FR3094382A1 - Dispositif d’absorption d’un liquide présent sur un sol, lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation - Google Patents

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Abstract

L’invention concerne un dispositif d’absorption d’un liquide présent sur un sol, lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation. Selon l’invention, le dispositif d’absorption(2A) comprend une poudre hydrophile (4) et une enveloppe (4) perméable à un liquide, l’enveloppe (4) se compose d’une couche supérieure (8) superposée à une couche inférieure (10), les couches inférieure et supérieure sont liées entre elles par des liaisons fortes (12) délimitant une zone de confinement (14) de la poudre hydrophile (4) dans l’enveloppe (4). Avantageusement, les couches inférieure et supérieure sont liées entre elles par l’intermédiaire de premières liaisons faibles (16). Les premières liaisons faibles (16) délimitent plusieurs cellules (18) adjacentes dans la zone de confinement (14), chaque cellule (18) renferme une quantité de poudre hydrophile (4) suffisante pour entrainer la rupture des premières liaisons faibles (16) délimitant la cellule (18), lorsque la poudre hydrophile (4) absorbe un liquide. Figure 1

Description

Dispositif d’absorption d’un liquide présent sur un sol, lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation
Domaine technique de l'invention
La présente invention concerne un dispositif d’absorption d’un liquide présent sur un sol, lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation par exemple. L’invention concerne également une barrière de rétention d’eau lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation, comprenant plusieurs dispositifs d’absorption.
État de la technique
Lorsqu’une inondation se produit, il est connu l’emploi de sacs de sable pour contenir les eaux et boues de crues. Pour ce faire, les sacs et le sable sont acheminés séparément sur site, après quoi les sacs sont remplis et mis en place manuellement. Le remplissage des sacs et leur empilement sont des étapes fastidieuses et nécessitant du temps. Cette solution n’est donc pas adaptée pour lutter contre les inondations soudaines, ni adaptée pour les personnes peu habituées aux efforts physiques.
Une solution alternative consiste à substituer les sacs par des enveloppes perméables à l’eau et le sable par une poudre hydrophile. Au contact de l’eau, la poudre absorbe une certaine quantité d’eau jusqu’à devenir imperméable. Une fois remplie d’eau, l’enveloppe est alors apte à contenir ou dévier une inondation.
En substituant le sable par une poudre hydrophile, on permet avantageusement de réduire le volume de l’enveloppe. Il est alors plus aisé de stocker les enveloppes dans les zones inondables, de manière à permettre une utilisation rapide en cas d’inondation soudaine. Selon un autre avantage, pour une efficacité similaire, la quantité de poudre hydrophile contenue dans une enveloppe est nettement moindre que la quantité de sable contenue dans un sac. De ce fait, un plus grand nombre de personnes est apte à déplacer une enveloppe contenant une poudre hydrophile qu’un sac contenant du sable. On citera en particulier le brevet US4650368, qui propose d’utiliser un sac contenant un polymère superabsorbant.
Néanmoins, lors de la manipulation de l’enveloppe, il s’avère que la poudre hydrophile a tendance à s’accumuler dans les coins et former des agglomérats. En présence d’un liquide, une couche étanche se forme autour du centre de chaque agglomérat. La poudre hydrophile présente au sein de ces agglomérats est donc inutilisée. Cela se traduit par une capacité d’absorption variable et non contrôlable pour chaque enveloppe. Selon un autre inconvénient, en absorbant un liquide, les enveloppes gonflent de manière non uniforme. Les barrières de rétention d’eau formée par empilement de ce type d’enveloppe, comprend ainsi de nombreuses voies d’infiltration entre les enveloppes ce qui nuit à l’efficacité de ladite barrière.
L’invention vise à résoudre les problématiques mentionnées ci-dessus, en proposant un dispositif d’absorption d’un liquide présent sur un sol, lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation, comprenant une enveloppe contenant une poudre hydrophile permettant une plus grande absorption et une forme plus homogène une fois imbibée.
Présentation de l’invention
L’invention propose un dispositif d’absorption d’un liquide présent sur un sol, lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation, comprenant une poudre hydrophile contenue dans une enveloppe perméable à un liquide, l’enveloppe se compose d’une couche supérieure superposée à une couche inférieure, les couches inférieure et supérieure sont liées entre elles par des liaisons fortes, les liaisons fortes délimitent une zone de confinement de la poudre hydrophile dans l’enveloppe.
L’invention se caractérisé en ce que les couches inférieure et supérieure sont liées entre elles par l’intermédiaire de premières liaisons faibles, les premières liaisons faibles délimitent plusieurs cellules adjacentes dans la zone de confinement, chaque cellule renferme ainsi une quantité de poudre suffisante pour entrainer la rupture des premières liaisons faibles délimitant la cellule, lorsque la poudre absorbe un liquide.
Les premières liaisons faibles sont agencées de manière à empêcher le passage de la poudre hydrophile d’une cellule à une autre. Ainsi, la quantité de poudre susceptible de s’agglomérer dans une partie de la zone de confinement est fortement limitée. En d’autres termes, la présence des cellules permet de limiter la taille maximale des agglomérats de poudre dans la zone de confinement, et donc d’accroître de façon significative la capacité ainsi que la rapidité d’absorption d’un liquide par la poudre hydrophile.
Selon une autre caractéristique de l’invention, chaque cellule renferme une quantité de poudre hydrophile apte à absorber un volume de liquide suffisant, pour exercer une pression sur les parois de la cellule jusqu’à entrainer une rupture des premières liaisons faibles. Il est à noter que les premières liaisons faibles sont configurées pour céder, avant que la couche inférieure ou la couche supérieure ne soit percée ou déchirée lors du gonflement de la poudre hydrophile. Cette caractéristique permet avantageusement de contrôler localement la forme de l’enveloppe lorsqu’elle est en contact avec un élément liquide. Comme leur nom l’indique, les liaisons fortes sont plus résistantes aux forces de traction que les liaisons faibles. Autrement dit, les liaisons faibles sont configurées pour céder avant les liaisons fortes.
Selon une autre caractéristique de l’invention, dans la zone de confinement, la plus petite surface délimitée par une cellule est égale ou supérieure à 5 cm2, de préférence égale ou supérieure à 10 cm2.
Selon une autre caractéristique de l’invention, la surface de la zone de confinement est égale ou supérieure à 80 cm2, de préférence égale ou supérieure à 1 000 cm2, de préférence égale ou supérieure à 2 000 cm2.
