FR3076693A3 - Badge décoratif pouvant être fixé à un vêtement - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un badge amovible qui permet de modifier la forme et ou la coupe d’un vêtement, le badge comprenant une pluralité de premiers moyens de liaison complémentaires de seconds moyens de liaison présents sur le vêtement, et une partie décorative ou informative visible lorsque le badge est placé sur le vêtement. Fig. 1

Description

Description

Titre de l'invention : Badge décoratif pouvant être fixé à un vêtement

Domaine de l’invention [0001] L’invention se rapporte à un badge pouvant être fixé de façon amovible sur un vêtement via une pluralité de moyens de fixation. L’invention se rapporte également à la combinaison d’un badge selon l’invention et un vêtement comprenant une pluralité de moyens complémentaires de fixation. ✓

Etat de la technique [0002] Dans le domaine de l’habillement, il est connu d’utiliser des badges, ou des insignes, pour décorer un vêtement. Ces badges comprennent généralement un moyen pour attacher le badge au vêtement et une partie décorative. Le moyen d’attache le plus fréquent est une épingle à nourrice, autrement appelée épingle de sûreté. L’épingle est disposée sur une face du badge opposée à la partie décorative. Les épingles de sûreté nécessitent de percer le tissu du vêtement afin d’être mises en place, entraînant une dégradation du vêtement, et parfois un pliage peu harmonieux du tissu lorsque l’épingle n’est pas soigneusement disposée.

[0003] Des moyens alternatifs ont été utilisés. Par exemple, le document US 2009/0056082 décrit un badge décoratif dont le moyen de fixation à un vêtement est une attache de type bouton de manchette. Ce moyen nécessite donc qu’une fente soit pratiquée dans le vêtement, ce qui peut s’avérer disgracieux lorsque le badge n’est pas porté sur le vêtement.

[0004] Les badges de l’art antérieur permettent de modifier l’apparence d’un vêtement grâce à la partie décorative. Ainsi, le porteur du vêtement peut selon son humeur ou ses besoins adapter la partie décorative aux circonstances sociales lors desquelles il porte le vêtement. Cependant, ces badges ne permettent pas de modifier la forme du vêtement. Or, le porteur du vêtement peut avoir l’envie ou la nécessité de modifier également la forme ou la coupe du vêtement qu’il porte. Bien qu’il soit toujours possible d’apporter des modifications à un vêtement via des travaux de couture, cette solution présente certains désavantages. Ces travaux peuvent être d’une part fastidieux, et d’autre part irréversibles : les vêtements peuvent conserver des marques ou des trous suite à la couture.

[0005] Il existe donc un besoin pour un badge amovible qui puisse être porté sur un vêtement, le badge permettant au porteur d’une part d’avoir un accessoire décoratif ou informatif, et d’autre part de modifier la forme du vêtement de façon réversible, à l’envie, aisée et rapide. Résumé de l’invention [0006] L’invention est définie par les revendications indépendantes. Les revendications dépendantes définissent des modes de réalisation préférés de l’invention.

[0007] Un des buts de la présente invention est donc de fournir un badge décoratif ou informatif qui permette de conserver une forme donnée à un vêtement, par exemple un cintrage ou un pinçage, lorsque le badge coopère avec le vêtement, la coopération devant être amovible, et le vêtement reprenant sa forme d’origine lorsque le badge est retiré du vêtement. A cette fin, le badge amovible selon l’invention comprend une partie rigide et une partie décorative.

Le badge est caractérisé en ce que : - ladite partie rigide comprend une surface inférieure ; ladite surface inférieure comprenant au moins 3 premiers moyens de fixation alignés, - ladite partie décorative est solidaire de la partie rigide sur une autre surface que la surface inférieure, - chaque premier moyen de fixation est apte à coopérer amoviblement avec un second moyen de fixation complémentaire ; chaque second moyen de fixation étant solidaire d’un vêtement.

