FR3085020A1 - Bras rotatif de siege de vehicule automobile, a support d’objet et dispositif de protection a sac gonflable - Google Patents

Abstract

Un bras rotatif (1) équipe un siège (2) installé dans l'habitacle (3) d'un véhicule automobile (4) devant une planche de bord (5). Ce bras (1) comprend une première pièce (12) allongée et comportant une première extrémité (14) montée à rotation sur un côté du siège (2) et une seconde extrémité (15), et une seconde pièce (13) solidarisée à cette seconde extrémité (14), définissant un support de document et/ou d'équipement électronique, et logeant un dispositif de protection (17) comprenant un sac (18) gonflable, initialement replié et associé à un déclencheur pyrotechnique (19) qui, lorsqu'il reçoit une commande consécutive à un choc et/ou un freinage alors que la première pièce (12) est dans une position rabattue avec la seconde pièce (13) intercalée entre le siège (2) et la planche de bord (5) et que le siège (2) est translaté et/ou incliné fortement vers l'arrière, gonfle le sac (18) vers le siège (2).

Description

L’invention concerne les sièges avant qui sont installés dans les habitacles de certains véhicules automobiles devant leur planche de bord. Elle concerne donc aussi bien les sièges conducteur que les sièges de passager(s) avant.

Dans certains des véhicules automobiles définis ci-avant, l’habitacle loge dans une partie avant, comprenant la planche de bord et le volant, des sièges (conducteur et passager(s)) qui peuvent être translatés vers l’arrière sur une distance importante et/ou dont le dossier peut être entraîné en rotation vers l’arrière sur un grand secteur angulaire. Le volant peut être aussi couplé à une colonne de direction rétractable afin d’augmenter l’espace libéré pour le conducteur. C’est par exemple le cas de certains véhicules dits à conduite automatisée (ou autonome), c’est-à-dire pouvant être conduits de façon totalement automatisée (sans intervention de leur conducteur) pendant une phase de conduite automatisée sous le contrôle d’un dispositif d’assistance à la conduite (éventuellement de type ADAS (« Advanced Driver Assistance System »)).

Afin de protéger le conducteur et chaque éventuel passager avant en cas de choc frontal et/ou de freinage important subi par leur véhicule, on utilise des dispositifs de protection (ou « airbags ») implantés généralement dans la partie centrale du volant et dans la planche de bord (devant le siège passager(s)). Chaque dispositif de protection associé à un siège comprend un sac gonflable, initialement replié et associé à un déclencheur pyrotechnique qui, en cas de réception d’une commande consécutive à un choc et/ou un freinage important subi par le véhicule, gonfle ce sac dans l’habitacle en direction des sièges avant.

Lorsqu’un passager est assis ou allongé sur un tel siège, translaté fortement et/ou incliné fortement vers l’arrière, et que le véhicule subi un choc frontal et/ou un freinage important, la distance séparant les passagers avant des sacs déployés peut être assez importante, et donc ces sacs ne peuvent pas assurer une protection efficace des passagers.

Il a été proposé, notamment dans le document brevet US 5,564,736, d’adjoindre à chaque siège avant, sur l’un de ses deux côtés latéraux (ou longitudinaux), un bras rotatif allongé et comportant une première extrémité, montée à rotation, et une seconde extrémité opposée à cette première extrémité et logeant un dispositif de protection (ou airbag). Lorsque le véhicule subi un choc frontal et/ou un freinage important et que le bras rotatif d’un siège avant est placé dans une position rabattue, le sac de ce dispositif de protection se déploie sensiblement perpendiculairement à la direction générale de ce bras rotatif (qui est sensiblement parallèle à la direction longitudinale du véhicule) et donc se retrouve intercalé entre le siège et la planche de bord (ou le volant). Le bras rotatif étant solidaire du siège, le sac, une fois déployé, se retrouve a priori toujours placé à la bonne distance du passager pour assurer efficacement sa protection. Cependant, le sac sortant perpendiculairement au bras rotatif, et donc parallèlement à la direction transversale du véhicule, il n’y a rien pour le bloquer suivant la direction longitudinale du véhicule, et donc, lorsque le passager le contacte, il se déplace vers l’avant (longitudinalement) avec une composante transversale si bien que ce passager glisse en biais (ou s’échappe) le long du sac au lieu d’être amorti et arrêté par ce dernier, et donc risque fortement d’être blessé. Par conséquent, dans la pratique ce type de dispositif de protection logé dans une seconde extrémité d’un bras rotatif n’assure pas une protection efficace. Par ailleurs, le sac doit présenter un volume très important.

