FR3083220A1

FR3083220A1 - Contenant souple pour le conditionnement de dechets

Info

Publication number: FR3083220A1
Application number: FR1856055A
Authority: FR
Inventors: Franck Milhem
Original assignee: Linerbenne SAS
Current assignee: Linerbenne SAS
Priority date: 2018-06-29
Filing date: 2018-06-29
Publication date: 2020-01-03

Abstract

Contenant (1) souple pour le conditionnement de déchets (D), agencé pour pouvoir être ouvert ou fermé, comportant au moins : - une enveloppe extérieure (2) présentant une surface extérieure (5) définissant une surface extérieure du contenant (1) et une surface intérieure (12), l'enveloppe extérieure (2) étant de forme allongée selon un axe longitudinal (X) du contenant (1), l'enveloppe extérieure (2) présentant une paroi avant (6) et une paroi arrière (7), deux parois latérales (8, 9), une paroi inférieure (10) et une paroi supérieure (11), - une enveloppe intérieure (3) disposée à l'intérieur de l'enveloppe extérieure (2), présentant une surface extérieure (78) en vis-à-vis de la surface intérieure (12) de l'enveloppe extérieure (2), l'enveloppe intérieure délimitant un volume intérieur (V) pour le logement des déchets (D) et présentant une paroi avant (58), une paroi arrière (55), deux parois latérales (56, 57), une paroi inférieure (59) et une paroi supérieure (50), - un système de sanglage du contenant (1) comportant au moins une sangle (20) solidaire de la surface extérieure (5) et/ou de la surface intérieure (12) de l'enveloppe extérieure (2) et/ou de la surface extérieure (78) de l'enveloppe intérieure (3), s'étendant le long des parois latérales (8, 9 ; 56, 57), notamment sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal (X), et présentant au moins une extrémité libre (22), de telle sorte que deux extrémités libres (22) de sangle(s) (20 ; 20a, 20b) puissent être raccordées l'une à l'autre et serrées pour créer localement un rétrécissement de la section transversale de l'enveloppe extérieure (2) et/ou de l'enveloppe intérieure (3) et entraver le déplacement des déchets (D) selon l'axe longitudinal (X).

Description

Contenant souple pour le conditionnement de déchets

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine du conditionnement de déchets. Le terme de « déchet » est employé au sens de la directive européenne 2006/12/CE du 5 avril 2006 et désigne toute substance ou tout objet qui relève des catégories figurant à l'annexe I de cette directive, dont le détenteur se défait ou dont il a l'intention ou l'obligation de se défaire.

Elle concerne plus particulièrement le conditionnement des déchets résultant de travaux de désamiantage de constructions ou de travaux publics.

Elle est ainsi relative à un contenant souple pour le conditionnement de déchets, ainsi qu’à un procédé de conditionnement de déchets à l’aide d’un tel contenant.

Arrière-plan technologique

Dans le cadre du conditionnement des déchets, notamment d’amiante, on connaît la demande de brevet EP 3 133 033 relative à un conditionnement souple de déchets solides de contenance supérieure à 5 m³, constitué par une enveloppe extérieure résistante mécaniquement et une enveloppe intérieure étanche aux poussières, comprenant chacune un couvercle refermable sur une poche par des moyens de fermeture de manière à fermer le conditionnement de manière étanche à l’aide d’un système de rabats interposé entre l’enveloppe extérieure et l’enveloppe intérieure et recouvrant les moyens de fermeture de l’enveloppe intérieure.

Dans le domaine de l’invention, il est indispensable de pouvoir garantir l’étanchéité du contenant de déchets lors du chargement des déchets sur un site de collecte, lors du transport et lors du déchargement sur un site de stockage, tout en maîtrisant les coûts de fabrication.

Les contenants souples conditionnant les déchets sont disposés dans une benne métallique lors de leur chargement et transport. Certaines bennes peuvent être déchargées, sur le site de stockage, du camion de transport, notamment à l’aide d’un bras articulé de type Ampliroll®, nécessitant une faible inclinaison lors du déversement, ce qui permet de conserver l’intégrité et donc l’étanchéité du contenant.

Cependant, généralement, la benne métallique d’une capacité de 32T logeant le contenant souple reste fixée au camion de transport et un basculement de la benne pour décharger le contenant souple avec les déchets est opéré. Dans ce dernier cas, l’angle de basculement est important, autrement dit l’inclinaison de la benne lors du déversement est importante, ce qui entraîne un déchargement brutal et augmente fortement le risque d’endommager le contenant souple.

On a envisagé le renforcement de certaines parties du contenant et/ou l’augmentation de l’épaisseur du contenant au moins par endroits. De telles solutions peuvent être mises en œuvre mais ne sont pas totalement satisfaisantes et augmentent de plus le coût des contenants.

Un autre problème dans la gestion des déchets, notamment amiantés, se pose sur les chantiers. Les déchets sont souvent formés de ferraille et de gros blocs, ce qui augmente le risque de déchirer ou percer les contenants et finalement d’en détruire l’étanchéité. Il est ainsi nécessaire, avant de conditionner les déchets dans les contenants, de les passer au criblage pour les trier et/ou casser les déchets trop volumineux en plus petits morceaux, ce qui génère des coûts de traitement importants.

Il existe ainsi un besoin pour bénéficier de contenants souples permettant de conditionner et transporter, depuis un site de collecte jusqu’à un site de stockage, de manière étanche, des déchets, en particulier des déchets d’amiante ou autres déchets, notamment composés de gros blocs et de ferraille, sans nécessiter de criblage et/ou de réduction de taille de déchets par cassage avant leur conditionnement.

Résumé de l’invention

Contenant

La présente invention a ainsi pour objet un contenant souple pour le conditionnement de déchets, notamment de déchets d’amiante, agencé pour pouvoir être ouvert ou fermé, comportant au moins :

- une enveloppe extérieure présentant une surface extérieure définissant une surface extérieure du contenant et une surface intérieure, l’enveloppe extérieure étant de forme allongée selon un axe longitudinal du contenant, l’enveloppe présentant une paroi avant et une paroi arrière, deux parois latérales, une paroi inférieure et une paroi supérieure,

- une enveloppe intérieure disposée à l’intérieur de l’enveloppe extérieure, présentant une surface extérieure en vis-à-vis de la surface intérieure de l’enveloppe extérieure, l’enveloppe intérieure délimitant un volume intérieur pour le logement des déchets et présentant une paroi avant, une paroi arrière, deux parois latérales, une paroi inférieure et une paroi supérieure,

- un système de sanglage du contenant comportant au moins une sangle solidaire de la surface extérieure et/ou de la surface intérieure de l’enveloppe extérieure et/ou de la surface extérieure de l’enveloppe intérieure, ladite au moins une sangle s’étendant le long des parois latérales, de préférence sensiblement perpendiculairement à l’axe longitudinal, et présentant au moins une extrémité libre, de telle sorte que deux extrémités libres de sangle(s) puissent être raccordées l’une à l’autre et serrées pour créer localement un rétrécissement de la section transversale de l’enveloppe extérieure et/ou de l’enveloppe intérieure et entraver le déplacement des déchets selon l’axe longitudinal.

