FR3067852A1 - Protection biologique de type diaphragme destinee a equiper un fourreau d'une paroi d'enceinte confinee - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une protection biologique (1) destinée à fermer une ouverture d'une paroi de confinement d'une zone radioactive, cette protection (1) comprenant un diaphragme de type iris comportant un socle (7) en forme de disque plan portant des pétales (6A-6L) constitués de plaques à contours triangulaires en matériau protégeant de rayonnements ionisants. Ces pétales (6A-6L) sont déplaçables parallèlement au socle, entre un état d'ouverture dans lequel ces pétales (6A-6L) délimitent conjointement une ouverture centrale, et un état de fermeture dans lequel ces pétales (6A-6L) sont réunis pour être jointifs afin de former conjointement une paroi fermée continue.

Description

DOMAINE TECHNIQUE

L'invention concerne le domaine des protections biologiques utilisées sur site nucléaire pour protéger de rayonnements ionisants.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE

Pour réaliser des opérations d'investigation, de mesure, ou autre, dans une zone produisant des rayonnements ionisants qui est délimitée par une enceinte, on utilise une perche qui est engagée dans un fourreau traversant une paroi formant l'enceinte.

Concrètement, un opérateur engage dans ce fourreau la perche dont l'extrémité est équipée par exemple de matériel de mesure, et une fois que les mesures sont terminées, l'opérateur intervient à nouveau pour extraire la perche du fourreau. L'extrémité de la perche peut être équipée d'autres types de matériels, comme par exemple un outillage pour réaliser un prélèvement ou des investigations.

Le problème posé par l'utilisation de tels fourreaux est l'exposition de l'opérateur aux rayonnements ionisants, car notamment lors de l'insertion ou du retrait de la perche, l'opérateur peut être situé au voisinage de l'axe du fourreau, et par là même être exposé à un flux direct de rayonnements ionisants. Plus généralement, le rayonnement peut se propager en dehors de la zone protégée par réflexions entre le fourreau et la perche.

Dans ce cadre, le fourreau peut, préalablement à l'opération, être équipé d'une protection biologique formée de matériau protégeant des rayonnements ionisants, et ayant une ouverture centrale de diamètre inférieur à celui du fourreau.

Cette solution présente l'inconvénient de disposer d'un diamètre de passage unique, alors que les perches peuvent avoir différents diamètres inférieurs à celui de l'ouverture d'une telle protection. Ceci peut être résolu en prévoyant des protections ayant des ouvertures de différents diamètres, ce qui multiplie alors par autant la manutention sur site puisque le fourreau doit alors être équipé de la protection appropriée au diamètre de la perche utilisée.

En outre, de telles protections biologiques sont constituées d'assemblages de plaques le plus souvent en plomb, de sorte qu'elles peuvent avoir une masse de plusieurs dizaines de kilogrammes. En outre, cet assemblage de plaques de protections biologiques prolonge le fourreau, gênant la manoeuvre de la perche.

De manière analogue, lors de la mise en sécurité du site, notamment en fin de semaine les fourreaux sont recouverts de protections biologiques qui les obstruent complètement, pour assurer qu'aucun rayonnement ne se propage hors de l'enceinte, ce qui implique autant de manutentions supplémentaires.

D'une manière générale, la manipulation de ces protections biologiques est à la fois fastidieuse et dangereuse pour les opérateurs du fait de leur poids important, et du fait que l'accès aux fourreaux n'est pas nécessairement simple. Ceci est encore accentué par le fait que sur site, les opérateurs portent des équipements protecteurs qui sont contraignants.

Finalement, cette solution implique en outre, pour chaque outillage utilisé, de concevoir et de fabriquer une protection biologique appropriée qui lui est propre, ce qui induit des coûts élevés.

Le but de l'invention est d'apporter une solution pour remédier à cet inconvénient.

EXPOSÉ DE L'INVENTION

L'invention a pour objet une protection biologique destinée à fermer une ouverture d'une paroi de confinement d'une zone radioactive, cette protection comprenant un diaphragme de type iris comportant un socle en forme de disque plan portant des pétales constitués de plaques à contours sensiblement triangulaires en au moins un matériau protégeant de rayonnements ionisants qui sont déplaçables parallèlement au socle, entre un état d'ouverture dans lequel ces pétales délimitent conjointement une ouverture centrale, et un état de fermeture dans lequel ces pétales sont réunis pour former conjointement une paroi fermée continue.

