FR2563699A1 - Perfectionnement a des chaines d'abattage de volailles et analogues - Google Patents

Abstract

L'INVENTION SE RAPPORTE A DES PERFECTIONNEMENTS A DES CHAINES D'ABATTAGE DE VOLAILLES ET ANALOGUES. SELON L'INVENTION, DE FACON A PERMETTRE D'ALIMENTER A PARTIR D'UNE CHAINE DE PLUMAGE RAPIDE, EN PARALLELE, PLUSIEURS CHAINES D'EVISCERATION A CADENCE MOINS RAPIDE, LE DISPOSITIF DE DECOUPE DES PATTES DES VOLAILLES COMPORTANT UN DISQUE 5 DE DECOUPE ET UNE ROUE 6 COOPERANTE EST CONCU DE FACON A NE COUPER LES PATTES QU'A CERTAINES DES VOLAILLES SUSPENDUES PAR DES ETRIERS 3 AU CONVOYEUR D'AMENEE 2 DE LA CHAINE DE PLUMAGE EN PERMETTANT AINSI L'ALIMENTATION D'AU MOINS UNE AUTRE CHAINE D'EVISCERATION A PARTIR DES VOLAILLES DONT LES PATTES N'ONT PAS ETE SECTIONNEES AU POSTE PRECEDENT. L'INVENTION S'APPLIQUE AUX INSTALLATIONS D'ABATTAGE INDUSTRIEL DE VOLAILLES.

Description

L'invention se rapporte à des perfectionnements à des chaines d'abattage de volailles et analogues.

Dans les procédés classiques d'abattage industriel utilisés actuellement, les volailles et analogues, tels par exemple que des poulets, sont suspendus par les pattes sur des étriers, adaptés selon la nature des volailles, et sont entrainés par un convoyeur aérien dont la cadence varie en fonction des équipements choisis. Sur leur trajet les volailles sont successivement anesthésiées, saignées, échaudées par trempage ou aspersion, plumées.

Une fois débarrassées de leurs plumes, l'opération ultime qu'elles ont à subir sur le convoyeur d'abattage est la coupe des pattes qui peut se pratiquer à deux niveaux sur une coupeuse de pattes automatique, soit immédiatement sous les doigts de la patte (lorsqu'il s'agit de pattes longues) soit au niveau de l'articulation de la cuisse ou du pilon (lorsqu'il s'agit de pattes courtes).

Les pattes restent accrochées au convoyeur d'abattage et sont décrochées automatiquement à un poste ultérieur.

Une fois les pattes coupées, les volailles tombent sur un tapis de transfert et sont accrochées à nouveau par les moignons sur un ou plusieurs convoyeurs d'éviscération.

Leur accrochage peut se faire manuellement ou au moyen d'une machine de transfert automatique permettant le transfers des volailles du convoyeur d'abattage sur le convoyeur d'éviscération dont la prise en charge se fait au niveau de la coupeuse de pattes.

Un problème se pose cependant du fait que la chaine d'éviscération travaille beaucoup moins vite que la chaine d'abattage, la channe d'abattage pouvant permettre par exemple le traitement de 8.000 volailles par heure et la chaine d'éviscération le traitement de seulement 4.000 volailles par heure.

L'invention a pour objet de résoudre ce problème en permettant à partir des chaînes existantes et des machines de transfert automatique des volailles sur une chaîne d'éviscération d'alimenter à partir d'une seule chaîne d'abattage plusieurs chaînes en parallèle d'éviscération qui ne recevront les volailles qu'à la cadence souhaitée, la cadence étant déterminée par la cadence de coupe des pattes des volailles accrochées au premier convoyeur.

De façon plus précise, dans une chaîne d'abattage et de préparation de volailles et analogues conformément à l'invention, on prévoit un dispositif intermédiaire permettant le chargement à partir d'une première chaîne fonctionnant à cadence élevée d t au moins deux chaînes fonctionnant en parallèle à cadence inférieure, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend une roue contre laquelle sont guidées les pattes des volailles ou analogues surpendues au convoyeur d'amenée de la première chaîne et un disque de découpage des pattes coopérant avec ladite roue, des moyens étant prévus pour faire coopérer alternativement l'un avec l'autre le disque et la roue pour découper les pattes des volailles entraînées par le convoyeur en bout de la première chaîne et pour éviter alternati-- vement de faire coopérer en découpage ledit disque et ladite roue, et des moyens étant prévus pour recevoir et diriger vers l'une desdites deuxièmes chaînes plus lentes les volailles ou analogues dont les pattes ont été sectionnées.

