FR3090719A1

FR3090719A1 - Commande d’ouverture à remontage mécanique.

Info

Publication number: FR3090719A1
Application number: FR1873588A
Authority: FR
Inventors: Delmiro Javier COUTO MAQUIERA; Alberto DIEZ ESTEVEZ; Javier CASAL GOMEZ; José Oscar VAZQUEZ CARBALLO; Julio GARCIA RODRIGUEZ
Original assignee: MGI Coutier Espana SL
Current assignee: Akwel Vigo Spain SL
Priority date: 2018-12-20
Filing date: 2018-12-20
Publication date: 2020-06-26
Anticipated expiration: 2038-12-20
Also published as: EP3715565A1; FR3090719B1; CN111350425A; US11512508B2; US20200199918A1; CN111350425B

Abstract

La commande 10 comprend une poignée (16) montée affleurante dans un support et une chaîne cinématique (150) d’entraînement en mouvement de la poignée (16) comprenant au moins un élément rotatif (170) d’entraînement en mouvement angulaire de la poignée (16) et au moins un organe-moteur configuré pour accumuler une énergie mécanique par un travail mécanique lors d’une action d’enfoncement de la poignée (16) et pour restituer une énergie mécanique à la chaîne cinématique d’entraînement (150) après relâchement de la poignée (16). La poignée (16) comporte un moyen de stabilisation (190) de la chaîne cinématique (150) configuré pour limiter l’angulation de l’élément rotatif (170) de la chaîne (150) pendant l’enfoncement de la poignée (16). FIGURE ABREGE : FIGURE 2.

Description

Titre de l'invention : Commande d’ouverture à remontage mécanique.

Domaine technique.

[0001] La présente invention concerne une commande d’ouverture pour ouvrant de véhicule automobile. L’invention concerne plus particulièrement mais non exclusivement une commande d’ouverture extérieure qui comprend des moyens de déverrouillage mécanique de secours en cas de défaillance des moyens d’actionnement électrique de la commande d’ouverture. Cette commande d’ouverture s’applique aussi bien à un déverrouillage avec une serrure conventionnelle ou avec une serrure à actionnement électrique, connue également sous l’expression « serrure électronique » ou encore selon la terminologie anglo-saxonne « electronic latch » ou « e-latch ».

[0002] De façon générale, une commande d’ouverture extérieure comprend un support fixe destiné à être monté sur l’ouvrant et une poignée montée mobile sur le support, par exemple montée pivotante sur le support en étant articulée en rotation autour d’un axe.

[0003] La commande d’ouverture comprend également un mécanisme de déverrouillage, qui lorsque la poignée est manœuvrée en traction, permet le déverrouillage de la serrure et ainsi l’ouverture de la porte. La serrure comprend de façon classique un pêne solidaire de la porte apte à coopérer avec une gâche solidaire de la carrosserie. Lors de l’ouverture de la porte depuis l’extérieur du véhicule, le pêne est dégagé de la gâche par actionnement de la commande d’ouverture extérieure.

[0004] L’invention concerne plus particulièrement une commande d’ouverture à poignée du type « flush », c'est-à-dire que le support sur lequel la poignée est montée mobile forme une cavité apte à recevoir la poignée en configuration rentrée. Dans cette configuration rentrée, la surface extérieure de la poignée affleure la surface extérieure de la paroi extérieure de l’ouvrant. En configuration sortie ou déployée, la poignée sort au moins partiellement de la cavité du support de manière à pouvoir être saisie par un utilisateur du véhicule en vue d'ouvrir la porte. Pour ce faire, l'utilisateur peut déplacer la poignée davantage vers l'extérieur afin de commander la serrure de la porte.

[0005] En général, la commande d’ouverture comprend un mécanisme d’éjection électrique de la poignée pour permettre la prise en main de la poignée par l’utilisateur et l’ouverture de l’ouvrant. Le mécanisme d’éjection électrique fonctionne à partir d’une alimentation électrique délivrée par exemple par une batterie du véhicule automobile et peut être commandé électroniquement à distance grâce à une clé, un téléphone portable ou tout autre dispositif autorisant une communication à distance.

[0006] Toutefois, en cas de défaillance de cette alimentation électrique, la poignée à éjection électrique n'est pas utilisable et l’utilisateur ne peut pas entrer dans le véhicule. Il est donc nécessaire de disposer d'un mécanisme de secours permettant de déverrouiller la porte du véhicule notamment lorsque la batterie n'a pas suffisamment d'énergie pour que le mécanisme de d’éjection électrique fonctionne.

Technique antérieure.

[0007] L’invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de proposer une commande d’ouverture compacte, robuste et permettant de façon simple de réaliser un déverrouillage mécanique de secours de la commande d’ouverture.

Résumé de l’invention

[0008] A cet effet, l’invention a pour objet une commande d’ouverture d’un ouvrant de véhicule automobile du type comprenant une poignée montée mobile à rotation par rapport à un support entre au moins une position intermédiaire de repos, une position éjectée et une position enfoncée, un mécanisme comprenant une chaîne cinématique d’entraînement en mouvement de la poignée comprenant au moins un élément rotatif d’entraînement en mouvement angulaire de la poignée et au moins un organe-moteur configuré pour accumuler une énergie mécanique par un travail mécanique lors d’une action d’enfoncement de la poignée et pour restituer une énergie mécanique à la chaîne cinématique d’entraînement après relâchement de la poignée, caractérisé en ce que la poignée comporte un moyen de stabilisation de la chaîne cinématique d’entraînement configuré pour limiter l’angulation de l’élément rotatif de la chaîne à une valeur d’angle prédéfinie pendant l’enfoncement de la poignée.

