FR3064220A1 - Procede d'aide a la conduite et dispositif d'aide a la conduite - Google Patents

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Abstract

L'invention propose un procédé d'aide à la conduite d'un véhicule automobile équipé d'un régulateur de vitesse. Plusieurs vitesses prédéfinies (VP1, VP2, VP3...) sont enregistrées dans le régulateur de vitesse, avec VP1<VP2<VP3. Lorsque le véhicule dépasse la première des vitesses prédéfinies (VP1), celle-ci devient la consigne de vitesse CV à suivre par le régulateur de vitesse. Lorsque le conducteur du véhicule accélère au-delà de la seconde vitesse prédéfinie (VP2), la consigne de vitesse (CV) prend alors la valeur VP2. D'autres variantes et modes de réalisation sont également proposés.

Description

© N° de publication : 3 064 220 (à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)
©) N° d’enregistrement national : 17 00321 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE
COURBEVOIE
©) Int Cl8 : B 60 K 31/18 (2017.01), G 05 D 13/62, G 08 G 1/0962
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION A1
©) Date de dépôt : 24.03.17. (30) Priorité : © Demandeur(s) : KAICHINGER PATRICE— FR.
(72) Inventeur(s) : KAICHINGER PATRICE.
@) Date de mise à la disposition du public de la demande : 28.09.18 Bulletin 18/39.
(56) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux apparentés : ©) Titulaire(s) : KAICHINGER PATRICE.
©) Demande(s) d’extension : @) Mandataire(s) : KAICHINGER PATRICE.
£>4/ PROCEDE D'AIDE A LA CONDUITE ET DISPOSITIF D'AIDE A LA CONDUITE.
FR 3 064 220 - A1
Vf L'invention propose un procédé d'aide à la conduite d'un véhicule automobile équipé d'un régulateur de vitesse.
Plusieurs vitesses prédéfinies (VP1, VP2, VP3...) sont enregistrées dans le régulateur de vitesse, avec VP1<VP2<VP3. Lorsque le véhicule dépasse la première des vitesses prédéfinies (VP1), celle-ci devient la consigne de vitesse CV à suivre par le régulateur de vitesse.
Lorsque le conducteur du véhicule accélère au-delà de la seconde vitesse prédéfinie (VP2), la consigne de vitesse (CV) prend alors la valeur VP2.
D'autres variantes et modes de réalisation sont également proposés.
Figure FR3064220A1_D0001
PROCEDE D’AIDE A LA CONDUITE ET DISPOSITIF D’AIDE A LA CONDUITE
DOMAINE DE L’INVENTION AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION
L'invention concerne le domaine des procédés ou des dispositifs d'aide à la conduite d'un véhicule. II existe différentes réglementations imposant au conducteur une limitation de vitesse maximale. II est donc de la responsabilité unique du conducteur d’adapter sa vitesse aux limitations de vitesse imposées. Un procédé ou un dispositif d'aide à la conduite d'un véhicule automatise ou simplifie tout ou partie des tâches de conduite du véhicule dévolues au conducteur. Certains procédés ou dispositifs d'aide à la conduite d'un véhicule aident l'utilisateur à mieux respecter la limite de vitesse du lieu où se trouve son véhicule, notamment en utilisant un régulateur ou un limiteur de vitesse.
ART ANTERIEUR
De manière usuelle, une consigne de vitesse, qu'elle soit une vitesse d'asservissement ou une vitesse limite maximale, est sélectionnée par l'utilisateur, soit en amenant son véhicule à rouler à cette vitesse et à la valider comme consigne de vitesse, soit en faisant défiler les vitesses par incrémentation ou par décrémentation jusqu’à obtenir la vitesse désirée. L’une comme l'autre manière, vont devenir rapidement fastidieuses, en particulier lorsque les vitesses de consigne devront varier relativement souvent, par exemple quand les vitesses de consigne devront changer souvent au gré des variations des vitesses maximales autorisées sur un trajet donné par exemple en ville ou sur les routes de campagne. En effet, en cas de changements répétés de limitation de vitesse, l’ajout d’une manipulation consistant à régler le régulateur de vitesse ou le limiteur de vitesse à chaque changement rend l’utilisation d’un tel dispositif plus fatiguant encore que son absence pour un conducteur.
