FR3093958A1 - Dispositif de guidage pour vitre coulissante de vehicule - Google Patents

Abstract

Dispositif de guidage pour vitre (1) coulissante de véhicule, comprenant : - au moins un patin (20) coulissant configuré pour être solidaire de la vitre (1), et - au moins une glissière (25) pourvue d’une surface de glissement (26) destinée au guidage du patin (20) coulissant, et en ce que la surface de glissement (26) de la glissière (25) est de forme mâle et le patin (20) possède une surface de forme femelle (22) recevant ladite surface de glissement (26). Figure pour l'abrégé : Fig. 2a

Description

DISPOSITIF DE GUIDAGE POUR VITRE COULISSANTE DE VEHICULE

La présente invention concerne le domaine des véhicules, en particulier celui des véhicules automobiles. L’invention se réfère plus spécifiquement au système de glissement de vitres coulissantes de ces véhicules, et notamment aux portes de véhicules pourvues d’un tel système. Plus particulièrement, les vitres dont il est fait référence dans la présente invention sont des vitres dites affleurantes, permettant d’obtenir une façade extérieure sans décrochement entre la vitre et la structure qui l’encadre.

Il est connu dans l’art antérieur, notamment du document FR2641025, un système de guidage et d’étanchéité pour vitre affleurante. Ce système comprend un profilé en élastomère formé d’un seul tenant. Ce profilé est en outre armé par une armature métallique. Une première partie de ce profilé est apte à être rendue solidaire de l’encadrement de la vitre, tandis qu’une seconde partie assure le guidage et l’étanchéité de la glace mobile. Cette dernière est équipée d’un patin monté en coulissement dans une glissière rendue solidaire du profilé. Pour ce faire, la glissière possède un profil creux qui fait face au patin de façon à ce que ce dernier puisse venir s’engager dans la glissière tout en y étant maintenu prisonnier.

Le document FR2642375 décrit un système de vitre affleurante pour porte d’automobile. La face interne de la vitre comprend un élément de guidage destiné à venir s’insérer dans un canal à section transversale en forme de U permettant d’assurer latéralement le guidage et la fermeture étanche de la vitre.

Le document EP642943 se réfère à un élément d’étanchéité pour vitre affleurante. Cet élément se compose d’un corps de fixation en élastomère thermoplastique rigide pourvu d’une partie en forme de U destiné à le fixer sur la carrosserie du véhicule. De manière adjacente à cette partie se trouve un canal de circulation de la vitre en forme de U inversé. A l’intérieur de ce canal se trouve un insert de même forme générale pourvu de deux surfaces élastiques d’étanchéité qui glissent respectivement sur les faces interne et externe de cette vitre.

Les documents FR3041905 et WO2018/149832 divulguent tous deux un dispositif vitré destiné à être assemblé à un caisson de porte pour former une porte de véhicule automobile. Ce dispositif comprend au moins un panneau vitré mobile portant, sur sa face intérieure, au moins un patin de guidage monté coulissant dans des rails de guidage. Ces derniers portent un joint d’étanchéité destiné à venir, par l’intermédiaire d’une lèvre, en contact avec le panneau vitré mobile.

Le premier inconvénient de ces systèmes réside dans le fait que le patin permettant le guidage de la vitre en coulissant dans le rail ou canal de guidage peut être gêné dans sa course par encrassement, voire obstruction, du canal de guidage du fait que rien ne permet de masquer ou de protéger ce canal lorsque la vitre en ouverte. Ainsi, dans cette position abaissée de même qu’en position entrouverte, la vitre laisse l’accès libre à toute poussière, salissure ou corps étranger pouvant s’infiltrer dans le mécanisme de guidage et entraver ce dernier.

Le second inconvénient que présente ces systèmes réside dans le fait que les joints, équipés d’une lèvre en glissement sur la surface interne de la vitre tel que présentés dans ces systèmes, ont une efficacité médiocre contre les poussières et/ou entrées d’eau pouvant être sources d’encrassement pour le dispositif de guidage de la vitre.

