FR3064655A1 - Systeme autoportant pour une dalle de carreaux de materiau mineral - Google Patents

Systeme autoportant pour une dalle de carreaux de materiau mineral Download PDF

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Abstract

L'invention propose un croisillon (140) modulable comprenant : • une base comprenant : ○ un socle (1411) et ○ une traverse (1413) munie d'une encoche présentant une section transversale en T et délimitant de part et d'autre deux cales d'espacement fixes (1415) ; • un insert amovible et sécable, présentant une encoche (1421), délimitant de part et d'autre deux cales d'espacement (1422-1423) amovibles et sécables réunies l'une à l'autre par une portion de jonction (1424) située au-dessus de l'encoche, cette portion de jonction (1424) comprenant deux rainures (1425) parallèles en U, agencées en regard l'une de l'autre telles que la portion de jonction (1424) présente une section transversale en T complémentaire de la section transversale de l'encoche (1414) portée par la traverse (1413) de la base ; l'une (1422) des deux cales d'espacement de l'insert étant séparée de la portion de jonction (1424) par deux rainures parallèles en V (1426).

Description

Titulaire(s) : VTEC.
Mandataire(s) : CABINET PASCALE LAMBERT ET ASSOCIES.
(04) SYSTEME AUTOPORTANT POUR UNE DALLE DE CARREAUX DE MATERIAU MINERAL.
FR 3 064 655 - A1
L'invention propose un croisillon (140) modulable comprenant:
une base comprenant:
O un socle (1411) et
O une traverse (1413) munie d'une encoche présentant une section transversale en T et délimitant de part et d'autre deux cales d'espacement fixes (1415) ;
un insert amovible et sécable, présentant une encoche (1421), délimitant de part et d'autre deux cales d'espacement (1422-1423) amovibles et sécables réunies l'une à l'autre par une portion de jonction (1424) située au-dessus de l'encoche, cette portion de jonction (1424) comprenant deux rainures (1425) parallèles en U, agencées en regard l'une de l'autre telles que la portion de jonction (1424) présente une section transversale en T complémentaire de la section transversale de l'encoche (1414) portée par la traverse (1413) de la base;
l'une (1422) des deux cales d'espacement de l'insert étant séparée de la portion de jonction (1424) par deux rainures parallèles en V (1426).
1422
Figure FR3064655A1_D0001
1412
Figure FR3064655A1_D0002
Figure FR3064655A1_D0003
SYSTÈME AUTOPORTANT POUR UNE DALLE DE CARREAUX DE MATÉRIAU MINÉRAL
La présente invention concerne un système autoportant pour une dalle de carreaux de grès cérame, de céramique, de ciment, de béton, de roche naturelle ou reconstituée ou autre matériau dur minéral.
La création de terrasses en dalles de carreaux en matériau dur minéral est connue mais complexe.
Elle nécessite une étape de terrassement du terrain pour l'aplanir, puis pour créer des couches de support stable, par exemple à l'aide d'une couche de sable.
Puis une dalle de béton est coulée pour constituer un support plan et horizontal des carreaux. Ces derniers sont ensuite collés sur la dalle de béton et l'interstice entre les carreaux est comblé par un joint de ciment.
Si ces dalles sont très résistantes à l'usure et permettent un grand choix esthétique, elles ne peuvent cependant pas être installées n'importe où puisque le prérequis est de pouvoir installer un support plan, telle que la dalle de béton précitée.
La seule solution qui s'offre alors est d'installer une terrasse en lames de bois ou en matériaux composite similaire supportées par une structure autoportante.
Cette structure pour lames de bois comprend, généralement, des plots à disposer directement sur le sol (une préparation éventuelle peut être prévue pour assurer la stabilité du plot), et des solives vissées parallèlement sur les plots.
Afin de pouvoir visser directement les lames de bois sur les solives, ces dernières sont en bois ou en matériau suffisamment tendre pour être percées et retenir solidement une vis.
Une solution alternative consiste à prévoir des fixations dites « invisibles ». Ces fixations comprennent une base à fixer sur les solives (par vis ou par boulon, ce qui permet d'utiliser des solives métalliques, par exemple), et deux ailes destinées à être insérées dans une rainure spécialement prévue à cet effet dans les lames de bois.
Toutefois le problème qui se pose avec ce type de fixation est qu'il rend le système complexe et non polyvalent puisqu'il ne permet d'utiliser que des lames de bois spécialement rainurées.
En tout état de cause, un tel système de fixation est inadaptable à des carreaux de matériaux minéral puisque ces derniers ne peuvent généralement pas supporter d'être percés puis vissés. En outre, ces carreaux sont fragiles, de sorte qu'ils casseraient lorsqu'on marcherait dessus s'ils étaient collés sur les solives.
