FR3064156A1

FR3064156A1 - Structure de rampe de pulverisation ou d'epandage et machine comportant une telle structure

Info

Publication number: FR3064156A1
Application number: FR1752413A
Authority: FR
Inventors: Pascal Gautron
Original assignee: Kuhn Audureau SAS
Current assignee: Kuhn Audureau SAS
Priority date: 2017-03-23
Filing date: 2017-03-23
Publication date: 2018-09-28
Anticipated expiration: 2037-03-23
Also published as: UA127619C2; BR102018005574B1; BR102018005574A2; RU2018109977A; AR111268A1; FR3064156B1; RU2018109977A3; RU2767203C2

Abstract

La présente invention a pour objet une structure de rampe de pulvérisation comprenant un tronçon central (2) et deux mâts latéraux (3, 3') disposés de part et d'autre du tronçon central (2) et formés chacun d'au moins un tronçon, chaque tronçon (4) présentant une forme prismatique à section triangulaire, avec une hauteur continûment décroissante d'une extrémité à l'autre du tronçon (4) considéré et étant constitué d'un assemblage tubulaire comprenant un tube longitudinal sommital et deux tubes longitudinaux inférieurs (6) et des éléments de liaison (7, 7') formant tirants et étrésillons, s'étendant entre le tube sommital et les deux tubes inférieurs (6). Structure de rampe caractérisée en ce que l'écartement entre les deux tubes inférieurs (6) varie de manière similaire à la hauteur d'une extrémité longitudinale à l'autre du tronçon (4) concerné.

Description

DESCRIPTION

La présente invention concerne le domaine des constructions tubulaires légères et allongées, autorisant un important porte-à-faux et une extension autoportante de grande dimension, en particulier dans le domaine des équipements et du machinisme agricoles.

Plus précisément, l’invention porte sur une structure de rampe de pulvérisation ou d’épandage, ainsi que sur un pulvérisateur ou épandeur tracté, porté ou automoteur comportant une telle rampe.

Les pulvérisateurs sont utilisés pour épandre ou pulvériser sur des cultures des produits chimiques sous forme de poudre ou de gouttes.

Un tel pulvérisateur comporte une rampe et un(e) cuve ou réservoir permettant de contenir le produit à pulvériser. La rampe s’étend de part et d’autre du véhicule (pulvérisateur tracté ou porté) pour distribuer le produit contenu dans la cuve.

La rampe de pulvérisation, et notamment sa structure, a pour fonction principale de soutenir les buses et l’ensemble des tuyaux dans lesquels circulent les produits de pulvérisation.

La rampe doit être suffisamment rigide pour ne pas fléchir en cours de traitement (écart de distance entre buses et plantes constant), doit être aussi légère que possible et doit aussi pouvoir se replier pour respecter les normes de circulation sur routes. Les matériaux constituant sa structure doivent assurer solidité et résistance à la corrosion.

Aujourd’hui encore, les structures de rampes sont souvent construites à l’aide de tubes en acier assemblés par mécano soudure et une structure en treillis permet d’augmenter la rigidité sans pénaliser le poids.

Les liaisons entre les différents tubes sont très sollicitées notamment par fatigue et par le moment fléchissant dû à la gravité, ce qui entraîne la formation de fissures et éventuellement la rupture de la structure. Pour limiter ce risque de rupture des soudures, il est connu de renforcer localement ces zones d’assemblage et de fixation, mais cela rajoute un poids non négligeable à la rampe. De telles opérations de maintenance et de réparation nécessitent du sciage et du soudage, ce qui est coûteux en temps.

De plus, la largeur de travail des pulvérisateurs évolue et les structures de rampes sont de plus en plus larges (extensions latérales augmentées), et il est de plus en plus fréquent d’utiliser des matériaux

-2permettant d’alléger les rampes tels que l’aluminium ou des matériaux composites. La faible densité de l’aluminium permet d’utiliser des profilés de grandes dimensions pour réaliser des rampes rigides.

