FR3063651B1 - Flacon d'additifs pour extincteur a base d'eau - Google Patents

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Abstract

Un flacon d'additifs 10 pour extincteur à base d'eau, comportant un corps oblong 11, contenant une charge d'additifs 14 et destiné à flotter verticalement dans un réservoir d'extincteur en ayant une extrémité inférieure 12 fermée de manière étanche par un opercule 16 capable, en cas d'une surpression prédéterminée, de laisser s'échapper les additifs, est caractérisé en ce que l'opercule est un bouchon 16 comportant un rebord en appui contre la tranche libre inférieure du corps oblong, ce corps oblong étant, en son extrémité supérieure 13, fermé par un disque 17 monté coulissant dans ce corps et muni d'une tige 17A orientée vers l'opercule, la charge d'additifs 14 occupant une fraction suffisamment faible du volume intérieur du corps muni du disque 17, de la tige 17A de disque et du bouchon 16 pour que, lorsque ladite surpression prédéterminée apparaît autour du flacon, cet opercule 16 est éjecté hors du corps par percussion de l'extrémité libre de la tige 17A contre celui-ci 16.

Description

La présente invention concerne un flacon d’additif pour extincteur à base d’eau et à mise sous pression, et un extincteur qui en est équipé.
Comme on le sait, un extincteur à base d’eau et à mise sous pression au moment de l’emploi contient des additifs ; lorsque ces additifs ne sont pas en prémélange dans l’eau, un tel extincteur comporte un récipient, en pratique l’intérieur d’un flacon frangible, dans lequel sont stockés les additifs destinés à être mis en contact avec l’eau de l’extincteur au moment où l’extincteur doit être utilisé. Cette mise en contact avec l’eau est provoquée par une brusque montée en pression à l’intérieur de l’extincteur obtenue par libération d’un gaz propulseur comprimé, par action sur la poignée de l’extincteur, dans les instants précédant l’utilisation de ce dernier.
Dans le document EP - 0 461 020 de ROT, il a été proposé que ce flacon frangible (on parle en variante de cartouche frangible) flotte librement à la surface de la masse d’eau contenue dans l’extincteur. Plus précisément, ce flacon a une forme oblongue, fermé à une première extrémité de manière rigide et à une autre extrémité par un opercule frangible pouvant être rompu lors de la brusque montée en pression pouvant être obtenue par action sur la poignée de l’extincteur ; le volume d’additif dans le flacon ne dépasse pas 80% du volume intérieur de ce flacon.
De manière classique, une telle montée brusque en pression est obtenue par percussion d’une cartouche remplie de CO2 disposée à l’intérieur du réservoir de l’extincteur.
Un tel flacon a un diamètre sensiblement inférieur au diamètre interne de l’extincteur et une longueur (c’est-à-dire sa plus grande dimension) suffisamment supérieure au diamètre interne de l’extincteur pour que son orientation dans l’extincteur soit fixée au moment de l’introduction de ce flacon à l’intérieur de l’extincteur ; en effet, pour permettre que le contenu de l’additif se mélange à l’eau dans les instants précédant l’utilisation de l’extincteur, il faut que l’opercule se trouve en partie basse du flacon frangible. Le flacon a ainsi une forme générale de cloche à paroi cylindrique.
Une des raisons de la présence d’additifs à l’intérieur d’un extincteur à base d’eau est que l’eau pure n’éteint pas les liquides inflammables ; c’est pourquoi des additifs ont été élaborés pour créer une pellicule entre un liquide enflammé et l’oxygène de l’air, provoquant ainsi, s’ils sont bien dosés et bien pulvérisés, l’extinction du liquide enflammé ; de tels additifs sont appelés AFFF (agents formant un film flottant). L’intérêt de placer les additifs dans des flacons qui les libèrent uniquement au moment de l’utilisation de l’extincteur est que ces additifs ne risquent pas, tant que le flacon est intact, de se mélanger avec l’eau et de corroder l’intérieur de l’extincteur ; en effet, de nombreux additifs sont corrosifs et il faut bien entendu minimiser toute dégradation de l’extincteur tant qu’il n’est pas utilisé. En outre, les exigences des normes (notamment la norme NF -S61-919) peuvent être respectées par simple remplacement du flacon (qui n’est pas fixé) en temps utile, en pratique tous les cinq ans, tandis qu’il n’y a pas d’inconvénient à rejeter l’eau contenue dans l’extincteur, puisqu’elle n’a pas été polluée par les additifs. De plus, dans le cas d’un extincteur à eau en prémélange avec les additifs, le changement d’agent extincteur doit se faire tous les trois ans.