Avec cet agencement, la protection peut être installée à demeure sur le fourreau et être ouverte au diamètre approprié pour la perche utilisée, sans manipulation supplémentaire. Une fois que l'opération d'investigation est terminée, il suffit à l'opérateur de manoeuvrer le diaphragme pour fermer le fourreau sans autre forme de manutention.

L'invention concerne également une protection ainsi définie, comprenant des moyens de guidage en translation de chaque pétale par rapport au socle, chaque pétale étant guidé selon une direction de translation qui lui est propre, chaque direction de déplacement d'un pétale formant un certain angle par rapport à ce pétale, cet angle étant identique pour chaque pétale.

L'invention concerne également une protection ainsi définie, dans laquelle chaque pétale porte des roulements à billes pour limiter les efforts de frottements s'établissant entre les pétales et le socle lors du déplacement de ces pétales.

L'invention concerne également une protection ainsi définie, comportant un capot présentant une ouverture centrale, ce capot couvrant tout ou partie de l'ensemble des pétales tout en étant fixé au socle.

L'invention concerne également une protection ainsi définie, dans laquelle chaque pétale porte des roulements à billes pour limiter les efforts de frottements s'établissant entre les pétales et le capot lors du déplacement de ces pétales.

L'invention concerne également une protection ainsi définie, dans laquelle les moyens de guidage sont constitués par des rainures de guidage formées dans le capot et/ou dans le socle, chaque rainure de guidage constituant une piste de roulement recevant un ou plusieurs roulements à billes du pétale qu'elle guide.

L'invention concerne également une protection ainsi définie, dans laquelle les différents pétales sont identiques, chaque pétale ayant a une forme sensiblement triangulaire, comprenant un premier bord et un deuxième bord, et dans laquelle tous les pétales contigus se longent par leurs premier et second bord respectifs, pour toute position d'ouverture du diaphragme.

L'invention concerne également une protection ainsi définie, dans laquelle le premier bord présente un profil bombé et le deuxième bord de chaque pétale présente un profil creux complémentaire du profil du premier bord.

L'invention concerne également une protection ainsi définie, dans laquelle chaque pétale présente un contour sensiblement triangulaire ayant un sommet biseauté, pour limiter l'encombrement extérieur de la protection dans un état d'ouverture maximale.

L'invention concerne également une protection ainsi définie, comportant une couronne de manoeuvre montée rotative par rapport au capot et comportant pour chaque pétale un doigt d'entrainement s'engageant dans une gorge correspondante du pétale correspondant, pour déplacer conjointement l'ensemble des pétales par rotation de la couronne.

L'invention concerne également une protection ainsi définie, dans laquelle la couronne comporte au moins un plot de manoeuvre traversant une fente arquée formée dans le capot, permettant de faire tourner cette couronne en déplaçant le plot le long de cette fente pour manoeuvrer la protection entre son état d'ouverture et son état de fermeture.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

La figure 1 est une vue en perspective du diaphragme selon l'invention dans son état fermé ;

La figure 2 est une vue en perspective du diaphragme selon l'invention lorsqu'il est partiellement ouvert ;

La figure 3 est une vue en perspective du diaphragme selon l'invention sans son capot montrant ses pétales lorsqu'il est à l'état fermé ;

La figure 4 est une vue en perspective du diaphragme selon l'invention sans son capot montrant ses pétales lorsqu'il est à l'état partiellement ouvert ;

La figure 5 est une première vue en perspective d'un pétale du diaphragme selon l'invention représenté seul ;

La figure 6 est une seconde vue en perspective d'un pétale du diaphragme selon l'invention représenté seul ;

La figure 7 est une vue en perspective du diaphragme selon l'invention sans son capot et partiellement ouvert montrant la disposition de ses rainures de guidage ;

La figure 8 est une vue de dessus du diaphragme selon l'invention sans son capot et à son ouverture maximale montrant la disposition de ses rainures de guidage.

EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS

L'idée à la base de l'invention est de prévoir une protection sous forme d'un diaphragme pouvant être ouvert à différents diamètres, et qui est destiné à rester à demeure sur le fourreau qu'il équipe.

Comme visible sur la figure 1, la protection selon l'invention, repéré par 1, présente une architecture de diaphragme ayant une forme générale de révolution autour d'un axe AX, délimitée par un capot 2 ayant une paroi supérieure 3 plane comportant une ouverture centrale 4 qui est fermée par un ensemble de pétales dans la situation de la figure 1.