Un autre inconvénient issu de la plupart de ces joints réside dans leur moyen de fixation, lequel peut s’avérer être peu robuste à l’usage. De tels joints présentent alors un risque de déchaussement dû aux mouvement répétés de la vitre venant frotter la lèvre de ces joints. Tout déchaussement du joint donne alors libre accès à toute source d’encrassement pouvant gêner voir obstruer le dispositif de guidage de la vitre.

De plus, les systèmes et dispositifs connus nécessitent pour la plupart un grand nombre de pièces qui souvent présentant des formes complexes. Ces facteurs ne contribuent pas à garantir un fonctionnement pérenne et sans faille et engendrent des systèmes onéreux qui se révèlent être plus compliqués à fabriquer, à installer et à entretenir.

Par conséquent, ces systèmes proposent des solutions qui demeurent perfectibles, notamment en termes d’efficacité contre toute source d’encrassement, de gêne voire de blocage du dispositif de guidage de la vitre. Il existe donc un intérêt de trouver une solution plus adéquate qui permette, au moins en partie, de résoudre les inconvénients précités.

Dans ce but, la présente invention suggère un dispositif de guidage pour vitre coulissante de véhicule, comprenant :

- au moins un patin coulissant configuré pour être solidaire de la vitre,

- au moins une glissière pourvue d’une surface de glissement destinée au guidage du patin coulissant, et

selon l’invention, la surface de glissement de la glissière est de forme mâle et le patin possède une surface de forme femelle recevant ladite surface de glissement.

Typiquement, la forme mâle de la surface de glissement de la glissière est de préférence une forme convexe, et ladite surface femelle du patin est de préférence une forme concave. De préférence encore, les formes convexe et concave sont lisses, à savoir sans irrégularité apparente. On comprendra que lesdites formes femelle et mâle peuvent être considérées, en d’autres termes, comme étant respectivement des formes de type mâle et de type femelle.

Avantageusement, la forme mâle de la surface de glissement de la glissière prévient toute obstruction ou entrave du patin dans son mouvement. De plus, cette forme mâle est avantageusement peu favorable à l’accumulation de poussières ou de salissures sur la surface de glissement de la glissière. De plus, même en cas d’accumulation de poussières ou de salissures, ces dernières seraient facilement et immédiatement éliminées à chaque passage du patin. Ainsi, les formes particulières des surfaces de contact de la glissière et du patin permettent d’assurer un guidage efficace et sans entrave de la vitre coulissante malgré des conditions qui, pour les systèmes connus de l’art antérieur, seraient favorables à un encrassement ou à un grippement du mécanisme de guidage de la vitre coulissante.

Dans un mode de réalisation, ce dispositif de guidage comprend en outre une structure configurée pour supporter :

- ladite glissière,

- un premier joint d’étanchéité, agencé entre la structure et un chant latéral de la vitre, et

- un second joint d’étanchéité, agencé entre la structure et une face intérieure de la vitre.

Typiquement, ladite structure est une structure fixe pouvant former un cadre pour la vitre coulissante.

Selon un mode de réalisation préféré, la glissière fait en outre partie intégrante de ladite structure. En effet, grâce à la forme particulièrement simple que peut adopter la glissière, la combinaison de cette dernière avec la structure peut facilement être réalisée d’un seul tenant. Avantageusement, cette combinaison permet, par simplification du système dans son ensemble, de réduire le nombre de pièces à réaliser et à installer.

Dans un mode de réalisation, chacun des premier et second joints comprend, en une extrémité destinée à être au contact de la vitre, une paire de lèvres d’étanchéité constituant une double barrière d’étanchéité, en particulier contre les particules solides et/ou liquides.

Dans un mode de réalisation préféré, les premier et second joints sont configurés pour être maintenus enfichés dans ladite structure. De préférence, le premier joint est enfiché dans une rainure ménagée dans cette structure et y est maintenu au moyen d’un profil d’accrochage que possèdent le premier joint et, en correspondance, ladite rainure. De préférence encore, le second joint est enfiché sur une saillie de la structure et s’y trouve maintenu au moyen d’un profil d’accrochage que possèdent le second joint et, en correspondance, ladite saillie. De préférence encore, cette saillie est sensiblement perpendiculaire à la face intérieure de la vitre.

