FR3077473A1 - Structure de sommier - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un sommier de literie (1) comprenant un cadre de sommier (2) et un dispositif de suspension (3) sur lequel un matelas est destiné à reposer. Conformément à l'invention, le dispositif de suspension (3) comprend un plan de couchage monolithique (4) rigide ou semi-rigide dans le sens de l'axe transversal (26) du sommier, et flexible dans le sens de son axe longitudinal (25) ; La nappe de couchage (4) est fixée sur une unique structure transversale de fixation (6) solidaire dudit cadre de sommier (2) et qui s'étend dans le sens dudit axe transversal (26), et cette nappe de couchage (4) comporte une face de dessous (41) qui vient reposer sur des moyens supports solidaires dudit cadre de sommier (2) ; ces moyens supports comprennent au moins un support transversal d'appui (7) qui s'étend dans le sens dudit axe transversal (26) et par rapport auquel ladite nappe de couchage (4) dispose d'une possibilité de mouvement relatif dans le sens dudit axe longitudinal (25).
Description
Domaine technique auquel se rapporte l'invention
La présente invention concerne de manière générale le domaine de la literie. Elle concerne plus particulièrement un sommier de literie, comprenant - un cadre de sommier, et - un dispositif de suspension porté par ledit cadre de sommier, et sur lequel un matelas est destiné à reposer.
Arriere-plan technologique
Les structures de sommier pour literie comprennent classiquement :
- un châssis, rectangulaire, définissant un axe longitudinal et un axe transversal, et
- un dispositif de suspension porté par ce châssis et sur lequel un matelas est destiné à reposer.
Le dispositif de suspension comprend généralement des modules support qui consistent en des lattes réalisées en bois, en matière plastique, en résine ou autre.
Ces lattes sont réparties sur la longueur de l’axe longitudinal du châssis ; elles s’étendent en plus parallèlement les unes par rapport aux autres et aussi parallèlement à l’axe transversal de ce même châssis.
Les extrémités latérales de ces lattes sont solidarisées avec des organes supports latéraux, généralement des embouts de réception, qui sont fixés sur les longerons supports du châssis rectangulaire.
Mais, en pratique, de telles structures de sommier ne sont pas totalement satisfaisantes du fait qu’elles ne sont pas spécifiquement adaptées à la morphologie du corps humain.
Les déformations des organes supports de lattes sont généralement directement liées au poids de la zone corporelle sus-jacente et ces déformations ne vont pas dans le sens d’un maintien de la colonne vertébrale de l’utilisateur la plus droite possible, cela pour limiter les problèmes de dos futurs.
En particulier, le poids au niveau des épaules est généralement faible, là où la déformation devrait être importante ; et à l’inverse, le poids au niveau de la taille est généralement élevé, là où la déformation devrait être limitée.
Objet de l’invention
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un sommier de literie permettant de mieux s’adapter à la morphologie du corps humain afin d’améliorer le confort de couchage.
Pour cela, ce sommier de literie comprend :
- un cadre de sommier comprenant deux longerons longitudinaux parallèles reliés par deux traverses d’extrémité parallèles, pour former une tête de cadre à l’une de ses extrémités et un pied de cadre à son autre extrémité, lequel cadre de sommier comporte un axe longitudinal parallèle auxdits longerons longitudinaux, et un axe transversal parallèle auxdites traverses d’extrémité, et
- un dispositif de suspension porté par ledit cadre de sommier et sur lequel un matelas est destiné à reposer ;
et conformément à l’invention, ledit dispositif de suspension comprend une nappe de couchage monolithique, rigide ou semi-rigide dans le sens dudit axe transversal, et flexible dans le sens dudit axe longitudinal, laquelle nappe de couchage est fixée sur une unique structure transversale de fixation solidaire dudit cadre de sommier et qui s’étend dans le sens dudit axe transversal, et laquelle nappe de couchage comporte une face de dessous qui vient reposer sur des moyens supports solidaires dudit cadre de sommier, lesquels moyens supports comprennent au moins un support transversal d’appui qui s’étend dans le sens dudit axe transversal et par rapport auquel ladite nappe de couchage dispose d’une possibilité de mouvement relatif dans le sens dudit axe longitudinal.
