FR3075751A1 - Procede d'assemblage becquet-hayon - Google Patents

Abstract

Procédé d'assemblage d'un hayon (300) et d'un becquet (400) sur un véhicule automobile, à l'aide d'un même gabarit de positionnement (100), comprenant les étapes de : - mise en position du gabarit (100) dans une feuillure de caisse (200) supérieure et indexage de sa position; abaissement de charnières (250) ; - pose suivant la direction verticale (Z) du hayon (300) sur la caisse (200) ; - mise en position du hayon (300) suivant la direction transversale (Y) du véhicule ; - mise en position du hayon (300) sur le gabarit (100) suivant la direction longitudinale (X) ; - fixation du hayon (300) ; - pose suivant les directions verticale (Z) et longitudinale (X) du becquet (400) ; - mise en position du becquet (400) sur le gabarit (100) suivant la direction transversale (Y) ; - fixation du becquet (400) sur le hayon (300).

Description

[0001] L’invention concerne le montage de hayons sur des caisses de véhicules automobiles, et de becquets sur ces hayons.

[0002] On connaît des véhicules dont l’arrière comprend un hayon mobile entre une position ouverte dans laquelle le coffre du véhicule est accessible à l’utilisateur et une position fermée. Ainsi, le hayon est monté, par exemple à l’aide de charnières, sur la caisse du véhicule, permettant ainsi la rotation de celui-ci entre les deux positions précitées. La plupart des hayons comportent un becquet situé en partie supérieure de celui-ci.

[0003] Un bon positionnement du hayon par rapport à la caisse du véhicule, lorsque celui-ci est fixé aux charnières est très important. En effet, un positionnement imprécis de celui-ci entraîne des problèmes lors de la fermeture du hayon sur la caisse, pouvant nuire à l’étanchéité du coffre fermé, ou de générer des contraintes de déformation, des frottements, favorisant l’usure des mécanismes impliqués dans l’ouverture et la fermeture du hayon (tels que des vérins, serrure, charnières, etc...). De plus, un mauvais alignement en jeu et affleurement du hayon par rapport à la caisse, ou du becquet par rapport au hayon et à la caisse, nuit à l’esthétique du véhicule et dégrade la qualité perçue par l’utilisateur.

[0004] Lors de l’assemblage du véhicule, la caisse est constamment mobile sur une ligne de production. Les opérateurs et automates effectuent leurs travaux lorsque la caisse passe à leur niveau, et bénéficient chacun d’un temps précis pour chaque opération. Ainsi, la mise en position du hayon doit être effectuée suivant une méthode reproductible, rapide et fiable pour ne pas gêner le bon fonctionnement de la ligne de production dans son ensemble. Un hayon étant une pièce volumineuse et lourde, et la précision exigée concernant son positionnement sur la caisse étant forte, l’opérateur dispose de gabarits l’aidant à positionner le hayon de manière adéquate sur la caisse avant sa fixation sur la caisse par l’intermédiaire des charnières.

[0005] Afin de réaliser cette mise en position du hayon, il est par exemple connu du document FR 2 962 106, un gabarit de montage de hayon permettant de le maintenir en position lors de la fixation du hayon sur la caisse, et disposant de plusieurs jeux de cales permettant d’assurer la précision de la mise en position du hayon par rapport à la caisse du véhicule. Cependant, ce dispositif ne permet que le montage du hayon sur la caisse, et pas le montage d’un becquet sur le hayon.

