FR3069645A1 - Poche double pour automate d'analyses - Google Patents

Abstract

Poche double (10) comportant un premier compartiment (11) contenant une composition à distribuer et un deuxième compartiment (12) de réception d'un fluide usagé, un premier (13) connecteur de poche communiquant avec le premier compartiment (11) et servant au vidage de celui-ci, et un deuxième (16) connecteur de poche communiquant avec le deuxième compartiment (12) et servant au remplissage de celui-ci.

Description

POCHE DOUBLE POUR AUTOMATE D’ANALYSES

La présente invention concerne les automates d’analyse et les consommables associés.

Certains automates utilisent pour rincer les aiguilles servant à prélever les réactifs ou échantillons un liquide de rinçage contenu dans un premier réservoir qu’il convient de changer régulièrement.

Ce liquide est renvoyé après utilisation dans un deuxième réservoir qui doit être remplacé au même rythme que le premier.

Les premier et deuxième réservoirs se présentent sous la forme de bidons qui sont reçus par exemple dans un tiroir monté coulissant sur l’automate. Le remplacement des bidons donne lieu à de nombreuses manipulations qui compliquent l’utilisation de l’automate.

La demande EP 0 697 248 Al décrit un automate dans lequel des réactifs sont contenus dans des poches souples disposées dans un boîtier. Cette demande n’aborde pas les problématiques liées à l’utilisation d’un liquide de rinçage dans un automate.

Il existe un besoin pour perfectionner encore les automates d’analyse afin de simplifier leur utilisation et en particulier d’apporter une solution au problème de l’apport d’un consommable neuf et de l’enlèvement du consommable usagé.

L’invention répond notamment à ce besoin en proposant une poche double comportant un premier compartiment contenant une composition à distribuer et un deuxième compartiment de réception d’un fluide usagé, un premier connecteur de poche communiquant avec le premier compartiment et servant au vidage de celui-ci, et un deuxième connecteur de poche communiquant avec le deuxième compartiment et servant au remplissage de celui-ci.

De préférence, les premier et deuxième compartiments sont rendus solidaires l’un de l’autre par fabrication de la poche.

Une telle poche apporte une solution élégante au problème précité en réduisant le nombre de manipulations à effectuer pour assurer le fonctionnement de l’automate. La ou les poches peuvent être mises en place dans l’appareil alors qu’elles sont pleines de liquide de lavage neuf, et être enlevées lorsqu’elles ne contiennent plus de liquide de lavage neuf mais sont remplies de liquide de lavage usagé. La poche peut garder dans l’appareil un volume sensiblement constant, du fait du transfert du liquide contenu dans un compartiment vers l’autre compartiment au fur et à mesure de l’utilisation de la poche par l’appareil.

Le risque d’erreur lors de la manipulation des fluides est également réduit.

Le premier connecteur peut être orienté vers le bas quand la poche repose à plat horizontalement avec le deuxième compartiment au-dessus du premier. Le deuxième connecteur peut être orienté vers le haut quand la poche repose à plat horizontalement avec le deuxième compartiment au-dessus du premier. Ce fonctionnement à l’horizontal est optimal, car il facilite le vidage du premier compartiment par le poids du liquide qui arrive dans le deuxième compartiment. Cela réduit le risque de volume mort.

Les premier et deuxième connecteurs sont de préférence dotés de valves qui assurent une fermeture étanche de la poche avant mise en place sur l’appareil et après son retrait.

Le premier et le deuxième compartiment peuvent être séparés par au moins une paroi souple, par exemple par une paroi double formée par les enveloppes respectives des deux compartiments.

La poche peut comporter une poignée formée dans le prolongement des compartiments. Les compartiments peuvent être formés par l’assemblage de feuilles souples, et la poignée peut être réalisée par une découpe dans une bande d’extrémité formée par une superposition à plat desdites feuilles.

De préférence, le premier connecteur de poche et le deuxième connecteur de poche sont disposés différemment sur les faces respectives de la poche. Cela permet de constituer un détrompeur imposant la mise en place avec une orientation prédéfinie de la poche dans l’appareil.