Selon une forme de réalisation particulière ladite nappe de couchage comprend une pluralité de lattes souples montées en parallèle dans le sens de dudit axe longitudinal.
Dans une variante de réalisation cette nappe de couchage comprend des lattes rigides ou semi-rigides montées en parallèle dans le sens de dudit axe transversal.
Encore dans une autre variante de réalisation la nappe de couchage comprend un panneau de matière monobloc.
La structure transversale de fixation peut être fixe par rapport au cadre de sommier ; elle peut aussi être pivotante par rapport à ce cadre de sommier, selon un axe de pivotement s’étendant dans le sens dudit axe transversal.
Selon une première forme de réalisation, ledit au moins un support transversal d’appui comprend une traverse fixe par rapport audit cadre de sommier.
Selon une variante de réalisation, ledit au moins un support transversal d’appui comprend une traverse montée pivotante par rapport audit cadre de sommier selon un axe de pivotement s’étendant dans le sens dudit axe transversal.
D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du sommier de literie conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes :
- ledit au moins un support transversal d’appui comporte une pluralité de manchons traversants, chacun adapté à la réception d’une latte souple.
- le sommier de literie comprend des moyens pour régler le positionnement dudit au moins un support transversal d’appui dans le sens dudit axe longitudinal.
- ladite structure transversale de fixation est solidarisée avec une extrémité de ladite nappe de couchage située du côté dudit pied de cadre, et le sommier comporte une pluralité de supports transversaux d’appui.
Description detaillee d’exemples de réalisation
La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.
Sur les dessins annexés :
- la figure 1 est une vue de principe illustrant schématiquement et de manière partielle, de côté, une première forme de réalisation possible d’un sommier de literie selon l’invention ;
- la figure 2 est une vue similaire à la figure 1 illustrant le principe d’une seconde forme de réalisation possible d’un sommier de literie conforme à l’invention ;
- la figure 3 est une vue schématique de côté d’un sommier de literie réalisé selon le principe de la figure 2 ;
- la figure 4 montre le sommier de literie de la figure 3, équipé d’un matelas (représenté en pointillés), sur lequel est allongé un utilisateur ;
- la figure 5 est une vue en perspective partiellement éclatée d’un sommier de literie réalisé selon le principe illustré sur les figures 3 et 4 ;
- la figure 6 est une vue en perspective de la structure transversale de fixation de la nappe de couchage du sommier de literie de la figure 5, représentée isolément et selon un premier angle de vue ;
- la figure 7 est une vue en perspective de la structure transversale de fixation illustrée sur la figure 6, représentée selon un second angle de vue ;
- les figures 8 et 9 sont des vues en perspective selon deux angles de vue de l’une des platines pivot destinée à supporter les extrémités de la structure transversale de fixation illustrée sur les figures 6 et 7 ;
- la figure 10 est une vue en perspective de l’un des supports transversaux d’appui de la nappe de couchage du sommier de literie de la figure 5, représenté isolément selon un premier angle de vue ;
- la figure 11 est une vue en perspective du support transversal d’appui illustré sur la figure 10, représenté selon un second angle de vue ;
- la figure 12 est une vue en perspective de l’une des structures de fixation destinée à supporter les extrémités d’un support transversal d’appui illustré sur les figures 10 et 11 ;
- la figure 13 est une vue en perspective éclatée de la structure de fixation illustrée sur la figure 12 ;
- la figure 14 est une vue en perspective par-dessus et partiellement éclatée d’une variante de réalisation du sommier de literie illustré sur les figures 3 à 13 ;
- la figure 15 montre le sommier de literie de la figure 14 vu en perspective pardessous ;
- la figure 16 est une vue en perspective par dessus d’un autre mode de réalisation possible d’une nappe de couchage susceptible d’équiper un sommier de literie selon l’invention ;
- la figure 17 montre la nappe de couchage de la figure 16 vue en perspective par dessous.
Sur la figure 1 on a représenté un sommier de literie 1 comprenant un cadre de sommier 2, et un dispositif de suspension 3 porté par ledit cadre de sommier 2, sur lequel un matelas est destiné à reposer, en vue de la réception d’un utilisateur en position allongée.