Dans un au mode de réalisation, le second joint possède en outre, de part et d’autre de cette saillie, un talon en appui contre la structure et/ou le cadre de porte auquel cette structure peut être typiquement fixée.

Dans un mode de réalisation préféré et comme suggéré ci-dessus, la structure est en outre configurée pour être fixée à un cadre de porte. En outre, le second joint peut posséder au moins une lèvre de masquage configurée pour recouvrir un élément de fixation de la structure au cadre de porte.

Dans un deuxième aspect, l’invention porte également sur une porte de véhicule, de préférence une porte de véhicule automobile, comprenant un dispositif de guidage pour vitre coulissante selon l’un quelconque des modes de réalisation présenté dans la présente description.

Dans un troisième aspect, l’invention porte également sur un véhicule, en particulier un véhicule automobile, comprenant un dispositif de guidage pour vitre coulissante selon l’un des modes de réalisation susmentionnés.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui va suivre et qui présente différents modes de réalisation de l’invention donnés à titre d’exemples nullement limitatifs et illustrés par les figures annexées dans lesquelles :

représente, sous une forme schématique, le profil d’un véhicule dans lequel le dispositif de la présente invention peut y être agencé ;

illustre, sous une forme schématique, le dispositif de la présente invention dans une vue en coupe selon la ligne II-II de la Fig. 1 pour y repérer, en particulier, les principaux éléments; et

illustre, le dispositif de la présente invention dans une vue identique à celle de la Fig. 2a pour y repérer des éléments de détails.

En référence à la figure 1, celle-ci représente le profil d’un véhicule dans lequel le dispositif de la présente invention peut y être agencé. Comme bien illustré dans cette figure, ce véhicule est de préférence un véhicule automobile. On comprendra que le dispositif de l’invention pourrait cependant également équiper tout autre type de véhicule comprenant au moins une vitre 1 coulissante. Cette vitre est typiquement mobile en coulissement de haut en bas et inversement. Le mécanisme qui permet d’actionnement le mouvement en coulissement de la vitre ne fait pas partie de l’objet de l’invention et ne sera donc pas décrit dans la présente description. On mentionnera simplement que tout type de mécanisme, manuel ou électrique, peut être utilisé pour monter et abaisser la vitre 1 entre ses positions fermée, ouverte et entrouvertes.

La vitre 1 de ce véhicule est de préférence une vitre latérale du véhicule, notamment une vitre de porte 2 de ce véhicule. Plus spécifiquement encore, cette vitre est de préférence une vitre affleurante, en ce sens qu’elle permet d’obtenir une façade extérieure 3 sans décrochement entre la vitre 1 et une structure 11 qui, de préférence, l’encadre (Fig. 2a, 2b). Cette structure peut typiquement être une structure fixe d’encadrement de la vitre 1. De préférence, cette structure comprend notamment un enjoliveur 12 de cadre de porte. Au droit de cet enjoliveur, la Fig. 1 indique une coupe II-II intégrant plus particulièrement la vitre 1 de la porte avant du véhicule. Cette coupe est schématisée dans les Fig. 2a et 2b qui vont être à présent décrites.

La Fig. 2a représente une vue en coupe simplifiée selon la ligne II-II de la Fig. 1. Sur cette figure sont notamment repérés les principaux éléments qui ressortent de cette coupe. Pour ne pas alourdir la Fig. 2a, les éléments de détails ont été essentiellement repérés sur la Fig. 2b, laquelle représente la même coupe que celle de la Fig. 2a.

Sur cette Fig. 2a, on reconnait la façade extérieure 3 qui est essentiellement constituée de la vitre 1 et de l’enjoliveur 12 de cadre de porte. On remarque notamment que ces deux éléments se trouvent à la même hauteur de sorte qu’il n’y a sensiblement aucun décrochement engendré par l’un ou l’autre de ces éléments. Cette caractéristique permet de définir la vitre 1 comme étant une vitre affleurante. Le dispositif de l’invention est particulièrement adapté pour de telles vitres, sans que ce soit toutefois une condition nécessaire.

Le premier objet de l’invention concerne un dispositif de guidage pour une vitre 1 coulissante de véhicule. Ce dispositif comprend au moins un patin 20 coulissant, configuré pour être solidaire de la vitre 1, et au moins une glissière 25 pourvue d’une surface de glissement 26 destinée au guidage du patin 20 coulissant.

