FR3087796A1 - Barrière de cadencement pour véhicules à réarmement automatique - Google Patents

Abstract

BARRIÈRE DE CADENCEMENT POUR VÉHICULES À RÉARMEMENT AUTOMATIQUE La présente invention concerne une barrière (1) pour le cadencement de véhicules le long d’une voie de circulation (C) comprenant une barre pivotante (2) capable de tourner autour d’un premier axe (Y) horizontal et comprenant une première partie (2a) rotative autour du premier axe (Y) et une deuxième partie (2b) rotative par rapport à la première partie (2a) pour tourner autour d’un quatrième axe (Z) de façon à ce que la barre pivotante (2) puisse permuter entre une configuration déployée et une configuration repliée ; et un mécanisme de réarmement (3) pour amener la barre pivotante (2) de la configuration repliée à la configuration déployée quand la barre pivotante (2) est placée dans la position soulevée. Figure pour l’abrégé : Figure 5

Description

Description

Titre de l’invention : BARRIÈRE DE CADENCEMENT POUR VÉHICULES À RÉARMEMENT AUTOMATIQUE Domaine technique [0001] La présente invention concerne une barrière de cadencement pour véhicules à réarmement automatique.

Technique antérieure [0002] Comme cela est connu au niveau des points de passage des routes à péage, des tunnels, des ponts, des parkings payants, etc., il existe des barrières pour empêcher l’accès et/ou la sortie d’un véhicule non autorisé, par exemple n'ayant pas payé une somme due. Les barrières comprennent en général une barre pivotante de cadencement qui est configurée pour se placer dans une position abaissée pour empêcher le passage des véhicules ou dans une position soulevée pour autoriser le passage des véhicules. De toute évidence, il y a une certaine probabilité qu’un véhicule puisse heurter involontairement la barre pivotante, par exemple si cette dernière ne s’ouvre pas correctement, ou bien quand le conducteur, après avoir franchi la barrière, recule en marche arrière et vient la toucher, par exemple pour récupérer sa monnaie, son reçu ou autre objet oublié. Il est donc évident que, dans ces cas-là, la barrière ainsi que le véhicule risquent d’être endommagés et/ou cassés à cause de la collision.

[0003] Pour pallier le problème susmentionné, on utilise de manière répandue des barrières comprenant des barres de cadencement dites pivotantes. Les barres pivotantes sont des barres qui présentent une charnière à axe vertical qui divise la barre pivotante en deux parties pour permettre à la barre pivotante proprement dite de se replier en correspondance avec la charnière en permettant ainsi aux véhicules qui viennent la heurter d’ouvrir en grand la barre pour éviter que la barrière et/ou le véhicule ne puissent être endommagés.

[0004] Les barrières de cadencement connues comprennent des barres montables seulement avec une orientation précise et définie le long de la voie de circulation, c’est-à-dire qu'il existe des barres pouvant être montées à droite ou à gauche de la voie. Pour inverser l’orientation de montage desdites barres, autrement dit pour les monter en correspondance avec le côté opposé de la chaussée, il est nécessaire de remplacer divers éléments à la fois de la barre pivotante et de l’unité de mise en mouvement de la barre pivotante, de façon à les adapter au nouveau côté d’utilisation. Il est évident que cette réadaptation de la barrière prend beaucoup de temps, occasionnant ainsi un « temps d’arrêt » non négligeable.

[0005] Une fois que la barre pivotante de la barrière a été percutée et donc repliée en corres pondance avec la charnière, il est nécessaire de la réarmer de façon à lui permettre de reprendre son fonctionnement normal. Par le terme « réarmer », on entend l'action consistant à ramener la barre pivotante dans la configuration dans laquelle les deux parties de la barre pivotante se retrouvent alignées, c’est-à-dire parallèles.

[0006] Par conséquent, ces dernières années se sont répandus des systèmes de réarmement automatique qui, à la suite de la collision de la barrière avec un véhicule, ramènent les deux parties de la barre pivotante alignées, de façon à rétablir le bon fonctionnement de la barrière sans nécessiter aucune intervention manuelle de la part de l'opérateur.

