FR3085290A1

FR3085290A1 - Boite a vis de fixation de lames d'un plancher de terrasse

Info

Publication number: FR3085290A1
Application number: FR1857938A
Authority: FR
Inventors: Emeric Colin; James Sagny
Original assignee: Norail
Current assignee: Norail
Priority date: 2018-09-04
Filing date: 2018-09-04
Publication date: 2020-03-06
Anticipated expiration: 2038-09-04
Also published as: FR3085290B1

Abstract

L'invention concerne une boîte à vis (1) pour la fixation des lames d'un plancher de terrasse, comprenant un contenant (2) permettant la réception des vis et un couvercle (3) de fermeture du contenant, le couvercle étant amovible du contenant. Le couvercle (3) est formé d'une plaque (12) horizontale munie à une première extrémité longitudinale (12a) d'un retour en équerre (13) la plaque étant configurée pour constituer un gabarit de perçage/vissage et le retour en équerre (13) étant configuré pour constituer une cale d'écartement entre deux lames attenantes durant l'utilisation dudit gabarit.

Description

BOÎTE A VIS DE FIXATION DE LAMES D’UN PLANCHER DE TERRASSE

Domaine technique

La présente invention se rapporte au domaine des boîtes de conditionnement de vis de fixation, tout particulièrement une boîte à vis de fixation de lames d’un plancher de terrasse.

La présente invention a pour objectif principal d’étendre les fonctions de la boîte à vis audelà de sa simple fonction de conditionnement desdites vis.

Etat de la technique

Traditionnellement, les boîtes à vis comprennent un contenant dans lequel est disposée une quantité de vis plus ou moins variable selon le volume dudit contenant ; le contenant comprend une ouverture qui est obturée par un couvercle.

Lors de la pose d’un plancher de terrasse, les lames du plancher sont posées les unes à côté des autres avec un léger espacement entre elles pour permettre l’évacuation de l’eau de pluie et surtout l’aération du plancher de terrasse ; ces lames reposent sur des lambourdes (ou solives) et sont fixées sur ces lambourdes au moyen de vis. Généralement, deux vis servent à fixer une lame sur une lambourde ; pour des raisons d’esthétisme, l’installateur espace régulièrement les lames entre elles tout en essayant de fixer les deux vis avec un entraxe régulier sur chaque lame et de disposer lesdites vis dans un même alignement entre toutes les lames.

L’utilisation d’une cale d’épaisseur définie permet d’espacer régulièrement les lames entre elles lors de leur pose. Quant à la fixation des lames sur la lambourde, l’installateur peut positionner les vis à vue d’œil, par tâtonnement, le résultat n’étant pas toujours parfait. Pour améliorer la régularité de l’entraxe entre deux vis et de l’alignement de toutes les vis, l’installateur peut utiliser un gabarit de perçage/vissage spécifique aux planchers de terrasse, comme ceux mis sur le marché par les fabricants d’outillage tels que, par exemple, FIBERDECK® ou WORLDCRAFT®. L’installateur occasionnel, ne désirant pas particulièrement investir dans un tel outillage, peut également se fabriquer un gabarit de perçage/vissage sur mesure, adapté à la pose de sa terrasse, en utilisant une chute de lame.

Résumé de l’invention

La présente invention concerne une boîte à vis pour la fixation des lames d’un plancher de terrasse. La boîte à vis comprend un contenant permettant la réception des vis, le volume du contenant étant adapté à la quantité de vis. La boîte à vis comprend également un couvercle de fermeture du contenant ; le couvercle est amovible du contenant. En outre, le couvercle est formé d’une plaque horizontale munie à une première extrémité longitudinale d’un retour en équerre. La plaque horizontale est configurée pour constituer un gabarit de perçage/vissage et le retour en équerre étant configuré pour constituer une cale d’écartement entre deux lames attenantes durant l’utilisation dudit gabarit.

Ainsi, les fonctions du couvercle de la boîte à vis ne se limite pas à fermer le contenant, mais sont étendues à l’utilisation dudit couvercle comme gabarit de perçage/vissage pour positionner précisément les vis sur les lames et comme cale d’espacement entre les lames durant leur pose.