[0009] Grâce à ce mécanisme à actionnement manuel, il est possible d’éjecter la poignée sans assistance électrique. Par ailleurs, le mécanisme permet une rétraction automatique de la poignée dans sa position affleurante sans l’aide d’aucune assistance électrique.

[0010] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, le moyen de stabilisation comprend un organe d’accrochage de l’élément rotatif de la chaîne cinématique d’entraînement configuré pour venir accrocher l’élément rotatif pendant l’enfoncement de la poignée et limiter son déplacement angulaire.

[0011] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, la poignée comprend un corps délimité par une surface inférieure étant pourvue localement d’un profil d’accrochage formant le moyen de stabilisation.

[0012] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, le profil d’accrochage a localement une forme générale arquée avec une concavité orientée vers l’intérieur du corps de poignée, la courbure du profil étant déterminée afin de limiter l’angulation à un angle prédéfini. En outre, de préférence, le profil d’accrochage forme avantageusement une rampe de guidage curviligne configurée pour guider radialement l’élément rotatif.

Cette rampe de guidage a une forme curviligne, par exemple circulaire et est apte à produire un effet régulateur du mouvement de la poignée 16 dans son sens d’entraînement.

[0013] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, le moyen de stabilisation étant conformé en un profil d’accrochage s’étendant localement sur une face intérieure de la poignée, l’élément rotatif est configuré pour s’engager avec serrement le long du profil lors de l’enfoncement de la poignée pour limiter son angulation à un angle prédéfini.

[0014] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, la chaîne cinématique d’entraînement comprend une roue dentée d’entraînement configurée pour effectuer une rotation d’un angle de 2π+α avec l’angle a supérieur à l’angle d’angulation, lors de l’enfoncement de la poignée.

[0015] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, la commande comprend des moyens d’accouplement unidirectionnel réversible de l’élément rotatif et de la roue d’entrainement dans une direction d’entraînement de la roue.

[0016] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, les moyens d’accouplement comprennent une came de type escargot pourvue d’une face terminale et un élément de blocage mobile entre une position de rappel en prise avec la face terminale et une position active escamotée en appui sur la périphérie de la came.

[0017] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, la came est portée par la roue d’entraînement et l’élément de blocage est monté à l’intérieur d’une cage cylindrique solidaire de l’élément rotatif.

[0018] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, l’élément rotatif comprend un levier d’entraînement de la poignée dans un mouvement alternatif de pivotement de la poignée.

[0019] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, le levier d’entraînement comprend un arbre monté rotatif et un excentrique monté sur l’arbre.

[0020] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, la chaîne cinématique d’entraînement est configurée pour faire tourner l’élément rotatif sur au moins un tour complet afin d’entraîner sur un premier demi-tour l’éjection de la poignée et sur un deuxième demi-tour la rétraction de la poignée.

[0021] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, la commande comprend une chaîne cinématique de chargement en énergie de l’organe-moteur lors de l’enfoncement de la poignée.

[0022] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, la chaîne cinématique de chargement comprend un organe poussoir à ressort formant butée d’enfoncement de la poignée et configuré pour impulser un mouvement lors du relâchement de la poignée.

[0023] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, la chaîne cinématique de chargement comprend au moins un moyen de transmission du mouvement d’enfoncement de la poignée à l’organe-moteur.

[0024] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, le moyen de transmission est un levier monté pivotant et a une forme de secteur circulaire relié de façon pivotante à une extrémité à l’organe de butée d’enfoncement de la poignée et formant à l’autre extrémité un arc de cercle d’engrenage denté.

[0025] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, l’organe moteur comprend un ressort hélicoïdal de torsion.

Brève description des dessins

[0026] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lumière de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexes dans lesquels : Fig.l

[0027] [fig.l] est une vue en perspective explosée d’une commande d’ouverture selon l’invention ;

Fig.2

[0028] [fig-2] est une vue en perspective d’une poignée de la commande d’ouverture de la figure 1 comprenant un mécanisme de secours d’entraînement en mouvement de la poignée selon l’invention ;

Fig.3

[0029] [fig-3] est une vue en perspective de la poignée de la figure 2 selon un autre point de vue ;

Fig.4

[0030] [fig-4] est une vue en perspective d’un côté du mécanisme de secours de la figure 2 ;

Fig.5

[0031] [fig-5] est une vue en perspective du mécanisme de secours de la figure 4 vue du côté opposé ;

Fig.6

[0032] [fig-6] est une vue en perspective éclatée du mécanisme de secours des figures 4 et 5

Fig.7

[0033] [fig-7] est une vue en coupe d’un profil d’accrochage du mécanisme de secours selon l’invention ;

Fig.8

[0034] [fig-8] est une vue en coupe partielle de la commande d’ouverture selon l’invention illustrant le fonctionnement d’un moyen stabilisant d’une chaîne d’entraînement cinématique de la commande d’ouverture pendant l’enfoncement de la poignée ;

Fig.9

[0035] [fig-9] est une vue en perspective détaillée d’un moyen d’accouplement unidi5 rectionnel du mécanisme de secours selon l’invention ;

Fig.10

[0036] [fig.10] est une vue en coupe partielle de la commande d’ouverture selon l’invention illustrant le fonctionnement du moyen d’accouplement unidirectionnel de la figure 9; Fig.ll

[0037] [fig.l 1] est une vue en perspective illustrant le montage sur la poignée d’un système de passage de point dur ;

Fig.12

[0038] [fig.12] est une vue en perspective partielle explosée du système de passage de point dur de la figure 11 ;

Fig.13

[0039] [fig.13] est une vue de dessus de la poignée et de son mécanisme d’entraînement en mouvement selon l’invention ;

Fig.14

[0040] [fig.14] est une vue en coupe partielle à échelle agrandie selon la ligne C-C de la figure 13 ;

Fig.15

[0041] [fig.15] illustre trois états El à E3 de fonctionnement de la commande d’ouverture selon l’invention : un premier état de repos, un état en cours d’enfoncement et un état de relâchement de la poignée.

