FR3095110A1 - Système de réglage de la longueur d’une sangle - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un système de réglage (100) de la longueur d’une sangle pourvu d’un premier (200) et d’un deuxième (300) passant en appui l’un contre l’autre, les passants comprennent, respectivement, une première (210) et une deuxième ouverture, de sorte qu’un premier côté de la première ouverture (210) et un deuxième côté de la deuxième ouverture forment ensemble une fente (400) de passage d’une première sangle (500), de largueur L réglable par un mouvement de glissement de l’un par rapport à l’autre du premier et du deuxième passant (300) selon une direction perpendiculaire au premier et au deuxième côté, le système est, en outre, pourvu de moyens élastiques (600) configurés pour, lorsqu’aucun effort extérieur n’est exercé sur lesdits moyens, forcer le serrage par la fente (400) de la première sangle (500). Figure pour l’abrégé : figure 5a.

Description

Système de réglage de la longueur d’une sangle

La présente invention concerne un système de réglage de la longueur d’une sangle. Notamment, la présente invention concerne un système de réglage de la longueur d’une sangle pourvu de passants configurés pour former une fente de coulissement et/ou de pincement de ladite sangle en vue de régler la longueur de cette dernière et/ou la maintenir dans une longueur prédéterminée.

La présente invention est avantageusement mise en œuvre dans le domaine des sports de montagne, et notamment de l’escalade ou encore du parapente.

Toujours de manière particulièrement avantageuse, la présente invention est mise en œuvre dans le domaine de l’équitation, notamment pour le réglage de la longueur d’étrivières, le serrage de la sangle de selle, ou encore pour l’ajustement du filet à la tête du cheval par exemple pour le serrage de la muserole ou de la sous-gorge.

Une étrivière connue de l’homme du métier comprend une courroie à une extrémité de laquelle est fixée une boucle dotée d’un ardillon coopérant avec des trous formés à partir de l’autre extrémité de ladite courroie.

La présence d’une pluralité de trous permet à cet égard d’ajuster la longueur de l’étrivière.

Dans la pratique, un cavalier procède à l’ajustement de la longueur de ses étrivières lorsqu’il est en selle.

En particulier, cet ajustement nécessite d’ôter le pied de l’étrier accroché à l’étrivière en question, de dégager sa jambe de manière à rendre accessible le quartier de selle, puis soulever ce dernier, et enfin régler l’étrivière à la longueur désirée.

Le réglage de l’étrivière requiert notamment la manipulation à deux mains de cette dernière.

Cet ajustement, dans la mesure où le cavalier doit lâcher les rênes de son cheval, et, par le mouvement de ses jambes, se retrouver dans une position d’équilibre instable, met le cavalier dans une situation de danger.

Par ailleurs, cet ajustement nécessite également, une fois la longueur désirée obtenue, de faire glisser la courroie au niveau du couteau de selle maintenant cette dernière afin d’équilibrer la longueur de courroie pendante de part et d’autre dudit couteau.

En outre, cet ajustement nuit au confort du cavalier, et est difficile à mettre en œuvre dès lors que le cheval est agité.

Par conséquent, un but de la présente invention est de proposer un système de réglage de longueur de sangle susceptible d’équiper une étrivière permettant un réglage plus simple à mettre en œuvre.

Un autre but de la présente invention est de proposer un système de réglage de longueur de sangle susceptible d’équiper une étrivière et permettant au cavalier de conserver son pied dans l’étrier suspendu à l’étrivière en question.

Un autre but de la présente invention est de proposer un système de réglage de longueur de sangle susceptible d’équiper une étrivière garantissant une meilleure sécurité pour le cavalier, et de manière avantageuse permettre le réglage d’une seule main.