Le cadre de sommier 2 comprend - deux longerons longitudinaux 21 parallèles (un seul de ces deux longerons 21 est visible sur la figure 1), reliés par deux traverses d’extrémité parallèles 22 (une seule de ces deux traverses 22 est visible sur la figure 1), formant une tête de cadre 23 à l’une de ses extrémités et un pied de cadre 24 à son autre extrémité. Ce cadre de sommier 2 comporte un axe longitudinal 25 parallèle auxdits longerons longitudinaux 21, et un axe transversal 26 parallèle auxdites traverses d’extrémité 22.
Les longerons longitudinaux 21 et les traverses d’extrémité 22 comportent chacun une face interne, orientée vers l’intérieur du cadre de sommier 2, repérées respectivement 21 a et 22a.
Et selon l’invention, le dispositif de suspension 3 comprend une nappe de couchage monolithique 4, rigide ou semi-rigide dans le sens de l’axe transversal 26, et flexible dans le sens de l’axe longitudinal 25.
Cette nappe de couchage 4, qui recouvre tout ou partie de la surface délimitée par le cadre de sommier 2, est fixée sur une unique structure transversale de fixation 6 solidaire du cadre de sommier 2 et qui s’étend dans le sens de l’axe transversal 26 ; et elle comporte une face de dessous 41 qui vient reposer sur des moyens supports 7 solidaires du cadre de sommier 2 ; lesquels moyens supports 7 comprennent au moins un support transversal d’appui 71 qui s’étend dans le sens dudit axe transversal 26 et par rapport auquel ladite nappe de couchage 4 dispose d’une possibilité de mouvement relatif dans le sens dudit axe longitudinal 25.
Le caractère monolithique de la nappe de couchage 4 signifie qu’elle est réalisée d’un seul tenant, soit d’une seule pièce de matière, soit de plusieurs pièces assemblées entre elles.
Par exemple, la nappe de couchage 4 peut être réalisée par une feuille monobloc de matière (par exemple en matériau composite, multi-plis, thermoplastique...) ; elle peut aussi être composée de lattes souples montées en parallèle dans le sens de l’axe longitudinal 25, ou dans l’autre sens, selon l’axe transversal 26.
La fixation de cette nappe de couchage 4 sur le cadre de sommier 2 par l’intermédiaire de la structure transversale de fixation 6 est réalisée de façon rigide et sans possibilité de réglage selon l’axe longitudinal 25. Cette fixation unique sur le cadre de sommier est ici réalisée au niveau de l’extrémité 4a de la nappe de couchage 4 située du côté du pied de cadre 24, mais elle peut être réalisée en tout autre endroit de la nappe de couchage 4.
La structure transversale de fixation 6 est ici constituée par une traverse 61 fixe par rapport au cadre de sommier 2.
La nappe de couchage 4 est en appui sur le support transversal d’appui 71 sans fixation particulière, et le mouvement relatif entre les deux éléments permet de faciliter la déformation de ladite nappe de couchage 4 selon un axe vertical.
Ce mouvement relatif peut être glissant ou roulant.
Ainsi, comme illustré sur la figure 1, le support transversal d’appui 71 peut consister en une traverse de section circulaire d’axe longitudinal 71’.
Cette traverse 71 peut être fixe pour obtenir un mouvement relatif glissant avec la nappe de couchage 4 ; elle peut aussi être montée rotative autour de son axe 71’ pour obtenir un mouvement relatif roulant.
Plusieurs supports transversaux d’appui 71 peuvent être prévus pour définir des zones de déformation ou de soutien (par exemple soutien d’épaule, de taille ou de bassin) ; de plus on prévoit de préférence des moyens pour régler le positionnement de ce ou de ces supports transversaux d’appui 71 dans le sens de l’axe longitudinal 25 pour déplacer ces zones de déformation ou pour modifier leur taille (l’axe de réglage correspondant est schématisé en 8 sur la figure 1).
L’extrémité 4b de la nappe de couchage 4, située du côté de la tête de cadre 23, est libre par rapport au cadre de sommier 2. Une structure de butée 9 est avantageusement prévue au niveau de la face interne 21a, 22a des traverse et/ou longerons 21, 22 de la tête de cadre 23 pour limiter la possibilité de déplacement vers le bas de cette extrémité 4b de la nappe de couchage 4.