Grâce à l’invention, on bénéficie d’un contenant souple permettant de réduire la possibilité pour des déchets de se déplacer dans le contenant, notamment lors du basculement du contenant pour son déchargement sur un site de stockage, en inclinant le contenant de telle sorte que la paroi arrière se trouve au-dessus de la paroi avant.

En effet, lors de cette inclinaison, avec un contenant de l’art antérieur, les déchets situés près de la paroi arrière dévalent le contenant par gravité pour venir appuyer contre la paroi avant, ainsi que contre les parois supérieure, inférieure et latérales à proximité de la paroi avant. Cela génère un risque de déchirure du contenant souple.

Au contraire, grâce à l’invention, le système de sanglage permet de diminuer l’espace à l’intérieur du contenant à ce niveau, réduisant ainsi le risque de passage des déchets se trouvant au-dessus lors du basculement vers les parties du contenant se trouvant au-dessous. Le système de sanglage permet en quelque sorte de compartimenter, partiellement, le volume intérieur du contenant pour éviter le transfert de déchets d’un espace à un autre du contenant. Ainsi, on peut partiellement maîtriser la quantité de déchets présents dans un espace déterminé du volume intérieur lors du déchargement et réduire le risque de détérioration du contenant lors du déchargement.

De préférence, la paroi supérieure de l’enveloppe extérieure comporte une ouverture pouvant être ouverte pour déposer les déchets à l’intérieur du contenant ou être fermée, et la paroi supérieure de l’enveloppe intérieure comporte une ouverture sensiblement superposée à l’ouverture de l’enveloppe extérieure, les ouvertures des enveloppes extérieure et intérieure permettant, en position ouverte, le chargement en déchets, le contenant comportant avantageusement des moyens de fermeture étanche des ouvertures.

Par « contenant souple », on désigne un contenant réalisé en matériau(x) flexible(s), généralement à base de polymère(s), qui peut être courbé, plié, sans casser ni s’abîmer. L’épaisseur relativement fine des enveloppes ainsi que les matériaux qui les constituent sont choisis pour obtenir cette souplesse recherchée.

Par paroi inférieure, supérieure, latérale, avant ou arrière du contenant, il faut comprendre la paroi inférieure, supérieure, latérale, avant ou arrière, respectivement, de l’enveloppe extérieure combinée à la paroi inférieure, supérieure, latérale, avant ou arrière, respectivement, de l’enveloppe intérieure.

L’enveloppe extérieure peut comporter au moins un matériau polymère, comportant notamment du polypropylène (PP), notamment sous forme de matériau tissé, étant par exemple réalisé en toile de PP. Elle présente avantageusement des propriétés de résistance mécanique pour résister à la déchirure. Elle peut comporter des zones plus épaisses que d’autres ou comporter des renforts, de manière à renforcer localement les propriétés de résistance mécanique. En particulier, elle peut comporter des renforts au niveau des bords des parois avant et arrière, réalisés par exemple essentiellement en PP. Elle peut présenter un grammage compris entre environ 190 g/m² et 300 g/m², notamment entre 200 g/m² et 270 g/m², en fonction des dimensions de l’enveloppe extérieure. L’enveloppe extérieure présente de préférence une forme parallélépipédique. La résistance à la traction, mesurée selon la norme ASTM D638, dans le sens chaîne peut être comprise entre 180 kgf et 240 kgf environ, soit environ 1765 N et 2355 N. La résistance à la traction, mesurée selon la norme ASTM D638, dans le sens trame peut être comprise entre 170 kgf et 240 kgf environ, soit environ 1665 N et 2355 N. L’élongation, mesurée selon la norme ASTM D638, peut être comprise entre 18 et 20% environ, dans le sens trame ou chaîne.

L’enveloppe intérieure peut comporter au moins un matériau polymère, comportant notamment du polyéthylène (PE), notamment un film de PE ou un tissage de PE. Elle présente avantageusement une étanchéité aux poussières. L’enveloppe intérieure présente de préférence des parois sensiblement parallèles aux parois respectives de l’enveloppe extérieure, à proximité immédiate de celles-ci, au sein du contenant et comporte notamment une paroi avant, une paroi arrière, une paroi inférieure, une paroi supérieure et deux parois latérales disposées longitudinalement. Ces différentes parois définissent ensemble le volume intérieur de l’enveloppe intérieure, correspondant au volume intérieur du contenant. L’enveloppe intérieure présente de préférence une forme parallélépipédique.

L’épaisseur des parois de l’enveloppe intérieure peut être comprise entre environ 200 pm et 400 pm, notamment entre 200 pm et 350 pm. Une couche, notamment collée, de PE expansé peut être fixée sur la surface intérieure au niveau de la paroi inférieure de l’enveloppe intérieure.

Selon un premier mode de réalisation, le système de sanglage comporte au moins une sangle solidaire de la surface extérieure de l’enveloppe extérieure. Selon un second mode de réalisation, le système de sanglage comporte au moins une sangle solidaire de la surface intérieure de l’enveloppe extérieure. Selon un troisième mode de réalisation, le système de sanglage comporte au moins une sangle solidaire de la surface extérieure de l’enveloppe intérieure.

Il est encore possible que le système de sanglage comporte plusieurs sangles solidaires de différentes surfaces extérieure, intérieure de l’enveloppe extérieure ou extérieure de l’enveloppe intérieure, par exemple comporte une ou plusieurs sangles solidaires de la surface extérieure de l’enveloppe extérieure et une ou plusieurs sangles solidaires de la surface extérieure de l’enveloppe intérieure.

Ladite au moins une sangle peut être fixée sur le contenant. En particulier, ladite au moins une sangle peut être cousue sur la surface extérieure de l’enveloppe extérieure.

Ladite au moins une sangle peut être solidaire sans être fixée au contenant. En particulier, ladite au moins une sangle peut traverser au moins un passant, notamment plusieurs passants, le ou les passants étant fixé(s), notamment par soudure, sur la surface extérieure de l’enveloppe intérieure, laissant un passage pour ladite au moins une sangle.

Le contenant comporte par exemple au moins une paire de sangles fixées chacune par une extrémité sur le contenant, notamment sur la surface extérieure de l’enveloppe extérieure. L’autre extrémité de chaque sangle de la paire peut être libre et est de préférence utilisée pour être raccordée à l’extrémité libre de l’autre sangle de la paire. Dans ce cas, le contenant comporte avantageusement une pluralité de paires de sangles, notamment quatre paires de sangles voire cinq ou six paires, disposées sensiblement parallèlement entre elles. La ou chaque paire de sangles est avantageusement fixée dans un même plan transversal à l’axe longitudinal du contenant.

