FR3066851A1

FR3066851A1 - Dispositif et procede de recuperation et de recyclage d'ustensiles de restauration consignes et ustensile pour les mettre en œuvre

Info

Publication number: FR3066851A1
Application number: FR1754643A
Authority: FR
Inventors: Abdelhakim Djoudi
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2017-05-24
Filing date: 2017-05-24
Publication date: 2018-11-30
Anticipated expiration: 2037-05-24
Also published as: FR3066851B1

Abstract

Le dispositif (15) de récupération d'ustensiles de restauration comporte : - une pluralité d'ustensiles comportant, chacun, une étiquette électronique intégrée conservant un identifiant d'ustensile, un distributeur (17, 20) d'ustensiles, - un récupérateur (20, 23, 24) d'ustensiles, - un moyen (18, 22) d'accès à une mémoire associant à l'identifiant d'ustensile, une information représentative du nombre d'utilisations de l'ustensile déjà effectuées et - un moyen (22) d'incrémentation du nombre d'utilisations de l'ustensile déjà effectuées. Dans des modes de réalisation, l'étiquette électronique d'au moins un ustensile comporte une mémoire de stockage du nombre d'utilisations de l'ustensile déjà effectuée.

Description

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention concerne un dispositif et un procédé de récupération et de recyclage d’ustensiles de restauration consignés et un ustensile pour les mettre en œuvre. Elle s’applique, en particulier, à la gestion d'ustensiles consignés comme les gobelets, les assiettes, les verres.

ETAT DE LA TECHNIQUE

La consigne fait référence à la mise en place d'une organisation de récupération, contre remise d’argent ou d’avantage, et de remise en état (nettoyage notamment) de biens matériels (typiquement des emballages) à des fins de réutilisation. La consigne permet d’inciter les consommateurs à ramener ces ustensiles dans les points de collecte automatique et ainsi récupérer la valeur de cette consigne.

Dans un but économique et écologique, de nombreuses sociétés louent, pour des manifestations, des gobelets consignés dont la valeur est payée lors de l'achat de leur contenu, typiquement une boisson, et qui est récupérée par l’utilisateur, en échange du retour du gobelet. Ces gobelets son récupérés manuellement afin d'être lavés pour une nouvelle utilisation. Le nombre d'utilisations de chaque gobelet est défini par la qualité de fabrication et le matériau constitutif du gobelet. Cependant, aucune traçabilité ne permet d’estimer les gobelets qui sont en fin de vie. De plus, toute cette gestion manuelle est difficile à généraliser du fait son surcoût et des erreurs qu’elle peut entraîner.

OBJET DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un dispositif de récupération d’ustensiles de restauration, comportant : - une pluralité d’ustensiles comportant, chacun, une étiquette électronique intégrée conservant un identifiant d’ustensile, - un distributeur d’ustensiles, - un récupérateur d’ustensiles, - un moyen d’accès à une mémoire associant à l’identifiant d’ustensile, une information représentative du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées et - un moyen d’incrémentation du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées.

Grâce à ces dispositions, les ustensiles peuvent être automatiquement recyclés jusqu’à la fin de leur durée de vie nominale et sans la dépasser. De plus, les utilisateurs peuvent retourner leurs ustensiles aisément et participer à la préservation de l’environnement. Si un monnayeur est incorporé, les utilisateurs peuvent recevoir directement le remboursement du montant de la consigne. On note que le nombre d’utilisations de l’ustensile peut être conservé dans une mémoire de l’ustensile, dans un dispositif objet de l’invention ou sur internet, par exemple.

Dans des modes de réalisation, l’étiquette électronique d’au moins un ustensile comporte une mémoire de stockage du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuée.

Grâce à ces dispositions, l’ustensile conserve, lui-même, une partie au moins des données qui le concerne. Les risques d’erreur, de panne ou de perte de connexion sont ainsi réduits.

Dans des modes de réalisation, la mémoire à laquelle accède le moyen d’accès associe, de plus, à l’identifiant d’ustensile, au moins une des données suivantes : - une date de fabrication de l’ustensile, - un type d’ustensile, - un contenu précédent de l’ustensile, - une date du dernier lavage de l’ustensile, - une température de lavage de l’ustensile, - un type de produit utilisé pour le lavage, - une valeur de la consigne, et/ou - une indication si la valeur de la consigne associée à l’ustensile a été remboursée ou pas.