Un tel flacon a donné toute satisfaction mais l’élargissement des performances attendues des extincteurs à eau a conduit à de nouveaux besoins et à des additifs de plus en plus variés. C’est ainsi qu’il est devenu souhaitable de pouvoir intégrer à un flacon frangible des charges d’additifs de plus en plus corrosifs et on note la présence de certains biocides dans l’eau des extincteurs pour éviter la dégradation de l’eau par les bactéries.
Le corps en cloche des flacons flottants actuels ne pose pas de problème particulier à cet égard (en pratique, il est souvent en polyéthylène et il suffit de lui donner une épaisseur suffisamment importante pour résister le temps requis). Par contre, c’est au niveau de l’opercule frangible disposé en partie basse qu’un risque de corrosion peut apparaître, conduisant à une mise en contact prématurée des additifs avec l’eau contenue dans le réservoir de l’extincteur, ou au contraire une destruction seulement partielle de l’opercule entraînant le maintien des additifs dans le flacon, sans mélange dans l’eau au moment de la percussion de la cartouche de CO2.
En effet, de manière classique, cet opercule est constitué d’un film d’aluminium coextrudé avec un film de polyéthylène et thermoscellé sur le bord inférieur du corps du flacon (il y a ainsi une très bonne étanchéité, puisque ce film et le corps sont en un même matériau). On comprend que, pour garantir que l’opercule se rompe efficacement au moment de l’utilisation de l’extincteur, il ne faut pas que l’opercule soit trop épais, ce qui implique une épaisseur du film de polyéthylène d’une fraction de millimètre seulement ; mais le moindre défaut dans ce film met la charge d’additifs en contact avec le film d’aluminium, lequel risque de se corroder et de laisser fuiter ces additifs. A l’inverse, si le film d’aluminium est partiellement détruit et se détache avant la mise en oeuvre de l’extincteur, cela peut empêcher la déchirure de l’opercule au moment voulu, le film de polyéthylène se contentant de se déformer comme un ballon, sans se rompre et donc sans libérer les additifs. L’option consistant à rendre plus épais l’opercule est apparue ne pas permettre de garantir que les additifs soient mis en contact avec l’eau lors de la percussion de la cartouche de CO2, et il n’est pas envisageable d’augmenter la brusque montée en pression de ce gaz comprimé, pour des raisons évidentes de sécurité et de poids. L’invention a pour objet un nouveau flacon d’additifs capable de flotter librement dans un réservoir d’extincteur à base d’eau, d’encombrement similaire à celui des flacons actuels, capable de délivrer, au moment voulu et uniquement à ce moment, la charge d’additifs qui y est contenue et qui est destinée à permettre de conférer à de l’eau un pouvoir d’extinction mis à profit dans les extincteurs à base d’eau. L’invention propose à cet effet un flacon d’additifs pour extincteur à base d’eau, comportant un corps oblong, contenant une charge d’additifs et destiné à flotter verticalement dans un réservoir d’extincteur en ayant une extrémité inférieure fermée de manière étanche par un opercule capable, en cas d’une surpression prédéterminée, de laisser s’échapper les additifs, caractérisé en ce que l’opercule est un bouchon comportant un bord en appui contre la tranche libre inférieure du corps oblong, ce corps oblong étant, en son extrémité supérieure, fermé par un disque monté coulissant dans ce corps et muni d’une tige orientée vers l’opercule, la charge d’additifs occupant une fraction suffisamment faible du volume intérieur du corps muni du disque, de la tige de disque et du bouchon pour que, lorsque ladite surpression prédéterminée apparaît autour du flacon, cet opercule est éjecté hors du corps par percussion de l’extrémité libre de la tige contre celui-ci.