L’invention a donc notamment pour but d’améliorer la situation.

Elle propose notamment à cet effet un bras rotatif, d’une part, destiné à équiper un siège devant être installé, tout en étant translatable et/ou inclinable, dans un habitacle d’un véhicule automobile en regard d’une planche de bord, et, d’autre part, comprenant une première pièce allongée suivant une direction générale et comportant une première extrémité, destinée à être montée à rotation sur un côté latéral du siège, et une seconde extrémité, opposée à cette première extrémité.

Ce bras rotatif se caractérise par le fait qu’il comprend aussi une seconde pièce solidarisée à la seconde extrémité de la première pièce allongée, définissant un support de document et/ou d’équipement électronique, et comprenant un logement comportant un dispositif de protection comprenant un sac gonflable, initialement replié et associé à un déclencheur pyrotechnique qui, en cas de réception d’une commande consécutive à un choc et/ou un freinage important subi par le véhicule alors que la première pièce est placée dans une position rabattue avec la seconde pièce intercalée entre le siège et la planche de bord et que le siège est translaté et/ou incliné fortement vers l’arrière du véhicule, gonfle le sac en direction du siège.

Ainsi, la seconde pièce permet donc non seulement l’observation et l’utilisation d’un document et/ou d’un équipement électronique par le passager devant lequel elle est installée temporairement (dans la position rabattue du bras rotatif), mais également une protection efficace de ce passager.

Le bras rotatif selon l’invention peut comporter d’autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- le logement peut être défini dans une partie supérieure de la seconde pièce et être masqué par une paroi supérieure qui est munie d’une zone d’affaiblissement se déchirant lors du gonflage du sac pour permettre à ce dernier de sortir afin de se déployer en direction du siège ;

- sa seconde pièce peut comprendre une paroi arrière destinée à être orientée vers le siège et définissant un espace d’accueil pour un équipement électronique ;

> il peut comprendre l’équipement électronique. Dans ce cas, ce dernier est solidarisé fixement à la paroi arrière de sa seconde pièce en étant logé de façon permanente dans l’espace d’accueil ;

> en variante, la paroi arrière de sa seconde pièce peut comprendre des moyens d’immobilisation immobilisant temporairement un document et/ou un équipement électronique placé dans l’espace d’accueil ;

- sa seconde pièce peut être solidarisée fixement à la seconde extrémité de sa première pièce, perpendiculairement à la direction générale ;

- en variante, sa seconde pièce peut être montée à rotation sur la seconde extrémité de sa première pièce afin de pouvoir être entraînée entre une position rangée dans laquelle elle est parallèle à la direction générale (de la première pièce) et une position d’utilisation dans laquelle elle est perpendiculaire à cette direction générale en étant intercalée entre le siège et la planche de bord ;

- il peut comprendre un moteur électrique destiné à être installé dans le côté latéral du siège et entraînant en rotation la première extrémité de la première pièce entre une position redressée et la position rabattue en cas de réception d’une commande ;

- il peut comprendre un câble informatique logé dans les première et seconde pièces et comportant une première extrémité, destinée à être couplée à un réseau d’alimentation électrique du véhicule via le siège, et une seconde extrémité, munie d’un connecteur de type USB débouchant sur une face arrière de la seconde pièce afin de permettre son couplage à un équipement électronique.