[0008] Grâce à un tel badge amovible, il est possible de cintrer ou pincer une partie d’un vêtement au niveau des moyens de fixation sur le vêtement et de maintenir ce cintrage ou ce pinçage en place une fois le badge amovible mis en place. Ce badge amovible peut également être utilisé comme moyen de fermeture d’un vêtement. Lorsque le porteur du vêtement le souhaite, il peut défaire cet effet en retirant le badge, permettant au vêtement de reprendre sa forme initiale, sans que le vêtement n’ait subi une quelconque dégradation. Le badge amovible selon l’invention peut également maintenir un ourlet, un pli, un repli ou un liseré. Il est ainsi dispensable de maintenir l’ourlet, le pli, le repli ou le liseré par le biais d’une couture, et il est extrêmement aisé de redonner au vêtement sa forme et/ou sa coupe d’origine.

[0009] Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la surface inférieure du badge comprend au moins 4 premiers moyens de fixation, un desdits moyens n’étant pas aligné avec les trois autres premiers moyens. Autrement dit, trois premiers moyens de fixation sont alignés, et trois premiers moyens de fixation forment les sommets d’un triangle. Grâce à ce mode de réalisation, il est possible de donner en plus un effet de rotation au vêtement, de remonter et/ou de rehausser une partie du vêtement, de fermer des trous/fentes dans le vêtement, et de fermer simplement un vêtement, tout en conservant l’un quelconque ou la pluralité de ces effets lorsque le vêtement et le badge coopèrent.

[0010] Selon un mode de réalisation encore plus préféré, la surface inférieure du badge comprend au moins 5 premiers moyens de fixation, 4 des premiers points de fixation formant les sommets d’un quadrilatère. Avec ce mode de réalisation, il est possible avec un même badge de réaliser et maintenir d’autres effets sur le vêtement. Ainsi, une plus grande pluralité d’effets sont réalisables en combinant un tel badge avec un vêtement. Il est en effet aisé de donner un quelconque effet de pincement, d’étoile, de rotation, de rehaussement et/ou de remontée, de fermeture de trous/fentes, de fermeture simple et de cintrage au tissu du vêtement, et de conserver cet effet en faisant coopérer le badge sur les moyens de fixation du vêtement.

Brève description des figures [0011] Ces aspects ainsi que d’autres aspects de l’invention seront clarifiés dans la description détaillée de modes de réalisation particuliers de l’invention, référence étant faite aux dessins des figures, dans lesquelles : la [fig.l] montre schématiquement une vue de l’invention selon un premier mode de réalisation ; la fig. la) est une vue en perspective de la surface inférieure d’un badge amovible et la fig. lb) représente une vue de la partie décorative placée sur une surface opposée à la surface inférieure ; la [fig.2] montre schématiquement un vêtement et un badge amovible selon le mode de réalisation illustré à la fig. 1 ; la fig. 2a) représente le vêtement avant sa coopération avec le badge amovible ; la fig. 2b) montre le vêtement de la fig. 2a) et le badge illustré à la fig. 1 coopérants ; la [fig.3] est une vue en perspective de l’invention selon un second mode de réalisation ; la [fig.4] montre schématiquement un vêtement et un badge amovible selon le mode de réalisation illustré à la fig. 3 ; la fig. 4a) représente le vêtement avant sa coopération avec le badge amovible ; la fig. 4b) montre le vêtement de la fig. 4a) coopérant avec un badge amovible illustré à la fig. 3 ; la [fig.5] est une vue en perspective d’un badge amovible selon un troisième mode de réalisation de l’invention ; la [fig.6] montre schématiquement un vêtement et un badge amovible selon le mode de réalisation illustré à la fig. 5 ; la fig. 6a) représente un vêtement avant sa coopération avec le badge amovible ; la fig. 6b) montre le vêtement de la fig. 6a) coopérant avec le badge amovible selon le troisième mode de réalisation ; la [fig.7] montre schématiquement une vue en perspective d’un badge amovible selon un quatrième mode de réalisation ; la [fig.8] montre schématiquement un vêtement et un badge amovible selon le quatrième mode de réalisation ; la fig. 8a) représente le vêtement avant sa coopération avec un badge amovible ; la fig. 8b) montre le vêtement de la fig. 8a) coopérant avec le badge amovible selon le quatrième mode de réalisation ; la [fig.9] montre schématiquement des formes alternatives de la partie rigide d’un badge amovible selon un quelconque mode de réalisation de l’invention ; la [fig.10] est une vue en perspective d’un badge amovible selon un cinquième mode de réalisation de l’invention.

