La présente invention concerne un dispositif amovible pour personnaliser les lacets, principalement ceux de chaussures, en permettant la fixation d'objets décoratifs à leurs extrémités. Elle n'a pas vocation à être utilisée dans le domaine de la bijouterie. L'invention consiste en la mise en place de moyens d'interconnexion complémentaire amovibles à l'extrémité du lacet et sur l'objet décoratif avec le moyen d'interconnexion côté extrémité du lacet dans le prolongement du lacet sans dépasser le diamètre maximal du lacet pour l'insertion dans un oeillet de la chaussure. Il existe actuellement sur le marché des lacets décoratifs pour chaussures. Ces lacets 10 décoratifs le sont de deux manières différentes : - Le lacet lui-même présente une originalité. Aucun objet ne lui est ajouté. Il peut être décoratif: O par sa forme : il peut être rond, carré, plat, .. O par sa couleur : il existe des lacets aux déclinaisons de couleurs de plus en plus 15 importantes ; O par leur motif: certains lacets sont unis quand d'autres comportent des motifs, comme un damier par exemple ; O par leur matière : tissus, cuir, ... - Le lacet peut lui-même être décoré par l'ajout d'un élément amovible. Il s'agit d'un 20 élément ajouté qui se présente majoritairement sous la forme d'un rectangle en PVC avec deux encoches pour passer le lacet. Les formes de l'objet peuvent varier, allant de formes géométriques à des représentations d'objets comme des fleurs, ... Il y a toutefois une similitude quant au concept : il s'agit d'objet traversé par le lacet et qui se situe entre deux oeillets de chaussures. 25 - L'état de la technique existante fait état d'un système de lien permettant d'attacher et d'ôter des objets décoratifs par le biais d'une pièce intermédiaire en forme d'anneau avec la particularité qu'elle est amovible tant du lacet que de l'objet décoratif. - L'état de la technique existante ne permet pas, à l'exception de ce qui est précédemment rappelé, d'agrémenter l'extrémité du lacet d'un objet de décoration. Il ne 30 peut se situer aux extrémités de lacets en raison de son diamètre, supérieure à celle des oeillets et rendant donc impossible la mise en place et le laçage des lacets. Les oeillets de chaussures ont une taille standard ou quasi standard et ne permettent pas l'ajout d'un tel objet. - La solution est de créer des moyens d'interconnexion complémentaire amovibles à 35 l'extrémité du lacet et sur l'objet décoratif avec le moyen d'interconnexion côté extrémité lacet dans le prolongement du lacet sans dépasser le diamètre maximal du lacet pour l'insertion dans un oeillet de la chaussure. Cette liaison amovible entre le lacet et l'objet décoratif permettra également de varier cette décoration. Les moyens d'interconnexion sont fixés sur chaque partie, lacets et objet décoratif, et ne peuvent 40 être détachés de cette partie. - Le dispositif prévu par l'invention qui fait l'objet de la présente demande de brevet répond aux difficultés techniques pré-citées. Il s'agit de trouver une solution technique pouvant répondre aux contraintes de correspondance de la taille de diamètre de lacets et d'ceillets et donc d'usage. En effet, les lacets doivent pouvoir être lacés ou changés ce qui nécessite une mobilité rendue impossible par l'ajout d'un embout sauf à faire réduire la taille de se dernier au diamètre du lacet ; - L'invention tend à permettre cette personnalisation des lacets par leurs extrémités tout en gardant les caractéristiques utilitaires du lacet. La solution passe par l'ajout d'un système d'attache amovible à l'extrémité des lacets permettant un lien amovible entre le lacet et l'objet décoratif. Ce lien doit respecter les caractéristiques énumérées ci-dessus pour le lacet. - Ce moyen d'interconnexion complémentaire amovibles à l'extrémité du lacet et sur l'objet décoratif avec le moyen d'interconnexion côté extrémité lacet dans le prolongement du lacet peut prendre plusieurs formes : O le système de bouton pression : l'intégration de « boutons pressions » avec une partie mâle reliée à l'une des pièces concernées par la connexion et une partie femelle sur l'autre partie liée par la connexion ; O le système l'implant d'une vis trans implantaire : la partie mâle constituée d'une vis implantée dans l'une des pièce concernée par la connexion et une partie femelle constituée d'un l'implant dans l'autre pièce de la connexion ; O le système de fermoir de collier : une des pièces concernées par la connexion se termine par une boucle métallique tandis que la seconde pièce de la connexion présente un fermoir qui s'ouvre et se ferme en faisant coulisser une tige métallique ; O le système dit de lasso : le lacet se termine par une boucle métallique alors que l'objet décoratif présente une cordelette escamotable par le dessous de l'objet et est donc réglable à la hauteur désirée ; O le système de clip à tige centrale : le lacet se termine par un tige métallique dotée de deux bras souples à leur base tandis que la seconde pièce de la connexion située dans l'objet comprend