Dans le cas où la nappe de couchage 4 ne s’étend pas jusqu’au pied de cadre 24, le dispositif de suspension 3 comprend une structure complémentaire 10 pour supporter la partie en regard du matelas sur laquelle les pieds et éventuellement une partie des jambes de l’utilisateur viennent reposer. Cette structure complémentaire 10 peut consister en un plateau fixe, des lattes fixes ou toute autre structure support.
Le sommier de literie illustré sur la figure 2 est très similaire à celui de la figure 1 et les parties communes conservent les mêmes repères pour faciliter la compréhension.
Dans ce mode de réalisation, la structure transversale 6 qui sert de moyen de fixation de la nappe de couchage 4 est prévue pivotante par rapport au cadre de sommier 2, selon un axe de pivotement 6a s’étendant dans le sens de l’axe transversal 26 du sommier, cela pour favoriser l’accompagnement de la déformation de ladite nappe de couchage 4.
Plus précisément, cette structure transversale de fixation 6 se présente sous la forme d’une traverse 62 dont les extrémités sont montées pivotantes autour de l’axe de pivotement 6a, et sur laquelle est fixée rigidement la nappe de couchage 4.
Cette traverse pivotante 62 ne comporte pas de moyens de réglage sur la longueur du sommier.
D’autre part, dans ce mode de réalisation de la figure 2, les moyens supports 7 comprennent au moins un support transversal d’appui qui se présente sous la forme d’une traverse 72 montée pivotante par rapport au cadre de sommier 2, selon un axe de pivotement 7a s’étendant dans le sens de l’axe transversal 26 du sommier, cela pour favoriser l’accompagnement de la déformation de la nappe de couchage 4.
La traverse 72 comporte alors avantageusement des moyens pour enserrer la nappe de couchage 4 et la forcer à rester en appui sur elle, de manière à bien accompagner la déformation de cette nappe 4, tout en conservant une possibilité de mouvement relatif entre les deux (en l’occurrence tout en conservant une possibilité de glissement entre les deux).
Ici encore, le sommier de literie 1 comporte des moyens pour régler le positionnement du ou des supports transversaux d’appui 72 dans le sens de l’axe longitudinal 25 pour déplacer les zones de déformation de la nappe de couchage 4 ou pour modifier la taille de ces zones (l’axe de réglage correspondant est schématisé en 8 sur la figure 2).
Les figures 3 à 13 illustrent une forme de réalisation possible d’un sommier de literie conforme au principe de la figure 2.
Là encore, les parties communes avec le mode de réalisation de la figure 2 conservent les mêmes repères pour faciliter la compréhension.
Comme on peut le voir sur les figures 3 à 5, on retrouve donc un sommier de literie 1 comprenant un cadre de sommier 2, et un dispositif de suspension 3 porté par ledit cadre de sommier 2, sur lequel un matelas M est destiné à reposer, en vue de la réception d’un utilisateur U en position allongée.
Le cadre de sommier 2 comprend - deux longerons longitudinaux 21 parallèles, reliés par - deux traverses d’extrémité parallèles 22, formant une tête de cadre 23 à l’une de ses extrémités et un pied de cadre 24 à son autre extrémité. Ce cadre de sommier 2 comporte un axe longitudinal 25 parallèle auxdits longerons longitudinaux 21, et un axe transversal 26 parallèle auxdites traverses d’extrémité 22.
Les longerons longitudinaux 21 et les traverses d’extrémité 22 comportent chacun une face interne, orientée vers l’intérieur du cadre de sommier 2, repérées respectivement 21a et 22a.
Tel qu’illustré sur la figure 4, pour assurer le confort de l’utilisateur U en position allongée, le dispositif de suspension 3 comporte, de manière classique, le long de l’axe longitudinal 25 du cadre de sommier 2 :
- une zone de tête T située à l’une de ses extrémités, du côté de la tête de cadre
23, destinée à supporter une partie de tête A de l’utilisateur U,
- une zone d’épaule E, destinée à supporter une partie d’épaule B de l’utilisateur U,
- une zone de taille V, destinée à supporter une partie de taille C de l’utilisateur U,
- une zone de bassin W, destinée à supporter une partie de bassin D de l’utilisateur U, et
- une zone de pieds X, située à l’autre de ses extrémités, du côté du pied de cadre
24, destinée à supporter une partie de pieds E de l’utilisateur U.