Les dessins des figures ne sont pas à l’échelle. Généralement, des éléments semblables sont dénotés par des références semblables dans les figures. La présence de numéros de référence aux dessins ne peut être considérée comme limitative, y compris lorsque ces numéros sont indiqués dans les revendications.

Description détaillée de modes de réalisation particuliers [0012] L’on se référera dans un premier temps à la fig. 1. Un badge amovible (1) selon un premier mode de réalisation est représenté. Par amovible, il faut comprendre que le badge (1) peut être placé et retiré à loisir d’un vêtement, représenté par exemple à la fig. 2a). Le badge peut ainsi être retiré facilement, par exemple par simple utilisation de la force humaine. Lorsqu’il est en place, le badge amovible (1) permet de maintenir un effet sur le vêtement (30), modifiant ainsi la forme du vêtement. Par forme du vêtement, il faut comprendre un effet donné au tissu, par exemple par un pliage, ou une coupe imprimée au tissu, par exemple un cintrage.

[0013] Le badge amovible (1) comprend au moins deux parties, une partie rigide (10) et une partie décorative (20). La partie rigide (10) est la partie du badge (1) qui coopère avec le vêtement (30). Cette coopération se fait via des moyens de fixation complémentaires, placés d’une part sur une surface inférieure (11) du badge (1), et d’autre part sur un vêtement. La surface inférieure (11) est préférentiellement une surface plane. Dans le cadre de cette invention, les moyens de fixation complémentaires sont des moyens constitués d’au moins deux parties, un premier moyen de fixation (12) et un second moyen de fixation (31) aptes à coopérer entre eux. Par exemple, un bouton-pression comprenant une partie femelle et une partie mâle est un moyen de fixation compris dans cette définition. De façon générale, la partie femelle comprend un corps creux avec une ouverture pour l’insertion de la partie mâle, et des moyens pour ancrer la partie femelle sur un élément (un tissu par exemple). La partie mâle comprend quant à elle une protubérance apte à coopérer avec le corps creux de la partie femelle via l’ouverture, et des moyens d’ancrage pour ancrer la partie mâle sur un élément tel qu’un badge selon l’invention. Il s’entend que la partie femelle peut tout à fait être présente sur le badge, et la partie mâle être présente sur le vêtement. De façon préférentielle, il est plus approprié que les parties mâles soient sur le badge, et les parties femelles sur le vêtement, notamment pour qu’il soit plus aisé de repasser le vêtement. Des moyens similaires peuvent être envisagés, tels que par exemple des boutons magnétiques, des crochets, ou des glissières, tous constitués d’au moins deux parties co opérantes. La partie rigide (10) ne se limite pas à une forme particulière, du moment qu’elle possède une surface inférieure (11). A titre d’exemple, cette partie rigide (10) peut avoir la forme d’un disque, d’un carré, d’un cylindre, d’un cube, ou être une forme libre, bidimensionnelle ou tridimensionnelle. Des exemples sont illustrés à la fig. 1 et à la fig. 9. La partie rigide (10) peut être en plastique de type PVC, en métal, en résine, en polymère, en bois, en alliage métallique, ou en une combinaison quelconque de ces matières. De manière préférentielle, des matières plastiques, des résines synthétiques polymériques, métalliques ou ligneuses seront utilisées. La partie rigide (10) n’est pas limitée ni en taille ni en forme. A titre préférentiel, la partie rigide (10) est de forme circulaire et est substantiellement plate. Elle possède deux surfaces opposées, la surface inférieure (11) et une seconde surface avec un rebord permettant à la partie décorative (20) d’être emboîtée sur la seconde surface, avec un diamètre au moins égale à 2,50 cm, plus préférentiellement un diamètre au moins égale à 4 cm, et encore plus préférentiellement avec un diamètre au moins égale à 5,50 cm.

[0014] Selon le premier mode de réalisation, la surface inférieure (11) du badge amovible (1) comprend au moins 3 premiers moyens de fixation (12a, 12b, 12c) alignés. Par alignés, il faut comprendre que les partie coopérantes de chacun des premiers moyens de fixation sont disposés sur une même ligne droite. Par partie coopérante, il faut par exemple comprendre les protubérances de la partie mâle d’un bouton pression, ou les corps creux de la partie femelle d’un bouton pression.