[0006] Quand le fournisseur du hayon et du becquet est le même, il est préférable notamment pour des raisons de coût, de logistique, d’accord de teinte et d’assemblage sur le véhicule que le hayon soit livré sur la ligne de production avec le becquet déjà monté dessus. Cependant, la présence du becquet sur le hayon avant montage sur véhicule peut s’avérer gênante ou impossible dans plusieurs cas, par exemple dans le cas d’un becquet en plastique et d’un hayon en tôle venant de fournisseurs différents, dans le cas où un équipement fonctionnel, comme un essuie-vitre et son câblage, doit être intégré dans le becquet, ou dans le cas où la longueur du becquet dépassant vers l’arrière peut empêcher ou gêner le montage de la vitre sur le hayon. Dans ces cas il est alors nécessaire de changer la gamme d’assemblage du hayon et du becquet en les montant successivement sur le véhicule, ce qui complexifie la gamme d’assemblage, dégrade la qualité géométrique en jeu et affleurement et entraîne un surcoût.

[0007] Un but de l’invention est de remédier à ces inconvénients en fournissant un procédé d’assemblage d’un hayon et d’un becquet de hayon sur un véhicule automobile, à l’aide d’un même gabarit de positionnement comprenant, de préférence dans cet ordre, les étapes de : - mise en position du gabarit dans une feuillure de caisse supérieure du véhicule et indexage du gabarit suivant des directions longitudinale X, transversale Y et verticale Z du véhicule; - abaissement de charnières; - pose suivant la direction verticale Z du hayon sur la feuillure de caisse ; - mise en position du hayon par rapport à la feuillure de caisse suivant la direction transversale Y du véhicule ; - mise en position du hayon sur le gabarit suivant la direction longitudinale du véhicule ; - fixation du hayon aux charnières ; - pose suivant les directions verticale Z et longitudinale X du becquet sur le hayon ; - mise en position du becquet sur le gabarit suivant la direction transversale Y du véhicule ; - fixation du becquet sur le hayon.

[0008] Ce procédé présente l’avantage de permettre la mise en position du hayon sur la caisse du véhicule et du becquet sur le hayon en utilisant un seul et même gabarit. Ces étapes étant réalisées à la suite, ce procédé permet d’éviter une étape supplémentaire d’assemblage hors de la ligne de production n’assurant pas une aussi bonne maîtrise géométrique et coûteuse.

[0009] Il permet de plus d’effectuer la mise en position du hayon et du becquet avec un outillage plus restreint, facilitant ainsi le travail des opérateurs et leur faisant gagner par la même du temps.

[0010] Ce procédé présente enfin l’avantage de conserver le gabarit et de pouvoir réutiliser le même pour tous les véhicules d’un même type se succédant sur la ligne de production. Un tel gabarit devant être usiné soigneusement afin de garantir une bonne qualité géométrique des éléments utiles à la mise en position.

[0011] Le procédé suivant l’invention peut également comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la mise en position du gabarit est effectuée à l’aide d’un contact de zones de butée du gabarit sur des surfaces de la feuillure de caisse prévues à cet effet. - les zones de butée du gabarit sont formées par des cales. - la mise en position du gabarit par rapport à la feuillure de caisse est effectuée en insérant un fût du gabarit dans un trou de la feuillure de caisse. - la mise en position du hayon suivant la direction verticale du véhicule par rapport au gabarit est faite via un appui du hayon sur la charnière, elle-même étant en appui sur une zone de butée du gabarit. - le gabarit comporte au moins une tige de vissage permettant la fixation par vissage du hayon à la charnière. - le becquet est monté libre de se déplacer suivant la direction transversale sur le hayon avant que le hayon soit mis en position sur la feuillure de caisse. - la mise en position suivant la direction transversale du becquet par rapport au hayon est effectuée en insérant une nervure du becquet dans une gorge du gabarit.

[0012] L’invention a également pour objet un gabarit de positionnement pour pièces de véhicule automobile qui comporte : un corps longitudinal de forme allongée , - deux zones de butée aptes à assurer une mise en position du gabarit par contact par rapport à une feuillure de caisse de véhicule suivant une première direction, et d’assurer une mise en position d’un hayon par rapport au gabarit suivant cette première direction , - deux zones de butée aptes à assurer une mise en position du gabarit par contact par rapport à la feuillure de caisse suivant une deuxième direction, - deux calles aptes à assurer une mise en position par contact d’un hayon par rapport au gabarit suivant la deuxième direction ; - au moins un fût apte à s’insérer dans un trou d’une feuillure de caisse pour assurer une mise en position du gabarit par rapport à une troisième direction ; une gorge apte à assurer une mise en position du becquet par rapport au gabarit suivant la troisième direction lorsque l’on insère une nervure du becquet dans la gorge.

