FR3069174A1

FR3069174A1 - Kit de collecte de dechets solides presents dans un poste de relevage des eaux usees ou pluviales

Info

Publication number: FR3069174A1
Application number: FR1757016A
Authority: FR
Inventors: Alexis Bernard
Original assignee: Bernard Eau Et Maintenance
Current assignee: Bernard Eau Et Maintenance
Priority date: 2017-07-24
Filing date: 2017-07-24
Publication date: 2019-01-25
Anticipated expiration: 2037-07-24
Also published as: FR3069174B1

Abstract

Le kit de collecte des déchets dans un poste de relevage des eaux usées ou pluviales comprend un cadre (6) monté mobile sur un châssis (Ch) et supportant un organe de collecte des déchets solides (16). Le cadre (6) est en deux parties : - une première partie (10) étant pourvue d'organes de maintien, de manière amovible, d'au moins un filet (16), - une deuxième partie (9) adaptée pour maintenir en position le filet (16) sur les organes de maintien de la première partie (10) du cadre (6). Le kit comprend également - au moins un sac à usage unique adapté pour recevoir le filet (16) lorsque celui-ci est plein de déchets collectés.

Description

KIT DE COLLECTE DE DECHETS SOLIDES PRESENTS DANS UN POSTE DE RELEVAGE DES EAUX USEES OU PLUVIALES

La présente invention concerne un kit de collecte de déchets solides présents dans un poste de relevage des eaux usées ou pluviales. L’invention est particulièrement adaptée au domaine du transport des eaux usées, donc des effluents issus des activités humaines, qu’elles soient agricoles, domestiques ou industrielles, lors de leurs transports jusqu’à une station d’épuration pour leur traitement. L’invention est également adaptée au transport des eaux pluviales.

Que ce soit des eaux pluviales ou usées, ces eaux sont fréquemment chargées en déchets solides de tailles et de nature variées. II peut s’agir, par exemple, de déchets organiques, végétaux, métalliques, minéraux, textiles, plastique, en bois, en papier, carton, verre ou en polymères. Ces déchets sont traditionnellement collectés dans au moins un poste de relevage, avant le traitement des eaux dans une station d’épuration, que cette dernière soit à usage collectif ou industriel ou avant le rejet des eaux pluviales dans un cours d’eau. L’invention n’est pas adaptée à un usage domestique, c’est-à-dire adaptée à un usage pour les dispositifs permettant de traiter les eaux provenant d’une habitation particulière. Dans ce cas, la station d’épuration est réduite à une fosse septique ou toutes eaux associée à un champ d’épandage et il est peu fréquent qu’un poste de relevage soit disposé entre l’habitation et la fosse. Dans l’affirmative, un tel poste a des dimensions réduites.

Par la suite, pour plus de lisibilité, il sera fait essentiellement référence au transport des eaux en vue de leur traitement dans une station d’épuration à usage collectif, qu’il s’agisse d’un bâtiment d’habitation collectif, d’un bâtiment public, d’un commerce, d’un hôtel, d’une résidence de vacances, d’un établissement de soins ou autres.

II est important de collecter au maximum les déchets solides les plus importants avant tout traitement dans la station d’épuration car il convient d’éviter tout engorgement au niveau du poste de relevage, ce qui peut entraîner une dégradation du matériel présent dans le poste de relevage. Par ailleurs, le traitement est essentiellement réalisé par voie biologique dans une station d’épuration, il convient donc de limiter la présence de déchets solides. En effet, les microorganismes utilisés pour le traitement ne peuvent pas dégrader, ou du moins rapidement, les gros déchets, cela pour autant qu’ils soient biodégradables. En amont de la station d’épuration on met en place au moins un poste de relevage qui assure le transport des eaux usées et/ou pluviales en direction de la station d’épuration. Si les eaux pluviales sont rejetées dans un cours d’eau il convient également de collecter les gros déchets, pour limiter le risque d’obstruction du cours d’eau, par exemple au voisinage d’une écluse, d’un pilier de pont ou plus généralement pour limiter tout effet d’embâcle et donc d’inondation tout en limitant la pollution.