L’invention propose également un siège, d’une part, destiné à être installé, tout en étant translatable et/ou inclinable, dans un habitacle d’un véhicule automobile, en regard d’une planche de bord, et, d’autre part, comprenant un bras rotatif du type de celui présenté ci-avant et solidarisé à rotation sur l’un de ses deux côtés latéraux opposés.

L’invention propose également un véhicule automobile comprenant un habitacle dans lequel sont installés fixement une planche de bord et au moins un siège du type de celui présenté ci-avant, en regard de cette planche de bord.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés (obtenus pour certains en CAO/DAO (« Conception Assistée par Ordinateur/Dessin Assisté par Ordinateur »), d’où le caractère apparemment discontinu de certaines lignes et certains niveaux de gris), sur lesquels :

- la figure 1 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue du dessus, un exemple de véhicule automobile selon l’invention comprenant deux sièges avant équipés chacun d’un exemple de bras rotatif selon l’invention, l’un de ces sièges accueillant un conducteur dans une position partiellement allongée,

- la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, un exemple de réalisation d’une seconde pièce d’un bras rotatif selon l’invention, avant déploiement du sac de son dispositif de protection,

- la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, la seconde pièce de la figure 2 supportant un équipement électronique et avec le sac de son dispositif de protection déployé, et

- la figure 4 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue de côté, une partie de l’habitacle du véhicule automobile de la figure 1, avec en pointillés son siège conducteur placé dans une position de conduite dans laquelle son bras rotatif est redressé, et en traits continus son siège conducteur placé dans une position de repos dans laquelle son bras rotatif est rabattu avec le sac de son dispositif de protection déployé.

L’invention a notamment pour but de proposer un bras rotatif 1 destiné à équiper un siège avant 2 d’un habitacle 3 d’un véhicule automobile 4 en regard d’une planche de bord 5, et à assurer la protection du passager 6 supporte par ce siège avant 2 tout en permettant le support d’objet(s) (document et/ou équipement électronique 7).

Dans ce qui suit, on considère, à titre d’exemple non limitatif, que le véhicule automobile 4 est une voiture comportant au moins un rang de sièges avant 2. Mais l’invention n’est pas limitée à ce type de véhicule automobile. Elle concerne en effet tout type de véhicule automobile comprenant une structure, délimitant un habitacle logeant au moins un siège avant inclinable et/ou translatable vers l’arrière, placé en regard d’une planche de bord comprenant éventuellement un volant, et pouvant accueillir au moins un passager. Par conséquent, l’invention concerne également les véhicules utilitaires (y compris ceux pouvant accueillir des passagers arrières (et parfois appelés en anglais « ludospace »)), les bus (ou cars) et les camions, par exemple.

Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d’exemple non limitatif, que le véhicule automobile 4 est à conduite automatisée (ou autonome), et donc qu’il peut être conduit de façon totalement automatisée (sans intervention de son conducteur) pendant une phase de conduite automatisée sous le contrôle d’un dispositif d’assistance à la conduite (éventuellement de type ADAS). Mais cela n’est pas obligatoire. En effet, il pourrait être à conduite partiellement automatisée (ou autonome), ou bien seulement à conduite manuelle.

Sur les figures 1 et 4, la direction X est la direction longitudinale du véhicule automobile 4, laquelle est parallèle aux côtés latéraux comportant les portières latérales, la direction Y est la direction transversale du véhicule automobile 4, laquelle est perpendiculaire aux côtés latéraux et à la direction longitudinale X, et la direction Z est la direction verticale du véhicule automobile 4, laquelle est perpendiculaire aux directions longitudinale X et transversale Y.

On a schématiquement représenté sur la figure 1 un exemple de véhicule (automobile) 4 (ici une voiture) comprenant une structure (ou caisse) qui délimite un habitacle 3 dans lequel sont installés dans une partie avant une planche de bord 5 et au moins un siège avant 2 en regard de cette planche de bord 5.