Selon un art antérieur, décrit dans la demande de brevet d’invention 2 976 866 ou dans la demande de brevet internationale WO2013001202, il est connu un procédé d'aide à la conduite qui permet d'afficher sur l'écran du combiné du véhicule plusieurs vitesses correspondant aux principales limitations de vitesses imposées dans certains pays, afin de permettre la sélection directe de l'une de ces vitesses.
Selon un deuxième art antérieur décrit dans la demande de brevet d’invention 3 003 527 ou dans la demande de brevet internationale WO2014154982, il est connu un procédé qui permet au conducteur, après action sur un premier organe de commande, de sélectionner une vitesse qui sera transformée en consigne de vitesse.
Un des inconvénients qui se pose lors de l'utilisation d'un tel dispositif est que pour sélectionner une vitesse, le conducteur est obligé de reporter son attention sur le système et non sur la conduite du véhicule. Ce qui peut provoquer un accident.
Un autre inconvénient est le cas du choix d’une vitesse inappropriée aux conditions globales de circulation ou à l’environnement général du véhicule. Le temps de réaction du conducteur pour corriger cette mauvaise sélection pourrait suffire pour que l’accélération du véhicule ou son freinage, conséquence de la commande envoyée directement par le régulateur au véhicule, provoque une mise en danger du véhicule et de ses occupants.
La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients et a pour but de fournir une aide à la gestion de la vitesse d’un véhicule en réduisant le plus possible le temps d’inattention du conducteur. Plus particulièrement, la présente invention concerne un procédé et un dispositif d’aide à la conduite d’un véhicule qui consiste, lorsque le véhicule est en accélération et qu’il atteint une vitesse prédéfinie, à transformer cette vitesse prédéfinie en consigne de vitesse.
BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION
L’invention a pour objet un procédé d’aide à la conduite d’un véhicule automobile équipé d’un régulateur et/ou d’un limiteur de vitesse caractérisé en ce que :
Si [ (la vitesse du véhicule augmente)
ET (la vitesse du véhicule est égale à une vitesse prédéfinie) ]
ALORS cette vitesse prédéfinie est utilisée comme consigne de vitesse du véhicule.
Un régulateur ou limiteur de vitesse peut être en marche ou à l’arrêt. Lorsqu’il est en marche, il est apte à se trouver dans l’un parmi un premier mode activé dans lequel il transmet des requêtes de régulation de vitesse ou de limitation de vitesse à au moins un module de commande du moteur et/ou du système de freinage du véhicule et un deuxième mode inactivé dans lequel il ne transmet pas de requête de régulation de vitesse ou de limitation de vitesse au module de commande du moteur et/ou du système de freinage du véhicule.
Lorsque la fonction régulation de vitesse est en marche et activée, la consigne de vitesse sélectionnée est une consigne de vitesse au niveau de laquelle le régulateur de vitesse asservit la vitesse effective du véhicule en pilotant les organes du moteur. Lorsque la fonction limitation de vitesse est en marche et activée, la consigne de vitesse sélectionnée est une vitesse maximale au-delà de laquelle le limiteur de vitesse empêche le véhicule d'aller en intervenant sur les organes du moteur qui sinon restent pilotés manuellement par le conducteur du véhicule. Toutefois, si le conducteur appuie fortement sur l’accélérateur, alors la fonction limitation de vitesse est inactivée et le véhicule accélère et dépasse la consigne de vitesse.
Le procédé selon l’invention peut être mis en marche ou être mis à l’arrêt. Le conducteur pourra être informé que le procédé est en marche par affichage d’un voyant ou d’un pictogramme au tableau de bord.
Lorsque le procédé selon l’invention est en marche, il va se servir d’au moins une valeur de vitesse prédéfinie.
Le procédé va continuellement vérifier si la vitesse du véhicule augmente. Si la vitesse du véhicule augmente alors le procédé va tester si la vitesse du véhicule est égale à l’une des vitesses prédéfinies. Si la vitesse du véhicule est égale à l’une des vitesses prédéfinies alors cette vitesse prédéfinie est utilisée comme consigne de vitesse.
Dans le cas où le régulateur de vitesse est en marche et activé, la vitesse du véhicule sera régulée à la valeur de la consigne de vitesse.