Description des modes de réalisation

[0042] On a représenté sur la figure 1 une commande d’ouverture d’un ouvrant de véhicule automobile selon un mode de réalisation préféré de l’invention. Cette commande d’ouverture est désignée par la référence générale 10.

[0043] Dans l’exemple décrit, la commande d’ouverture 10 est prévue pour être montée sur un panneau extérieur (non représenté) de carrosserie d’un ouvrant qui est par exemple une porte latérale de véhicule.

[0044] La commande d’ouverture 10 comporte par exemple pour l’essentiel un support fixe ou boîtier 12 présentant une cavité 14 de réception d’une poignée et une poignée 16 montée mobile à l’intérieur de la cavité 14. En service, le support 12 est destiné à être fixé à l’ouvrant. La poignée 16 est dans l’exemple décrit montée articulée par rapport au panneau, autour d’un axe géométrique de pivotement Al, sur le support 12 et s’étend parallèlement au plan général du panneau extérieur.

[0045] Dans l’exemple illustré, le support 12 a une forme générale parallélépipédique et est adapté pour être logé dans une découpe ou un évidement du panneau extérieur de l’ouvrant de telle manière que sa face extérieure affleure la surface du panneau extérieur de l’ouvrant. Le support 12 délimite dans cet exemple une cavité 14 ouverte d’un côté et destinée à loger la poignée 16

[0046] Dans l’exemple décrit, la poignée 16 présente une portion externe 16.1 que l’utilisateur peut saisir. A l’opposé de la portion externe 16.1, la poignée 16 présente une portion interne 16.2 qui est destinée à s’étendre à l’intérieur du logement 14 du boîtier ou support 12 comme cela est visible sur la figure 1.

[0047] Dans l’exemple décrit, la poignée 16 est du type « flush », c’est-à-dire que le support 12 sur lequel la poignée 16 est montée mobile forme la cavité 14 apte à recevoir la poignée 16 dans une configuration rentrée. Dans cette configuration rentrée, la surface extérieure de la poignée 16 affleure la surface extérieure de la paroi extérieure de l’ouvrant. En configuration sortie ou déployée, la poignée 16 sort au moins partiellement de la cavité 14 du support 12 de manière à pouvoir être saisie par un utilisateur du véhicule en vue d’ouvrir la porte. Pour ce faire, l’utilisateur peut déplacer en traction la poignée 16 davantage vers l’extérieur afin de commander la serrure de la porte. Dans la position affleurante, la surface extérieure de la commande d’ouverture 10 coïncide avec la surface extérieure de l’ouvrant. Cette disposition affleurante ou « flush », connue dans l’automobile, permet de valoriser le style du véhicule et réduit la traînée aérodynamique.

[0048] Il est toutefois entendu que d’autres montages mobiles sont envisageables, comme notamment en pivotement suivant un axe situé à une autre position ou encore en translation suivant une direction essentiellement perpendiculaire au plan moyen de la porte. Il est également à noter que le montage mobile de la poignée par rapport au support est connu en soi de l’homme du métier.

[0049] La commande d’ouverture 10 est destinée de préférence à coopérer avec une serrure (non représentée) de l’ouvrant du véhicule automobile susceptible d’adopter une configuration verrouillée et une configuration déverrouillée. De façon classique, le pivotement de la poignée 16 autour de son axe d’articulation Al actionne la serrure dans l’une ou l’autre de ses deux configurations verrouillée ou déverrouillée par l’intermédiaire d’une chaîne cinématique de déverrouillage (non représentée sur les figures).

[0050] A cet effet, comme cela est illustré sur la figure 1, la commande d’ouverture 10 comprend un levier de renvoi 20. Ce levier de renvoi 20 comprend, dans l’exemple décrit, une cage rotative 22 et un arbre de renvoi 24 ainsi qu’un ressort de rappel 26 destiné à être logé à l’intérieur de la cage rotative 22. La cage rotative 22 comprend par exemple un moyen de retenue d’une extrémité d’un câble Bowden (non représenté). L’ensemble 20 est destiné à être monté sur le support 12 comme cela est illustré sur la figure 1.

[0051] Dans l’exemple illustré sur la figure 1, de façon optionnelle, la commande d’ouverture 10 comprend une partie électrique 50 permettant un actionnement électrique de l’éjection et/ou de la rétraction de la poignée 16.

[0052] On va maintenant décrire en détail la partie électrique 50. Pour son fonctionnement électrique, comme cela est illustré sur la figure 1, la commande d’ouverture 10 comprend de préférence encore un levier 30 de pivotement de la poignée 16 en éjection et/ou en rétraction. Ce levier de pivotement 30 est de préférence monté basculant autour de l’axe de pivot Al de la poignée 16. Ainsi, dans l’exemple décrit, le levier de pivotement 30 est relié à la poignée 16 par au moins un axe de rotation commun Al fixe par rapport au boîtier 12.

[0053] Ce levier de pivotement 30 a par exemple une forme générale d’étrier à travers lequel la portion interne 16.1 de la poignée peut être engagée (figure 1). Ainsi, dans l’exemple décrit, l’étrier 30 comprend de préférence un corps délimitant une armature à l’intérieur de laquelle la branche interne 16.2 de la poignée 16 peut être introduite.