Selon l’invention, la surface de glissement 26 de la glissière 25 est de forme dite mâle, typiquement convexe, et le patin 20 possède une surface 22 de forme femelle, typiquement concave, recevant la surface de glissement 26 de la glissière 25. De préférence, la surface 22 de forme femelle s’ajuste sur la forme mâle que possède la surface de glissement 26. Sur la base de ce qui précède, on peut également définir la surface 22 comme étant une surface femelle et la surface de glissement 26 comme étant une surface mâle.

Tel qu’illustré dans le mode de réalisation préféré de la Fig. 2a ou 2b, la surface de glissement 26 de la glissière 25 possède une forme convexe, de préférence lisse, à savoir sans aspérité apparente. En coupe telle qu’illustrée dans ces figures, cette forme convexe est de préférence encore essentiellement circulaire. En correspondance, la surface femelle 22 du patin 20 est donc concave, de préférence sans aspérité apparente. Dans cette même coupe, cette forme concave est également de préférence essentiellement circulaire, de manière à épouser la surface de glissement 26 de la glissière 25. D’autres surfaces mâles (ou convexes) et femelles (ou concaves) correspondantes pourraient bien sûr être adoptées pour la glissière 25, respectivement le patin 20. De préférence, ces surfaces sont strictement convexes, respectivement concaves, en ce sens qu’elles ne comportent, elles-mêmes, aucune concavité additionnelle.

Avantageusement, grâce à sa forme mâle ou convexe, la surface de glissement 26 de la glissière 25 prévient toute obstruction ou encrassement qui permettrait de bloquer ou de gêner le déplacement du patin 20 qui la parcourt. Cela permet de garantir un fonctionnement optimal du guidage et du coulissement de la vitre 1, même dans des conditions défavorables, voire spécialement difficiles. De telles conditions peuvent par exemple impliquer des projections d’eau sale ou d’eau boueuse, ainsi que des projections de particules solides comme des poussières de pistes, du sable, des feuilles ou autres matières minérales ou organiques sur la glissière 25, en particulier lorsque la vitre 1 est abaissée ou entrouverte. Avantageusement encore, cette forme mâle ou convexe de la surface de glissement 26 constitue la forme la plus avantageuse lorsqu’il s’agit d’éjecter des poussières ou autres particules solides ou de saletés qui se seraient collées à la glissière 25. En effet, lors de son passage le long de la glissière 25, le patin 20 chasse et nettoie aisément la surface de glissement 26. Ainsi, toute particule étrangère qui se serait collée ou agglutinée sur la surface de glissement 26 est automatiquement éjectée sans entrave de cette surface par le mouvement du patin 20. Toute projection solide ou liquide éjectée de la glissière 25 par le patin 20 tombe par gravité dans le canal 5, au bas duquel une ouverture d’évacuation peut être encore ménagée.

Avantageusement encore, on relèvera que la forme mâle de la surface de glissement 26 est orientée en direction de la façade extérieure 3, ce qui oblige la surface femelle 22 du patin à être orientée à l’opposé, à savoir à être tournée en direction de l’habitacle du véhicule. De ce fait, cette surface femelle 22 est protégée par le dos 23 (Fig. 2b) du patin qui fait office d’écran protecteur ou de bouclier contre la projection de tout élément étranger venant de l’extérieur.

De préférence encore, la surface de glissement 26 de la glissière 25 et/ou la surface femelle 22 du patin 20 est constituée d’un matériau à faible coefficient de frottement et de préférentiellement de grande dureté pour pouvoir bénéficier d’une faible usure dans le temps.

Dans un mode de réalisation, le dispositif de l’invention comprend en outre la structure 11 et cette dernière est configurée pour supporter :

- la glissière 25,

- un premier joint 30 d’étanchéité, agencé entre la structure 11 et un chant latéral 1’ de la vitre 1, et

- un second joint 40 d’étanchéité, agencé entre cette structure 11 et une face intérieure 4 de la vitre.

De préférence, le second joint 40 est agencé en périphérie latérale de la vitre 1.

