FR3073542A1 - Piscine comportant des moyens d’isolation thermique et d’etancheite a l’air de toutes les faces du bassin - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une piscine comportant un bassin (1) destiné à être mis en eau, comportant des moyens assurant une isolation thermique et une étanchéité à l'air de la piscine par rapport au sol et au milieu extérieur sur l'ensemble des faces pleines et ouvertes du bassin (1), respectivement son fond et ses parois latérales, et la zone située au dessus de la surface de l'eau lorsque le bassin est rempli. Plus particulièrement, la piscine est composée d'un ensemble de trois coques emboîtées l'une dans l'autre pour réaliser l'isolation des faces pleines du bassin (1), et d'un dispositif de recouvrement mobile comportant sur sa paroi inférieure des moyens d'étanchéité formant joint pour réaliser l'isolation de la face ouverte du bassin (1).

Description

PISCINE COMPORTANT DES MOYENS D’ISOLATION THERMIQUE ET D’ETANCHEITE A L’AIR DE TOUTES LES FACES DU BASSIN

L’invention concerne une piscine, plus particulièrement comportant des moyens d’isolation et d’étanchéité à l’air protégeant l’ensemble du bassin.

Il existe sur le marché de nombreux dispositifs d’isolation de piscine, mais se contentant pour la plupart de proposer une surface couvrante destinée à être positionnée au-dessus du bassin.

L’utilisation de ce type de dispositif répond à des contraintes réglementaires mais également à la volonté de protéger l’installation.

Les contraintes d’ordre réglementaire tendent à imposer la mise en place d’un dispositif destiné à prévenir les risques de chute d’une personne, notamment des enfants en bas âge, à l’intérieur du bassin, que celui soit en eau ou hors eau. Le propriétaire du bassin a le choix entre utiliser un dispositif tel qu’une couverture empêchant toute chute dans le bassin ou d’autres dispositifs de sécurité, tel que par exemple des barrières ou des alarmes sonores.

En dehors des contraintes réglementaires, on peut souhaiter protéger la surface du bassin afin de préserver l’installation, notamment en période de froid, afin d’éviter des phénomènes de détérioration qui pourraient être liés par exemple au gel ou à la chute de végétaux, ou de prévenir la dégradation des produits qui sont dilués dans l’eau du bassin ou encore d’autres installations telles que des pompes ou des robots de nettoyage.

Dans un cas comme dans l’autre, le but n’est que de couvrir la surface ouverte du bassin, dans un but de prévention et/ou de protection des personnes ou des installations, mais pas d’assurer une isolation thermique intégrale.

Or, la question de la déperdition thermique de l’eau contenue à l’intérieur du bassin, qui en période d’utilisation a été réchauffée soit naturellement sous l’effet du rayonnement solaire, soit par l’utilisation de moyens thermiques, ne doit pas être négligée, et encore plus dans un contexte d’économies d’énergie. Le but est alors de préserver la température de l’eau, pour éventuellement prolonger la période d’utilisation de la piscine, et éventuellement pouvoir récupérer les calories résultant du maintien de l’eau contenue dans le bassin à une certaine température, par exemple pour alimenter d’autres bassins qui éventuellement peuvent être situés à l’extérieur ou à l’intérieur d’un bâtiment. Ceci suppose qu’une isolation thermique puisse être réalisée sur l’ensemble du bassin, incluant ses parois en contact avec le sol, et pas seulement dans sa partie supérieure ouverte en contact direct avec le milieu extérieur.

Quelques solutions ont été proposées pour assurer une isolation thermique d’un bassin contenant de l’eau par des moyens divers, avec des degrés d’efficacité assez variables, et de surcroît limités à la zone correspondant à la surface de l’eau.

On connaît du brevet FR 2652373 une couverture conçue sous la forme d’une enveloppe gonflable destinée à être positionnée sur la surface du bassin. Selon ce document, la couverture est constituée d’une enveloppe formée à partir de deux toiles souples superposées, assemblées sur leur pourtour pour former une enveloppe dont la surface est supérieure à celle du bassin. Cette enveloppe est fixée en continue sur toute sa périphérie autour du bassin à l’intérieur d’un profilé périphérique suivant les contours dudit bassin.