[0013] Avantageusement, le gabarit comporte au moins une tige de vissage.

[0014] Avantageusement, le gabarit permet la mise en oeuvre du procédé décrit précédemment.

[0015] Nous allons maintenant présenter un mode de réalisation de l’invention donné à titre d’exemple non limitatif et à l’appui des figures annexées sur lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d’un gabarit de positionnement selon l’invention ; - la figure 2 est une vue illustrant une étape du procédé selon l’invention ; - les figures 3A, 3B et 3C sont des vues en perspective illustrant une autre étape du procédé selon l'invention ; - la figure 4 est une vue illustrant une autre étape du procédé selon l’invention ; - la figure 5 est une vue illustrant une autre étape du procédé selon l’invention ; - la figure 6 est une vue illustrant une autre étape du procédé selon l’invention.

[0016] Dans ce qui va suivre, il sera fait référence à des termes d'orientation, tels que « axe longitudinal X », « axe transversal Y », « axe vertical Z », « avant », « arrière », « au-dessus », « supérieure », « en dessous », « inférieure » etc. Ces termes s'entendent par référence à l'orientation usuelle des véhicules automobiles.

[0017] On se réfère maintenant à la figure 1 qui présente un gabarit de positionnement de pièce de véhicule automobile selon l’invention.

[0018] Le gabarit de positionnement 100 comporte un corps longitudinal 160 de forme allongée dont les dimensions sont configurées pour permettre son insertion dans une feuillure supérieure de caisse de véhicule.

[0019] Le corps 160 du gabarit comprend deux premières zones de butée 110 situées sur des cales 120 en forme d’équerre. Ces zones de butées 110 sont planes et usinées de manière à offrir une très bonne qualité géométrique, qui est nécessaire pour une bonne mise en position (selon l’axe X) du gabarit par rapport à une feuillure de caisse de véhicule.

[0020] Le gabarit comprend aussi deux deuxièmes zones de butée 115, situées sur une face inférieure 170 du gabarit. Ces zones 115 sont aussi usinées de manière à offrir une bonne qualité géométrique nécessaire pour une bonne mise en position (selon l’axe Y) du gabarit par rapport à la feuillure de caisse de véhicule. Il comprend en outre deux autres cales 121 (ici rectangulaires) aptes à assurer une mise en position par contact d’un hayon de véhicule par rapport au gabarit 100.

[0021] Le gabarit comporte en outre au moins un fût 130 (visible en figure 4). Le contour extérieur de ce fut est usiné de manière à offrir une très bonne qualité géométrique, qui est nécessaire pour une bonne mise en position du gabarit par rapport à la feuillure de caisse de véhicule.

[0022] Ce gabarit 100 comprend une gorge 150, visible sur la figure 6, elle aussi usinée avec soin, pour permettre une mise en position suivant une direction d’un becquet par rapport au gabarit 100.

[0023] Le gabarit comporte au moins une tige de vissage 140 (ici au nombre de deux), qui traversent le fût 130. Elles ont une forme allongée et comportent une extrémité inférieure sur laquelle est aménagée un embout d’entrainement pour vissage 142. Leurs extrémités supérieures sont de forme apte à s’adapter à une tête de vis. Sur la figure 1, ces tiges 140 ont chacune une vis 144 engagée sur leur extrémité supérieure.

[0024] Ce gabarit 100 est destiné à être utilisé sur une chaîne de montage de véhicule automobile, afin de permettre la mise en en position d’un hayon par rapport à une feuillure de caisse de véhicule et d’un becquet par rapport au même hayon.