Selon une variante, le contenant comporte au moins une sangle dont les deux extrémités libres se raccordent entre elles. Dans ce cas, la ou chaque sangle entoure totalement le contenant, notamment la surface extérieure de l’enveloppe extérieure ou la surface extérieure de l’enveloppe intérieure, lorsque les extrémités libres sont raccordées entre elles, dans un plan transversal à l’axe longitudinal. En particulier, la ou chaque sangle est présente sur toute la largeur transversale de la paroi inférieure de l’enveloppe extérieure et/ou intérieure. Dans ce cas, la sangle peut être solidaire du contenant à l’aide de passants, fixés au contenant, notamment cousus ou soudés sur le contenant. Le contenant peut encore comporter au moins deux sangles, notamment quatre sangles, voire cinq ou six sangles, chacune des sangles comportant deux extrémités libres se raccordant entre elles. Dans ce cas, chacune des sangles entoure totalement le contenant dans un plan transversal à l’axe longitudinal lorsque les extrémités libres sont raccordées entre elles. En particulier, les sangles sont présentes, et éventuellement fixées, sur toute la largeur transversale de la paroi inférieure de l’enveloppe extérieure et/ou intérieure, notamment de la paroi inférieure de l’enveloppe intérieure.

Lorsque ladite au moins une sangle est fixée au contenant, elle est de préférence fixée par couture. La fixation de ladite au moins une sangle peut n’être réalisée que sur la surface extérieure ou intérieure de la paroi inférieure de l’enveloppe extérieure ou sur la surface extérieure de la paroi inférieure de l’enveloppe intérieure, de préférence sur la surface extérieure de la paroi inférieure de l’enveloppe extérieure.

En variante, ladite au moins une sangle est fixée, notamment par couture ou soudure, sur la paroi latérale, notamment en partie inférieure de celle-ci de l’enveloppe extérieure et/ou intérieure. En variante encore, ladite au moins une sangle est fixée sur la surface extérieure de la paroi inférieure de l’enveloppe extérieure et/ou intérieure et également sur au moins une portion de hauteur de la surface extérieure ou intérieure de la paroi latérale de l’enveloppe extérieure et/ou surface intérieure de la paroi latérale de l’enveloppe intérieure.

Ladite au moins une sangle peut être réalisée dans un matériau souple, de préférence à base de tissage, notamment à base de polymère, choisi en particulier dans le groupe constitué par le polypropylène, le polyamide et le polyester ainsi que leurs mélanges. En particulier, ladite au moins une sangle peut comporter un mélange de polyester et de polypropylène, notamment dans des proportions identiques. La résistance de la sangle peut être par exemple de 785 kgf, soit environ 7700 N.

Le contenant peut comporter au moins un passant fixé, notamment par couture sur la surface extérieure ou intérieure de l’enveloppe extérieure ou notamment par soudure, sur la surface extérieure de l’enveloppe intérieure. Le ou les passants peuvent être fixés sur au moins une des parois inférieure et/ou latérales de l’enveloppe extérieure ou de l’enveloppe intérieure. Ledit au moins un passant est avantageusement cousu sur la surface extérieure ou intérieure de l’enveloppe extérieure. En variante, ledit au moins un passant est avantageusement soudé sur la surface extérieure de l’enveloppe intérieure. Ledit au moins un passant est de préférence agencé pour permettre le guidage de ladite au moins une sangle entre le passant et la surface extérieure ou intérieure de l’enveloppe extérieure ou la surface extérieure de l’enveloppe intérieure.

Avantageusement, la ou chaque sangle traverse plusieurs passants, notamment disposés sur le contenant, étant de préférence alignés entre eux pour une même sangle. Le ou chaque passant peut être réalisé en matériau souple, de préférence tissé, notamment à base de polymère, notamment de polypropylène ou de polyamide.

Au moins une des extrémités libres de ladite au moins une sangle peut être munie d’un système d’attache à l’autre extrémité libre, notamment au moins un anneau d’attache pour le raccordement et serrage avec l’autre extrémité libre, en particulier deux anneaux ou boucles d’attache, de manière connue en soi.

Le volume intérieur du contenant, notamment de l’enveloppe intérieure, peut être supérieur ou égal à 3 m³, notamment à 5 m³, notamment à 10 m³, notamment à 16 m³, voire à 18 m³, notamment à 24 m³, voire à 35m³.

Le volume intérieur du contenant est défini par celui de l’enveloppe intérieure. Cette dernière peut comporter des zones plus épaisses que d’autres, de manière à renforcer localement les propriétés de résistance mécanique, car les déchets peuvent se déplacer avec force au sein des volumes formés entre les sangles.

L’enveloppe extérieure peut être liée à l’enveloppe intérieure par encollage au moins partiel, notamment encollage total entre les parois inférieures, latérales, avant et arrière des enveloppes.

L’ouverture de l’enveloppe intérieure peut occuper une grande partie de la paroi supérieure de l’enveloppe intérieure, et présenter trois bords, dont les deux bords longitudinaux et un troisième bord, les reliant, à proximité de la paroi avant ou arrière de l’enveloppe intérieure, sensiblement parallèle à de celle-ci. Les trois bords de l’ouverture sont de préférence munis de dents d’engrenage pour permettre une fermeture à glissière (ou crémaillère) de l’ouverture.

De même, l’ouverture de l’enveloppe extérieure peut occuper une grande partie de la paroi supérieure de l’enveloppe extérieure, et présenter trois bords, dont les deux bords longitudinaux et un troisième bord, les reliant, à proximité de la paroi arrière ou avant de l’enveloppe extérieure, sensiblement parallèle à celle-ci. Il est à noter que, de préférence, l’ouverture de l’enveloppe extérieure comporte, outre les deux bords longitudinaux, un troisième bord qui est opposé à celui de l’ouverture intérieure. Ainsi, si l’ouverture de l’enveloppe intérieure comporte un troisième bord à proximité de la paroi avant, l’ouverture de l’enveloppe extérieure comporte de préférence un troisième bord à proximité de la paroi arrière. Les trois bords de l’ouverture de l’enveloppe extérieure sont de préférence munis de dents d’engrenage pour permettre une fermeture à glissière (ou crémaillère) de l’ouverture.