Selon une autre caractéristique de l’invention, une fois imbibée d’un liquide, la zone de confinement se caractérise par une hauteur égale ou supérieure à 4 cm, de préférence égale ou supérieure à 5 cm, avantageusement supérieure à 6 cm. Par le terme « hauteur », on entend une dimension du dispositif d’absorption selon une direction normale ou sensiblement normale à la couche inférieure. La hauteur du dispositif d’absorption est mesurée lorsque ledit dispositif est recouvert par aucun autre élément. La hauteur de la zone de confinement est de préférence mesurée au niveau de son centre.
Selon une autre caractéristique de l’invention, la densité volumique de poudre hydrophile est identique ou sensiblement identique dans chaque cellule présente dans la zone de confinement. Ce mode de réalisation permet avantageusement à l’enveloppe, après absorption d’un liquide, d’avoir une forme homogène ou sensiblement homogène au niveau du centre de la zone de confinement. De ce fait, un empilement de plusieurs dispositifs de protection selon l’invention, après absorption d’un liquide, est plus stable par rapport à l’état de la technique. On peut ainsi réaliser une barrière étanche plus solide avec un nombre plus restreint d’enveloppes.
Selon une autre caractéristique de l’invention, la quantité de poudre hydrophile contenue dans la zone de confinement est adaptée pour qu’une fois imbibée d’eau, le poids de l’enveloppe est compris entre 0,1 kg et 30 kg, de préférence entre 0,5 kg et 25 kg.
Selon une autre caractéristique de l’invention, la poudre hydrophile comprend un polymère hydrorétenteur, d'origine naturelle ou synthétique, présentant une capacité de rétention d'eau supérieure ou égale à 30 fois son poids en eau déminéralisée, de préférence supérieure ou égale à 50 fois, avantageusement supérieure ou égale à 100 fois.
Selon une autre caractéristique de l’invention, la couche supérieure comporte au moins un pli d’aisance, au niveau de la zone de confinement, la base du pli d’aisance est maintenue par l’intermédiaire de deuxièmes liaisons faibles. Par les termes « base du pli », on entend la zone où la couche supérieure se superpose de manière à former localement une double épaisseur. Selon un mode de réalisation préféré, l’intérieur du pli d’aisance comporte une quantité de poudre hydrophile insuffisante, après absorption d’un liquide, pour entrainer la rupture des deuxièmes liaisons faibles. De préférence, l’intérieur du pli d’aisance ne contient pas de poudre hydrophile. Les deuxièmes liaisons faibles sont agencées de manière à empêcher le passage de la poudre hydrophile. Selon un mode de réalisation préféré, la couche supérieure comporte au moins deux plis d’aisance, au niveau de la zone de confinement. Les plis d’aisance longent des bords opposés de la zone de confinement. Ce mode de réalisation permet un déploiement plus homogène de la couche supérieure entre lesdits bords, lorsque les deuxièmes liaisons faibles cèdent dû au gonflement de la poudre lors de l’absorption d’un liquide. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux lorsque la zone de confinement est de forme rectangulaire et que l’on souhaite empiler des dispositifs d’absorption identiques selon l’invention, pour former des barrières pour retenir un liquide en cas d’inondation ou de dégâts des eaux.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le pli d’aisance est configuré pour se déployer de manière à éviter un déchirement de la couche inférieure et/ou de la couche supérieure, lorsque la poudre contenue dans la zone de confinement absorbe un liquide. Ce mode de réalisation permet avantageusement d’augmenter la quantité de poudre hydrophile dans une ou plusieurs cellules comprenant le pli d’aisance, tout en évitant un déchirement de la couche inférieure et/ou supérieure lorsque l’enveloppe absorbe un liquide. En d’autres termes, pour une zone de confinement de mêmes dimensions, le pli d’aisance permet avantageusement d’augmenter la quantité de poudre hydrophile contenue dans la zone de confinement, et donc la capacité de rétention d’un liquide par l’enveloppe.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le pli d’aisance est configuré pour préserver la planéité de la couche inférieure, lorsque la poudre hydrophile contenue dans la zone de confinement a absorbé une quantité maximale de liquide. En d’autres termes, le pli d’aisance est configuré pour favoriser, de façon préférentielle, le déploiement de la couche supérieure en direction de la hauteur du dispositif d’absorption, lorsque la poudre déshydratée absorbe un liquide. Ce mode de réalisation permet avantageusement de maintenir une plus grande surface de contact entre la couche inférieure de l’enveloppe et un sol plat ou sensiblement plat, afin de retenir ou dévier plus efficacement un liquide s’épandant sur le sol.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le sommet du pli d’aisance est parallèle ou sensiblement parallèle à un bord de la zone de confinement. De préférence, au moins un pli d’aisance s’étend tout le long d’un bord de la zone de confinement.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le pli d’aisance est maintenu contre la couche supérieure, à l’aide de troisièmes liaisons faibles situées dans la zone de confinement.
Selon une autre caractéristique de l’invention, les liaisons faibles sont réalisées par une technique de soudure par ultrasons.
Les liaisons faibles se caractérisent par une résistance à l’arrachement nettement moindre par rapport aux liaisons fortes. Selon l’invention, les liaisons faibles sont configurées pour céder afin de ne pas rompre ou déchirer la couche supérieure et/ou la couche inférieure.
L’invention concerne également un procédé de fabrication d’un dispositif d’absorption d’un liquide présent sur un sol, lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation, mettant en œuvre les étapes suivantes :
- dépôt d’une poudre hydrophile sur une couche inférieure perméable à un liquide ;
- recouvrement de la poudre hydrophile par une couche supérieure perméable à un liquide ;
- réalisation de liaisons fortes entre la couche inférieure et la couche supérieure, de manière à délimiter une zone de confinement de la poudre hydrophile entre lesdites couches ;
- réalisation de liaisons faibles entre la couche inférieure et la couche supérieure, de manière à confiner la poudre hydrophile dans des cellules distinctes et adjacentes.
Il est à noter que les deux dernières étapes peuvent être inversées ou réalisées simultanément.