La présente invention a donc pour objectif de proposer un système autoportant pour carreaux de matériaux minéral sûr, polyvalent, léger, facile à mettre en oeuvre et suffisamment rigide pour permettre la fixation de carreaux de matériaux minéral.
Un autre objectif de l'invention est de proposer un tel système autoportant pour carreaux de matériaux minéral permettant une installation sur un toit terrasse, installation qui oblige à pouvoir accéder facilement à l'étanchéité du toit terrasse sans avoir à démonter toute l'installation en cas de problème de fuite par exemple.
La présente invention propose à cet effet un système autoportant pour une dalle de carreaux de matériau minéral dur tel que de la roche naturelle ou reconstituée' le système autoportant comprenant :
• Une pluralité de plots destinés à être disposés sur un sol selon un quadrillage ;
• Une pluralité de solives destinées à être fixées de manière parallèle sur les plots, • Une pluralité de lambourdes destinées à être fixées perpendiculairement aux solives et de manière parallèle entre elles ;
les lambourdes et les solives étant constituées de profilés métalliques à section transversale dite « en oméga », comprenant une âme centrale, deux ailes sensiblement perpendiculaires à l'âme, et deux ailettes agencées chacune perpendiculairement à une extrémité d'une aile et à l'opposé de l'âme, et les solives et les lambourdes étant destinées à être fixées les unes sur les autres de manière à ce que les ailettes des solives soient en contact avec les ailettes des lambourdes en position d'utilisation.
Cette structure croisée est à la fois légère et très rigide, ce qui lui permet d'être autoportante. Elle ne nécessite que très peu de points d'appui sur le sol, ce qui la rend très stable.
Selon d'autres modes de réalisation, qui peuvent être combinés entre eux :
• le système autoportant peut comprendre, en outre, un joint d'amortissement destiné à être fixé le long des lambourdes, en position d'utilisation, le joint d'amortissement comprenant une bande de base, destinée à être en contact avec une lambourde et deux rubans latéraux agencés de part et d'autre et le long de la bande de base de manière à ménager chacun un déport latéral de largeur déterminée en porte-à-faux par rapport à la bande de base ;
• les deux rubans latéraux peuvent délimiter une cavité de largeur définie ;
• Ια bande de base peut présenter une largeur, en coupe transversale, sensiblement égale à une largeur des lambourdes ;
• le système autoportant peut comprendre autant de longueur de joint d'amortissement que de longueur de lambourde ;
• le rapport, en coupe transversale, entre une largeur des rubans latéraux et une largeur de la bande de base peut être compris entre 2 : 5,5 et 2 :3,5, de préférence entre 2 :5 et 2 :4, typiquement 2 :4,5 ;
• le système autoportant peut comprendre, en outre, des grilles de sécurité destinées à être fixées entre deux lambourdes sur une ailette de chaque lambourde ;
• le système autoportant peut comprendre, en outre, des croisillons destinés à être fixés sur les lambourdes afin de maintenir un espacement constant entre les carreaux de matériau minéral ;
• chaque croisillon peut être à conformation modulable pour présenter deux, trois ou quatre cales d'espacement, et comprendre :
une base comprenant un socle muni d'organes de fixation à une lambourde et une traverse munie, en son milieu, d'une encoche sur une moitié de la hauteur de la traverse, l'encoche présentant une section transversale en T et délimitant de part et d'autre deux cales d'espacement fixes ;
un insert amovible et sécable présentant un axe longitudinal médian, comprenant, en son milieu, une encoche s'étendant sur la moitié d'une hauteur de l'insert et délimitant de part et d'autre deux cales d'espacement amovibles et sécables réunies l'une à l'autre par une portion de jonction située au-dessus de l'encoche en position d'utilisation, cette portion de jonction comprenant deux rainures parallèles en U, agencées en regard l'une de l'autre par rapport à l'axe longitudinal médian, et de largeur et de profondeur telles que la portion de jonction présente une section transversale en T complémentaire de celle de l'encoche en T portée par la traverse de la base du croisillon ;
l'une des deux cales d'espacement de l'insert étant séparée de la portion de jonction par deux rainures parallèles en V agencées en regard l'une de l'autre par rapporta l'axe longitudinal médian de l'insert;
• chaque cale d'espacement de l'insert peut comprendre un ergot de blocage destiné à être inséré dans une lumière correspondante portée par le socle de la base du croisillon ;
• la largeur de la cavité peut être supérieure à une largeur de la base du croisillon ;
• le système autoportant peut comprendre, en outre, au moins une équerre de blocage en L destinée à être fixée à une lambourde de manière à bloquer, en utilisation, le déplacement latéral d'un carreau de matériau minéral d'extrémité ; et/ou • le système autoportant peut comprendre, en outre :
au moins un profilé dit « de descente » destiné à être fixé verticalement, par référence à la position d'utilisation, et perpendiculairement à une extrémité d'une lambourde ou d'une solive, au moins une suspente comprenant une aile de fixation à un profilé de descente, une âme de support d'un carreau de matériau minéral et une aile de blocage dudit carreau.