Le dispositif de suspension 3 comprend une nappe de couchage monolithique 4, rigide ou semi-rigide dans le sens de l’axe transversal 26, et flexible dans le sens de l’axe longitudinal 25.
Cette nappe de couchage 4 est fixée sur une unique structure transversale de fixation 6 solidaire du cadre de sommier 2, en l’occurrence une traverse pivotante 62, et elle vient reposer sur une pluralité de traverses pivotantes d’appui 72 (en l’occurrence au nombre de trois).
Dans l’exemple de réalisation illustré, une traverse pivotante d’appui 72 est positionnée au niveau de la zone de tête T du dispositif de suspension 3, et deux traverses pivotantes d’appui 72 sont positionnées à proximité l’une de l’autre au niveau de la zone de taille V ; une traverse pivotante de fixation 62 est positionnée au niveau de l’extrémité de la nappe de couchage 4 située du côté du pied de cadre 24, ici entre la zone de bassin W et la zone de pieds X.
Comme cela apparaît sur la figure 5, la nappe de couchage 4 est composée de lattes souples 41 (ici au nombre de 5) disposées parallèlement les unes par rapport aux autres, avec leur axe longitudinal disposé dans le sens de l’axe longitudinal 25 du sommier.
Ces lattes souples 41 peuvent être réalisées en matière plastique, en matériau composite ou en résine. Elles sont solidarisées avec les traverses de fixation et d’appui 62, 72 au moyen de manchons adaptés 42, 43, tel que détaillé dans la suite de la description.
La traverse pivotante de fixation 62 du dispositif de suspension 3 est illustrée isolément sur les figures 6 et 7, en perspective selon deux angles de vue.
Cette traverse 62 comprend un corps allongé 621 muni de deux pivots d’extrémité 622 en forme de tourillons cylindriques.
Le corps allongé 621 peut être constitué d’une barre de section carrée en acier ou en aluminium.
Ce corps allongé 621 supporte des manchons 42, chacun destiné à recevoir l’extrémité de l’une des lattes souples 41. Chaque manchon 42 se présente sous la forme d’une enveloppe tubulaire 421, délimitant un orifice 422 adapté à la section de la latte 41 ; cette enveloppe tubulaire 421 est fermée à l’une de ses extrémités par un fond 423. L’enveloppe tubulaire 421 se prolonge par un organe tubulaire de fixation 424 qui, après enfilage ou emmanchement sur le corps allongé 621, est fixé sur ce dernier au moyen d’une vis ou rivet par exemple. Le fond 423 des manchons 42 sert de butée pour l’extrémité des lattes 41 ; en outre les lattes 41 sont fixées/bloquées dans leur manchon 42 respectif par tout moyen approprié, par exemple par clipage, agrafage, vissage ou rivetage.
Les différents manchons 42 sont espacés les uns des autres de manière équidistante sur la longueur du corps allongé 621 de la traverse 62, selon leur espacement souhaité sur la nappe de couchage 4.
La traverse 62 s’étend selon l’axe transversal 26 du sommier, et ses deux extrémités 622 sont fixées sur les faces internes 21a des longerons longitudinaux 21 du cadre de sommier 2 au moyen de platines pivots 623 adaptées pour obtenir la fonction de pivotement recherchée autour de l’axe 6a.
L’une de ces platines pivots 623 est illustrée isolément sur les figures 8 et 9, en perspective selon deux angles de vue.
Sur ces deux figures on remarque que la platine pivot 623 comprend un corps 6231 - dont une partie supérieure est conformée en berceau demicylindrique 6232 adapté à la réception de l’un des tourillons cylindriques 622 de la traverse 62, et - qui comporte un orifice traversant 6233 pour sa fixation sur la face interne 21a de l’un des longerons longitudinaux 21 du cadre de sommier 2.
En outre, la face du corps 6231 destinée à venir en appui contre le longeron longitudinal 21 comporte deux tenons de positionnement 6234 aptes à venir s’emmancher dans des orifices en correspondance ménagés dans la face interne 21a de ce longeron 21.
Deux platines pivots 623 sont disposées en vis-à-vis sur le cadre de sommier 2 pour assurer la réception des deux tourillons cylindriques 622 de la traverse 62 et obtenir sa mobilité en pivotement selon l’axe pivot 6a.