La boîte à vis selon l’invention présente comme avantage pour l’installateur occasionnel, de ne plus devoir acheter un outillage spécifique qu’il utilisera très rarement, voire qu’une seule fois, ou de ne plus devoir se fabriquer son gabarit de perçage/vissage au moyen d’une chute de lame.

Selon une première réalisation de la boîte à vis objet de l’invention, la plaque horizontale comprend au moins deux trous alignés traversant l’épaisseur de ladite plaque. Un premier trou est disposé à proximité de la première extrémité longitudinale ; on entend par « à proximité » une distance comprise entre 10 mm et 35 mm, de préférence entre 20 mm et 30 mm, de préférence 24 mm. Ce premier trou forme avec l’au moins un autre trou, au moins un entraxe de vissage adapté à au moins une largeur de lames de plancher de terrasse. Selon une réalisation, la plaque horizontale comprend trois trous alignés formant deux entraxes de perçage/vissage adaptés à deux largeurs de lames de plancher de terrasse. On pourrait envisager plus de trois trous alignés formant plus de deux entraxes de perçage/vissage. Selon cette réalisation précitée, le premier entraxe est de 80 mm et le second entraxe est de 105 mm, préférentiellement.

Selon une seconde réalisation de la boîte à vis objet de l’invention, la plaque comprend un premier trou de forme circulaire ou oblongue, un second trou de forme oblongue et des repères de perçage selon au moins deux entraxes agencés au niveau de l’au moins un trou oblong.

Selon une troisième réalisation de la boîte à vis objet de l’invention, la plaque comprend un seul trou oblong s’étendant sur la longueur de ladite plaque et comprenant des repères de perçages selon au moins deux entraxes.

Selon une réalisation de la boîte à vis, pour l’une ou l’autre des trois réalisations précitées, la plaque horizontale comprend au moins un repère disposé dans l’alignement de l’au moins un trou. En outre, ce repère est configuré pour centrer ledit trou vis-à-vis d’une lambourde sur laquelle reposent et sont fixées les lames du plancher de terrasse au moyen des vis. Ainsi, on garantit que les vis sont bien positionnées non seulement sur les lames, mais aussi sur les lambourdes.

Selon une réalisation de la boîte à vis, les trous ont un diamètre compris entre 4 mm et 5 mm, de préférence 4,5 mm. Cela permet le passage dans les trous, d’un forêt de perçage adapté au corps des vis pour percer la lame avant sa fixation par les vis, voire permet de repérer avec un crayon ou un marqueur les emplacements des vis sur la lame en sorte de percer la lame auxdits emplacements, une fois le gabarit retiré.

Selon la boîte à vis objet de l’invention, le retour en équerre est configuré pour constituer au moins une épaisseur de cale. Selon une réalisation, le retour en équerre est configuré pour constituer deux épaisseurs de cale différentes ; cela permet d’adapter l’espacement entre les lames selon le type de bois utilisé (bois sec ou humide) qui se dilate plus ou moins.

Selon une réalisation, ce retour en équerre comprend une première partie assujettie à l’extrémité longitudinale de la plaque horizontale et une seconde partie prolongeant vers le bas la première partie. La première partie a une première épaisseur El et la seconde partie a une seconde épaisseur E2. En outre, une ligne de faiblesse est agencée entre la première partie et la seconde partie pour rabattre la seconde partie contre la première partie de sorte à former une cale d’épaisseur correspondant à la somme des première et seconde épaisseurs (E1+E2) et/ou pour séparer la seconde partie de la première partie de sorte à former une cale d’épaisseur correspondant à la première épaisseur El. De préférence, selon cette réalisation, des moyens d’assemblage sont agencés entre la première partie et la seconde partie de sorte à maintenir la seconde partie en position rabattue contre la première partie.

Selon une réalisation de la boîte à vis, des moyens de liaison glissière sont agencés entre la plaque horizontale et le contenant pour fermer et ouvrir ledit contenant en poussant et en tirant longitudinalement le couvercle par rapport à une paroi d’extrémité dudit contenant. Ainsi, le couvercle est ouvert et fermé à la manière d’un tiroir monté sur glissière vis-à-vis du contenant. Selon cette réalisation, la paroi d’extrémité comprend une zone de logement permettant l’encastrement du retour en équerre sur le contenant lorsque le couvercle ferme ledit contenant.