L’invention concerne également un procédé de fabrication d’un dispositif d’absorption d’un liquide présent sur un sol, lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation, mettant en œuvre les étapes suivantes :
a) formation d’un pli d’aisance sur une couche supérieure perméable à un liquide ; puis
b) réalisation de liaisons faibles pour maintenir le pli d’aisance ; puis
c) positionnement de la couche supérieure contre une couche inférieure perméable à un liquide ; puis
d) réalisation de liaisons fortes entre la couche supérieure et la couche inférieure, les liaisons fortes étant agencées de manière à délimiter un bord central et deux bords latéraux adjacents au bord central, le pli d’aisance étant présent entre les bords latéraux ;
e) réalisation de liaisons faibles entre la couche supérieure et la couche inférieure, de sorte à délimiter des poches adjacentes dans la zone de confinement ; puis
f) insertion d’une quantité de poudre hydrophile dans chaque poche ; puis
g) réalisation de liaisons faibles entre la couche supérieure et la couche inférieure, de sorte à fermer chaque poche afin d’obtenir des cellules adjacentes contenant chacune une quantité de poudre hydrophile ;
h) réalisation de liaisons fortes entre la couche supérieure et la couche inférieure, de sorte à fermer la zone de confinement.
Selon une variante de réalisation, les étapes g) et h) peuvent être substituées par une étape consistant à réaliser uniquement des liaisons fortes entre la couche supérieure et la couche inférieure, de sorte à fermer simultanément chaque poche ainsi que la zone de confinement. En d’autres termes, les liaisons fortes sont agencées de manière à se substituer aux liaisons faibles délimitant les bords périphériques de l’ensemble de cellules adjacentes comprenant de la poudre hydrophile.
Selon une variante de réalisation, entre les étapes f) et g), les étapes suivantes peuvent être mises en œuvre, afin d’accroitre le nombre de cellules adjacentes présentes dans la zone de confinement :
1) réalisation de liaisons faibles entre la couche supérieure et la couche inférieure, de sorte à fermer chaque poche afin d’obtenir des cellules adjacentes contenant chacune une quantité de poudre hydrophile ;
2) réalisation de liaisons fortes entre la couche supérieure et la couche inférieure, de sorte à prolonger les bords latéraux de la zone de confinement ;
3) réalisation de liaisons faibles de sorte à délimiter dans la zone de confinement de nouvelles poches adjacentes, le fond de chaque nouvelle poche étant délimité par au moins un bord d’une cellule ;
4) insertion d’une quantité de poudre hydrophile dans chaque nouvelle poche.
Il est à noter que les étapes 1) à 4) peuvent être reproduites plusieurs fois de suite, avant la mise en œuvre de l’étape h), afin de former une enveloppe contenant plusieurs lignes de cellules adjacentes.
Les liaisons faibles et fortes peuvent être réalisées selon au moins l’une des techniques suivantes : par collage, par couture, par soudage ou autre.
Selon une variante de réalisation d’un procédé fabrication décrit ci-dessus, les liaisons faibles sont réalisées par une technique de soudure par ultrasons. Les liaisons fortes peuvent également être réalisées par une technique de soudure par ultrasons.
L’invention concerne également une barrière de rétention d’eau lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation, comprenant plusieurs dispositifs d’absorption tels que décrits ci-dessus.
Description des figures
La description qui va suivre en regard des dessins annexés suivants, donnés à titre d’exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée :
illustre une vue de dessus d’un premier exemple d’un dispositif d’absorption contre les inondations selon l’invention ;
illustre une coupe transversale selon l’axe AA’ du dispositif d’absorption représenté sur la figure 1 ;
illustre une coupe transversale selon l’axe AA’ du dispositif d’absorption représenté sur la figure 1, après absorption d’un liquide par ledit dispositif ;
illustre une coupe transversale d’un deuxième exemple d’un dispositif d’absorption selon l’invention, montrant deux dispositifs de protection hydratés empilés l’un sur l’autre de manière à former une barrière imperméable ;
illustre une coupe transversale d’un troisième exemple d’un dispositif d’absorption selon l’invention, comprenant un pli d’aisance ;
illustre une coupe transversale du troisième exemple de réalisation de l’invention, après absorption d’un liquide ;
illustre une coupe transversale d’un quatrième exemple d’un dispositif d’absorption selon l’invention, comprenant un pli d’aisance plaqué contre ledit dispositif ;
illustre une vue de dessus du dispositif d’absorption représenté sur la figure 7 ;
à [fig 17] illustrent les différentes étapes de réalisation d’un dispositif d’absorption selon l’invention ;
à [fig 21] illustrent les différentes étapes d’autre mode de réalisation d’un dispositif d’absorption selon l’invention ;
illustre une vue de dessus d’une variante de réalisation d’un dispositif d’absorption selon l’invention.
Pour rappel, l’invention propose un dispositif d’absorption d’un liquide, présent sur un sol lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation, comprenant une enveloppe contenant une poudre hydrophile permettant une plus grande absorption d’un liquide et de forme plus homogène une fois imbibée.
Les figures 1 à 3 illustrent un premier mode de réalisation d’un dispositif d’absorption 2A selon l’invention. Le dispositif d’absorption comprend une poudre hydrophile 4 confinée dans une enveloppe 6 perméable à un liquide, de préférence de l’eau.
La poudre hydrophile 4 est composée d’un matériau absorbant, réalisé à base d’un polymère hydrorétenteur, d'origine naturelle ou synthétique. Ce type de polymère est généralement connu sous le nom de superabsorbant ou sous l'abréviation anglaise SAP ("superabsorbent polymer"). Il se présente généralement sous la forme d’une poudre, agglomérée ou non. Leur structure basée sur un réseau tridimensionnel assimilable à une multitude de petites cavités ayant chacune d'elles la capacité de se déformer et d'absorber de l'eau, leur confère la propriété d'absorber de très grandes quantités d'eau et donc de gonfler. À titre d’exemples non limitatifs, la poudre hydrophile est réalisée à partir de la gomme guar, d’alginates, de carboxyméthyles celluloses, de dextrans, de gommes xanthanes... Les SAPs d'origine synthétique utilisables dans le cadre de la présente invention, sont par exemple, des polymères hydrosolubles réticulés, ou pouvant être réticulés. Il en existe de nombreux types. De tels polymères sont par exemple décrits dans le brevet FR 2559158 dans lequel il est décrit des polymères réticulés de l'acide acrylique ou méthacrylique, des copolymères greffés réticulés du type polysaccharide / acide acrylique ou méthacrylique, des terpolymères réticulés du type acide acrylique ou méthacrylique / acrylamide / acrylamide sulfoné et leurs sels de métaux alcalino -terreux ou alcalins. Dans un mode de réalisation préféré, les monomères utilisés pour la préparation des polymères superabsorbants sont choisis parmi l'acrylamide et/ou d'acide acrylique partiellement ou totalement salifié et/ou d'ATBS (acrylamido tertio butylsufonate) partiellement ou totalement salifié et/ou de NVP (N vinylpyrrolidone) et/ou d'acryloylmorpholine et/ou d'acide itaconique partiellement ou totalement salifié. Dans un mode de réalisation préféré, les polymères superaborbants sont des homopolymères ou des copolymères réticulés à base d'acide acrylique partiellement ou totalement salifié. D'autres monomères hydrophiles, par exemple les monomères cationiques, mais aussi des monomères à caractères hydrophobes, pourront être utilisés pour produire les polymères superabsorbants. Parmi les monomères cationiques, on citera à titre d'exemple les sels de diallyldialkyl ammonium et les monomères de type dialkylaminoalkyl (meth)acrylate, dialkylaminoalkyl (meth)acrylamide ainsi que leurs sels d'ammonium quaternaire ou d'acides. On citera en particulier l'acrylate de dimethylaminoethyl (ADAME) et/ou le méthacrylate de dimethylaminoethyle (MADAME) quaternisés ou salifiés, le chlorure d'acrylamidopropyltrimethylammonium (APTAC) et/ou le chlorure de methacrylamidopropyltrimethylammonium (MAPTAC). Les polymères superabsorbants synthétiques sont généralement réticulés avec 100 à 6000 ppm (parties par millions) d'au moins un agent réticulant choisi dans le groupe comprenant les composés acryliques par exemple le méthylène bis acrylamide, allyliques par exemple le chlorure de tertra allylammonium, vinyliques par exemple le divinyl benzène, diepoxy, sels métalliques... Certains peuvent également avoir une double réticulation par exemple par un réticulant acrylique. Les polymères superabsorbants pourront également être post traités par une post-réticulation de la surface des particules de polymère, afin d’accroître leur capacité d'absorption sous l'effet de la pression.