[0025] Nous allons maintenant expliquer le procédé d’assemblage du hayon et d’un becquet de hayon sur un véhicule automobile étape par étape, à l’appui des figures 2 à 6.

[0026] La figure 2 présente le gabarit 100 de la figure 1, ainsi qu’une partie supérieure d’une feuillure de caisse 200 de véhicule automobile, situé juste en arrière du toit. Cette feuillure de caisse 200 a une forme de gouttière, ou en « U », sur la zone destinée à accueillir le gabarit 100. Elle comporte deux charnières 250 dont le chamon mobile présente un axe de rotation suivant l’axe transversal Y par rapport à la feuillure de caisse 200. Elles sont en position relevée sur la figure 2. La feuillure de caisse 200 présente aussi deux premières surfaces de contact 210 dont la normale est sensiblement orientée suivant la direction longitudinale X du véhicule. Ces surfaces planes présentent une très bonne qualité géométrique car elles servent à la mise en position du gabarit 100, comme nous le verrons plus loin. La feuillure de caisse 200 présente aussi deux deuxièmes surfaces de contact 215 dont la normale est orientée sensiblement selon la direction verticale Z. Ces deux surfaces sont situées dans le creux de la gouttière formée par la feuillure de caisse 200, et entourent chacune un des trous 220 dans cette feuillure. Ces trous 220, au nombre de deux dans ce cas, ont un diamètre proche d’un diamètre extérieur des fûts 130 du gabarit de positionnement 100.

[0027] La première étape du procédé consiste à la mise en place du gabarit 100 dans la gouttière formée par la feuillure de caisse supérieure 200. Lors de cette mise en place, il y a indexage suivant les directions longitudinale X, transversale Y et verticale Z du véhicule. Tout d’abord, le gabarit est pré-positionné en engageant les extrémités inférieures 142 des tiges 140, dépassant vers le bas en dessous du corps 160, au travers des trous 120. Les extrémités inférieures 142 ont avantageusement une forme conique facilitant leur engagement et passage dans les trous 220. Suivant la direction longitudinale X, l’indexage se fait par un contact surfacique entre les premières zones de butée 110 du gabarit 100 et les premières surfaces de contact 210 de la feuillure de caisse 200. Suivant la direction verticale Z, l’indexage se fait par un contact surfacique entre les deuxièmes zones de butée 115 du gabarit 100 et les deuxièmes surfaces de contact 215 de la feuillure de caisse 200. Suivant la direction transversale Y, l’indexage se fait par insertion des fûts 130 dans les trous 220. Cette étape est illustrée par les figures 3A et 3B. L’utilisation de fûts traversant la feuillure 200 pour cette mise en position présente l’avantage de maintenir le gabarit 100 en position et de l’empêcher d’être déplacé pendant la pose du hayon ou du becquet, facilitant ainsi la mise en œuvre du procédé dans son ensemble.

[0028] La position du gabarit 100 est maintenant indexée suivant les directions longitudinale X, transversale Y et verticale Z du véhicule.

[0029] Ensuite, on abaisse les charnières 250, qui viennent en appui sur les troisièmes zones de butées 117 du gabarit 100. Ainsi, la position des charnières 250 est indexée suivant la direction verticale Z. Cette étape est illustrée par la figure 3C.

[0030] Ensuite, on pose un hayon 300, principalement suivant la direction verticale Z du véhicule sur la feuillure de caisse 200. Lors de cette étape, illustrée par les figures 4 et 5, le hayon 300 est déposé en appui sur les charnières 250 qui sont elles même en appui sur les troisièmes zones de butée 117. Ainsi, le hayon 300 est mis en position suivant la direction verticale Z, par rapport au gabarit 100, de manière indirecte, car mis en position par rapport à la charnière, elle-même étant mise en position par rapport à la feuillure de caisse suivant la direction verticale Z. La mise en position par l’intermédiaire des charnières 250 présente l’avantage de mettre à la fois en position le hayon 300 et les charnières 250, qui sont ainsi prêtes à être fixées au hayon 300.