L’enveloppe comporte par ailleurs des moyens permettant d’assurer son gonflage en pression de telle sorte qu’une fois gonflée, elle forme une sorte de dôme superposé sur la surface de la piscine.

Cette modalité répond sans doute au but recherché d’assurer une certaine étanchéité du bassin par rapport au milieu extérieur.

Elle présente néanmoins un inconvénient, en ce sens qu’elle ne peut être utilisée que de manière permanente, et concrètement, uniquement en fin de période d’utilisation du bassin, avant hivernage.

En effet, la mise en place du dispositif est complexe puisqu’il faut tout d’abord tirer la couverture, qui présente un certain poids en raison des matériaux utilisés, sur toute la surface de la piscine, fixer son pourtour en différents points à l’intérieur des rails périphériques qui auront dû être implantées à demeure tout autour du bassin, puis mettre l’ensemble en pression jusqu’à gonflage complet. Il n’est donc pas possible dans cette configuration de prévoir une réutilisation du bassin une fois le dispositif en place. Il faudra donc attendre la prochaine saison, et le retrait complet de la couverture.

Le document FR 2741898 décrit une couverture mobile pour piscine composée d’un toit, mobile entre une position haute où il assurera une fonction d’abri au-dessus d’une zone périphérique de la piscine, par exemple une terrasse, et une position basse où il formera un couvercle audessus de la piscine.

Le passage de la position haute à la position basse est assuré au moyen d’un dispositif à treuil et à câble. Ce dispositif n’est pas spécialement conçu pour assurer une étanchéité entre la piscine et le milieu extérieur, mais plus simplement pour protéger le bassin, à des fins de sécurité et/ou de préservation des installations. Bien qu’il ne soit pas impossible d’imaginer que des moyens d’étanchéité puissent venir compléter le toit mobile, formant couvercle, il ne reste pas moins que le dispositif est particulièrement lourd et compliqué, et nécessite une emprise de terrain importante et la mise en place de structures permanentes destinées à assurer le déplacement entre la position haute et la position basse.

Le dispositif n’est donc pas adaptable sur tout type de bassin existant, ni sur tout type de couverture mobile préexistante.

Le document US 3533110, décrit une couverture pour piscine composée d’une enveloppe gonflable ayant sensiblement la forme du bassin et s’étendant d’un bord à l’autre de ce bassin.

Le dispositif n’est pas destiné à assurer une étanchéité à l’air ou une isolation thermique mais uniquement à répondre à des impératifs de sécurité, et porte d’ailleurs pour l’essentiel non pas sur la couverture ellemême mais sur ses moyens d’accrochage sur le pourtour de la piscine, qui sont prévus pour limiter les tensions imposées à la couverture gonflable. Le dispositif tel que décrit ne permet pas d’envisager de quelle manière il pourrait être facilement complété par des moyens permettant d’assurer une étanchéité à l’air.

La présente invention se propose donc de remédier aux différents inconvénients évoqués ci-dessus, en réalisant une piscine comportant des moyens assurant une isolation thermique et une étanchéité à l’air de la piscine par rapport à l’environnement extérieur sur l’ensemble des faces pleines et ouvertes du bassin, tout en permettant de continuer d’utiliser le bassin sans qu’il soit nécessaire de procéder à des opérations de démontage et de remontage complexes. Dans ce but, la piscine est composée de trois coques insérées l’une dans l’autre pour réaliser l’isolation des faces pleines du bassin, et d’un dispositif de recouvrement mobile comportant sur sa paroi inférieure des moyens d’étanchéité formant joint pour réaliser l’isolation de la face ouverte du bassin.

L’invention sera mieux comprise au travers de la description donnée ciaprès d’un mode possible non limitatif de mise en œuvre et en référence aux figures annexées, dans lesquelles :

- la figure 1 est une vue du dessus d’une piscine selon l’invention, dans sa position d’utilisation, avec ses trois coques emboîtées et le dispositif de recouvrement étant retiré du bassin,

- la figure 2 représente la piscine de la figure 1, le dispositif de recouvrement étant en cours de translation ses deux positions d’extrémité,

- la figure 3 représente la piscine dans sa position de repos, le dispositif de recouvrement étant en place au dessus du bassin,

- la figure 4 est une vue en coupe simplifiée montrant les moyens d’étanchéité à l’air du dispositif de recouvrement positionnés au-dessus du bassin et en position inactive, et

- la figure 5 est une vue correspondant à la figure 4, montrant les moyens d’étanchéité à l’air du dispositif de recouvrement positionnés au-dessus du bassin et en position active.