Ces structures de rampes en aluminium sont souvent réalisées à partir d’éléments soudés et donc ces rampes présentent également des faiblesses au niveau des soudures. Un inconvénient supplémentaire avec des rampes en aluminium ou ses alliages réside dans le fait qu’il n’est pas possible d’effectuer les réparations dans les locaux de l’utilisateur (exploitation agricole, ferme), puisqu’un équipement spécial de soudure, relativement coûteux, est nécessaire. De manière alternative, le tronçon de rampe est à remplacer dans son intégralité.

On connaît, par ailleurs, des pulvérisateurs avec des rampes constituées de tronçons de rampe en aluminium dont l’assemblage est réalisé par bridage collage sans aucune soudure. Ce tronçon de rampe dispose d’une section transversale en forme de triangle avec une partie supérieure étroite, une partie inférieure large et des tirants qui forment les côtés du triangle. Les tirants sont bridés collés sur la partie inférieure et sur la partie supérieure. La partie inférieure large dispose d’une largeur constante. Un inconvénient majeur de cette rampe est qu’il n’est pas possible de démonter les tirants en cas de casse et surtout que le poids linéaire est important, même en partie extrémale.

Par les documents EP 1 302 107 et EP 2 567 616, on connaît en outre des structures de rampes à section transversale trapézoïdale ou rectangulaire, comportant des éléments profilés en partie supérieure et en partie inférieure reliés entre eux par des tirants. Ces tirants sont fixés aux profilés par des moyens de solidarisation et de couplage formés de deux parties complémentaires, emprisonnant entre elles un bord d’accrochage d’un des profilés et les extrémités de deux tirants. Les tirants sont ainsi reliés auxdits profilés par des liaisons pivots.

Toutefois, les rampes divulguées par ces deux documents présentent une section quadrilatérale, de grande surface et, pour le document EP 2 567 616 au moins, identique sur toute leur longueur (d’où un moment fléchissant d’intensité élevé). En outre, les moyens de solidarisation double mis en œuvre font état d’une structure complexe et les pièces profilées supérieure et inférieure sont des pièces spécifiques, non standards et d’un prix de revient élevé. De plus, l’accrochage des moyens de solidarisation sur les pièces profilées longitudinales s’effectue par

-3 pincement et avec des régions périphériques seulement de ces pièces. Enfin, deux moyens de solidarisation doivent être entièrement démontés pour le remplacement d’un unique tirant.

La présente invention a pour but de fournir une structure de rampe optimisée en termes de poids et d’intensité du couple fléchissant, et permettant en outre de surmonter au moins certains des inconvénients précités de l’état de la technique, notamment en ce qui concerne la complexité constructive, la résistance aux sollicitations et la maintenance.

A cet effet, l’invention a pour objet une structure de rampe de pulvérisation ou d’épandage comprenant un tronçon central et deux mâts latéraux disposés de part et d’autre du tronçon central et formés chacun d’au moins un tronçon latéral, le tronçon unique, chaque tronçon ou au moins un des tronçons de chaque mât latéral présentant une forme prismatique à section triangulaire, avec une hauteur continûment décroissante d’une extrémité à l’autre du ou d’un tronçon considéré, le tronçon unique, chaque tronçon ou au moins un des tronçons de chaque mât latéral étant constitué d’un assemblage d’éléments tubulaires comprenant, d’une part, un tube longitudinal sommital et deux tubes longitudinaux inférieurs formant les trois arêtes du prisme et les trois sommets de la section triangulaire et, d’autre part, des éléments de liaison allongés, préférentiellement tubulaires, formant tirants et étrésillons, s’étendant entre le tube sommital et les deux tubes inférieurs et constituant les deux faces latérales ajourées du prisme formé par le tronçon considéré et les côtés du triangle vu en section, structure de rampe caractérisée en ce que l’écartement entre les deux tubes inférieurs, donc la largeur de la base du triangle et du prisme, varie de manière similaire à la hauteur d’une extrémité longitudinale à l’autre du tronçon concerné, l’extrémité de plus grande section de chaque tronçon étant reliée au ou dirigée vers le tronçon central.