Ces pétales sont mobiles pour pouvoir s'écarter de l'axe central AX afin d'ouvrir le diaphragme, par exemple de manière partielle comme sur la figure 2, de façon à permettre l'engagement d'une perche ou autre à travers l'ouverture centrale 4.

Ces pétales peuvent également s'écarter de façon maximale de l'axe central, de façon à libérer entièrement l'ouverture centrale 4.

Dans l'exemple des figures, le diaphragme comporte douze pétales identiques, repérés par 6A à 6L, qui sont portés par un socle 7 généralement plan en forme de disque centré sur l'axe AX et comportant une ouverture centrale au droit de l'ouverture 4 du capot.

Les différents pétales sont déplaçables conjointement en translation, chacun selon une direction qui lui est propre, pour être resserrés et fermer l'ouverture comme sur la figure 3, ou pour être écartés de l'axe central AX pour libérer l'ouverture comme c'est le cas sur la figure 4.

Chaque pétale est une plaque plane fabriquée dans au moins un matériau protégeant des rayonnements ionisants, comme par exemple le plomb. Chaque pétale a en vue de dessus, comme visible sur la figure 6, un contour à forme générale de triangle isocèle, dont l'angle au sommet des deux côtés principaux, à savoir les côtés les plus longs qui ont même longueur, vaut trente degrés dans l'exemple des figures, c'est-àdire lorsque les pétales sont au nombre de douze.

Comme visible sur les figures 5 et 6, le pétale 6A, qui est identique aux autres, comporte une face supérieure 8A parallèle à une face inférieure 9A, en étant délimité par un premier, un deuxième et un troisième bord 11A, 12A, 13A correspondant. La distance entre la face supérieure et la face inférieure est constante et correspond à l'épaisseur du pétale.

Le premier et le deuxième bord 11A, 12A ont la même longueur mesurée parallèlement aux faces supérieure et inférieure, alors que le troisième bord 13A, correspondant à la base du triangle, est beaucoup plus court, l'angle formé par les bords 11A et 12A étant de trente degrés lorsque vu perpendiculairement aux faces 8A et 9A. La jonction des bords 11A et 12A correspond au sommet aigu 10A du pétale 6A.

Le troisième bord 13A est plan, d'orientation perpendiculaire aux faces 8A et 9A, alors que le premier bord 11A a une forme bombée, et que le deuxième bord 12A a une forme creuse complémentaire.

Plus particulièrement, le premier bord 11A est formé de deux facettes planes rectangulaires 14A et 16A inclinées l'une par rapport à l'autre et qui se rejoignent à mi-distance entre la face supérieure 8A et la face inférieure 9A pour délimiter une arête centrale saillante 17A orientée parallèlement aux faces 8A et 9A.

La facette 14A délimite avec la face supérieure 8A une arête supérieure 18A, et la facette 16A délimite avec la face inférieure 9A une arête inférieure 19A. Les arêtes 17A, 18A et 19A sont parallèles les unes aux autres, comme visible sur la figure 5.

De manière analogue, le deuxième bord 12A est formé de deux facettes planes rectangulaires 21A et 22A délimitant entre elles et avec la face supérieure 8A et la face inférieure 9A trois arêtes 23A, 24A, 26A parallèles les unes aux autres. Mais les facettes 21A et 22A sont inclinées entre elles d'un angle rentrant pour donner au deuxième bord 12A une forme creuse, complémentaire de celle du premier bord 11A.

De manière optionnelle et comme représenté sur les figures 6 et 7, la jonction entre le premier bord 11A et le troisième bord 13A est constituée par un sommet biseauté 28A délimitant une face plane d'orientation intermédiaire par rapport au premier bord et au troisième bord, et qui est perpendiculaire aux faces 8A et 9A.

Ce biseau 28A permet de réduire l'encombrement extérieur du diaphragme lorsqu'il est à son ouverture maximale. Dans cette situation qui est représentée sur la figure 8, le biseau de chaque pétale constitue la portion la plus proche de la périphérie externe du socle, de sorte qu'il permet de réduire l'étendue radiale de chaque pétale, ce qui permet de diminuer le diamètre externe du socle et du capot, et par là-même le diamètre externe de l'ensemble du diaphragme.

Comme visible sur les figures 5 et 6, ce pétale 6A comporte une gorge rectiligne 29A débouchant dans sa face supérieure. Cette gorge 29A s'étend depuis le voisinage du troisième bord 13A jusqu'à sensiblement la moitié de la longueur du pétale dans une région voisine du deuxième bord 12A. Elle présente une orientation générale proche de celle du premier bord, tout en formant un léger angle par rapport à l'orientation de ce premier bord.

