONIK, l'isostéarate de sorbitan, et le glycérol, et leurs mélanges.
Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de glycérol oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés) ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés ; les esters d'acides gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose ; les éthers d'alcool gras et de sucre, notamment les alkylpolyglucosides (APG) tels que le décylglucoside et le laurylglucoside commercialisés par exemple par la société BASF sous les dénominations respectives PLANTAREN 2000 et PLANTAREN 1200, le cétostéarylglucoside éventuellement en mélange avec l'alcool cétostéarylique, commercialisé par exemple sous la dénomination MONTANOV 68 par la société SEPPIC, et sous la dénomination TEGOCARE CG90 par la société EVONIK , ainsi que l'arachidyl glucoside, par exemple sous la forme du mélange d'alcools arachidique et béhénique et d'arachidylglucoside commercialisé sous la dénomination MONTANOV 202 par la société SEPPIC.
Selon un autre mode de réalisation particulier, les compositions selon l’invention se présentent sous forme anhydre, de préférence sous la forme d’une huile ou d’un stick.
La composition selon l'invention peut trouver une application dans un grand nombre de traitements, notamment cosmétiques, de la peau, des lèvres et des cheveux, y compris du cuir chevelu, notamment pour la protection et/ou le soin de la peau, des lèvres et/ou des cheveux, et/ou pour le maquillage de la peau et/ou des lèvres.
La composition selon l'invention peut par exemple être utilisée comme produit de soin et/ou de protection solaire pour le visage et/ou le corps de consistance liquide à semi-liquide, telles qu’un lait, une crème plus ou moins onctueuse, un gel ou encore une pâte. Elle peut éventuellement être conditionnée en aérosol et se présenter sous forme de mousse ou de spray.
La composition selon l'invention sous forme de spray correspond à une lotion fluide vaporisable sous forme de fines particules au moyen de dispositifs de pressurisation. Les dispositifs de pressurisation sont bien connus de l'homme de l'art et comprennent notamment les pompes non-aérosols ou "atomiseurs", les récipients aérosols comprenant un agent propulseur tel que par exemple les composés hydrofluorés (ex. le dichlorodifluorométhane, le difluoroéthane, le trichlorofluorométhane), le diméthyléther, l'isobutane, le n-butane et le propane. Un tel agent propulseur, quand il est présent, l’est dans une quantité allant de 15 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition.
L’invention a également pour objet un procédé de fabrication d’une composition selon l’invention comprenant une étape de mélange des filtres UV consistant en :
- des filtres UV-A consistant en :
ο du Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine ; et
ο du Diéthylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate ; et
- au moins un filtre UV-B choisi parmi :
ο du Diéthylhexyl Butamido Triazone, et
ο de l’Ethylhexyl Triazone.
Avantageusement le procédé selon l’invention comprend une étape de mélange des filtres UV consistant en :
- des filtres UV-A consistant en :
ο du Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine ; et
ο du Diéthylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate ; et
- des filtres UV-B consistant en :
ο du Diéthylhexyl Butamido Triazone, et
ο de l’Ethylhexyl Triazone.
L’invention a également pour objet une méthode non-thérapeutique de protection de la peau contre les rayonnements UV comprenant une étape d’application topique d’une composition telle que décrite précédemment à un sujet.
Le terme sujet vise un humain, lequel peut être un homme ou une femme.
De la même façon, un dernier objet de l’invention consiste en une utilisation pour la protection de la peau d’un sujet contre les rayons UV d’une composition telle que décrite précédemment.
Des exemples concrets, mais nullement limitatifs, illustrant l’invention, vont maintenant être donnés.
