FR3086841A1 - Dispositif de traitement de volailles, notamment de palmipedes et plus particulierement de canards gras, en vue de leur transformation - Google Patents

Abstract

L'objet de l'invention est un dispositif de traitement de volailles, notamment de canards gras, caractérisé en ce qu'il comprend un mât (12) statique, autoportant, au moins trois bras (12-1, 12-2, 12-3) montés à rotation par rapport audit mât (12) et au moins trois postes (10-1, 10-2, 10-3) de traitement à savoir : Un poste (10-1) d'étourdissement et de saignée, Un poste (10-2) d'ébouillantage, Un poste (10-3) de plumaison, ainsi que des moyens de mise en rotation (16) interposés entre le mât (12) statique et lesdits bras (12-1, 12-2, 12-3) montés à rotation par rapport au mât (12) afin de positionner chaque bras en face de l'un quelconque desdits postes.

Description

DISPOSITIF DE TRAITEMENT DE VOLAILLES, NOTAMMENT DE PALMIPEDES ET PLUS PARTICULIEREMENT DE CANARDS GRAS, EN VUE DE LEUR TRANSFORMATION

La présente invention a pour objet un dispositif de traitement de volailles notamment de palmipèdes, plus particulièrement de canards gras, multiposte, en vue de leurtransformation. On sait que les canards gras ou les oies par exemple, sont gavés afin de provoquer un développement du foie qui leur confère des qualités gustatives exceptionnelles.

Une fois gavées, les volailles grasses doivent être abattues pour utiliser de façon culinaire toutes les parties et non seulement le foie, car tout est utilisé.

L'abattage est une succession d'étapes, très importante pour permettre de conserver aux différentes parties toutes leurs qualités gustatives, notamment le cycle qui est très court.

Il existe aussi des contraintes financières qui nécessitent de pouvoir tenir des cadences suffisamment importantes d'abattage.

En effet, quand un lot est prêt, il faut pouvoir l'abattre rapidement avec toutes les qualités requises afin de pouvoir le traiter culinairement immédiatement après.

Les chaînes d'abattage sont, de façon connue, des installations fixes de capacité importante, qui travaillent en continu mais la qualité des traitements à chacune des étapes n'est pas toujours préservée. De plus, il faut transporter les volailles jusqu'au lieu d'abattage.

Ceci est de plus en plus problématique car en cas d'épidémie, ces transferts peuvent contribuer à la propagation des maladies, virus et autres microorganismes pathogènes.

De fait, ces investissements restent lourds et réservés à des capacités industrielles.

Des installations plus réduites sont possibles mais l'effet d'échelle avec des dimensions critiques de rendement limitent leur développement.

Cependant, il existe de nombreux éleveurs qui souhaitent protéger leurs traditions, le travail parfaitement réalisé, en petite série avec des temps de traitement idéalement adaptés à chaque étape, des manipulations et des pratiques qui soient parfaitement conformes pour un respect de la qualité. De plus, les races de volailles peuvent être différentes avec des nuances dans le traitement que l'industrie ne peut aucunement prendre en compte.

Néanmoins, ce travail de traitement des volailles, sous sa forme manuelle, reste difficile physiquement, long, et conduit à des coûts de traitement qui peuvent, dans certains cas, sortir des épures économiques.

Des installations existent pour certains postes, afin de faciliter la mise en œuvre de certaines étapes, mais ces installations sont partielles, peu rationnelles, ce qui perturbe plus la synchronisation des étapes que ça n'améliore les conditions de travail. Le rendement varie peu, le confort de l'opérateur n'est guère amélioré et le travail reste donc lent, pénible avec une faible productivité.

Il apparaît donc nécessaire de trouver une solution adaptée, qui améliore le confort des exploitants opérateurs, qui tienne compte des variétés de races, qui soit rapide et qui prenne en compte le nettoyage soit pour une installation à poste fixe soit à poste mobile.

Le traitement par exemple des palmipèdes gras, notamment des canards gras, consiste en la succession de plusieurs étapes essentielles et d'autres complémentaires.