Si le conducteur relâche la pédale d’accélérateur, la vitesse du véhicule va rester régulée à la valeur de la consigne de vitesse.
Si le conducteur continue à accélérer en appuyant sur l’accélérateur, la vitesse du véhicule va augmenter au-delà de la consigne de vitesse. Si au cours de cette accélération, la vitesse du véhicule égale une autre vitesse prédéfinie alors cette autre vitesse prédéfinie est utilisée comme consigne de vitesse.
Dans le cas où le limiteur de vitesse est en marche et activé, la vitesse du véhicule sera limitée à la valeur de la consigne de vitesse.
Si le conducteur relâche la pédale d’accélérateur, la vitesse du véhicule va baisser à une valeur inférieure à la consigne de vitesse.
Toutefois, si le véhicule roule à la vitesse de consigne parce que le conducteur appuie suffisamment sur l’accélérateur et que le conducteur continue à appuyer fortement sur l’accélérateur, le véhicule va accélérer et la vitesse du véhicule va augmenter au-delà de la consigne de vitesse. Si au cours de cette accélération, la vitesse du véhicule égale une autre vitesse prédéfinie alors cette autre vitesse prédéfinie est utilisée comme consigne de vitesse.
Lorsqu’une condition d’inactivation du régulateur de vitesse ou du limiteur de vitesse apparaît, alors le régulateur de vitesse ou limiteur de vitesse est désactivé et est inactif mais reste en marche.
Une condition d’inactivation du régulateur de vitesse ou du limiteur de vitesse est réalisée :
soit lors d’une action exercée • sur la pédale de frein, • sur la pédale d'embrayage, • sur une commande de désactivation du système de régulation ou de limitation de vitesse soit lors de la détection d’une adhérence insuffisante du véhicule sur la chaussée, soit dans le cas de l’activation d’un dispositif de sécurité.
La présente invention concerne également un dispositif pour la mise en œuvre du procédé précité.
Le procédé selon l’invention peut être intégré à l’un au moins des calculateurs du véhicule. Mais cela n'est pas obligatoire. Un dispositif d’aide à la conduite d’un véhicule pourrait en effet être un équipement indépendant. Par conséquent, le dispositif d’aide à la conduite d’un véhicule peut être réalisé sous la forme de modules logiciels (ou informatiques ou encore « software »), ou bien d'une combinaison de circuits électroniques (ou « hardware ») et de modules logiciels.
L’obtention de la vitesse du véhicule et le cas échéant, l’envoi ou le transfert de la consigne de vitesse peuvent être réalisés de différentes façons, notamment :
1) Par communication avec l’un au moins des calculateurs du véhicule via l’un au moins des BUS de communication (par exemple du type CAN) du véhicule.
2) Par communication avec la prise diagnostic OBD2 du véhicule :
a) Par liaison filaire.
b) Par liaison hertzienne (Bluetooth ou wifi par exemple).
3) A l’aide d’un capteur de vitesse ou d’un système de localisation du véhicule pour obtenir la vitesse du véhicule.
Le système de localisation est par exemple un GPS (« global positioning System » en langue anglaise) et/ou un GALILEO (marque déposée) qui est un système de positionnement européen par satellites et/ou un GLONASS (marque déposée) qui est un système de positionnement russe.
Le dispositif pourra également être équipé d’une sortie raccordée sur le contact d’origine de l’un des boutons (ou touches) d’origine du régulateur de vitesse ou limiteur de vitesse. Par exemple le bouton « - » de la commande d’origine.
Si [ (la vitesse du véhicule augmente)
ET (la vitesse du véhicule est égale à une vitesse prédéfinie) ]
ALORS
Cette sortie sera brièvement activée pour simuler l’appui sur le bouton d’origine et ainsi, la vitesse actuelle du véhicule (correspondant à la vitesse prédéfinie) est utilisée comme consigne de vitesse du véhicule.
La vitesse prédéfinie ou les vitesses prédéfinies peuvent être judicieusement choisies pour correspondre à des limitations de vitesse légales en vigueur dans le pays ou la région. Le conducteur pourra ainsi être assuré de ne pas dépasser les limitations de vitesse et pourra conduire sereinement.
La vitesse ou les vitesses prédéfinies peuvent êtres modifiées et enregistrées par l’utilisateur.