Exemple 1 : Formulation d’une composition de protection solaire
Composé Nom INCI Quantité (en pourcentage par rapport au poids total de la composition)
Eau purifiée EAU 20-35 %
Symdiol 68 1,2-HEXANEDIOL
CAPRYLYL GLYCOL
0,5-1,5 %
Hydrolite 5 PENTYLENE GLYCOL 1-3 %
Gomme Xanthane FN GOMME XANTHANE 0,2-1 %
Emulgade 1000 NI ALCOOL de CETEARYL
CETEARETH-20
2-10 %
Eumulgin B 2 CETEARETH-20 1-5 %
Docoil DIPA DIISOPROPYL ADIPATE 1-5 %
Cetiol CC DICAPRYLYL CARBONATE
TOCOPHEROL
5-20 %
Uvinul A+ Granulaire DIETHYLAMINO HYDROXYBENZOYL HEXYL BENZOATE 5-10 %
ESCALOL S 852983 = TINOSORB S BIS-ETHYLHEXYLOXYPHENOL METHOXYPHENYL TRIAZINE 1-4 %
Lexfilm Sun POLYESTER-7
NEOPENTYL GLYCOL DIHEPTANOATE
1-5 %
Vitamin E-Acetate Care TOCOPHERYL ACETATE 0,1-1 %
Uvinul T150 ETHYLHEXYL TRIAZONE 1-5 %
UVASORB HEB DIETHYLHEXYL BUTAMIDO TRIAZONE 2-8 %
Spherica P-1500 SILICE 2-5 %
SUNSPHERE H-53 SILICE 1-3 %
VELVESIL DM DIMETHICONE
POLYMERE CROISE DE CETEARYL DIMETHICONE
1-5 %
Sepinov EMT 10 HYDROXYETHYL ACRYLATE/SODIUM ACRYLOYLDIMETHYL TAURATE COPOLYMERE
EAU
SORBITAN ISOSTEARATE
POLYSORBATE 60
0,1-1,5 %
Niacinamide PC NIACINAMIDE 1-5 %
TINOSORB S AQUA EAU
BIS-ETHYLHEXYLOXYPHENOL METHOXYPHENYL TRIAZINE
POLYMETHYL METHACRYLATE
SODIUM LAURETH SULFATE
AMINOMETHYL PROPANOL
5-15 %
BICOTENE NATURAL EAU
LECITHINE
PHOSPHATIDYLCHOLINE HYDROGENEE
LYSOLECITHINE
GLYCINE HUILE DE SOJA
SODIUM BENZOATE
ACIDE CITRIQUE
POTASSIUM SORBATE
ACIDE PHYTIQUE
TOCOPHEROL
BETA-SITOSTEROL
SQUALENE
EXTRAIT DE RACINE DAUCUS CAROTA SATIVA
BETA-CAROTENE
0,5-2 %
Detoxophane O CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE
EXTRAIT DE GERMES DE LEPIDIUM SATIVUM
0,1-0,6 %
ERASYAL EAU
GLYCERINE
Disodium acetyl glucosamine phosphate
CAFFEYL GLUCOSIDE
0,1-2 %
TEFLOSE® PROPANEDIOL
EAU
RHAMNOSE
GLUCOSE
ACIDE GLUCURONIQUE
0,1-2 %
AC CITRIQ MHYD ACIDE CITRIQUE 0,2-2 %
BioEcolia ALPHA-GLUCANE OLIGOSACCHARIDE %
Exemple 2 : Détermination du facteur de protection UVA in vitro (ISO24443:2012), de la longueur d’onde critique (COLIPA 2011) et de la photostabilité d’un produit solaire.
L’essai est basé sur l’évaluation de la transmittance dans l’UV à travers un film mince de l’élément d’essai appliqué sur un support synthétique comportant une face rugueuse, dans des conditions standardisées. Cette étude a été réalisée selon la norme ISO 24443:2012 et selon la ligne directrice COLIPA 2011.
Matériel utilisé :
Le matériel suivant a été utilisé pour la réalisation des essais :
- Balance de précision DENVER S64
- Simulateur solaire LS1000-6S-UV, 1000 watts à lampe xenon (SOLAR LIGHT, USA)
- Radiomètre PMA2100 équipé d’une sonde PMA2110-F-UVS (SOLAR LIGHT, USA)
- Spectrophotomètre à sphère d’intégration, LABSPHERE UV-2000S (LABSPHERE, USA)
- Plaques carré (5cm x 5cm) de polyméthacrylate de méthyle (PMMA), SCHÖNBERG WW5, de rugosité moyenne de 5 μm sablées
- Formulation standard S2
- Glycérine
Eléments de référence :
La formulation standard S2, telle que définie dans la norme ISO 24443 :2012, est utilisée régulièrement afin d’évaluer la validité de la méthode.
L’UVA-PF (UVA protection factor) moyen de la formulation standard S2, telle que définie la norme ISO 24443:2012, a été déterminé à la valeur de 13,2 (écart type 0,1). Cette valeur se situant dans la plage d’acceptation de la méthode (10,7-14,7), elle valide la méthode utilisée.