De cette façon, on ne sectionne à un premier poste, par exemple après l'opération de plumage des poulets, que les pattes des poulets qui pourront être traités par une chaîne d'éviscération, et les poulets ainsi détachés sont dirigés vers cette chaîne, tandis que les autres dont les pattes n'ont pas été sectionnées restent accrochés sur le premier convoyeur d'où ils pourront être détachés par sectionnement des pattes,par exemple vers une seconde chaîne d'éviscération placée un peu plus loin.

Avantageusement lesdits moyens commandant alternativement la coopération et la non coopération du disque et de la roue sont formés par des logements prévus en retrait de distance en distance à la périphérie de la roue, et recevant les pattes des volailles qui ne sont alors pas pressées et découpées par le disque. De préférence, entre les loge ments de la roue sont formées des dents en saillie comportant des encoches périphériques pour le maintien en place des pattes à découper devant le disque.

En choisissant convenablement le nombre de logements et de dents sur la roue, il est possible de prélever au poste de découpage concerné et faire tomber en direction de la chaîne d'éviscération qui doit être approvisionnée par ce poste la proportion désirée des poulets plumés traités par la première channe de l'installation.

Par "volailles" ou analogues, on entend les différents animaux pouvant être ainsi traités en vue de leur mise sur le marché : poulets, canards, gibiers, etc...

L'invention apparaîtra plus clairement à l'aide de la description qui va suivre et faisant référence aux dessins annexés illustrant à titre d'exemple un mode de réalisation.

Dans les dessins
La figure 1 montre de façon schématique et en perspective une extrémité d'un convoyeur aérien destin à amener des volailles en face d'un poste de découpage des pattes après les premières opérations d'abattage ayant conduit au plumage.

La figure 2 montre en vue perspective à plus grande échelle comment se présentent le disque et la roue coopérant Rtsquton veut éviter la découpe des pattes d'une volaille devant ce poste.

La figure 3 est une vue par dessus de la figure 2 faite dans le plan de la roue.

La figure 4 est une vue de devant du système illustré aux figures 2 et 3 dans la position qu'il occupe lorsque les pattes d'une volaille sont logées au fond d'un logement de la roue.

Les figures 5, 6 et 7 sont des vues semblables aux figures 2, 3 et 4 mais illustrant la position inverse dans laquelle les pattes de la volaille seront sectionnées par le système.

En se reportant à la figure 1, on a illustré en 1 le chSssis support du système placé à l'extrémité d'un convoyeur aérien repéré 2 entraînant dans le sens de la flèche des étriers tels que 3, auxquels sont suspendues par leurs pattes les volailles (laquelle n'a pas été représentée pour ne pas surcharger le dessin) qui ont été précédemment anesthésiées, saignées, échaudées puis plumées comme mentionné plus haut. La volaille suspendue par l'étrier 3 passe devant un poste de découpage des pattes constitué essentiellement par une lame de découpe 5 entraînée par un moteur 4, laquelle coopère avec un disque 6 qui tourne devant elle et qui a pour objet de presser les pattes de la volaille contre la lame 5.Le disque 6 tourne normalement sensiblement à la même vitesse que la vitesse d'avancement du convoyeur 2, ce qui est obtenu simplement en montant la roue 6 sur l'axe 7 d'entraînement du convoyeur et en choisissant le diamètre de la roue 6 sensiblement égal au diamètre de la roue 8 sur laquelle s'enroule la bande ou chaîne 9 d'entraînement du convoyeur, c'est-à-dire des étriers 3 qui y sont suspendus par un câble 10.

Conformément à I'invention, la roue 6 est conformée de façon particulière, comprenant des logements 11 qui séparent entre eux des dents 12. Ces dents 12 comportent en outre des encoches 13, 14 pour le bon maintien en place des pattes d'une volaille tel qu'un poulet 15 suspendu par ses pattes 16, 17 à l'étrier 3, dans la position de découple du système illustré aux figures 5 à 7. Un étrier supplémentaire 18 fixé à chaque dent permet de bien immobiliser le poulet et positionner ses pattes dans les encoches 13, 14.

Comme on aperçoit plus clairement aux figures 3 et 4, le fond des logements 11 formés dans la roue 6 est situé sensiblement à la verticale des crochets 3 de suspension du convoyeur, tandis que, comme on l'aperçoit plus clairement à la figure 7, la périphérie des dents 12 est située à l'extérieur de cette verticale 19 par rapport à l'axe 7 de la roue 6. De cette façon, lorsque les pattes 16, 17 des volailles sont au fond des logements 11 (figures 2, 3 et 4), il apparaît clairement que les pattes ne sont pas sectionnées par le disque 5 qui est situé très en arrière d'elles.

Par contre, lorsque les pattes 16, 17 de la volaille sont en appui dans les encoches 13, 14 des dents 12, alors elles sont sectionnées par le disque 5. Avantageusement, comme illustré plus clairement aux figures 4 et 7, le disque 5 est incliné sur l'horizontale formant un angle obtus repéré 20 avec le plan de la roue coopérante 6 qui est orientée sensiblement horizontalement.