L'invention a également pour objet un joint d'amortissement pour carreaux en matériau minéral comprenant, par rapport à la position d'utilisation :
une bande de base, destinée à être en contact avec un support ; et deux rubans latéraux, agencés de part et d'autre et le long de la bande de base de manière à ménager chacun un déport latéral en porte-àfaux par rapport à la bande de base.
L'invention a également pour objet un croisillon à conformation modulable pour présenter deux, trois ou quatre cales d'espacement de carreau de matériau minéral, et comprenant :
une base comprenant :
o un socle muni d'organes de fixation à un support, tel qu'une lambourde et o une traverse munie, en son milieu, d'une encoche sur une moitié de la hauteur de la traverse, l'encoche présentant une section transversale en T et délimitant de part et d'autre deux cales d'espacement fixes ;
un insert amovible et sécable, présentant un axe longitudinal médian et comprenant, en son milieu, une encoche s'étendant sur la moitié d'une hauteur de l'insert, délimitant de part et d'autre deux cales d'espacement amovibles et sécables réunies l'une à l'autre par une portion de jonction située au-dessus de l'encoche en position d'utilisation, cette portion de jonction comprenant deux rainures parallèles en U, agencées en regard l'une de l'autre par rapport à l'axe longitudinal médian, et de largeur et de profondeur telles que la portion de jonction présente une section transversale en T complémentaire de la section transversale de l'encoche en T portée par la traverse de la base du croisillon ;
l'une des deux cales d'espacement de l'insert étant séparée de la portion de jonction par deux rainures parallèles en V agencées en regard l'une de l'autre par rapport à l'axe longitudinal médian de l'insert.
Selon un autre mode de réalisation, chaque cale d'espacement de l'insert peut comprendre un ergot de blocage destiné à être inséré dans une lumière correspondante portée par le socle de la base du croisillon.
L'invention a également pour objet un kit d'installation d'une dalle de carreaux de matériau minéral dur tel que de la roche naturelle ou reconstituée, le kit comprenant :
Une pluralité de plot;
Une pluralité de solives ;
Une pluralité de lambourdes ;
les lambourdes et les solives étant constituées de profilés métalliques à section transversale dite « en oméga », comprenant une âme centrale, deux ailes sensiblement perpendiculaires à l'âme, et deux ailettes agencées chacune perpendiculairement à une extrémité d'une aile et à l'opposé de l'âme.
Selon d'autres modes de réalisation, qui peuvent être combinés entre eux :
• le kit d'installation peut comprendre, en outre, au moins un joint selon l'invention précédente.
• le kit d'installation peut comprendre, en outre, une pluralité de croisillons selon l'invention précédente.
Un avantage de ce système est que grâce à l'agencement particulier en maillage des profilés en oméga, il est autoportant et suffisamment rigide pour supporter une dalle de carreaux de matériaux minéral. II est particulièrement adapté à l'installation de carreau en grès cérame, ce qui permet de réaliser une terrasse pouvant supporter une charge comprise entre 250 kg et 600 kg au mètre carré selon la norme NF P 06-001.
D'autres caractéristiques de l'invention seront énoncées dans la description détaillée ci-après, faite en référence aux dessins annexés, qui représentent, respectivement :
la figure 1, une vue schématique partielle en perspective d'un système autoportant selon l'invention en début d'installation ;
la figure 2, une vue schématique en perspective d'une sélection de la figure 1 illustrant la fixation d'une lambourde sur une solive elle-même fixée à un plot;
la figure 3, une vue schématique en vue de dessus de la sélection de la figure 2 ;
la figure 4, une vue schématique partielle en perspective d'un système autoportant selon l'invention après le positionnement de grilles de sécurité ; la figure 5, une vue schématique en perspective d'une sélection de la figure 4 illustrant la fixation d'une grille de sécurité sur une lambourde ; la figure 6, une vue schématique partielle en perspective d'un système autoportant selon l'invention après fixation de joints d'amortissement et d'équerres de finition selon l'invention ;
la figure 7, une vue schématique en perspective d'une sélection de la figure 6;
la figure 8, une vue schématique en coupe d'un joint d'amortissement selon l'invention ;
la figure 9, une vue schématique partielle en perspective d'un système autoportant selon l'invention au cours de l'installation des carreaux en matériau minéral ;
Ια figure 1 0, une vue schématique en perspective d'une sélection de la figure 9 illustrant le positionnement de croisillons de séparation selon l'invention entre deux carreaux de matériau minéral ;
les figures 11 à 13, des vues schématique en perspective d'un croisillon de séparation selon l'invention, respectivement en configuration quatre cales, trois cales et deux cales ;
la figure 14, une vue schématique en plan vue de côté d'un insert sécable d'un croisillon de séparation selon l'invention ;
les figures 1 5 et 1 6, des vues schématique en plan vue de dessous de l'insert de la figure 14, respectivement en configuration entière et en configuration cassée ;
la figure 17, une vue schématique en plan vue de côté d'une base d'un croisillon de séparation selon l'invention ;
la figure 1 8, une vue schématique en plan vue de dessus de la base de la figure 1 7 ;
la figure 19, une vue schématique en plan vue de dessus de la base de la figure 17 dans laquelle est inséré un insert sécable en configuration entière selon l'invention ;
la figure 20, une vue schématique en plan vue de dessus de la base de la figure 17 dans laquelle est inséré un insert sécable en configuration cassée selon l'invention ;
la figure 21, une vue schématique en plan vue de côté d'un croisillon de séparation selon l'invention fixé sur une lambourde munie d'un joint d'amortissement selon l'invention ;
la figure 22, une vue schématique partielle en perspective d'un système autoportant selon l'invention muni de profilés de descente et de suspentes de dalles verticales selon l'invention ;
Ια figure 23, une vue schématique en perspective d'une équerre de finition selon l'invention ;
la figure 24, une vue schématique en perspective d'une suspentes de dalles verticales selon l'invention ; et la figure 25, une vue schématique partielle en perspective d'un système autoportant selon l'invention après montage et finition.