L’une des traverses d’appui 72 du dispositif de suspension 3 est illustrée isolément sur les figures 10 et 11, en perspective selon deux angles de vue.
Cette traverse 72 comprend un corps allongé 721 muni de deux pivots d’extrémité 722 en forme de tourillons cylindriques.
Le corps allongé 721 peut être constitué d’une barre de section carrée en acier ou aluminium.
Ce corps allongé 721 supporte des manchons 43, chacun destiné à recevoir l’une des lattes souples 41. Chaque manchon 43 se présente sous la forme d’une enveloppe tubulaire 431 qui délimite un orifice traversant 432 adapté à la section de la latte 41. L’enveloppe tubulaire 431 se prolonge par un organe tubulaire de fixation 433 qui, après enfilage ou emmanchement sur le corps allongé 721, est fixé sur ce dernier au moyen d’une vis ou rivet par exemple.
Les lattes 41 sont montées à coulissement libre au travers de l’enveloppe tubulaire 431 de leur manchon 43 respectif.
Les différents manchons 43 sont espacés les uns des autres de manière équidistante sur la longueur du corps allongé 721, selon leur espacement souhaité sur la nappe de couchage 4.
La traverse 72 s’étend selon l’axe transversal 26 du sommier, et ses deux extrémités 722 sont fixées sur les faces internes 21a des longerons longitudinaux 21 du cadre de sommier 2 au moyen de platines pivots 723 adaptées pour obtenir la fonction de pivotement recherchée autour de l’axe 7a.
En outre, ces platines pivots 723 sont fixées sur les faces internes 21a des longerons longitudinaux 21 au moyen de rails de fixation 724 pour obtenir la possibilité de réglage de positionnement recherchée sur la longueur du sommier.
L’une de ces platines pivots 723 et le rail de fixation 724 associé sont illustrés en perspective sur les figures 12 et 13 (la figure 13 illustrant un éclaté du montage de la figure 12).
Sur ces deux figures on remarque que la platine pivot 723 comprend un corps 7231 - dont une partie supérieure est conformée en berceau demicylindrique 7232 adapté à la réception de l’un des tourillons cylindriques 722 de la traverse 72, et - qui comporte des moyens de verrouillage 7233 pour son verrouillage amovible sur la longueur du rail de fixation 724.
De son côté, le rail de fixation 724 comprend un corps 7241 muni - d’une glissière crantée 7242 en partie supérieure et - d’une pluralité d’orifices traversants 7243 pour sa fixation sur la face interne 21a de l’un des longerons longitudinaux 21 du cadre de sommier 2.
La glissière crantée 7242 du rail de fixation 724 comporte une pluralité de crans de positionnement 7243 sur sa longueur ; et les moyens de verrouillage 7233 du corps 7231 de la platine pivot 723 sont adaptés pour permettre un réglage du positionnement de ladite platine pivot 723 sur la longueur de la glissière crantée 7242, via l’un desdits crans de positionnement 7243.
Ces moyens de verrouillage 7233 sont constitués d’une gorge de guidage 7234 ménagé au niveau de la base de la platine pivot 723, qui coopère avec un verrou de blocage 7235, amovible, adapté pour venir pénétrer dans l’un des crans de positionnement 7243 et bloquer en position la platine pivot 723.
Deux rails de fixation 724 sont fixés en vis-à-vis sur les faces internes 21a des deux longerons longitudinaux 21 pour permettre la réception et le réglage de positionnement d’un couple de platines pivots 723 permettant la réception des deux tourillons cylindriques 722 d’une traverse d’appui 72, pour obtenir sa mobilité en pivotement selon l’axe pivot 7a.
Comme on peut le voir sur la figure 5, l’extrémité des lattes 41 qui est située du côté de la tête de cadre 23 peut être équipée d’une traverse 62’ avec manchons 42’, similaires à la traverse 62 munie des manchons 42 qui équipe l’autre extrémité de la nappe de couchage 4. Une telle traverse 62’, avec ses manchons 42’ dans lesquels sont emmanchées les extrémités en regard des lattes 41, permet d’optimiser le maintien et la tenue de la nappe de couchage 4 à ce niveau. La traverse 62’ est libre par rapport au cadre de sommier 2 ; les manchons 42’ sont fixés sur le corps de la traverse 62’ et les lattes 41 sont fixées au sein des manchons 42’, par exemple par clipage, agrafage ou vissage.