Le troisième bord 13A porte quatre roulements à billes, repérés par 31A, 32A, 33A, 34A qui permettent de limiter les frottements lorsque le pétale est déplacé par rapport au socle du diaphragme.

Les roulements à billes sont portés par le troisième bord 13A pour tourner autour d'axes perpendiculaires à la face plane et perpendiculaire aux faces 8A et 9A que constitue ce troisième bord 13A. Les axes de rotation de ces roulements sont disposés aux sommets d'un rectangle s'étendant à l'intérieur de la face rectangulaire formant le troisième bord 13A.

Les roulements à billes 31A et 32A dépassent légèrement de la face supérieure 8A, et de manière analogue les roulements à billes 33A et 34A dépassent de la face inférieure 9A.

Complémentairement, le pétale 6A est équipé de quatre autres roulements à billes, deux de ces autres roulements repérés par 36A et 37A étant visibles sur les figures du fait qu'ils affleurent à la face supérieure 8A. Ces deux roulements 36A et 37A, qui tournent aussi autour d'axes perpendiculaires à la face plane constituant le troisième bord 13A, sont situés de part et d'autre de la gorge 29A, sensiblement à milongueur de cette gorge.

Les deux autres roulements non visibles sur les figures 5 et 6, sont disposés de manière symétrique pour affleurer à la face inférieure 9A, au droit des roulements 36A et 37A.

Les douze pétales sont tous identiques au pétale 6A, et lorsque le diaphragme est complètement fermé comme dans les figures 1 et 3, ils sont disposés sur le socle 7 en rosace autour de l'axe AX, le sommet aigu de chaque pétale coïncidant alors avec l'axe AX. Les pétales contigus sont espacés de trente degrés l'un de l'autre autour de l'axe AX.

Dans cette configuration, le pétale 6A a son premier bord 11A qui longe le deuxième bord 12A du pétale 6B, en étant emboîtés l'un dans l'autre, le bord 11A ayant un profil en relief s'emboîtant dans le profil complémentaire creux du deuxième bord du pétale 6B. Le deuxième bord du pétale 6A longe le premier bord du pétale 6L, et ces deux bords sont emboîtés l'un dans l'autre de la même manière.

Ainsi, les bords des pétales contigus se longent en étant sensiblement emboîtés, l'ensemble formant une paroi continue constituant un obstacle à un rayonnement ionisant. Grâce à l'emboîtement des bords permis par leurs profils complémentaires, un rayonnement ne peut pas traverser le faible interstice séparant deux bords qui se longent, du fait que le chemin formé par cet interstice n'est pas rectiligne, mais au contraire anguleux.

Lorsque le diaphragme est partiellement ou totalement ouvert, les bords contigus des différents pétales restent en appui les uns contre les autres et emboîtés, ce qui permet de former un obstacle au passage de rayonnement en dehors de l'ouverture centrale que ce diaphragme délimite alors.

L'ouverture du diaphragme est obtenue en déplaçant chaque pétale en translation parallèlement à son propre troisième bord de manière à écarter son sommet aigu de l'axe principal, tout en assurant que les bords des différents pétales contigus restent jointifs, ce qui est visible notamment sur la figure 4.

Ce mouvement d'ouverture est assuré en faisant pivoter une couronne de manoeuvre, repérée par 38 sur les figures, qui comporte une face d'appui plaquée aux faces supérieures des différents pétales, et qui est centrée sur l'axe AX tout en s'étendant autour de l'ouverture centrale 4 du capot.

Cette couronne 38 comporte au niveau de sa face d'appui une série de douze doigts d'entrainement 39A-39L espacés de trente degrés les uns des autres, et qui sont engagés chacun dans la gorge rectiligne 29A-29L d'un pétale correspondant. Les emplacements de ces doigts sont représentés symboliquement en pointillés sur les figures 3 et 4, et repérés sur la figure 4 avec les gorges correspondantes.

Cette couronne 38 est guidée en rotation autour de l'axe AX en coulissant dans une gorge circulaire non représentée qui est formée à la face inférieure de la paroi 3 du capot 2. Autrement dit, la couronne 38 est emprisonnée entre la paroi du capot 2 et les faces supérieures des pétales en étant uniquement libre de tourner dans la gorge circulaire du capot où elle est logée.