Grâce à ces dispositions, l’information, notamment de traçabilité et de traitement, de l’ustensile est plus complète et permet de mieux gérer le parc d’ustensiles.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, de plus, un moyen d’accès, par un terminal mobile communicant, au contenu de la mémoire.

Grâce à ces dispositions, chaque utilisateur peut accéder à une partie, au moins, des informations de traçabilité ou de traitement de l’ustensile qu’il utilise.

Chaque consommateur peut ainsi facilement consulter toutes ces informations de traçabilité directement sur le distributeur d’ustensiles et/ou avec son smartphone en utilisant le système de lecture NFC par exemple.

Dans des modes de réalisation, l’étiquette électronique est noyée dans la matière de l’ustensile.

Grâce à ces dispositions, l’étiquette électronique est à l’abri de l’eau, des détergents et autres agents chimiques et des températures trop élevées qui risquerait de détruire l’étiquette électronique.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, de plus, un système de paiement pour que l’utilisateur paye le montant de la consigne avant la distribution de l’ustensile et/ou pour que l’utilisateur soit remboursé d’une valeur de consigne, après sa récupération.

Ce système de paiement, par exemple un monnayeur, un lecteur de carte de paiement bancaire ou privatives, permet à l’utilisateur de payer l’ustensile et/ou de recevoir le versement du montant de la consigne.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un moyen de lavage d’au moins une partie des ustensiles récupérés par le moyen de récupération, le distributeur distribuant au moins une partie des ustensiles lavés par le moyen de lavage.

Grâce à ces dispositions, le recyclage des ustensiles est facilité, au moins une partie des ustensiles lavés étant réintroduits dans le distributeur.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un espace de stockage d’ustensiles dont le nombre d’utilisations est supérieur ou égal à un nombre prédéterminé.

Ainsi, le compteur du nombre d’utilisation est lu et si le nombre maximum est atteint le gobelet est stocké dans un autre compartiment pour être détruit et recyclé.

Dans des modes de réalisation, le récupérateur comporte un détecteur d’ustensile non conforme.

Par exemple, dans le cas d’ustensiles capables de contenir un liquide ou un solide, par exemple un gobelet ou une assiette, le détecteur détermine si une partie du contenu est resté dans l’ustensile ou si un déchet (couvert, paille, emballage, ...) a été placé dans l’ustensile. Si l’ustensile n’est pas conforme, le récupérateur peut le refuser et provoquer la diffusion d’un message de demande de mise en conformité, ou le jeter dans un sac prévu à cet effet. On évite ainsi d’empiler des ustensiles non conformes et d’encrasser un moyen de lavage.

Selon un deuxième aspect, l’invention vise un procédé de récupération d’ustensiles de restauration, qui comporte : une étape d’association, à un ustensile, d’une étiquette électronique intégrée conservant un identifiant d’ustensile, une étape de distribution d’ustensiles, une étape de récupération d’ustensiles et une étape d’accès à une mémoire associant à l’identifiant d’ustensile, une information représentative du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées et une étape d’incrémentation du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées.

Selon un troisième aspect, l’invention vise un ustensile de restauration, qui comporte une étiquette électronique intégrée conservant un identifiant d’ustensile et un nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées.

Les avantages, buts et caractéristiques de ce procédé et de cet ustensile étant similaires à ceux du dispositif objet de l’invention, ils ne sont pas rappelés ici.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du dispositif et du procédé objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement et en vue en coupe, un ustensile objet de l’invention, - la figure 2 représente, sous forme d’un schéma bloc, des fonctions d’un dispositif de récupération d’ustensiles objet de l’invention et - la figure 3 représente, sous forme de champs, des espaces mémoires d’une mémoire associée à un ustensile.

DESCRIPTION D’EXEMPLES DE REALISATION DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse. Par ailleurs, chaque valeur de paramètre d’un exemple de réalisation peut être mis en œuvre indépendamment d’autres paramètres dudit exemple de réalisation.

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l’échelle.