La composition à distribuer peut être un détergent, mais l’invention s’applique notamment à tous les cas où l’on doit fournir un consommable neuf et récupérer ce consommable après usage.

De préférence, le deuxième compartiment contient un composé apte à provoquer la gélification de ladite composition lorsqu’elle est mise à son contact, notamment un super-absorbant.

L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un appareil d’analyse comportant au moins un casier de réception d’une poche double selon l’invention, telle que définie ci-dessus.

Le casier peut être mobile entre une position relevée d’introduction ou d’enlèvement de la poche et une position horizontale d’utilisation par l’appareil.

L’appareil peut comporter un connecteur agencé relativement au casier de telle sorte que le déplacement du casier de sa position relevée à sa position d’utilisation amène le premier connecteur de poche à coopérer avec le connecteur de l’appareil. Le casier peut notamment être guidé dans son déplacement par des rails de telle sorte que le mouvement du casier entre sa position relevée et sa position d’utilisation comporte une composante rotationnelle et une composante de translation. En particulier, le guidage peut s’effectuer de telle sorte à imposer un mouvement de translation vertical au casier à l’approche du connecteur de l’appareil et lors de l’engagement dans celui-ci. Les rails peuvent assurer un maintien stable du casier en position vertical.

L’appareil peut comporter un levier portant un deuxième connecteur d’appareil, le levier étant mobile entre une position d’attente et une position active où le deuxième connecteur d’appareil coopère avec le deuxième connecteur de poche. Le levier peut être actionné par l’opérateur qui vient de basculer le casier contenant la poche. Le levier peut être articulé au moyen de deux biellettes, et au moins un ressort de rappel peut être prévu pour assurer des positions stables rabattue et levée. La stabilité du maintien en position rabattue est utile pour réduire le risque de fuites au niveau du raccordement avec la poche.

La poche peut être reçue dans un tiroir de l’appareil. Le casier peut être porté par ce tiroir. De préférence, l’appareil comporte au moins deux casiers, mieux au moins trois casiers.

L’appareil peut comporter un circuit fluidique comportant une première vanne de sélection de poche, reliée en entrée aux premiers connecteurs d’au moins deux poches, et une deuxième vanne de sélection de poche, reliée aux deuxièmes connecteurs de ces poches, et un système de contrôle permettant de commander le fonctionnement des vannes de manière à basculer automatiquement, lorsque le premier compartiment de la poche où s’effectue le prélèvement est vide, vers la poche dont le premier compartiment est plein.

Le circuit fluidique peut comporter un réservoir tampon alimenté par une sortie de la première vanne, une jauge de niveau et une pompe pour effectuer le prélèvement dans le premier compartiment sélectionné, le fonctionnement de la pompe étant asservi à un signal délivré par la jauge de niveau, de telle sorte qu’une consommation par l’appareil du contenu du réservoir tampon provoque le remplissage de celui-ci à partir de composition prélevée par la pompe dans le premier compartiment de la poche sélectionnée par la première vanne, le circuit de contrôle étant agencé pour détecter un défaut de remplissage du réservoir tampon et déclencher le basculement de la vanne sur l’autre poche dans ce cas.

De préférence, la connexion entre le deuxième connecteur d’appareil et le deuxième connecteur de poche permet une mise à l’air de l’intérieur du deuxième compartiment.

Le casier peut comporter des ouvertures dans lesquelles s’engagent les connecteurs de la poche reçue à l’intérieur. Les connecteurs peuvent être agencés pour être bloqués selon leur axe dans l’ouverture correspondante. Cette dernière peut comporter un bord qui s’engage dans une gorge formée sur le connecteur ou entre le connecteur et la paroi de la poche à laquelle il se raccorde.

L’invention a encore pour objet l’appareil d’analyse, indépendamment de la présence de poches doubles telles que définies ci-dessus. Un tel appareil comporte au moins un casier mobile tel que défini ci-dessus et peut présenter toutes les caractéristiques énoncées plus haut.