un implant creux adapté ; O le système de clip cylindrique : le lacet se termine par un corps en plastique doté de deux bras à mémoire élastique tandis que la seconde pièce de connexion située dans l'objet comprend un implant creux adapté ; - L'objet décoratif sera doté d'une attache adaptée, pouvant prendre les formes pré- citées. Chaque lien de connexion fixé au lacet a un diamètre inférieur au diamètre d'un - - - - - - - - - - 30 35 Les dessins annexés illustrent l'invention : la figure n°1 représente une chaussure personnalisée avec un objet décoratif, de profil ; la figure n°2 représente une vue de face, le dispositif de l'invention doté d'un système d'attache avec des « boutons à pression »; la figure n°3 représente en coupe, le dispositif de l'invention doté d'un système d'attache avec des «boutons à pression » ; la figure n°4 représente en coupe de face, le dispositif de l'invention doté d'un système d'attache doté d'un implant de vis trans implantaire. la figure n°5 représente de coupe, le dispositif de l'invention doté d'un système d'attache équipé d'un fermoir ; la figure n°6 représente de coupe, le dispositif de l'invention doté d'un système d'attache de lasso. la figure n°7 représente de coupe, le dispositif de l'invention doté d'un système d'attache par clip à tige centrale ; la figure n°8 représente de coupe, la fiche mâle du dispositif de l'invention doté d'un système d'attache par clip à tige centrale ; la figure n°9 représente de coupe, le dispositif de l'invention doté d'un système d'attache par clip cylindrique. Le système d'attache avec des boutons à pression comprends deux parties, comme reproduit dans les figures 2 et 3. O La première partie de ce dispositif de lien de connexion est nommée « partie mâle » (1). Elle se présente sous la forme d'une pièce métallique composée d'un support, d'une boule (2). Elle peut être située soit sur l'extrémité du lacet - exemple repris sur les figures 2 et 3 (1), soit dans l'objet décoratif. O La seconde partie de ce dispositif de lien de connexion est nommée « partie femelle » (3). Elle se présente sous la forme d'une cavité (4), elle-même dotée d'une fente centrale (5). La taille de cette dernière est adaptée à celle de la boule de la prise mâle. Elle peut être située soit dans l'objet décoratif - exemple repris sur les figures 2 et 3 (3), soit sur l'extrémité du lacet. O Une des parties métalliques de moyen d'interconnexion est rattachée au lacet par de la résine de liaison (6). Cette dernière fait le lien entre le tissus du lacet (7) et la pièce métallique (2). Cela est contenu dans un anneau de plastique (8), tel qu'on le trouve sur beaucoup de lacet. Le lacet garde ainsi toutes les caractéristiques d'un lacet traditionnel. - Le système d'attache doté d'un implant de vis trans implantaire comprend également deux parties, comme reproduit dans la figure 4: O La première partie de ce dispositif de lien de connexion est nommée « partie mâle » (1). Elle se présente sous la forme d'une vis implantée (2) dans l'un des objets à lier. Elle peut être située soit à l'extrémité du lacet - exemple repris sur la figure 4, soit dans l'objet décoratif. Bien qu'étant « sans tête », la vis est dotée à son extrémité d'un système de rétentions sous formes de branches (3). O La seconde partie est celle représentée sous les termes « partie femelle » (4), comme cela apparaît à titre d'exemple dans la figure n°4. Elle pourra être en différents matériaux : en métal ou plastique dur. Cette partie femelle prend la forme d'un tube rond muni de quatre branches perpendiculaires situées aux extrémités (5) et ce pour faciliter l'ancrage de l'attache dans l'un des objets à lier ; O Comme l'illustre la figure 4, un des liens de connexion - en l'espèce une vis sans tête (2)-est intégré dans l'extrémité du lacet (6). Une résine de liaison (7) est fixée au tissus du lacet (6) et à l'extrémité du lien de connexion, représenté dans la figure 4 par une vis (2). Le lien de connexion fixé sur le lacet est entouré de la résine de liaison (7). L'ensemble est enveloppé d'une paroi plastique (8). Certaines contraintes techniques s'imposent puisqu'il convient ainsi de prévoir un long collet (9) pour une meilleure rétention. - Le système d'attache avec fermoir de collier comprend également deux parties, comme reproduit dans la figure 5. O La première partie de ce dispositif de lien de connexion (1) se présente sous la forme d'un fermoir d'un (2) diamètre inférieur à celui de l'oeillet de chaussure, doté d'une partie coulissante (3) à l'aide d'un tige métallique (4) Ce lien de connexion se termine par un système de tiges verticales (5). Il est incrusté soit à l'extrémité du lacet - exemple reprise sur la figure 5, soit dans l'objet décoratif. O La seconde partie de ce dispositif de lien de connexion (6) se présente sous la forme d'une boucle en métal (7). Cette boucle se termine par un système de tiges verticales (8). Elle est incrustée soit dans l'objet décoratif- exemple reprise sur la figure 5, soit à l'extrémité du lacet. O Comme