La figure 1 illustre un système autoportant 100 de fixation d'une dalle de carreaux de matériau minéral dur tel que de la roche naturelle ou reconstituée.
Le système autoportant 1 00 comprend une pluralité de plots 1 01 destinés à être disposés sur un sol de manière à former un quadrillage régulier de support à une pluralité de solives 102 agencées de manière parallèle entre elles et fixées sur les plots 101.
Par exemple, les plots 1 01 sont positionnés tous les deux mètres dans une première direction et tous les mètres dans une direction perpendiculaire à la première direction. Les plots sont des structures rigides et stables. Ils peuvent être constitués de blocs de béton, de blocs métalliques, de blocs de bois. Avantageusement, il s'agit de blocs en matériau polymère, avantageusement réglables en hauteur.
Puis les solives 102 sont positionnées sur les plots de manière parallèle pour avoir un écartement régulier entre elles, par exemple de 1 m.
La hauteur des plots est alors ajustée de sorte que les solives 1 02 soient horizontales. À cette fin, il est possible d'utiliser des cales ou des correcteurs de pente. Alternativement, ou en combinaison, on utilisera avantageusement des plots 101 réglable en hauteur.
Un exemple de plot réglable 101 est illustré en figure 2. Il comprend une plaque support 101a, destinée à être fixée à une solive 102,
1 agencée à une extrémité d'un cylindre fileté 101 b. Ce dernier est en prise avec un contre-écrou 101c et une base 1 01 d destinée à reposer sur le sol. La hauteur de la plaque support 101a est réglée en dévissant la base lOld. La hauteur choisie est maintenue en vissant fortement le contre-écrou 101c contre la base lOld.
Une fois l'horizontalité des solives 102 obtenue, ces dernières sont ensuite fixées aux plots 101, puis des lambourdes 103 sont placées perpendiculairement aux solives 102 selon un espacement prédéfini, par exemple tous les 40 cm, et de manière parallèle entre elles. Cet espacement est choisi en fonction de la dimension longitudinale des carreaux de matériau minéral formant la dalle, de la capacité mécanique de ces carreaux et des capacités mécaniques souhaitées de la dalle ainsi obtenue.
Le positionnement des lambourdes commence par une lambourde initiale déterminant un bord de la terrasse en construction. Puis les lambourdes sont fixées selon l'espacement prédéfini jusqu'à la fixation d'une lambourde terminale qui constitue un autre bord de la terrasse en construction. Les lambourdes initiales et/ou terminale peuvent être agencées à une distance inférieure à l'espacement prédéfini en fonction de la conformation de l'espace dans lequel la terrasse est construite.
Selon l'invention, les lambourdes 103 et les solives 102 sont constituées de profilés métalliques à section transversale dite « en oméga ». Ainsi, cette section comprend, comme le montre la figure 2, une âme centrale 1 0, deux ailes 1 1 sensiblement perpendiculaires à l'âme 1 0 et deux ailettes 1 2 agencées chacune perpendiculairement à une extrémité d'une aile 1 1 et dans une direction opposée à l'âme 10. Ainsi, les ailettes 12 s'étendent vers l'extérieur du profilé.
Selon l'invention, les solives 102 reposent sur les plots 101 par l'intermédiaire de leur âme 1 0. Elles sont maintenues en position sur le plot 1 01 par un moyen de fixation 20.