L’invention a encore pour objet une poche double usagée, obtenue après usage de la poche selon l’invention telle que définie ci-dessus, notamment au sein d’un appareil selon l’invention tel que défini ci-dessus, le premier compartiment ayant contenu la composition à distribuer étant vide et le deuxième compartiment contenant cette composition après usage par l’appareil.

L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d’une poche double selon l’invention, comportant les étapes consistant à réaliser deux enveloppes dans le prolongement l’une de l’autre, reliées par une portion définissant une ligne de pliage, à rabattre l’une des enveloppes sur l’autre et à les assembler ainsi.

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’un exemple de mise en œuvre non limitatif de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

- La figure 1 représente de façon schématique et partielle, en perspective, un exemple d’appareil d’analyse selon l’invention,

- les figures 2 à 5 représentent des détails de l’appareil de la figure 1,

- la figure 6 représente isolément des rails de guidage d’un casier et un levier de verrouillage associé,

- les figures 7 et 8 représentent isolément un exemple de poche,

- les figures 9 à 12 illustrent la fabrication de la poche, et

- la figure 13 représente de façon schématique un exemple de circuit fluidique de l’appareil agencé pour assurer le vidage d’un compartiment de la poche et le remplissage de l’autre.

L’appareil d’analyse 1 représenté partiellement à la figure 1 comporte, de façon connue en soi, un système d’analyse d’échantillons, non représenté. Ce système d’analyse comporte un outil de prélèvement configuré pour prélever le liquide à analyser dans des récipients adaptés.

Il s’agit par exemple d’échantillons sanguins. L’appareil 1 est encore appelé automate d’analyse.

L’outil de prélèvement comporte une aiguille qui doit être nettoyée entre chaque prélèvement.

L’analyse s’effectue en présence de réactifs, eux aussi prélevés à l’aide d’une ou plusieurs aiguilles de l’outil de prélèvement qu’il convient de nettoyer entre les prélèvements.

Ce nettoyage s’effectue à l’aide d’un liquide de nettoyage, qui est contaminé lors de l’opération de nettoyage de l’outil de prélèvement et doit être stocké dans l’appareil en attendant son élimination. Le liquide de nettoyage est par exemple un détergent qui contient au moins un tensio-actif.

Le liquide de nettoyage est présent initialement dans un contenant qui se présente conformément à l’invention sous la forme d’une poche double 10 telle qu’illustrée aux figures 7 et 8 notamment.

Cette poche 10 comporte un premier compartiment 11 contenant le liquide de nettoyage et un deuxième compartiment 12 pour recevoir le liquide de nettoyage usagé.

Le deuxième compartiment 12 peut contenir un agent de gélification du liquide usagé, par exemple un super-absorbant, de façon à réduire le risque de fuite de liquide durant le transport de la poche, ainsi qu’un agent biocide, le cas échéant.

La poche 10 est réalisée avec un premier connecteur 13 qui fait saillie sur une première face principale 15 de la poche et communique avec le premier compartiment 11 et avec un deuxième connecteur 16 qui fait saillie sur une deuxième face principale 17 de la poche 10, opposée à la première 15 et qui communique avec le deuxième compartiment 12.

L’appareil d’analyse 1 comporte un tiroir 20 de réception de plusieurs poches identiques, l’invention n’étant toutefois pas limitée à un tiroir à poches multiples identiques et pouvant s’appliquer à un tiroir à poche unique ou à poches de différentes tailles.

De plus, bien qu’il soit avantageux que l’espace de réception de la ou des poches 10 soit sous forme de tiroir, l’invention s’applique également à un espace de réception réalisé différemment, par exemple dont l’accès se fait en déplaçant un capot, par exemple en le relevant, ou en ouvrant une trappe, par exemple frontale ou latérale.

Dans l’exemple illustré, le tiroir 20 reçoit trois poches 10, étant agencé pour assurer un fonctionnement sur au moins une poche 10 pendant qu’une autre peut être changée, grâce au circuit fluidique décrit plus loin.