Définition des séries :
L'élément d’essai a été étalé sur 4 plaques de PMMA (Polyméthacrylate de méthyle), à raison de 1,3 mg/cm².
Pour chaque plaque PMMA, 5 zones à la surface de la plaque ont été mesurées.
Dépôt et étalement de l’élément d’essai :
L'élément d’essai a été étalé sur la face rugueuse de chaque plaque de PMMA avec l’index pré-saturée par le même élément d’essai.
Les plaques PMMA ont été séchées pendant au moins 30 minutes à l’obscurité à une température proche de celle des conditions d’exposition UV (entre 25°C et 35°C).
Mesure spectrophotométriques avant irradiation :
Des mesures spectrophotométriques avant irradiation ont été effectuées de 290 à 400 nm, par pas de 1 nm. Le « blanc » a été réalisé sur une plaque de PMMA glycérinée.
Les valeurs de transmission T(λ) ont été obtenues. Chaque série de données de T(λ) avant exposition a été ajustée en les convertissant en valeurs d’absorbance selon la formule :
Absorbance A0(λ) = - log T(λ) = log (1/T(λ))
Les valeurs de A0(λ) sont ensuite ajustées par un coefficient d’ajustement « C » et permettent ainsi le calcul de l’UVA-PF in vitro statique (UVA-PF0) et de la dose d’exposition aux UV Dx.
Calcul du coefficient d’ajustement « C » :
Le coefficient « C » a été déterminé par calcul d’ajustement du SPF in vitro calculé à la valeur du SPF mesuré in vivo selon la formule :
Avec :
- E(λ) : Spectre d’action de l’érythème (unité 1/J.m-2),
- I(λ) : Irradiance spectrale reçue par la source UV de référence pour le SPF (unité W.m-2.nm-1),
- d(λ): Pas de mesure (nm),
- A0(λ): Valeurs d’absorbance avant exposition UV.
La valeur du coefficient « C » est déterminé par le logiciel du LABSPHERE UV-2000S.
Calcul de l’UVA-PF0 et de la dose d’UV Dx :
Pour chaque plaque, l’UVA-PF0 a été calculé en utilisant les valeurs d’absorbance mesurées avant exposition UV, ajustées par le coefficient « C », selon la formule :
Avec :
- P(λ): Spectre d’action de la PPD (Persistent Pigment Darkening) (unité 1/J.m2),
- I(λ): Irradiance spectrale de la source UVA de référence (unité W.m-2.nm-1),
La dose d'UV Dx est un multiple du facteur de protection UVA-PF0 et a été déterminée comme suit :
Le logiciel du LABSPHERE UV-2000S ou la matrice Excel interne, permettent de calculer la valeur de l’UVA-PF0 et le temps nécessaire d’exposition aux UV, calculé en fonction de la valeur du flux du simulateur solaire mesurée juste avant l’exposition à l’aide du radiomètre, de telle sorte à atteindre la dose d’UV Dx.
Exposition UV :
Les plaques ont été exposées au spectre total UV, à la dose d’UV Dx.
Mesures spectrophotométriques après irradiation :
Après irradiation des mesures spectrophotométriques ont été effectuées de 290 à 400 nm, par pas de 1 nm. Pour chaque plaque PMMA, les mêmes 5 zones à la surface de la plaque que celles choisies avant irradiation ont été mesurées. Le « blanc » est identique à celui réalisé pour les mesures avant irradiation.
Calcul de l’UVA-PF, du SPFDx et de la longueur d’onde critique (λc) :
Pour chaque plaque, l’UVA-PF et le SPFDx in vitro ont été calculés d’après les valeurs d’absorbance mesurées après exposition aux UV selon les formules suivantes :
Pour chaque plaque, la λc a été calculée à partir des valeurs d’absorbance mesurées après exposition aux UV selon la formule suivante :
Les valeurs de l’UVA-PF, du SPFDx et de λc sont calculées par le logiciel du Labsphere UV-2000S ou une matrice Excel interne.
Calcul des pourcentages de rémanence du SPF (Dx) et de l’UVA-PF in vitro :
Pour chaque réplication, les pourcentages de rémanence ont été calculés comme suit :
Résultats :
L’élément d’essai présente une valeur d’UVA-PF in vitro égale à 26,4 ± 0,9, une valeur de longueur d’onde critique égale à 375,3 nm, écart type 0,3, un pourcentage de rémanence du SPF de 98% et un pourcentage de rémanence de l’UVA-PF de 97,9%.