Sur le mode de réalisation illustré en figures 2 et 3, ce moyen de fixation 20 est constitué par une butée 21 munie d'écrou ou de vis auto foreuses 22 traversant l'une des ailes 1 1 des solives 102.
Il est possible d'agencer plusieurs solives sur une même ligne en les réunissant par des éclisses adaptées.
Les lambourdes 1 03 sont fixées sur les solives 1 02 de telle sorte que les ailettes 12 des solives 102 de soient en contact avec les ailettes 12 des lambourdes 1 03.
Solives 1 02 et lambourdes 1 03 sont fixées les unes sur les autres par un moyen de fixation, par exemple des boulons munis d'écrou ou, ici, des vis auto foreuses 23.
Cet agencement est extrêmement léger tout en étant rigide et parfaitement adaptable au terrain sur lequel il est positionné.
Il permet une structure autoportante, c'est-à-dire ne nécessitant aucune fondation particulière et permettant de limiter le nombre de points de contacts avec le sol, donc le nombre de plots.
Avantageusement, le système autoportant selon l'invention comprend, en outre, des plaques rigides 1 10 destinées à être fixées entre deux lambourdes 103 sur une ailette 12 de chaque lambourde 103. De préférence, ces plaques sont perforées sur toute ou partie de la surface pour constituer une grille plus légère. Cet agencement est illustré aux figures 4 et 5.
Ces grilles 1 1 0 constituent une sécurité au cas où un ou plusieurs carreaux céderaient.
Grâce au système selon l'invention, la fixation de ces grilles 1 1 0 est aisée et sûre puisqu'elles reposent sur toute leur longueur sur les ailettes des lambourdes. En outre, elles ne génèrent aucune surépaisseur puisqu'elles peuvent être fixées entre les zones d'appui des carreaux (constituées par l'âme 10 des lambourdes 103) non sur ces zones d'appui.
Avantageusement, la fixation est faite par vis auto foreuses 24, comme illustré en figure 5. De préférence, les bords de la grille sont dépourvus de perforation pour permettre une fixation solide par les vis auto foreuses 24. Alternativement, la vis peut passer par l'un des trous de la grille 1 1 0.
Après le positionnement et la fixation des grilles de sécurité 1 1 0, le système autoportant selon l'invention prévoit le dépôt et la fixation d'un joint d'amortissement 1 20 sur l'âme 1 0 des lambourdes 1 03 (figures 6 et 7).
Comme le montre la figure 6, le système comprend autant de longueur de joint d'amortissement que de longueur de lambourde. Ce joint peut se présenter avantageusement sous la forme d'un rouleau que l'on déroule au moment de la pose.
Le joint 120 est avantageusement en matériau élastique, tel que de l'EPDM (éthylène-propylène-diène monomère).
Un joint 120 particulièrement adapté au système selon l'invention est illustré en coupe à la figure 8.
Il comprend par référence à la position d'utilisation, une bande de base 121 destinée à être en contact avec une lambourde 103 (en particulier avec l'âme 1 0 de la lambourde 103). La bande de base 121 est bordée par deux rubans latéraux 122 agencés en surépaisseur de part et d'autre et le long de la bande de base 1 21 de manière à ménager chacun un déport latéral L1 en porte-à-faux par rapport à la bande de base 121.
La bande de base 121 présente une largeur L2 sensiblement égale à une largeur des lambourdes 1 03.
Les rubans latéraux 1 22 présentent une surface de contact 1 22a avec les carreaux de matériau minéral de largeur L3, par exemple 12 mm. Cette largeur L3 doit être suffisante pour ménager le déport L2, mais également pour assurer un contact plan important avec les carreaux de matériau minéral.
Les deux rubans latéraux 122 délimitent une cavité 123 de largeur L4.
Le joint est maintenu en place sur l'âme 1 0 des lambourdes 1 03, de préférence par collage. A cette fin, le joint est avantageusement pourvu, sur sous la bande de base 121, à l'aplomb des rubans latéraux 122, d'un adhésif double face 1 24.
La bande de base 121 présente une épaisseur El telle que le déport L1 est en porte-à-faux par rapport à la bande.
Le déport latéral L1 en porte-à-faux permet un écrasement du joint 120 qui permet d'amortir les chocs sur les carreaux et d'augmenter la surface de répartition des charges.
La capacité d'amortissement peut être modulée en fonction de l'épaisseur El de la bande de base 121, de la densité de la matière du joint d'amortissement 1 20 et de l'épaisseur E2 des rubans latéraux 1 22.
Cet amortissement est d'autant plus efficace que la surface de contact totale entre le joint et les carreaux est importante et largement répartie sur une distance totale égale à 2*L3, ce qui permet de parfaitement répartir la charge.