On préférera, pour des raisons de coût, les polymères superabsorbants d'origine synthétique de type polyacrylate de sodium réticulé avec ou sans post réticulation. Le SAP peut être obtenu par toutes les techniques de polymérisation bien connues par l'homme de métier : polymérisation en gel, polymérisation par précipitation, polymérisation en émulsion (aqueuse ou inverse) suivie ou non d'une étape distillation, polymérisation en suspension, polymérisation en solution, ces polymérisations étant suivies ou non d'une étape permettant d'isoler une forme sèche du (co)polymère par tous types de moyens bien connus de l'homme de métier.  Les matériaux absorbants mentionnés ci-dessus peuvent également être combinés entre eux pour former des poudres hydrophiles de compositions différentes.
Il a été constaté de façon surprenante que lorsque la quantité de polymère superabsorbant utilisée est surdosée par rapport à ce qui est nécessaire (de par son pouvoir d’absorption), l’article absorbant présente un touché sec et aucun relargage d’eau malgré un risque accentué du phénomène de « gel blocking » en raison de la présence des cellules,
La granulométrie de la poudre hydrophile 4 confinée dans l’enveloppe 6, est comprise entre 0,01 mm et 4 mm, de préférence entre 0,1 mm et 1 mm. La poudre hydrophile 4 se caractérise par une capacité de rétention d'eau supérieure ou égale à 30 fois son poids en eau déminéralisée, de préférence supérieure ou égale à 50 fois, avantageusement supérieure ou égale à 100 fois.
Selon un premier mode de réalisation illustré par les figures 1 à 3, la poudre hydrophile 4 est présente dans une enveloppe 6 du dispositif d’absorption 2A. L’enveloppe 6 se compose d’une couche supérieure 8 superposée à une couche inférieure 10. Au moins une desdites couches est perméable à un liquide, de préférence de l’eau, pour permettre à la poudre hydrophile 4 d’absorber ledit liquide. De préférence, les couches supérieure et inférieure sont toutes deux perméables à un liquide. La couche supérieure 8 est un intissé. Par le terme « intissé », on entend tout produit manufacturé, constitué d'un voile, d'une nappe ou d'un matelas de fibres réparties directionnellement ou aléatoirement, ayant une cohésion interne, à l'exclusion du tissage et du tricotage. Les fibres de la couche supérieure 8 peuvent être de nature synthétique et/ou naturelle. Selon le présent exemple, la couche supérieure 8 est réalisée à base d’un matériau thermofusible à base de polypropylène. Les fibres de la couche supérieure 8 sont agencées afin d’empêcher le passage de la poudre hydrophile. Les fibres forment un matelas dont l’épaisseur est comprise entre 0,1 mm et 5 mm, de préférence entre 0,5 mm et 2 mm.
Selon le présent exemple, la couche inférieure 10 est identique ou similaire à la couche supérieure 8. Il est à noter que les couches inférieure et supérieure peuvent être de nature différente, éventuellement une desdites couches peut être partiellement ou totalement imperméable à un liquide.
L’enveloppe 6 est réalisée en maintenant la couche supérieure 8 contre la couche inférieure 10, par l’intermédiaire de liaisons fortes 12. Les liaisons fortes 12 sont agencées de sorte à délimiter, entre lesdites couches, une zone de confinement 14 de la poudre hydrophile 4. Les liaisons fortes 12 sont aptes à retenir dans la zone de confinement 14, la poudre hydrophile 4 après absorption d’un liquide. La zone de confinement peut être de forme variée comme par exemple ovale, polygonale ou autre. Au niveau de la couche supérieure 8, les liaisons fortes 12 délimitent une surface égale ou supérieure à 80 cm2, de préférence égale ou supérieure à 1 000 cm2.
Selon le présent exemple, les liaisons fortes 12 délimitent une zone de forme rectangulaire au niveau de la couche supérieure 8, dont la largeur l et la longueur L sont respectivement comprises entre 200 mm et 600 mm, et entre 400 mm et 1 000 mm.
Selon une autre caractéristique de l’invention, les couches supérieure et inférieure sont également maintenues par l’intermédiaire de premières liaisons faibles 16. Comme leur nom l’indique, les premières liaisons faibles se distinguent des liaisons fortes 12 en ce qu’elles sont plus fragiles. En effet, les premières liaisons faibles 16 sont configurées pour céder lorsque la poudre hydrophile absorbe un liquide, afin de préserver l’intégrité de la couche supérieure et/ou de la couche inférieure. Ce qui n’est pas le cas des liaisons fortes 12.