On notera que dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 le véhicule 4 comprend un rang avant de sièges (avant) 2 installé dans une partie avant de l’habitacle 3, et un rang arrière de sièges (arrière) 8 installé dans une partie arrière de l’habitacle 3. Mais il pourrait ne comporter qu’un seul rang avant de sièges 2 ou bien plus de deux rangs de sièges dont un rang avant placé en regard d’une planche de bord. Par ailleurs, dans cet exemple le rang avant comprend deux sièges 2, mais il pourrait comporter un unique siège ou bien plus de deux sièges (par exemple trois).

Le véhicule 4 est ici à conduite à gauche du fait qu’il comprend un volant 9 installé à gauche. Par conséquent, le siège gauche 2 est le siège conducteur et le passager gauche 6 est le conducteur du véhicule 4.

Comme illustré sur les figures 1 et 4, les sièges 2 peuvent être translatés vers l’arrière (suivant X) sur une distance importante et/ou leurs dossiers 10 (couplés à leurs assises 11 respectives) peuvent être entraînés en rotation vers l’arrière sur un grand secteur angulaire. Dans l’exemple de la figure 1, seul le siège gauche (ou conducteur) 2 a été translaté et incliné vers l’arrière afin de permettre à son passager 6 de se reposer pendant que le véhicule 4 est dans une phase de conduite automatisée.

Comme indiqué plus haut, l’invention propose d’équiper d’un bras rotatif 1 au moins un siège (avant) 2 d’un véhicule 4, sur l’un de ses deux côtés latéraux. Dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 chaque siège (avant) 2 est équipé d’un tel bras rotatif 1. Mais cela n’est pas obligatoire. Dans l’exemple illustré non limitativement sur les figures 1 et 4 c’est le côté latéral « intérieur » de chaque siège 2, orienté vers le siège voisin, qui est équipé d’un bras rotatif 1. Mais dans une variante de réalisation non illustrée, c’est le côté latéral « extérieur » de chaque siège 2, orienté vers l’extérieur du véhicule 4, qui pourrait être équipé d’un bras rotatif 1. On notera que cette variante nécessite que le siège 2 soit également équipé de l’enrouleur de ceinture de sécurité afin de permettre une rotation du bras rotatif 1 sans interférence avec la sangle de la ceinture de sécurité.

Chaque bras (rotatif) 1 comprend des première 12 et seconde 13 pièces solidarisées entre elles.

La première pièce 12 est allongée suivant une direction générale, par exemple sensiblement contenue dans un plan défini par les directions longitudinale X et verticale Z. On notera que cette première pièce 12 peut présenter au moins une légère courbure. Par ailleurs, cette première pièce 12 comprend des première 14 et seconde 15 extrémités opposées.

La première extrémité14 est destinée à être montée à rotation sur l’un des deux côtés latéraux d’un siège 2, ici le côté latéral interne. De préférence, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 et 4, la première extrémité14 est montée à rotation sur l’un des deux côtés latéraux du dossier 10 d’un siège 2 pour que la seconde pièce 13 soit toujours sensiblement placée à la même distance de ce dossier 10 (dans la position rabattue du bras rotatif 1).

La seconde pièce 13 est solidarisée à la seconde extrémité 15 de la première pièce 12 et définit un support d’objet(s) (document et/ou équipement électronique 7), comme illustré sur la figure 3. En d’autres termes, elle est agencée de manière à permettre l’observation et l’utilisation d’un document et/ou d’un équipement électronique 7 qu’elle supporte par le passager 6 qui est assis sur son siège 2. De plus, et comme illustré sur les figures 2 et 3, cette seconde pièce 13 comprend un logement 16 comportant un dispositif de protection 17 comprenant un sac 18 gonflable, initialement replié (voir figure 2) et associé à un déclencheur pyrotechnique 19.

On notera que le sac gonflable 18 et le déclencheur pyrotechnique 19 peuvent être éventuellement logés dans un boîtier (non représenté).