L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ciaprès, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :

la figure 1 est une vue de dessus d’un pulvérisateur équipé d’une structure de rampe selon l’invention ;

la figure 2 est une vue partielle en élévation frontale d’une structure de rampe selon l’invention ;

-4la figure 3 est une vue en perspective d’un tronçon d’un mât latéral faisant partie de la structure de rampe de la figure 2 ;

les figures 4A et 4B sont des vues en coupe du prisme défini par le tronçon représenté figure 3, respectivement dans le plan PC A et dans le plan PCB ;

la figure 5 est une vue en élévation latérale, selon la direction longitudinale et depuis l’extrémité de plus grande section, du tronçon représenté figure 3 ;

la figure 6 est une vue partielle en perspective, selon un autre angle et à une autre échelle, du tronçon représenté figure 3 ;

les figures 7A et 7B sont des vues du détail A de la figure 6, illustrant à une autre échelle le moyen de solidarisation avec le tube sommital, selon deux variantes de réalisation, et, la figure 8 est une vue de détail en coupe, selon un plan contenant l’axe de la liaison pivot, d’un moyen de solidarisation avec un tube inférieur.

Les figures 2, 3, 5 et 6 montrent, au moins partiellement, une structure de rampe de pulvérisation ou d’épandage 1 comprenant un tronçon central 2 et deux mâts latéraux 3, 3’ disposés de part et d’autre du tronçon central 2 et formés chacun d’au moins un tronçon latéral 4. Le tronçon 4 unique, chaque tronçon 4 ou au moins un des tronçons 4 de chaque mât latéral 3, 3’ présente une forme prismatique à section triangulaire, avec une hauteur (h) continûment décroissante d’une extrémité à l’autre du ou d’un tronçon 4 considéré. De plus, le tronçon 4 unique, chaque tronçon 4 ou au moins un des tronçons 4 de chaque mât latéral 3, 3’ est constitué d’un assemblage tubulaire comprenant, d’une part, un tube longitudinal sommital 5 et deux tubes longitudinaux inférieurs 6 formant les trois arêtes du prisme et les trois sommets de la section triangulaire et, d’autre part, des éléments de liaison 7, 7’ allongés, préférentiellement tubulaires, formant tirants et étrésillons, s’étendant entre le tube sommital 5 et les deux tubes inférieurs 6 et constituant les deux faces latérales 4’ ajourées du prisme formé par le tronçon 4 considéré et les côtés du triangle vu en section.

Conformément à l’invention, l’écartement entre les deux tubes inférieurs 6, donc la largeur (1) de la base du triangle et du prisme, varie de manière similaire à la hauteur (h) (c’est-à-dire dans le même sens) d’une extrémité longitudinale à l’autre du tronçon 4 concerné, l’extrémité de plus

-5 grande section de chaque tronçon 4 étant reliée au ou dirigée vers le tronçon central 2.

Grâce à cette disposition technique, la structure de rampe 1 est non seulement globalement plus légère (qu’une rampe à section constante ou qu’une rampe dont seule la hauteur décroît), mais présente également un moment fléchissant réduit (et qui décroît très rapidement vers l’extrémité libre des mâts 3, 3’) et génère des sollicitations moins importantes au niveau de l’interface de montage entre les mâts latéraux 3, 3’ et le tronçon central 2.

En outre, une telle structure de rampe 1, en particulier lorsque chaque mât 3, 3’ est constitué d’au moins deux tronçons 4 (qui préférentiellement sont tous deux réalisés comme indiqué précédemment), permet d’aboutir à un encombrement moindre en largeur au niveau de la fin du tronçon ou du premier tronçon 4 (contigu au tronçon central 2), ce qui réduit l’encombrement global de la machine au transport et permet d’augmenter le volume d’emport de la cuve ou du réservoir de la machine.

En accord avec un mode de réalisation préféré de l’invention, ressortant des figures 5 à 8, tous les éléments de liaison 7, 7’ reliant le tube sommital 5 à l’un des deux tubes inférieurs 6 sont situés dans un même plan P, P’, formant une des deux faces latérales 4’ du prisme et un des deux côtés du triangle, les moyens de solidarisation 8 entre ces éléments de liaison 7, 7’ et lesdits tubes 5, 6 fournissant des points de fixation avec liaison à pivot 8’, préférentiellement démontable.