Avantageusement, le procédé selon l’invention et le dispositif selon l’invention peuvent faire appel à des moyens de réglage et/ou de programmation pour fixer les valeurs des vitesses prédéfinies et les enregistrer. Cette possibilité permet au conducteur d’adapter les vitesses prédéfinies à ses propres habitudes de conduite, telle que par exemple de garder une marge de sécurité entre la vitesse prédéfinie et la limite légale autorisée en réduisant un peu les vitesses prédéfinies. Par ailleurs, cela évite que le conducteur se sente limité dans les possibilités d’utiliser son véhicule car il peut personnaliser les paramètres selon ses désirs.
Le conducteur peut être averti lorsque la vitesse prédéfinie est utilisée comme consigne de vitesse du véhicule par une information sonore (par exemple un clic ou un bip ou un top) et/ou une information visuelle (par exemple en allumant temporairement un voyant) et/ou une information vibratoire (par exemple en faisant vibrer le volant ou le siège).
Le procédé d’aide à la conduite d’un véhicule automobile, tel qu’il vient d’être défini, ainsi que le dispositif d’aide à la conduite d’un véhicule automobile permettant de mettre en œuvre ce procédé, présentent l’avantage de permettre au conducteur de contrôler la vitesse de son véhicule de façon très simple et très précise.
En outre, l’activation automatique du dispositif régulateur de vitesse ou limiteur de vitesse, sans intervention du conducteur, présente l’avantage d’être transparent pour le conducteur et de ne pas perturber son attention.
Ainsi, on réduit le plus possible les actions à effectuer par le conducteur. Cela permet au conducteur de porter son attention sur la conduite, pour lui permettre de faire face à une situation imprévue plus rapidement. Ce système permet d’assurer une vitesse régulière sans obliger le conducteur à utiliser son compteur pour lire la vitesse du véhicule avant d’activer le régulateur ou le limiteur de vitesse. C’est un gain de sécurité, cela évite les survitesses et permet au conducteur de concentrer sa vision sur le monde extérieur au véhicule.
Le procédé et le dispositif selon l’invention sont particulièrement destinés à aider un conducteur à respecter les limitations de vitesse légales en vigueur dans le pays ou la région.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
La présente invention sera mieux comprise à l'étude d'un mode de réalisation particulier pris à titre d'éxemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 présente un graphique illustrant les étapes de mise en œuvre du procédé selon l’invention
- la figure 2 illustre schématiquement au sein de cinq diagrammes, du plus haut vers le plus bas, l’évolution temporelle de la vitesse du véhicule, l’évolution temporelle de la position de la pédale d’accélérateur, l’évolution temporelle de n’importe lequel des dispositifs d’inactivation du régulateur de vitesse ou limiteur de vitesse, l’évolution temporelle de l’état activé ou inactivé du régulateur de vitesse ou limiteur de vitesse, l’évolution temporelle de la consigne de vitesse.
- la figure 3 présente les possibilités de raccordement d’un dispositif selon l’invention
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemple non limitatif, et qui fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.
On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le véhicule est de type automobile. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type véhicule. Elle concerne en effet tout véhicule comportant un poste dédié au conducteur et pouvant accepter un dispositif de régulation et/ou de limitation de vitesse. Par conséquent, l’invention concerne notamment les véhicules terrestres (voiture, motocyclettes, véhicules utilitaires, cars (ou bus), camions, engins de voirie, engins de chantier, engins de manutention, trains), les véhicules fluviaux ou maritimes, et les aéronefs.
Ce véhicule comprend :
• Soit un groupe motopropulseur de type conventionnel, c'est-à-dire ne comprenant comme source de couple qu’un moteur thermique.
• Soit un groupe motopropulseur de type hybride, c'est-à-dire comportant au moins un moteur thermique et au moins une machine auxiliaire capable de fournir du couple à partir de l'énergie stockée dans des moyens de stockage d'énergie (comme par exemple un moteur électrique ou à air comprimé).
• Soit de type tout électrique, c'est-à-dire comportant au moins un moteur électrique.
Par ailleurs, pour faciliter la description de l’invention, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le procédé selon l'invention, est destiné à l’aide à la conduite d’un véhicule automobile équipé d’un régulateur de vitesse.