La piscine selon l’invention comporte des moyens assurant l’isolation et l’étanchéité, d’une part des faces pleines du bassin, à savoir son fond et ses parois latérales, d’autre part de sa face ouverte à l’air, à savoir la zone située au dessus de la surface de l’eau lorsque le bassin est rempli.

L’étanchéité et l’isolation des faces pleines de la piscine selon l’invention sont obtenues par l’emboîtage de trois coques, avec une coque intermédiaire réalisée en matériau isolant prise en sandwich entre une coque extérieure rigide assurant la stabilité du bassin, et une coque intérieure assurant l’étanchéité.

Comme on peut le voir sur les figures 1 à 3, la piscine est constituée de l’association de trois coques emboîtées l’une dans l’autre, à savoir une coque extérieure (A) qui formera le pourtour externe de la piscine et à l’intérieur de laquelle vont se loger une coque intermédiaire (B) isolante épousant les contours internes de la coque extérieure (A), et une coque intérieure (C) constituant le bassin (1) en lui-même épousant les contours internes de la coque intermédiaire (B).

Dans l’exemple représenté sur les figures 1 à 3, la coque intérieure (C) est divisée en deux modules, l’un formant piscine (1a) et l’autre formant un spa (1b). Il est bien évidement qu’il est possible de prévoir toute sorte d’agencement, la coque (C) pouvant être divisée en plusieurs modules internes, sans que cela ne remette en cause la portée de l’invention.

L’ensemble formé par les trois coques (A, B et C) emboîtées est entouré d’une structure maçonnée (D), en général en béton ou en polyester ou autre, de forme carrée ou rectangulaire. Dans l’exemple représenté, la structure réceptrice est rectangulaire.

L’étanchéité et l’isolation de la face ouverte de la piscine selon l’invention est obtenue au moyen d’un dispositif de recouvrement destiné à être placée par translation sur le bassin (1) qui peut revêtir différentes formes ou être composée de différentes cellules, telle qu’une piscine et un spa comme dit plus haut.

Le dispositif de recouvrement constituant les moyens d’étanchéité et d’isolation de la face ouverte de la piscine selon la présente invention associe des moyens de support, des moyens de couverture, des moyens d’étanchéité formant joint et des moyens de translation permettant de déplacer le dispositif entre deux positions d’extrémité.

Les moyens de support comportent un châssis porteur (2) constitué d’un assemblage de barres parallèles (2’) solidarisées pour former un cadre rigide.

Le châssis porteur (2) est réalisé avec des caractéristiques de résistance suffisantes pour recevoir des plaques d’isolation (3) recouvrant toute sa surface, sur lesquelles est ensuite disposé un revêtement décoratif, comme par exemple du carrelage ou du bois, l’ensemble formant les moyens de couverture.

Le châssis porteur (2) est conçu pour pouvoir supporter l’ensemble de la couverture sans déformation, et permettre lorsqu’il recouvre le bassin, de supporter le poids d’une ou plusieurs personnes, avec le cas échéant du mobilier de jardin. Le but est de permettre d’utiliser la surface formée par la couverture recouvrant le bassin comme un espace d’agrément lorsque la piscine n’est pas utilisée.

Les moyens de translation comportent deux rails parallèles (4 et 4’) disposés le long de deux côtés parallèles du bassin (1). Dans l’exemple représenté sur les figures, les rails (4, 4’) sont disposés selon les largeurs de la piscine.

Les rails ont une longueur qui est égale à au moins deux fois celle du côté du bassin le long duquel ils sont implantés, correspondant à la course qui est nécessaire pour que l’ensemble du dispositif puisse être déplacé entre une position d’ouverture où le châssis ne recouvre pas le bassin et une position de fermeture où le châssis recouvre intégralement le bassin. Dans sa position ouverte, la piscine selon l’invention occupe donc au minimum une surface égale à deux fois celle de son bassin.

Les rails (4, 4’) sont destinés à recevoir le châssis porteur (2) les moyens de couverture et les moyens d’étanchéité.