L’invention concerne également l’utilisation de la boîte à vis, présentant l’une et/ou l’autre des caractéristiques précitées, pour la fixation de lames d’un plancher de terrasse sur des lambourdes supportant lesdites lames.

Brève description des figures

Les caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante s’appuyant sur des figures, parmi lesquelles :

- La figure 1 illustre une vue d’ensemble de la boîte à vis ;

- Les figures 2 à 5 illustrent différentes vues du couvercle de la boîte à vis de la figure 1 ;

- Les figures 6 à 8 illustrent différentes vues du contenant de la boîte à vis de la figure 1 ;

- La figure 9 illustre le couvercle avec le retour en équerre replié sur lui-même ;

- Les figures 10 et 11 illustrent la fixation de lames du plancher de terrasse sur une lambourde au moyen du couvercle utilisé comme gabarit, selon deux utilisations dudit couvercle.

Description détaillée

Dans la suite de la description, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes caractéristiques ou leurs équivalents, selon les diverses variantes de conceptions.

Dans la suite de la description, les termes « avant », « arrière », « supérieur », « inférieur », « haut », « bas », « latéral », transversal », « longitudinal », « vertical », « horizontal »... qui pourraient être utilisés, le seront en considération de la position de la boîte à vis reposant sur un plan horizontal, par exemple le sol, durant la pose des lames du plancher de terrasse.

Dans la suite de la description, la boîte à vis est dénommée « boîte ».

En regard des figures 1 à 8, la boîte 1 comprend un contenant 2 et un couvercle 3. Le contenant 2 a la forme d’un parallélépipède rectangle et il est muni d’une ouverture 4 sur son côté supérieur. Deux rainures longitudinales 5a, 5b sont agencées sur les faces internes latérales 6, 7 du contenant 2, juste en dessous des bords latéraux 4a, 4b de l’ouverture 4, ces rainures longitudinales 5a, 5b et l’ouverture 4 débouchant sur une première paroi d’extrémité 8 dudit contenant 2. Cette première paroi d’extrémité 8 comprend sur sa face externe 9 un premier logement 10 qui se poursuit en-dessous par un second logement 11, moins profond que le premier logement 10. Les dimensions du contenant 2 seront adaptées à la quantité de vis que la boîte 1 doit recevoir. Le couvercle 3 comprend une plaque 12 horizontale et un retour en équerre 13 agencé à une première extrémité longitudinale 12a de ladite plaque 12, le retour en équerre 13 s’étendant vers le bas. La plaque 12 comprend sur ses bords latéraux 12b, 12c deux excroissances longitudinales 14a, 14b conçues pour s’engager par coulissement dans les rainures longitudinales 5a, 5b, en engageant la seconde extrémité longitudinales 12d de ladite plaque 12 sur le contenant 2, du côté de sa paroi d’extrémité 8. Le retour en équerre 13 comprend une première partie 15 qui est assujettie à la première extrémité longitudinale 12a de la plaque 12 et une seconde partie 16 qui prolonge vers le bas la première partie 15. La première partie 15 a une épaisseur El qui est de préférence supérieure à l’épaisseur E2 de la seconde partie 16. L’épaisseur El est adaptée à la profondeur E3 du premier logement 10 et l’épaisseur E2 est adaptée à la profondeur E4 du second logement 11. Ainsi, lorsque le couvercle 3 ferme le contenant 2, la plaque 12 obture l’ouverture 4 et le retour en équerre 13 est incorporé dans la première paroi d’extrémité 8. Une rainure transversale 5c relie les deux rainures longitudinales 5a, 5b, cette rainure transversale 5c étant agencée sur la face interne d’extrémité 17 de la seconde paroi d’extrémité 18 du contenant 2. De même, une excroissance transversale 14c relie les deux excroissances longitudinales 14a, 14b, cette excroissance transversale 14c étant agencée au niveau de la seconde extrémité longitudinale 12d de la plaque 12. Cette excroissance transversale 14c vient s’engager dans la rainure transversale 5c en fin de translation des excroissances longitudinales 14a, 14b à l’intérieur des rainures longitudinales 5a, 5b, lorsque la seconde extrémité longitudinale 12d de la plaque 12 atteint la seconde paroi d’extrémité 18 du contenant 2. Ainsi, le couvercle 3 ferme correctement l’ouverture 4 du contenant 2, sans aucun risque de déformation de la plaque 12 et du retour en équerre 13 qui sont convenablement en appui et encastrés dans le contenant 2.