[0054] L’étrier 30 comprend de préférence une tête d’étrier s’étendant au-dessus de la poignée 16 et un plancher d’étrier venant prendre appui par le dessous de la poignée 16. La tête et le plancher sont reliés ensemble de préférence par deux branches latérales coudées au sommet desquelles l’étrier 30 est articulé. Les branches latérales coudées ont par exemple une forme générale de « L » et le sommet est formé à l’angle du « L ». La tête d’étrier comprend de préférence une barrette transversale de liaison supérieure et le plancher d’étrier est formé par une barrette transversale de liaison inférieure. En outre, de préférence, la face inférieure 161 de la poignée 16 comprend un épaulement délimitant une paroi d’appui transversale à partir de laquelle se prolonge axialement la branche interne 16.2 et contre laquelle vient prendre appui par le dessous l’étrier 30 pour faire pivoter la poignée 16. Dans cet exemple, la barrette inférieure de l’étrier 30 appuie sur cette paroi d’appui au niveau de la branche interne 16.2, pour faire effet de levier et basculer ainsi la poignée 16 jusqu’à sa position d’éjection.

[0055] Cet étrier 30 peut par exemple pivoter autour d’un axe commun Al à la poignée 16 qui est solidaire du boîtier 12. A cet effet, dans l’exemple décrit, l’étrier 30 comprend un support d’articulation, situé à l’endroit des sommets, pourvu de chaque côté de deux paliers de guidage en rotation de l’étrier 30 autour de l’axe Al.

[0056] Dans cet exemple, l’étrier 30 présente frontalement globalement une forme générale d’arceau à l’intérieur de laquelle la branche interne 16.2 est introduite dans une direction d’introduction sensiblement perpendiculaire ou légèrement oblique au plan contenant l’arceau. L’arceau relie de préférence la tête et le plancher par deux bras latéraux arqués. L’étrier d’éjection 30 présente par exemple des première et deuxième joues pleines latérales parallèles et perpendiculaires à l’axe commun de rotation AL [0057] La commande d’ouverture 10 comprend par exemple en outre un organe 38 de rappel relié à l’étrier 30. Cet organe de rappel 38 est configuré de préférence pour rappeler l’étrier 30 dans une position de repos correspondant à la configuration affleurante de la poignée 16. On voit sur la figure 1 que chacune des deux pattes du ressort d’étrier 38 est destinée à être fixée à une paroi intérieure du boîtier 12.

Dans l’exemple décrit, la poignée 16 est pourvue d’un organe 28 de rappel de poignée 16 qui est placé entre l’étrier 30 et la portion interne 16.1 de la poignée 16 et qui ont pour axe commun l’axe Al. Le ressort de rappel de poignée 28 présente dans cet exemple deux pattes destinées à être fixées à l’étrier 30 et une partie centrale en prise avec la portion interne 16.2. La fonction du ressort de rappel de poignée 28 est dans cet exemple, par un effort de rappel, de rattraper un jeu entre la portion interne 16.1 et l’étrier 30. De préférence, la poignée 16 est configurée pour pivoter librement à l’intérieur de l’étrier 30 lorsque l’étrier 30 est immobile à l’encontre du ressort 28 de rappel de poignée 16 dans la limite d’un jeu de débattement angulaire prédéfini à l’intérieur de l’étrier 30.

[0058] En outre, la partie de fonctionnement électrique 50 comprend dans cet exemple un actionneur électrique 60 relié à un bras 70 d’éjection destiné à s’étendre transversalement à l’intérieur du boîtier 12 de façon pivotante comme cela est visible en figure 1. L’actionneur électrique 60 comprend de préférence un vérin linéaire 62 pourvue d’une extrémité 64 coopérant avec une extrémité 72 du bras d’éjection pour faire pivoter le bras d’éjection 70 autour d’un axe vertical. Par exemple, l’extrémité 64 comprend une encoche et l’extrémité 72 comprend un ergot en saillie. Le bras d’éjection 70 est comme cela est illustré en exemple sur la figure 2, comprend une extrémité 74 montée pivotante entre deux flasques parallèles 76 du boîtier 12.

[0059] Conformément à l’invention et comme cela est illustré sur la figure 1, la commande d’ouverture 10 comprend encore un mécanisme 100 permettant un actionnement mécanique d’un mouvement d’éjection et de rétraction de la poignée 16.

[0060] En particulier, le mécanisme 100 est configuré pour être enclenché mécaniquement en réponse à une action d’enfoncement dans le boîtier 12 de la poignée 16, la fin de l’action d’enfoncement ou de relâchement étant apte à provoquer le déclenchement du mécanisme 100.

[0061] Comme cela est illustré sur les figures 2 et 3, le mécanisme de secours 100 est destiné à être monté de façon à coopérer avec la poignée 16. Le mécanisme de secours 100 est, comme cela est illustré sur la figure 1, monté solidaire du boîtier 12 de réception de la poignée 16.

[0062] Le mécanisme 100 comprend ainsi une chaîne cinématique d’entraînement 150 en mouvement de la poignée 16 pour entraîner automatiquement en mouvement la poignée 16 selon tout ou partie d’une course partant de la position enfoncée de la poignée 16 à la position affleurante en passant par la position éjectée. De préférence, le mécanisme 100 est configuré pour entraîner en mouvement la poignée 16 sur la totalité de la course.

[0063] Comme cela est illustré en détail sur la figure 4, le mécanisme 100 comprend au moins un organe-moteur 110 configuré pour accumuler une énergie mécanique lors de l’action d’enfoncement de la poignée 16 et pour restituer l’énergie mécanique accumulée à la chaîne cinématique d’entraînement 150 après relâchement de la poignée 16.