Ainsi, un tel flacon se distingue d’un flacon connu du type précité par le fait qu’il n’y a plus d’opercule frangible et que le corps de ce flacon est muni à chacune de ses deux extrémités de pièces mobiles, l’extrémité supérieure étant obturée par un disque solidaire d’une tige assurant, vis-à-vis d’un bouchon fermant l’extrémité inférieure, le rôle d’un percuteur assurant l’éjection de ce bouchon lorsqu’il vient le frapper lors d’une brusque montée en pression ; d’une manière imagée, ce disque et sa tige jouent le rôle inverse d’un piston, en ce sens que c’est une pression appliquée au disque qui implique un mouvement de la tige.
Non seulement l’extrémité inférieure est fermée par un bouchon éjectable (et non pas par un opercule frangible), mais ce bouchon est, en fin de compte, soumis à éjection hors du corps du flacon alors que l’opercule d’un flacon connu était déformé vers l’intérieur du corps avant de se rompre.
Il est à noter que, du fait de l’éjection du bouchon, c’est bien l’ensemble de la charge d’additifs qui s’échappe du corps de ce flacon (alors que, selon l’ampleur de la rupture de l’opercule d’un flacon connu, il était possible qu’une partie de la charge d’additifs reste à l’intérieur du corps (avant de se diluer dans de l’eau rentrant dans le corps du flacon au travers de la déchirure de l’opercule).
Le corps oblong peut avoir des sections différentes auprès de ses extrémités : ainsi, la section du bouchon peut être inférieure à celle du disque, ce qui garantit que, lorsque la tige du disque soumis à l’augmentation de la pression environnante percute le bouchon, elle applique à ce bouchon une force supérieure à la force inverse résultant de la même pression environnante appliquée à ce bouchon.
Toutefois, de manière surprenante, il n’est pas nécessaire de prévoir une telle différence de section et il est possible de mettre en œuvre un corps oblong ayant une section constante entre ses extrémités, ce qui simplifie bien la fabrication de tels flacons. Pourtant, on pouvait s’attendre à ce que, si le disque et le bouchon avaient la même section, la pression appliquée à chacun d’entre eux aurait pour effet que, après l’arrivée en butée de la tige contre le bouchon, il y aurait un équilibre des forces empêchant tout autre mouvement ; mais des essais ont permis de confirmer qu’il y a bien une éjection du bouchon et un largage des additifs dans la masse d’eau située sous la flacon.
En d’autres termes, la section de l’extrémité supérieure du flacon (donc du disque) peut être supérieure ou égale à celle de l’extrémité inférieure (donc du bouchon). Elle semble même pouvoir être inférieure si les phénomènes dynamiques sont suffisants.
Pour des raisons de simplicité de fabrication, la tige du disque est avantageusement orientée parallèlement à la direction de coulissement du disque dans la partie supérieure du corps.
De manière également avantageuse, le corps a un axe de symétrie et la tige du disque s’étend suivant cet axe ; cela a pour avantage de provoquer une poussée de la tige sur le centre du bouchon. On comprend toutefois que le fait de disposer la tige de manière décalée latéralement peut permettre de provoquer un basculement du bouchon, ce qui peut augmenter la garantie d’arriver à faire bouger et éjecter le bouchon pour un niveau de surpression donné.
Il peut s’agir d’un corps cylindrique (avec une section en cercle), ce qui est particulièrement facile à réaliser et qui permet de supporter des variations importantes de pression sans rupture du corps, mais on comprend que l’invention peut aussi s’appliquer à d’autres sections, notamment à des corps de section ovale ou polygonale (avec une symétrie d’ordre pair ou impair).
De manière préférée, le bouchon est formé d’un disque de section supérieure à la section interne de l’extrémité inférieure du corps oblong, ce disque étant muni d’une jupe pénétrant dans l’extrémité inférieure du corps oblong. Cela contribue à supprimer le risque que la brusque montée en pression intervenant lors de la percussion de la cartouche de CO2 puisse enfoncer et coincer le bouchon dans l’extrémité inférieure du corps de flacon.