Interprétation :
Pour la détermination de la photostabilité à dose d’UV unique d’un produit solaire, le modèle d’interprétation suivant a été retenu
% de rémanence après exposition UV Résultat
> 80 % Photostable
> 60 et ≤ 80 Modérément photostable
≤ 60 Peu photostable
Conclusions :
Afin que l’élément d’essai soit conforme à la réglementation, l’UVA-PF doit être au moins égal à 1/3 du FPS affiché, et la longueur d’onde critique doit présenter une valeur supérieure ou égale à 370 nm.
Dans les conditions expérimentales retenues, pour l’élément d’essai :
- le facteur de protection UVA in vitro a été trouvé supérieur à 1/3 du FPS (conforme) ;
- la longueur d’onde critique a été trouvée supérieure à 370 nm (conforme).
Dans les conditions expérimentales retenues et selon le barème présenté dans le tableau 2, la composition selon l’invention est photostable.
Exemple 3 : Détermination du facteur de protection solaire (FPS) in vivo de la composition et de sa résistance à l’eau.
La détermination du facteur de protection solaire in vivo d’une composition selon l’exemple 1 a été réalisée selon le standard ISO 24444 (ISO 24444:2010(E) 15.11.2010) et les directives 2006 de « Cosmetics Europe » (COLIPA 001-2003 ; Février 2003, révisé en mai 2006).
La détermination de la résistance à l’eau d’une composition selon l’exemple 1 a été réalisée selon les directives 2006 de « Cosmetics Europe » (COLIPA decembre 2005).
Panel :
L’étude est réalisée sur des volontaires (Hommes et Femmes), âgés de 18 à 70 ans.
Les sujets inclus dans le panel présentent une peau de phototype I, II, ou III ; ou un ITA° (définissant le degré de pigmentation de la peau) supérieur à 28°, ainsi qu’une absence de bronzage.
Phototype Description Valeur ITA°
I Très clair >55°
II Clair >41 jusqu’à 55°
III Intermédiaire >28 jusqu’à 41°
IV Mat / bronzé >10 jusqu’à 28
V Brun >-30 jusqu’à 10°
VI Noir ≤-30°
Avec :
ITA° : [arctg((L*-50)/b*)]x180/3,1416
Les critères d’exclusion suivants ont été appliqués :
- Femmes enceintes ou allaitant,
- Sujets en dessous de l’âge de consentement,
- Sujet présentant des altérations de la couleur de la peau, des tâches cutanées de toute nature, incluant tatouages, cicatrices, brulures et leurs conséquences, qui pourraient interférer avec l’analyse de l’essai,
- Sujet présentant une irritation cutanée sur le site d’application,
- Sujet présentant des pathologies pouvant interférer avec cette étude,
- Sujet présentant une hyperpigmentation de la peau causée par l’exposition solaire,
- Sujet ayant déjà constaté des problèmes lors d’expositions solaires,
- Sujet participant à d’autres études simultanées qui pourraient interférer avec l’essai.
Mode opératoire :
Jour 1 :
Répartition d'une quantité précise et homogène de produit et d'étalon sur deux zones aléatoires du dos des sujets.
Irradiation des zones cutanées protégées et non protégées.
Exposition des zones cutanées protégées et non protégées à l’eau pendant 20 minutes dans une baignoire avec jets modérés, la température de l'eau étant de 29ºC ± 2ºC. Les zones cutanées traitées doivent être entièrement immergées dans l’eau sur des durées définies. Une piscine thermale, un jacuzzi ou une baignoire avec circulation d’eau sont les seuls équipements recommandés.
L’exposition à l’eau est répétée deux fois.
Après chaque exposition à l’eau, le séchage de la peau s’effectue à température ambiante pendant 20 minutes.
Irradiation des zones cutanées protégées ou non protégées exposées à l’eau.
Jour 2 :
Mesures des MEDui et MEDpi (Doses érythémales minimales sur zones immergées et non immergées).
Matériel utilisé :
Les instruments suivants ont été utilisés selon les normes indiqués en référence.
- “SOLAR SIMULATOR MODEL 601” – Dose control system model PMA21000 – Detecteur UV-B PMA2103 LLG et UV-A PMA 2113 LLG de SOLARLIGHT CO. Utilisé pour l’irradiation UV et son contrôle. Appareil équipé pour simuler l’efficacité érythémale du soleil.