[0064] Dans l’exemple illustré, l’organe-moteur 110 comprend un ressort 112 apte à accumuler une énergie mécanique par un travail autour de son axe longitudinal. Par exemple, le ressort 112 est un ressort hélicoïdal comprenant un corps de ressort configuré pour travailler en compression, traction ou en torsion. En variante, l’organe-moteur 110 peut comprendre tout type de ressort, et en particulier non limité à un ressort hélicoïdal à spires.

[0065] Par ailleurs, selon les figures 4 à 6, le mécanisme 100 comprend dans cet exemple une chaîne cinématique 120 de chargement en énergie du ressort 112 lors de l’enfoncement de la poignée 16.

[0066] Dans l’exemple décrit, la chaîne cinématique de chargement 120 comprend au moins un moyen 130 de transmission du mouvement d’enfoncement de la poignée 16 à l’organe-moteur 110.

[0067] De préférence, la chaîne cinématique de chargement 120 comprend encore un organe 122 formant butée d’enfoncement de la poignée 16 et configuré pour impulser un mouvement lors du relâchement de la poignée 16. Cet organe 122 formant butée comprend dans l’exemple un élément poussoir 124 à ressort 126. L’élément poussoir 124 a par exemple une forme générale de manchon cylindrique prolongé à une extrémité par une tige axiale autour de laquelle est positionné le ressort 126 et présente à une autre extrémité une butée élastomérique 128. L’organe de butée d’enfoncement 122 est destiné de préférence à venir en contact avec une face inférieure 161 de la portion externe 16.1 de la poignée 16.

[0068] Dans l’exemple illustré et comme cela est visible en détail sur la figure 1, le moyen de transmission est un levier 130 monté pivotant autour d’un axe solidaire du boîtier 12. Le levier 130 a de préférence une forme de secteur circulaire relié de façon pivotante à une première extrémité 132 à l’organe 122 de butée d’enfoncement de la poignée 16 et formant à une deuxième extrémité 134 un arc de cercle d’engrenage denté.

[0069] Par exemple, l’extrémité 132 du levier de transmission 130 se termine par une fourche 136 comprenant deux branches formant un « U » configurées pour supporter un axe transversal de pivotement A2 de l’organe de butée 122.

[0070] Dans cet exemple, lors de la phase d’enfoncement de la poignée 16 par un opérateur, le pivotement de la poignée 16 autour de son axe Al provoque un déplacement de la butée 122 par compression de son ressort de rappel 126. L’extrémité inférieure de l’organe de butée 122 est, dans cet exemple, liée en rotation au levier de transmission 130 par l’axe A2, de sorte qu’un déplacement de la butée 122 provoque la rotation du levier de transmission 130 autour de son axe A3 (figures 13 et 14).

[0071] On va maintenant décrire de façon plus détaillée ci-après la chaîne cinématique d’entraînement 150. De préférence, comme cela est visible sur la figure 6, la chaîne cinématique d’entraînement 150 comprend au moins une roue d’entraînement 160 pourvue par exemple d’une denture d’engrenage périphérique. Cette roue d’entraînement 160 a pour fonction de transmettre à la chaîne cinématique d’entraînement 150 l’énergie accumulée de l’organe-moteur 110. A cet effet, la roue 160 est couplée à la chaîne cinématique de remontage 120 et est de préférence montée directement ou indirectement sous la tension de l’organe-moteur 110.

[0072] Ainsi, dans l’exemple décrit et comme illustré en figure 5, la chaîne cinématique de remontage 120 comprend encore de façon optionnelle un rouage de transmission 140, intercalé entre le levier de transmission 130 et la roue d’entraînement 160. Ce rouage de transmission 140 est composé, dans l’exemple, d’un pignon d’entrée 142 coopérant avec l’engrenage 134 du levier de transmission 130 et d’un pignon de sortie 144 coopérant avec le pignon d’entrée 142 et la roue d’entraînement 160.

[0073] Toutefois, dans une variante non illustrée par les présentes figures, la roue d’entraînement 160 peut être directement accouplée avec l’engrenage 134 du levier de transmission 130. Dans l’exemple illustré, l’organe-moteur 110 est logé coaxialement dans une cavité cylindrique 146 du pignon de sortie 144 du rouage 140. En variante, l’organe-moteur 110 peut être accouplé directement à la roue d’entraînement 160 ou avec une autre configuration de chaîne de transmission.

[0074] De préférence, la chaîne cinématique 150 comprend encore un élément rotatif 170 de transmission d’un mouvement angulaire de pivotement à la poignée 16. Cet élément rotatif 170 est de préférence configuré pour transformer un mouvement rotatif, par exemple de la roue d’entraînement 160, en un mouvement alternatif de la poignée 16. Ainsi, par exemple, l’élément rotatif 170 comprend un levier d’entraînement 170 de la poignée 16 dans un mouvement alternatif de pivotement de la poignée 16 le long de ladite course. Le levier 170 comprend par exemple un arbre d’entraînement 172 monté rotatif et muni d’un excentrique 174.

[0075] De préférence, la chaîne cinématique d’entraînement 150 est configurée pour faire tourner le levier d’entraînement 170 sur au moins un tour complet afin d’entraîner sur un premier demi-tour l’éjection de la poignée 16 et sur un deuxième demi tour la rétraction de la poignée 16.

[0076] Le rapport de transmission du moyen de transmission 130 à l’organe-moteur 110 est défini de préférence de telle façon que l’enfoncement de la poignée 16 provoque une rotation angulaire supérieure à 2 π du pignon d’entraînement 160.

[0077] Conformément à l’invention, la commande d’ouverture 10 comprend un moyen 190 de stabilisation ou de maintien dans une position stable de la chaîne cinématique d’entraînement 150 lors de l’enfoncement de la poignée 16, visible sur les figures 7 et 8. Ce moyen 190 est de préférence monté sur la poignée 16. Ce moyen 190 est configuré pour limiter l’angulation (ou débattement angulaire) du levier 170 à une valeur prédéfinie d’angle β pendant l’enfoncement de la poignée 16.