Le contenant comporte donc de préférence un système de fermeture comportant les deux fermetures des ouvertures des enveloppes extérieure et intérieure, notamment les deux fermetures à glissière. En outre, le système de fermeture comporte avantageusement un système de rabat(s) comme dans la demande de brevet antérieure EP 3 133 033. Le système de fermeture peut comporter des rabats formés sur l’enveloppe intérieure respectivement depuis un côté de chaque bord de l’ouverture de l’enveloppe intérieure pour s’étendre au-dessus des bords de l’ouverture de l’enveloppe intérieure de manière à les recouvrir et pour être fixés, pour au moins certains d’entre eux, notamment par adhésif, de l’autre côté de chaque bord de l’ouverture contre la paroi supérieure de l’enveloppe intérieure. Les rabats recouvrent ainsi de manière étanche les bords de l’ouverture de l’enveloppe intérieure. Les rabats sont interposés entre l’enveloppe intérieure et l’enveloppe extérieure. Ainsi, le système de fermeture est étanche. La présente invention n’est cependant pas limitée à un type particulier de système de fermeture étanche et d’autres systèmes de fermeture étanche peuvent être envisagés sans sortir du cadre de l’invention. Les rabats peuvent être réalisés en matériau polymère, notamment en film de PE, d’une épaisseur pouvant être comprise entre 100 qm et 160 qm environ.

L’enveloppe intérieure peut être munie, sur sa surface intérieure, notamment des parois avant, arrière et/ou latérales, d’une pluralité de points d’ancrage de tendeurs, ou câbles élastiques. Ces câbles élastiques peuvent permettre de solidariser le contenant à une benne métallique dans laquelle serait disposé le contenant, en position ouverte des ouvertures des enveloppes extérieure et intérieure, afin de faciliter le chargement en déchets du contenant.

La présente invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison totale ou partielle avec ce qui précède, un contenant souple pour le conditionnement de déchets, notamment de déchets d’amiante, agencé pour pouvoir être ouvert ou fermé, comportant au moins :

- une enveloppe extérieure présentant une surface extérieure définissant une surface extérieure du contenant et une surface intérieure, l’enveloppe étant de forme allongée selon un axe longitudinal du contenant, l’enveloppe présentant une paroi avant et une paroi arrière, deux parois latérales, une paroi inférieure et une paroi supérieure,,

- un système de sanglage du contenant comportant au moins une sangle fixée sur la surface extérieure et/ou la surface intérieure de l’enveloppe extérieure, de préférence sur la surface extérieure de l’enveloppe extérieure, ladite au moins une sangle s’étendant le long des parois latérales, de préférence sensiblement perpendiculairement à l’axe longitudinal, et présentant au moins une extrémité libre, de telle sorte que deux extrémités libres de sangle(s) puissent être raccordées l’une à l’autre et serrées pour créer localement un rétrécissement de la section transversale de l’enveloppe extérieure et entraver le déplacement des déchets selon l’axe longitudinal.

Dans ce cas, l’enveloppe extérieure peut être similaire à l’enveloppe extérieure définie plus haut ou à l’enveloppe intérieure définie plus haut.

- un système de sanglage du contenant comportant au moins une sangle solidaire de la surface extérieure de l’enveloppe intérieure, ladite au moins une sangle s’étendant le long des parois latérales, de préférence sensiblement perpendiculairement à l’axe longitudinal, et présentant au moins une extrémité libre, de telle sorte que deux extrémités libres de sangle(s) puissent être raccordées l’une à l’autre et serrées pour créer localement un rétrécissement de la section transversale de l’enveloppe extérieure et/ou de l’enveloppe intérieure et entraver le déplacement des déchets selon l’axe longitudinal.

Dans ce cas, le contenant comporte de préférence au moins un passant fixé, notamment par soudure, à la surface extérieure de l’enveloppe intérieure et agencé pour le guidage de ladite au moins une sangle.

Procédé de conditionnement

L’invention a encore pour objet, selon un autre aspect, en combinaison avec ce qui précède, un procédé de conditionnement de déchets comportant les étapes suivantes :

- disposer un contenant souple tel que défini plus haut dans une benne métallique,

- ouvrir le contenant,

- déposer les déchets dans le contenant,

- fermer le contenant de manière étanche,

- raccorder les extrémités libres de la ou des sangles, notamment deux à deux, et serrer pour créer localement un rétrécissement de la section transversale de l’enveloppe extérieure et/ou intérieure et entraver le déplacement des déchets selon l’axe longitudinal.

Le sanglage permet d’empêcher le déplacement massif des déchets dans un sens longitudinal depuis l’amont jusqu’à l’aval de la ou des sangles et vice versa.

Le cas échéant, lorsque l’enveloppe intérieure est munie de câbles élastiques, le procédé peut comporter l’étape consistant à les solidariser à la benne métallique, après ouverture du contenant, notamment ouverture des enveloppes extérieure et intérieure à l’aide desdits câbles élastiques.

L’étape de dépôt des déchets dans le contenant peut consister à remplir le volume intérieur du contenant sur moins de la hauteur totale du contenant, notamment sur une hauteur comprise entre environ un tiers et deux tiers, notamment entre environ un tiers et la moitié, de la hauteur totale du contenant, c’est-à-dire de la hauteur totale des parois latérales de l’enveloppe intérieure. Ainsi, un espace d’une hauteur non nulle, comprise entre un tiers et deux tiers de la hauteur du contenant, peut être vide après remplissage en déchets du contenant. C’est cet espace vide qui est réduit par le sanglage qui a lieu après fermeture du contenant. L’étape de raccordement et serrage, autrement appelée étape de sanglage, des extrémités libres de sangle(s) deux à deux permet en effet de réduire voire de supprimer cet espace vide afin d’empêcher sensiblement le mouvement des déchets à l’intérieur du contenant, notamment lors d’une inclinaison du contenant au moment du déchargement. Il est à noter que la hauteur des déchets dans le contenant n’est généralement pas la même en différents endroits du contenant. Elle n’est pas homogène. En effet, le chargement en déchets dans le contenant se fait la plupart du temps à l’aide d’une pelleteuse créant par exemple des monticules.

Le procédé peut en effet comporter les étapes consistant à :

- transporter l’ensemble de la benne métallique et du contenant logeant les déchets d’un site de collecte des déchets vers un site de stockage sur un camion,

- ouvrir une porte arrière de la benne métallique,

- basculer la benne métallique vers l’arrière de manière à déverser le contenant par le passage laissé par la porte arrière ouverte de la benne,

- éventuellement avancer le camion pour terminer le déchargement du contenant sur le site de stockage.

Ainsi, le déchargement a lieu sans déplacement sensible des déchets au sein du contenant, notamment entre les zones ou compartiments délimités par la ou les sangles. En effet, le sanglage empêche ou réduit au moins ces déplacements entre les compartiments, de telle sorte que les parois, notamment la paroi avant des enveloppes extérieure et intérieure est moins sollicitée pendant cette étape. Par conséquent, le risque de déchirement du contenant est réduit.

Lorsque le contenant comporte quatre sangles entourant totalement le contenant ou quatre paires de sangles raccordées deux à deux, cela permet de créer sensiblement cinq compartiments au sein du contenant, lorsque les sangles sont en position raccordée et serrée. Des zones de pression sont donc créées au niveau des sangles, mais la pression est exercée par environ 20% des déchets contenus dans le contenant, ce qui réduit considérablement la pression par rapport à l’art antérieur connu, dans lequel 100% des déchets contenus dans le contenant viennent exercer une pression à l’avant du contenant lorsque le contenant est basculé pour le déchargement.