Les buts de la présente invention sont, en moins en partie, atteints par un système de réglage de la longueur d’une sangle pourvu d’un premier et d’un deuxième passant, chacun de forme rectangulaire et en appui l’un contre l’autre selon des faces de contact respectives, le premier et le deuxième passant comprennent, respectivement, une première et une deuxième ouverture de forme rectangulaire, de sorte qu’un côté de la première ouverture, dit premier côté, et un côté de la deuxième ouverture, dit deuxième côté, forment ensemble une fente de passage d’une première sangle, de largueur L réglable par un mouvement de glissement de l’un ou l’autre du premier et du deuxième passant selon une direction perpendiculaire au premier et au deuxième côté, le système est, en outre, pourvu de moyens élastiques configurés pour, lorsqu’aucun effort n’est exercé sur lesdits moyens, forcer le serrage par la fente de la première sangle, et dès lors qu’un effort exercé sur les moyens élastiques visant à élargir la fente, permettre le coulissement de première sangle dans ladite fente.

Selon un mode de mise en œuvre, l’un et/ou l’autre du premier et du deuxième côté comprend une structure dentelée destinée à favoriser l’accroche de la première sangle au niveau de la fente de passage lorsque ladite fente serre ladite première sangle.

Selon un mode de mise en œuvre, les moyens élastiques comprennent au moins un ressort, ou au moins une lame ressort.

Selon un mode de mise en œuvre, le premier et le deuxième passant comprennent, respectivement, une troisième et une quatrième ouverture chacune de forme rectangulaire, avantageusement de forme identique, traversées chacune par une bande élastique formant les moyens élastiques, la bande élastique agissant sur une première et une deuxième section transversale définissants, respectivement, un côté de la troisième ouverture et un côté de la quatrième ouverture.

Selon un mode de mise en œuvre, la première ouverture et la troisième ouverture sont séparées l’une de l’autre par une troisième section transversale parallèle à la première section transversale, ladite troisième section transversale comprenant le premier côté, la deuxième ouverture et la quatrième ouverture sont séparées l’une de l’autre par une quatrième section transversale parallèle à la deuxième section transversale, la quatrième section transversale comprenant un côté de la deuxième ouverture opposé au deuxième côté.

Selon un mode de mise en œuvre, la bande élastique forme une spire autour de la première section transversale et de la deuxième section transversale, et, dès lors qu’aucun effort extérieur n’est exercé sur la bande élastique, la dite bande maintient lesdites sections transversales dans une position forçant le serrage par la fente de la première sangle.

Selon un mode de mise en œuvre, le deuxième passant est muni d’une languette destinée à transmettre un effort extérieur, exercé sur cette dernière, à la bande élastique.

Selon un mode de mise en œuvre, la languette forme une spire autour d’une cinquième section transversale du deuxième passant, et parallèle à la quatrième section transversale, la cinquième section transversale délimite avec une sixième section transversale, parallèle à la cinquième section transversale, une cinquième ouverture séparée de la deuxième ouverture par la sixième section transversale.

Selon un mode de mise en œuvre, la première sangle forme une spire autour de la sixième section transversale, avec une extrémité, dite extrémité fixe, de ladite sangle destinée à être fixée à un point d’accroche.

Selon un mode de mise en œuvre, une seconde sangle, est fixée au niveau d’une septième section transversale du premier passant, parallèle au premier côté, et comprenant un côté de la première ouverture opposé audit premier côté.

L’invention concerne également une étrivière formée par le système selon la présente invention. Notamment, la première sangle est destinée à être fixée au couteau d’une selle de cheval, et la seconde sangle est destinée à supporter un étrier.

L’invention concerne également une sangle de selle de cheval pourvu du système de réglage selon la présente invention.