Mais l'invention n'est pas limitée à ce type de procédé. En effet, le procédé selon l'invention, est destiné à l’aide à la conduite d’un véhicule automobile équipé d’une fonction de contrôle de vitesse de véhicule parmi le groupe de fonctions incluant, un régulateur de vitesse, un régulateur de vitesse intelligent, un limiteur de vitesse, une fonction de gestion de la distance ou du temps inter véhicule entre ledit véhicule et le véhicule suivi par ledit véhicule.
Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, que le régulateur vient d’être mis en marche et n’est donc pas actif et donc ne régule pas la vitesse du véhicule car il n’a pas reçu de consigne de vitesse.
Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, l'algorithme selon le procédé fonctionne de la manière suivante :
Si [ (la vitesse W du véhicule augmente)
ET (la vitesse W du véhicule est égale à une vitesse prédéfinie VP) ]
ALORS cette vitesse prédéfinie VP est utilisée comme consigne de vitesse CV du véhicule.
Cet algorithme fonctionne plus précisément de la manière décrite dans la suite de cet exposé.
Comme le montre la figure 1, l'algorithme peut être décomposé en plusieurs étapes E1 à E3.
Le procédé vérifie continuellement si la vitesse du véhicule W augmente (étape E1).
Si la vitesse du véhicule VV augmente, alors le procédé va vérifier si la vitesse du véhicule W est égale à une vitesse prédéfinie VP (étape E2).
Si la vitesse du véhicule VV est égale à une vitesse prédéfinie VP, alors (étape E3) la vitesse prédéfinie VP est utilisée comme consigne de vitesse CV par le régulateur de vitesse pour réguler la vitesse du véhicule VV à la vitesse prédéfinie.
Dans le cas où plusieurs vitesses ont été prédéfinies (VP1, VP2, .....VPn), alors,
Si la vitesse du véhicule VV augmente, alors le procédé va vérifier si la vitesse du véhicule VV est égale à l’une quelconque des vitesses prédéfinies (VP1, VP2......VPn).
Si la vitesse du véhicule W est égale à l’une des vitesses prédéfinies (VP1, VP2......VPn), alors (étape E3) la vitesse prédéfinie en question est utilisée par le régulateur de vitesse pour réguler la vitesse du véhicule VV à la vitesse prédéfinie.
Lorsque la vitesse prédéfinie VP est utilisée comme consigne de vitesse CV par le régulateur de vitesse pour réguler la vitesse du véhicule VV à la vitesse prédéfinie (étape E3), le procédé avertit le conducteur en lui envoyant une information sonore (par exemple un clic ou un bip ou un top) et/ou une information visuelle (par exemple en allumant temporairement un voyant) et/ou une information vibratoire (par exemple en faisant vibrer le volant ou le siège).
On a schématiquement illustré sur la figure 2 cinq exemples non limitatifs de diagrammes d'évolution temporelle de variables et consigne intervenants dans la mise en œuvre de l'invention.
La première évolution temporelle (placée la plus en haut) concerne la vitesse du véhicule.
La deuxième évolution temporelle (placée en dessous de la précédente) concerne la position de la pédale d'accélérateur (en %) ; elle prend ici soit la valeur 0 (accélérateur relâché), soit la valeur 100 (accélérateur enfoncé au maximum)).
La troisième évolution temporelle (placée en dessous de la précédente) concerne la variable d’inactivation du régulateur de vitesse (elle prend ici soit la valeur 0 (pas d’inactivation), soit la valeur 1 (inactivation du régulateur de vitesse)).
Le plus souvent, la désactivation du régulateur de vitesse est réalisée lorsqu’une action est exercée soit sur la pédale de frein, soit sur la pédale d'embrayage, soit encore par appui sur une commande ou un bouton.
La quatrième évolution temporelle (placée en dessous de la précédente) concerne le mode dans lequel se trouve le régulateur de vitesse. Mode activé dans lequel il transmet des requêtes de régulation de vitesse à au moins un module de commande du moteur et/ou du système de freinage du véhicule et un deuxième mode inactivé dans lequel il ne transmet pas de requête de régulation de vitesse au module de commande.
La cinquième évolution temporelle (placée en dessous de la précédente) concerne la valeur de la consigne de vitesse.