l'illustre la figure 6, un des liens de connexion - en l'espèce le fermoir (2)-est intégré dans l'extrémité du lacet (9). Une résine de liaison (10) est fixée au tissus du lacet (9) et à l'extrémité du lien de connexion, représenté dans la figure 5 par une boucle (7). Le lien de connexion fixé sur le lacet est entouré de la résine de liaison (10). L'ensemble est enveloppé d'une paroi plastique (11). - Le système d'attache dit de lasso comprend également deux parties, comme reproduit dans la figure 6. O La première partie de ce dispositif de lien de connexion (1) se présente sous la forme d'une boucle en métal (2) d'un diamètre inférieur à celui de l'ceillet de chaussure. Cette boucle se termine par un système de tiges verticales(3). Elle est incrustée à l'extrémité du lacet - tel que reproduit sur la figure 6. O La seconde partie de ce dispositif de lien de connexion (4) se présente sous la forme d'une cordelette (5) escamotable par le dessous de l'objet décoratif qu'elle traverse (6). Cette cordelette ressort par la base de l'objet décoratif. Chaque extrémité se termine par un embout (7) qui permet à la cordelette de rester liée à l'objet décoratif et de régler sa longueur. O Comme l'illustre la figure 6, le lien de connexion constitué par la boucle (1) est intégré dans l'extrémité du lacet (8). Une résine de liaison (9) est fixée au tissus du lacet (7) et à l'extrémité du lien de connexion, représenté dans la figure 6 par une boucle (1). Le lien de connexion fixé sur le lacet est entouré de la résine de liaison (9). L'ensemble est enveloppé d'une paroi plastique (10). - Le système d'attache de clip à tige centrale comprend également deux parties, comme reproduit dans les figures 7 et 8. 0 La première partie de ce dispositif de lien de connexion (1) se présente sous la forme d'un clip (2) - dit prise mâle- d'un diamètre inférieur à celui de l'oeillet de chaussure. Ce lien de connexion se compose d'un embout pyramidale à l'extrémité plate (3). Le lien est ensuite prolongé par deux tiges internes antérieure (4) et postérieure (5). L'espace les séparant est inférieur à la largeur de la base de l'embout pyramidal (3). Chacune des tiges est ensuite prolongée par une tige extérieure antérieure (6) et postérieure (7). Ce dispositif comprend enfin une tige centrale dont la longueur est supérieure à l'embout (8). Elle se termine par un système de rétention sous la forme d'une tige perpendiculaire à la tige centrale (9) et de longueur inférieure au diamètre du lacet. Une partie de la tige centrale (8) et de la tige de rétention (9) sont contenues dans le lacet (10). Le lien de connexion fixé sur le lacet est entouré de la résine de liaison (11). L'ensemble est enveloppé d'une paroi plastique (12). O La seconde partie est celle représentée sous les termes « partie femelle » (13), comme cela apparaît à titre d'exemple dans la figure n°7. Elle pourra être en différents matériaux : en métal ou plastique dur. Cette partie femelle prend la forme d'un orifice rectangulaire adapté à la prise mâle (2). Elle est dotée de quatre branches perpendiculaires situés aux extrémités (14) et ce pour faciliter l'ancrage de l'attache dans l'un des objets à lier.
Cette partie femelle a une face partiellement fermée par deux bras ou « mors de rétention » (15) qui se positionneront sur la partie mâle (2) au niveau de ses tiges internes antérieure (4) et postérieure (5). Leur longueur est supérieure à l'écart existant entre les tiges externes antérieures antérieure (6) et postérieure (7). - Le système d'attache de clip cylindrique comprend également deux parties, comme reproduit dans la figure 9.
0 La première partie de ce dispositif de lien de connexion appelée « partie mâle » (1) se présente sous la forme d'un corps en plastique à mémoire élastique d'un diamètre inférieur à celui de l' oeillet de chaussure. Ce lien de connexion se compose terminant par deux bras (2) avec un espace central (3) permettant de réduire la largeur de l'extrémité de la partie mâle. Ces bras sont chacun dotés d'une fente rectangulaire (4). Ils se terminent par un mors de rétention (5). Le lacet (6) est contenu dans l'autre extrémité de la partie mâle (1) par une résine de liaison liquide auto-durcissante (7).
0 La seconde partie est celle représentée sous les termes « partie femelle » (8), comme cela apparaît à titre d'exemple dans la figure n°8. Elle pourra être en différents matériaux : en métal ou plastique dur. Cette partie femelle prend la forme d'un orifice rectangulaire adapté à la prise mâle (1). Elle est dotée de quatre branches perpendiculaires situés aux extrémités (9) et ce pour faciliter l'ancrage de l'attache dans l'un des objets à lier. Cette partie femelle a une face partiellement fermée par deux bras (10) qui se positionneront sur la partie mâle (1) au niveau de ses fentes verticales (4). Leur longueur est supérieure à l'écart existant entre les mors de rétention de la partie mâle (5). - Le dispositif selon l'invention est destinée à une mission décorative des lacets de chaussure. 9