[0007] Un système de réarmement automatique connu comprend une butée de fin de course et un ressort. Quand le véhicule vient heurter la barrière, la barre pivotante est repliée le long de la charnière verticale, percutant la butée de fin de course et comprimant ainsi le ressort. La force de rappel élastique du ressort appliquée sur la barre pivotante ramène la partie de la barre pivotante repliée à s'aligner avec l’autre partie de sorte que la barrière de cadencement puisse reprendre son fonctionnement normal. Toutefois, ce système de réarmement est très dangereux. En effet, la force de rappel élastique exercée par le ressort est élevée et capable de ramener la barre pivotante dans la position déployée en imprimant à la barre pivotante une vitesse élevée et produisant ainsi un effet « fronde », risquant ainsi de heurter fortement le véhicule. Si le véhicule est heurté à grande vitesse, la barre pivotante et le véhicule sont tous les deux endommagés.

[0008] Un autre système différent de réarmement automatique est décrit dans le brevet français FR2943693. Ce système de réarmement automatique comprend un curseur présentant un profil en triangle rectangle disposé sur un mât vertical. Le curseur est disposé au-dessus de la barre pivotante et espacé de celle-ci de manière adaptée. Afin que le côté du triangle présentant la plus grande longueur (c’est-à-dire l'hypoténuse) soit tourné vers le haut, le curseur est relié au mât vertical en correspondance avec un des deux autres côtés du triangle rectangle. Le curseur et la barre pivotante ne sont pas reliés l’un à l'autre.

[0009] Après la collision, la barre pivotante repliée est soulevée de telle sorte que la partie repliée vienne heurter le curseur et coulisse le long de celui-ci. Autrement dit, en activant le soulèvement, la barre pivotante repliée vient heurter le curseur, en le déplaçant au-dessus, de sorte que le curseur ramène la barrière dans l’état dans lequel les deux parties sont alignées. Toutefois, ce système de réarmement a pour inconvénient que, à cause des collisions continues contre le curseur, la barre pivotante de la barrière peut se déformer ou être endommagée.

[0010] Les systèmes de réarmement automatique décrits ci-dessus ont en outre comme défaut supplémentaire d’être unidirectionnels. C’est-à-dire qu'ils ne s'appliquent qu’à des barres qui sont percutées le long d’un sens unique de parcours de la voie. Il est donc évident que, lorsque le véhicule vient heurter la barre pivotante dans le sens opposé au sens prédéfini, la barre pivotante de la barrière se casse ou le dispositif de réarmement n’est pas en mesure d'aligner les deux parties le long de cette direction.

DESCRIPTION DE L’INVENTION [0011] La présente invention a donc pour but de fournir une barrière de cadencement pour véhicules à réarmement automatique qui soit dépourvue des inconvénients de l'art antérieur et qui soit facile et économique à réaliser.

[0012] Selon la présente invention il est prévu une barrière pour le cadencement des véhicules le long d’une voie de circulation, comme revendiqué dans les revendications annexées.

Brève description des dessins [0013] La présente invention va être décrite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de mise en œuvre non limitatif. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description ciaprès, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

[0014] [fig.la] la figure la est une vue schématique et en perspective d’une barrière pour le cadencement de véhicules le long d’une voie de circulation, réalisée selon la présente invention, sur laquelle la barre pivotante est illustrée en position réarmée et abaissée ;

[0015] [fig.lb] la figure 1b est une vue schématique et de face d’un agrandissement de la barre pivotante de la barrière de cadencement de la figure la ;

[0016] [fig-2] la figure 2 est une vue schématique et en perspective de la barrière de cadencement de la figure la, sur laquelle la barre pivotante est illustrée en position réarmée et soulevée ;

[0017] [fig.3] la figure 3 est une vue schématique et en perspective de la barrière de cadencement de la figure la, sur laquelle la barre pivotante est illustrée en position repliée à cause d’une collision survenue le long d’une direction principale de parcours de la voie ;

[0018] [fig-4] la figure 4 est une vue schématique et en perspective de la barrière de cadencement de la figure la, sur laquelle la barre pivotante est illustrée en position repliée à cause d’une collision survenue le long d’une direction opposée à la direction principale de parcours de la voie ; et [0019] [fig.5] la figure 5 est une vue schématique et en perspective de la barrière de cadencement de la figure 4 pendant le réarmement.

MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS DE L’INVENTION [0020] Sur la figure la, le numéro 1 désigne de manière générique, dans son ensemble, une barrière de cadencement pour véhicules dotée d’une barre pivotante 2. La barrière de cadencement 1 est disposée en correspondance avec une voie de circulation C, par exemple un point de passage d’une route à péage, d’un tunnel, d’un pont ou d'un parking payant, etc.

[0021] La barrière de cadencement 1 est configurée pour empêcher le passage du véhicule le long de la voie de circulation C (dans la configuration illustrée sur la figure la) ou pour permettre le passage du véhicule le long de la voie de circulation C (dans la configuration illustrée sur la figure 2).

[0022] Les véhicules parcourent normalement la voie de circulation C le long d’une direction principale de parcours D. Pour diverses raisons, comme par exemple la nonouverture de la barre pivotante 2 ou un moment d'inattention du conducteur, le véhicule peut venir heurter la barre pivotante 2 abaissée. En variante, il pourrait arriver que la barre pivotante 2 se soit ouverte correctement et que le véhicule ait donc franchi la barre pivotante 2 mais que, pour diverses raisons, le conducteur doive reculer en marche arrière et circule donc sur la voie de circulation C le long d’une direction opposée à la direction principale de parcours D. Ceci peut arriver si le conducteur, après avoir franchi la barre pivotante 2, a besoin de reculer en marche arrière par exemple pour récupérer sa monnaie, son reçu ou autre objet oublié. Par conséquent, en reculant en marche arrière, il vient heurter la barre pivotante 2 qui, dans l’intervalle, s’est au moins partiellement abaissée, et la percute. En variante, la voie de circulation C’est une voie dite dynamique ou réversible, c’est-à-dire une voie de circulation qui, selon les besoins de la circulation, peut être utilisée dans les deux sens de parcours.

[0023] La barrière de cadencement 1 comprend la barre pivotante 2 et un mécanisme de réarmement automatique 3. La barre pivotante 2 est configurée de façon à se placer, en utilisation, dans une position soulevée pour permettre le passage d’un véhicule le long de la voie de circulation C ou dans une position abaissée pour empêcher le passage du véhicule le long de la voie de circulation C, et inversement. Autrement dit, la barre pivotante 2 peut tourner autour d’un axe horizontal Y entre la position soulevée (illustrée sur la figure 2) et la position abaissée (illustrée sur la figure la) pour, respectivement, permettre et empêcher le passage du véhicule le long de la voie de circulation C.

[0024] La barre pivotante 2 comprend une partie 2a et une partie 2b. La partie 2a s’étend longitudinalement le long d’un axe XI et est montée de manière rotative autour de l'axe Y. En particulier, l'axe XI est disposé en porte-à-faux par rapport à l'axe Y (c’est-à-dire qu’il n’est pas incident à l'axe XI).

[0025] En variante, l’axe XI est disposé transversalement ou perpendiculairement à l’axe Y. C’est-à-dire que l’axe XI est incident à l'axe Y. La partie 2b s’étend longitudinalement le long d’un axe X2. La partie 2b est montée de manière rotative par rapport à la partie 2a pour tourner ensemble autour d’un axe Z. L'axe Z est en porte-à-faux par rapport à l'axe Y.

[0026] De préférence, les axes XI et X2 sont disposés transversalement ou perpendiculairement à l'axe Z. C’est-à-dire que les axes XI et X2 sont respectivement incidents à l'axe Z. En variante, l’axe Z est en porte-à-faux avec les axes XI et X2 (c’est-à-dire qu'ils ne sont pas incidents).

[0027] Comme illustré, en particulier sur la figure 1b, les deux parties 2a et 2b sont articulées entre elles, permettant ainsi la rotation de la partie 2b autour de l'axe Z par rapport à la partie 2a.

[0028] De préférence, les parties 2a et 2b sont réalisées de façon complémentaire en correspondance avec les extrémités tournées l’une vers l’autre, de façon à coopérer l’une avec l'autre et à loger une tige passante (présentant l’axe Z) pour pouvoir tourner autour de l’axe Z. En d'autres termes, en correspondance avec les extrémités opposées, les parties 2a, 2b comprennent un orifice traversant à l'intérieur duquel est disposée la tige qui permet d'articuler les deux parties 2a, 2b l’une avec l'autre de sorte qu’elles puissent tourner autour de l’axe Z.