Plage spectrale (nm) % RCEE (limite inférieure) % RCEE
(limite supérieure)
<290 <0.1 %
290-300 1.0 8.0
290-310 49.0 65.0
290-320 85.0 90.0
290-330 91.5 95.5
290-340 94.0 97.0
290-400 99.9 100
- MINOLTA CHROMAMETER CR200. Instrument pour la mesure du phototype des sujets.
- Balance analytique vWR LA214i.
- Bassin avec circulation d’eau (jets) et moyens de contrôle de la température, la température étant maintenue à 29°C ± 3°C.
Standard UV :
Les deux méthodes (ISO24444 et COLIPA) utilisent la crème P2 comme standard de référence, avec quelques différences dans les seuils d’acceptabilité décrites dans le tableau ci-après.
Methode SPF moyen SD Rang indicatif (+/- 2 SE)
Limite inférieure Limite supérieure
COLIPA 16.6 1.2 14.2 19.0
ISO24444 16.1 1.2 13.7 18.5
Conditions environnementales :
L’application du produit, les expositions UV et la MED (Dose érythémale moyenne) se déroulent sous des conditions stables, à une température ambiante de 18°C à 26°C.
Application du produit :
Les produits cosmétiques ne doit faire l’objet d’aucun traitement préalable. Les produits liquides biphasique doivent être secoué vigoureusement avant application afin d’assurer l’homogénéité du produit. Dans le cas de poudres, des aliquotes sont déposés sur la peau de manière régulière à l’aide d’une spatule ou au doigt. De l’eau purifiée ou un autre solvant acceptable dépourvu de propriétés photoprotectrices peut être appliqué avant la poudre pour garantir son adhérence sur le site d’application.
Avant application du produit, la zone test peut être nettoyée, seulement à l’aide d’un coton sec ou équivalent.
Le produit est réparti uniformément sur la peau des sujets de telle manière à ce que la quantité de produit à tester soit de 2.0 ± 0.05 mg/cm2 (Surface de 50 cm2).
Afin d’assurer une répartition uniforme, des petites gouttes de produits sont déposés à l’aide d’une seringue, puis étalées sur l’ensemble du zone à traiter manuellement. Le temps d’étalement est de 20 à 50 secondes.
Condition d’immersion dans l’eau :
- Le produit à tester est appliqué sur la zone à traiter (dos) destinée à l’immersion.
- Un temps de séchage de 15 à 30 minutes doit avoir lieu après application du produit à tester et avant l’immersion dans l’eau.
- Le bassin permettant l’immersion doit comprendre des moyens d’assurer une circulation continue de l’eau, qui ne dirige pas l’eau directement sur la zone à traiter.
- Les sujets sont ensuite immergés dans le bassin pendant 20 minutes, en maintenant la zone à traiter immergée pendant toute la durée d’immersion.
- Les sujets ressortent de l’équipement d’immersion après 20 minutes et la zone à traiter est laissée sécher à l’air libre (pas de serviette) pendant 15 minutes.
- Les sujets sont immergés une seconde fois dans le bassin pendant 20 minutes, dans les mêmes conditions que pour la première immersion
- Les sujets ressortent de l’équipement d’immersion après la seconde immersion de 20 minutes et la zone à traiter est laissée sécher à l’air libre (pas de serviette) pendant 15 minutes, ou jusqu’à séchage complet. Aucune goutte d’eau ne doit être visible sur la zone à traiter à la fin de la période de séchage.
- Une fois la zone à traiter complètement sèche, les mesures de FPS du produit sont réalisées.
Site d’exposition :
Le produit à tester est appliqué sur le dos des sujets de manière homogène.
L’exposition de la zone de traitement débute 15 à 30 minutes après application du produit.
Exposition UV :
La durée d’irradiation varie en fonction de la MED calculée pour chaque sujet et du FPS estimé du produit à tester.
Dose érythémale minimale (MED) :
La MED est définie comme la plus faible dose d’UV qui engendre les premiers signes non-ambigüe perceptible d’un érythème avec bordure définies apparaissant à l’intérieur de la zone de traitement, 16 à 24 h après exposition UV.
Mesure de la MED :
La MED pour les peaux non protégées (MEDu), la MED pour la peau protégée par le produit test (tpMEDp) et la MED pour le produit solaire standard (MEDp P2) sont mesurées le même jour.