Pour toutefois améliorer l’étanchéité de la liaison entre ce bouchon et l’extrémité inférieure du corps, le corps comporte avantageusement, en sa partie inférieure, un rebord entourant la tranche du disque du bouchon.
Pour des raisons de simplification, le disque et la tige de ce disque sont avantageusement formés d’une seule et même pièce, creuse sur au moins une partie de la longueur de la tige. On comprend que le caractère creux du disque et même de la tige a pour effet de réduire la masse de cet ensemble mobile, tout en favorisant que, au moment du mouvement de coulissement, la paroi du disque soit bien appliquée contre la paroi interne du corps de flacon. A titre d’exemple de bon fonctionnement d’un tel flacon, la charge d’additifs occupe au plus 80% du volume intérieur du corps muni dudit bouchon, dudit disque et de la tige de ce dernier, le reste de ce volume intérieur étant occupé par un gaz à la pression atmosphérique, le flacon étant conçu pour pouvoir supporter une surpression comprise entre 5 et 12 bars.
De manière avantageuse, le corps, le disque et sa tige, et le bouchon sont réalisés en polyéthylène, ce qui est un matériau bien connu, y compris dans le domaine de la fabrication de flacons d’additifs pour extincteur. L’invention vise également un extincteur à base d’eau, comportant un réservoir fermé à une extrémité haute munie d’une poignée de manoeuvre, ce réservoir contenant une masse d’eau surmontée d’un volume d’air, et un flacon d’additifs librement flottant du type précité.
Des objets, caractéristiques et avantages de l’invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre d’exemple illustratif non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - La figure 1 est un schéma de principe, en perspective, d’un extincteur à base d’eau comportant un flacon selon l’invention, en configuration d’attente, - La figure 2 en est schéma analogue, mais après déclenchement d’une surpression juste avant d’utiliser l’extincteur, - La figure 3 est une vue en perspective du flacon, en configuration d’attente, vu du dessous, - La figure 4 est une vue en perspective de ce flacon en configuration verticale normale, - La figure 5 est une vue en coupe de ce flacon, - La figure 6 est une vue en coupe d’une variante du flacon de la figure 5, et - La figure 7 en est une vue en perspective éclatée. D’une manière classique en soi, l’extincteur des figures 1 et 2 comporte un réservoir formé d’un corps 1 cylindrique fermé à ses extrémités par des calottes hémisphériques 2 et 3. La calotte supérieure 3 est munie, d’une part, d’une poignée de manœuvre 4 comportant une gâchette de percussion d’une cartouche de gaz comprimé (non représentée) permettant notamment, le moment voulu, de générer une brusque surpression à l’intérieur du réservoir, et d’autre part d’une tubulure 5, terminée par une lance de pulvérisation, permettant l’éjection du contenu de ce réservoir.
Avant une telle surpression, le réservoir est rempli, en partie, d’une masse d’eau pure 6 surmontée d’un volume d’air 7, en pratique à la pression atmosphérique, ce qui permet facilement un contrôle de ce réservoir. La surpression générée par la percussion de la cartouche de gaz comprimé est typiquement comprise entre 5 et 12 bars, ce qui est très supérieur à la pression régnant dans le réservoir en configuration d’attente, tant que l’extincteur n’est pas utilisé. A la surface de l’eau (schématisée sous la référence 8), flotte un flacon d’additifs noté 10, conçu en sorte de libérer son contenu dans la masse d’eau lors de la génération de la brusque surpression.
Ce flacon a un corps oblong 11 fermé à ses deux extrémités 12 et 13, et contenant une charge d’additifs 14 surmontée d’un volume d’air 15.
La section de ce corps est très inférieure à la section interne du réservoir, typiquement comprise entre 5 et 20% de cette section interne.
Quant à la longueur du flacon, elle est supérieure à la plus grande dimension transversale du réservoir de manière à garantir que, une fois positionné dans le réservoir avec la bonne orientation, le flacon ne se retourne pas ; en effet, les extrémités 12 et 13 doivent respectivement rester l’une en dessous de l’autre en configuration d’attente et a fortiori au moment de la génération de la surpression. En effet, c’est par l’extrémité inférieure 12 que les additifs doivent être largués dans la masse d’eau 6.