Il est à noter que le contenant peut être plus long que la benne métallique.

Brève description des figures

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

- la figure 1 est une vue schématique et en perspective de l’enveloppe extérieure d’un exemple de contenant selon l’invention,

- la figure 2 est une vue schématique et en perspective de l’enveloppe intérieure d’un exemple de contenant selon l’invention,

- la figure 3 est une vue du dessus, schématique, d’un exemple de contenant selon l’invention comportant l’enveloppe extérieure de la figure 1 et l’enveloppe intérieure de la figure 2,

- la figure 4 est une vue de côté, schématique, du contenant de la figure 3,

- la figure 5 est une vue de l’avant, schématique, du contenant de la figure 3,

- la figure 6 est une représentation schématique, en vue de côté, partiellement en coupe, d’un camion chargé d’une benne métallique logeant un contenant selon l’invention,

- la figure 7 est une vue de côté schématique du camion de la figure 6 lors du déversement du contenant,

- la figure 8 est une vue schématique en perspective et partielle, d’un autre exemple d’enveloppe extérieure d’un contenant selon l’invention,

- la figure 9 est une vue schématique en perspective et partielle, d’un autre exemple d’enveloppe extérieure d’un contenant selon l’invention, et

- la figure 10 est une vue schématique, en perspective et partielle, d’un autre exemple d’enveloppe intérieure d’un contenant selon l’invention.

Description détaillée de modes de réalisation de l’invention

Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonctions identiques portent le même signe de référence. A des fins de concision de la présente description, ils ne sont pas décrits en regard de chacune des figures, seules les différences entre les modes de réalisation étant décrites.

On a représenté sur la figure 1 une enveloppe extérieure 2 d’un contenant 1 illustré sur la figure 3. L’enveloppe extérieure 2 définit une surface extérieure 5 du contenant

1. Elle présente une forme allongée selon un axe longitudinal X, comme visible.

Dans l’exemple illustré, l’enveloppe extérieure 2 présente une forme parallélépipédique, avec une paroi avant 6, une paroi arrière 7, deux parois latérales 8 et 9, une paroi inférieure 10 et une paroi supérieure 11. Les parois inférieure 10 et supérieure 11 sont séparées entre elles par les parois latérales 8 et 9. Les parois latérales 8 et 9 et avant et arrière 6 et 7 définissent la hauteur totale H de l’enveloppe extérieure 2 et donc du contenant

1. La longueur de l’enveloppe extérieure 2, soit la longueur de chaque paroi latérale 8 ou 9, dans cet exemple, est de 8,8 m. La largeur de l’enveloppe extérieure 2 correspondant à la largeur de la partie avant 6 ou arrière 7 est de 2,5 m. La hauteur totale H de l’enveloppe extérieure 2 est égale à 1,6 m. L’enveloppe extérieure 2 présente une surface intérieure 12.

La paroi supérieure 11 est occupée sur une grande partie de sa surface par une ouverture 13 définie par trois bords, à savoir deux bords longitudinaux 14 et 15, parallèles à l’axe longitudinal X et un bord avant 16 les reliant, à proximité de la paroi avant 6 dans cet exemple, perpendiculairement à l’axe longitudinal X. L’ouverture 13 peut être ouverte ou fermée à l’aide d’un système de fermeture à glissière, dans cet exemple.

L’enveloppe extérieure 2 est munie par ailleurs, au sein du contenant 1, d’un système de sanglage 19 comportant au moins une sangle 20, dans cet exemple une pluralité de paires de sangles 20, au nombre de quatre paires de sangles 20, disposées deux à deux dans un même plan perpendiculaire à l’axe longitudinal X, comme visible en particulier sur la figure 4. Chaque sangle 20 est fixée, dans cet exemple par couture, sur une surface extérieure de la paroi inférieure 10 à une extrémité 21 de sangle. Chaque sangle 20 recouvre la paroi latérale 8 ou 9 sur toute la hauteur H en s’étendant sensiblement perpendiculairement à l’axe longitudinal X. Enfin, à l’opposé de l’extrémité 21, la sangle 20 comporte une extrémité libre 22. Chaque paire de sangles 20 comporte une sangle 20a recouvrant la paroi latérale 9 et une sangle 20b recouvrant la paroi latérale 8. L’extrémité libre 22 de la sangle 20b est munie d’un système d’attache 23 consistant dans cet exemple en deux anneaux d’attache en forme de D permettant d’être traversés par l’extrémité libre 22 de la sangle 20a pour le raccordement et le serrage des deux sangles 20a et 20b afin de rétrécir la section transversale de l’enveloppe extérieure 2 et entraver le déplacement des déchets lorsque le contenant 1 contient des déchets. On ne sort pas du cadre de l’invention si le système d’attache 23 des extrémités libres 22 est différent, par exemple comporte des attaches dites rapides ou autre, avec possibilité de réglage de longueur de sangle pour le serrage.

Dans l’exemple illustré, et comme davantage visible sur la figure 3, les trois paires de sangles 20 situées du côté de la paroi avant 6, référencées respectivement 201, 202 et 203, sont sensiblement à équidistance les unes des autres tandis que la quatrième paire de sangle 20, référencée 204, située près de la paroi arrière 7, est plus éloignée. En particulier, dans cet exemple, la distance entre la paroi avant 6 et la paire de sangles 201 est de 2 m environ. La distance entre la paire de sangles 201 et la paire de sangles 202 est de1,2 m environ. La distance entre la paire de sangles 202 et la paire de sangles 203 est de1,2 m environ. La distance entre la paire de sangles 203 et la paire de sangles 204 est de2,2 m environ. Enfin, la distance entre la paire de sangles 204 et la paroi arrière 7 est de 2 m environ. L’objectif du système de sanglage étant de réduire la quantité de déchets venant mettre en pression la paroi avant du contenant lors du basculement de la benne métallique qui contiendra le contenant pour son déchargement sur un site de stockage, le positionnement des paires de sangles sur le contenant est prévu pour limiter au maximum vers l’avant la quantité de déchets venant en pression à l’avant du contenant.

Chaque paroi latérale 8 ou 9 est munie extérieurement d’une pluralité de passants 30 au nombre de trois par paroi latérale 8 ou 9 pour permettre le passage de la sangle 20 entre le passant 30 et la paroi latérale 8 ou 9. Chaque passant 30 est fixé par couture sur la paroi latérale 8 ou 9 et est agencé pour être traversé par la sangle 20 correspondante de manière à guider celle-ci le long de la paroi latérale 8 ou 9. Dans l’exemple illustré, la sangle 20 est uniquement fixée sur la paroi inférieure 10 de l’enveloppe extérieure 2, étant maintenue contre la paroi latérale 8 ou 9 par les passants 30.