Tel qu’illustré en regard des figures 2à5et9àll, une fois le couvercle 3 retiré du contenant 2 pour accéder aux vis (non illustrées dans la boîte 1), le couvercle 3 remplit une autre fonction que celle de la simple fermeture dudit contenant 2, ce couvercle 3 pouvant être utilisé comme gabarit 19 de perçage/vissage des lames 20a, 20b du plancher de terrasse 21 sur les lambourdes 22 dudit plancher et comme cale 23 permettant d’écarter régulièrement lesdites lames 19a, 19b. La plaque 12 comprend trois trous 24, 25, 26 qui sont alignés et qui présentent préférentiellement un diamètre D de 4,5 mm, ce diamètre D pouvant par exemple varier entre 4 mm et 5 mm selon le diamètre des vis 27 (figures 10 et 11) et/ou du forêt (non illustré) qui sera utilisé pour pré-percer les lames 20a, 20b avant la fixation des vis 27 sur les lambourdes 22. On peut toutefois prévoir de repérer ou marquer les positions des vis 27 sur la lame 20a, 20b puis de retirer la plaque 12 afin de réaliser le percement de la lame 20a, 20b et, ensuite de visser les vis 27 sur la lambourde 22 jusqu’à ce que la tête 27a de vis 27 arrive à fleur de ladite lames 20a, 20b. Le premier trou 24 est disposé à une distance dl à proximité de la première extrémité longitudinale 12a de la plaque 12 ; le seconde trou 25 est disposé à une distance d2 de la première extrémité longitudinale 12a de la plaque 12 ; le troisième trou 26 est disposé à une distance d3 de la première extrémité longitudinale 12a de la plaque 12. De préférence, dl est égal à 24 mm, d2 est égal à 104 mm et d3 est égal à 129 mm, ce qui donne un entraxe E5 de 80 mm entre le premier trou 24 et le second trou 25 et un entraxe E6 de 105 mm entre le premier trou 24 et le troisième trou 26.

La plaque 12 comprend trois repères 28, 29, 30, le premier repère 28 étant défini dans l’alignement des trois trous 24, 25, 26. Le second repère 29 et le troisième repère 30 sont disposés chacun d’un côté du premier repère 28, de manière symétrique. Ces repères 28, 29, 30 servent à visser convenablement les vis 27 sur les lambourdes 22, soit en centrant les vis 27 sur la largeur des lambourdes lorsqu’une seule lame 20a, 20b d’une même rangée repose une lambourde 22, dans quel cas le repère 28 est centré sur la largeur de la lambourde 22, soit en décalant les vis 27 sur la largeur des lambourdes 22 lorsque les deux extrémités attenantes de deux lambourdes 20a, 20 d’une même rangée reposent sur une lambourde 22, dans quel cas ont utilisera l’un des repères latéraux 29, 30 en le plaçant sur un bord latéral de la lambourde 22.

Le retour en équerre 13 comprend une ligne de faiblesse 31 agencée entre la première partie 15 et la seconde partie 16. Cette ligne de faiblesse 31 permet de rabattre la seconde partie 16 contre la première partie 15, comme le montre les figures 9 et 10, ce qui permet la formation du cale 23 présentant une épaisseur E7 qui est également à la somme des épaisseurs El et E2 des première et seconde parties 15, 16 dudit retour en équerre 13. Cette ligne de faiblesse 31 permet également de détacher la seconde partie 16 pour ne conserver que la première partie 15 du retour en équerre 13, ce qui permet la formation d’une cale 23 présentant une épaisseur E8 qui correspond à l’épaisseur El de la première partie 15, comme le montre la figure 11. De préférence, l’épaisseur El est de 4 mm et l’épaisseur E2 est de 2 mm, ce qui permet la formation d’une cale 23 ayant soit une épaisseur E7 de 6 mm soit une épaisseur E8 de 4 mm. Des variantes d’épaisseurs sont envisageables ; à titre d’exemple, sur la figure 9, on constate que la première partie 15 et la seconde partie 16 du retour en équerre 13 ont une même épaisseur qui, par exemple, peut être de 3 mm ou 4 mm, ce qui permet respectivement la formation d’une cale 23 soit d’une épaisseur E7 de 6 mm ou 8 mm soit d’une épaisseur E8 de 3 mm ou 4 mm.