Complémentairement, cette couronne 38 comporte deux plots de manoeuvre 42 et 43 dépassant de sa face supérieure en étant espacés l'un de l'autre de cent-quatre-vingt degrés. Ces plots 42 et 43 traversent la paroi supérieure 3 du capot 2 à travers deux fentes arquées 44 et 46 formées dans le capot et qui sont également disposées à cent-quatre-vingt degrés l'une de l'autre autour de l'axe AX, comme visible sur les figures 1 et 2.

Un opérateur peut ainsi faire agir sur ces plots pour faire pivoter la couronne 38 dans son logement autour de l'axe AX afin de manoeuvrer le diaphragme en déplaçant conjointement et simultanément les douze pétales pour les écarter ou les rapprocher de l'axe AX.

Chaque pétale est guidé en translation pour être déplaçable uniquement parallèlement à son troisième côté, de sorte qu'une rotation de la couronne permet, grâce aux doigts 39A-39L liés chacun à un pétale, de déplacer ces pétales en translation chacun selon la direction qui lui est propre pour ouvrir ou fermer le diaphragme selon le sens de rotation de la couronne 38.

Dans l'agencement des figures, une rotation de la couronne 38 dans le sens direct provoque l'ouverture du diaphragme alors qu'une rotation en sens indirect permet de le fermer.

Le guidage en translation des différents pétales est assuré par les roulements à billes guidés dans des rainures correspondantes, formées à la face inférieure de la paroi 3 du capot, et qui sont représentées en pointillés sur les figures 7 et

8. Ces rainures, repérées par 47A à 47L s'étendent chacune selon la direction du troisième bord du pétale 6A-6L qu'elle guide.

Plus particulièrement, la rainure 47A s'étend selon la direction du bord 13A du pétale 6A, et elle reçoit les roulements à billes 31A et 32A de ce pétale pour former leur piste de roulement en les guidant. Le pétale 6A est ainsi mobile uniquement en translation selon la direction de la rainure 47A. De la même manière, chaque pétale est guidé par une rainure correspondante, recevant les deux roulements à billes portés par son troisième bord, et qui affleurent à sa face supérieure.

Comme visible sur les figures 7 et 8, les rainures de guidage contiguës sont inclinées l'une par rapport à l'autre de trente degrés, au même titre que les pétales contigus forment eux aussi des angles de trente degrés les uns par rapport aux autres.

Concrètement, chaque pétale est mobile en translation selon une direction formant un certain angle par rapport à ce pétale, et cet angle est identique pour chaque pétale. Dans l'exemple des figures, chaque pétale est mobile selon une direction qui coïncide avec l'orientation de son troisième bord.

Chaque rainure est par exemple formée par fraisage à la face inférieure de la paroi 3.

D'une manière analogue, un autre jeu de douze rainures est formé à la face supérieure du socle 7, selon la même disposition, c'est-à-dire au droit des rainures formées dans la paroi 3.

L'ensemble du diaphragme selon l'invention est facilement démontable et assemblable. Son montage consiste en premier lieu à fixer le socle autour du fourreau à équiper, par exemple au moyen de plusieurs vis le traversant. Une fois cette première opération réalisée, les pétales sont positionnés sur le socle, par exemple en configuration de fermeture, avant de placer la couronne 38 sur les faces supérieures des pétales, pour ensuite rapporter le capot 2 sur cet ensemble.

La solidarisation du capot 2 au socle est assurée par trois vis 48, 49, 51 qui traversent la paroi supérieure 3 du capot pour se visser dans le socle, ces trois vis étant disposées à cent-vingt degrés autour de l'axe AX, tout en étant orientées parallèlement à cet axe AX.

Dans l'exemple des figures 2, 4 et 7 le diaphragme est ouvert de façon partielle. Lorsqu'il est à son ouverture maximale, comme dans la figure 8, l'ouverture offerte par les pétales a un diamètre correspondant à l'ouverture centrale 4 du capot, le socle 7 comprenant quant à lui une ouverture centrale identique qui est visible sur la figure 8.

La possibilité d'ouvrir le diaphragme uniquement de façon partielle permet de l'utiliser avec toute une gamme de perches ayant des diamètres inférieurs à celui de l'ouverture centrale 4.

Dans l'exemple des figures, le diaphragme comporte douze pétales, mais ce nombre peut être modifié. Concrètement l'ouverture centrale du diaphragme est d'autant plus circulaire que le nombre de pétales est élevé. A l'extrême, un diaphragme comportant quatre pétales mobiles en translation offrirait une ouverture centrale de forme carrée, tout en fonctionnant de façon analogue à celui des figures.