Selon l’invention, le corps 11 du flacon est ouvert en ses deux extrémités 12 et 13, l’extrémité inférieure 12 étant obturée par un bouchon 16 et l’extrémité supérieure 13 étant obturée par un disque 17 prolongé vers le bas par une tige 17A.
Ainsi que cela est schématisé à la figure 2, la génération d’une brusque surpression à l’intérieur du réservoir a pour effet que le disque 17 coulisse vers le bas tandis que le bouchon 16, lorsque la tige 17A vient le percuter, est éjecté, libérant alors toute la section de l’extrémité inférieure 12 du corps 11, permettant un écoulement immédiat de la totalité de la masse d’additifs 14, qui se mélange à l’eau en sorte de former un milieu 6’ prêt à être pulvérisé sur un feu par l’intermédiaire de la tubulure 5.
Le flacon 10, en configuration d’attente, est représenté plus en détail sur les figures 3 à 5.
Sur la figure 3, on voit le flacon à l’envers, avec son extrémité 12 (normalement située en partie basse du flacon, en configuration d’attente) qui est obturée par le bouchon 16.
Ainsi que cela apparaît aussi sur la coupe de la figure 5, ce bouchon 16 est de préférence formé d’un disque continu 16A de section plus importante que la section interne du corps en son extrémité inférieure, lequel disque comporte une jupe axiale 16B longeant la paroi interne de ce corps de manière étanche à l’eau.
Ainsi, le disque prend appui axialement, par le bord délimité intérieurement par la jupe, sur la tranche de l’extrémité inférieure du corps 11. On peut noter sur la figure 5 que la section du disque 16A est sensiblement égale à la section externe du corps, ce qui optimise ledit appui.
Pour améliorer l’étanchéité de l’obturation de l’extrémité inférieure 12 par le bouchon 16, cette extrémité est longée latéralement par un rebord 12A coiffant latéralement la tranche du disque 16A. Cela minimise en outre tout risque de sollicitation mécanique du bouchon, tant qu’il n’est pas percuté par la tige 17A.
En ce qui concerne le disque 17 obturant l’extrémité supérieure 13 du flacon, il peut être plein. Toutefois, de manière avantageuse (voir les figures 4 et 5), ce disque est avantageusement creux, comportant une paroi approximativement transversale 17B (en fait légèrement tronconique -avec un demi-angle au sommet typiquement supérieur à 70°-, avec sa concavité orientée vers l’extérieur du flacon) et une jupe longeant la paroi interne du corps en son extrémité supérieure 13.
Cette jupe peut avoir une épaisseur constante mais, de manière avantageuse, elle a une épaisseur qui diminue vers l’extérieur du flacon, de manière à pouvoir être plaquée contre la paroi interne du corps 11 à la manière d’une lèvre circulaire.
On peut noter à la figure 5 que cette lèvre est en fait formée de deux parties, à savoir une partie basse 17C ayant une forte pente de réduction d’épaisseur et une partie haute 17D ayant une pente plus faible, d’où une ligne de séparation 17E.
En ce qui concerne la tige 17A, elle est représentée comme étant solidaire du disque 17, ce qui correspond à une structure simple, mais on comprend qu’elle pourrait n’être solidaire que d’un disque intermédiaire, longeant intérieurement le disque 17, ce qui permettrait de pouvoir dimensionner et réaliser la tige indépendamment des dimensions et de la nature du disque d’obturation 17.
En effet, cette tige est destinée, lorsque son extrémité libre basse vient percuter le bouchon, à éjecter celui-ci hors du corps 11.
Or différentes configurations peuvent être envisagées. A la figure 5, la tige est orientée vers le bas, parallèlement à la direction de coulissement du disque 17, donc de l’axe longitudinal du corps oblong 11 (cet axe est vertical lorsque le flacon flotte dans un extincteur). En outre, cette tige est disposée sur cet axe longitudinal, ce qui a pour résultat que le contact de son extrémité inférieure avec le bouchon se fait au centre de celui-ci, ce qui garantit un bon coulissement axial de la jupe 16B hors du corps 11.