Le déclencheur pyrotechnique 19 est agencé, en cas de réception d’une commande consécutive à un choc et/ou un freinage important subi par le véhicule 4, de manière à gonfler (immédiatement et très rapidement) le sac (gonflable) 8 associé afin qu’il se déploie dans l’habitacle 3 en direction du siège 2 qu’il équipe. Cette commande n’est transmise au déclencheur pyrotechnique 19 qu’à condition que deux autres conditions soient remplies : la première pièce 12 doit être placée dans une position rabattue avec la seconde pièce 13 intercalée entre le siège 2 et la planche de bord 5 (comme illustré sur les figures 1 et 4 (en traits continus)), et le siège 2 doit être translaté et/ou incliné fortement vers l’arrière du véhicule 4 (comme illustré sur les figures 1 et 4 (en traits continus)).

On entend ici par « translaté fortement » une translation supérieure à un premier seuil prédéfini, et par « incliné fortement » une inclinaison supérieure à un second seuil prédéfini.

La détection de la position rabattue du bras rotatif 1 (illustrée sur la figure 1 (sur le siège conducteur 2) et sur la figure 4 (en traits continus)), et de la position translatée et/ou inclinée vers l’arrière du siège 2 (illustrée sur la figure 1 (pour le siège conducteur 2) et sur la figure 4 (en traits continus)), peut se faire par tout moyen connu de l’homme de l’art, et notamment au moyen d’au moins un capteur de position et/ou d’une caméra observant le passager 6 concerné (ici le conducteur).

Lorsque le siège 2 n’est pas fortement translaté et/ou incliné vers l’arrière, et donc permet (ici) la conduite du véhicule 4 par le conducteur 6, le bras rotatif 1 est placé dans une position redressée (ou rangée) illustrée sur la figure 1 (pour le siège passager 2) et sur la figure 4 (en pointillés).

La commande qui active le déclencheur pyrotechnique 19 peut, par exemple, lui être transmise via un câble électrique 20, et est générée par des moyens de contrôle qui peuvent, par exemple, faire partie d’un calculateur distant et assurant éventuellement au moins une autre fonction au sein du véhicule 4, mais qui pourraient en variante être installés dans l’éventuel boîtier du dispositif de protection 17. Ces moyens de contrôle reçoivent donc l’information (les informations) signalant la détection de la position rabattue du bras rotatif 1 et de la position translatée et/ou inclinée vers l’arrière du siège 2. On notera que ces moyens de contrôle pourraient comprendre un calculateur ou un microprocesseur. Par conséquent, ces moyens de contrôle peuvent être agencés sous la forme d’une combinaison de circuits électroniques (ou « hardware ») et de modules logiciels (ou informatiques (ou encore « software »)), ou seulement de modules logiciels.

La commande de déclenchement précitée est générée notamment en cas de réception d’un signal d’alerte consécutif à la détection d’un choc considéré comme suffisamment important et/ou d’un freinage considéré comme suffisamment important lors de l’analyse d’informations fournies par au moins un capteur embarqué (par exemple de position ou d’accélération ou de pression). Ce signal d’alerte peut être analogique ou numérique. De même, la commande destinée à activer le déclencheur pyrotechnique 19 peut être analogique ou numérique.

On notera que lorsque le déclencheur pyrotechnique 19 d’un siège 2 est activé, il n’est pas utile d’activer aussi le déclencheur pyrotechnique du dispositif de protection qui est également associé à ce siège 2 et installé dans la partie centrale du volant 9 ou dans la planche de bord 5 (devant ce siège 2). Mais un double déclenchement peut malgré tout être envisagé.

La seconde pièce 13 permet donc non seulement l’observation et l’utilisation d’un document et/ou d’un équipement électronique 7 par le passager 6 devant lequel elle est installée temporairement (dans la position rabattue du bras rotatif 1), mais également une protection efficace de ce passager 6. En effet, le sac 18 se déployant désormais en direction du siège 2 et donc du passager 6, il est bloqué suivant la direction longitudinale X par la paroi avant 21 de la seconde pièce 13 qui est maintenue sensiblement parallèlement à la direction transversale Y du fait de la solidarisation sensiblement perpendiculaire à la première pièce 12. Par conséquent, lorsque le passager 6 contacte ce sac 18, il est efficacement amorti et arrêté par ce dernier (18) du fait qu’il est quasiment empêché de se translater vers l’avant du véhicule 4. En outre, cela permet de limiter la taille du sac 18, tout en assurant une protection efficace.

Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 et 3, le logement 16 peut être défini dans une partie supérieure de la seconde pièce 13 et peut être masqué par une paroi supérieure 22 de cette dernière (13) qui est munie d’une zone d’affaiblissement agencée de manière à se déchirer (ou rompre) lors du gonflage du sac 18 afin de permettre à ce dernier (18) de sortir pour se déployer en direction du siège 2.

Cette zone d’affaiblissement peut, par exemple, être définie sur une partie au moins des bords périphériques de la paroi supérieure 22. Ici, elle est définie sur trois bords périphériques. Par ailleurs, cette zone d’affaiblissement peut, par exemple, être une zone de moindre épaisseur ou comprenant une alternance de sous-parties dépourvues de matière et de sous-parties comprenant de la matière.

En variante, on peut prévoir un couvercle qui s’ouvre sous la pression du sac en cours de déploiement.

On notera que cette paroi supérieure 22 peut éventuellement faire partie d’une housse d’habillage entourant au moins partiellement la seconde pièce 13 et masquant notamment son logement 16.

Egalement par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 et 3, la seconde pièce 13 peut comprendre une paroi arrière 23, destinée à être orientée vers le siège 2 (et donc opposée à sa paroi avant 21 ), et définissant un espace d’accueil 24 pour un équipement électronique 7. Cet espace d’accueil 24 constitue un renfoncement à l’intérieur duquel peut être placé(e) une tablette électronique (comme illustré sur la figure 3), ou un téléphone mobile (éventuellement intelligent (ou « smartphone »), ou un lecteur de disques vidéo (ou DVD), ou un écran d’affichage (ou moniteur) permettant l’affichage de vidéos fournies par un autre équipement électronique embarqué dans le véhicule 4 (éventuellement temporairement) ou encore une console de jeu. Cet espace d’accueil 24 peut aussi permettre le placement d’un document, tel qu’un livre ou un magazine ou un article papier.

On notera que l’équipement électronique 7 peut éventuellement faire partie de la seconde pièce 13. Dans ce cas, il est solidarisé fixement à la paroi arrière 23 de la seconde pièce 13 en étant logé de façon permanente dans l’espace d’accueil 24. Cette option nécessite que le bras rotatif 1 loge un câble informatique permettant l’alimentation électrique de l’équipement électronique 7 et éventuellement la transmission de fichiers vidéos à ce dernier (7), et connecté à un autre câble informatique au moins partiellement logé dans le siège 2.

En variante, l’équipement électronique 7 peut être rapporté dans le véhicule 4 par un passager 6, et donc ne fait pas partie de la seconde pièce 13. Dans ce cas, la paroi arrière 23 de la seconde pièce 13 peut comprendre des moyens d’immobilisation agencés de manière à immobiliser temporairement un document et/ou un équipement électronique 7 placé dans l’espace d’accueil 24. Ces moyens d’immobilisation peuvent, par exemple, comprendre au moins un cordon élastique et/ou au moins une patte de blocage montée à rotation, et/ou une zone aimantée et/ou un rabat.

Au moins en présence de cette dernière option, le bras rotatif 1 peut comprendre un câble informatique logé dans les première 12 et seconde 13 pièces. Ce câble informatique comporte une première extrémité, destinée à être couplée au moins à un réseau d’alimentation électrique du véhicule 4 via le siège 2, et une seconde extrémité, munie d’un connecteur de type USB (« Universal Serial Bus ») débouchant sur une face arrière de la seconde pièce 13 (orientée vers le siège 2) afin de permettre son couplage à un équipement électronique 7. Cette option permet au moins d’alimenter en courant cet équipement électronique 7 (et éventuellement de recharger sa batterie).