Selon le présent exemple, les liaisons fortes et faibles sont formées en soudant entre elles les couches supérieure et inférieure par une technique de soudage par ultrasons, de manière à entrelacer les fibres composant lesdites couches. Des adhésifs peuvent également être utilisés pour former les liaisons entre les couches supérieure et inférieure. Selon une variante, les liaisons peuvent être réalisées à l’aide d’une source de chaleur permettant de fusionner localement les fibres de la couche supérieure aux fibres de la couche inférieure. Selon un autre mode de réalisation, la couche supérieure peut être pressée contre la couche inférieure, de manière à entrelacer localement leurs fibres. Les liaisons faibles et fortes peuvent donc être réalisées à partir d’une ou plusieurs techniques mentionnées ci-dessus, afin que les fibres appartenant à la couche supérieure et inférieure soient liées au niveau de la liaison, l'identité des fibres individuelles n'étant pas perceptible dans la liaison.
Les premières liaisons faibles 16 sont agencées de sorte à délimiter des cellules 18 adjacentes qui sont présentes dans la zone de confinement 14. La forme des cellules adjacentes peut être variée comme par exemple ovale, polygonale ou autre. Les premières liaisons faibles 16 sont réalisées pour notamment empêcher le passage de la poudre hydrophile d’une cellule à une autre lorsque la poudre hydrophile est déshydratée. Au niveau de la couche supérieure 8, la surface d’une cellule 18 est comprise entre 5 cm2 et 600 cm2, de préférence entre 14 cm2 et 18 cm2. À titre d’exemple non limitatif, les premières liaisons faibles 16 peuvent délimiter des cellules rectangulaires dont les côtés sont compris entre 2 cm et 30 cm, de préférence entre 4 cm et 6 cm. Les premières liaisons faibles 16 peuvent être agencées de manière à former un maillage de 12 cellules, réparties sur 3 colonnes et 4 lignes comme illustrées par la figure 1. Bien entendu, le nombre de cellules, leur forme ainsi que leur agencement peuvent être modifiés selon les plages de valeurs mentionnées ci-dessus.
Comme illustré par la figure 2, chaque cellule 18 renferme une quantité de poudre hydrophile 4 déshydratée, comprise entre 0,04 g/cm2 et 0,3 g/cm2, de préférence entre 0,1 g/cm2 et 0,2 g/cm2. Selon le présent exemple, le grammage de poudre hydrophile par cellule est de l’ordre de 3 g. Le grammage de poudre hydrophile ainsi que le nombre de cellules 18 compris dans la zone de confinement 14 de même que le volume maximum de la zone de confinement, sont choisis de sorte qu’une fois imbibée de liquide, l’enveloppe puisse être manipulable par une personne de constitution moyenne. De préférence, le poids de l’enveloppe une fois hydratée est compris entre 0,1 kg et 30 kg, de préférence entre 1 kg et 25 kg.
De façon avantageuse, les premières liaisons faibles 16 délimitent des cellules 18 permettant de limiter le phénomène d’agrégation de la poudre hydrophile 4 dans la zone de confinement 14. En effet, les agrégats formés par la poudre hydrophile ne peuvent pas dépasser la quantité de poudre contenue dans une cellule 18. De ce fait, par rapport à l’état de la technique, pour une même quantité de poudre, l’invention permet une plus grande absorption de liquide dans un laps de temps plus court, comme le montrent les exemples suivants.
Tous les essais comparatifs ci-après ont été réalisés dans des conditions strictement identiques à partir d’un intissé M1542 commercialisé par la société Freudenberg. Ils ont été conduits selon le protocole ci-après. Tout d’abord, nous avons fait gonfler les différents dispositifs d’absorption à leur capacité maximale pendant 30 min dans une cuve d’eau de ville à 16°C. Nous les avons alors sortis de la cuve, puis nous avons alors évalué l’homogénéité ou autrement dit la planéité de leur face supérieure. Nature des polymères utilisés commercialisés par la société Aprotek : Apromud G300 : Polyacrylate de sodium - 100% anionique ; Aprodev 03 : Copolymère acrylamide-acrylate de potassium - 30 % anionique
Volume en litres de l’article absorbant / (L x l x h) en dm Polymère Superabsorbant / quantité Nombre de cellules / Masse de SAP par cellule Homogénéité de l’article après activation
Cex1 21,6 / (6 x 4 x 0,9) Apromud G300 / 288 g aucune Mauvaise
Cex2 21,6 / (6 x 4 x 0,9) Aprodev 03 / 80 g aucune Mauvaise
Ex1 21,6 / (6 x 4 x 0,9) Apromud G300 / 288 g 96 / 3 g Très bonne
EX2 21,6 / (6 x 4 x 0,9) Aprodev 03 / 80 g 40 / 2 g Très bonne
Ex3 21,6 / (6 x 4 x 0,9) Apromud G300 / 288 g 6 / 48 g Très bonne
Les exemples décrits dans le tableau 1 (annotés Ex) montrent que les articles absorbants réalisés selon les caractéristiques de l’invention font l’objet d’une meilleure homogénéité lors de leur usage, comparativement aux contre-exemples (Cex), et cela, quelle que soit la nature du SAP utilisé.
De manière inattendue, il a été trouvé que des articles absorbants particulièrement efficaces, de faible encombrement et très rapides à mettre en œuvre, peuvent être obtenus dès lors que les couches inférieure et supérieure sont liées entre elles par l’intermédiaire de liaisons faibles, délimitant plusieurs cellules adjacentes dans la zone de confinement, chaque cellule renferme une quantité de poudre hydrophile superabsorbante suffisante pour entrainer la rupture des premières liaisons faibles lorsqu’elle absorbe un liquide.
Les articles absorbants selon l’invention permettent à l'humidité de pénétrer à l'intérieur de façon extrêmement rapide et, une fois gorgés d’eau, présentent une forme homogène idéale pour former des barrières de confinement, des murs, des digues aptes à contenir un liquide et sans relargage d’eau lors de leur usage.
Les premières liaisons faibles 16 sont configurées pour céder lorsqu’une quantité de poudre hydrophile, contenue dans une cellule 18 adjacente, absorbe un liquide et que son volume augmente. Cette caractéristique permet d’une part de prévenir un déchirement de la couche supérieure 8 et/ou de la couche inférieure 10 lors du gonflement de la poudre hydrophile, et d’autre part d’homogénéiser l’épaisseur de l’enveloppe 6 au niveau du centre de la zone de confinement 14. En effet, les premières liaisons faibles 16 permettent une répartition plus homogène de la poudre hydrophile 4 dans la zone de confinement, et donc un gonflement également plus homogène de l’enveloppe 6 lorsqu’elle est imbibée d’un liquide (voir figure 3).