[0078] Le moyen de maintien 190 comprend de préférence un profil d’accrochage 192 du levier d’entraînement 170 conformé pour limiter l’angulation du levier 170 d’un angle β prédéfini lors de l’enfoncement de la poignée 16. Dans l’exemple illustré, la poignée 16 comprend un corps délimité par une surface inférieure 161 et une surface supérieure 16E, la surface inférieure 161 étant pourvue localement du profil d’accrochage 192.

[0079] Le profil 192 a dans cet exemple localement une forme générale arquée avec une concavité orientée vers l’intérieur du corps de la poignée 16. De préférence, la courbure du profil 192 est déterminée afin de limiter l’angulation du levier 170 à l’angle β prédéfini. De préférence, le profil 192 forme une rampe ou came de guidage du levier 170 et de son maneton 172 configurée pour produire un effet régulateur dans le sens d’entraînement S2 de la poignée 16 en mouvement. En effet, dans l’exemple décrit, la rampe de guidage 192 a une forme curviligne, de préférence en arc de cercle. La rampe de guidage 192 en arc de cercle permet ainsi d’optimiser les efforts d’éjection par rapport à une forme plate.

[0080] Dans l’exemple décrit, la chaîne cinématique d’entraînement 150 est configurée pour entraîner en rotation, par exemple par l’intermédiaire de la roue d’entraînement 160, l’arbre 170 de l’excentrique 172 sur un angle de 2π+α avec a supérieur à β pour rattraper l'angle de rotation β. Ainsi, grâce au surplus de tour effectué par le pignon d’entraînement 160, même si l’arbre 170 a tourné d’un angle β, cet angle de rotation va être absorbé par le surplus de rotation a.

[0081] Par ailleurs, de préférence, le levier d’entraînement 170 et la roue dentée 160 ou pignon d’entraînement 160 comprennent des moyens 180 d’accouplement unidirectionnel réversible du levier 172 et de la roue 160 dans la direction d’entraînement.

[0082] Ces moyens 180 sont représentés en détail sur les figures 9 et 10. Les moyens 180 comprennent par exemple une came 184 de type escargot, colimaçon ou en forme de rampe d’escamotage pourvue d’au moins une face terminale 188 et un élément 182 de blocage mobile entre une position de rappel en butée contre la face terminale 188 et une position active escamotée en appui sur la périphérie de la came 184.

[0083] Par exemple, la came 184 est portée par la roue dentée 160 et l’élément de blocage 182 ou bloqueur 182 est monté à l’intérieur d’une cage cylindrique 186 solidaire de l’arbre d’entraînement 170. Dans l’exemple, la cage 186 est conformée en corps de moyeu récepteur de l’arbre d’entraînement 170, en particulier par une liaison cannelée de type hexagonale 187.

[0084] De préférence, la roue dentée 160, comme illustré en détail sur la figure 9, comprend selon une direction axiale et montée coaxialement une partie dentée 162 et une partie 164 portant une came 184 montée coaxialement avec la partie dentée 162.

[0085] Comme illustré sur la figure 9, le bloqueur 182 est monté mobile à l’intérieur de la cage 186 entre une position de rappel d’interaction en saillie à l’intérieur de la cage 186 contre la face terminale 188 et une position escamotée tangentiellement à une paroi interne de la cage 186.

[0086] Le bloqueur 182 comprend par exemple un cliquet pivotant rappelé élastiquement dans la position de rappel par un ressort 189. Le cliquet pivotant 182 de la cage réceptrice 186 permet de transmettre le couple du ressort-moteur 110 vers la cage réceptrice 186. Le couple sera transmis une fois que le ressort de puissance 112 est remonté par un tour de la roue d’entraînement 160. Le cliquet 182 est rappelé contre la came 184 et par l’action de son ressort de rappel.

[0087] Le principe de fonctionnement de ce moyen d’accouplement unidirectionnel est illustré en détail en figure 10.

[0088] Au repos, la came 184 de la roue d’entraînement 160 est immobile. Le cliquet 182 est bloqué dans le sens de rotation SI par la face terminale 188 mais est libre de se déplacer dans le sens de rotation S2. Grâce au profil d’accrochage 190, la rotation dans le sens S2 du levier d’entraînement 170 est limitée à un angle β.

[0089] Lors du remontage de l’organe moteur 110 et donc de l’enfoncement de la poignée 16, la roue d’entraînement 160 est mise en rotation dans le sens SI par le levier de transmission 130 par l’intermédiaire du rouage de transmission 140. Dans ce cas, le cliquet 182 n’est plus en position bloquée contre la face de butée terminale 188 qui a déjà opéré une rotation solidairement avec la roue d’entraînement 160. En outre, le levier d’entraînement 170 est susceptible de se déplacer intempestivement au début de l’enfoncement dans les deux sens de rotation SI et S2, par exemple par un effet de friction.

[0090] Au cours de l’enfoncement, dans le sens de rotation SI, la came escargot 184 escamote progressivement le cliquet pivotant 182 durant sa rotation d’un tour complet. Afin d’assurer la stabilisation de la chaîne cinématique d’entraînement 150 pendant l’enfoncement de la poignée 16, il est nécessaire qu’à la fin de l’enfoncement, la roue d’entraînement 160 revienne dans sa position initiale bloquée par le cliquet 182. Il faut donc que le cliquet 182 soit en saillie à l’intérieur de la came 184 et vienne en prise avec la face terminale de butée 188. Il est donc nécessaire d’assurer l’absorption d’un déplacement angulaire intempestif du levier 170 à l’intérieur de l’angulation éventuelle β prédéfinie, en particulier dans le sens S2. Ceci est assuré grâce à un surplus a de rotation de la roue d’entraînement 160 au-delà d’un tour complet.