On observe, en figure 1, un ustensile de restauration 10 comportant un récipient 12 muni d’un fond 11 dans lequel est intégrée une étiquette électronique 13, préférentiellement noyée dans la matière de l’ustensile 10. En figure 1, l’ustensile 10 objet de l’invention prend la forme d’un gobelet. Cependant, la présente invention ne se limite pas à ce type d’ustensile de restauration, mais s’étend, au contraire, à tous les ustensiles de restauration, par exemple les assiettes, les couverts, les verres, les plateaux et les emballages. Le récipient 12 est configuré pour recevoir une matière solide, liquide, pâteuse ou une émulsion, par exemple, une boisson, une soupe, une pâte, une crème, un yaourt, des légumes, des fruits, de la viande ou du poisson, un plat préparé ou un dessert.

En noyant l’étiquette électronique 13 dans la matière de l’ustensile 10, on la met à l’abri de l’eau, des produits chimiques de lavage et des températures trop élevées qui risqueraient de la détruire. L’étiquette électronique 13 est munie d’une antenne pour communiquer à distance avec un lecteur/encodeur qui permet de lire et modifier le contenu d’une mémoire de l’étiquette électronique 13. Par exemple, l’étiquette électronique est de type RFID (pour radiofréquence identification ou identification en fréquence radio) ou NFC (pour near field communication ou communication en champ proche). L’utilisation d’un protocole standard de lecture d’étiquettes électroniques permet à chaque consommateur de facilement consulter toutes ces informations de traçabilité directement sur l’ustensile avec un terminal portable communicant, par exemple un smartphone utilisant ce protocole standard.

On observe, en figure 2, un dispositif 15 objet de l’invention, pour la récupération d’ustensiles de restauration. Ce dispositif 15 comporte une unité centrale 18, un afficheur 16, une réserve 17 d’ustensiles tels que l’ustensile 10 illustré en figure 1, munie d’un distributeur unitaire d’ustensiles dans un sas de distribution 20. Le sas de distribution 20 est muni d’un système de validation de distribution 21 et d’un lecteur/encodeur 22. Un système de paiement 19 permet le paiement du montant d’une consigne par un utilisateur, pour obtenir un ustensile, et la restitution du montant de la consigne à un utilisateur qui restitue un ustensile.

Le système de paiement 19 met en œuvre un monnayeur, un lecteur de carte de paiement ou de cartes privatives, par exemple.

Le sas 20 sert aussi à la récupération des ustensiles usagés. Un bac de récupération 23 reçoit les ustensiles à détruire ou à recycler, par exemple parce qu’ils ont atteint leur nombre d’utilisation maximum ou parce qu’ils sont détériorés, ce qui est détecté par un détecteur 25 incorporé au sas 20. Un bac de récupération 24 reçoit les ustensiles conformes et n’ayant pas atteint leur nombre d’utilisations maximum. Eventuellement, le bac de récupération 24 incorpore un moyen de lavage des ustensiles et de retour des ustensiles lavés dans la réserve d’ustensiles 17.

Le dispositif 15 permet ainsi d'assurer la collecte d'ustensiles consignés comme les gobelets, les assiettes, les verres.

Comme on le comprend, le distributeur d’ustensiles et le récupérateur d’ustensiles, constitués tous les deux du sas 20, comportent un système d'identification d’ustensiles commun sécurisé. Dans d’autres modes de réalisation, un premier sas, faisant partie d’un distributeur, et un deuxième sas, faisant partie d’un récupérateur, sont chacun muni d’un système d’identification d’ustensiles sécurisé indépendant.

On observe que le nombre d'utilisations maximum de chaque ustensile est défini en fonction de la qualité de l’ustensile et des matériaux qu’il incorpore.

Par exemple, un gobelet incassable en matière plastique sans bisphénol A possède un nombre d’utilisations et lavages maximum de 2 000.

Au moment de la récupération et/ou après le lavage de l’ustensile, le montant de la consigne, le nombre d’utilisations et les informations concernant de lavage sont inscrites dans une mémoire accessible par le dispositif 15, par exemple dans la mémoire de l’étiquette électronique 13, dans une mémoire de l’unité centrale 18 ou dans une mémoire accessible en ligne, par exemple sur internet.

Préférentiellement, lors de la distribution, l’état de l’ustensile est marqué, dans la mémoire, comme distribué. Avec cet état associé à son identifiant, l’ustensile ne peut plus être réintroduit dans le distributeur sans être passé par la chaîne de lavage.