Une enveloppe 6 selon l’invention se caractérise par une épaisseur comprise entre 1 mm et 50 mm, de préférence entre 2 mm et 20 mm, lorsque la poudre hydrophile 4 est déshydratée. L’épaisseur ou la hauteur de l’enveloppe 6 est définie selon une direction normale ou sensiblement normale aux couches supérieure et inférieure. Son poids total est compris entre 10 g et 500g, de préférence entre 20 g et 400 g. L’enveloppe 6 est donc légère et compacte, aisément transportable et stockable afin d’être utilisée rapidement en cas d’inondation soudaine. Une fois imbibée par un liquide, la même enveloppe 6 a une épaisseur ou hauteur égale ou supérieure à 4 cm, de préférence égale ou supérieure à 5 cm, avantageusement supérieure à 6 cm.
Un dispositif d’absorption tel que décrit ci-dessus, peut ainsi être utilisé pour absorber un liquide présent sur un sol, lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation, ou bien comme tapis asséchant ou bouchon de conduite d’air par exemple.
Éventuellement, un dispositif de protection selon l’invention peut comprendre plusieurs enveloppes déshydratées telles que décrites ci-dessus, reliées entre elles par des moyens de maintien non représentés. Les moyens de maintien sont de préférence cessables, afin de permettre l’emploi d’une ou plusieurs enveloppes en fonction de la tâche à accomplir. À titre d’exemple non limitatif, plusieurs enveloppes distinctes peuvent être réalisées à partir de la superposition d’une couche supérieure à une couche inférieure, comprenant des perforations entre chaque enveloppe 6, afin de faciliter leur détachement pour permettre à un utilisateur d’ajuster le nombre d’enveloppes déshydratées en fonction de la tâche à effectuer. La longueur et la largeur d’une telle bande d’enveloppes, peuvent respectivement être comprises entre 1 m et 100 m, de préférence entre 5 m et 20 m, et entre 0,5 m et 4 m, de préférence entre 1 m et 2 m.
Selon un deuxième exemple de réalisation d’un dispositif d’absorption 2B selon l’invention, l’enveloppe 6 peut comprendre des moyens de maintien réversibles, configurés pour assurer un meilleur maintien entre les enveloppes lorsqu’elles sont alignées et/ou superposées. Il est à noter que les éléments identiques ou similaires illustrés sur les figures ci-jointes, sont indexés par les mêmes références numériques. À titre d’exemple, les enveloppes peuvent comporter une ou plusieurs bandes adhésives disposées sur leurs surfaces extérieures, aptes à s’accrocher à la surface d’une autre enveloppe. Une enveloppe 6 peut comporter un système de fixation mécanique 20 comprenant des crochets et/ou des boucles textiles, aptes à coopérer avec un autre système de fixation mécanique, afin d’assurer un meilleur équilibre d’un empilement de dispositifs de protection 2 selon l’invention comme illustré par la figure 4.
Ainsi, plusieurs dispositifs d’absorption peuvent être assemblés, par l’intermédiaire de moyens de maintien, de sorte à former une barrière de rétention d’eau lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation.
Selon un troisième exemple de réalisation d’un dispositif d’absorption 2C selon l’invention illustré par les figures 5 et 6, la couche supérieure 8 de l’enveloppe 6 comporte un pli d’aisance 22. Le pli d’aisance 22 est présent au niveau de la zone de confinement 14. La base 24 du pli d’aisance est maintenue par l’intermédiaire de deuxièmes liaisons faibles 26. Par les termes « base du pli », on entend une zone où la couche supérieure 8 se superpose et forme localement une double épaisseur. L’intérieur du pli d’aisance 22 comporte une quantité de poudre hydrophile insuffisante pour entrainer la rupture des deuxièmes liaisons faibles 26 après absorption d’un liquide. De préférence, l’intérieur du pli d’aisance 22 ne contient pas de poudre hydrophile. Les deuxièmes liaisons faibles 26 sont agencées pour empêcher la poudre hydrophile 4 de pénétrer dans le pli d’aisance 22. Après rupture des deuxièmes liaisons faibles 26, le pli d’aisance 22 est configuré pour se déployer afin d’éviter un déchirement de la couche inférieure et/ou de la couche supérieure, lorsque la poudre contenue dans la zone de confinement absorbe un liquide. Selon un mode de réalisation préféré et comme illustré par la figure 6, le pli d’aisance 22 est configuré pour préserver la planéité de la couche inférieure 10 de l’enveloppe, lorsque la poudre hydrophile contenue dans la zone de confinement est totalement hydratée. Ce mode de réalisation permet avantageusement d’augmenter la surface de contact entre la couche inférieure 10 de l’enveloppe 6 et un sol plat ou sensiblement plat, afin de retenir ou dévier plus efficacement un liquide s’épandant sur le sol. De préférence, le sommet 28 du pli d’aisance 22 est parallèle ou sensiblement parallèle à un bord de la zone de confinement 14.
Selon un quatrième exemple de réalisation d’un dispositif d’absorption 2D selon l’invention illustré par les figures 7 et 8, le pli d’aisance 22 est maintenu contre la couche supérieure 8, à l’aide de troisièmes liaisons faibles 30. Les troisièmes liaisons faibles ont des caractéristiques identiques ou similaires aux premières et deuxièmes liaisons faibles décrites ci-dessus. Les troisièmes liaisons faibles 30 sont présentes en dehors ou, de préférence, dans la zone de confinement 14.
L’invention concerne aussi un procédé de fabrication d’un dispositif d’absorption contre les inondations, tel que décrit ci-dessus. Le procédé de fabrication met en œuvre une première étape illustrée par la figure 9, consistant à réaliser un pli d’aisance 22 sur une bande supérieure 8’. La bande supérieure 8’ est de nature identique ou similaire à une couche supérieure 8 décrite ci-dessus. Avant pliage, la bande supérieure se caractérise par une longueur comprise entre 1 m et 100 m, de préférence entre 5 m et 20 m. Le pli d’aisance 22 comprend un sommet 28 s’étendant parallèlement ou sensiblement parallèlement à la direction longitudinale de la bande supérieure 8’.
Selon une deuxième étape illustrée par la figure 10, le pli d’aisance 22 est plaqué contre la bande supérieure 8’ de sorte que son sommet 28 soit légèrement en retrait d’un bord longitudinal 32 de la bande supérieure 8’. Au niveau du pli d’aisance 22, la bande supérieure présente ainsi une triple épaisseur. Des troisièmes liaisons faibles 30 sont réalisées sur la bande supérieure 8’ afin de maintenir plaqué le pli d’aisance contre ladite bande.