[0015] Lorsque le badge amovible (1) est placé sur un vêtement (30), les premiers moyens de fixation (12) coopèrent avec des seconds moyens de fixation (31) solidaires du vêtement (30). Il s’entend que le vêtement (30) peut comprendre un nombre de seconds moyens de fixation (31) inférieur ou identique au badge amovible, mais généralement un nombre plus important de seconds moyens de fixation (31) seront présents, et à divers endroits du vêtement, permettant une plus grande variété de modifications de la forme d’un vêtement (30). Ainsi, lors de la mise en place du badge amovible (1), il est aisé de modifier la forme du vêtement (30) en fonction d’une envie particulière ou d’une situation singulière. De manière préférentielle, les premiers moyens de fixation (12) sont tous une partie coopérante identique d’un bouton pression (par exemple uniquement des parties mâles, ou uniquement des parties femelles), et les seconds moyens de fixation (31) sur le vêtement (30) sont tous une partie complémentaire coopérante du bouton pression (soit des parties femelles, soit des parties mâles). En fonction de la position des seconds moyens de fixation coopérant avec les premiers moyens de fixation (12a, 12b, 12c), il est possible de donner à un vêtement un effet de cintrage, de pinçage, de rehaussement ou de fermeture. Lorsque le badge amovible (1) est retiré du vêtement, ce dernier reprend sa forme d’origine, sans aucun dommage ni marquage. A titre d’exemple deux badges amovibles (1) selon ce mode de réalisation sont utilisés sur une robe, illustrée à la fig. 2a). La robe comprend deux séries de seconds moyens de fixation (31) placés symétriquement sur la ligne de taille de la robe. En faisant coopérer les premiers moyens de fixation du badge (1) avec les seconds moyens de fixation (31) de la robe, comme illustré à la fig. 2b), un effet de cintrage est obtenu sur chacun des pans latéraux de la robe. Le cintrage est conservé tant que le badge coopère avec la robe.

[0016] Le badge amovible (1) comprend également une partie décorative (20). La partie décorative (20) est située sur une autre surface que la surface inférieure (11) du badge (1). Cette autre surface peut être une surface plane ou non. La partie décorative peut être au choix au moins une autre surface de la partie rigide (10), ou un élément surnuméraire à la partie rigide (10). La partie décorative (20) peut par exemple être une surface ouvragée ou décorée de la partie rigide (10), voire une surface brute lorsque le matériau constituant la partie rigide (10) possède intrinsèquement des caractéristiques décoratives. Il s’entend que la partie rigide (10) et la partie décorative (20) coopèrent de façon à ce que la partie décorative (20) soit visible lorsque le badge amovible (1) est placé sur un vêtement. Alternativement, la partie décorative (20) peut être dans une autre matière que la partie rigide (10). Les deux parties (10, 20) coopérant alors, soit de manière amovible soit de manière inamovible. A titre d’exemple, un tissu peut être fixé sur une surface de la partie rigide (10), un bijou enchâssé, ou plus généralement, un motif ou un relief décoratif est emboîté sur la partie rigide, par exemple via un moyen d’emboîtement, tel qu’un rebord saillant, permettant à la partie décorative d’être emboîtée sur une surface autre que la surface inférieure de la partie rigide. De manière complémentaire, lorsque la partie décorative (20) est amovible, la partie décorative (20) et la partie rigide (10) peuvent coopérer via des moyens de fixation, tels que des boutons pression ou des boutons aimant. La forme de la partie décorative (20) n’est pas limitée à la forme de la partie rigide (10), mais peut être de forme similaire pour les badges les plus simples. La partie décorative (20) peut recouvrir visuellement l’intégralité de la partie rigide (10) lorsque le badge coopère avec un vêtement, mais ce n’est pas une obligation. De façon optionnelle, la partie décorative (20) peut permettre de camoufler la partie rigide (10) lorsque cette dernière coopère avec un vêtement, par exemple lorsque la partie rigide (10) n’est pas dans une matière noble ou esthétique. A titre d’exemple, une partie décorative de taille plus importante que la partie rigide est envisageable de façon à camoufler complètement la partie rigide (10) et avoir ainsi un rendu plus esthétique. La partie décorative (20) n’est pas, quant à elle, limitée à une matière rigide. Elle peut être non limitativement un tissu, un papier, un plastique, une résine de type époxy, en bois, en pierre précieuse ou imitation, en métal.