Avantageusement, le rapport entre la largeur L3 des surfaces de contact des rubans latéraux 122 et la largeur L2 de la bande de base 121 est compris entre 2 : 5,5 et 2 :3,5, de préférence entre 2 :5 et 2 :4, typiquement 2 :4,5.
Le système selon l'invention permet donc l'installation d'une dalle de carreaux de matériau minéral sans risque de rupture.
En outre, la cavité 123 permet la fixation de pièces de finition sans gêner le positionnement des carreaux ni leur amortissement. Les déports latéraux L1 en porte-à-faux permettent d'augmenter la largeur de cette cavité 123, ce qui permet de fixer les pièces de finition (en particulier des équerres et des croisillons décrits après) avec une grande marge de manœuvre.
Ainsi, pour assurer le bon positionnement des carreaux aux extrémités des lambourdes et sur les lambourdes latérales (lambourde initiale, lambourde terminale), l'invention prévoit que le système autoportant comprend, en outre, des équerres de blocage en L 130 destinée à être fixée longitudinalement à une extrémité de chaque lambourde ou des équerres de blocage en L 131 destinée à être fixée transversalement sur une lambourde initiale et sur une lambourde terminale, de manière à bloquer, en utilisation, le déplacement longitudinal et/ou latéral d'un carreau de matériau minéral d'extrémité.
Les équerres de blocage en L 1 30 et 131 sont illustrée plus en détail en figure 23. Elles comprennent une aile de fixation 130a, 131a et une aile de blocage 1 30b, 131b perpendiculaire à l'aile de fixation 1 30a, 131a et dirigée vers le haut, en position d'utilisation. L'aile de fixation 130a, 131a comprend avantageusement des orifices 1 32 pour le passage de vis 25.
Ainsi, les équerres de blocage 1 30 - 131 sont fixées de telles sorte que le bord des carreaux est en butée contre les ailes de blocage 1 30b 131b.
A l'extrémité des lambourdes, les équerres de blocage sont fixées dans la cavité 123 du joint 120. Elles doivent donc avoir une épaisseur inférieure à la hauteur de la cavité 123 pour permettre un bon contact des carreaux avec le joint 120, ainsi qu'un amortissement sans risque que les carreaux ne contactent les équerres 1 30.
L'installation transversale des équerres de blocage 131 nécessitent soit le découpage (par exemple au cutter) des rubans 122 du joint 120 sur une longueur égale à la largeur des équerres 131, soit d'installer les
Ιό équerres 131 avant de coller le joint 120 sur les lambourdes 103, de part et d'autre des équerres 131.
La cavité 1 23 du joint permet également la fixation de croisillons sur les lambourdes afin de maintenir un espacement constant entre les carreaux de matériau minéral.
En particulier, la cavité 123 permet la mise en œuvre d'un croisillon 140 particulièrement adapté au système selon l'invention, illustré aux figures 9 à 21.
Selon l'invention, le croisillon esta conformation modulable pour présenter deux, trois ou quatre cales d'espacement. Il permet, en outre un maintien stable des carreaux de manière ferme et réversible.
La figure 9 illustre le système autoportant selon l'invention, comprenant des solives 102 en oméga fixées à des plots 101, des lambourdes 103 en oméga fixées aux solives 102, ailettes 12 contre ailettes 12. Des joints 120 sont collés sur l'âme 10 des lambourdes 103, et des équerres de blocage 130-131 sont vissées longitudinalement et transversalement pour maintenir les carreaux C.
Afin de maintenir l'espacement entre les carreaux C, des croisillons 140 ont été fixés dans la cavité 123 du joint 120.
La figure 10 illustre un agrandissement d'une partie de la figure 9 dans laquelle un croisillon 140 en conformation «trois cales d'espacement» est positionné entre un carreau Cl et un carreau C2 et attend de recevoir un autre carreau. Le croisillon comprend essentiellement deux parties amovibles : une base 1 41 0 et un insert amovible et sécable 1 420.
La base 1410 comprenant un socle 141 1 muni d'organes de fixation 1412 à une lambourde (avantageusement des orifices traversant, munis d'encolures pour le passage de vis 25 - voir figure 21 - afin d'éviter l'arrachement) et une traverse 1413 munie, en son milieu, d'une encoche 1414 sur une moitié de la hauteur de la traverse 1413.
Selon l'invention, l'encoche 1414 présente une section transversale en T et délimite de part et d'autre deux cales d'espacement fixes 1415.
L'insert amovible et sécable 1420 présente un axe longitudinal médian X-X et comprend, en son milieu, une encoche 1421 s'étendant sur la moitié d'une hauteur de l'insert (voir figure 14).