A cet effet, les barres parallèles (2’) solidarisées formant le cadre rigide du châssis (2) comportent chacune à leur extrémité respective une ou plusieurs roues en série conçues pour coulisser à l’intérieur des rails qui équipent le bord du bassin. Les moyens de translation sont de manière connue commandés manuellement ou électriquement.

Les moyens d’étanchéité à l’air sont constitués essentiellement par un joint d’étanchéité (5) disposé sous la paroi inférieure de la couverture, c’est-àdire la paroi qui est dirigée vers la surface du bassin.

Plus particulièrement, le joint (5) est constitué d’au moins une chambre à air dont la forme est conçue pour épouser le contour de la coque intermédiaire (C).

La chambre à air comporte au moins une valve (non représentée) permettant d’assurer son gonflage sous une pression suffisante pour que la paroi inférieure du joint (5) vienne en contact de la surface supérieure de la coque intermédiaire (B), sur tout le pourtour de ladite coque.

Le gonflage de la chambre à air et respectivement son dégonflage sont réalisés par des moyens de type connu qui ne seront donc pas représentés, ni décrits plus avant.

Dans sa position de repos, le dispositif de recouvrement est totalement retiré de la surface du bassin, lequel peut donc être librement utilisé. Dans cette position, la chambre à air (5) n’est pas sous pression et est donc dégonflée.

Lorsque l’on souhaite protéger et isoler le bassin, on va dans un premier temps déplacer le châssis (2) le long des rails (4, 4’) jusqu’à ce qu’il soit positionné exactement au-dessus de la surface du bassin qu’il recouvre alors intégralement. A ce stade, et comme on le voit sur la figure 4, la chambre à air ou joint (5) est positionnée de manière à épouser les contours de la coque intermédiaire (B) sans discontinuité, mais n’est pas encore gonflée.

On procède alors à la mise sous pression et au gonflage de la chambre à air (5). Ce gonflage a pour conséquence de plaquer la chambre à air (5) contre la paroi périphérique supérieure de la coque intermédiaire (B).

A l’issue de cette opération de gonflage, dans la position active telle que représentée à la figure 5, la chambre à air (5) forme donc un joint d’étanchéité sur tout le pourtour du bassin et limite ainsi les échanges thermiques avec l’extérieur. On pourrait même envisager l’utilisation du dispositif selon l’invention ainsi décrit sur un bassin comportant plusieurs niveaux, sous réserve d’adapter les coques et le châssis porteur en prévoyant différents niveaux pour épouser le dénivelé du bassin.

Comme on le voit sur les figures 4 et 5, le maintien en position des joins ou chambres à air est assuré grâce à la présence d’une bâche (7) qui sera fixée sur la paroi inférieure des éléments formant la couverture et sur laquelle seront fixées la chambre à air par tout moyen approprié. La présence de cette bâche permet de protéger la chambres à air qui ne sera donc pas en contact direct avec les éléments métalliques formant le châssis porteur recevant la couverture et permet par ailleurs d’assurer un maintien en position de la chambre à air lorsque celle-ci est mise sous pression d’air.

De préférence, la chambre à air (5) sera réalisée d’une seule pièce.

Selon une première variante possible de mise en oeuvre, la chambre à air (5) comporte des points de rétrécissement internes formant compression aux emplacements correspondant le cas échéant aux angles du bassin, et/ou aux dénivelés, en cas de bassin à plusieurs niveaux, de telle sorte que la mise en place et le maintien en position de la chambre à air prévue pour épouser au plus près les contours du bassin puissent être facilités, sans pour autant s’opposer à la circulation et la répartition de l’air à l’intérieur de la chambre à air.

Selon une deuxième variante possible de réalisation, les moyens d’isolation et d’étanchéité à l’air sont constitués de plusieurs chambres à air disposées bout à bout sous le châssis porteur en épousant les contours de la coque intermédiaire (B), et selon le cas, les angles du bassin et/ou les éventuels dénivelés, si le bassin présente plusieurs niveaux.

Comme on peut le constater, le dispositif de couverture selon l’invention présente de nombreux avantages.

Toutes les faces du bassin ouvertes ou pleines sont isolées du milieu extérieur.

Le dispositif de recouvrement constituant les moyens d’étanchéité et d’isolation de la face ouverte de la piscine permet un fonctionnement rapide, dans un sens comme dans l’autre, et n’impose pas d’opération complexe tant pour assurer la mise en place du châssis porteur de la couverture que pour assurer son retrait si l’on souhaite réutiliser le bassin.