On comprend toutefois qu’on peut souhaiter, en variante, que la tige percute le bouchon en une zone latéralement décalée, de manière à maximiser, en un endroit de sa circonférence, l’effort d’éjection appliqué au bouchon.
Il est également possible de donner à la tige une inclinaison par rapport à l’axe du corps de flacon.
Il peut être noté que le corps oblong est cylindrique au sens habituel du terme (à savoir une section constante circulaire entre ses extrémités) ; en variante, le corps peut avoir une section admettant un axe de symétrie sans être circulaire (ovale, voire polygonale, avec de préférence une symétrie d’ordre pair ou impair).
La tige est elle-même avantageusement creuse, ce qui réduit sa masse, mais on comprend qu’on peut en variante utiliser une tige pleine, par exemple si on souhaite en réduire la section ; en effet, dans la configuration représentée, cette tige a une forme tronconique (avec un demi-angle au sommet de l’ordre de 3 à 10°), avec une pointe arrondie, mais cette tige peut en variante consister en un barreau de section constante, ce qui permet de minimiser le volume occupé par cette tige dans la flacon.
On appréciera que, puisque le flacon est destinée à flotter en ayant une configuration verticale à la surface de la charge d’eau contenue dans l’extincteur, l’étanchéité en sa partie haute, au niveau du disque 17, n’a pas besoin d’être parfaite (le risque d’échappement des additifs par le haut de la flacon est faible ; d’autre part l’eau ne risque pas de rentrer par cette extrémité haute) alors qu’il est surtout important que, lors de la brusque surpression générée en cas de percussion de la cartouche de gaz comprimé, le disque 17 puisse se déplacer le plus vite possible pour éjecter le bouchon le plus vite possible.
Bien que le disque 17 et le bouchon 16 aient sensiblement la même section, l’expérience a montré qu’une brusque surpression par percussion d’une cartouche classique de gaz comprimé à l’intérieur d’un extincteur classique conduit bel et bien à l’éjection du bouchon ; pourtant on aurait pu craindre que, du fait que le disque 17 et le bouchon sont soumis à la même pression ambiante, le bouchon reste en place lorsque la tige 17A vient en contact avec lui ; sans doute des phénomènes dynamiques interviennent pour garantir une telle éjection. Il est donc possible de donner au corps une forme cylindrique.
Les figures 6 et 7 représentent une variante de réalisation du flacon des précité ; les caractéristiques de ce flacon, noté 10’, qui sont similaires à des caractéristiques du flacon 10 sont désignées par des signes de référence qui se déduisent des signes mentionnés sur les figures 1 à 5 par ajout de l’indice « prime >>.
Ce flacon 10’ comporte ainsi un corps cylindrique entre son extrémité basse 12’ et son extrémité haute 13’, ces extrémités étant respectivement obturées par un bouchon 16’ et un disque 17’ lié à une tige 17Ά, le volume intérieur de ce flacon étant en partie occupé par une charge d’additifs 14’ et un volume d’air 15’.
Ce flacon diffère de celui des figures précédentes sur deux points indépendants l’un de l’autre.
Ainsi, la tige que le disque 17’ déplace vers le bas lorsque en cas de surpression est formée d’une partie creuse 17A’ prolongée vers le bas par une partie pleine 17A” ; en outre cette partie pleine a ici une section en croix.
Par ailleurs, l’extrémité basse 12’ a une section localement rétrécie et donc inférieure à la section du disque 17’. Plus précisément, cette extrémité basse est formée d’un quart de tore dont le diamètre maximum se raccorde au bas du corps cylindrique et dont le diamètre minimum détermine un logement dans lequel est engagé un bouchon 16’ formé d’un disque plan 16A’ raccordé à une jupe 16B’, ici orientée vers l’extérieur du flacon. Le diamètre minimum forme un rebord interne 12A’ servant d’appui au bouchon en l’empêchant de pénétrer dans le flacon.
Bien entendu, en variante, on peut donner au corps une forme plus complexe, avec par exemple une portion haute de plus grande section que la partie basse pour garantir que, lors du contact de la tige avec le bouchon, la force opposée par le bouchon du fait de la pression existant dans la masse d’eau ne suffit pas à empêcher l’éjection de ce bouchon.