On désigne, en général, par l’expression « poste de relevage » un dispositif de transport d’eaux usées, avec si besoin un changement d’altitude, comportant un panier, grillagé et amovible. Ce panier est généralement métallique pour les installations collectives et éventuellement en un matériau composite ou en polymères. II collecte les déchets solides supérieurs à une taille définie tout en permettant à l’eau chargée, mais dépourvue de déchets solides d’une dimension supérieur au maillage du panier, de s’écouler vers la zone de traitement des eaux usées ou le déversoir des eaux pluviales. Le panier est régulièrement retiré du poste de relevage pour être vidé, les déchets étant mis, par exemple, dans une benne à ordures. La fréquence du nettoyage du panier du poste de relevage est variable, selon la quantité de déchets présents. Cette manoeuvre est relativement pénible car le panier peut contenir plusieurs dizaines de kilos de déchets. Par ailleurs, le vidage et le nettoyage du panier s’effectue à la main, après extraction du panier hors du poste de relevage, ce dernier ayant fréquemment la forme d’un puit pouvant atteindre plusieurs mètres de profondeur. De plus, bien que pourvu d’équipements de protection individuelle, l’opérateur peut se blesser avec certains déchets et/ou se contaminer lorsque les déchets sont, par exemple, des seringues ou des récipients contenant un produit dangereux, cela du fait que les gens ont tendance à jeter dans les eaux usées des produits chimiques et/ou des produits pharmaceutiques.

Pour faciliter les opérations d’entretien d’un poste de relevage, on connaît par US-A-6 086 758, US-A-6 517 709 ou WO-A-03 035 990 des filtres qui sont amovibles et retiennent les déchets. Si de tels filtres sont plus légers à manipuler qu’un panier métallique, il n’en demeure pas moins que leur nettoyage est fastidieux. De plus, ces filtres ont tendance à ne retenir que des déchets relativement petits, de l’ordre de quelques centimètres au plus. En effet, de tels filtres ne sont pas adaptés à la rétention de déchets d’une taille et/ou d’une forme géométrique telles qu’ils sont susceptibles d’endommager le filtre, voire de le déchirer. On connaît également par US-A-2003/0127 380 un double panier à étages, le panier supérieur retenant les déchets les plus gros. La manoeuvre des paniers est facilitée par un système télescopique. II n’en demeure pas moins que cette solution, complexe à mettre en place sur une station de relevage existante, nécessite un vidage et un nettoyage manuel des parties filtrantes qui ne peut pas être effectué aisément et en toute sécurité pour l’opérateur.

C’est à ces inconvénients qu’entend plus particulièrement remédier l’invention en proposant un kit de collecte des déchets dans un poste de relevage, d’une fabrication et d’une mise en oeuvre simplifiées, adaptable sur les postes de relevage existant, à un coût maîtrisé tout en optimisant l’ergonomie et la sécurité lors de son nettoyage.

A cet effet, l’invention a pour objet un kit de collecte des déchets dans un poste de relevage des eaux usées ou pluviales comprenant un cadre monté sur un châssis mobile et supportant un organe de collecte des déchets solides, caractérisé en ce que le cadre est en deux parties :

une première partie pourvue d’organes de maintien, de manière amovible, d’au moins un filet,

- une deuxième partie étant adaptée pour maintenir en position le filet sur les organes de maintien de la première partie du cadre et en ce que le kit comprend également

- au moins un sac à usage unique adapté pour recevoir le filet lorsque celui-ci est plein de déchets collectés.

Ainsi, il est aisé pour l’opérateur, une fois le filet plein, d’introduire ce dernier dans un sac et de mettre le sac dans une benne, un container ou un véhicule afin d’amener le sac sur le lieu final de traitement des déchets solides, à savoir par exemple, un centre de tri, d’enfouissement ou d’incinération. L’opérateur n’a plus besoin de vider le filet ou le sac lors des opérations de nettoyage. De la sorte, on limite autant que possible le nombre de manipulations dangereuses et/ou pénibles pour l’opérateur. Par ailleurs, on diminue de manière significative le temps de nettoyage des paniers des postes de relevage. De plus le nombre restreint de pièces composant le kit permet d’optimiser les coûts de fabrication ainsi que l’entretien et la maintenance du poste de relevage.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel kit peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes:

- le filet est à section constante sur toute sa longueur.