[0091] Ainsi, en fin d’enfoncement de la poignée 16, le cliquet rotatif 182 fait de nouveau face à la butée 188 de la rampe de la came 184, de sorte que, lors du relâchement de la poignée 16, la roue d’entraînement 160 transmet son couple à l’arbre d’entraînement 170 par l’intermédiaire de la cage réceptrice 186 dans le sens de rotation S2.

[0092] On a représenté sur les figures 11 et 12 une commande d’ouverture 10 selon une variante de l’invention. Dans cette variante, la commande d’ouverture 10 comprend en outre un système de passage de point dur 200. Ce système de passage de point dur est dans cet exemple optionnel.

[0093] De préférence, le moyen à passage de point dur 200 comprend un organe pivotant 210 autour d’un axe d’articulation A3 porté par le levier de transmission 130 et un organe de rappel élastique 216 de l’organe pivotant 210. Par exemple, l’organe pivotant 210 comprend une manivelle 212 mobile autour de l’axe d’articulation A2 et un maneton 212 excentré par rapport à l’axe A3 et formant un pion 212.

[0094] A cet effet, dans l’exemple décrit, le levier de transmission 130 est muni d’un orifice 220 et le pion 212 est configuré pour faire saillie à l’intérieur de l’orifice 220 et est déplaçable au travers de l’orifice 220 d’une position supérieure de repos dans laquelle il est rappelé élastiquement par un organe de rappel élastique 216 à une position active inférieure de solidarisation en rotation du levier de transmission 130. Dans cet exemple, l’orifice 220 a une forme générale oblongue.

[0095] On va maintenant décrire les principaux aspects du fonctionnement d’un selon l’invention en référence aux différents schémas de la figure 15 illustrant une succession d’étapes El à E3 du fonctionnement de la commande d’ouverture 10 selon l’invention.

[0096] Initialement, selon le croquis El, la poignée 16 affleure le boîtier 12. Dans cette position initiale, l’organe de butée d’enfoncement 122 est dans un état non enfoncé. En outre, le levier d’entraînement 170 avec l’excentrique 172 est dans une position inférieure sans contact avec le profil d’accrochage 192.

[0097] Au cours d’une deuxième étape, illustré en croquis E2, un opérateur enfonce la poignée 16 à l’intérieur du boîtier 12 de manière à la faire pivoter autour de son axe d’articulation Al. Au cours de l’enfoncement, la poignée 16 sollicite en compression l’organe de butée 122 formant organe d’enfoncement. L’enfoncement axial de l’organe poussoir 122 enclenche la chaîne cinématique de remontage de l’organe moteur 110.

[0098] La poignée 16 et plus particulièrement la face inférieure 161 de cette poignée 16 agit sur l’organe de butée d’enfoncement 122 et met en compression le ressort de butée 126 d’enfoncement. Lors de cette action, le levier de transmission 130 est entraîné en pivotement.

[0099] Ainsi, le levier de transmission 130 pivote autour de son axe A3 dans un sens antihoraire en entraînant la roue d’entraînement 160 dans un sens anti-horaire par l’intermédiaire du rouage de transmission 140.

[0100] A partir de la position affleurante, illustré en croquis El, l’opérateur enfonce la poignée 16 qui transmet sa rotation, par l’intermédiaire de la butée 122 et du levier de transmission 130, au rouage de transmission 140.

[0101] Pendant l’enfoncement de la poignée 16, le levier 170 reste dans une position stable grâce à la poignée 16, qui comporte un profil d’accrochage 192 en forme d’arc de cercle et empêche la rotation du levier 170 au delà d’un angle prédéfini « β ».

[0102] Le rouage de transmission 140 entraîne la roue d’entraînement 160 en la faisant tourner d’un angle de 360° + « a » (un tour + un angle de surcourse prédéfini) dans le sens de rotation SI (figure 10).Pour un fonctionnement optimal, l’angle « a » doit être plus grand que l’angle « β ». Ainsi, l’angle « β » est absorbé par l’angle de surcourse « a ». Ce surplus d’angle permet de compenser un mouvement angulaire intempestif du levier d’entraînement 170. En particulier, cela permet d’assurer qu’en fin de rechargement du ressort hélicoïdal 112, comme illustré en figure 10, le cliquet 182 soit en butée contre la face terminale 188 prêt à démarrer dans le sens de rotation S2 opposé pour actionner la chaîne d’entraînement 150 et entraîner le déplacement du levier 170.

[0103] Selon le croquis E3, une fois le relâchement de la poignée 16 opéré, l’énergie par exemple de torsion du ressort 112 est restituée à la roue d’entraînement 160 qui tourne dans le sens de rotation S2. La came 184 tourne donc dans le sens de rotation S2 en entraînant avec elle le cliquet 182. Le levier d’entraînement tourne ainsi également dans le sens de rotation S2 entraînant ainsi le levier 170 sur un tour complet faisant pivoter la poignée 16 dans un mouvement alternatif.

[0104] Grâce à cet effet, le mécanisme de secours 100 est de conception très simple et très robuste. Même en cas de rotation intempestive du levier d’entraînement 172 pendant l’enfoncement de la poignée 16, cette rotation est d’une part limitée à un angle maximum prédéfini β et en outre permet d’assurer en tous les cas la recharge complète du système 10 et permettre la réalisation de la course complète de la poignée 16 de sa position enfoncée jusqu’à sa position affleurante en passant par la position éjectée.