[0017] Selon un mode de réalisation préféré, illustré à la fig. 3, au moins 4 premiers moyens de fixation (12a, 12b, 12c, 12d) sont présents sur la surface inférieure (11) de la partie rigide (10) du badge amovible (1). Trois de ces premiers moyens de fixation (12a, 12b, 12c) sont alignés, comme décrit précédemment. Un quatrième premier moyen de fixation (12d) est présent mais il n’est pas aligné avec les trois autres premiers moyens de fixation (12a, 12b, 12c). Autrement dit, trois premiers moyens de fixation (12a, 12c, 12d) forment les sommets d’un triangle. Ce triangle peut être indifféremment un triangle irrégulier, un triangle rectangle, un triangle équilatéral, ou un triangle isocèle rectangle ou non. Les sommets du triangle sont formés par les parties coopérantes de chaque premier moyen de fixation (12). Dans le cas d’un bouton pression, il s’agit de la protubérance d’une partie mâle ou de la cavité d’une partie femelle.

[0018] Ce mode de réalisation permet d’imprimer plus d’effets et donc de donner plus de formes différentes au vêtement (30). Ainsi, en plus des effets déjà obtenables avec le premier mode de réalisation (cintrage, pinçage, rehaussement et fermeture), il est possible d’imprimer au vêtement des effets de rotation au tissu, ou de donner une forme étoilée au tissu. A titre d’exemple, un T-shirt, illustré à la fig. 4a), comprenant au moins 4 seconds moyens de fixation (31) sur la partie abdominale est fourni. Un mouvement de rotation horaire ou antihoraire est appliqué au vêtement (30) et conservé en faisant coopérer les 4 premiers moyens de fixation du badge avec 4 seconds moyens de fixations du vêtement (30), tel qu’illustré à la fig. 4b). L’effet de rotation de la forme du T-shirt est ainsi maintenu tant que le badge amovible (1) et le vêtement (30) coopèrent.

[0019] Selon un mode de réalisation encore plus préféré de l’invention, illustré à la fig. 5, au moins 5 premiers moyens de fixation (12a, 12b, 12c, 12d, 12e) sont présents sur la surface inférieure (11) de la partie rigide (10) du badge amovible (1). Trois de ces premiers moyens de fixation (12a, 12b, 12c) sont alignés, comme décrit précédemment. Un quatrième moyen (12d) et un cinquième moyen (12e) sont disposés sur la surface inférieure (11) de façon à former un quadrilatère avec deux des premiers moyens de fixation alignés (12a, 12c). Autrement dit, au moins 5 premiers moyens de fixation sont présents sur la surface inférieure (11) ; 3 premiers moyens de fixation sont alignés et 4 premiers moyens de fixation forment les sommets d’un quadrilatère. Comme décrit précédemment, ce sont les parties coopérantes de chaque premier moyen de fixation (12) qui sont alignées et/ou forment les angles du quadrilatère. Dans le cas d’un bouton pression, il s’agit des protubérances de la partie mâle, ou des cavités de la partie femelle. Le quadrilatère peut revêtir toute forme : un quadrilatère irrégulier, un trapèze, ou un parallélogramme. De façon préférentielle, le quadrilatère est un parallélogramme de forme rectangulaire, carrée ou rhombique.

[0020] Grâce à ce mode de réalisation, en plus des effets déjà obtenables décrits précédemment, il est en plus possible de réaliser des effets avec une amplitude plus importante, et in fine d’imprimer une plus grande variété de formes au vêtement, avec une plus grande versatilité. Un tel badge permet donc une utilisation encore plus variée de l’objet de l’invention. A titre d’exemple, un vêtement (30) comprenant au moins 5 seconds moyens de fixation (31) dans sa partie ventrale ou sa partie dorsale est illustré à la fig. 6a). Un badge amovible (1) selon ce mode de réalisation préféré permet d’obtenir un effet de cintrage du vêtement (30) associé à un effet de cintrage en étoile du vêtement (30), tel qu’illustré à la fig. 6b). Selon un autre exemple, illustré à la fig. 8b), il est possible de fermer l’ouverture d’une chemise tout en obtenant un effet de rétrécissement du vêtement entre les seconds moyens de fixation. Un effet de rotation (non illustré) peut également être obtenu lorsqu’un tel mouvement est imprimé au tissu préalablement à la coopération entre le badge (1) et le vêtement (30). Il est également possible de n’obtenir qu’un effet de cintrage en ne faisant coopérer que 3 premiers moyens de fixation (12) alignés avec 3 seconds moyens de fixation (31) alignés.