D’autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va suivre d’un système de réglage de longueur de sangle, donnés à titre d’exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

est une représentation schématique d’un premier passant, selon une de ses faces, mis en œuvre dans la présente invention ;

est une représentation schématique d’un deuxième passant, selon une de ses faces, mis en œuvre dans la présente invention ;

est une représentation schématique en perspective du premier et du deuxième passant, et illustre par ailleurs le passage de la première sangle ;

est une représentation schématique en perspective du premier passant et du deuxième passant, et forment ensemble le système de réglage, la figure 4 illustre notamment l’agencement permettant d’observer la fente ;

est une représentation schématique selon un plan de coupe perpendiculaire aux cadres formés par le premier et le second passant, dans une position de blocage par la fente de la première sangle ;

est une représentation schématique selon un plan de coupe perpendiculaire aux cadres formés par le premier et le second passant, dans une position de déblocage par la fente de la première sangle.

EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATION PARTICULIERS

L’invention concerne un système de serrage et/ou de réglage de la longueur d’une sangle. Notamment, le système selon la présente invention comprend une fente de largueur variable, et qui, via des moyens élastiques, permet soit de maintenir serrée, par pincement, une sangle traversant ladite fente, soit d’autoriser le coulissement de ladite sangle.

Plus particulièrement, la présente invention concerne un système de réglage de la longueur d’une sangle pourvu d’un premier et d’un deuxième passant, chacun de forme rectangulaire et en appui l’un contre l’autre selon des faces de contact respectives.

Le premier et le deuxième passant comprennent, respectivement, une première et une deuxième ouverture de forme rectangulaire, de sorte qu’un côté de la première ouverture, dit premier côté, et un côté de la deuxième ouverture, dit deuxième côté, forment ensemble une fente de passage d’une première sangle. La largeur L de la fente est réglable par un mouvement de glissement de l’un par rapport à l’autre du premier et du deuxième passant selon une direction perpendiculaire au premier et au deuxième côté. Le système est, en outre, pourvu de moyens élastiques configurés pour, lorsqu’aucun effort extérieur n’est exercé sur lesdits moyens, forcer le serrage par la fente de la première sangle, et dès lors qu’un effort exercé sur les moyens élastiques visant à élargir la fente, permettre le coulissement de première sangle dans ladite fente.

Les figures 1 à 4, 5a et 5b sont des représentations schématiques du système de serrage 100 selon la présente invention.

Le système de serrage 100 comprend un premier passant 200 (figure 1), et un deuxième passant 300 (figure 2) chacun de forme rectangulaire.

Un passant selon la présente invention comprend un cadre, notamment un cadre métallique, par exemple en fer, en inox, en aluminium.

Un cadre selon la présente invention est de forme généralement plane et comprend deux faces essentiellement parallèles reliées par un contour.

Le cadre comprend en particulier deux sections latérales, parallèles entre elles, ainsi qu’au moins deux sections transversales parallèles entre elles et perpendiculaires aux sections latérales.

La longueur du cadre est définie par la longueur des sections latérales, tandis que sa largeur est définie par la longueur des sections transversales.

Le premier passant 200 comprend ainsi une première ouverture 210 de forme rectangulaire. La première ouverture 200 est délimitée par un contour, et plus particulièrement quatre côtés formant le rectangle. En particulier, la première ouverture 200 comprend un premier côté 210a perpendiculaire aux sections latérales du premier passant 200.

Tout au long de la description, il est admis qu’un côté d’une ouverture, perpendiculaire aux sections latérales du passant en question, est porté par une section transversale dudit passant.

Aussi, de manière avantageuse, le premier passant 200 et le deuxième passant 300 sont sensiblement de même largeur.

Le second passant 300 comprend également une ouverture, dite deuxième ouverture 310, également de forme rectangulaire.

La deuxième ouverture 310 est avantageusement d’une taille inférieure à la première ouverture 210.

La deuxième ouverture 310 comprend un côté, dite deuxième côté 310a, perpendiculaire aux sections latérales du deuxième passant 300.

Le premier passant 200 et le deuxième passant 300 sont positionnés l’un contre l’autre par une de leur face de sorte que le premier côté 210a et le deuxième côté 310a forment une fente 400 (figures 4, 5a et 5b), dont la largeur L (figure 4) correspond à l’écartement entre le premier côté 210a et le deuxième côté 310a.