[0029] En variante, il est intercalé entre les parties 2a et 2b un autre élément capable de permettre une rotation relative entre les deux parties 2a, 2b.

[0030] Par conséquent, quand la barre pivotante 2 est heurtée par le véhicule, la partie 2b s'incline par rapport à la partie 2a pour se placer dans une position sans danger. De cette façon, ni la barre pivotante 2 ni le véhicule ne sont endommagés.

[0031] L'axe Z étant en porte-à-faux par rapport à l'axe Y, la barre pivotante 2 permute entre une configuration déployée (illustrée sur les figures la et 2) et une configuration repliée (illustrée sur les figures 3 et 4). Dans la configuration déployée, l’axe X2 est sensiblement parallèle à l’axe XI.

[0032] Autrement dit, dans la configuration déployée, les parties 2a et 2b sont alignées. Dans la configuration repliée, l’axe X2 est incliné par rapport à l’axe XI. C’est-à-dire que la partie 2b est inclinée par rapport à la partie 2a.

[0033] Pendant le fonctionnement normal de la barrière de cadencement 1, la barre pivotante 2 se trouve dans la configuration déployée. Après une collision avec un véhicule, la barre pivotante 2 se place dans la configuration repliée, dans laquelle les deux axes XI, X2 sont perpendiculaires ou obliques l'un par rapport à l'autre.

[0034] Le mécanisme 3 de réarmement automatique amène la barre pivotante 2 de la configuration repliée à la configuration déployée quand la barre pivotante 2 proprement dite est amenée de la position abaissée à la position soulevée. Le mécanisme de réarmement automatique 3 permet donc d'aligner les deux parties 2a et 2b de la barre pivotante 2. C’est-à-dire qu’il place les deux parties 2a, 2b sensiblement alignées et donc avec les axes XI, X2 sensiblement parallèles l’un à l'autre.

[0035] Le mécanisme de réarmement automatique 3 comprend un élément d'ancrage 4 et des moyens de liaison 5.

[0036] L’élément d'ancrage 4 est fixe (c’est-à-dire qu'il ne présente aucun mouvement relatif) par rapport à la voie de circulation C. L'élément d'ancrage 4 peut être positionné en correspondance avec la barrière de cadencement 1 ou en correspondance avec la voie de circulation C. Par conséquent, l’élément d'ancrage 4 est porté par tout support adapté.

[0037] De manière avantageuse, l’élément d'ancrage 4 est disposé au-dessous d’un plan horizontal (non illustré) et passant par l’axe Y. En d'autres termes, l'axe Y se trouve dans le plan horizontal. Les moyen de liaison 5 relient la partie 2b à l’élément d'ancrage 4, de façon à forcer la barre pivotante 2 à passer de la configuration repliée à la configuration déployée quand la barre pivotante 2 est amenée de la position abaissée à la position soulevée.

[0038] En particulier, les moyens de liaison 5 relient un point 6 localisé sur l’élément d'ancrage 4 à un point 7 localisé sur la partie 2b. Autrement dit, les moyens de liaison 5 possèdent une première extrémité reliée à la partie 2b et l’extrémité opposée reliée à l’élément d’ancrage 4.

[0039] Les moyens de liaison 5 présentent une longueur L d’extension maximale égale à la distance entre le point 6 et le point 7 quand la barre pivotante 2 est dans la position soulevée et dans la configuration déployée. Autrement dit, les moyens de liaison 5 présentent la longueur L de façon à réarmer la barre pivotante 2 quand celle-ci est amenée dans la position soulevée. En effet, la longueur L des moyens de liaison 5 est telle que, pendant le déplacement de la barre pivotante 2 de la position abaissée à la position soulevée, les moyens de liaison 5 agissent sur la partie 2b en la faisant tourner autour de l’axe Z.

[0040] La partie 2b est donc capable de tourner autour de l'axe Z avec un sens de rotation A (indiqué sur la figure 1b) quand elle est heurtée par le véhicule le long de la direction principale de parcours D de la voie de circulation C, comme illustré sur la figure 4. La partie 2b est capable de tourner autour de l'axe Z avec un sens de rotation opposé au sens de rotation A quand elle est heurtée par le véhicule le long d’une direction opposée à la direction principale de parcours D, comme illustré sur la figure 3.