Un tel type de liaison constitue une solution idéale pour l’assemblage considéré, entre la rigidité totale d’une soudure (entraînant un risque de rupture par fatigue) et la rigidité limitée d’une liaison à rotule (faible rigidité en torsion du tronçon).

Afin d’augmenter la rigidité en flexion des tronçons 4, dans leur direction de sollicitation maximale, la forme triangulaire que présentent, vus en section transversale, lesdits tronçons 4 des mâts latéraux 3, 3’ est du type triangle isocèle, ledit triangle étant orienté avec la pointe vers le haut en position d’utilisation de la structure de rampe 1.

Selon une caractéristique de l’invention, il peut être prévu qu’au moins un des moyens de solidarisation 8 comporte un corps ou une partie 9 qui entoure extérieurement, au moins partiellement, voire totalement le tube longitudinal 5, 6 auquel il est solidarisé.

-6Selon un mode de réalisation pratique avantageux, ressortant des figures 7 et 8 notamment, et optimisé en termes de simplicité constructive et de résistance mécanique, le moyen de solidarisation 8 de chaque point de fixation d’un élément de liaison 7, 7’ avec l’un des tubes longitudinaux 5, 6 consiste en une pièce d’attache avec un corps 9 en forme de bride ou de demi-bride annulaire , montée sur le tube 5 ou 6 concerné et pourvue d’au moins une patte latérale 10, s’étendant radialement vers l’extérieur et pourvue d’un œillet 11, aptes à constituer un palier de liaison pivot.

Les pièces d’attache rigide 8 peuvent comporter une bride 9 annulaire (figure 7A) ou une bride 9 en demi-coquille (figure 7B), plus facile à monter. Les brides 9 sont avantageusement solidarisées par collage au tube correspondant 5 ou 6.

En venant en prise sur une partie au moins, voire la totalité, des corps de tubes longitudinaux 5, 6, chaque moyen de solidarisation 8 réalise un interfaçage optimal avec ces derniers, en étant rapporté ou emmanché sur ces derniers de manière intime et sensiblement ajustée, mais pas nécessairement bloquante.

La bride annulaire 9 d’au moins certaines pièces 8 peut présenter une certaine extension longitudinale et éventuellement servir également de manchon de raccordement entre des parties contiguës tubulaires formant les tubes 5 et 6.

En vue de limiter le nombre de pièces d’assemblage, d’assurer une continuité structurelle et d’aboutir à une rigidité mécanique optimisée, il peut être avantageusement prévu qu’au niveau de chaque point de fixation à pivot 8’, les extrémités aboutantes des deux éléments de liaison 7, 7’ soient reliées entre elles par la liaison pivot assurant la solidarisation de ces éléments de liaison 7 et 7’ au tube longitudinal, sommital 5 ou inférieur 6, concerné.

Pour fournir des sites d’assemblage par liaison pivot, les extrémités des éléments de liaison peuvent par exemple être écrasées et perforées pour former des parties extrémales en forme de plaques pourvues d’orifices (non représenté).

A titre de variante, et comme cela ressort de l’exemple représenté sur les figures 6 et 7, chaque élément de liaison 7, 7’ peut comporter un embout 15 disposé au niveau de chaque extrémité. Un tel embout 15 rapporté, préférentiellement une pièce venue de moulage,

-7 comprend, par exemple, un corps de base 15’ monté sur l’extrémité d’un élément tubulaire de liaison 7, 7’, en l’obturant par exemple (tel un capuchon), et une patte ou oreille 15” avec un orifice traversant. Cet embout 15 permet de réaliser l’assemblage de l’élément de liaison concerné 7, 7’ avec le moyen de solidarisation 8, et donc avec l’un des tubes longitudinaux 5, 6, mais également avec un autre élément de liaison 7, 7’. Chaque embout 15 est fixé par collage, par soudure, par vissage ou tout autre moyen comparable à un élément de liaison 7, 7’ correspondant, en étant préférentiellement partiellement emmanché dans ou sur l’extrémité considérée.

Bien que différentes constructions pratiques puissent être envisagées, les figures des dessins annexés illustrent un arrangement tubulaire en treillis préféré dans le cadre de l’invention.