- Le filet est à section variable sur sa longueur, le fond étant plus étroit que l’ouverture du filet.

- Le filet est pourvu d’un fond configuré en pointe.

- Le filet est pourvu, au niveau de son ouverture, d’une bande pleine équipée d’orifices de réception des organes de maintien situés sur le cadre.

- La bande est maintenue par pincement entre les parties du cadre, des reliefs définissant les organes de maintien étant insérés dans les orifices.

- Le filet est en au moins une couleur adaptée pour visualiser l’état de remplissage du filet.

- Le cadre est équipé d’un détecteur de niveau.

- Le cadre est monté mobile en translation le long de glissières verticales constitutifs du poste de relevage.

L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre de plusieurs modes de réalisation de l’invention, donnée à titre d’exemple non limitatif et faite en référence aux dessins suivants dans lesquels:

- La figure 1 est une vue en coupe, simplifiée, d’un poste de relevage équipé d’un kit conforme à un mode de réalisation de l’invention, le sac n’étant pas illustré,

- la figure 2 est une vue en perspective partielle d’un kit conforme à un mode de réalisation de l’invention, le sac n’étant pas illustré,

- la figure 3 est une vue de côté, simplifiée et à une autre échelle, du kit de la figure 1, la deuxième partie du cadre étant en position ouverte,

- la figure 4 est une vue de dessus à plus grande échelle, du cadre de la figure 1, sans le filet et en position fermée,

- la figure 5 est une vue de dessus à plus grande échelle, d’un autre mode de réalisation du cadre de la figure 1, sans le filet et en position fermée,

- la figure 6 est une vue de face et à une autre échelle d’un filet conforme à un autre mode de réalisation du kit et

- la figure 7 est une vue de côté, à plus grande échelle, d’un organe de maintien en position du filet sur le cadre, les deux parties du cadre étant en position dite fermée.

La figure 1 illustre un premier mode de réalisation d’un kit de collecte de déchets solides 1 présent dans un poste de relevage R tel que rencontré dans le transport des eaux usées ou pluviales, en vue de leurs traitements et/ou évacuation. Par la suite, il sera fait référence à un kit 1, sans que le sac, connu en soi et dans lequel sont insérés les déchets après collecte, soit illustré, ceci afin de faciliter la lecture.

Pour mémoire, on désigne sous l’expression « poste de relevage >> un moyen de transport des eaux usées et/ou pluviales avec un changement d’altitude. Le poste de relevage est également équipé d’un moyen de collecte des déchets solides présents dans des eaux usées ou pluviales, préalablement à leur traitement dans une station d’épuration ou leur déversement. Ici, les déchets solides sont des déchets de dimensions supérieures au centimètre, cela quels que soient la forme et/ou le matériau constitutif du déchet.

Au moins un tel poste de relevage R est installé en amont des moyens de traitement proprement dit, à savoir une station d’épuration dans le cas d’un traitement collectif ou industriel ou un déversoir dans un cours d’eau pour des eaux pluviales, sur le trajet des eaux usées ou pluviales. On conçoit aisément que le nombre, la position et/ou les dimensions du ou des postes de relevage sont adaptés aux eaux à transporter, notamment selon leurs provenance, leurs destinations et leurs débits. De même, un tel poste de relevage R peut se rencontrer sur une voie d’eau, naturelle telle qu’une rivière ou artificielle telle qu’une conduite d’amenée d’eau à un barrage hydroélectrique, un canal d’irrigation, un bief de moulin, une écluse, un drain, une évacuation d’eau ou autre.

Le poste de relevage R est, généralement, configuré en un puits. Ce dernier a une profondeur généralement comprise entre 1 m et 6 m pour un diamètre, ou une section lorsqu’il est carré, comprise entre 1 m et 3 m. Comme illustré à la figure 1, le poste de relevage R comprend au moins une pompe Pr amenant l’eau du fond Fr du poste de relevage R jusqu’à une conduite d’évacuation E selon la flèche Fe. Une conduite d’amenée Ca de l’eau débouche dans le poste de relevage R à un endroit tel que l’eau s’écoule à travers le kit 1 de collecte des déchets selon la flèche Fa.