La première étape est un étourdissement par différents moyens, notamment un choc électrique, électronarcose, suivi d'une saignée avec un égouttage. Cette première étape doit respecter un temps d'égouttage suffisant pour permettre de ne pas marquer la chair et d'éliminer le sang du corps du palmipède par le cou, ledit palmipède étant suspendu par les pattes lors de cette étape. En industrie, ce temps est obtenu par la longueur de la chaîne mais chez un producteur, ceci est totalement impossible.

Après la saignée, lors de la deuxième étape, la volaille est échaudée de façon à pouvoir retirer les plumes aisément.

Par contre, lors du trempage, plusieurs paramètres doivent être respectés.

Le premier est celui du ratio temps/température. Plus la température est élevée et plus le temps doit être court car la chair ne doit subir aucune montée en température intempestive. Un autre paramètre est celui de soumettre toutes les plumes à l'action de l'eau chaude. Il faut donc agiter la volaille dans l'eau de façon que l'eau chaude atteigne toutes les parties de la surface portant des plumes, de ladite volaille.

Il faut donc agiter la volaille dans l'eau chaude, ce qui est un travail harassant s'il n'est pas mécanisé, plus encore pour les canards gras ou oies grasses, de poids plus important. L'échaudage est réalisé également de façon avantageuse en suspendant la volaille par les pattes, de façon à permettre une bonne préhension d'une part mais aussi de permettre aux ailes de s'écarter pour que l'eau chaude atteigne toute la surface de la volaille, y compris sous les ailes.

Ensuite, lors d'une troisième étape, la volaille doit passer dans une machine de plumaison ou plumeuse, par exemple une machine à hérisson. Dans ces machines, des doigts en matériau à fort coefficient de friction ou des rouleaux, assurent l'arrachage des plumes par mouvement relatif du palmipède et desdits doigts ou rouleaux.

Une étape supplémentaire optionnelle peut être aussi une plumaison de finalisation à la cire après le passage dans la plumeuse, ceci afin de supprimer les duvets et autres plumes de petites dimensions non arrachées par la plumeuse.

Une autre étape, qui peut être successive, consiste en l'éviscération du palmipède avec récupération notamment du foie gras recherché, étape qui peut s'effectuer palmipède suspendu.

Le dispositif selon la présente invention permet la réalisation de ces étapes principales et optionnelles de façon automatique, en évitant les efforts physiques intenses afin de limiter les troubles musculo-squelettiques des opérateurs, au sein même d'une exploitation artisanale fermière par exemple.

Le dispositif selon la présente invention apporte aussi des solutions de nettoyage particulièrement simples après utilisation.

De plus, le dispositif est modulable en fonction du nombre recherché de postes.

Enfin, la suppression des transports de volailles conduit à éliminer un stress des volailles avant l'abattage et la qualité gustative est nettement amélioré par la suppression des transports ainsi que le confort animal qui est ainsi pris en compte.

Le dispositif selon la présente invention peut aussi être agencé au sein d'un véhicule afin de pouvoir le déplacer sur le lieu des opérations. Cette mobilité contribue largement à supprimer la diffusion de maladies, virus et autres microorganismes par le transport des volailles vivantes puisque ce transport de volailles vivantes est supprimé.

Quant au dispositif selon la présente invention, il s'agit d'éléments mécaniques qui peuvent être nettoyés de façon très efficace.

La présente invention est maintenant décrite de façon détaillée, suivant un mode de réalisation particulier, non limitatif, ceci en regard du dessin annexé, dessin sur lequel la figure unique représente une vue schématique du dispositif selon l'invention, vu en perspective.

Sur cette figure, il est représenté le dispositif de traitement de volailles, notamment de canards gras, multiposte, en vue de leurs transformations, selon l'invention.

Selon le mode de réalisation non limitatif, le dispositif comprend au moins 3 postes de traitement, en l'occurrence :

Un poste 10-1 d'étourdissement et de saignée de volailles,

Un poste 10-2 d'échaudage de volailles, et

Un poste 10-3 de plumaison desdites volailles échaudées.

Le poste 10-1 d'étourdissement consiste généralement en une électronarcose au moyen d'un appareillage adapté EN, associé à ce poste, de type connu, suivi d'une saignée au droit du cou. Ce poste 10-1 d'étourdissement et de saignée comprend des cônes d'égouttage 10-10, inversés, chaque cône recevant un palmipède, introduit tête la première, pour permettre un drainage gravitaire et un écoulement satisfaisant. Un réceptacle de collecte 10-11 est disposé en dessous.