On comprend que la tige doit avoir une longueur suffisante pour garantir que la pression dans le volume d’air contenu dans le flacon n’atteint pas la pression instantanée résultant de la brusque surpression avant que cette tige ait pu éjecter le bouchon. A titre d’exemple, la charge d’additifs n’occupe pas plus de 80% du volume interne du flacon ; cette charge représente typiquement de l’ordre de 90 ml pour un extincteur de volume normalisé.
Le corps de flacon et les éléments mobiles qui en obturent les extrémités sont en des matériaux, en pratique synthétiques, choisis en sorte de résister aux additifs ; par analogie avec les flacons actuels, ce corps et ces éléments sont avantageusement réalisés en polyéthylène. A titre d’exemple, le flacon a une longueur de 17 cm sur un diamètre externe de 4.5 cm ; l’épaisseur du corps, du bouchon et du disque sont par exemple de l’ordre de 2 mm.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Flacon d’additifs pour extincteur à base d’eau, comportant un corps oblong (11, 11’), contenant une charge d’additifs (14, 14’) et destiné à flotter verticalement dans un réservoir d’extincteur (1) en ayant une extrémité inférieure (12, 12’) fermée de manière étanche par un opercule (16, 16’) capable, en cas d’une surpression prédéterminée, de laisser s’échapper les additifs, caractérisé en ce que l’opercule est un bouchon (16, 16’) comportant un bord en appui contre la tranche libre inférieure du corps oblong, ce corps oblong étant, en son extrémité supérieure (13, 13’), fermé par un disque (17, 17’) monté coulissant dans ce corps et muni d’une tige (17A, 17A’, 17A”) orientée vers l’opercule, la charge d’additifs (14, 14’) occupant une fraction suffisamment faible du volume intérieur du corps muni du disque (17, 17’), de la tige (17A,17A’, 17A”) de disque et du bouchon (16,16’) pour que, lorsque ladite surpression prédéterminée apparaît autour du flacon, cet opercule est éjecté hors du corps par percussion de l’extrémité libre de la tige contre celui-ci.
  2. 2. Flacon selon la revendication 1, dont le corps (11, 11’) a une section constante entre ses extrémités supérieure et inférieure.
  3. 3. Flacon selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel la tige (17A, 17A’, 17A”) est orientée parallèlement à la direction de coulissement du disque dans la partie supérieure du corps.
  4. 4. Flacon selon la revendication 3, dans lequel le corps (11, 1 T) a un axe de symétrie et la tige (17A, 17A’, 17A”) du disque s’étend suivant cet axe.
  5. 5. Flacon selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dont le bouchon (16) est formé d’un disque (16A) de section supérieure à la section interne de l’extrémité inférieure du corps oblong, ce disque étant muni d’une jupe (16B) pénétrant dans l’extrémité inférieure (12) du corps oblong,
  6. 6. Flacon selon la revendication 5, dont le corps comporte, en sa partie inférieure, un rebord (12A) entourant la tranche du disque du bouchon.
  7. 7. Flacon selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dont le disque (17, 17’) et la tige (17A, 17A’, 17A”) de ce disque sont formés d’une seule et même pièce qui est creuse sur au moins une partie de la longueur de la tige.
  8. 8. Flacon selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dont la charge d’additifs (14, 14’) occupe au plus 80% du volume intérieur du corps muni dudit bouchon, dudit disque et de la tige de ce dernier, le reste de ce volume intérieur étant occupé par un gaz (15, 15’) à la pression atmosphérique, le flacon étant conçu pour une surpression comprise entre 5 et 12 bars.
  9. 9. Flacon selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dont le corps (11, 11’), le disque (17, 17’) et sa tige (17A, 17A’, 17A”), et le bouchon (16, 16’) sont réalisés en polyéthylène.
  10. 10. Extincteur à base d’eau (1), comportant un réservoir fermé à une extrémité haute munie d’une poignée de manoeuvre, ce réservoir contenant une masse d’eau (6) surmontée d’un volume d’air (7), et un flacon d’additifs (10, 10’) librement flottant conforme à l’une quelconque des revendications 1 à 9.
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