Le système 100 comprend également une première sangle 500 (figures 5a et 5b) d’une largeur inférieure à la longueur de la fente 400 (la longueur de la fente étant définie par la longueur du premier côté 210a et du deuxième côté 310a).

La fente 400 selon la présente invention est de largeur L variable, et peut, à l’issue d’un mouvement de glissement de l’un par rapport à l’autre du premier passant 200 et du deuxième passant 300 selon une direction perpendiculaire au premier côté 210a soit serrer la première sangle, soit permettre son coulissement dans ladite fente.

À cet égard, le système 100 comprend des moyens élastiques 600 (figures 5a et 5b) configurés pour, lorsqu’aucun effort extérieur n’est exercé sur lesdits moyens et de manière générale sur le système, forcer le serrage par la fente 400 de la première sangle 500. Réciproquement, les moyens élastiques 600 sont également configurés pour, dès lors qu’un effort extérieur est exercé sur ces derniers, élargir la fente par augmentation de l’écartement entre le premier bord 210a et le deuxième bord 310a.

Les moyens élastiques 600 sont notamment des moyens qui exercent une force de rappel provoquant un rapprochement entre le premier côté 210a et le deuxième côté 310a.

De manière particulièrement avantageuse, l’un et/ou l’autre du premier côté 210a et du deuxième côté 310a comprend une structure dentelée (représentée uniquement à la figure 2 sur le deuxième passant) destinée à favoriser l’accroche de la première sangle au niveau de la fente de passage 500, notamment lorsque ladite fente maintient serrée la première sangle.

Selon une première variante, les moyens élastiques 600 peuvent comprendre un bande élastique, notamment une bande élastique formant une spire autour et agissant sur une première section transversale 220 du premier passant 200 et une deuxième section transversale 320 du second passant 300, de manière à réduire l’écartement entre le premier côté 210a et le deuxième côté 310a (figures 5a et 5b).

Par « bande élastique », on entend une bande ou une sangle qui subit un allongement, réversible, sous l’effet d’un effort d’étirement. Plus particulièrement, dès lors qu’un effort d’étirement est appliqué à la bande élastique, cette dernière exercé une force de rappel s’opposant à l’effort d’étirement.

Une bande élastique, au sens de la présente invention, peut comprendre une bande de caoutchouc, un matériau tissu à l’intérieur duquel sont insérés de fibres de caoutchouc.

La bande élastique passe notamment dans une troisième ouverture 230 et une quatrième ouverture 330 chacune de forme rectangulaire, respectivement, du premier passant 200 et du deuxième passant 300.

Plus précisément, la première ouverture 210 et la troisième ouverture 230 sont séparées l’une de l’autre par une troisième section transversale 240 parallèle à la première section transversale 220, ladite troisième section transversale 240 comprenant le premier côté 210a (figure 1). Également, la deuxième ouverture 310 et la quatrième ouverture 330 sont séparées l’une de l’autre par une quatrième section transversale 340 parallèle à la deuxième section transversale 320, la quatrième section transversale 340 comprenant un côté de la deuxième ouverture 310 opposé au deuxième côté 310a (figure 2).

De manière avantageuse, le deuxième passant 300 est muni d’une languette 700 (figures 5a et 5b) destinée à transmettre un effort extérieur, exercé sur cette dernière, à la bande élastique. En d’autres termes, la languette est agencée de sorte qu’un effort exercé sur cette dernière vienne s’opposer à la force de rappel de la bande élastique, et ainsi provoquer une augmentation de l’écartement entre le premier côté 210a et le deuxième côté 310a.

La languette peut comprendre une sangle pourvue d’un anneau afin de faciliter le réglage en relâchant la tension de la sangle.

À titre d’exemple non limitatif, la languette 700 forme une spire autour d’une cinquième section transversale 350 du deuxième passant 300, et parallèle à la quatrième section transversale 340. La cinquième section transversale 350 délimite notamment avec une sixième section transversale 360, parallèle à la cinquième section transversale 350, une cinquième ouverture 370 séparée de la deuxième ouverture 310 par la sixième section transversale 360.