Le nombre de cônes est fonction du temps de traitement des étapes ultérieures. Dans le cas présent, le temps d'égouttage est égal à quatre fois le temps du poste d'échaudage.

Le poste d'échaudage 10-2 comprend un contenant 10-20 rempli d'eau chaude 10-21, avec des dimensions de l'ouverture suffisantes pour permettre une agitation des ailes de la volaille en cours d'échaudage, comme cela sera expliqué plus avant, lors de la description de la mise en œuvre.

La température de l'eau est généralement comprise entre 75 et 90°C et le temps d'ébouillantage est de 1 minute à 30 secondes respectivement.

Dans le cas présent il est prévu 30s à 90°C.

Pour améliorer les cadences, il est aussi possible de réaliser un double échaudage de deux fois 15 secondes successivement, mais il faut alors multiplier les postes d'échaudage.

La plumeuse du poste 10-3 est du type double rotors à doigts 10-30, montés sur deux axes 1031,10-32 parallèles avec un espace formant une fente, destiné au passage des plumes retirées de la volaille, entre les doigts. Tout dispositif vertical, à doigts, à rouleaux peut compléter cet agencement.

Le dispositif de traitement de volailles selon l'invention comprend un mât 12 statique, autoportant. Ce mât 12 peut être positionné fixé au sol ou avantageusement suspendu en plafond comme dans la réalisation représentée. Les goussets, renforts et dimensionnements sont à la portée de l'homme de l'art pour la réalisation sans déformation et résistante mécaniquement.

Ce mât 12 comprend au moins trois bras 12-1,12-2 et 12-3 correspondant aux trois postes. Ces bras 12-1, 12-2 et 12-3 sont répartis angulairement avec une équipartition angulaire.

Ces bras 12-1, 12-2 et 12-3 sont supportés par un manchon 14, monté à rotation par rapport au mât 12 statique et, de façon avantageuse, ledit manchon 14 est muni de moyens de mise en rotation 16 par rapport audit mât 12, manuels ou une motorisation électrique. Des contacts tournants assurent les liaisons électriques et de données entre le manchon 14, monté à rotation et le mât 12 statique.

De façon efficace et en vue de l'automatisation, il peut être prévu un codeur afin de déterminer la position angulaire du manchon 14 supportant les bras 12-1, 12-2 et 12-3 par rapport au mât 12. En l'occurrence, il est prévu des capteurs Cl, C2 et C3 de position, montés sur une platine solidaire de la partie fixe du mât. Bien entendu, en cas de présence d'un moteur électrique, des codeurs peuvent être associés au moteur pour assurer le positionnement.

Chaque bras 12-1, 12-2 et 12-3 est monté mobile par rapport au manchon 14 qui le porte. Dans le mode de réalisation représenté, la mobilité est un pivotement de la première extrémité dudit bras autour d'un axe 18-1, 18-2 et 18-3 solidaire de la partie inférieure du manchon 14.

Des moyens moteur 20-1, 20-2 et 20-3 disposant d'une course C, sont associés à chaque bras pour assurer la manœuvre contrôlée du pivotement. Dans le mode de réalisation retenu, ces moyens moteurs comportent chacun un vérin électrique 22-1, 22-2 et 22-3 dans le mode de réalisation retenu et représenté. Chaque vérin électrique est interposé entre la partie supérieure du manchon 14 et un point intermédiaire I de chaque bras.

La géométrie finale, en fonction des courses C des moyens moteur, doit permettre le pivotement de chaque bras pour que la seconde extrémité de chaque bras puisse monter afin de venir à hauteur de la tête de l'opérateur pour donner un ordre d'idée et puisse descendre afin que cette même seconde extrémité puisse venir au moins à hauteur d'un plan de travail, c'est-à-dire à la hauteur des appareillages notamment de l'ouverture du contenant de liquide d'ébouillantage et des doigts de la plumeuse.

De façon avantageuse également, les données concernant l'amplitude des courses C des moyens moteur sont accessibles de façon à pouvoir assurer un pilotage individualisé de chacun des moyens moteur en fonction du poste en regard duquel il se trouve.