Dans la situation définie par les courbes, à l’instant tO, le conducteur appuie sur l’accélérateur, la vitesse du véhicule augmente, le régulateur est inactif car pour l’instant, il n’a pas reçu de consigne de vitesse.
A l’instant t1, le procédé détecte que la vitesse du véhicule augmente (étape E1) et que la vitesse du véhicule est égale à la vitesse prédéfinie VP1 (étape E2) alors (étape E3) le procédé active le régulateur de vitesse, transmet au régulateur de vitesse la valeur VP1 comme consigne de vitesse, et déclenche l’émission d’un bip pour informer le conducteur qu’une consigne vient d’être transférée au régulateur de vitesse.
A partir de cet instant, le régulateur va transmettre des requêtes de régulation de vitesse à au moins un module de commande du moteur et/ou du système de freinage du véhicule pour maintenir la vitesse du véhicule VV à une valeur sensiblement égale à la consigne de vitesse égale à VP1. Comme le montre la figure 2, le conducteur relâche la pédale d’accélérateur qui revient en position 0% et le véhicule continue à se déplacer à la vitesse VP1.
A l’instant t2, le conducteur appuie sur l’accélérateur et la vitesse augmente et dépasse VP1.
A l’instant t3, le procédé détecte que la vitesse du véhicule augmente (étape E1) et que la vitesse du véhicule est égale à la vitesse prédéfinie VP2 (étape E2) alors (étape E3) le procédé active le régulateur de vitesse, transmet au régulateur de vitesse la valeur VP2 comme consigne de vitesse, et déclenche l’émission d’un bip pour informer le conducteur qu’une consigne vient d’être transférée au régulateur de vitesse.
Mais comme le conducteur continue à accélérer alors la vitesse continue à augmenter.
A l’instant t4, le procédé détecte que la vitesse du véhicule augmente (étape E1) et que la vitesse du véhicule est égale à la vitesse prédéfinie VP3 (étape E2) alors (étape E3) le procédé active le régulateur de vitesse, transmet au régulateur de vitesse la valeur VP3 comme consigne de vitesse, et déclenche l’émission d’un bip pour informer le conducteur qu’une consigne vient d’être transférée au régulateur de vitesse.
A partir de cet instant, le régulateur va transmettre des requêtes de régulation de vitesse à au moins un module de commande du moteur et/ou du système de freinage du véhicule pour maintenir la vitesse du véhicule W à une valeur sensiblement égale à la consigne de vitesse égale à VP3. Comme le montre la figure 2, le conducteur relâche la pédale d’accélérateur qui revient en position 0% et le véhicule continue à se déplacer à la vitesse VP3.
A l’instant t5, le conducteur inactive le régulateur de vitesse en agissant sur n’importe lequel des dispositifs d’inactivation du régulateur de vitesse (par exemple : pédale de frein, pédale d’embrayage ou bouton d’inactivation du régulateur). Le régulateur devient inactif et ne transmet plus de requête de régulation de vitesse au module de commande du moteur et/ou du système de freinage du véhicule. La position de l’accélérateur est à 0% et la vitesse du véhicule W diminue.
A l’instant t6, le conducteur appuie sur l’accélérateur et la vitesse va recommencer à augmenter.
A l’instant t7, le procédé détecte que la vitesse du véhicule augmente (étape E1) et que la vitesse du véhicule est égale à la vitesse prédéfinie VP2 (étape E2) alors (étape E3) le procédé active le régulateur de vitesse, transmet au régulateur de vitesse la valeur VP2 comme consigne de vitesse, et déclenche l’émission d’un bip pour informer le conducteur qu’une consigne vient d’être transférée au régulateur de vitesse.
A partir de cet instant, le régulateur va transmettre des requêtes de régulation de vitesse à au moins un module de commande du moteur et/ou du système de freinage du véhicule pour maintenir la vitesse du véhicule VV à une valeur sensiblement égale à la consigne de vitesse égale à VP2. Comme le montre la figure 2, le conducteur relâche la pédale d’accélérateur qui revient en position 0% et le véhicule continue à se déplacer à la vitesse VP2.
A l’instant t8, le conducteur appuie sur l’accélérateur et la vitesse augmente et dépasse VP2.