En accord avec cette réalisation préférée, les éléments de liaison 7, 7’ reliant le tube sommital 5 à l’un des tubes inférieurs 6 sont arrangés de manière inclinée par rapport aux deux tubes 5, 6 qu’ils relient, avec un angle aigu, sont aboutants entre deux éléments de liaison 7 et 7’ successifs et sont reliés entre eux, au niveau de leurs extrémités aboutantes, et au tube sommital 5 ou inférieur concerné 6 par une même liaison pivot 8’, constituant ainsi ensemble un motif triangulaire au niveau de chaque face latérale 4’ du tronçon 4 prismatique considéré.

D’une manière particulièrement avantageuse, les éléments de liaison 7 et 7’ sont de même longueur. Les tubes longitudinaux 5 et 6 d’un même tronçon 4 peuvent être réalisés d’un seul tenant et les moyens de solidarisation 8 se glisser sur le tube longitudinal considéré 5, 6. De manière alternative, les tubes longitudinaux 5 et 6 peuvent être réalisés à partir de plusieurs parties mises bout à bout et assemblées deux à deux via un moyen de solidarisation 8, la pièce annulaire 9 formant alors manchon de raccordement. Les tubes longitudinaux 5, 6 peuvent aussi être reliés ensemble à l’une de leurs extrémités, correspondant à l’extrémité d’un tronçon 4, au moyen d’une plaque d’extrémité 16. L’extrémité concernée peut alors disposer d’une interface de montage qui est collée, soudée ou vissée dans le tube longitudinal 5, 6 correspondant. Une telle plaque 16 permet de rigidifier l’extrémité du tronçon 4, de fixer l’écartement des tubes 5, 6 et de fournir un site d’assemblage.

Selon une caractéristique constructive avantageuse, ressortant des figures 7 notamment et aboutissant à une structure sensiblement

- 8 symétrique, la pièce d’attache de chaque moyen 8 de solidarisation avec le tube sommital 5 comprend un corps 9 pourvu de deux pattes latérales 10 munies d’œillets respectifs 11 et s’étendant chacune dans un des plans P, P’ définis par les faces latérales du tronçon prismatique 4 considéré, chaque œillet 11 définissant un palier pour une fixation par liaison pivot 8’ entre deux éléments de liaison 7 et 7’ et ledit tube sommital 5, les axes 8” des deux liaisons pivot 8’ étant avantageusement concourants et coplanaires.

Préférentiellement, chaque liaison pivot 8’ de solidarisation des points de fixation 8 consiste en un assemblage par vis 12/écrou 12’. Une telle réalisation est non seulement robuste, simple et peu coûteuse, elle permet également de désolidariser et de démonter un des tirants ou étrésillons 7, 7’ d’un point de fixation, tout en conservant la solidarisation de l’autre.

Bien entendu, chaque mât latéral 3, 3’ peut ne comprendre qu’un seul tronçon 4.

Toutefois, et en particulier pour les rampes de grande dimension, chaque mât 3, 3’ peut être constitué d’au moins deux tronçons 4 reliés entre eux, de manière aboutante et articulée, ou non, l’un au moins desdits tronçons 4 présentant un écartement entre ses tubes inférieurs 6 qui est décroissant, préférentiellement régulièrement et éventuellement avec un ratio de décroissance similaire à celui de la hauteur (h), au fur et à mesure que l’on s’écarte du tronçon central 2.

Enfin, comme le montre par exemple la figure 2, chaque mât latéral 3, 3’ est avantageusement relié au tronçon central 2 par une liaison articulée 13, autorisant un basculement desdits mâts 3, 3’ entre une position redressée (sensiblement verticale) et une position abaissée (sensiblement horizontale) et/ou entre une position déployée latéralement et une position repliée (le basculement peut par exemple être commandé par un vérin).

La section transversale des tubes longitudinaux 5, 6 et les éléments de liaison 7, 7’ est avantageusement circulaire. D’une manière alternative, la section transversale peut aussi être polygonale, triangulaire, ovale, octogonale.