L'encoche 1421 délimite de part et d'autre deux cales d'espacement 1422-1423 amovibles et sécables réunies l'une à l'autre par une portion de jonction 1424 située au-dessus de l'encoche 1421 en position d'utilisation. Cette portion de jonction 1424 comprend deux rainures parallèles 1425 en U, agencées en regard l'une de l'autre par rapport à l'axe longitudinal médian X-X, et de largeur et de profondeur telles que la portion de jonction 1424 présente une section transversale en T complémentaire de celle de l'encoche 1 41 4 en T portée par la traverse 1 41 3 de la base 1410 du croisillon 1 40.
L'une 1422 des deux cales d'espacement de l'insert 1420 est séparée de la portion de jonction 1424 par deux rainures parallèles 1426 en V agencées en regard l'une de l'autre par rapport à l'axe longitudinal médian X-X de l'insert 1 420.
La forme en T de l'encoche 1 414 de la traverse de la base 1410 permet de bloquer le cisaillement et éviter que l'insert amovible et sécable 1 420, et en particulier la cale d'espacement 1423 solidaire de la partie de jonction 1424 ne se décroche.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, chaque cale d'espacement 1 422-1 423 de l'insert 1420 comprend un ergot de blocage 1 427 destiné à être inséré dans une lumière 1416 correspondante portée par le socle de la base du croisillon.
Ainsi, en conformation 4 cales d'espacement (figure 1 1 et figure 19) ou en conformation 3 cales d'espacement (figure 12 et figure 20) l'insert sécable 1420 (et en particulier la cale d'espacement 1423 solidaire de la partie de jonction 1424) est rigidement fixé à la base 1410 grâce à la première combinaison encoche en T 1414 de la base 1410 et portion de jonction 1424 de l'insert 1420 et à la seconde combinaison ergots de blocage 1427 portion de jonction 1424 présente une section transversale en T.
Comme illustré en figure 16, la cale 1422 peut être facilement séparée du reste de l'insert 1420 en la découpant ou en l'arrachant selon la flèche F1 au niveau des deux rainures parallèles 1 426 en V qui forment une ligne de découpe.
Il est donc très facile de moduler la conformation des croisillons : lorsqu'ils sont placés entre deux carreaux parallèles, seule la base est utilisée, lorsqu'il est placé entre quatre carreaux, la base et l'insert sécables sont combinés, et lorsqu'il est placé entre trois carreaux (figure 10) l'insert 1420 est découpé en deux et seule la cale 1423 munie de la partie de jonction 1 424 est insérée dans l'encoche 1 414 de la base 141.
Au cours du montage, les croisillons 140 sont positionnés et fixés dans la cavité 123 du joint 120, comme illustré en figure 21. La largeur L4 de la cavité 123 par rapport au diamètre du socle 1411 permet d'ajuster le positionnement latéral du croisillon 140.
La hauteur des croisillons est choisie inférieure à l'épaisseur des carreaux pour rester invisibles après montage.
Une fois le dernier carreau C3 (voir figure 25) positionné entre des croisillons 140 et serré contre des équerres de blocage 130-131, les carreaux sont serrés en position mais ils peuvent être retirés très facilement.
Il est ainsi possible d'installer un tel système sur un toit terrasse qui oblige à pouvoir accéder rapidement à la structure du toit, et en particulier à l'étanchéité en cas de fuite.
Le système autoportant selon l'invention permet également une installation sur un terrain ouvert. A cette fin des finitions sur les bordures de la structure sont nécessaire pour ne pas laisser apparaître cette dernière, comme illustré aux figures 22 à 25.
Ainsi, selon l'invention, le système autoportant peut comprendre, en outre au moins un profilé dit «de descente» 150 destiné à être fixé verticalement, par référence à la position d'utilisation, et perpendiculairement à une extrémité d'une lambourde 1 03 ou d'une solive 1 02. Ce profilé de descente comprend avantageusement une section en U :
• soit de dimensions internes juste supérieures aux dimensions externes de l'âme 1 0 et des ailes 1 1 des solives 1 02 ;
• soit de dimensions externes juste inférieures aux dimensions internes de l'âme 1 0 et des ailes 1 1 des lambourdes 1 03.
Le système autoportant selon l'invention comprend également au moins une suspente 160, illustrée en détail à la figure 24, comprenant une aile de fixation 161 à un profilé de descente 150, une âme 162 de support d'un carreau de matériau minéral et une aile de blocage 1 63 dudit carreau.
La largeur de l'âme 162 peut être suffisante pour recevoir toute la largeur de la tranche du carreau vertical C4 ou, de préférence, pour ne recevoir qu'une demie largeur de la tranche du carreau vertical C4 (voir figure
25). Dans ce cas, les carreaux C4 destinés à la finition verticale de la dalle comportent des entailles dans leur tranche de manière à permettre l'insertion de l'aile de blocage 1 63. Ces entailles sont faites manuellement lors de l'installation ou automatiquement lors de la fabrication.
Afin de maintenir les carreaux verticaux C4 en partie supérieure, le système selon l'invention comprend également des équerres de finitions 170.