A l’instant t9, le procédé détecte que la vitesse du véhicule augmente (étape
E1 ) et que la vitesse du véhicule est égale à la vitesse prédéfinie VP3 (étape
E2) alors (étape E3) le procédé active le régulateur de vitesse, transmet au régulateur de vitesse la valeur VP3 comme consigne de vitesse, et déclenche l’émission d’un bip pour informer le conducteur qu’une consigne vient d’être transférée au régulateur de vitesse.
A partir de cet instant, le régulateur va transmettre des requêtes de régulation de vitesse à au moins un module de commande du moteur et/ou du système de freinage du véhicule pour maintenir la vitesse du véhicule VV à une valeur sensiblement égale à la consigne de vitesse égale à VP3. Comme le montre la figure 2, le conducteur relâche la pédale d’accélérateur qui revient en position 0% et le véhicule continue à se déplacer à la vitesse VP3.
A l’instant t10, le conducteur désactive le régulateur de vitesse en agissant sur n’importe lequel des dispositifs de d’inactivation du régulateur de vitesse (par exemple : pédale de frein, pédale d’embrayage ou bouton de d’inactivation du régulateur). Le régulateur devient inactif et ne transmet plus de requête de régulation de vitesse au module de commande du moteur et/ou du système de freinage du véhicule. La position de l’accélérateur est à 0% et la vitesse du véhicule VV diminue.
A l’instant t11, le conducteur appuie sur l’accélérateur et la vitesse va recommencer à augmenter.
Le procédé selon l’invention peut être intégré à l’un au moins des calculateurs du véhicule C1, C2, C3...Cn.
Mais cela n'est pas obligatoire. Un dispositif d’aide à la conduite DAC d’un véhicule pourrait en effet être un équipement indépendant. Par conséquent, le dispositif d’aide à la conduite d’un véhicule peut être réalisé sous la forme de modules logiciels (ou informatiques ou encore « software »), ou bien d'une combinaison de circuits électroniques (ou « hardware ») et de modules logiciels.
La figure 3 représente un exemple de réalisation d’un tel dispositif d’aide à la conduite DAC.
L’obtention de la vitesse du véhicule et le cas échéant, l’envoi ou le transfert de la consigne de vitesse peuvent être réalisés de différentes façons, notamment :
1) Par communication avec l’un au moins des calculateurs du véhicule (C1 à Cn) via l’un au moins des BUS de communication (2) (par exemple du type CAN) du véhicule
2) Par communication avec la prise diagnostic OBD2 du véhicule
c) Par liaison filaire (3)
d) Par liaison hertzienne (Bluetooth ou wifi par exemple) (4)
3) A l’aide d’un capteur de vitesse (8) ou d’un système de localisation du véhicule (9) pour obtenir la vitesse VV du véhicule
Le dispositif pourra également être équipé d’une sortie (10) raccordée sur le contact d’origine CO de l’un des boutons (ou touches) d’origine du régulateur de vitesse ou limiteur de vitesse.
Cette sortie (10) sera par exemple un contact sec de relais CR branché en parallèle sur le contact d’origine CO du bouton « - » d’origine du régulateur de vitesse ou limiteur de vitesse.
Si [ (la vitesse VV du véhicule augmente)
ET (la vitesse W du véhicule est égale à une vitesse prédéfinie VP) ]
ALORS
Cette sortie CR sera brièvement activée pour simuler l’appui sur le bouton « - » et ainsi, la vitesse actuelle du véhicule (correspondant à la vitesse prédéfinie VP) est utilisée comme consigne de vitesse du véhicule.
La vitesse prédéfinie VP ou les vitesses prédéfinies (VP1, VP2,....VPn) peuvent judicieusement correspondre à des limitations de vitesse légales en vigueur dans le pays ou la région. Par exemple, pour la France il sera judicieux d’utiliser les valeurs prédéfinies suivantes : 50 Km/h, 70 Km/h, 90 Km/h, 110 Km/h, 130 Km/h. Ainsi, le régulateur sera automatiquement activé dés que le véhicule, en accélération, atteint une limitation de vitesse et le conducteur sera assuré de ne pas dépasser cette limitation de vitesse.
La vitesse prédéfinie VP ou les vitesses prédéfinies (VP1, VP2,....VPn) peuvent êtres modifiées et enregistrées par l’utilisateur afin de permettre au conducteur d’adapter les vitesses prédéfinies à ses propres habitudes de conduite.