Le fonctionnement du système apparaît clairement.

Le convoyeur 2 amenant les poulets, dans l'exemple illustré où la roue 6 comporte autant de logements 11 que de dents 12, un poulet sur deux aura ses pattes sectionnées et tombera donc au poste considéré de découpe des pattes pour être dirigé vers la machine de transfert en direction de la chaîne d'éviscération supposée moitié moins rapide que la chaîne de plumage. Bien entendu, un peu en aval, on trouvera un deuxième poste de découpe automatique des pattes de poulet, lequel découpera toutes les pattes (le disque 6 ne comportant alors pas d'encoche) de façon à alimenter avec la même cadence une seconde chaîne d 'évis- cération.

Bien entendu, il est possible de choisir à volonté le rapport des dents et des encoches pour obtenir le rapport voulu de poulets prélevés ou laissés suspendus sur le convoyeur. Par exemple si une chaîne de plumage doit alimenter trois chaînes d'éviscération, il suffira de prévoir pour le premier poste une dent pour deux encoches (soit le prélèvement d'un poulet sur trois), pour le second poste une roue comportant une dent pour une encoche (soit le prélèvement d'un poulet sur deux restants, soit encore un tiers) et pour le troisième poste un disque coopérant avec une roue sans encoche pour le découpage de toutes les pattes des poulets restants.

De nombreuses variantes peuvent être apportées au mode de réalisation illustré et décrit.

Par exemple, la roue 6 peut comporter sur un flasque de roue des dents montées de façon amovible telle que 12, et l'on placera sur la roue autant de dents que l'on voudra pour obtenir le rapport du nombre de pattes découpées au nombre de pattes non découpées.

En variante également, on peut prévoir par exemple que le découpage se fait par déplacement alternatif du disque en écartement et rapprochement d'une roue 6 qui ne comporterait pas d'encoche. Dans ce cas, le mouvement alternatif de déplacement du disque 5 doit être synchronisé avec la vitesse d'avancement du convoyeur 2, ce qui peut être obtenu par exemple par un dispositif simple à came et embiellage entraîné par l'axe 7 de la roue d'entraînement 8 du convoyeur.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dans une chaîne d'abattage et de préparation de volailles et analogues, un dispositif intermédiaire permettant le chargement à partir d'une première chaîne fonctionnant à cadence élevée d'au moins deux chaines fonctionnant en parallèle à cadence inférieure, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend une roue (6) contre laquelle sont guides les pattes des volailles ou analogues suspendus au convoyeur d'amenée (2) de la première chaîne et un disque de découpage (5) des pattes coopérant avec ladite roue (6), des moyens étant pTfsims pour faire coopérer alternativement l'un avec l'autre le disque (5) et la roue (6) pour découper les pattes des volailles entraînées par le convoyeur en bout de la première chaîne et pour éviter alternativement de faire cooopérer en découpage ledit disque 55) et ladite roue (6), et des moyens étant prévus pour recevoir et diriger vers une desdites deuxièmes chaînes plus lentes les volailles ou ana logues dont les pattes ont été sectionnées.

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que lesdits moyens commandant alternativement la coopération et le non coopération du disque et de la roue sont formés par des logements (11) prévus en retrait de distance en distance à la périphérie de la roue (6) et recevant les pattes des volailles qui ne sont alors pas pressées et découpées par le disque.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce qu'au moins un disque et une roue de découpe supplémentaires sont prévus sur le convoyeur (2) en aval du poste de découpe formé par la roue (6) et le disque (5) précités.

4. Dispositif selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce qu'entre les logements (11) de la roue (6) sont formées des dents (12) en saillie comportant des encoches (13, 14) périphériques pour le maintien en place des pattes à découper devant le disque (5).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'entre lesdites encoches, est prévu un étrier (18) pour le maintien des pattes.

6. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 5 caractérisé en ce que le profil extérieur de la roue (6) se déplace sensiblement à la même vitesse parallèlement au convoyeur (2) d'amenée des volailles, le fond des logements (11) étant situé sensiblement à la verticale des crochets de suspension (3) du convoyeur (2) tandis que la périphérie des dents est située à l'extérieur de cette verticale par rapport à l'axe (7) de la roue (6).

7. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 6 caractérisé en ce que le disque de découpe (5) dont l'axe est fixe par rapport au bâti (1) de la machine est entraîné en rotation par un moteur (4).

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le disque (5) est incliné sur l'horizontale formant un angle obtus (20) avec le plan de la roue (6) coopérante qui est orientée sensiblement horizontalement.

9. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que les dents (12) de la roue (6) sont en partie au moins montées de façon amovible sur le flasque de la roue.

10. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le disque (5) est alternativement déplaçable en écartement et rapprochement de la roue (6).