La première sangle 500 peut former une spire autour de la sixième section transversale 360.

En d’autres termes, la première sangle 500 comprend, disposé de part et d’autre de la sixième section transversale 360, deux brins, dits respectivement, premier brin 510 et deuxième brin 520 (figures 5a et 5b).

De manière particulièrement avantageuse, le premier brin 510 et le deuxième brin 520 passent tous les deux au travers de la première ouverture 210 du premier passant 200. Cet agencement, lorsqu’au moins un des brins de la première sangle 500 est en tension, permet d’assurer un appui face contre face du premier passant 200 et du deuxième passant 300.

La figure 3 illustre à cet égard le passage T de la première sangle 500. Cette dernière traverse une première fois la première ouverture 210, contourne la sixième section transversale 360, et traverse à nouveau la première ouverture 210.

Cet appui peut être assuré par d’autres moyens de sorte l’invention ne doit pas être limitée à l’agencement précité. Notamment, il possible de considérer une liaison glissière entre le premier passant 200 et la deuxième passant 300.

Un brin de la première sangle 500, par exemple le premier brin 510, comprend une extrémité libre destinée à être fixée à un point d’accroche.

De manière complémentaire, une seconde sangle 800, est fixée au niveau d’une septième section transversale 250 du premier passant 200, parallèle au premier côté 210a, et comprenant un côté de la première ouverture 210 opposé audit premier côté 210a.

La sangle 700 peut notamment être fixée sur la seconde sangle 800 ou elle démarre et passe dans la cinquième ouverture 370 qui repasse dans la première ouverture 210 et vient se refixer sur la partie inférieure 800 ce qui permet de démultiplier les efforts de traction pour le réglage le relâchement supérieur.

Sur cette sangle 700 se trouve éventuellement un anneau de sangle ou de drisse situé entre la couture de la fixation de la sangle 700 sur la partie supérieure de 800 et la cinquième ouverture 370.

Selon une deuxième variante de la présente invention qui reprend pour l’essentiel les caractéristiques de la première variante, les moyens élastiques peuvent comprendre un ressort ou au moins une lame ressort. La mise en œuvre de moyens élastiques 600 selon cette deuxième variante est à la portée de l’homme du métier, et n’est donc pas décrite plus en détails dans la présente demande.

Le système de réglage de longueur de sangle est avantageusement mis en œuvre dans le domaine des sports équestres. En particulier, la présente invention concerne également une étrivière pourvue du système 100 selon la présente invention.

Plus particulièrement, l’étrivière comprend la première sangle 500 dont une extrémité du premier brin est destinée à être accrochée au couteau d’une selle, et la deuxième sangle au niveau de laquelle est suspendu un étrier.

En pratique afin d’augmenter la longueur de l’étrivière, le cavalier (en selle) exerce donc un effort sur la languette de manière à accroître l’écartement entre le premier côté 210a et le deuxième côté 310a, et par simple pression de son pied sur l’étrier peut ainsi augmenter la longueur de l’étrivière.

À contrario, s’il désire diminuer la longueur de l’étrivière, la cavalier, toujours en conservant son pied dans l’étrier, peut tirer sur le deuxième brin.

Quoiqu’il en soit, la mise en œuvre du système de réglage selon la présente invention ne nécessite plus de retirer les pieds des étriers.

Il est également possible d’envisager la mise en œuvre du système de réglage selon la présente invention pour le serrage d’une sangle de selle, ou encore de la muserole ou la sous gorge d’un filet.