Le récupérateur avec encodeur de gobelets et système de remboursement du montant de la consigne permet de récupérer les ustensiles usagés dans le dispositif 15. Lors de la restitution de l’ustensile, la consigne est rendue au consommateur. La consigne est, par exemple, restituée en espèces ou en créditant une carte bancaire ou une carte privative. Une fois la consigne restituée, l’état de l’ustensile est marqué, en mémoire, comme restitué et le montant de la consigne remis à zéro. Avec cet état associé à son identifiant, l’ustensile ne peut plus être accepté par un récupérateur et ne peut plus faire l’objet d’un quelconque remboursement. L’ustensile est stocké afin d’être récupéré pour être lavé et réutilisé.

Dans le cas d’un ustensile comportant la mémoire accessible par le dispositif 15, un compteur du nombre d’utilisations conservé dans la mémoire de son étiquette électronique est lu et si le nombre maximum d’utilisations est atteint, l’ustensile est stocké dans un autre compartiment pour être détruit et recyclé. Le sas du récupérateur, et notamment le détecteur 25, permet d’isoler l’ustensile de l’utilisateur afin de faire tous les contrôles nécessaires avant de l’accepter et de restituer la consigne. Si les contrôles sont corrects, l’ustensile tombe dans le récupérateur. Sinon le sas s’ouvre et le consommateur est invité à retirer l’ustensile qui est non conforme (ustensile sans consigne, ustensile non vide et difficile à empiler, ...).

Le moyen de lavage peut être intégré au dispositif 15 ou en être déporté, par exemple dans un centre de lavage où les ustensiles sont dépilés puis lavés. Les informations de paramétrage du lavage (températures, détergents, ...), associées en mémoire accessible par le moyen de lavage, par exemple en étant conservées dans la mémoire de l’étiquette électronique de l’ustensile, sont mises en oeuvre pour assurer le lavage prescrit.

On donne, ci-dessous, le fonctionnement d’un mode de réalisation particulier de dispositif selon l’invention, dans le cas où l’ustensile est un gobelet muni d’une puce RFID.

Des gobelets préalablement lavés, dont la puce RFID a été encodée avec les données de traçabilités ainsi que le prix de la caution, sont empilés et introduit dans le distributeur. Le distributeur peut contenir une pluralité de gobelets. Pour avoir un gobelet, il suffit de payer le montant de la consigne avec le système de paiements du distributeur. Automatiquement, un gobelet est délivré. Le consommateur peut, s’il le souhaite, vérifier les informations de traçabilités à l’aide du lecteur intégré au distributeur et/ou avec son smartphone. Le gobelet peut être utilisé. Après son utilisation, le consommateur peut ramener le gobelet au récupérateur et le montant de la consigne lui sera restituée par le système de paiement.

Le montant de la consigne est remis à zéro ce gobelet ne pourra plus faire l’objet d’un remboursement tant qu’il n’aura pas été lavé, reprogrammé et consigné. Le lavage et la programmation peuvent se faire de manière simultanée et automatique avec le système de lavage. Les gobelets peuvent être aussi lavés et programmés séparément.

Le dispositif peut être aussi un distributeur de produit, par exemple boissons chaudes ou froides. Lors de l’achat de la boisson, en plus du prix du produit, le montant de la consigne est demandé et payé par le consommateur. Après la consommation du produit, les gobelets peuvent être rendus dans le récupérateur à proximité du distributeur et le montant de la consigne est restitué.

Au retour du gobelet, on contrôle que le gobelet est vide de papier, paille ou liquide et en conformité, avant acceptation de son empilage. Par exemple, un capteur à ultra-sons ou une pesée du gobelet à récupérer est utilisé. Le bac de récupération 23 peut recevoir le gobelet usagé au cas où l’utilisateur ne reprends pas le gobelet non conforme ou non vide.

Préférentiellement, le sas 20 est un sas manuel et motorisé avec capteur de fermeture pour éviter un accident, notamment en présence d’enfants.

Comme on le comprend à la lecture de la description qui précède, un dispositif de récupération d’ustensiles de restauration objet de l’invention comporte : une pluralité d’ustensiles comportant, chacun, une étiquette électronique intégrée conservant un identifiant d’ustensile, un distributeur d’ustensiles, un récupérateur d’ustensiles, un moyen d’accès à une mémoire associant à l’identifiant d’ustensile, une information représentative du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées et un moyen d’incrémentation du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées.