[0031] De manière alternative, cette mise en position du hayon 300 suivant la direction verticale Z peut être effectuée via un appui du hayon 300 directement sur une zone de butée 117 du gabarit. Dans cette variante, le gabarit 100 dispose de zones butées supplémentaires. Il comporte par exemple deux zones de butée pour l’indexage suivant la direction verticale Z du hayon 300 par rapport au gabarit 100, et deux autres pour sur lesquelles reposent les charnières 250, soit deux zones de butées de plus que pour le mode de réalisation précédent.

[0032] Ensuite, le hayon 300 est mis en position suivant la direction transversale Y du véhicule, par rapport à la feuillure de caisse. Cette mise en position est effectuée via des moyens de mise en position standards, qui n’apparaissent pas sur les figures. Ces moyens sont généralement des gabarits positionnés au niveau de trous de fixation d’optiques arrière sur la feuillure de caisse 200, et prenant appui sur le hayon 300.

[0033] Ensuite, le hayon 300 est mis en position sur le gabarit 100 suivant la direction longitudinale X, par appui d’une surface (non visible sur les figures) du hayon 300 (dont la normale est orientée suivant l’axe longitudinal X) sur deux quatrièmes zones de butée 118 du gabarit 100. Ces quatrièmes zones de contact sont ici situées sur les cales 120, mais peuvent être située sur une autre zone du gabarit 100. Elles présentent, comme les autres zones de contact du gabarit 100, une très bonne qualité géométrique, nécessaire à une bonne mise en position. Ainsi, le hayon 300 est mis en position suivant la direction longitudinale X du véhicule par rapport à la feuillure de caisse 200, de manière indirecte, étant mis en position par rapport au gabarit 100 qui est lui-même déjà mis en position par rapport à la feuillure de caisse 200. A la fin de cette étape, le hayon 300 est en position fermée, c’est-à-dire qu’il obstrue une ouverture dans la feuillure de caisse 200 du véhicule (cela correspond à une position fermée dé hayon sur un véhicule terminé).

[0034] Ensuite, le hayon 300 est fixé à la feuillure de caisse 200 par l’intermédiaire des charnières 250. Les charnières 250 présentent chacune des trous de passage de vis destinés à la fixation du hayon sur les charnières 250. Un opérateur fixe les charnières 250 et le hayon 300 par vissage. A cette étape, il ne fixe chaque charnière 250 au hayon que par une seule vis 144 (les charnières 250 sont chacune fixée à l’aide de deux vis 144 au hayon à la fin du procédé) car cette fixation doit être effectuée depuis l’intérieur du véhicule (le hayon étant fermé), ce qui est plus fatigant et moins ergonomique pour un opérateur. La seconde vis 144 est elle installée dans une étape ultérieure du procédé, lorsque le hayon 300 sera en position ouverte. Afin de faciliter la fixation de cette première vis 144, le gabarit 100 dispose de tiges de vissage 140, facilitant l’accès à la tête des vis 144 à l’opérateur. Ces tiges 140 comprennent un embout d’entrainement pour vissage 142 sur leur extrémité inférieure et ont leur extrémité supérieure engagée dans une vis 144. Ainsi, l’opérateur peut installer une vis 144 en vissant directement la tige de vissage 140, qui agit comme un prolongateur de vissage. Donc l’opérateur fixe la vis 144 en vissant la tige 140 qui est engagée dans la tête de la vis 144. Le hayon 300 est maintenant fixé et bloqué en position sur les charnières suivant les trois direction X, Y et Z.

[0035] On peut noter que les vis 144 sont installées sur les tiges de vissage 140 au début du procédées et sont ensuite fixées dans les charnières 250. Il est donc nécessaire de réinstaller des vis sur le gabarit 100 avant l'étape de vissage.