Chaque bras est équipé à sa seconde extrémité de moyens d'accrochage/décrochage rapide 24-1, 24-2 et 24-3 des deux pattes d'une volaille. De tels moyens d'accrochage/décrochage rapide peuvent comporter chacun une paire de vé de guidage et une paire de pinces à ressort permettant de venir encercler au plus juste le fût d'une patte et d'assurer le maintien notamment lors du trempage à l'étape d'échaudage, tandis que la partie doigts est retenue au-dessus.

Un automate programmable 26 est inclus dans ce dispositif. Cet automate programmable 26 comprend au moins les fonctions suivantes :

Pilotage indexé des moyens de mise en rotation 16 des bras montés à rotation par rapport au mât 12, afin de conduire chaque volaille en face de chaque poste 10-1,102 et 10-3,

Pilotage de l'amplitude des mouvements de pivotement de chacun des bras 12-1, 122 et 12-3, en fonction du poste 10-1,10-2 et 10-3 en face duquel il est disposé, Pilotage des durées et des fréquences des mouvements de chacun des bras 12-1,12-2 et 12-3 en fonction du poste 10-1, 10-2 et 10-3 en face duquel il est disposé.

Le fonctionnement du dispositif de traitement de volailles ci-dessus décrit est maintenant détaillé.

Soit le dispositif est à poste fixe soit le dispositif est installé dans un véhicule afin de le positionner sur le lieu d'opération.

L'opérateur dispose alors de l'installation représentée sur la figure unique. La mise en service consiste à brancher le dispositif d'électronarcose EN afin de le rendre opérationnel.

L'automate programmable 26 est mis en service et, selon le programme, initialise la position des bras 12-1, 12-2 et 12-3 afin de les positionner chacun au droit de chacun d'un des postes 10-1, 10-2 et 10-3.

L'eau 10-21 du contenant 10-20 est mise en température par chauffage et régulée par l'automate programmable 26.

L'opérateur saisit une première volaille et la soumet au dispositif d'électronarcose EN.

Une fois étourdie, l'opérateur procède à la saignée et place la volaille tête en bas dans un des cônes 10-10 et il complète ainsi les cônes. L'écoulement est recueilli dans le réceptacle 10-11.

Une fois les cônes complétés, le temps d'égouttage étant suffisant, l'opérateur reprend la première volaille pour la suspendre aux moyens d'accrochage/décrochage rapide 24-1, 24-2 et 24-3 par les deux pattes. Le bras au droit de ce poste est à la hauteur adaptée qui aura pu être réglée en fonction de la taille de l'opérateur.

L'automate amorce, sur commande, le programme et tourne pour changer les bras de poste. Le bras vide en face de l'opérateur est à son tour garni avec une deuxième volaille.

Durant ce temps, la première volaille suspendue est échaudée dans l'eau 10-21 du contenant 10-20, par trempage. Le bras est mû sur de petites amplitudes afin de provoquer des mouvements de la volaille dans l'eau bouillante afin que l'eau chaude atteigne toutes les plumes.

Durant l'échaudage, en l'occurrence 30 secondes dans de l'eau à 90°C, l'opérateur peut alors faire subir à une autre volaille l'électronarcose et la saignée.

Lorsque l'échaudage est terminé, l'automate programmable assure une nouvelle rotation des bras afin de présenter la première volaille aux doigts 10-30 de la plumeuse avec des mouvements oscillants par pilotage du bras selon un programme défini pour ce poste afin que les doigts puissent arracher toutes les plumes.

L'action de la plumeuse est d'autant plus efficace qu'elle a lieu rapidement après l'échaudage et surtout cela évite que de l'eau chaude reste stagnante entre les plumes et la chair de la volaille.

La deuxième volaille est ébouillantée en temps masqué.

L'opérateur assure le garnissage du troisième bras avec une troisième volaille et procède à l'électronarcose et à la saignée d'une nouvelle volaille.

A la fin de la plumaison, la volaille est retirée des moyens d'accrochage/décrochage rapide 241, 24-2 et 24-3 et/ou procède à son éviscération et au recueil du foie gras préalablement par une personne différente de celle qui traite la volaille vivante comme le prévoit la règlementation. Dans le cas d'une éviscération, le poste est préférentiellement isolé par des écrans pour éviter toute éventuelle contamination.