Le conducteur peut être averti lorsque la vitesse prédéfinie est utilisée comme consigne de vitesse du véhicule par une information sonore (5) (par exemple un clic ou un bip ou un top) et/ou une information visuelle (6) (par exemple en allumant temporairement un voyant) et/ou une information vibratoire (7) (par exemple en faisant vibrer le volant ou le siège).
L’information sonore peut être émise soit à l’aide des haut-parleurs de l’autoradio soit à l’aide d’un autre dispositif à émission sonore tel qu’un hautparleur ou un buzzer par exemple.
L’invention permet avantageusement d’avoir un véhicule qui roule à une vitesse respectant les limitations de vitesse.
APPLICATION INDUSTRIELLE
La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit.
On comprendra que diverses modifications et/ou améliorations évidentes pour l’homme du métier peuvent être apportées aux différents modes de réalisation de l’invention décrits dans la présente description sans sortir du cadre de l’invention défini par les revendications annexées.

Claims (9)

  1. REVENDICATIONS
    1- Procédé d’aide à la conduite d’un véhicule automobile équipé d’un régulateur de vitesse et/ou d’un limiteur de vitesse, caractérisé en ce que :
    Si [ (la vitesse W du véhicule augmente)
    ET (la vitesse W du véhicule est égale à une vitesse prédéfinie VP) ] ALORS cette vitesse prédéfinie VP est utilisée comme consigne de vitesse CV du véhicule par le régulateur de vitesse ou par le limiteur de vitesse.
  2. 2- Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’il y a plusieurs vitesses prédéfinies (VP1, VP2,... .VPn).
  3. 3- Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les vitesses prédéfinies (VP1, VP2,....VPn) peuvent êtres modifiées et enregistrées par l’utilisateur.
  4. 4- Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le conducteur est averti, lorsque la vitesse prédéfinie est utilisée comme consigne de vitesse CV du véhicule, par un signal sonore et/ou un signal visuel et/ou un signal vibratoire.
  5. 5- Dispositif d’aide à la conduite d’un véhicule automobile équipé d’un régulateur de vitesse et/ou d’un limiteur de vitesse, caractérisé en ce qu’il est agencé de façon à ce que ;
    Si [ (la vitesse W du véhicule augmente)
    ET (la vitesse W du véhicule est égale à une vitesse prédéfinie VP) ] ALORS cette vitesse prédéfinie VP est utilisée comme consigne de vitesse CV du véhicule par le régulateur de vitesse ou par le limiteur de vitesse.
  6. 6- Dispositif selon la revendication précédente caractérisé en ce que l’obtention de la vitesse du véhicule et le cas échéant, l’envoi ou le transfert de la consigne de vitesse CV sont réalisés soit :
    A. Par communication avec l’un au moins des calculateurs du véhicule via l’un au moins dés BUS de communication du véhicule
    B. Par communication avec la prise diagnostic OBD2 du véhicule
    a) Par liaison filaire
    b) Par liaison hertzienne (Bluetooth ou wifi par exemple)
    C. A l’aide d’un capteur de vitesse ou d’un système de localisation du véhicule pour obtenir la vitesse du véhicule
    D. A l’aide d’une sortie raccordée sur le contact d’origine CO de l’un des boutons (ou touches) d’origine du régulateur de vitesse ou limiteur de vitesse.
  7. 7- Procédé d'aide à la conduite d'un véhicule et dispositif d’aide à la conduite d’un véhicule selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il peut être mis en marche ou être mis à l’arrêt.
  8. 8- Procédé d'aide à la conduite d'un véhicule et dispositif d’aide à la conduite d’un véhicule selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la consigne de vitesse sélectionnée est une consigne de vitesse sélectionnée dans une fonction de contrôle
    5 de vitesse de véhicule parmi le groupe de fonctions incluant, un régulateur de vitesse, un régulateur de vitesse intelligent, un limiteur de vitesse, une fonction de gestion de la distance ou du temps inter véhicule entre ledit véhicule et le véhicule suivi par ledit véhicule.
  9. 9- Véhicule caractérisé en ce qu’il comprend le procédé ou le dispositif revendiqué selon l’une des revendications précédente
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