On notera également que la seconde pièce 13 peut être solidarisée fixement à la seconde extrémité 15 perpendiculairement à la direction générale. Dans ce cas il n’est pas possible de modifier son orientation par rapport à cette direction générale.

En variante, la seconde pièce 13 peut être montée à rotation sur la seconde extrémité 15 de la première pièce 12 afin de pouvoir être entraînée entre une position rangée et une position d’utilisation (illustrée sur les figures 1 et 4). Dans la position d’utilisation la seconde pièce 13 est perpendiculaire à la direction générale en étant intercalée entre le siège 2 et la planche de bord 5. Dans la position rangée la seconde pièce 13 est parallèle à la direction générale de la première pièce 12, ce qui limite l’encombrement transversal du bras rotatif 1. De préférence, dans la position rangée la seconde pièce 13 est obligatoirement rabattue vers l’arrière, contre la première pièce 12, et une butée ou un mécanisme empêche la seconde pièce 13 d’être entraînée en rotation vers l’avant (dans le prolongement de la seconde extrémité 15 de la première pièce 12) au-delà de sa position d’utilisation (sensiblement à 90° de cette seconde extrémité 15). Cette option peut éventuellement nécessiter un moteur électrique supplémentaire pour la rotation et un temps d’activation court, dans le cas d’une automatisation complète.

On notera également, comme illustré non limitativement sur la figure 1, que le bras rotatif 1 peut éventuellement comprendre un moteur électrique 25 destiné à être installé dans le côté latéral du siège 2 (auquel il est solidarisé) et chargé d’entraîner en rotation la première extrémité 14 de la première pièce 12 entre sa position redressée (ou rangée), illustrée sur la figure 1 (pour le siège passager 2) et sur la figure 4 (en pointillés), et sa position rabattue, illustrée sur la figure 1 (pour le siège conducteur 2) et sur la figure 4 (en traits continus), en cas de réception d’une commande. Cette commande peut provenir, par exemple, d’un organe de commande présent de façon permanente dans l’habitacle 3 et actionné par le passager 6 lorsqu’il le souhaite, ou d’un équipement électronique présent de façon permanente dans l’habitacle 3 et gérant la détection des translation et inclinaison du siège 2.

Dans la seconde alternative, dès que la translation vers l’arrière du siège 2 dépasse un premier seuil ou dès que l’inclinaison vers l’arrière du siège 2 dépasse un second seuil, le dernier équipement électronique génère une première commande à destination du moteur électrique 25 pour qu’il entraîne en rotation la première extrémité 14 de la première pièce 12 de sa position redressée à sa position rabattue. Inversement, dès que la translation vers l’arrière du siège 2 devient inférieure au premier seuil ou dès que l’inclinaison vers l’arrière du siège 2 devient inférieure au second seuil, le dernier équipement électronique génère une seconde commande à destination du moteur électrique 25 pour qu’il entraîne en rotation la première extrémité 14 de la première pièce 12 de sa position rabattue à sa position redressée.

Lorsque le véhicule 4 est à conduite automatisée (ou autonome), on peut envisager que l’équipement électronique qui génère les première et seconde commandes soit celui qui est en charge de gérer les transitions entre les phases de conduite manuelle et de conduite automatisée. Dans ce cas, on peut envisager que lorsqu’une transition d’une phase de conduite automatisée à une phase de conduite manuelle a été décidée, cet équipement électronique génère la première commande précitée et contrôle le repositionnement automatique du siège 2 dans une position de conduite (de préférence préalablement programmée par le conducteur 6).

Cette seconde alternative, automatisée, est particulièrement avantageuse car elle évite que le passager 6 oublie de positionner correctement le bras rotatif 1 en fonction de la position de son siège 2 et/ou de l’inclinaison du dossier 10 de son siège 2.