[0105] Bien entendu, l’invention ne se limite pas aux modes de réalisation précédemment décrits. D’autres modes de réalisation à la portée de l’homme du métier peuvent aussi être envisagés sans sortir du cadre de l’invention définie par les revendications ciaprès.

Claims

Revendications [Revendication 1] Commande (10) d’ouverture d’un ouvrant de véhicule automobile du type comprenant : une poignée (16) montée mobile à rotation par rapport à un support (12) entre au moins une position de repos dans laquelle la poignée (16) est logée au moins partiellement dans le support (12), une position éjectée dans laquelle la poignée (16) est au moins partiellement sortie du support (12) et une position enfoncée, un mécanisme (100) comprenant une chaîne cinématique (150) d’entraînement en mouvement de la poignée (16) comprenant au moins un élément rotatif (170) d’entraînement en mouvement angulaire de la poignée (16) et au moins un organe-moteur (110) configuré pour accumuler une énergie mécanique par un travail mécanique lors d’une action d’enfoncement de la poignée (16) et pour restituer une énergie mécanique à la chaîne cinématique d’entraînement (150) après relâchement de la poignée (16), caractérisé en ce que la poignée (16) comporte un moyen de stabilisation (190) de la chaîne cinématique d’entraînement (150) configuré pour limiter l’angulation de l’élément rotatif (170) de la chaîne (150) à une valeur d’angle prédéfinie (β) pendant l’enfoncement de la poignée (16). [Revendication 2] Commande (10) selon la revendication précédente, dans laquelle le moyen de stabilisation (190) comprend un organe d’accrochage (192) de l’élément rotatif (170) de la chaîne cinématique d’entraînement (150) configuré pour venir accrocher l’élément rotatif (170) pendant l’enfoncement de la poignée (16) et limiter son déplacement angulaire. [Revendication 3] Commande (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la poignée (16) comprend un corps délimité par une surface inférieure (161) étant pourvue localement d’un profil d’accrochage (192) formant le moyen de stabilisation (190). [Revendication 4] Commande (10) selon la revendication précédente, dans laquelle le profil d’accrochage (192) a localement une forme générale arquée avec une concavité orientée vers l’intérieur du corps (18) de poignée (16), la courbure du profil (192) étant déterminée afin de limiter l’angulation à un angle (β) prédéfini. [Revendication 5] Commande (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle, le moyen de stabilisation (190) étant conformé en un

profil d’accrochage (192) s’étendant localement sur une face intérieure (161) de la poignée (16), l’élément rotatif (170) est configuré pour s’engager avec serrement le long du profil (192) lors de l’enfoncement de la poignée (16) pour limiter son angulation à un angle prédéfini (β). [Revendication 6] Commande (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la chaîne cinématique d’entraînement (150) comprend une roue dentée d’entraînement (160) configurée pour effectuer une rotation d’un angle de 2π+α avec l’angle a supérieur à l’angle d’angulation (β), lors de l’enfoncement de la poignée (16). [Revendication 7] Commande (10) selon la revendication précédente, comprenant des moyens (180) d’accouplement unidirectionnel réversible de l’élément rotatif (170) et de la roue d’entrainement (160) dans une direction d’entraînement (S2) de la roue (160). [Revendication 8] Commande (10) selon la revendication précédente, dans lequel les moyens d’accouplement (180) comprennent une came (184) de type escargot pourvue d’une face terminale (188) et un élément (182) de blocage mobile entre une position de rappel en prise avec la face terminale (188) et une position active escamotée en appui sur la périphérie de la came (184). [Revendication 9] Commande (10) selon la revendication précédente, dans lequel la came (184) est portée par la roue d’entraînement (160) et l’élément de blocage (182) est monté à l’intérieur d’une cage cylindrique (186) solidaire de l’élément rotatif (170). [Revendication 10] Commande (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’élément rotatif (170) comprend un levier d’entraînement (170) de la poignée (16) dans un mouvement alternatif de pivotement de la poignée (16). [Revendication 11] Commande (10) selon la revendication précédente, dans laquelle le levier d’entraînement (170) comprend un arbre (172) monté rotatif et un excentrique (174) monté sur l’arbre (172). [Revendication 12] Commande (10) selon l’une quelconque des revendications précédente, dans laquelle la chaîne cinématique d’entraînement (150) est configurée pour faire tourner l’élément rotatif (170) sur au moins un tour complet afin d’entraîner sur un premier demi-tour l’éjection de la poignée (16) et sur un deuxième demi-tour la rétraction de la poignée (16). [Revendication 13] Commande (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant une chaîne cinématique (120) de chargement en énergie de l’organe-moteur (110) lors de l’enfoncement de la poignée (16).

[Revendication 14] Commande (10) selon la revendication précédente, dans lequel la chaîne cinématique de chargement (120) comprend un organe poussoir (122) à ressort formant butée d’enfoncement de la poignée (16) et configuré pour impulser un mouvement lors du relâchement de la poignée (16). [Revendication 15] Commande (10) selon la revendication 13 ou 14, dans laquelle la chaîne cinématique de chargement (120) comprend au moins un moyen (130) de transmission du mouvement d’enfoncement de la poignée (16) à l’organe-moteur (110). [Revendication 16] Commande (10) selon la revendication précédente, dans laquelle le moyen de transmission est un levier (130) monté pivotant et a une forme de secteur circulaire relié de façon pivotante à une extrémité (132) à l’organe (122) de butée d’enfoncement de la poignée (16) et formant à l’autre extrémité (134) un arc de cercle d’engrenage denté (134). [Revendication 17] Commande (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’organe moteur (110) comprend un ressort hélicoïdal de torsion.

1/9