Selon une troisième étape illustrée par la figure 11, la bande supérieure 8’ est superposée à une bande inférieure 10’. La bande inférieure 10’ est de nature et de dimensions identiques ou sensiblement identiques à la bande supérieure 8’. De préférence, le pli d’aisance 22 est orienté vers l’extérieur.
Selon une quatrième étape illustrée par les figures 11 et 12, des liaisons fortes 12 sont réalisées entre la bande supérieure 8’ et la bande inférieure 10’. Une première série de liaisons fortes est réalisée, selon une direction perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire à l’axe longitudinal de la bande supérieure 8’, afin de délimiter un bord central 34 d’une zone de confinement 14 à définir. Une deuxième série de liaisons fortes 12 est réalisée, selon une direction parallèle ou sensiblement parallèle à l’axe longitudinal de la bande supérieure 8’, afin de délimiter deux bords latéraux 35 opposés de la zone de confinement 14.
Selon une cinquième étape illustrée par la figure 12, des premières liaisons faibles 16 sont réalisées entre la bande supérieure 8’ et la bande inférieure 10’. Les premières liaisons faibles 16 sont agencées pour délimiter des poches 36 adjacentes dans la zone de confinement 14.
Selon une sixième étape illustrée par la figure 13, de la poudre hydrophile 4 déshydratée est introduite dans chaque poche 36. La poudre hydrophile est de nature identique ou sensiblement identique aux exemples mentionnés ci-dessus. La quantité de poudre hydrophile 4 introduite dans chaque poche 36 est choisie de sorte à respecter les plages de valeurs mentionnées ci-dessus.
Selon une septième étape illustrée par la figure 14, des premières liaisons faibles 16 sont réalisées entre la bande supérieure 8’ et la bande inférieure 10’, afin de fermer chaque poche 36 de sorte à enfermer la poudre hydrophile 4 dans plusieurs cellules 18 adjacentes. Selon le présent exemple, les cellules 18 sont au nombre de trois. Des premières liaisons faibles 16 sont réalisées entre la bande supérieure 8’ et la bande inférieure 10’, afin de former d’autres poches 36 adjacentes aux cellules 18. Des liaisons fortes sont également réalisées pour prolonger les bords latéraux 35 de la zone de confinement.
Selon une onzième étape illustrée par la figure 15, de la poudre hydrophile 4 déshydratée est introduite dans chaque poche 36.
Selon une douzième étape illustrée par la figure 16, des premières liaisons faibles 16 sont réalisées entre la bande supérieure 8’ et la bande inférieure 10’, afin de fermer chaque poche 36 de sorte à enfermer la poudre hydrophile 4 dans plusieurs cellules 18 adjacentes.
Selon une treizième et dernière étape illustrée par la figure 17, des liaisons fortes 12 sont réalisées entre la bande supérieure 8’ et la bande inférieure 10’, afin de fermer la zone de confinement 14. On obtient ainsi un dispositif d’absorption 2E conte les inondations tel que décrit ci-dessus. Il est à noter que le nombre ainsi que l’agencement des cellules 18 peuvent être modifiés ou variés à volonté.
De préférence, les liaisons mentionnées ci-dessus sont réalisées par une technique de soudure par ultrasons.
Selon une variante de réalisation d’un procédé de fabrication décrit ci-dessus, le procédé de réalisation met en œuvre une première étape illustrée par la figure 18, consistant à réaliser un pli d’aisance 22 sur une bande supérieure 8’’ à l’aide de guides non représentés. La bande supérieure 8’’ est de nature identique ou similaire à une couche supérieure 8 décrite ci-dessus. Avant pliage, la bande supérieure se caractérise par une longueur comprise entre 1 m et 100 m, de préférence entre 5 m et 20 m. Le pli d’aisance 22 comprend un sommet 28 s’étendant parallèlement ou sensiblement parallèlement à la direction longitudinale de la bande supérieure 8’’. Le pli d’aisance 22 est plaqué contre la bande supérieure 8’’ de sorte que son sommet 28 soit légèrement en retrait d’un bord longitudinal 32 de la bande supérieure 8’’. Au niveau du pli d’aisance 22, la bande supérieure présente ainsi une triple épaisseur.
Selon une deuxième étape illustrée par la figure 19, la bande supérieure 8’’ est superposée à une bande inférieure 10’’. La bande inférieure 10’’ est de nature et de dimensions identiques ou sensiblement identiques à la bande supérieure 8’’. De préférence, le pli d’aisance 22 est orienté vers l’extérieur. Des troisièmes liaisons faibles 30 sont alors réalisées sur la bande supérieure 8’’ afin de maintenir plaqué le pli d’aisance contre ladite bande. Plus précisément, des troisièmes liaisons faibles 30A sont réalisées au niveau de la base du pli 22 et des troisièmes liaisons faibles 30B sont réalisées au niveau du sommet 28 du pli. Les liaisons faibles 30A et 30B permettent de maintenir localement une triple épaisseur de la couche 8’’. Il est à noter que les liaisons faibles 30A et 30B maintiennent également la couche inférieure 10’’ localement.
Selon une troisième étape, des liaisons fortes 12 et des liaisons faibles 16 sont réalisées simultanément entre la bande supérieure 8’ et la bande inférieure 10’, de sorte à délimiter une partie des bords périphériques d’une zone de confinement à réaliser et des poches 36 contenues dans ladite zone. Il est à noter que les liaisons fortes 12 délimitent à la fois plusieurs bords de la zone de confinement et plusieurs bords des poches 36. Par rapport au mode de réalisation ci-dessus, le présent mode de réalisation offre l’avantage de limiter le nombre de liaisons faibles pour délimiter les poches 36. Cela représente donc un gain de temps et donc une économie de réalisation.
Selon une quatrième étape illustrée par la figure 20, de la poudre hydrophile 4 déshydratée est introduite dans chaque poche 36. La poudre hydrophile est de nature identique ou sensiblement identique aux exemples mentionnés ci-dessus. La quantité de poudre hydrophile 4 introduite dans chaque poche 36 est choisie de sorte à respecter les plages de valeurs mentionnées ci-dessus.
Selon une cinquième étape illustrée par la figure 21, des liaisons fortes 12 sont réalisées pour fermer simultanément la zone de confinement 14 et les poches 36 contenant la poudre hydrophile afin de former les cellules 18 mentionnées ci-dessus. En d’autres termes, le dispositif d’absorption 2F illustré par la figure 21, se distingue du précédent en ce que les liaisons fortes 12 se substituent aux liaisons faibles 16 pour délimiter les bords périphériques du regroupement de poche 36, afin de former un ensemble de cellules 18 selon l’invention. Il est à noter que le nombre de cellules 18 n’est pas limiter au présent cas. Par exemple, un dispositif d’absorption 2G peut être obtenu en mettant en œuvre le procédé décrit ci-dessus, de manière à obtenir un nombre plus important de cellules 18 dans la zone de confinement 14, comme illustré par la figure 22.