Les moyens de solidarisation des tirants/étrésillons 7, 7’ avec les tubes inférieurs 6 peuvent servir également de moyens de fixation pour des portions de gouttières ou de goulottes, dans lesquelles sont par exemple logés les conduits de circulation de liquide approvisionnant les buses de

-9pulvérisation et qui servent également d’éléments d’entretoisement et fixent l’écartement entre lesdits tubes 6.

De manière alternative, et comme illustré sur la figure 6, les moyens de solidarisation 8 inférieurs (entre les tubes 6 et les éléments 7, 7’) peuvent être accouplés deux par deux par une entretoise (de longueurs différentes en fonction de leur position longitudinale sur le tronçon 4) qui fixe localement l’écartement entre les tubes 6. Avantageusement, l’entretoise 14 et les deux corps annulaires ou brides 9 avec leurs pattes 10 peuvent constituer une pièce d’un seul tenant.

Comme le montrent les figures 7 et 8, une douille (en plusieurs parties) facilitant la rotation peut être prévue entre les œillets 11 et 7” des pattes 10 et des extrémités des éléments tubulaires de liaison 7, 7’, d’une part, et l’ensemble vis/écrou, d’autre part.

L’invention a également pour objet, comme le montre la figure 1, une machine 17 de pulvérisation ou d’épandage, du type tracté, porté ou automoteur, comprenant notamment au moins un réservoir, de moyens de mise en circulation de produit, un ou des circuits de distribution et une rampe sur laquelle sont montés les moyens d’éjection de produit, cette machine étant caractérisée en ce que la rampe présente une structure de rampe 1 telle que décrite précédemment.

Cette rampe est destinée à être fixée sur la machine 17 via un dispositif de suspension et/ou un dispositif de réglage en hauteur. Dans le cas d’un pulvérisateur, la rampe permet d’épandre du produit liquide par l’intermédiaire de moyens d’éjection 18 tels que des buses. La rampe selon l’invention, peut également être utilisée pour l’épandage de produits solides, secs, pulvérulents ou poussiéreux en adaptant les moyens d’éjection.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

Claims

REVENDICATIONS

1. Structure de rampe de pulvérisation ou d’épandage (1) comprenant un tronçon central (2) et deux mâts latéraux (3, 3’) disposés de part et d’autre du tronçon central (2) et formés chacun d’au moins un tronçon latéral, le tronçon (4) unique, chaque tronçon (4) ou au moins un des tronçons (4) de chaque mât latéral (3, 3’) présentant une forme prismatique à section triangulaire, avec une hauteur (h) continûment décroissante d’une extrémité à l’autre du ou d’un tronçon (4) considéré, le tronçon (4) unique, chaque tronçon (4) ou au moins un des tronçons (4) de chaque mât latéral (3, 3’) étant constitué d’un assemblage d’éléments tubulaires comprenant, d’une part, un tube longitudinal sommital (5) et deux tubes longitudinaux inférieurs (6) formant les trois arêtes du prisme et les trois sommets de la section triangulaire et, d’autre part, des éléments de liaison (7, 7’) allongés, préférentiellement tubulaires, formant tirants et étrésillons, s’étendant entre le tube sommital (5) et les deux tubes inférieurs (6) et constituant les deux faces latérales (4’) ajourées du prisme formé par le tronçon (4) considéré et les côtés du triangle vu en section, structure de rampe (1) caractérisée en ce que l’écartement entre les deux tubes inférieurs (6), donc la largeur (1) de la base du triangle et du prisme, varie de manière similaire à la hauteur (h) d’une extrémité longitudinale à l’autre du tronçon (4) concerné, l’extrémité de plus grande section de chaque tronçon (4) étant reliée au ou dirigée vers le tronçon central (2).
2. Structure de rampe selon la revendication 1, caractérisée en ce que tous les éléments de liaison (7, 7’) reliant le tube sommital (5) à l’un des deux tubes inférieurs (6) sont situés dans un même plan (P, P’), formant une des deux faces latérales (4’) du prisme et un des deux côtés du triangle, les moyens de solidarisation (8) entre ces éléments de liaison (7, 7’) et lesdits tubes (5, 6) fournissant des points de fixation avec liaison à pivot (8’), préférentiellement démontable.
3. Structure de rampe selon la revendication 2, caractérisée en ce qu’au moins un des moyens de solidarisation (8) comporte un corps ou