D'une manière générale, l'invention apporte une protection biologique qui s'adapte à toute une gamme de diamètres d'outillages, perches ou autres, en limitant les opérations de montage et de démontage lors des interventions, tout en permettant une mise en sécurité rapide et complète du site après intervention, par obturation complète du fourreau. Cette protection peut aussi bien être montée sur un plan horizontal que sur un plan vertical.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Protection biologique (1) destinée à fermer une ouverture d'une paroi de confinement d'une zone radioactive, cette protection (1) comprenant un diaphragme de type iris comportant un socle (7) en forme de disque plan portant des pétales (6A-6L) constitués de plaques à contours sensiblement triangulaires en au moins un matériau protégeant de rayonnements ionisants qui sont déplaçables parallèlement au socle, entre un état d'ouverture dans lequel ces pétales (6A-6L) délimitent conjointement une ouverture centrale, et un état de fermeture dans lequel ces pétales (6A-6L) sont réunis pour former conjointement une paroi fermée continue.
2. 2. Protection biologique selon la revendication 1, comprenant des moyens de guidage en translation de chaque pétale (6A-6L) par rapport au socle (7), chaque pétale étant guidé selon une direction de translation qui lui est propre, chaque direction de déplacement d'un pétale formant un certain angle par rapport à ce pétale, cet angle étant identique pour chaque pétale (6A-6L).
3. 3. Protection biologique selon la revendication 2, dans laquelle chaque pétale porte des roulements à billes (31A-34A, 36A, 37A) pour limiter les efforts de frottements s'établissant entre les pétales (6A-6L) et le socle (7) lors du déplacement de ces pétales (6A-6L).
4. 4. Protection selon l'une des revendications précédentes, comportant un capot (2) présentant une ouverture centrale (4), ce capot (2) couvrant tout ou partie de l'ensemble des pétales (6A-6L) tout en étant fixé au socle (7).
5. 5. Protection biologique selon la revendication 4, dans laquelle chaque pétale porte des roulements à billes (31A-34A, 36A, 37A) pour limiter les efforts de frottements s'établissant entre les pétales (6A-6L) et le capot (2) lors du déplacement de ces pétales (6A-6L).
6. 6. Protection selon les revendications 4 ou 5, dans laquelle les moyens de guidage sont constitués par des rainures de guidage (47A-47L) formées dans le capot (2) et/ou dans le socle (7), chaque rainure de guidage (47A-47L) constituant une piste de roulement recevant un ou plusieurs roulements à billes (31A-34A, 36A, 37A) du pétale (6A-6L) qu'elle guide.
7. 7. Protection biologique selon la revendication 1, dans laquelle les différents pétales (6A-6L) sont identiques, chaque pétale (6A-6L) ayant a une forme sensiblement triangulaire, comprenant un premier bord (11A) et un deuxième bord (12A), et dans laquelle tous les pétales contigus (6A-6L) se longent par leurs premier et second bord respectifs, pour toute position d'ouverture du diaphragme.
8. 8. Protection biologique selon la revendication 7, dans laquelle le premier bord (11A) présente un profil bombé et le deuxième bord (12A) de chaque pétale présente un profil creux complémentaire du profil du premier bord (11A).
9. 9. Protection biologique selon la revendication 1, dans laquelle chaque pétale (5A-6L) présente un contour sensiblement triangulaire ayant un sommet biseauté (28A), pour limiter l'encombrement extérieur de la protection dans un état d'ouverture maximale.
10. 10. Protection biologique selon la revendication 4, comportant une couronne de manœuvre (38) montée rotative par rapport au capot (2) et comportant pour chaque pétale (6A-6L) un doigt d'entrainement (39A-39L) s'engageant dans une gorge (29A-29L) correspondante du pétale (6A-6L) correspondant, pour déplacer conjointement l'ensemble des pétales (6A-6L) par rotation de la couronne (38).
11. 11. Protection biologique selon la revendication 10, dans laquelle la couronne (38) comporte au moins un plot de manœuvre (42, 43) traversant une fente arquée (44, 46) formée dans le capot (2), permettant de faire tourner cette couronne (38) en déplaçant le plot (42, 43) le long de cette fente (44, 46) pour manoeuvrer la protection (1) entre son état d'ouverture et son état de fermeture.