[0021] Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, illustré à la fig. 7, 6 premiers moyens de fixation sont présents sur la surface inférieure (11) de la partie rigide (10). Ces 6 premiers moyens de fixation sont agencés de façon à former deux séries de trois premiers moyens alignés (respectivement 12a, 12b et 12c d’une part et 12d, 12e et 12f d’autre part), préférentiellement parallèles entre elles. Ce mode de réalisation permet de réaliser un effet de fermeture simple avec rétrécissement du vêtement en faisant coopérer les premiers moyens de fixation (12) du badge (1) avec les seconds moyens de fixation (31) du vêtement (30). Un tel badge peut servir à la fois pour fermer les pans d’une chemise tout en obtenant un effet de rétrécissement du tissu entre des seconds moyens de fixation (31), tel qu’illustré à la fig. 8. Un vêtement (30) comprenant des seconds moyens de fixation (31) de part et d’autre de l’ouverture de la chemise est illustré à la fig. 8a). En faisant coopérer une pluralité de badges amovibles (1) avec les seconds moyens de fixation (31), un effet de fermeture et un effet de rétrécissement sont obtenus, tels qu’illustrés à la fig. 8b).

[0022] Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le badge amovible (1) comprend au moins 7 premiers moyens de fixation, et de façon encore plus préférée, au moins 8 premiers moyens de fixation.

[0023] Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, illustré à la fig. 10, au moins 9 premiers moyens de fixation (12) sont présents sur la surface inférieure (11) de la partie rigide (10). De façon encore plus préférentielle, 4 premiers moyens forment les sommets d’un premier parallélogramme, 4 autres premiers moyens forment les sommets d’un second parallélogramme, chacun desdits sommets du second parallélogramme étant placés au milieu d’un côté du premier parallélogramme, et un neuvième premier moyen de fixation étant placé au centre confondu des deux parallélogrammes.

[0024] Grâce à ce mode de réalisation, une plus grande pluralité d’effets peut être obtenue, et il est plus aisé de faire varier l’amplitude de ces effets. Le badge selon ce mode de réalisation est donc encore plus versatile sans son utilisation. Grâce aux nombreux moyens de fixation, il peut par exemple servir pour fermer un vêtement, éventuellement accompagné d’un effet de rétrécissement, tout en maintenant un autre effet sur vêtement (par exemple un cintrage). Plusieurs effets de rotation peuvent également être imprimés au vêtement et maintenus avec un seul badge.

[0025] Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, une distance minimum entre deux parties coopérantes de deux premiers moyens de fixation (12) est au moins égale à 0,50 cm, plus préférentiellement au moins égale à 0,75 cm, toujours plus préférentiellement au moins égale à 1,00 cm, et encore plus préférentiellement au moins 1,50 cm. En fonction de la taille générale de la surface inférieure (11), cette distance sera plus ou moins importante. Des distances plutôt courtes, de l’ordre de 0,50 cm seront privilégiées pour des badges de petite taille, comme un badge circulaire d’environ 2,5 cm de diamètre, alors que des distances plus importantes seront privilégiées pour des badges plus imposant, tel que des badges circulaires ayant un diamètre supérieur à 5 cm.

Par distance entre deux parties coopérantes, il faut comprendre la distance entre la surface d’une protubérance d’une partie mâle de deux boutons pression, ou la distance entre le bord d’une cavité d’une partie femelle de deux boutons pression. Il s’entend que la distance n’est pas identique entre chaque partie coopérante. Certaines parties coopérantes sont plus ou moins éloignées des autres parties coopérantes. Ainsi deux parties coopérantes peuvent être séparées l’une de l’autre de 0,50 cm au minimum, mais être éloignées d’autres parties coopérantes de 1,00 cm ou plus par exemple. De préférence, la distance maximum entre un premier moyen de fixation et un autre premier moyen de fixation le plus proche est inférieure à 2,00 cm, et encore plus préférentiellement inférieure à 1,5 cm.