Pour mémoire, les principaux éléments rencontrés dans un poste de relevage R, connus en soi, sont rappelés ici. Un châssis, métallique et insensible à la corrosion, est installé dans le poste de relevage R. II est fixé sur des montants verticaux s’étendant depuis le fond du puits jusqu’au voisinage de l’affleurement du puits avec du sol. En variante, les montants verticaux peuvent s’étendre au-dessus de l’ouverture du poste de relevage R. Le fond du puits est disposé de sorte que tout le flux de l’eau arrivant dans le poste de relevage passe à travers toute la section du fond du puits, dans le sens d’écoulement naturel de l’eau, avant sa reprise par une ou plusieurs pompes de relevage Pr. Le châssis est, de manière connue, mobile verticalement le long de glissières verticales entre le bas et le haut du poste de relevage R, selon la double flèche F. Des crochets de levage sont prévus sur le châssis de sorte à pouvoir assurer la montée et la descente d’un panier de collecte des déchets entre l’extérieur et le fond du puits, par exemple à l’aide d’un treuil ou d’un engin de levage. Avantageusement, un portique de levage muni d’un palan est prévu au-dessus du poste de relevage. En variante, le déplacement du châssis est motorisé.

L’invention concerne un kit 1 qui est destiné à être introduit, pour une partie de ses éléments constitutifs, dans un poste de relevage R, que le poste de relevage soit équipé à neuf ou en seconde monte avec un kit 1.

Une fois en place dans le poste de relevage, la partie du kit 1 destinée à être introduite dans le poste de relevage R est amenée en partie basse du poste de relevage, donc au voisinage du fond du puits tout en étant maintenue au-dessus de la ligne d’eau moyenne L dans le poste R. En variante, il peut se situer en dessous de la ligne d’eau L. Une fois en place dans le poste de relevage R, le kit, ou du moins une partie de celui-ci, est en configuration active et assure la collecte des déchets.

Comme cela ressort en particulier de la figure 2, la partie du kit 1 destinée à être introduite dans un poste de relevage comprend un châssis Ch, ici configuré en cadre rectangulaire, réalisé avec des montants métalliques horizontaux 2, 3 et verticaux 4, 5. Selon un mode de réalisation préféré, les montants verticaux 4 et 5 sont montés mobiles dans des glissières 40, 50 dans lesquelles ils coulissent verticalement, entre le haut et le bas du poste de relevage R, selon la double flèche F, comme illustré à la figure 1.

Le mouvement du châssis Ch sera décrit plus loin, en référence aux figures 4 et 5. Le kit 1 comprend également un cadre 6 fixé sur le châssis Ch. Le cadre 6 est, dans l’exemple, configuré en rectangle. En variante, il a une autre forme, par exemple carrée ou circulaire. II est maintenu dans un plan horizontal P qui est perpendiculaire au plan principal P1 défini par les montants 2 à 5 du châssis Ch. Avantageusement, compte tenu de la nature corrosive des eaux chargées en divers composants chimiques et/ou biologiques, le matériau constitutif du cadre 6, ainsi que celui du châssis Ch et des glissières 40, 50, est de l’acier inoxydable ou un alliage de métaux à base d’acier inoxydable, d’aluminium ou autre. En variante non illustrée, le cadre est en un matériau composite à base de polymères. De même, les glissières et/ou le châssis sont en matériau composite à base de polymère.

Deux jambes 7, 8 dont les extrémités sont fixées sur les montants 4, 5 et sur le cadre 6 assurent le maintien en position de ce dernier, quelle que soit la charge qu’il supporte.