Chaque sangle 20 est réalisée en matériau polymère, notamment tissé, dans cet exemple en un mélange 50% - 50% de polyester et de polypropylène. La largeur de chaque sangle est d’environ 5 cm, dans cet exemple. La longueur de chaque sangle 20a est d’environ 6,6m. La longueur de chaque sangle 20b munie du système d’attache 23 est d’environ 2,5m. La longueur de chaque sangle 20 recouvrant la surface extérieure de la paroi inférieure 10 de l’enveloppe extérieure 2 est dans cet exemple de 50 cm, étant notamment fixée sur toute cette longueur à la paroi inférieure 10. La longueur de la sangle 20b est inférieure à la longueur de la sangle 20a.

Chaque passant 30 est également, dans cet exemple, réalisé en matériau polymère tissé, en fils de polyamide, notamment de nylon.

L’enveloppe extérieure 2 est réalisée en matériau polymère tissé, notamment en toile de PP. Le grammage de l’enveloppe 2 extérieure est, dans cet exemple, d’environ 270 g/m². L’enveloppe extérieure 2 présente une résistance mécanique.

On a représenté sur la figure 2 une enveloppe intérieure 3 du contenant 1 selon l’invention. L’enveloppe intérieure 3 est destinée, dans cet exemple, à être disposée à l’intérieur de l’enveloppe extérieure 2 au sein du contenant 1. Elle délimite un volume intérieur V du contenant pour le logement des déchets.

Dans un autre mode de réalisation, le contenant 1 comporte l’enveloppe extérieure 2 et le système de sanglage 19, tel qu’illustré sur la figure 1, étant dépourvu d’enveloppe intérieure 3.

L’enveloppe intérieure 3 présente une forme parallélépipédique similaire à celle de l’enveloppe extérieure 2. L’enveloppe intérieure 3 comporte une paroi avant 58, une paroi arrière 55, deux parois latérales 56 et 57, une paroi inférieure 59 et une paroi supérieure 50. Elle présente une surface extérieure 78 et une surface intérieure 79. La surface extérieure 78 de l’enveloppe intérieure 3 est en vis-à-vis de la surface intérieure 12 de l’enveloppe extérieure 2. L’enveloppe intérieure 3 est disposée dans l’enveloppe extérieure 2 de manière à ce que la paroi avant 58 se trouve à côté de la paroi avant 6 et la paroi arrière 55 à côté de la paroi arrière 7. Les dimensions de l’enveloppe intérieure 3 sont identiques, dans cet exemple, à celles de l’enveloppe extérieure 2.

La paroi supérieure 50 est munie d’une ouverture 51 pour l’introduction des déchets, définie par trois bords dans cet exemple, à savoir deux bords longitudinaux 52 et 53 parallèles à l’axe longitudinal X. Elle comporte un troisième bord 54 reliant les bords 52 et 53 et s’étendant à proximité de la paroi arrière 55. L’ouverture 51 est sensiblement superposée à l’ouverture 13 de l’enveloppe extérieure 2 au sein du contenant 1. L’ouverture 51 peut être ouverte ou fermée à l’aide d’un système de fermeture à glissière. Des cordelettes 80 sont prévues pour permettre à un opérateur d’actionner le système de fermeture à glissière depuis le bas du contenant ou faciliter cet actionnement.

L’enveloppe intérieure 3 est également munie dans cet exemple d’une pluralité de points d’ancrage 60 de câbles élastiques 61 ou tendeurs visibles sur les figures 2, 4 et 5, agencés pour se fixer de manière amovible en position ouverte du contenant 1 sur des points de fixation présents sur une benne métallique logeant le contenant 1 lors du chargement en déchets. Les points d’ancrage 60 sont, dans cet exemple, situés sur tout le pourtour de la surface intérieure de l’enveloppe intérieure 3, c’est-à-dire sur les quatre parois avant 58, arrière 55, et latérales 56 et 57.

La position ouverte du contenant 1 correspond à la position ouverte de l’ouverture 13 et de l’ouverture 51, simultanément. La position fermée du contenant correspond à la position fermée de l’ouverture 13 et de l’ouverture 51, simultanément. Il est à noter que le bord 16 de l’ouverture 13 est situé à l’opposé du bord 54 de l’ouverture 51, le premier étant du côté de la paroi avant 6 tandis que le second est du côté de la paroi arrière 55. L’ouverture 13 s’ouvre du côté de la partie arrière 7 tandis que l’ouverture 51 s’ouvre du côté de la partie avant 58.

L’enveloppe intérieure 3 comporte également une pluralité de rabats, réalisés dans cet exemple en film de PE, au nombre de quatre dans cet exemple, à savoir un rabat 70 disposé à l’extrémité supérieure de la paroi arrière 55, un rabat 71 disposé à l’opposé, à l’extrémité supérieure de la paroi avant 58 et également deux rabats latéraux 72 et 73 disposés respectivement à l’extrémité supérieure de la paroi latérale 56 et de la paroi latérale 57. Les rabats s’étendent sur toute la longueur de la paroi qu’ils surmontent. Les rabats sont munis d’une bande d’adhésif 75 permettant d’adhérer à la paroi supérieure 50 de l’enveloppe intérieure 3 et contribuent à l’étanchéité de fermeture du contenant 1. Ainsi, le contenant 1 comporte un système de fermeture comportant les fermetures à glissière des ouvertures 13 et 51 ainsi que l’ensemble des rabats 70, 71, 72 et 73 venant recouvrir la fermeture à glissière de l’ouverture 51 de l’enveloppe intérieure 3.

L’enveloppe intérieure 3 est réalisée en matériau polymère, notamment en polyéthylène, notamment en un matériau étanche aux poussières. L’enveloppe intérieure 3 est réalisée, dans cet exemple, dans un film de PE, ayant une épaisseur d’environ 350 pm.

Dans une variante illustrée sur la figure 8, l’enveloppe extérieure 2 comporte une sangle 20 fixée dans une portion médiane sur la surface extérieure de la paroi inférieure 10, entourant l’enveloppe extérieure 2 sur la paroi inférieure 10 et les parois latérales 8 et 9. Ce sont les deux extrémités libres 22 de la sangle 20 qui se raccordent entre elles, dans cet exemple.

Une seule sangle 20 est représentée sur la figure 8, mais plusieurs sangles 20 peuvent être disposées parallèlement entre elles à distance, autour de l’enveloppe extérieure

2.

Dans le mode de réalisation de la figure 9, les sangles 20a et 20b de la paire de sangles 20 sont fixées, notamment par couture, sur la surface intérieure 12 de l’enveloppe extérieure 2, dans cet exemple au niveau de la paroi inférieure 10. Les sangles sont par ailleurs fixées ou non, guidées ou non, le long des parois latérales 8 et 9, toujours du côté de la surface intérieure 12 de ces parois. Selon ce mode de réalisation, les sangles sont donc interposées entre l’enveloppe extérieure 2 et l’enveloppe intérieure 3.

Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 10, le système de sanglage est rapporté sur l’enveloppe intérieure 3. Dans ce cas, la sangle 20 n’est pas fixée sur l’enveloppe intérieure 3. Cependant, elle est solidaire de celle-ci à l’aide des passants 30, soudés sur la surface extérieure 78 de l’enveloppe intérieure 3 au travers desquels elle est guidée. Dans cet exemple, les passants 30 sont présents sur les parois latérales 56 et 57, mais pourraient être présents également ou de manière alternative sur la paroi inférieure 59 sans sortir du cadre de l’invention. Les deux extrémités libres 22 de la sangle 20 qui entoure l’enveloppe intérieure 3 sont raccordées entre elles pour le serrage du contenant. Il peut y avoir plusieurs sangles 20 disposées sensiblement parallèlement les unes aux autres. Le système de sanglage peut de plus être rapporté sur l’enveloppe extérieure 2, comme sur la figure 1, auquel cas il comporte une ou plusieurs sangles sur l’enveloppe extérieure 2 et une ou plusieurs sangles sur l’enveloppe intérieure 3.

Lors de l’utilisation, comme illustré sur la figure 6, sur un site de collecte, on charge le contenant 1, vide, à l’intérieur d’une benne métallique 100 portée par un camion

101. La benne métallique 100 comporte une porte arrière 102 qui peut s’ouvrir vers l’arrière. On ouvre le contenant 1, en ouvrant les fermetures à glissière des ouvertures 13 et 51 et en soulevant les rabats 70, 71, 72 et 73. On solidarise les câbles élastiques 61 à des points de fixation présents sur la benne métallique 100. Les parois du contenant 1 épousent alors sensiblement les parois intérieures de la benne métallique 100, hormis la paroi supérieure puisque la benne métallique 100 est ouverte sur le dessus pour permettre le chargement en déchets.

On remplit au moins une partie du volume intérieur V du contenant 1, dans cet exemple de 35,2 m³, correspondant à celui de l’enveloppe intérieure 3, avec des déchets D. Ces derniers peuvent être des déchets d’amiante, de béton, de ferraille, pouvant être de grande taille et former de gros blocs. On remplit avantageusement sur une hauteur, non homogène généralement, inférieure à la hauteur totale H des parois latérales, notamment comprise entre un tiers et deux tiers de la hauteur H, voire un tiers et la moitié de la hauteur H, ne dépassant de préférence pas la hauteur des points d’ancrage 60.

Une fois le contenant 1 rempli de déchets D, on retire les câbles élastiques 61 des points de fixation de la benne 100.

On ferme alors de manière étanche le contenant 1, en fermant l’ouverture 51 avec la fermeture à glissière sur les trois bords 52, 53 et 54, par exemple en utilisant les cordelettes 80, puis on ferme les rabats 70, 71, 72 et 73 et on fait en sorte que l’adhésif 75 adhère sur la paroi supérieure 50. Enfin, on ferme la fermeture à glissière de l’ouverture 13 sur les trois bords 14, 15 et 16. Le contenant 1 est alors hermétiquement fermé.

Ensuite, on utilise le système de sanglage 19. On raccorde l’extrémité libre 22 de la sangle 20a à l’extrémité libre 22 de la sangle 20b pour chaque paire de sangles 20 et on serre pour créer localement un rétrécissement de la section transversale de l’enveloppe extérieure 2 et entraver le déplacement des déchets selon l’axe longitudinal X. On serre en particulier jusqu’à empêcher le déplacement massif des déchets dans un sens longitudinal depuis l’amont jusqu’à l’aval de la sangle 20. On serre de manière à réduire le volume d’air de l’espace libre au-dessus des déchets D sous la paroi supérieure du contenant 1. Cela permet de comprimer la paroi supérieure contre les déchets D.

Une fois le contenant 1 chargé, fermé et sanglé, le camion 101 se déplace du site de collecte jusqu’à un site de stockage où il est déchargé. Pour cela, on ouvre la porte arrière 102 de la benne métallique 100, vers l’arrière, puis on bascule la benne métallique 100 à l’aide du bras de levage 110 en inclinant, comme illustré sur la figure 7, la benne métallique 100. L’angle d’inclinaison a peut être compris entre 45° et 60° environ. Il y a augmentation progressive de l’inclinaison de la benne jusqu’à un angle maximal de basculement. Le contenant 1 se déverse alors par gravité dans le sens de la flèche, vers l’arrière, jusqu’à être déposé sur le site de stockage. Le camion 101 peut, le cas échéant, avancer pour finaliser ce déchargement du contenant 1.

Grâce au système de sanglage 19, comme illustré sur les figures 6 et 7, on crée différentes zones à l’intérieur du contenant 1, au nombre de cinq dans l’exemple illustré, référencées 105, 106, 107, 108 et 109, au sein desquelles les déchets D sont pratiquement empêchés de se déplacer. Ainsi, par exemple, lors du basculement illustré sur la figure 7 pour le déchargement du contenant 1 hors de la benne métallique 100, les déchets D situés dans la zone 109, en amont, ne pourront sensiblement pas se déplacer, du moins massivement, en aval de la sangle 20 délimitant cette zone 109, vers la zone inférieure 108. Les déchets D situés dans la zone 108 ne pourront, de même, sensiblement pas se déplacer, du moins massivement, en aval de la sangle 20 délimitant cette zone 108, vers la zone inférieure 107. Les déchets D situés dans la zone 107 ne pourront, de même, sensiblement pas se déplacer, du moins massivement, en aval de la sangle 20 délimitant cette zone 107, vers la zone inférieure 106. Les déchets D situés dans la zone 106 ne pourront, de même, sensiblement pas se déplacer, du moins massivement, en aval de la sangle 20 délimitant cette zone 106, vers la zone inférieure 105. Ainsi, le contenant 1, notamment les zones inférieures, et en particulier la zone 105, ne sera pas trop sollicité par des déchets D provenant d’autres zones, limitant ainsi le risque de détérioration, déchirure, du contenant 1 lors du déchargement.

L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits. En particulier, les déchets destinés à être stockés dans le contenant 1 peuvent être des déchets d’amiante, ou d’autres types de déchets, notamment des terres polluées avec des déchets dangereux, tels que du mercure, de l’arsenic, du polychlorobiphényle (PCB), avec éventuellement des corps étrangers, ou encore des produits pâteux issus d’une pollution avec hydrocarbure.