La MED est mesurée 20 heures ± 4h après exposition aux UV, par un spécialiste, sous une lumière uniforme (>500 lux),
Facteur de protection solaire (FPS) :
Le facteur de protection solaire (FPS ou SPF) d’un produit se définit par le ratio de la dose érythémale minimale de la peau protégée par le produit (MEDpi) et de la dose érythémale minimale de la peau non protégée (MEDui) chez un même sujet.
Le FPS final du produit est une moyenne des FPS mesurés chez chaque sujet retenu de l’étude :
SPFi = MEDpi / MEDui
Rejet des données :
Les FPS mesurés chez un sujet ne sont pas pris en compte lorsque :
- Les expositions n’ont pas provoqué de réponse érythémale chez un sujet à 20±4h après exposition,
- les réponses érythémales après exposition sont aléatoirement absentes à 20±4h après exposition,
- toutes les zones exposées présentent une réponse érythémale à 20 ± 4h après exposition.
Evaluation du facteur de protection solaire :
Les mesures sont réalisées sur une gamme de longueurs d’onde de 290 nm à 400 nm.
Le nombre de sujets testés correspond au nombre requis pour obtenir un FPS moyen présentant un intervalle de confiance de 95 %, se situant dans une plage de ± 17 % du FPS moyen mesuré.
Le FPS du produit testé est ainsi calculé en effectuant la moyenne des FPS individuels valides : Avec :
- n : le nombre de sujets traités
- s : la déviation standard du FPS moyen
- t : la valeur t de la table de distribution de Student (bilatéral) à un niveau de probabilité de p = 0.05 et un degré de liberté v = (n-1)
Evaluation de la résistance à l’eau :
Un pourcentage de résistance à l’eau (WRRi %) peut être calculé pour chaque sujet à l’aide de la formule :
WRRi % = [(FPSiw-1) / (FPSis-1)] * 100
Avec :
- FPSiw : le facteur de protection solaire individuel après immersion
- FPSis : le facteur de protection solaire statique
- Le pourcentage moyen de la résistance à l’eau (WRR %) correspond à la moyenne des pourcentages de résistance à l’eau pour chaque sujet (WRRi %).
L’intervalle de confiance unilatéral de 90 % pour le pourcentage moyen de la résistance à l’eau (WRR %) est calculé comme suit :
Avec :
- S : la deviation standard
- n : le nombre total de sujets testés
- tu : valeur t de la table de distribution de Student-t (unilatéral) à un niveau de probabilité de p = 0.10 et un degré de liberté de n-1
Un produit va être considéré comme résistant à l’eau si, à une limite de confiance unilatérale de 90 %, la valeur [moyenne % WRR - d] est supérieure ou égale à 50 %.
Résultats :
Conclusions :
Sur la base des tests décrits précédemment, le produit a un facteur de protection solaire de 65,4 (intervalle de confiance à 95% : 2,4).
Selon les recommandations de la Commission Européenne du 22 Septembre 2006 n° 2006/647/EC, il peut être classifié comme un produit de « très haute protection » ayant un facteur de protection solaire de 50+.
Le facteur de protection solaire calculé pour le produit standard P2 est de 16,3 (intervalle de confiance à 95 % : 2,1).
Selon le COLIPA (directives pour l’évaluation de la résistance à l’eau des produits solaires, décembre 2005), le produit a une résistance à l’eau WRR%-d de 57,6. Ainsi, il peut être classifié comme résistant à l’eau.
Exemple 4 : Effet sur d’une composition selon l’invention sur l’axe oestrogénique.
L’objectif du test est de mesurer les effets perturbateurs de l’axe œstrogénique du produit testé. Dans ce but, le produit est testé sur le modèle poisson médaka ChgH-GFP. Dans ce modèle la signalisation œstrogénique est révélée par une augmentation ou une diminution du niveau de fluorescence dans le foie des embryons. Le test employé et les résultats fournis sont basés sur un des critères physiologiques de perturbation œstrogénique tels que définis par l’OCDE (OECD Environment, Health and Safety Publications. Detailed Review Paper on Environmental Endocrine Disruptor Screening: The use of Estrogen and Androgen Receptor Binding and Transactivation Assays in Fish).