- 11 une partie (9) qui entoure extérieurement, au moins partiellement, voire totalement le tube longitudinal (5, 6) auquel il est solidarisé.
4. Structure de rampe selon l’tme quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la forme triangulaire que présentent, vus en section transversale, les tronçons (4) des mâts latéraux (3, 3’) est du type triangle isocèle.
5. Structure de rampe selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le moyen de solidarisation (8) de chaque point de fixation d’un élément de liaison (7, 7’) avec l’un des tubes longitudinaux (5, 6) consiste en une pièce d’attache avec un corps (9) en forme de bride ou de demi-bride annulaire ,montée sur le tube (5 ou 6) concerné et pourvue d’au moins une patte latérale (10), s’étendant radialement vers l’extérieur et pourvue d’un œillet (11), aptes à constituer un palier de liaison pivot.
6. Structure de rampe selon la revendication 2, ou l’une quelconque des revendications 3 à 5 pour autant qu'elles se rattachent à la revendication 2, caractérisée en ce qu’au niveau de chaque point de fixation à pivot (8’), les extrémités aboutantes des deux éléments de liaison (7, 7’) sont reliées entre elles par la liaison pivot assurant la solidarisation de ces éléments de liaison (7 et 7’) au tube longitudinal, sommital (5) ou inférieur (6), concerné.
7. Structure de rampe selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les éléments de liaison (7, 7’) reliant le tube sommital (5) à l’un des tubes inférieurs (6) sont arrangés de manière inclinée par rapport aux deux tubes (5, 6) qu’ils relient, avec un angle aigu, sont aboutants entre deux éléments de liaison (7 et 7’) successifs et sont reliés entre eux, au niveau de leurs extrémités aboutantes, et au tube sommital (5) ou inférieur concerné (6) par une même liaison pivot (8’), constituant ainsi ensemble un motif triangulaire au niveau de chaque face latérale (4’) du tronçon (4) prismatique considéré.
8. Structure de rampe selon la revendication 5 et l’une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisée en ce que la pièce d’attache de chaque moyen (8) de solidarisation avec le tube sommital (5) comprend un corps (9) pourvu de deux pattes latérales (10) munies d’œillets respectifs (11) et s’étendant chacune dans un des plans (P, P’) définis par les faces latérales du tronçon prismatique (4) considéré, chaque œillet (11) définissant un palier pour une fixation par liaison pivot (8’) entre deux

- 12éléments de liaison (7 et 7’) et ledit tube sommital (5), les axes (8”) des deux liaisons (8’) étant avantageusement concourants et coplanaires.
9. Structure de rampe selon la revendication 2 et l’une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisée en ce que chaque liaison

5 pivot (8’) de solidarisation des points de fixation (8) consiste en un assemblage par vis (12)/écrou (12’).
10. Structure de rampe selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que chaque mât latéral (3, 3’) est constitué d’au moins deux tronçons (4) reliés entre eux, de manière

10 aboutante et articulée, ou non, l’un au moins desdits tronçons (4) présentant un écartement entre ses tubes inférieurs (6) qui est décroissant, préférentiellement régulièrement et éventuellement avec un ratio de décroissance similaire à celui de la hauteur (h), au fur et à mesure que l’on s’écarte du tronçon central (2).

15
11. Structure de rampe selon d’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que chaque mât latéral (3, 3’) est relié au tronçon central (2) par une liaison articulée (13), autorisant un basculement desdits mâts (3, 3’) entre une position redressée et une position abaissée et/ou entre une position déployée latéralement et une position

20 repliée.
12. Machine de pulvérisation ou d’épandage, du type tracté, porté ou automoteur, comprenant notamment au moins un réservoir, de moyens de mise en circulation de produit, un ou des circuits de distribution et une rampe sur laquelle sont montés les moyens d’éjection de produit,

25 machine (17) caractérisée en ce que la rampe présente une structure de rampe selon l’une quelconque des revendications 1 à 11.

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