[0041] Selon le mode de réalisation préféré illustré sur les figures, la partie 2b comprend un prolongement 8 qui s’étend parallèlement à l'axe X2. La partie 2b et le prolongement 8 sont solidaires entre eux. Le prolongement 8 présente une extrémité libre 11 (visible en particulier sur la figure 1b) tournée vers la partie 2a. Autrement dit, le prolongement 8 fait saillie de la partie 2b avec une extension longitudinale tournée vers la partie 2a.

[0042] Comme illustré sur les figures, le point 7 est localisé sur l’extrémité libre 11. Le prolongement 8 est configuré pour coopérer avec le mécanisme de réarmement automatique 3 de façon à réarmer la barre pivotante 2. Autrement dit, les moyens de liaison 5 possèdent une première extrémité qui est reliée à l’extrémité libre 11 du pro longement 8 et l’extrémité opposée qui est reliée à l’élément d’ancrage 4.

[0043] Selon ce qui est illustré sur les figures 1 à 5, le prolongement 8 est réalisé en correspondance avec une extrémité de la partie 2b qui est tournée vers la partie 2a de la barre pivotante 2. En particulier, le prolongement 8 est réalisé en correspondance avec la zone de liaison entre les deux parties 2a et 2b, comme illustré sur la figure 1b.

[0044] Il est clair que, du fait que le prolongement 8 est solidaire de la partie 2b, dans la configuration repliée le prolongement 8 est lui aussi incliné par rapport à la partie 2a (comme illustré sur les figures 3 à 5). Autrement dit, dans la configuration repliée du fait de la collision avec le véhicule, le prolongement 8 est incliné et orienté dans le sens opposé à la direction de parcours D (indiquée par une flèche sur les figures) de la voie de circulation C par le véhicule qui a heurté la barre pivotante 2. Pendant ce temps, dans la configuration déployée, le prolongement 8 est lui aussi aligné avec la partie 2a. Par conséquent, pendant le réarmement de la barre pivotante 2, les moyens de liaison 5 sont placés en traction (c’est-à-dire qu'ils sont tendus) et poussent la partie 2b à tourner autour de l'axe Z. Il en découle donc que, après la rotation autour de l'axe Z les deux parties 2a et 2b sont alignées et la barre pivotante 2 est donc réarmée.

[0045] Selon le mode de réalisation préféré illustrée sur la figure 1b, le prolongement 8 fait saillie d’une surface de base 12 de la partie 2b. La surface de base 12 est tournée vers le bas quand la barre pivotante 2 est dans la position abaissée.

[0046] Selon une variante de mode de réalisation, le prolongement 8 est réalisé de façon à faire saillie en correspondance avec une surface latérale de la partie 2b.

[0047] La barrière de cadencement 1 comprend également un support 13 fixe par rapport à la voie de circulation C. Le support 13 amène la barre pivotante 2 en correspondance avec la partie 2a. Selon ce qui est illustré, l'élément d'ancrage 4 est fixé à une paroi du support 13.

[0048] De préférence, le support 13 est réalisé sous la forme d’une colonne à laquelle est reliée la barre pivotante 2 à travers une unité de mise en mouvement 14. Le support 13 est de préférence solidement ancré sur la voie de circulation C. C’est-à-dire que le support 13 est disposé en correspondance avec la voie de circulation C.

[0049] L’unité de mise en mouvement 14 relie la barre pivotante 2 au support 13 de manière rotative autour de l’axe Y. L’unité de mise en mouvement 14 comprend de préférence un élément d'actionnement (non illustré) capable de faire tourner, en utilisation, la barre pivotante 2 autour de l'axe Y. Autrement dit, l’élément d'actionnement est configuré pour placer la barre pivotante 2 dans la position soulevée ou dans la position abaissée, et inversement.

[0050] De manière avantageuse, l’élément d'actionnement de la barre pivotante 2 comprend un actionnement électrique (comme, par exemple, un moteur électrique) commandé par une unité de contrôle électronique (qui fait de préférence partie de la barrière de ca8 dencement 1) pour le soulèvement et l'abaissement de la barre pivotante 2. En outre, l’unité de contrôle électronique régule la vitesse de soulèvement et d'abaissement de la barre pivotante 2 et donc également la vitesse de réarmement de la barre pivotante 2.