Le tiroir 20 comporte un caisson 21 porté par des glissières 22 montées sur un bâti 23 intégré au corps de l’appareil 1.

Le caisson 21 peut coulisser horizontalement entre une position escamotée où est situé à l’intérieur du bâti 23 et une position sortie, illustrée à la figure 1, où il permet l’accès aux poches 10 pour leur remplacement.

Le tiroir 20 est de préférence monté de façon à s’ouvrir sur le côté de l’appareil

1.

Les poches 10 sont reçues chacune dans un casier correspondant 30, qui est mobile relativement au caisson 21 entre une position relevée de remplacement de la poche 10, où il est ouvert vers le haut, et une position couchée d’utilisation de la poche 10.

Dans l’exemple de la figure 1, l’un des casiers 30 est représenté en position relevée et les deux autres en position couchée.

Le guidage du mouvement de chaque casier 30 entre les positions relevée et couchée est assuré par un mécanisme de guidage comportant deux rails latéraux 33 définissant des chemins 34 dans lesquels circulent des galets 35 portés par le casier 30.

Les galets 35 sont disposés par paire dans chaque rail 33 et tournent autour d’axes de rotation parallèles entre eux.

Chaque rail 33 présente une première portion 36 qui est verticale et une deuxième portion incurvée 37 qui est verticale en partie inférieure et s’incurve en se rapprochant de la première portion.

En position relevée du casier 30, ses galets 35 sont situés en haut de la deuxième portion incurvée 37 et de la première portion 36, comme visible sur la figure 4 notamment. Les rails 33 assurent un maintien stable du casier 30 en position relevée, du fait du blocage des galets 35 supérieurs dans le coude 39 formé par les rails 33, comme on peut le voir sur la figure 5

Lorsque le casier 30 est basculé en position couchée, les galets 35 précédemment situés dans la première portion 36 sont guidés verticalement vers le bas tandis que les galets 35 précédemment situés en haut de la deuxième portion 37 descendent dans celle-ci.

Chaque rail 33 est par exemple formé par deux tiges métalliques parallèles.

Chaque casier 30 comporte une poignée 40 qui permet de le manœuvrer entre les positions relevée et couchée. Cette poignée 40 est dirigée vers le haut quand le casier 30 est en position couchée.

Le casier 30 comporte du côté opposé à la poignée 40 des pieds 42 qui viennent en appui contre le fond du caisson 21 lorsque le casier 30 est en position couchée.

La paroi 45 du casier 30 sur laquelle se raccorde la poignée 40 présente une ouverture 46 permettant le passage du deuxième connecteur 16 lors de l’insertion de la poche 10 dans ce casier.

Il en est de même de la paroi opposée 48, comme illustré sur la figure 4, qui présente une ouverture 49 pour le passage du premier connecteur 13.

Les connecteurs 13 et 16 peuvent être agencés pour être bloqués selon leur axe dans l’ouverture correspondante. Cette dernière peut comporter un bord qui s’engage dans une gorge formée sur le connecteur ou en variante entre le connecteur et la paroi de la poche à laquelle il se raccorde.

Dans l’exemple illustré, chaque casier 30 présente une section transversale sensiblement rectangulaire, dont les grands côtés correspondent aux parois 45 et 48.

Les galets 35 sont portés par des guides cylindriques 50 formant saillie sur la paroi 48.

Dans l’exemple considéré, les casiers 30 sont réalisés par moulage de matière thermoplastique, en une ou plusieurs pièces assemblées, par exemple en deux coques assemblées par des vis 53, dont certaines sont visibles à la figure 3 notamment. Dans cet exemple, les deux moitiés de casier sont sensiblement symétriques l’une de l’autre par rapport à un plan de symétrie qui est un plan médian pour les ouvertures 46 et 49.

Lorsque la poche 10 est en position couchée, le premier connecteur 13 est orienté vers le bas et le deuxième connecteur 16 vers le haut.

Un connecteur mâle 60 associé à chaque casier 30 est disposé dans le fond du caisson 21 de façon à coopérer avec le premier connecteur 13 quand le casier 30 est en position couchée et pouvoir prélever le liquide contenu dans le premier compartiment 11.