[0026] Grâce à ce mode de réalisation, le badge amovible (1) peut être utilisé avec une grande variété de tissu constituant un vêtement, que le tissu soit fin ou épais, tout en conservant les différents avantages déjà décrits.

[0027] Selon une version préférée de l’invention, le badge amovible (1) comprend 9 premiers moyens de fixation (12), la partie rigide (10) est de forme discoïde et comprend deux surfaces circulaires opposées l’une à l’autre. Les premiers moyens de fixation (12) sont disposés sur la surface inférieure (11) de façon à ce qu’une distance minimum entre deux premiers moyens de fixation soit au minimum égale à 0,50 cm.

La surface opposée comprend un rebord permettant l’emboîtement de la partie décorative de façon à ce que la partie décorative recouvre l’intégralité de la surface opposée à la surface inférieure (11).

[0028] Selon un quelconque mode de réalisation de l’invention, les premiers moyens de fixation (12) peuvent faire partie intégrante de la partie rigide (10) : par exemple, dans le cas d’une partie rigide (10) en plastique ou en métal, les premiers moyens de fixation (12) peuvent être moulés avec la partie rigide (10). Alternativement, les premiers moyens de fixation (12) peuvent être des moyens surnuméraires, fixés à demeure sur le corps rigide, par collage, vissage, sertissage, agrafage ou tout autre moyen équivalent.

[0029] L’invention concerne également un vêtement (30) comprenant une pluralité de seconds moyens de fixation (31) aptes à coopérer avec les premiers moyens de fixation (12) d’un badge selon l’un quelconque des modes de réalisation précédemment décrit. Un tel vêtement, dont des exemples sont illustrés aux fig. 2a), 4a), 6a) et 8a), peut comprendre une pluralité de seconds moyens de fixation (31), disposés à divers endroits en fonction de la nature du vêtement. A titre d’exemple, une T-shirt peut comprendre 5 seconds moyens de fixation au niveau du dos, en forme de croix, pour permettre un cintrage en étoile. Un autre exemple est une robe sur laquelle 6 seconds moyens de fixation sont présents au niveau de la taille pour permettre un cintrage. Un autre exemple est une chemise sur laquelle sont disposés de part et d’autre de l’ouverture une série de seconds moyens de fixation alignés pour permettre une fermeture des pans de la chemise et un resserrement du tissu entre les seconds moyens de fixation. Il s’entend que la distance minimum entre deux seconds moyens de fixation est de préférence supérieure à la distance minimum entre deux premiers moyens de fixation sur le badge, afin de permettre une plus grande variété d’effets pour modifier la forme du vêtement. Il s’entend que indépendamment du nombre de premiers moyens de fixation (12) présents sur la surface inférieure (11) du badge, le vêtement peut comprendre un nombre quelconque de seconds moyens de fixation (31). Un badge (1) avec, par exemple, 9 premiers moyens de fixation (12) peut par exemple être utilisé pour modifier la forme d’un vêtement qui possède un nombre moins important de seconds moyens de fixation (31). Ainsi, un badge peut être utilisé avec de nombreux vêtements différents. De plus, il est clair qu’un quelconque nombre de badges peut être présent sur un vêtement, en fonction du nombre de seconds moyens de fixation présents. Par exemple, pour obtenir un cintrage, le vêtement peut comprendre deux ou quatre séries de trois seconds moyens de fixation, réparties sur les côtés du vêtement, et des badges avec 3, 4, 5, 6 ou plus de premiers moyens de fixation peuvent être utilisés.

[0030] L’invention peut également se définir comme un badge amovible qui permet de modifier la forme et ou la coupe d’un vêtement, le badge comprenant une pluralité de premiers moyens de liaison complémentaires de seconds moyens de liaison présents sur le vêtement, et une partie décorative ou informative visible lorsque le badge est placé sur le vêtement.