[0036] Ensuite, on ouvre le hayon 300 (tout en laissant le gabarit dans la feuillure de caisse 200) et on installe sur chaque charnière la deuxième vis 144 manquante liant le hayon 300 aux charnières 250. Cette étape est effectuée avec le hayon 300 ouvert pour faciliter le vissage à l’opérateur, la tête des vis 144 étant maintenant facilement accessible.

[0037] Cette disposition est avantageuse car si l’on voulait fixer toutes les vis de charnière avec le hayon 300 en position ouverte, il faudrait des moyens pour le tenir précisément dans cette position. Le mode de fixation de notre invention permet donc une fixation du hayon sur la feuillure de caisse 200, par l’intermédiaire des charnières 250, plus précise.

[0038] Ensuite, on fixe un becquet 400 sur le hayon 300. Cette fixation a lieu à ce moment particulier par exemple dans le cas d’un becquet en plastique et d’un hayon en tôle et/ou venant de fournisseurs différents, dans le cas où un équipement fonctionnel, comme un essuie-vitre et son câblage, doit et ne peut être intégré dans le becquet, ou dans le cas où la longueur du becquet dépassant vers l’arrière peut empêcher ou gêner le montage de la vitre sur te hayon.

[0039] Le becquet 400 est posé sur le hayon 300 suivant les directions longitudinales X et verticale Z, mais reste mobile, en glissement, suivant la direction transversale Y. Cette fixation peut par exemple être réalisée par clipsage du becquet 400. Ainsi, cette liberté suivant la direction transversale permet à l’opérateur de facilement déplacer le becquet, pour le mettre en position suivant cette direction.

[0040] Ensuite, on met en position le becquet sur le gabarit 100 suivant la direction transversale Y en insérant une nervure 410 du becquet 400 dans une gorge 150 du gabarit 100, comme le montrent les figures 5 et 7. Ainsi, le becquet est mis en position suivant cette direction par l’intermédiaire du gabarit 100, et non par indexage direct procuré par le hayon lui-même. Lorsque la nervure 410 est insérée dans la gorge 150, le becquet est indexé en position suivant la direction transversale Y, ce qui facilitera l’étape de fixation du becquet 400 et du hayon 300 (que nous verrons plus loin).

[0041] Enfin, on fixe le becquet 400 au hayon, par exemple par vissage, qui est maintenant complètement immobile par rapport au hayon 300 et ajusté par rapport à celui-ci dans les trois directions X, Y et Z.

[0042] Finalement, on ouvre le hayon 300 afin de retirer le gabarit 100, qui sera réutilisé pour le montage de hayons et de becquets sur d’autre véhicules, et on referme le hayon 300.

[0043] Bien entendu, on pourra apporter de nombreuses modifications à l’invention sans sortir du cadre de celle-ci.

Nomenclature 100 : gabarit de positionnement 110 : premières zones de butée 115 : deuxièmes zones de butée du gabarit 117 : troisièmes zones de butée du gabarit 118 : quatrièmes zones de butées du gabarit 120 : cales en équerre du gabarit 121 : cales rectangulaires du gabarit 130 : fût du gabarit 140 : tige de vissage 142 : embout d’entraînement pour vissage 144 : vis 150 : gorge 160 : corps longitudinal du gabarit 170 : face inférieure du gabarit 200 : feuillure de caisse de véhicule 210 : premières surfaces de contact de la feuillure de caisse 215 : deuxièmes surfaces de contact de la feuillure de caisse 220 : trou de la feuillure de caisse 250 : charnières 255 : trous des charnières 300 : hayon de véhicule 400 : becquet de véhicule 410 : nervure du becquet

Claims (11)