Le premier connecteur 13 est du type femelle, connu en lui-même, fermé en l’absence d’engagement du connecteur mâle 60 à l’intérieur.

La connexion avec le deuxième connecteur 16 quand le casier 30 est en position couchée se fait à l’aide d’un connecteur mâle 70 porté par un levier de verrouillage 80, visible notamment à la figure 6 en position de verrouillage et à la figure 5 en position relevée déverrouillée.

Le levier 80 est articulé à l’aide de deux biellettes 82 et 83 disposées de chaque côté du levier 80 sur des montants 84 fixes, verticaux et parallèles. Un ressort de rappel 86 est monté entre chaque montant 84 et le levier 80 pour assurer un maintien stable du levier 80 en position relevée et en position couchée. Le ressort 86 est accroché en des points qui garantissent son passage par un état de traction maximale entre les positions couchée et relevée du levier 80.

Le levier 80 comporte deux branches 86 comportant chacune un coude 87 dirigé vers l’extérieur. Il présente ainsi une base élargie qui lui permet, en position couchée, de s’engager de part et d’autre de la poignée 40, comme visible sur la figure 2 notamment.

Les deux branches 86 sont reliées par une platine 88 qui sert à la fixation du connecteur mâle 70, et en extrémité par une poignée 89 qui sert à le manipuler.

Le levier 80 porte un contacteur électrique non visible qui permet de détecter la présence du deuxième connecteur 16 quand le levier 80 est rabattu. Le connecteur 16 est fermé lorsque le connecteur 70 n’est pas engagé à l’intérieur. L’appareil 1 est agencé pour interdire le retour de fluide usagé par le connecteur 70 en l’absence de poche 10. Dans ce cas, une alerte peut être générée à l’attention d’un opérateur.

Un ensemble de composants tels que des pompes est fixé sur un montant 93 du caisson 21 pour assurer la circulation des fluides entre les poches et l’appareil 1. Les tubulures connectées à ces composants et reliées aux connecteurs 60 et 70 ne sont pas représentées, dans un souci de clarté du dessin.

On a représenté à la figure 13 un exemple de circuit fluidique impliquant deux poches 10. Le fonctionnement de ce circuit fluidique est assuré par un circuit de contrôle 200 tel qu’une carte électronique comportant un microcontrôleur ou un microordinateur par exemple.

Les connecteurs 60 sont reliés à une vanne 100 commandée par le circuit de contrôle, qui permet de sélectionner la poche 10 où s’effectue le prélèvement du liquide de lavage.

Une pompe 101, par exemple péristaltique, aspire le liquide de lavage dans la poche 10 sélectionnée et le délivre à un réservoir tampon 102 muni d’une jauge de niveau 115. Le fonctionnement de la pompe 101 est asservi par le circuit de contrôle 200 au niveau donné par la jauge 115, de façon à maintenir celui-ci constant.

Le liquide de lavage est utilisé au sein de l’appareil 1 pour le rinçage d’une aiguille d’un outil de prélèvement 104, représentée schématiquement.

Le liquide de lavage usagé est collecté est renvoyé par une pompe 106 vers le deuxième compartiment 12 de la poche 10 où le liquide de lavage a été prélevé, grâce à une sélection opérée par une vanne 108 commandée par le circuit de contrôle 200.

Une mise à l’air est prévue au niveau de la connexion entre les connecteurs 16 et 70, de façon à permettre à l’air contenu dans le deuxième compartiment 12 de s’échapper au fur et à mesure du remplissage de celui-ci.

Le poids du liquide de rinçage usagé qui s’accumule dans le deuxième compartiment 12 appuie sur le liquide de rinçage neuf qui est contenu dans le premier, ce qui facilite le vidage de la poche.

Ainsi, lorsque le premier compartiment 11 d’une poche sélectionnée 10 se vide, le deuxième compartiment 12 se remplit de façon correspondante.