Ainsi, le premier joint 30 est situé en façade 3, typiquement entre l’enjoliveur 12 et la vitre 1, alors que le second joint 40 est situé au droit de la vitre 1, du côté de sa face intérieure 4. Les premier et second joints 30, 40 sont essentiellement maintenus, dans ces positions, par la structure 11. Avantageusement, les premier et second joints 30, 40 contribuent également à préserver tout encrassement du dispositif de guidage de la vitre 1 et, par là-même, à prévenir toute gêne, grippement voire blocage de ce dispositif.

Dans le sens perpendiculaire ou essentiellement perpendiculaire à la coupe illustrée aux Fig. 2a et 2b, on notera que la glissière 25 est de forme longiligne, à savoir allongée. Typiquement, la glissière peut être de forme rectiligne sans que ce soit toutefois une caractéristique déterminante.

Selon le mode de réalisation préféré, cette glissière possède une longueur qui est au moins équivalente à celle de la course de la vitre 1 coulissante. En revanche, le patin 20 peut être sensiblement plus court, son rôle premier étant de guider la vitre 1 dans son déplacement en coulissement. Aussi, on notera que plusieurs patins 20 peuvent être montés sur la même glissière 25. Chacun de ces patins peut, par exemple, être fixé par collage contre la face intérieure 4 de la vitre 1, en particulier à la périphérie latérale de cette dernière, à savoir sur un bord latéral de la vitre 1.

Dans un mode de réalisation préféré et comme illustré dans le Fig. 2a et 2b, la glissière 25 fait partie intégrante de la structure 11. Ainsi, la glissière et la structure 11 peuvent être réalisés d’un seul tenant, à savoir de façon monolithique, par exemple par moulage. Avantageusement, cette caractéristique contribue à la réduction du nombre de pièces qui constituent le dispositif de la présente invention, ce qui permet également d’abaisser les coûts de fabrication et de réduire les temps consacrés au montage et à l’entretien.

Dans un mode de réalisation tel qu’illustré sur la Fig. 2b, chacun des premier et second joints 30, 40 comprend, en une extrémité destinée à être au contact de la vitre, une paire de lèvres d’étanchéité 31, respectivement 41, constituant une double barrière d’étanchéité, notamment contre les particules solides et/ou liquides. Avantageusement, le dédoublement des lèvres 31, 41 au contact de la vitre 1 permet d’accroître l’efficacité de l’étanchéité du canal 5 contre les particules liquides et/ou solides provenant de l’extérieur. De façon plus spécifique, le premier joint 30 est avant tout un joint dédié à l’étanchéité contre les poussières alors que le second joint 40 est quant à lui plutôt dédié à constituer une étanchéité contre les liquides, notamment les projections d’eau. Le troisième joint 50 illustré et repéré à la Fig. 2a est un joint d’étanchéité de porte qui n’est représenté qu’à titre indicatif, notamment pour une meilleure compréhension ou cohérence de la vue en coupe de cette figure.

En référence à la Fig. 2b, on constate que les premier et second joints 30, 40 sont de préférence configurés pour être maintenus enfichés dans la structure 11.

De préférence, le premier joint 30 est enfiché dans une rainure 13 ménagée dans la structure 11 et y est maintenu au moyen d’un profil d’accrochage 33 que possèdent le premier joint 30 et, en correspondance, la rainure 13 susmentionnée. De préférence également, le second joint 40 est enfiché sur une saillie 14 de la structure 11 et s’y trouve maintenu au moyen d’un profil d’accrochage 44 que possèdent le second joint 40 et, en correspondance, la saillie 14 susmentionnée.

De préférence, cette saillie 14 est sensiblement perpendiculaire à la face intérieure 4 de la vitre 1. Les profils d’accrochage 33, 44 peuvent être identiques ou différents, comme représentés dans la Fig. 2b. De préférence, le profil d’accrochage 33 est constitué d’une arête, d’une proéminence ou d’une crête pouvant faire partie aussi bien de la rainure 13 (comme c’est le cas dans les Fig. 2a et 2b) que du joint 30, en particulier de la portion de ce joint insérée dans la rainure 13. En correspondance de cette arête, proéminence ou crête, se trouve une gorge, par exemple une gorge en V, ménagée soit dans le joint 30 (comme c’est le cas dans les Fig. 2a et 2b), soit dans la rainure 13.