En regard des figures 2 à 5, le retour en équerre 13 comprend sur sa face externe 32 deux plots 33, 34 alignés à l’horizontal et disposés sur la première partie 15 et deux orifices 35, 36 alignés à l’horizontal et disposés sur la seconde partie 16. Les deux plots 33, 34 sont disposés de manière symétrique au deux orifices 35, 36 par rapport à la ligne de faiblesse 31 et ils sont dimensionnés pour s’emboîter dans ces orifices 35, 36 lorsque la seconde partie 16 est rabattue contre la première partie 15, en sorte de maintenir assemblées lesdites première et seconde parties 15, 16 en position rabattue. On peut intervertir les orifices 35, 36 et les plots 33, 34, ce qui présente pour avantage de dégager ces plots 33, 34 lors du détachement de la seconde partie 16 pour ne conserver que la première partie 15 constituant alors la cale 23.

Les dimensions de la boîte 1 peuvent varier selon la quantité de vis 27 qu’elle contient. De préférence, le contenant 2 est mis en œuvre dans une matière plastique opaque et le couvercle 3 est mis en œuvre dans une matière plastique transparente.

D’autres caractéristiques sont envisageables sans sortir du cadre de l’invention. Par exemple, le retour en équerre 13 pourrait être en une seule partie constituant directement la cale 23 qui, dans ce cas, dispose d’une seule épaisseur définie par l’épaisseur dudit retour en équerre 13. On pourrait aussi prévoir seulement un premier trou 24 et un second trou 25 sur la plaque 12 définissant alors un seul entraxe E5 adapté à une seule largeur de lame 20a, 20b. On pourrait au contraire prévoir plus de trois trous 24, 25, 26 sur la plaque 12. On pourrait aussi prévoir d’autres moyens d’assemblage entre le contenant 2 et le couvercle 3, par exemple un système d’encliquetage permettant de dégager le couvercle pour libérer l’ouverture 4 et utiliser ledit couvercle 3 comme gabarit 19 de perçage/vissage et comme cale 23. On pourrait aussi prévoir un premier trou 24 circulaire et un second trou 25 de forme oblongue s’étendant dans le sens de la longueur de la plaque 12, ce second trou 25 de forme oblongue pouvant comporter deux repères ou plus permettant d’indiquer différentes positions de perçage en fonction de différentes largeurs de lames 20a, 20b. On pourrait encore prévoir un seul trou oblong s’étendant sur toute la longueur de la plaque 12 et comportant plusieurs repères de perçages selon des entraxes différents adaptés à différentes largeurs de lames 20a, 20b. On pourrait également prévoir un premier trou 24 et un second trou 25, tous les deux de forme oblongue et avec des repères afin de définir plusieurs entraxes de perçages adaptés à différentes largeurs des lames 20a, 20b.