Le cadre 6 comporte deux parties 9 et 10 particulièrement visibles à la figure 3. La partie 10, dite inférieure, est fixe et solidaire des montants 4 et 5 et des jambes 7, 8. Elle est formée par des barres aplaties. La face supérieure 11 de cette partie 10 est pourvue d’au moins un, avantageusement plusieurs reliefs arrondis 12, régulièrement répartis sur la face 11. La partie 9, dite supérieure, est de forme complémentaire à celle de la partie 10. La partie 9 est montée mobile en rotation autour d’un de ses grands cotés 13, selon la double flèche F1. Pour cela, la partie 9 est montée sur des charnières 14, visibles aux figures 4 et 5. La partie 9 est pourvue d’au moins un, avantageusement plusieurs orifices traversant 15 régulièrement répartis de sorte à être en face des reliefs 12 lorsque la partie 9 repose, en configuration fermée, sur la partie 10. En d’autres termes, la partie 9 forme un couvercle de forme complémentaire à celle de la partie 10.

Un bord de la deuxième partie 9, en l’espèce le bord opposé et parallèle à celui formant une charnière est pourvu d’un organe de blocage 90 en position fermée de la deuxième partie 9 sur la première partie 10. Un tel organe de blocage 90 est connu en soi, il s’agit, dans l’exemple de la figure 3, d’une patte avec un oeillet de réception d’une patte ou d’une goupille de forme complémentaire que l’on insère dans l’œillet lorsque l’organe 90 est en position dans un orifice de forme complémentaire ménagé dans la première partie 10. On conçoit aisément qu’un tel organe peut être sécurisé, par exemple à l’aide d’un cadenas ou d’une serrure. En variante non illustrée, l’organe de blocage est magnétique ou sous forme d’une patte clipsable.

Comme cela ressort des figures 1 et 2, au moins un filet de collecte 16, 17 est maintenu en position dans le cadre 6. Un tel filet 16, 17 est en un matériau souple, insensible à la corrosion, résistant et, en variante, en un matériau biodégradable. II est ainsi réalisé en un matériau polymère tel que du polypropylène. En variante, il est en un matériau métallique ou textile. Le filet 16, 17 est adapté pour supporter une charge généralement comprise entre 20 kg et 250 kg, selon les tailles couramment rencontrés et pouvant atteindre plus d’une tonne et demi lorsque le filet est métallique. La taille de filet la plus couramment rencontrée permet de supporter une charge voisine de 150 kg.

On note que les figures 1,2, 3 et 6 illustrent des modes de réalisation différents, en particulier en ce qui concerne la configuration géométrique du filet. A la figure 2, le filet 16 est à section globalement constante sur toute sa longueur, son fond est rectiligne. Aux figures 1 et 3, on note que le filet 17 est à section régulièrement variable selon sa longueur. En d’autres termes, il est sensiblement conique, sa base la plus petite étant fermée et définissant le fond 170 du filet 17. La figure 6 illustre un autre mode de réalisation d’un filet 18. Ce dernier est à section constante sur la majeure partie de sa longueur. Son extrémité fermée 19 est configurée en pointe. On note également que le maillage du filet peut être constant, comme pour le filet 16, ou variable comme pour les filets 17 et 18 dans lesquels les mailles sont plus resserrées au niveau du fond. Une telle configuration permet d’éviter, ou du moins de limiter, l’effet de ventre du fond du filet lors de son remplissage. Ainsi, on maintien sensiblement une forme identique du filet sur toute sa hauteur, quel que soit son remplissage. De plus, on améliore également la résistance à la déchirure, sous l’effet de la charge, du filet tout en facilitant son retrait en évitant les risques d’accrochage du filet dans le cadre ou plus généralement dans le poste de relevage.