La dernière étape du cycle conduit le bras vide devant l'opérateur, le bras étant à la hauteur adaptée programmée en fonction de l'opérateur. L'opérateur met en place une nouvelle volaille et en saigne une autre.

Le cycle est alors complet et peut se poursuivre en service continu.

De même, en sortie de plumeuse, il est possible de prévoir une finition à la cire pour le retrait du moindre duvet.

Le dispositif est complété par le nombre de bras et de tous les éléments associés.

L'installation présentée comporte des bras pivotants mais ils pourraient aussi être montés sur 5 chariot afin d'être translatés verticalement le long du mât.

De même les commandes ont été présentées sur une base de composants électriques mais ils pourraient être remplacés par des composants hydrauliques alimentés par une centrale hydraulique ou des composants pneumatiques alimentés par une centrale pneumatique.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de traitement de volailles, notamment de palmipèdes, plus encore de canards gras, caractérisé en ce qu'il comprend un mât (12) statique, autoportant, au moins trois bras (12-1, 12-2, 12-3) montés à rotation par rapport audit mât (12) et au moins trois postes (10-1,10-2,10-3) de traitement à savoir :

   Un poste (10-1) d'étourdissement et de saignée,

   Un poste (10-2) d'échaudage,

   Un poste (10-3) de plumaison, ainsi que des moyens de mise en rotation (16) interposés entre le mât (12) statique et lesdits bras (12-1, 12-2, 12-3) montés à rotation par rapport au mât (12) afin de positionner chaque bras en face de l'un quelconque desdits postes.
2. 2. Dispositif de traitement de volailles selon la revendication 1, caractérisé en ce que les bras (12-1, 12-2, 12-3) sont supportés par un manchon (14) monté à rotation par rapport au mât (12).
3. 3. Dispositif de traitement de volailles selon la revendication 2, caractérisé en ce que les bras (12-1, 12-2, 12-3) sont montés pivotants par rapport au manchon autour d'axes (18-1, 18-2,18-3) solidaires de la partie inférieure du manchon (14) et de la première extrémité de chaque bras, chaque bras comprenant aussi des moyens moteur (20-1, 20-2, 20-3).
4. 4. Dispositif de traitement de volailles selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens moteurs (20-1, 20-2, 20-3) comportent chacun un vérin électrique (22-1, 22-2, 22-3).
5. 5. Dispositif de traitement de volailles selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque bras (12-1, 12-2, 12-3) comprend à sa seconde extrémité des moyens d'accrochage/décrochage rapide (24-1, 24-2, 24-3) des deux pattes d'une volaille.
6. 6. Dispositif de traitement de volailles selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage/décrochage rapide (24-1, 24-2, 24-3) comprennent chacun une paire de vé de guidage et une paire de pinces à ressort.
7. 7. Dispositif de traitement de volailles selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le poste d'étourdissement et de saignée (10-1) comprend des cônes (10-10) inversés, destinés à recevoir les volailles tête en bas.
8. 8. Dispositif de traitement de volailles selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de mise en rotation (16) interposés entre le mât (12) statique, autoportant et lesdits bras (12-1, 12-2, 12-3) sont constitués d'un moteur électrique.

   5
9. 9. Dispositif de traitement de volailles selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mât (12) statique, autoportant, est suspendu en plafond 10. Dispositif de traitement de volailles selon l'une quelconque des revendications 2 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un automate programmable (26) disposant au moins des fonctions :
10. 10 - Pilotage indexé des moyens de mise en rotation (16) des bras (12-1,12-2,12-3) montés à rotation par rapport au mât (12), afin de conduire chaque volaille en face de chaque poste (10-1, 10-2, 10-3),

    Pilotage de l'amplitude des mouvements de pivotement de chacun des bras (12-1,12-

    2.12- 3), en fonction du poste (10-1,10-2,10-3) en face duquel il est disposé,
11. 15 - Pilotage des durées et des fréquences des mouvements de chacun des bras (12-1,12-

    2.12- 3) en fonction du poste (10-1,10-2,10-3) en face duquel il est disposé.