Lorsque le premier compartiment 11 et vide, le niveau dans le réservoir tampon 102 baisse en dessous d’un certain seuil qui n’est normalement pas atteint du fait de l’asservissement. Cette baisse est détectée par le circuit de contrôle 200 et provoque le changement de position des vannes 100 et 108 et la sélection d’une nouvelle poche 10, dont le premier compartiment 11 est plein et le deuxième 12 est vide.

Une alarme peut être générée par le circuit de contrôle 200 à destination d’un opérateur pour l’inviter à procéder au remplacement de la poche 10 usagée par une neuve.

Le circuit fluidique illustré à la figure 13 met en œuvre deux poches 10 seulement. Il peut être étendu à plus de deux poches.

Diverses façons de fabriquer les poches 10 sont possibles.

De préférence, on procède comme illustré aux figures 9 à 12, en réalisant par assemblage et découpe de feuilles souples en matière thermoplastique un chapelet d’enveloppes en continu, deux enveloppes 110 et 120 successives de ce chapelet étant destinées à constituer respectivement les compartiments 11 et 12 d’une poche 10. Ces enveloppes 110 et 120 sont identiques et comportent leurs connecteurs 13 et 16 situés du même côté, comme illustré sur les figures 9 et 10.

Les enveloppes 110 et 120 sont reliées par une partie de jonction 130 définissant une ligne de pliage 131 permettant de rabattre Tune des enveloppes sur l’autre, comme illustré sur la figure 11.

Les enveloppes 110 et 120 peuvent être assemblées par leurs faces en contact, par exemple par collage ou soudure.

Les enveloppes 110 et 120 peuvent être réalisées avec une poignée 150, comme illustré, qui permet la manipulation de la poche 10 hors des casiers 30.

Cette poignée 150 peut recevoir un renfort, le cas échéant.

Chaque enveloppe 110 ou 120 est réalisée de préférence avec un soufflet dont les plis longitudinaux 140 sont dirigés vers l’intérieur de la poche lorsque celle-ci est vide et à plat. Des lignes d’assemblage obliques 141 sont formées par soudure, dans les coins.

Bien entendu, l’invention n’est pas limitée à l’exemple qui vient d’être décrit.

On peut notamment réaliser les casiers 30 autrement, par exemple en métal à l’aide de fils soudés.

Les poches peuvent être réalisées autrement. On peut par exemple co-extruder 5 les enveloppes destinées à former les compartiments.

Les enveloppes peuvent encore être assemblées préalablement à leur mise ne place dans un casier à l’aide d’au moins un organe de maintien rapporté.

Claims (20)