Claims (12)

1. Système de réglage (100) de la longueur d’une sangle pourvu d’un premier (200) et d’un deuxième (300) passant, chacun de forme rectangulaire et en appui l’un contre l’autre selon des faces de contact respectives, le premier et le deuxième passant (300) comprennent, respectivement, une première (210) et une deuxième (310) ouverture de forme rectangulaire, de sorte qu’un côté de la première ouverture (210), dit premier côté (210a), et un côté de la deuxième ouverture (310), dit deuxième côté, forment ensemble une fente (400) de passage d’une première sangle (500), de largueur L réglable par un mouvement de glissement de l’un par rapport à l’autre du premier et du deuxième passant (300) selon une direction perpendiculaire au premier et au deuxième côté, le système est, en outre, pourvu de moyens élastiques (600) configurés pour, lorsqu’aucun effort extérieur n’est exercé sur lesdits moyens, forcer le serrage par la fente (400) de la première sangle (500), et dès lors qu’un effort exercé sur les moyens élastiques (600) visant à élargir la fente (400), permettre le coulissement de première sangle (500) dans ladite fente (400).
2. Système selon la revendication 1, dans laquelle l’un et/ou l’autre du premier (210a) et du deuxième (310a) côté comprend une structure dentelée destinée à favoriser l’accroche de la première sangle (500) au niveau de la fente (400) de passage lorsque ladite fente (400) serre ladite première sangle (500).
3. Système selon la revendication 1 ou 2, dans lequel les moyens élastiques (600) comprennent au moins un ressort, ou au moins une lame ressort.
4. Système selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le premier (200) et le deuxième passant (300) comprennent, respectivement, une troisième (230) et une quatrième (330) ouverture chacune de forme rectangulaire, avantageusement de forme identique, traversées chacune par une bande élastique formant les moyens élastiques (600), la bande élastique agissant sur une première (220) et une deuxième (320) section transversale définissants, respectivement, un côté de la troisième ouverture (230) et un côté de la quatrième ouverture (330).
5. Système selon la revendication 4, dans lequel la première ouverture (200) et la troisième ouverture (230) sont séparées l’une de l’autre par une troisième section transversale (240) parallèle à la première section transversale (220), ladite troisième section transversale (240) comprenant le premier côté (210a), la deuxième ouverture (310) et la quatrième ouverture (330) sont séparées l’une de l’autre par une quatrième section transversale (340) parallèle à la deuxième section transversale (320), la quatrième section transversale (340) comprenant un côté de la deuxième ouverture (310) opposé au deuxième côté.
6. Système selon la revendication 4 ou 5, dans lequel la bande élastique forme une spire autour de la première section transversale (220) et de la deuxième section transversale (320), et, dès lors qu’aucun effort extérieur n’est exercé sur la bande élastique, la dite bande maintient lesdites sections transversales dans une position forçant le serrage par la fente (400) de la première sangle (500).
7. Système selon l’une des revendications 4 à 6, dans lequel le deuxième passant (300) est muni d’une languette (700) destinée à transmettre un effort extérieur, exercé sur cette dernière, à la bande élastique.
8. Système selon la revendication 7, dans lequel la languette (700) forme une spire autour d’une cinquième section transversale (350) du deuxième passant (300), et parallèle à la quatrième section transversale (340), la cinquième section transversale (350) délimite avec une sixième section transversale (360), parallèle à la cinquième section transversale (350), une cinquième ouverture (370) séparée de la deuxième ouverture (310) par la sixième section transversale (360).
9. Système selon la revendication 8, dans lequel la première sangle (500) forme une spire autour de la sixième section transversale (360), avec une extrémité, dite extrémité fixe, de ladite sangle destinée à être fixée à un point d’accroche.
10. Système selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel une seconde sangle (800) est fixée au niveau d’une septième section transversale (360) du premier passant, parallèle au premier côté (210a), et comprenant un côté de la première ouverture (210) opposé audit premier côté (210a).
11. Système selon la revendication 10 formant une étrivière, la première sangle (500) étant destinée à être fixée au couteau d’une selle de cheval, et la seconde sangle étant destinée à supporter un étrier.
12. Système selon la revendication 10 formant une sangle de selle de cheval.