[0051] De manière avantageuse, l’unité de mise en mouvement 4 comprend un capteur (non illustré) capable de détecter la survenue de la collision (c’est-à-dire de l'impact) de façon à bloquer immédiatement la descente ou la remontée de la barre pivotante 2. Le capteur comprend par exemple une photocellule, un capteur de force, un accéléromètre, etc.

[0052] De préférence, l’unité de mise en mouvement 14 est disposée en correspondance avec la partie 2a de la barre pivotante 2.

[0053] Selon un mode de réalisation préféré, l’élément d'ancrage 4 comprend des moyens de réglage pour régler la position du point 6 et donc sa distance maximale par rapport au point 7. C’est-à-dire que les moyens de réglage 15 permettent d'adapter le mécanisme de réarmement 3, c’est-à-dire la longueur L des moyens de liaison 5, par rapport à la barre pivotante 2. De cette façon, il est possible de régler le moment d'activation (c’est-à-dire le moment auquel les moyens de liaison 5 sont tendus) du mécanisme de réarmement 3, qui dépendra clairement de la longueur L des moyens de liaison 5.

[0054] De préférence, les moyens de réglage 15 comprennent une fente, pour régler la position du point 6 sur l’élément d'ancrage 4.

[0055] De manière avantageuse, les moyens de liaison 5 sont un dispositif mécanique à géométrie variable, qui présente des degrés de liberté de façon à suivre le prolongement 8 pendant la rotation de la partie 2b. Comme déjà affirmé précédemment, il est demandé que les moyens de liaison 5 présentent la longueur L telle qu’elle garantisse le réarmement. Les moyens de liaison 5 atteignent leur déploiement complet quand la barre pivotante 2 est dans la position soulevée.

[0056] Les tests en laboratoire effectués par la demanderesse ont démontré que les moyens de liaison 5 atteignent le déploiement complet lorsqu’un angle formé entre une droite (imaginaire) passant par les points 6 et 7 (dans la configuration repliée de la barre pivotante 2) et l’axe XI est compris entre 35° et 55°, de préférence entre 40° et 50°, et est en particulier de 45°.

[0057] Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de liaison 5 sont non élastiques, ce qui signifie que la longueur L est sensiblement invariable. Autrement dit, les moyens de liaison 5 peuvent seulement se déployer (c’est-à-dire se tendre) mais pas s'allonger élastiquement. De cette façon il est garanti que, pendant le soulèvement de la barre pivotante 2, la partie 2b soit amenée à tourner autour de l'axe Z pour réarmer la barre pivotante 2 proprement dite. Si les moyens de liaison 5 modifiaient leur propre longueur L pendant le réarmement, ils ne seraient pas capables d’amener la partie 2b à se placer parallèlement (en particulier alignée) à la partie 2a.

[0058] Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de liaison 5 comprennent un câble ou une chaîne. Ladite longueur L est prévue de façon à ce que le câble ou la chaîne ne soit pas tendu(e) quand la barre pivotante 2 est dans la position abaissée et se tende complètement quand la barre pivotante 2 est dans la position soulevée. Dans le passage de la position abaissée à la position soulevée, les moyens de liaison 5 se tendent afin d’amener la partie 2b à tourner autour de l’axe Z pour amener la barre pivotante 2 dans la configuration déployée. La liaison du câble ou de la chaîne au prolongement 8 (en particulier au point 7) et à l’élément d'ancrage 4 (en particulier au point 6) s’effectue par exemple à l'aide des joints de cardan.

[0059] De préférence le câble est réalisé en acier à résistance élevée. Ce câble s'avère être extrêmement résistant mais toujours flexible.

[0060] Selon un mode de réalisation possible, le câble comprend une pluralité de fils et/ou torons.

[0061] Selon un autre mode de réalisation, non illustré, les moyens de liaison 5 sont un actionneur (non illustré). L’actionneur est de préférence de type mécanique, hydraulique ou pneumatique. L'actionneur comprend un piston capable de se déplacer dans une chemise externe. En particulier, le piston effectue une course entre une première fin de course, dans laquelle la barre pivotante 2 est dans la position abaissée, et une deuxième fin de course, dans laquelle la barre pivotante 2 est dans la position soulevée. C’est-à-dire que la course du piston quand la barre pivotante 2 est dans la position abaissée est inférieure à la course du piston quand la barre pivotante 2 est dans la position soulevée. L’actionneur permet donc à la partie 2b de tourner autour de l’axe Z pour amener la barre pivotante 2 dans la configuration déployée. La liaison de l’actionnement au prolongement 8 (en particulier au point 7) et à l’élément d'ancrage 4 (en particulier au point 6) s’effectue par exemple à l'aide des joints de cardan.