En position de fermeture, la couverture assure une isolation et une étanchéité optimisée puisque le bassin, dont le fond et les parois latérales sont déjà isolés grâce à la coque intermédiaire (B), se trouvera totalement préservé du milieu extérieur, ce qui limitera et ralentira les effets d’une baisse de température du sol et/ou du milieu extérieur et préservera la température de l’eau contenue dans le bassin.

Enfin, la piscine selon l’invention présente un intérêt économique évident, dans la mesure où sa mise en œuvre est peu coûteuse et où l’eau dont la température aura été préservée au mieux peut être réinjectée telle quelle dans un autre bassin, sans avoir à effectuer un nouveau cycle de chauffage.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS

   1. Piscine comportant un bassin (1) destiné à être mis en eau, caractérisée en ce qu’elle comporte des moyens assurant une isolation thermique et une étanchéité à l’air de la piscine par rapport au sol et au milieu extérieur sur l’ensemble des faces pleines et ouvertes du bassin (1), respectivement son fond et ses parois latérales, et la zone située au dessus de la surface de l’eau lorsque le bassin est rempli.
2. 2. Piscine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle est composée d’un ensemble de trois coques emboîtées l’une dans l’autre pour réaliser l’isolation des faces pleines du bassin (1), et d’un dispositif de recouvrement mobile comportant sur sa paroi inférieure des moyens d’étanchéité formant joint pour réaliser l’isolation de la face ouverte du bassin (1).
3. 3. Piscine selon la revendication 2, caractérisée en ce qu’elle est constituée d’une coque extérieure (A) formant le pourtour externe de la piscine, d’une coque intermédiaire (B) isolante épousant les contours internes de la coque extérieure (A), et d’une coque intérieure (C) épousant les contours internes de la coque intermédiaire (B).
4. 4. Piscine selon la revendication 3, caractérisée en ce que la coque (C) est divisée en plusieurs modules internes.
5. 5. Piscine selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que le dispositif de recouvrement constituant les moyens d’étanchéité et d’isolation de la face ouverte de la piscine associe des moyens de support, des moyens de couverture, des moyens d’étanchéité formant joint et des moyens de translation permettant de déplacer le dispositif entre deux positions d’extrémité.
6. 6. Piscine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens de translation comportent deux rails parallèles (4 et 4’) disposés le long de deux côtés parallèles du bassin (1).
7. 7. Piscine selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens de support comportent un châssis porteur (2) constitué d’un assemblage de barres parallèles (2’) solidarisées pour former un cadre rigide apte à recevoir des plaques d’isolation (3) recouvrant toute sa surface et un revêtement décoratif, et comportant chacune à leur extrémité respective une ou plusieurs roues en série conçues pour coulisser à l’intérieur des rails (4, 4’).
8. 8. Piscine selon la revendication 6, caractérisée en ce que les rails (4, 4’) ont une longueur qui est égale à au moins deux fois celle du côté du bassin (1) le long duquel ils sont implantés.
9. 9. Piscine selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens d’étanchéité à l’air sont constitués essentiellement par un joint d’étanchéité (5) disposé sous la paroi inférieure du châssis porteur (2).
10. 10. Piscine selon la revendication 9, caractérisée en ce que le joint (5) est constitué d’au moins une chambre à air comportant au moins une valve, et dont la forme est conçue pour épouser le contour de la coque intermédiaire (B).
11. 11. Piscine selon la revendication 10, caractérisée en ce que la chambre à air (5) est réalisée d’une seule pièce.
12. 12. Piscine selon la revendication 10 ou la revendication 11, caractérisée en ce que la chambre à air (5) comporte des points de rétrécissement internes formant compression aux emplacements correspondant aux angles du bassin, et/ou aux dénivelés, si le bassin présente plusieurs niveaux..
13. 13. Piscine selon la revendication 9 ou la revendication 10, caractérisée en ce que le joint d’étanchéité (5) est constitué de plusieurs chambres à air disposées bout à bout sous le châssis porteur (2) en épousant les contours de la coque intermédiaire (B), et selon le cas, les angles du bassin et/ou les éventuels dénivelés, si le bassin présente plusieurs niveaux.