Dans tous les cas, l’ouverture de chaque filet 16 à 18 est de forme complémentaire à celle du cadre 6. Les ouvertures des filets 16, 17, 18 sont définies par une bande pleine, respectivement, 20, 21, 22. Ces bandes 20 à 22 sont en un matériau résistant à la traction et au déchirement tout en étant insensible à la corrosion. Elles sont soit dans le même matériau que celui constitutif du filet soit en un autre matériau. Avantageusement, l’épaisseur de chaque bande 20 à 22 est supérieure à celle du matériau formant le maillage du filet 16 à 18. En variante, l’épaisseur des bandes 20 à 22 est égale à celle du reste du filet, en particulier lorsque les bandes 20 à 22 sont en un matériau plus résistant que celui constitutif du reste du filet. Les bandes 20 à 22 assurent le maintien en position du filet 16 à 18 sur le cadre 6, en conservant une ouverture d’accès maximale au volume interne du filet 16 à 18. Pour faciliter le maintien en position ouverte, les bandes 20 à 22 peuvent être plus rigides que le reste du filet tout en étant malléables, ce qui permet de les configurer plus aisément selon la forme voulue. Pour cela, les bandes 20 à 22 peuvent être renforcées avec, par exemple, un fil métallique ou en polymères. Comme cela ressort à la figure 6, chaque bande 20 à 22 est pourvue d’orifices traversant 23 régulièrement répartis sur la bande 20 à 22. Les orifices 23 permettent le passage des reliefs 12 ménagés sur la partie 10 du cadre 6. On conçoit que le nombre et/ou la forme des ouvertures 23 sont complémentaires du nombre et/ou de la forme des reliefs 12.

Comme cela ressort des figures 4 et 5, la mise en place et le déplacement du châssis dans les glissières 40, 50 sont facilités par la présence d’organes de translation, respectivement 41,51 fixés sur les montants 4, 5. A la figure 4, les organes 41, 51 sont des roulettes en polytétrafluoroéthylène (PTFE) montées sur des pattes 42, 52 fixées définitivement sur les montants 4, 5. Les pattes 42, 52 s’étendent perpendiculairement vers l’extérieur du châssis Ch. Une telle solution permet de monter le kit 1 dans un poste de relevage équipée de glissières dédiées, c’est-à-dire dont l’écartement correspond à celui entre les organes 41, 51. En d’autres termes, l’écartement D entre les organes 41, 51 est fixe.

En variante, comme cela est représenté à la figure 5, des organes de translation 43, 53, par exemple des tubes métalliques ou des roulettes en polymère de dimensions adaptées pour être insérer dans les glissières 40, 50, sont fixés des pattes 44, 54 en forme de S. Les pattes 44, 54 sont montées coulissantes dans des supports 45, 55 fixés sur le bord 56 du cadre 6’ sur lequel sont montés les charnières 14. En variante, les pattes 44, 54 sont fixées sur une autre partie du cadre 6’. Les supports 45, 55 sont, par exemple, des coulisseaux. De la sorte, il est possible de rapprocher ou d’éloigner l’un de l’autre les organes 43, 53, donc de faire varier l’écartement D1 entre les organes 43, 53. Ainsi, il est aisé de régler la position du cadre 6’ sur les glissières 40, 50 quel que soit l’écartement entre ces dernières et donc quel que soit le type et/ou les dimensions du poste de relevage R.

Le kit comprend également au moins un sac, de type sac à gravats ou à déchets, à usage unique. De tels sacs sont connus en soi et utilisés dans le domaine des travaux publics et du traitement des déchets. Ils ne sont donc pas décrits plus précisément.

La mise en place du kit 1 et son utilisation sont maintenant décrites en référence aux diverses figures. La première étape consiste à mettre en place au moins un filet 16, 17 ou 18 dans le cadre 6. Cette opération s’effectue à l’extérieur du poste de relevage R, lorsque le châssis est sorti du poste de relevage, à partir de son point mort haut sur les glissières 40, 50. Pour mettre en place le filet 16, 17 ou 18, on positionne les bandes 20 à 22 du filet sur la partie 10 du cadre 6, la partie 9 étant en position ouverte comme représenté à la figure 3. Lors de ce positionnement, on insère les reliefs 12 dans les orifices 23. On rabat ensuite la partie 9 sur la partie 10, de sorte à bloquer en position la bande 20, 21, 22 du filet 16, 17, 18 dans le cadre 6, ce dernier agissant comme une pince par rapport aux bandes 20 à 22. Le blocage en position des parties 9, 10 et des bandes 20 à 22 est obtenu par la forme sphérique de chaque relief 12 dont les dimensions sont telles qu’ils sont introduits en force dans les orifices 15 de la partie 9, comme cela est visible à la figure 7. En d'autres termes, on obtient un effet de clipsage et de pincement de la bande 20 à 22 entre les parties 9, 10 constitutives du cadre 6. Ainsi, le filet 16 à 18 ne peut pas glisser hors du cadre 6, il est maintenu en position ouverte.