On notera que la traverse 62’ étant libre par rapport au cadre de sommier 2, les tourillons 622 qui équipent la traverse 62 opposée sont inutiles ici.
D’une manière générale, les différentes traverses 62, 62’ et 72 assurent une synchronisation transversale des mouvements de la nappe de couchage 4.
On comprend qu’on obtient alors un ensemble monolithique 4 qui est rigide transversalement, mais qui dispose d’une souplesse longitudinale.
Les figures 14 et 15 montrent une variante de réalisation du sommier de literie 1 illustré sur les figures 3 à 13.
On retrouve ici un cadre de sommier 2 qui comprend - deux longerons longitudinaux 21 parallèles, reliés par - deux traverses d’extrémité parallèles 22, formant une tête de cadre 23 à l’une de ses extrémités et un pied de cadre 24 à son autre extrémité. Ce cadre de sommier 2 comporte un axe longitudinal 25 parallèle auxdits longerons longitudinaux 21, et un axe transversal 26 parallèle auxdites traverses d’extrémité 22.
La nappe de couchage monolithique 4 est ici composée de lattes rigides ou semi-rigides 41’ disposées parallèlement les unes par rapport aux autres, avec leur axe longitudinal disposé dans le sens de l’axe transversal 26 du sommier, et qui sont solidarisées ensemble par des structures latérales flexibles 41a (par exemple en forme de bande ou de tige en matériau adapté pour permettre leur cintrage aisé tel que fibre de carbone, résine associée à des fibres de verre, acier à ressort...).
Comme pour le mode de réalisation précédent, cette nappe de couchage 4 est fixée sur une unique traverse pivotante de fixation 62’, et elle vient reposer sur une pluralité de traverses pivotantes d’appui 72’ (en l’occurrence au nombre de trois).
La traverse pivotante de fixation 62’ s’étend selon l’axe transversal 26 du sommier, et ses deux extrémités sont fixées sur les faces internes des longerons longitudinaux 21 du cadre de sommier 2 au moyen de platines pivots 623 adaptées pour obtenir la fonction de pivotement recherchée, tel que décrit cidessus en relation avec les figures 8 et 9.
De leur côté les traverses pivotantes d’appui 72’ s’étendent selon l’axe transversal 26 du sommier, et leurs deux extrémités sont fixées sur les faces internes des longerons longitudinaux 21 du cadre de sommier 2 au moyen de platines pivots 723 et de rails de fixation 724, tel que décrit ci-dessus en relation avec les figures 12 et 13.
Sur les figures 16 et 17 on a représenté une variante de réalisation de la nappe de couchage 4 susceptible d’équiper un sommier de literie conforme à l’invention.
Ici la nappe de couchage 4 se présente sous la forme d’une feuille ou panneau monobloc de matière, par exemple en matériau composite, multi-plis, thermoplastique ou autre.
Comme pour les modes de réalisation décrits ci-dessus, cette nappe de couchage 4 est associée à une unique traverse pivotante de fixation 62” et à une pluralité de traverses pivotantes d’appui 72” qui sont montées sur le cadre de sommier par tout support approprié (par exemple tels que ceux décrits en relation avec le mode de réalisation des figures 3 à 13).
D’une manière générale et comme mentionné ci-dessus, les différentes nappes de couchage 4 peuvent s’étendre sur la totalité de la longueur du sommier, ou sur une partie seulement de cette longueur (par exemple sur une surface allant de la zone de tête jusqu’à la zone de bassin, ou allant de la zone de tête jusqu’à la zone d’épaules).
La nappe de couchage monolithique 4 n’est pas fixée sur les traverses d’appui ; elle vient simplement reposer sur elles ce qui lui permet de suivre de manière optimale les courbes anatomiques de l’utilisateur U.
Une telle structure de sommier permet de contrôler la déformation du plan de couchage. En fonction du positionnement des traverses d’appui elle autorise également une déformation importante au niveau de la zone d’épaule et éventuellement de bassin ; elle permet de surélever la zone de tête et de soutenir la zone de taille où le poids du corps est concentré. La colonne vertébrale est ainsi maintenue sensiblement droite pour un meilleur confort de l’utilisateur.