Claims (16)

  1. Dispositif d’absorption ( 2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G, 2F, 2G) d’un liquide présent sur un sol, lors d’un dégât des eaux ou d’une inondation, comprenant une poudre hydrophile (4) et une enveloppe (4) perméable à un liquide, l’enveloppe (4) se compose d’une couche supérieure (8) superposée à une couche inférieure (10), les couches inférieure et supérieure sont liées entre elles par des liaisons fortes (12), les liaisons fortes délimitent une zone de confinement (14) de la poudre hydrophile (4) dans l’enveloppe (4),caractérisé en ce queles couches inférieure et supérieure sont liées entre elles par l’intermédiaire de premières liaisons faibles (16), les premières liaisons faibles (16) délimitent plusieurs cellules (18) adjacentes dans la zone de confinement (14), chaque cellule (18) renferme une quantité de poudre hydrophile (4) suffisante pour entrainer la rupture des premières liaisons faibles (16) délimitant la cellule (18), lorsque la poudre hydrophile (4) absorbe un liquide.
  2. Dispositif d’absorption (2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la plus petite surface délimitée par une cellule (18) est égale ou supérieure à 5 cm2, de préférence égale ou supérieure à 10 cm2.
  3. Dispositif d’absorption (2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface de la zone de confinement (14) est égale ou supérieure à 80 cm2, de préférence égale ou supérieure à 1 000 cm2.
  4. Dispositif d’absorption (2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’une fois imbibée d’un liquide, la zone de confinement (14) a une hauteur égale ou supérieure à 4 cm, de préférence égale ou supérieure à 5 cm.
  5. Dispositif d’absorption (2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la densité volumique de poudre hydrophile (4) est identique ou sensiblement identique dans chaque cellule (18).
  6. Dispositif d’absorption (2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la quantité de poudre hydrophile (4) contenue dans la zone de confinement (14) est adaptée pour qu’une fois imbibée d’eau, le poids de l’enveloppe (4) soit compris entre 0,1 kg et 30 kg, de préférence entre 0,5 kg et 25 kg.
  7. Dispositif d’absorption (2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la poudre hydrophile (4) comprend un polymère hydrorétenteur, d'origine naturelle ou synthétique, présentant une capacité de rétention d'eau supérieure ou égale à 30 fois son poids en eau déminéralisée.
  8. Dispositif d’absorption (2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la couche supérieure (8) comporte au moins un pli d’aisance (22), au niveau de la zone de confinement (14), la base (24) du pli d’aisance (22) étant maintenue par l’intermédiaire de deuxièmes liaisons faibles (26).
  9. Dispositif d’absorption (2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le pli d’aisance (22) est configuré pour se déployer de manière à éviter un déchirement de la couche inférieure (10) et/ou de la couche supérieure (8), lorsque la poudre contenue dans la zone de confinement (14) absorbe un liquide.
  10. Dispositif d’absorption (2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que le pli d’aisance (22) est configuré pour préserver la planéité de la couche inférieure (10) lorsque la poudre hydrophile (4) contenue dans la zone de confinement (14) est totalement hydratée.
  11. Dispositif d’absorption (2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que le pli d’aisance (22) est maintenu contre la couche supérieure (8) à l’aide de troisièmes liaisons faibles (30) situées dans la zone de confinement (14).
  12. Dispositif d’absorption (2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les liaisons faibles sont réalisées par une technique de soudure par ultrasons.
  13. Procédé de fabrication d’un dispositif d’absorption (2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications précédentes, mettant en œuvre les étapes suivantes :
    - dépôt d’une poudre hydrophile (4) sur une couche inférieure (10) perméable à un liquide ;
    - recouvrement de la poudre hydrophile (4) par une couche supérieure (8) perméable à un liquide ;
    - réalisation de liaisons fortes (12) entre la couche inférieure (10) et la couche supérieure (8), de manière à délimiter une zone de confinement (14) de la poudre hydrophile (4) entre lesdites couches ;
    - réalisation de liaisons faibles (16) entre la couche inférieure (10) et la couche supérieure (8), de manière à confiner la poudre hydrophile (4) dans des cellules (18) distinctes et adjacentes.
  14. Procédé de fabrication d’un dispositif d’absorption (2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications 1 à 12, mettant en œuvre les étapes suivantes :
    a) formation d’un pli d’aisance (22) sur une couche supérieure (8) perméable à un liquide ; puis
    b) réalisation de liaisons faibles sur la couche supérieure (8) pour maintenir le pli d’aisance (22) ; puis
    c) positionnement de la couche supérieure (8) contre une couche inférieure (10) perméable à un liquide ; puis
    d) réalisation de liaisons fortes (12) entre la couche supérieure (8) et la couche inférieure (10), les liaisons fortes (12) étant agencées de manière à délimiter un bord central (34) et deux bords latéraux (35) adjacents au bord central (34), le pli d’aisance (22) étant présent entre les bords latéraux (35) ; et
    e) réalisation de liaisons faibles (16) entre la couche supérieure (8) et la couche inférieure (10), de sorte à délimiter des poches (36) adjacentes dans la zone de confinement (14) ; puis
    f) insertion d’une quantité de poudre hydrophile (4) dans chaque poche (36) ; puis
    g) réalisation de liaisons faibles (16) entre la couche supérieure (8) et la couche inférieure (10), de sorte à fermer chaque poche (36) afin d’obtenir des cellules (18) adjacentes contenant chacune une quantité de poudre hydrophile (4) ;
    h) réalisation de liaisons fortes (12) entre la couche supérieure (8) et la couche inférieure (10), de sorte à fermer la zone de confinement (14).
  15. Procédé de fabrication d’un dispositif d’absorption (2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les étapes g) et h) peuvent être substituées par une étape consistant à réaliser uniquement des liaisons fortes (12) entre la couche supérieure (8) et la couche inférieure (10), de sorte à fermer simultanément chaque poche (36) ainsi que la zone de confinement (14).
  16. Procédé de fabrication d’un dispositif d’absorption (2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G) selon l’une des revendications 13 à 15, caractérisé en ce que les liaisons faibles (16) sont réalisées par une technique de soudure par ultrasons.
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