Si aux différentes figures, pour plus de lisibilité, un seul filet 16 à 18 est illustré, il est possible, en variante de maintenir plusieurs filets en même temps dans le cadre lorsque ces derniers sont insérés les uns dans les autres, à la manière de poupées gigognes. Bien entendu, la hauteur de la tige 24 de chaque relief 12 est adaptée pour assurer le maintien de plusieurs filets simultanément. Le nombre de filets pouvant être ainsi pré-positionnés dans le cadre est généralement compris entre un et trois, étant entendu que le nombre de filets peut être supérieur à trois. En variante, il est possible de pré-positionner différents types et/ou tailles de filets.

L’étape suivante, lorsque le ou les filets 16 à 18 sont en place dans le cadre, consiste à positionner le cadre 6 ; 6’ avec le ou les filet(s) 16, 17 ou 18, donc de facto le kit 1, dans le poste de relevage R. En d’autres termes, pour intervenir sur le cadre, on déplace verticalement, par coulissage, le cadre 6 le long des glissières 40, 50. Une telle opération est, avantageusement, effectuée à l’aide d’un engin de levage qui soulève le châssis Ch grâce à des crochets de levage 25 schématiquement représentés à la figure

2. En variante, cette opération est motorisée.

La position du cadre 6 dans le poste de relevage, en configuration dite active c’est-à-dire dans une configuration de collecte des déchets, est telle que l’eau arrive au-dessus du cadre 6, selon la flèche Fa en regardant la figure 1, et s’écoule par la lumière interne de ce dernier, dans l’ouverture du filet 16 à 18 positionné sur le cadre 6. Les dimensions du cadre 6 sont adaptées pour que tout le flux d’eau arrivant dans le poste de relevage R s’écoule dans la lumière du cadre 6, quel que soit le débit.

Lorsque le filet est plein, ou en variante selon une périodicité prédéfinie, un opérateur remonte hors du poste de relevage R le kit 1, par un mouvement de translation selon la double flèche F. Dans une étape suivante, lorsque le kit 1 est en position haute, à savoir prêt à être sorti du poste de relevage R et au-dessus de la ligne d’eau L, un égouttage est effectué, de sorte à limiter autant que possible la sortie d’eau hors du poste de relevage R. L’égouttage permet non seulement d’éviter d’introduire de l’eau dans le sac recevant le filet de déchets mais également de limiter la pollution par l’eau autour du poste de relevage R.

Lorsque le kit 1 est hors du poste de relevage, après ouverture du cadre 6 en relevant la partie 9, l’opérateur ôte le filet 16 à 18 plein. Cette opération est facilitée par la présence d’un appareil de levage, par exemple un pont roulant. Pour cela une élingue et/ou un outil à main permet de saisir le filet 16 à 18, au voisinage de la bande 20 à 22 et de l’extraire du cadre 6.

Ensuite, après si besoin une autre période d’égouttage, avantageusement au-dessus du poste de relevage R ou dans un dispositif de collecte des eaux prévu à cet effet, l’opérateur dépose le filet 16 à 18 plein, sans aucun contact avec son contenu, dans un sac à déchets ou à gravats, à usage unique, de dimensions et formes adaptées à celles du filet 16 à 18, maintenu en position ouverte dans un dispositif dédié et connu en soi. Un tel sac, non illustré, est constitutif du kit 1. L’opérateur referme ensuite le sac et, par exemple, avec l’appareil de levage ou manuellement selon le poids du filet, le met dans une benne de camion ou tout autre réceptacle destiné à recevoir les déchets en vue de leur transport sur le lieu de traitement final ou en vue d’un stockage avant le traitement final.

Ainsi, avec un tel kit 1 on limite le risque de blessure et/ou de contamination de l’opérateur puisque ce dernier n’a plus, ou du moins pratiquement plus, de contact avec les déchets. La présence d’un filet et d’un sac pour recevoir le filet permet de prévoir une motorisation de l’opération. De la sorte, on diminue la pénibilité de l’opération tout en améliorant la productivité.