On notera également que la première pièce 12 peut être réalisée dans un matériau métallique rigide et résistant ou par moulage d’une matière plastique ou composite rigide et résistante.

On notera également que la seconde pièce 13 peut être réalisée dans un matériau métallique rigide et résistant ou par moulage d’une matière plastique ou composite rigide et résistante. Comme évoqué plus haut, elle peut éventuellement être entourée au moins partiellement d’une housse d’habillage.

Claims (10)

1. Bras rotatif (1) pour un siège (2) destiné à être installé, tout en étant translatable et/ou inclinable, dans un habitacle (3) d’un véhicule automobile (4) en regard d’une planche de bord (5), ledit bras (1) comprenant une première pièce (12) allongée suivant une direction générale et comportant une première extrémité (14) destinée à être montée à rotation sur un côté latéral dudit siège (2) et une seconde extrémité (15) opposée à ladite première extrémité (14), caractérisé en ce qu’il comprend en outre une seconde pièce (13) solidarisée à ladite seconde extrémité (15), définissant un support de document et/ou d’équipement électronique (7), et comprenant un logement (16) comportant un dispositif de protection (17) comprenant un sac (18) gonflable, initialement replié et associé à un déclencheur pyrotechnique (19) qui, en cas de réception d’une commande consécutive à un choc et/ou un freinage important subi par ledit véhicule (4) alors que ladite première pièce (12) est placée dans une position rabattue avec ladite seconde pièce (13) intercalée entre ledit siège (2) et ladite planche de bord (5) et que ledit siège (2) est translaté et/ou incliné fortement vers l’arrière dudit véhicule (4), gonfle ledit sac (18) en direction dudit siège (2).

2. Bras rotatif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit logement (16) est défini dans une partie supérieure de ladite seconde pièce (13) et est masqué par une paroi supérieure munie d’une zone d’affaiblissement se déchirant lors du gonflage dudit sac (18) pour permettre à ce dernier (18) de sortir afin de se déployer en direction dudit siège (2).

3. Bras rotatif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite seconde pièce (13) comprend une paroi arrière (23) destinée à être orientée vers ledit siège (2) et définissant un espace d’accueil (24) pour un équipement électronique (7).

4. Bras rotatif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu’il comprend ledit équipement électronique (7), ce dernier (7) étant solidarisé fixement à ladite paroi arrière (23) en étant logé de façon permanente dans ledit espace d’accueil (24).

5. Bras rotatif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite paroi arrière (23) comprend des moyens d’immobilisation immobilisant temporairement un document et/ou un équipement électronique (7) placé dans ledit espace d’accueil (24).

6. Bras rotatif selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite seconde pièce (13) est solidarisée fixement à ladite seconde extrémité (15) perpendiculairement à ladite direction générale.

7. Bras rotatif selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite seconde pièce (13) est montée à rotation sur ladite seconde extrémité (15) afin de pouvoir être entraînée entre une position rangée dans laquelle elle est parallèle à ladite direction générale et une position d’utilisation dans laquelle elle est perpendiculaire à ladite direction générale en étant intercalée entre ledit siège (2) et ladite planche de bord (5).

8. Bras rotatif selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’il comprend un moteur électrique (25) destiné à être installé dans ledit côté latéral du siège (2) et entraînant en rotation ladite première extrémité (14) de la première pièce (12) entre une position redressée et ladite position rabattue en cas de réception d’une commande.

9. Siège (2) destiné à être installé, tout en étant translatable et/ou inclinable, dans un habitacle (3) d’un véhicule automobile (4), en regard d’une planche de bord (5), caractérisé en ce qu’il comprend un bras rotatif (1) selon l’une des revendications précédentes, solidarisé à rotation sur l’un de deux côtés latéraux opposés.

10. Véhicule automobile (4) comprenant un habitacle (3) dans lequel est installée fixement une planche de bord (5), caractérisé en ce qu’il comprend au moins un siège (2) selon la revendication 9, installé dans ledit habitacle (3) en regard de ladite planche de bord (5).