Dans des modes de réalisation, la mémoire 30 illustrée en figure 3 à laquelle accède le moyen d’accès associe, de plus, à l’identifiant d’ustensile 31, au moins une des données suivantes : une date de fabrication de l’ustensile, champ 32, un type d’ustensile, champ 33, un contenu précédent de l’ustensile, champ 34, une date du dernier lavage de l’ustensile, champ 35, une température de lavage de l’ustensile, champ 36, un type de produit utilisé pour le lavage, champ 37, une valeur de la consigne, champ 38, un état distribué ou récupéré, champ 39, et/ou une indication, champ 40, si la valeur de la consigne associée à l’ustensile a été remboursée ou pas. L’information, notamment de traçabilité et de traitement, de l’ustensile est plus complète et permet de mieux gérer le parc d’ustensiles et de renseigner le consommateur. Certaines de ces données peuvent être des données captées ou reçues d’un programmateur ou des données d’instruction de fonctionnement (par exemple des valeurs de paramètres de lavage.

Au cas où le dispositif comporte un moyen de lavage, ce lavage concerne au moins une partie des ustensiles récupérés par le moyen de récupération, ceux qui sont conformes et qui n’ont pas atteinte leur nombre d’utilisations maximum. Le distributeur distribue au moins une partie des ustensiles lavés par le moyen de lavage, en particulier dans le cas où un contrôle de qualité du lavage est effectué et peut mettre au rebut des ustensiles détériorés ou restés tachés.

Le procédé de récupération d’ustensiles de restauration mis en œuvre avec le dispositif de récupération comporte : une étape d’association, à un ustensile, d’une étiquette électronique intégrée conservant un identifiant d’ustensile, une étape de distribution d’ustensiles, une étape de récupération d’ustensiles et une étape d’accès à une mémoire associant à l’identifiant d’ustensile, une information représentative du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées et une étape d’incrémentation du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif (15) de récupération d’ustensiles, caractérisé en ce qu’il comporte : une pluralité d’ustensiles (10) de restauration comportant, chacun, une étiquette électronique (13) intégrée conservant un identifiant d’ustensile (31), un distributeur (17, 20) d’ustensiles, un récupérateur (20, 23, 24) d’ustensiles, un moyen (22, 18) d’accès à une mémoire (30) associant à l’identifiant d’ustensile, une information représentative du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées et un moyen (22) d’incrémentation du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées.
2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel l’étiquette électronique d’au moins un ustensile comporte une mémoire de stockage du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuée.
3. Dispositif selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel la mémoire à laquelle accède le moyen d’accès associe, de plus, à l’identifiant d’ustensile, au moins une des données suivantes : une date de fabrication de l’ustensile, un type d’ustensile, un contenu précédent de l’ustensile, une date du dernier lavage de l’ustensile, une température de lavage de l’ustensile, un type de produit utilisé pour le lavage, une valeur de la consigne, et/ou une indication si la valeur de la consigne associée à l’ustensile a été remboursée ou pas.
4. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 3, qui comporte, de plus, un moyen d’accès, par un terminal mobile communicant, au contenu de la mémoire.
5. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel l’étiquette électronique est noyée dans la matière de l’ustensile.
6. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 5, qui comporte, de plus, un système de paiement pour que l’utilisateur paye l’ustensile avant sa distribution et/ou pour que l’utilisateur soit remboursé d’une valeur de consigne, après sa récupération.
7. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 6, qui comporte un moyen de lavage d’au moins une partie des ustensiles récupérés par le moyen de récupération, le distributeur distribuant au moins une partie des ustensiles lavés par le moyen de lavage.
8. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 7, qui comporte un espace de stockage d’ustensiles dont le nombre d’utilisations est supérieur ou égal à un nombre prédéterminé.
9. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel Dans des modes de réalisation, le récupérateur comporte un détecteur d’ustensile non conforme.
10. Procédé de récupération d’ustensiles de restauration, caractérisé en ce qu’il comporte : une étape d’association, à un ustensile, d’une étiquette électronique intégrée conservant un identifiant d’ustensile, une étape de distribution d’ustensiles, une étape de récupération d’ustensiles et une étape d’accès à une mémoire associant à l’identifiant d’ustensile, une information représentative du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées et une étape d’incrémentation du nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées.
11. Ustensile de restauration, caractérisé en ce qu’il comporte une étiquette électronique intégrée conservant un identifiant d’ustensile et un nombre d’utilisations de l’ustensile déjà effectuées.