Dans un mode de réalisation avantageux, le filet est en une couleur visible même dans de l’eau chargée. Avantageusement, des bandes de couleur différentes permettent d’identifier le niveau de remplissage du filet. De même, la contenance du filet peut être visualisée par une couleur donnée.

Dans un autre mode de réalisation, le cadre est pourvu d’un détecteur de niveau permettant d’informer l’opérateur par un signal visuel et/ou sonore et/ou un message téléphonique ou à destination d’un centre de gestion, que le filet est plein. En effet, lorsque le filet est rempli, il forme de facto un obstacle à l’écoulement des eaux chargées et cela induit un risque de débordement, les eaux chargées continuant d’arriver dans le poste de relevage R.

Un kit conforme à l’invention comporte un cadre et plusieurs filets et sacs, par exemple en nombre suffisant pour trois mois, calculé en fonction de l’activité du poste de relevage. De préférence, le kit comprend plusieurs tailles de filets et/ou de sacs permettant ainsi l’utilisation du kit pour différents type et/ou tailles de postes de relevage.

Le filet décrit ici est formé à partir de fils à section carré ou rectangulaire, donc à partir de fils plats. En variante, il s’agit de fils à section circulaire. De même, les fils constitutifs du filet peuvent être renforcés avec une âme métallique.

En variante, la bande définissant l’ouverture du filet est équipée d’un autre moyen de coopération avec les organes de maintien du cadre. Il s’agit par exemple de clips, de parties aimantées ou d’une solution dite miroir à celle décrite précédemment: dans ce cas des reliefs fixés sur la bande périphérique du filet s’insèrent dans des orifices de la première partie, avant d’être coiffé par les reliefs de la deuxième partie. Dans ce cas, il y a retournement d’une portion de la bande autour de la première partie et coincement de cette portion entre les deux parties du cadre.

Claims

REVENDICATIONS

1. - kit de collecte (1) des déchets dans un poste de relevage (R) des eaux usées ou pluviales comprenant un cadre (6 ; 6’) monté sur un châssis (Ch) mobile et supportant un organe de collecte des déchets solides, caractérisé en ce que le cadre (6 ; 6’) est en deux parties :

une première partie (10) pourvue d’organes de maintien (12), de manière amovible, d’au moins un filet de collecte (16 ; 17 ; 18),

- une deuxième partie (9) adaptée pour maintenir en position le filet (16 ; 17 ; 18) sur les organes de maintien (12) de la première partie (10) du cadre (6 ; 6’) et en ce que le kit comprend également au moins un sac à usage unique adapté pour recevoir le filet (16 ; 17 ; 18) lorsque celui-ci est plein de déchets collectés.
2. - Kit selon la revendication 1, caractérisé en ce que le filet (16) est à section constante sur toute sa longueur.
3. - Kit selon la revendication 1, caractérisé en ce que le filet (17 ; 18) est à section variable sur sa longueur, le fond (170 ; 19) étant plus étroit que l’ouverture du filet (17 ; 18).
4. - Kit selon la revendication 1, caractérisé en ce que le filet (18) est pourvu d’un fond (19) configuré en pointe.
5. - Kit selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le filet (16 ; 17 ; 18) est pourvu, au niveau de son ouverture, d’une bande pleine (20 ; 21 ; 22) équipée d’orifices (23) de réception des organes de maintien (12) situés sur le cadre (6 ; 6’).
6. - Kit selon la revendication 5, caractérisé en ce que la bande (20 ; 21 ; 22) est maintenue par pincement entre les parties (9, 10) du cadre (6 ; 6’), des reliefs (12) définissant les organes de maintien étant insérées dans les orifices (23).
7. - Kit selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le filet (16 ; 17 ;

18) est pourvu d’au moins un moyen, tel que des bandes de couleurs différentes, adapté pour visualiser l’état de remplissage du filet.
8. - Kit selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le cadre (6 ; 6’) est équipé d’un détecteur de niveau.
9. - Kit selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le châssis (Ch) est monté mobile en translation (F) le long de glissières (40, 50) verticales constitutifs du

5 poste de relevage (R).