[0062] En utilisation, si la barre pivotante 2 n’est pas heurtée par le véhicule, elle reste dans la configuration déployée et se déplace dans la position abaissée ou soulevée selon que le passage du véhicule est autorisé ou pas. Dans ce cas, les deux parties 2a et 2b se trouvent alignées et parallèles l'une à l’autre et la barre pivotante 2 continue à fonctionner correctement.

[0063] Dans le cas en revanche où la barre pivotante 2 est heurtée par le véhicule, les parties 2a et 2b se trouvent repliées (c’est-à-dire inclinées) l’une par rapport à l'autre. Il est donc évident que, dans cette condition, la barre pivotante 2 ne fonctionne pas correctement et qu'il est nécessaire de la réarmer (c’est-à-dire de la redresser), amenant les deux parties 2a et 2b alignées l'une avec l’autre.

[0064] Dans la phase initiale du processus de réarmement automatique, la barre pivotante 2 qui se trouve dans la configuration repliée (illustrée sur les figures 3 ou 4) est soulevée.

[0065] En soulevant la barre pivotante 2, les moyens de liaison 5 sont tendus (c’est-à-dire tractés) en amenant la partie 2b en rotation autour de l’axe Z comme illustré sur la figure 5. Au terme du processus de réarmement automatique, la force appliquée par les moyens de liaison 5 à la partie 2b permet l’alignement des deux parties 2a et 2b. Par conséquent, à la fin du réarmement automatique, la barre pivotante 2 se trouve dans la configuration déployée, comme illustré sur la figure 2, et poursuit son bon fonctionnement.

[0066] La barrière de cadencement 1 décrite jusqu’ici présente une pluralité d’avantages. [0067] L’avantage principal est la symétrie de fonctionnement de la barre pivotante 2 et du mécanisme de réarmement automatique 3. En effet, la barrière de cadencement 1 peut être montée aussi bien à droite qu’à gauche de la voie de circulation C.

[0068] En outre, la barre pivotante 2 peut être percutée dans les deux directions, c’est-à-dire dans la direction de parcours D et dans la direction opposée à la direction de parcours D. Enfin, le mécanisme de réarmement automatique 3 permet de réarmer la barre pivotante 2 aussi bien dans le cas où elle serait percutée le long de la direction principale de parcours D de la voie de circulation C, que dans le cas où elle serait percutée le long de la direction opposée à la direction principale de parcours D.

[0069] Il en découle que la barrière de cadencement 1 est extrêmement flexible, parce qu’elle peut s'adapter à n’importe quelle voie de circulation C, même de type dynamique.

[0070] La barrière de cadencement 1 s'avère être plus résistante. En effet, pendant la collision, quelle que soit la direction de l’impact, il n’y a pas de sollicitations induites sur la barre pivotante 2 ni le mécanisme de réarmement 3.

[0071] En effet, la partie 2b est libre de tourner autour de l’axe Z.

[0072] Le mécanisme de réarmement automatique 3 est réalisable de façon simple et économique. En outre, le mécanisme de réarmement automatique 3 n’est pas encombrant car il présente des dimensions limitées.

[0073] La barrière de cadencement 1 a une vitesse de réarmement contrôlée, c’est-à-dire qu’elle évite l’effet « fronde » qui est présent dans les systèmes de réarmement connus. En particulier, la vitesse de réarmement de la barre pivotante 2 est imprimée par l’actionnement électrique contrôlé par l’unité de contrôle électronique.