Principe du test:
Pour tenir compte de l’influence de l’état physiologique sur la réactivité de l’organisme entier, chaque produit est testé en présence ou en absence d’hormone de référence, la testostérone à 30 µg/L, soit dans deux états physiologiques différents (état non stimulé et état stimulé). Le traitement à la testostérone permet de placer les embryons dans des conditions où l’axe œstrogénique est activé. En effet, le test œstrogénique, dans ces conditions, intègre également la prise en compte des effets sur l’enzyme aromatase. L’aromatase est une enzyme essentielle pour la production endogène d’œstradiol à partir de la testostérone. Elle contrôle l’équilibre entre œstrogène et testostérone dans l’organisme de manière fine et participe donc à l’identité sexuelle des individus. La perturbation de l’aromatase est un des critères de perturbation œstrogénique défini par l’OCDE (Ligne Directrice OCDE 229 et 230).
Le co-traitement du produit à la testostérone est réalisé dans le but de révéler une inhibition de l’axe œstrogénique. Ainsi le test permet d’identifier :
- Pour le produit testé en état non stimulé : détection des activateurs de l’axe œstrogénique et des androgènes aromatisables.
- Pour le produit testé en état stimulé (milieu d’essai supplémenté avec la testostérone) : détection des composés modifiant le fonctionnement de l’aromatase (inhibiteur de la protéine, activateur et inhibiteur de l’expression) ainsi que des antagonistes du récepteur œstrogénique.
Témoins :
Un témoin négatif état non stimulé est réalisé en traitant les embryons avec du milieu d’essai. Cette condition expérimentale permet de déterminer le niveau de référence de l’essai en état non stimulé. Un témoin négatif état stimulé est réalisé en traitant les embryons avec de la testostérone à 30 µg/L. Cette condition expérimentale permet de déterminer le niveau de référence de l’essai en état stimulé. Un témoin positif d’activation état stimulé est réalisé en traitant les embryons avec de l’éthinylestradiol à 64 ng/L en état stimulé (supplémenté en testostérone). Cette condition expérimentale permet de déterminer le seuil physiologique de perturbation pro-œstrogénique en état stimulé. Un témoin positif d’inhibition état stimulé est réalisé en traitant les embryons avec du fadrozole à 10 µg/L en état stimulé (supplémenté en testostérone). Cette condition expérimentale permet de déterminer le seuil physiologique de perturbation anti-œstrogénique en état stimulé. Une gamme dose réponse d’éthinylestradiol est réalisée afin de modéliser une courbe étalon. Les concentrations utilisées sont de 15, 23, 34, 51, 76, 114, 171 et 488 ng/L d’éthinylestradiol.
Définition des seuils :
En état non-stimulé, le seuil physiologique pour la perturbation pro-œstrogénique est indiqué par le niveau de fluorescence correspondant à la dose de 64 ng/L d’hormone éthinylœstradiol. Cette dose est la dose la plus basse induisant un effet physiologique dans le protocole OCDE 230 chez le poisson médaka. L’effet physiologique observé à cette concentration est une réversion sexuelle d’une partie de la population identifiée par la présence de tissu ovarien dans les testicules des poissons mâles. En état stimulé : Activité pro-œstrogénique : le seuil physiologique pour la perturbation proœstrogénique est indiqué par le témoin positif d’activation indiquant l’activité de 64 ng/L d’éthinylœstradiol en état stimulé (milieu d’essai supplémenté en testostérone). Il indique le niveau de fluorescence des embryons après une exposition à une dose d’hormone au-delà de laquelle un effet physiologique est attendu. Activité anti-œstrogénique : le seuil physiologique pour la perturbation antiœstrogénique est indiqué par le témoin positif d’inhibition réalisé en traitant les embryons avec du fadrozole à 10 µg/L en état stimulé (milieu d’essai supplémenté en testostérone). L’effet physiologique observé correspond à un changement du rapport gonadosomatique des poissons mâles dans le test préconisé par l’OCDE (Ankley G. T. et al., 2002).
Mise en traitement et lecture du test :
Une composition tel que définie à l’exemple 1 l’invention est testée à une concentration de 3,58 mg/L.
Pour chaque réplica, huit embryons par groupe sont mis en contact avec 8 ml de solution test et incubés à 26°C avec un cycle jour/nuit 14h/10h. La lecture de la fluorescence est réalisée à la fin de l’exposition, soit après 24h d’incubation.
Après avoir été rincés, les embryons sont anesthésiés avec de la benzocaïne puis placés individuellement sur le dos sur une plaque noire. Une image de chaque embryons est prise sous loupe à fluorescence (Loupe à fluorescence Leica MZ10F et caméra Baumer TXD 14C.