1. Revendications

   1. Procédé d’assemblage d’un hayon (300) et d’un becquet (400) de hayon sur un véhicule automobile, à l’aide d’un même gabarit de positionnement (100), caractérisé en ce qu’il comprend, de préférence dans cet ordre, les étapes de : - mise en position du gabarit (100) dans une feuillure de caisse (200) supérieure du véhicule et indexage du gabarit suivant des directions longitudinale (X), transversale (Y) et verticale (Z) du véhicule; - abaissement de charnières (250); pose suivant la direction verticale (Z) du hayon (300) sur la feuillure de caisse (200) ; - mise en position du hayon (300) par rapport à la feuillure de caisse (200) suivant la direction transversale (Y) du véhicule ; - mise en position du hayon (300) sur le gabarit (100) suivant la direction longitudinale (X) du véhicule ; - fixation du hayon (300) aux charnières (250) ; - pose suivant les directions verticale (Z) et longitudinale (X) du becquet (400) sur le hayon (300) ; - mise en position du becquet (400) sur le gabarit (100) suivant la direction transversale (Y) du véhicule ; - fixation du becquet (400) sur le hayon (300).
2. 2. Procédé suivant la revendication précédente dans lequel la mise en position du gabarit (100) est effectuée à l’aide d’un contact de zones de butée (110,115,117) du gabarit (100) sur des surfaces (210) de la feuillure de caisse (200) prévues à cet effet.
3. 3. Procédé suivant la revendication précédentes dans lequel les zones de butée (110) du gabarit sont formées par des cales (120, 121).
4. 4. Procédé suivant l’une des revendications précédentes dans lequel la mise en position du gabarit (100) par rapport à la feuillure de caisse (200) est effectuée en insérant un fût (130) du gabarit (100) dans un trou (220) de la feuillure de caisse (200).
5. 5. Procédé suivant l’une des revendications précédentes dans lequel la mise en position du hayon (300) suivant la direction verticale (Z) du véhicule par rapport au gabarit (100) est faite via un appui du hayon (300) sur la charnière (250), elle-même étant en appui sur une zone de butée (110) du gabarit (100).
6. 6. Procédé suivant la revendication précédente dans lequel le gabarit (100) comporte au moins une tige de vissage (140) permettant la fixation par vissage du hayon (300) à la charnière (250).
7. 7. Procédé selon l’une des revendications précédentes dans lequel le becquet (400) est monté libre de se déplacer suivant la direction transversale (Y) sur le hayon (300) avant que le hayon (300) soit mis en position sur la feuillure de caisse (200).
8. 8. Procédé selon la revendication précédente dans lequel la mise en position suivant la direction transversale (Y) du becquet (400) par rapport au hayon (300) est effectuée en insérant une nervure (410) du becquet dans une gorge (150) du gabarit (100).
9. 9. Gabarit de positionnement (100) pour pièces de véhicule automobile caractérisé en ce qu’il comporte : - un corps longitudinal (160) de forme allongée , - deux zones de butée (110) aptes à assurer une mise en position du gabarit (100) par contact par rapport à une feuillure de caisse (200) de véhicule suivant une première direction, et d’assurer une mise en position d’un hayon (300) par rapport au gabarit (100) suivant cette première direction , - deux zones de butée (110) aptes à assurer une mise en position du gabarit (100) par contact par rapport à la feuillure de caisse (200) suivant une deuxième direction, - deux calles (120) aptes à assurer une mise en position par contact d’un hayon (300) par rapport au gabarit (100) suivant la deuxième direction, - au moins un fût (130) apte à s’insérer dans un trou (220) d’une feuillure de caisse (200) pour assurer une mise en position du gabarit (100) par rapport à une troisième direction, - une gorge (150) apte à assurer une mise en position du becquet (410) par rapport au gabarit suivant la troisième direction lorsque l’on insère une nervure (410) du becquet dans la gorge (150).
10. 10. Gabarit (100) selon la revendication précédente qui comporte au moins une tige de vissage (140).
11. 11. Gabarit (100) selon la revendication précédente permettant la mise en œuvre du procédé suivant l’une des revendications 1 à 8.