Claims (1)

1. [Revendication 1] [Revendication 2] [Revendication 3]

   Revendications

   Barrière (1) pour le cadencement de véhicules le long d’une voie de circulation (C), la barrière de cadencement (1) comprenant :

   une barre pivotante (2) adaptée pour tourner autour d’un premier axe (Y) horizontal entre une position soulevée et une position abaissée pour, respectivement, permettre et empêcher le passage d’un véhicule le long de la voie de circulation (C), et comprenant une première partie (2a), qui s’étend longitudinalement le long d’un deuxième axe (XI) et est montée de manière rotative autour du premier axe (Y), de préférence en porteà-faux par rapport au deuxième axe (XI), et une deuxième partie (2b), qui s'étend longitudinalement le long d’un troisième axe (X2) et est montée de manière rotative par rapport à la première partie (2a) pour tourner autour d’un quatrième axe (Z), de préférence en porte-à-faux par rapport au premier axe (Y), de sorte que la barre pivotante (2) passe d’une configuration déployée, dans laquelle le troisième axe (X2) est sensiblement parallèle au deuxième axe (XI), et une configuration repliée, dans laquelle le troisième axe (X2) est incliné par rapport au deuxième axe (XI) ; et un mécanisme de réarmement (3) pour amener la barre pivotante (2) de la configuration repliée à la configuration déployée quand la barre pivotante (2) est amenée de la position abaissée à la position soulevée ; la barrière de cadencement (1) étant caractérisée en ce que le mécanisme de réarmement (3) comprend un élément d'ancrage (4), qui est fixe par rapport à la voie de circulation (C) et disposé au-dessous d’un plan horizontal passant par le premier axe (Y), et des moyens de liaison (5) pour relier la deuxième partie (2b) à l’élément d'ancrage (4) de façon à forcer la barre pivotante (2) à passer de la configuration repliée à la configuration déployée quand la barre pivotante (2) est amenée de la position abaissée à la position soulevée.

   Barrière (1) selon la revendication 1, dans laquelle les moyens de liaison (5) relient un premier point (6) localisé sur l’élément d'ancrage (4) à un deuxième point (7) localisé sur la deuxième partie (2b) et présentent une longueur (L) égale à la distance entre le premier point (6) et le deuxième point (7) quand la barre pivotante (2) est dans la position soulevée et dans la configuration déployée.

   Barrière (1) selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, dans laquelle la deuxième partie (2b) est adaptée pour tourner autour du

   quatrième axe (Z) avec un premier sens de rotation quand elle est heurtée par un véhicule selon une direction principale de parcours (D) de la voie de circulation (C) ou bien avec un deuxième sens de rotation opposé au premier sens de rotation quand elle est heurtée par le véhicule selon une direction opposée à la direction principale de parcours (D). [Revendication 4] Barrière (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 3, dans laquelle la deuxième partie (2b) comprend un prolongement (8) qui s’étend parallèlement au troisième axe (X2) avec une extrémité libre (11) tournée vers la première partie (2a), le deuxième point (7) étant localisé sur l’extrémité libre (11). [Revendication 5] Barrière (1) selon la revendication 4, dans laquelle le prolongement (8) fait saillie d’une surface de base (12) de la deuxième partie (2b). [Revendication 6] Barrière (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, comprenant un support (13) fixe par rapport à la voie de circulation (C) pour amener la barre pivotante (2) en correspondance avec la première partie (2a), l'élément d’ancrage (4) étant fixé à une paroi du support (13). [Revendication 7] Barrière (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans laquelle l'élément d'ancrage (4) est disposé en correspondance avec la voie de circulation (C). [Revendication 8] Barrière (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans laquelle l’élément d'ancrage (4) comprend des moyens de réglage (15), comprenant de préférence une fente, pour régler la position du premier point (6) et donc sa distance maximale par rapport au deuxième point (7). [Revendication 9] Barrière (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans laquelle les moyens de liaison (5) comprennent un câble ou une chaîne, de longueur (L) prévu(e) pour ne pas être tendu(e) quand la barre pivotante (2) est dans la position abaissée et pour être tendu(e) quand la barre pivotante (2) est dans la position soulevée, de façon à amener la deuxième partie (2b) à tourner autour du quatrième axe (Z) afin d’amener la barre pivotante (2) dans la configuration déployée. [Revendication 10] Barrière (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans laquelle les moyens de liaison (5) sont un actionneur, de préférence mécanique, hydraulique ou pneumatique, comprenant un piston qui effectue une course entre une première fin de course, dans laquelle la barre pivotante (2) est dans la position abaissée, et une deuxième fin de course, dans laquelle la barre pivotante (2) est dans la position soulevée.

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