Le profil d’accrochage 44 imaginé pour le maintien du second joint 40 possède quant à lui une forme qui rappelle celle de la pointe d’un harpon. Bien que d’autres formes pourraient également être considérées, cette forme en point d’harpon permet avantageusement au second joint 40 d’être aisément enfiché sur la saillie 14 tout en rendant son retrait difficile une fois enfiché. Ainsi, ce profil d’accrochage favorise le bon maintien du second joint sur la saillie 14.

En étant sensiblement perpendiculaire à la face intérieure 4 de la vitre 1, l’orientation de la saillie 14 permet avantageusement de reprendre au mieux les efforts de compression exercés par la pression de la vitre contre le second joint 40, plus précisément par l’intermédiaire de la paire de lèvres 41 de ce joint. Cette orientation particulière prévient également tout déchaussement du second joint 40 de la saillie 14 sur laquelle il est enfiché.

Comme illustré dans le mode de réalisation de la Fig. 2b, la reprise des efforts de compression agissant entre la saillie 14 et le second joint 40 est également favorisée par l’agencement d’un talon 45 que possède le second joint 40, de part et d’autre de la saillie 14. Cette paire de talons 45 est configurée pour venir en appui contre la structure 11 et/ou contre le cadre de porte 6 auquel cette structure 11 peut par exemple est fixée. Cette paire de talons contribue à soulager la saillie 14 sur laquelle ce second joint 40 est inséré et renforce la stabilité de ce joint, notamment contre son déchaussement. Cette paire de talons contribue enfin à la mise en position isostatique du second joint 40.

Comme évoqué ci-dessus, dans un mode de réalisation préféré la structure 11 est en outre configurée pour être fixée à un cadre de porte 6 au moyen d’un élément de fixation 7 qui peut être un rivet, un boulon ou de tout autre élément adéquat. De façon préféré et comme indiqué sur la Fig. 2b, le second joint 40 peut en outre posséder au moins une lèvre de masquage 47 configurée pour recouvrir l’élément de fixation 7 qui lie la structure 11 au cadre de porte 6.

De préférence, la structure 11 comprend également un ergot 17 permettant de maintenir la lèvre de masquage 47 par une extrémité libre de cette dernière, par exemple en faisant glisser l’extrémité libre de la lèvre de masquage 47 sous l’ergot 17 de façon à ce que cette lèvre soit en légère compression, comme représenté dans à la fig. 2b. Bien entendu, d’autres manières adaptées pour maintenir la lèvre de masquage 47 pourraient également être mises en œuvre. L’avantage apporté par l’ergot 47 réside dans le fait que la mise en place de la lèvre de masquage, après fixation de la structure au cadre de porte, est très rapide et peut s’effectuer sans outil. Grâce à la lèvre de masquage 47, le moyen de fixation 7 est dissimulé, en particulier lorsque la vitre 1 est abaissée. Outre le gain d’esthétisme, l’agencement de la lèvre de masquage 47 permet de protéger les parties sensibles aux encrassement et aux infiltrations d’eau que sont les assemblages, tel que celui constitué par le moyen de fixation 7 illustré en exemple dans les Fig. 2a et 2b. De plus, cette lèvre de masquage offre une accroche supplémentaire du second joint 40, ce qui favorise davantage encore son maintien.

Selon un autre mode de réalisation préféré et illustré aux Fig. 2a et 2b, un jeu fonctionnelle 8 est ménagé au droit de la glissière 25, entre la structure 11 et le cadre de porte 6. Avantageusement, ce jeu 8 permet d’assurer une mise en place sans contrainte de la structure 11 sur le cadre de porte 6, notamment lorsque qu’un déplacement axial de ces deux pièces est imposé par la position des trous ménagés dans ces pièces pour pouvoir les assembler par le moyen de fixation 7. Ainsi, même si un désalignement des trous impose un rapprochement de ces deux pièces lors de leur assemblage, le jeu 8 permet avantageusement de tolérer un tel déplacement axial avant que la structure 11 ne vienne buter contre le cadre de porte 6 et déformer l’axe ou la voie de coulissement de la glissière 25.