Les images couleur sont ensuite analysées à l’aide du logiciel ImageJ. Les trois couches de couleur (vert, rouge, bleu) sont séparées pour ne garder que les couches verte et rouge. Une macro spécifique est appliquée pour supprimer deux fois la couche rouge de la couche verte afin d’optimiser le rapport signal/bruit et ne conserver que les pixels correspondant à la fluorescence émise. La somme de l’intensité des pixels supérieurs au seuil est alors réalisée et définie la valeur d’intensité de fluorescence pour un embryon. La quantification du niveau de fluorescence de chaque embryon est effectuée à l’aide du logiciel Micromanager. Les données sont ensuite transférées sous Excel, analysées puis soumises à des tests statistiques à l’aide du logiciel Instat.
Analyse des résultats :
Les données sont analysées suivant les directives de l’OCDE pour l’analyse statistique des expériences d’écotoxicité (Document on the Statistical Analysis of Ecotoxicity Data, OCDE 2003). Chaque groupe expérimental est analysé pour déterminer si la répartition des valeurs suit une loi normale. Dans ce cas, on réalise un test paramétrique de Student pour comparer les groupes deux à deux. Si un des deux groupes ou si les deux groupes comparés ne suivent pas une répartition normale, on réalise un test non-paramétrique de Mann Whitney. ( * : p<0,05 ; ** : p<0,01 ; *** : p<0,001 ; ns : non significatif p≥0,05).
Les résultats sont exprimés sous forme d’équivalent ethinyl-œstradiol. Cette analyse permet de savoir quelle concentration d’hormone ethinyl-œstradiol donne le même potentiel hormonal que l’élément d’essai. Pour ce faire, une gamme de dose réponse d’ethinyl-œstradiol est réalisée en parallèle du test afin de modéliser une courbe étalon. La valeur de fluorescence obtenue pour l’élément d’essai est ensuite reportée sur cette courbe et ainsi convertie en équivalent ethinyl-œstradiol.
Résultat du test oestrogénique :
Ainsi, comme montré sur la figure 1, la composition présente une activité oestrogénique qui est inférieure au seuil physiologique en état non stimulé sur le modèle testé, à la concentration de 6,58 mg/L.
Ce seuil est établi par une dose d’hormone ou de substance perturbatrice endocrinienne de référence qui induit un évènement clé physiologique induisant un effet néfaste à l’échelle de l’organisme.
La composition présente une activité oestrogénique qui est inférieure au seuil physiologique également en état stimulé sur le modèle testé, à une concentration de 3,58 mg/L.
Ce seuil est établi par une dose d’hormone ou de substance de référence qui sature la réponse physiologique.

Claims (8)

  1. Une composition cosmétique ou dermatologique caractérisée en ce que ses filtres UV consistent en la combinaison :
    a) des filtres UV-A consistant en :
    i) du Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine, et
    ii) du Diéthylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate ; et
    b) d’au moins un filtre UV-B choisi parmi
    i) le Diéthylhexyl Butamido Triazone, et
    ii) l’Ethylhexyl Triazone.
  2. La composition selon la revendication 1 caractérisée en ce qu’elle présente un indice de protection solaire (FPS) supérieur ou égal à 15, de préférence supérieur ou égal à 30.
  3. La composition selon les revendication 1 ou 2 caractérisée en ce qu’elle présente un indice de protection solaire (FPS) supérieur ou égal à 50 et en ce que ses filtres UVB consiste en le Diethylhexyl Butamido Triazone et l’Ethylhexyl Triazone.
  4. La composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que ladite composition est une composition topique.
  5. La composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins une huile qui permet de solubiliser ladite combinaison de filtres UV tout lui conférant une bonne homogénéité au sein de la composition de sorte de lui assurer une efficacité optimale en terme de filtration du rayonnement UV.
  6. La composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ladite composition se présente sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans huile (E/H).
  7. La composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ladite composition se présente sous forme anhydre, de préférence sous la forme d’une huile ou d’un stick.
  8. Un procédé de fabrication d’une composition telle que définie à l’une quelconque des revendications 1 à 7 comprenant une étape de mélange des filtres UV consistant en:
    a) les filtres UV-A consistant en :
    i) du Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine, et
    ii) du Diéthylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate ; et
    b) au moins un filtre UV-B choisi parmi
    i) le Diéthylhexyl Butamido Triazone, et
    ii) l’Ethylhexyl Triazone.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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