[0031] La présente invention a été décrite en relation avec des modes de réalisations spécifiques, qui ont une valeur purement illustrative et ne doivent pas être considérés comme limitatifs. D’une manière générale, il apparaîtra évident pour l’homme du métier que la présente invention n’est pas limitée aux exemples illustrés et/ou décrits ci-dessus. La présence de numéros de référence aux dessins ne peut être considérée comme limitative, y compris lorsque ces numéros sont indiqués dans les revendications. L’usage des verbes « comprendre », « inclure », « comporter », ou toute autre variante, ainsi que leurs conjugaisons, ne peut en aucune façon exclure la présence d’éléments autres que ceux mentionnés. L’usage de l’article indéfini « un », « une », ou de l’article défini « le », « la » ou « Γ », pour introduire un élément n’exclut pas la présence d’une pluralité de ces éléments.

Claims (1)

1. Revendications [Revendication 1] Badge amovible (1) pour modifier la forme d’un vêtement, ledit badge (1) comprenant une partie rigide (10) et une partie décorative (20), caractérisé en ce que : ladite partie rigide (10) comprend une surface inférieure (11), ladite surface inférieure (11) comprenant au moins 3 premiers moyens de fixation (12a, 12b, 12c) alignés, et en ce que ladite partie décorative (20) est solidaire de la partie rigide (10) sur une autre surface que la surface inférieure (11), et en ce que chaque premier moyen de fixation (12a, 12b, 12c) est apte à coopérer amoviblement avec un second moyen de fixation (31) complémentaire, chaque second moyen de fixation (31) étant solidaire du vêtement (30). [Revendication 2] Badge amovible (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface inférieure (11) comprend au moins 4 premiers moyens de fixation (12a, 12b, 12c, 12d), trois de ces premiers moyens de fixation (12a, 12c, 12d) formant les sommets d’un triangle. [Revendication 3] Badge amovible (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface inférieure comprend au moins 5 premiers moyens de fixation (12a, 12b, 12c, 12d, 12e), 4 des premiers points de fixation (12a, 12c, 12d, 12e) formant les sommets d’un quadrilatère. [Revendication 4] Badge amovible (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que le quadrilatère est parallélogramme ou un trapèze. [Revendication 5] Badge amovible (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le parallélogramme est un carré, un rectangle ou un losange. [Revendication 6] Badge amovible (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface inférieure (11) comprend au moins 6, préférentiellement au moins 7, encore plus préférentiellement au moins 8, premiers moyens de fixation. [Revendication 7] Badge amovible (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’au moins 9 premiers moyens de fixation sont présents. [Revendication 8] Badge amovible (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie décorative (20) camoufle la partie rigide (10) lorsque les premiers moyens de fixation (12) coopèrent avec les seconds moyens de fixation (31) complémentaires sur le vêtement. [Revendication 9] Badge amovible (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie décorative (20) et la partie rigide (10) coopèrent via des moyens non amovibles, tel qu’un moyen d’emboîtement de la partie décorative (20) sur une surface autre que la surface inférieure (11) de la partie rigide (10), ou amovibles, tels que des boutons-pression. [Revendication 10] Badge amovible (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’une distance minimum entre une partie coopérante de chaque premier moyen de fixation (12) est égale ou supérieure à 0,50 cm. [Revendication 11] Badge amovible (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque premier moyen de fixation (12) et chaque second moyen de fixation (31) complémentaire sur le vêtement sont deux parties coopérantes d’un bouton-pression, et en ce que les premiers moyens de fixation (12) sont une partie mâle d’un bouton pression et en ce que les seconds moyens de fixation (31) sont une partie femelle d’un bouton pression, ou inversement. [Revendication 12] Badge amovible (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie rigide (10) est en matière plastique, en résine synthétique polymérique, en métal ou en bois, ou une combinaison de ces matières. [Revendication 13] Badge amovible (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens de fixation (12) font partie intégrante de la partie rigide (10). [Revendication 14] Vêtement (30) comprenant au moins un badge amovible (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, et une pluralité de seconds moyens de fixation (31) complémentaires des premiers moyens de fixation (12), l’au moins un badge (1) coopérant avec des seconds moyens de fixation (31), de façon à modifier la forme du vêtement (30).