Le contenant 1 peut comporter uniquement une enveloppe extérieure 2 et pas d’enveloppe intérieure 3 telle que décrite ci-dessus, notamment si l’enveloppe extérieure 2 comporte une fermeture étanche, qui peut être similaire à celle décrite pour l’enveloppe intérieure, et si elle présente les propriétés nécessaires au conditionnement des déchets. Lorsque le contenant 1 ne comporte qu’une seule enveloppe et le système de sanglage, l’enveloppe peut être, en variante, similaire à l’enveloppe intérieure 3 décrite ci-dessus. La ou les sangles et éventuellement le ou les passants sont alors avantageusement soudés sur l’enveloppe.

Les dimensions du contenant peuvent être différentes. Par exemple, le contenant 1 peut avoir un volume de 17,8 m³. La charge maximale utile peut être alors de 12T soit 6 m³ pour des déchets de densité de 2, par exemple des terres amiantées ou fraisât. Le contenant peut être rempli à un tiers de sa capacité de déchets. Pour une hauteur totale de 1,2 m, la limite haute de déchets peut se situer entre 0,4 et 0,6 m. Les points d’ancrage 60 peuvent se situer à 0,8 m en partant de la paroi inférieure du contenant 1. D’autres dimensions et quantité de remplissage sont possibles sans sortir du cadre de l’invention.

Claims

REVENDICATIONS

1. Contenant (1) souple pour le conditionnement de déchets (D), agencé pour pouvoir être ouvert ou fermé, comportant au moins :

5 - une enveloppe extérieure (2) présentant une surface extérieure (5) définissant une surface extérieure du contenant (1) et une surface intérieure (12), l’enveloppe extérieure (2) étant de forme allongée selon un axe longitudinal (X) du r*nnt priant (1), l’enveloppe extérieure (2) présentant une paroi avant (6) et une paroi arrière (7), deux parois latérales (8,9), une paroi inférieure (10) et une paroi supérieure (11), une enveloppe intérieure (3) disposée à l’intérieur de l’enveloppe extérieure (2), présentant une surface extérieure (78) en vis-à-vis de la surface intérieure (12) de l’enveloppe extérieure (2), l’enveloppe intérieure délimitant un volume intérieur (V) pour le logement des déchets (D) et présentant une paroi avant (58), une paroi arrière (55), deux parois latérales (56, 57), une paroi inférieure (59) et une paroi supérieure (50),

15 - un système de sanglage du contenant (1) comportant au moins une sangle (20) solidaire de la surface extérieure (5) et/ou de la surface intérieure (12) de l’enveloppe extérieure (2) et/ou de la surface extérieure (78) de l’enveloppe intérieure (3), s’étendant le long des parois latérales (8, 9 ; 56, 57), notamment sensiblement perpendiculairement à l’axe longitudinal (X), et présentant au moins une extrémité libre (22), 20 de telle sorte que deux extrémités libres (22) de sangle(s) (20 ; 20a, 20b) puissent être raccordées l’une à l’autre et serrées pour créer localement un rétrécissement de la section transversale de l’enveloppe extérieure (2) et/ou de l’enveloppe intérieure (3) et entraver le déplacement des déchets (D) selon l’axe longitudinal (X).
2. Contenant selon la revendication 1, dans lequel la paroi supérieure (11) de

25 l’enveloppe extérieure (2) comporte une ouverture (13) pouvant être ouverte pour déposer les déchets (D) à Γ intérieur du contenant (1) ou être fermée, et dans lequel la paroi supérieure (50) de l’enveloppe intérieure (3) comporte une ouverture (51) sensiblement superposée à l’ouverture (13) de l’enveloppe extérieure (2), les ouvertures (13, 51) des enveloppes extérieure (2) et intérieure (3) permettant, en position ouverte, le chargement en déchets (D),

30 le contenant (1) comportant des moyens de fermeture étanche des ouvertures (13, 51).
3. Contenant (1) selon la revendication 1 ou 2, comportant au moins une paire de sangles (20a, 20b) fixées chacune par une extrémité (21) sur la surface extérieure (5) de l’enveloppe extérieure (2) et dont l’autre extrémité, libre, (22) est utilisée pour être raccordée à l’extrémité libre (22) de l’autre sangle de la paire.
4. Contenant selon la revendication 3, comportant une pluralité de paires de sangles (20), notamment quatre paires de sangles, disposées sensiblement parallèlement entre elles.
5. Contenant (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, ladite au moins une sangle (20) étant fixée par couture sur la surface extérieure (5) de la paroi inférieure (10) de l’enveloppe extérieure (2).
6. Contenant (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant au moins un passant (30) fixé, notamment par couture, sur la surface extérieure (5) ou la surface intérieure (12) de l’enveloppe extérieure (2) ou, notamment par soudure, sur la surface extérieure (78) de l’enveloppe intérieure (3), ledit au moins un passant (30) étant agencé pour permettre le guidage de ladite au moins une sangle (20) entre le passant (30) et la surface extérieure (5) ou surface intérieure (12) de l’enveloppe extérieure (2) ou la surface extérieure (78) de l’enveloppe intérieure (3).
7. Contenant (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, Hans lequel au moins une des extrémités libres (22) de ladite au moins une sangle (20) est munie d un système d’attache à l’autre extrémité libre (22), notamment au moins un anneau d’attache pour le raccordement et serrage avec l’autre extrémité libre (22).
8. Contenant (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le volume intérieur (V) du contenant, notamment de l’enveloppe intérieure (3), est supérieur ou égal à 3 m³, notamment à 5 m³, notamment à 10 m³, notamment à 16 m³, voire à 18 m³, notamment à 24 m³, voire à 35m³.
9. Contenant (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel 1 enveloppe extérieure (2) comporte au moins un matériau polymère, comportant du polypropylène (PP).
10. Contenant (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’enveloppe intérieure (3) comporte au moins un matériau polymère, comportant du polyéthylène (PE).
11. Procédé de conditionnement de déchets comportant les étapes suivantes :

- disposer un contenant (1) souple selon l’une quelconque des revendications précédentes dans une benne métallique (100),

- ouvrir le contenant (1),

- déposer les déchets dans le contenant (1),

- fermer le contenant (1) de manière étanche,

- raccorder les extrémités libres (22) de la ou des sangles (20), notamment

5 deux à deux, et serrer jusqu’à créer localement un rétrécissement de la section transversale de l’enveloppe extérieure (2) et/ou intérieure (3) et entraver le déplacement des déchets (D) selon l’axe longitudinal (X).
12. Procédé selon la revendication 11, comportant les étapes consistant à :

- transporter l’ensemble de la benne métallique (100) et du contenant (1) logeant

10 les déchets (D) d’un site de collecte des déchets vers un site de stockage sur un camion (101),

- ouvrir une porte arrière (102) de la benne métallique (100),

- basculer la benne métallique (100) vers l’arrière de manière à déverser le contenant (1) par le passage laissé par la porte arrière (102) ouverte de la benne

15 (100),

- éventuellement avancer le camion (101) pour terminer le déchargement du contenant (1) sur le site de stockage.