Claims

REVENDICATIONS

1. Boîte à vis (1) pour la fixation des lames (20a, 20b) d’un plancher de terrasse (21), comprenant un contenant (2) permettant la réception des vis (27) et un couvercle (3) de fermeture du contenant, le couvercle étant amovible du contenant, caractérisé en ce que le couvercle (3) est formé d’une plaque (12) horizontale munie à une première extrémité longitudinale (12a) d’un retour en équerre (13), la plaque étant configurée pour constituer un gabarit (19) de perçage/vissage et le retour en équerre (13) étant configuré pour constituer une cale (23) d’écartement entre deux lames (20a, 20b) attenantes durant Tutilisation dudit gabarit (19).
2. Boîte à vis (1) selon la revendication 1, dans laquelle la plaque (12) comprend au moins deux trous (24, 25, 26) alignés traversant l’épaisseur de ladite plaque, un premier trou (24) étant disposé à proximité de la première extrémité longitudinale (12a) et formant avec l’au moins un autre trou (25, 26), au moins un entraxe (E5, E6) de perçage/vissage adapté à au moins une largeur de lames (20a, 20b) de plancher de terrasse (21).
3. Boîte à vis (1) selon la revendication 2, dans laquelle la plaque (12) comprend trois trous (24, 25, 26) alignés formant deux entraxes (E5, E6) de perçage/vissage adaptés à deux largeurs de lames (20a, 20b) de plancher de terrasse (21).
4. Boîte à vis (1) selon la revendication 3, dans laquelle le premier entraxe (E5) est de 80 mm et le second entraxe (E6) est de 105 mm.
5. Boîte à vis (1) selon Tune quelconque des revendications 2 à 4, dans laquelle les trous (24, 25, 26) ont un diamètre compris entre 4 mm et 5 mm, de préférence un diamètre de 4,5 cm.
6. Boîte à vis (1) selon la revendication 1, dans laquelle la plaque (12) comprend un premier trou (24) de forme circulaire ou oblongue, un second trou (25) de forme oblongue et des repères de perçage selon au moins deux entraxes agencés au niveau de Tau moins un trou oblong.
7. Boîte à vis (1) selon la revendication 1, dans laquelle la plaque (12) comprend un seul trou oblong s’étendant sur la longueur de ladite plaque et comprenant des repères de perçages selon au moins deux entraxes.
8. Boîte à vis (1) selon Tune quelconque des revendications 2 à 7, dans laquelle la plaque (12) comprend au moins un repère (28, 29, 30) disposé dans l’alignement de Tau moins un trou (24, 25, 26) et configuré pour centrer ledit au moins un trou vis-à-vis d’une lambourde (22) sur laquelle reposent et sont fixées les lames (20a, 20b) du plancher de terrasse (21) au moyen de vis (27).
9. Boîte à vis (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans laquelle le retour en équerre (13) est configuré pour constituer au moins une épaisseur (E7, E8) de cale (23).
10. Boîte à vis (1) selon la revendication 9, dans laquelle le retour en équerre (13) est configuré pour constituer deux épaisseurs (E7, E8) de cale (23).
11. Boîte à vis (1) selon l’une quelconque des revendications 9 ou 10, dans laquelle le retour en équerre (13) comprend une première partie (15) assujettie à l’extrémité longitudinale (12a) de la plaque (12) et une seconde partie (16) prolongeant vers le bas la première partie (15), la première partie (15) ayant une première épaisseur (El) et la seconde partie (16) ayant une seconde épaisseur (E2), une ligne de faiblesse (31) étant agencée entre la première partie (15) et la seconde partie (16) pour rabattre la seconde partie (16) contre la première partie (15) de sorte à former une cale (23) d’épaisseur (E7) correspondant à la somme des première et seconde épaisseur (El, E2) et/ou pour séparer la seconde partie (16) de la première partie (15) de sorte à former une cale (23) d’épaisseur (E8) correspondant à la première épaisseur (El).
12. Boîte à vis (1) selon la revendication 11, dans laquelle des moyens d’assemblage (33, 34, 35, 36) sont agencés entre la première partie (15) et la seconde partie (16) de sorte à maintenir la seconde partie (16) en position rabattue contre la première partie (15).
13. Boîte à vis (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans laquelle des moyens de liaison glissière (5a, 5b, 14a, 14b) sont agencés entre la plaque (12) et le contenant (2) pour fermer et ouvrir ledit contenant (2) en poussant et en tirant longitudinalement le couvercle (3) par rapport à une paroi d’extrémité (8) dudit contenant (2).
14. Boîte à vis (1) selon la revendication 13, dans laquelle la paroi d’extrémité (8) comprend une zone de logement (10, 11) permettant l’encastrement du retour en équerre (13) sur le contenant (2) lorsque le couvercle (3) ferme ledit contenant.
15. Utilisation de la boîte à vis (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 14 pour la fixation de lames (20a, 20b) d’un plancher de terrasse (21) sur des lambourdes (22) supportant lesdites lames.