1. REVENDICATIONS

   1. Poche double (10) comportant un premier compartiment (11) contenant une composition à distribuer et un deuxième compartiment (12) de réception d’un fluide usagé, un premier (13) connecteur de poche communiquant avec le premier compartiment (11) et servant au vidage de celui-ci, et un deuxième (16) connecteur de poche communiquant avec le deuxième compartiment (12) et servant au remplissage de celui-ci.
2. 2. Poche selon la revendication 1, le premier connecteur (13) étant orienté vers le bas quand la poche repose à plat horizontalement avec le deuxième compartiment (12) audessus du premier (11).
3. 3. Poche selon la revendication 1 ou 2, le deuxième connecteur (16) étant orienté vers le haut quand la poche repose à plat horizontalement avec le deuxième compartiment (12) au-dessus du premier (11).
4. 4. Poche selon l’une quelconque des revendications précédentes, le premier et le deuxième compartiment étant séparés par au moins une paroi souple.
5. 5. Poche selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant une poignée (150) formée dans le prolongement des compartiments (11, 12).
6. 6. Poche selon la revendication 5, les compartiments (11, 12) étant formés par l’assemblage de feuilles souples, la poignée (150) étant réalisée par une découpe dans une bande d’extrémité formée par une superposition à plat desdites feuilles.
7. 7. Poche selon l’une quelconque des revendications précédentes, le premier (13) connecteur de poche et le deuxième (16) connecteur de poche étant disposés différemment sur les faces respectives de la poche.
8. 8. Poche selon l’une quelconque des revendications précédentes, la composition à distribuer étant un détergent.
9. 9. Poche selon l’une quelconque des revendications précédentes, le deuxième compartiment (12) contenant un composé apte à provoquer la gélification de ladite composition lorsqu’elle est mise à son contact, notamment un super-absorbant.
10. 10. Appareil d’analyse (1) comportant au moins un casier (30) recevant une poche (10) telle que définie dans l’une quelconque des revendications précédentes.
11. 11. Appareil selon la revendication précédente, le casier (30) étant mobile entre une position relevée d’introduction ou d’enlèvement de la poche et une position horizontale d’utilisation par l’appareil.
12. 12. Appareil selon la revendication 11, comportant un connecteur (60) agencé relativement au casier (30) de telle sorte que le déplacement du casier de sa position relevée à sa position d’utilisation amène le premier connecteur de poche (13) à coopérer avec le connecteur (60) de l’appareil.
13. 13. Appareil selon l’une des revendications 11 et 12, le casier étant guidé dans son déplacement par des rails (33) de telle sorte que le mouvement du casier entre sa position relevée et sa position d’utilisation comporte une composante rotationnelle et une composante de translation.
14. 14. Appareil selon l’une quelconque des revendications 10 à 13, comportant un levier (80) portant un deuxième connecteur (70) d’appareil, le levier (80) étant mobile entre une position d’attente et une position active où le deuxième connecteur (70) d’appareil coopère avec le deuxième connecteur (16) de poche, la connexion entre le deuxième (70) connecteur d’appareil et le deuxième (16) connecteur de poche (10) permettant de préférence une mise à l’air de l’intérieur du deuxième compartiment.
15. 15. Appareil selon l’une quelconque des revendications 10 à 14, la poche (10) étant reçue par un tiroir (20).
16. 16. Appareil selon l’une quelconque des revendications 10 à 15, comportant au moins deux casiers (30), mieux au moins trois casiers (30).
17. 17. Appareil selon la revendication 16, comportant un circuit fluidique comportant une première vanne (100) de sélection de poche, reliée en entrée aux premiers connecteurs (13) d’au moins deux poches (10), et une deuxième vanne (108) de sélection de poche, reliée aux deuxièmes connecteurs (16) de ces poches, et un système de contrôle (200) permettant de commander le fonctionnement des vannes de manière à basculer automatiquement, lorsque le premier compartiment de la poche où s’effectue le prélèvement est vide, vers la poche dont le premier compartiment (11) est plein.
18. 18. Appareil selon la revendication 17, le circuit fluidique comportant un réservoir tampon (102) alimenté par une sortie de la première vanne (100), une jauge de niveau (115) et une pompe (101) pour effectuer le prélèvement dans le premier compartiment sélectionné, le fonctionnement de la pompe (101) étant asservi à un signal délivré par la jauge de niveau (115), de telle sorte qu’une consommation par l’appareil du contenu du réservoir tampon (102) provoque le remplissage de celui-ci à partir de composition prélevée par la pompe (101) dans le premier compartiment de la poche sélectionnée par la première vanne, le circuit de contrôle (200) étant agencé pour détecter un défaut de remplissage du réservoir tampon (102) et déclencher le basculement de la vanne (100) sur l’autre poche dans ce cas.
19. 19. Poche double usagée, obtenue après usage de la poche (10) selon l’une 5 quelconque des revendications 1 à 9, notamment au sein d’un appareil tel que défini dans l’une quelconque des revendications 10 à 19, le premier compartiment (11) ayant contenu la composition à distribuer étant vide et le deuxième compartiment (12) contenant cette composition après usage par l’appareil.
20. 20. Procédé de fabrication d’une poche double telle que définie dans l’une 10 quelconque des revendications 1 à 9, comportant les étapes consistant à réaliser deux enveloppes (110, 120) dans le prolongement l’une de l’autre, reliées par une portion (130) définissant une ligne de pliage (131), à rabattre l’une des enveloppes sur l’autre et à les assembler ainsi.