Ces équerres 1 70 sont similaires aux équerres de blocage 1 30131 et comprennent une aile de blocage 1 71 et une aile de fixation 1 72. A la différence des équerres de blocage 130-131, les équerres de finitions 170 sont fixées de manière à ce que l'aile de blocage 171 soit dirigée vers le bas.
Comme pour les suspentes, les carreaux C4 destinés à la finition verticale de la dalle peuvent comporter des entailles dans leur tranche de manière à permettre l'insertion de l'aile de blocage 171.
Le positionnement du dernier carreau horizontal C3 se fait de préférence en dernier, ce qui permet de positionner le carreau vertical C4 sur les suspentes 160, de fixer les équerres de finition 170, puis de caler le carreau horizontal C3 entre les croisillons 140 et les équerres de blocages 130-131.
Selon d'autres modes de réalisation non illustrés :
• les solives présentent une âme centrale munie de trous afin de permettre l'évacuation d'eau de pluie et éviter sa stagnation ;
• Avantageusement, un film géotextile peut être installé sur toute la surface du sol avant le positionnement des plots pour empêcher la pousse de mauvaises herbes.

Claims (4)

  1. REVENDICATIONS
    1. Croisillon (140) à conformation modulable pour présenter deux, trois ou quatre cales d'espacement de carreau de matériau minéral caractérisé en ce qu'il comprend :
    • une base (1 41 ) comprenant :
    o un socle (1411) muni d'organes de fixation (1412) à un support, tel qu'une lambourde (103) et o une traverse (1413) munie, en son milieu, d'une encoche (1414) sur une moitié de la hauteur de la traverse, l'encoche présentant une section transversale en T et délimitant de part et d'autre deux cales d'espacement fixes (1415) ;
    • un insert amovible et sécable (142), présentant un axe longitudinal médian (X-X) et comprenant, en son milieu, une encoche (1421) s'étendant sur la moitié d'une hauteur de l'insert, délimitant de part et d'autre deux cales d'espacement (1422-1423) amovibles et sécables réunies l'une à l'autre par une portion de jonction (1424) située au-dessus de l'encoche en position d'utilisation, cette portion de jonction (1424) comprenant deux rainures (1425) parallèles en U, agencées en regard l'une de l'autre par rapport à l'axe longitudinal médian, et de largeur et de profondeur telles que la portion de jonction (1424) présente une section transversale en T complémentaire de la section transversale de l'encoche en T (1414) portée par la traverse (1413) de la base (141) du croisillon (1 40) ;
    l'une (1 422) des deux cales d'espacement de l'insert étant séparée de la portion de jonction (1 424) par deux rainures parallèles en V (1 426) agencées en regard l'une de l'autre par rapport à l'axe longitudinal médian de l'insert.
  2. 2. Croisillon à conformation modulable selon la revendication
    15, dans lequel chaque cale d'espacement (1422-1423) de l'insert (142) comprend un ergot de blocage (1427) destiné à être inséré dans une lumière correspondante (1416) portée par le socle (1 41 1 ) de la base (141) du croisillon (140).
  3. 3. Kit d'installation d'une dalle de carreaux de matériau minéral dur tel que de la roche naturelle ou reconstituée caractérisé en ce qu'il comprend :
    • Une pluralité de plots (101);
    • Une pluralité de solives (1 02) et de lambourdes (1 03) constituées de profilés métalliques à section transversale dite « en oméga », comprenant une âme centrale (10), deux ailes (1 1) sensiblement perpendiculaires à l'âme (10), et deux ailettes (1 2) agencées chacune perpendiculairement à une extrémité d'une aile et à l'opposé de l'âme, les solives et les lambourdes étant destinées à être fixées les unes sur les autres de manière à ce que les ailettes des solives soient en contact avec les ailettes des lambourdes en position d'utilisation ;
    • une pluralité de croisillons (140) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, destinés à être fixés sur les lambourdes afin de maintenir un espacement constant entre les carreaux de matériau minéral.
  4. 4. Kit d'installation selon la revendication 3, comprenant, en outre, un joint d'amortissement (120) destiné à être fixé le long des lambourdes, en position d'utilisation, le joint d'amortissement (120) comprenant une bande de base (121), destinée à être en contact avec une lambourde et deux rubans latéraux (122) agencés de part et d'autre et le long de la bande de base de manière à ménager chacun un déport latéral de largeur déterminée (L 1 ) en porteà-faux par rapport à la bande de base, les deux rubans latéraux (1 22) délimitant une cavité (123) de largeur définie (L4), dans lequel la largeur (L4) de la cavité (1 23) est supérieure à une largeur de la base (141) du croisillon (140).
    1/5
    102
    2/5
    L4
    η.
    L3
    Μ-► b-b^122^
    123
    121 122 (-- ST·;
    E2
    L2
    124 π
    L1
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