De préférence encore et comme illustré aux Fig. 2a et 2b, le second joint 40 est en outre configuré pour pouvoir recouvrir une extrémité de jointure 16 de la structure 11 avec le cadre de porte 6. Ce recouvrement est repéré dans la Fig. 2b par la boursouflure 46 du second joint 40. Cette boursouflure 46 fait office de protection, notamment contre les infiltrations d’eau au niveau de la jointure 16. En outre, elle contribue à améliorer une fois de plus l’accroche du second joint 40.

Comme illustré à la Fig. 2b, le cadre de porte 6 est préférentiellement formé d’une double paroi de façon à constituer une double barrière d’étanchéité. Aussi, cette double paroi permet d’améliorer significativement la rigidité du cadre de porte. De préférence encore, le cadre de porte 6 forme un profil creux, ce qui permet de bénéficier d’une structure à la fois robuste et légère.

De préférence encore, la structure 11 comprend l’enjoliveur 12 de cadre de porte. Ce dernier peut faire partie intégrante de cette structure ou être rapporté, par exemple par collage, contre cette structure comme illustré dans les Fig. 2a et 2b.

Dans un second aspect, l’invention couvre également une porte de véhicule, par exemple une porte de véhicule automobile, comprenant un dispositif de guidage et d’étanchéité pour vitre 1 coulissante selon l’un quelconque des modes de réalisation décrits ci-dessus.

Dans un troisième aspect, l’invention porte encore sur un véhicule, notamment sur un véhicule automobile, comprenant un dispositif de guidage et d’étanchéité pour vitre 1 coulissante selon l’un quelconque des modes de réalisation précités. Un tel véhicule ou véhicule automobile peut ainsi comprendre une porte telle que définie ci-dessus.

Bien que les objets de la présente invention aient été décrits en référence à des exemples spécifiques, diverses modifications et/ou améliorations évidentes pourraient être apportées aux modes de réalisation décrits sans s’écarter de l’esprit et de l’étendue de l’invention.

Claims (10)

1. Dispositif de guidage pour vitre (1) coulissante de véhicule, comprenant :
   - au moins un patin (20) coulissant configuré pour être solidaire de la vitre (1), et
   - au moins une glissière (25) pourvue d’une surface de glissement (26) destinée au guidage du patin (20) coulissant,
   caractérisé en ce que la surface de glissement (26) de la glissière (25) est de forme mâle et en ce que le patin (20) possède une surface de forme femelle (22) recevant ladite surface de glissement (26).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une structure (11) configurée pour supporter :
   - ladite glissière (25),
   - un premier joint (30) d’étanchéité, agencé entre la structure (11) et un chant latéral (1’) de la vitre (1), et
   - un second joint (40) d’étanchéité, agencé entre la structure (11) et une face intérieure (4) de la vitre.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite glissière (25) fait partie intégrante de ladite structure (11).
4. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que chacun desdits premier et second joints (30, 40) comprend, en une extrémité destinée à être au contact de la vitre (1), une paire de lèvres (31, 41) d’étanchéité constituant une double barrière d’étanchéité.
5. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les premier et second joints (30, 40) sont configurés pour être maintenus enfichés dans ladite structure (11).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le premier joint (30) est enfiché dans une rainure (13) ménagée dans la structure (11) et y est maintenu au moyen d’un profil d’accrochage (33) que possèdent le premier joint (30) et, en correspondance, ladite rainure (13).
7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le second joint (40) est enfiché sur une saillie (14) de la structure (11) et s’y trouve maintenu au moyen d’un profil d’accrochage (44) que possèdent le second joint (40) et, en correspondance, ladite saillie (14).
8. Dispositif selon la revendication 5 ou 7, caractérisé en ce que le second joint (40) possède en outre, de part et d’autre de ladite saille (14), un talon (45) en appui contre ladite structure (11).
9. Porte de véhicule comprenant un dispositif de guidage et d’étanchéité pour vitre (1) coulissante selon l’une des revendications précédentes.
10. Véhicule automobile comprenant un dispositif de guidage et d’étanchéité pour vitre (1) coulissante selon l’une des revendications 1 à 8.