Claims (11)
- REVENDICATIONS1. Sommier de literie comprenant :- un cadre de sommier (2) comprenant deux longerons longitudinaux (21) parallèles, reliés par deux traverses d’extrémité (22) parallèles, pour former une tête de cadre (23) à l’une de ses extrémités et un pied de cadre (24) à son autre extrémité, lequel cadre de sommier (2) comporte un axe longitudinal (25) parallèle auxdits longerons longitudinaux (21) et un axe transversal (26) parallèle auxdites traverses d’extrémité (22), et- un dispositif de suspension (3) porté par ledit cadre de sommier (2) et sur lequel un matelas (M) est destiné à reposer, caractérisé en ce que ledit dispositif de suspension (3) comprend une nappe de couchage monolithique (4), rigide ou semi-rigide dans le sens dudit axe transversal (26), et flexible dans le sens dudit axe longitudinal (25), laquelle nappe de couchage (4) est fixée sur une unique structure transversale de fixation (6) solidaire dudit cadre de sommier (2) et qui s’étend dans le sens dudit axe transversal (26), et laquelle nappe de couchage (4) comporte une face de dessous (41) qui vient reposer sur des moyens supports solidaires dudit cadre de sommier (2), lesquels moyens supports comprennent au moins un support transversal d’appui (7) qui s’étend dans le sens dudit axe transversal (26) et par rapport auquel ladite nappe de couchage (4) dispose d’une possibilité de mouvement relatif dans le sens dudit axe longitudinal (25).
- 2. Sommier de literie selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite nappe de couchage (4) comprend une pluralité de lattes (41) souples montées en parallèle dans le sens dudit axe longitudinal (25).
- 3. Sommier de literie selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite nappe de couchage (4) comprend une pluralité de lattes (41 ’) montées en parallèle dans le sens dudit axe transversal (26).
- 4. Sommier de literie selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite nappe de couchage (4) comprend un panneau de matière monobloc.
- 5. Sommier de literie selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite structure transversale de fixation (6) est fixe par rapport au cadre de sommier (2).
- 6. Sommier de literie selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite structure transversale de fixation (6) est pivotante par rapport au cadre de sommier (2), selon un axe de pivotement (6a) s’étendant dans le sens dudit axe transversal (26).
- 7. Sommier de literie selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit au moins un support transversal d’appui (7) comprend une traverse fixe par rapport audit cadre de sommier (2).
- 8. Sommier de literie selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit au moins un support transversal d’appui (7) comprend une traverse (72, 72’, 72”) montée pivotante par rapport audit cadre de sommier (2) selon un axe de pivotement (7a) s’étendant dans le sens dudit axe transversal (26).
- 9. Sommier de literie selon l’une quelconque des revendications 7 ou 8 en combinaison avec la revendication 2, caractérisé en ce que ledit au moins un support transversal d’appui (7) comporte une pluralité de manchons traversants (43), chacun adapté à la réception d’une latte souple (41).
- 10. Sommier de literie selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu’il comprend des moyens (723, 724) pour régler le positionnement dudit au moins un support transversal d’appui (7) dans le sens dudit axe longitudinal (25).
- 11. Sommier de literie selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ladite structure transversale de fixation (6) est solidarisée avec une extrémité (4a) de ladite nappe de couchage (4) située du côté dudit pied de cadre (24), et en ce qu’il comporte une pluralité de supports transversaux d’appui (7).
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Citations (3)
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|---|---|---|---|---|
| FR5903E (fr) * | 1905-08-07 | 1906-07-27 | Pierre Victor Auguste Rey | Sommier démontable à lames indépendantes |
| FR368824A (fr) * | 1906-08-13 | 1906-12-15 | Marguerite Herbet | Perfectionnements aux sommiers à lames |
| FR2777077A1 (fr) * | 1998-04-02 | 1999-10-08 | Gilbert Modere | Procede de determination d'un profil de sommier de lit, notamment de sommier a lattes, adapte a la morphologie de chaque individu et dispositif pour la mise en oeuvre du procede |
-
2018
- 2018-02-02 FR FR1850876A patent/FR3077473B1/fr active Active
Patent Citations (3)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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