FR2484263A3 - Extincteur d'incendie a produit extincteur disperse par un gaz comprime. - Google Patents

Abstract

L'EXTINCTEUR D'INCENDIE COMPREND UN RECIPIENT 1 QUI A LA FORME D'UN CORPS DE REVOLUTION ET RENFERME DU PRODUIT D'EXTINCTION A DISPERSER. LE RECIPIENT 1 PORTE UNE SOURCE 3 DE GAZ COMPRIME AYANT UN GOULOT 4. ON PREVOIT, MONTE SUR LEDIT GOULOT 4, UN DISPOSITIF D'OBTURATION ET DE DECLENCHEMENT 5 EN COMMUNICATION, A L'AIDE D'UNE TUBULURE 7, AVEC L'INTERIEUR DU RECIPIENT 1. EN OUTRE, L'EXTINCTEUR COMPREND UN TUBE PLONGEUR 9 DONT UNE EXTREMITE EST OUVERTE ET DISPOSEE DANS LA PARTIE INFERIEURE DU RECIPIENT 1 ET DONT L'AUTRE EXTREMITE SORT A L'EXTERIEUR ET SE TERMINE PAR UN DIFFUSEUR 10. LE RECIPIENT 1 A UNE FORME DISCOIDALE DONT L'AXE DE SYMETRIE EST ORIENTE HORIZONTALEMENT; LA TUBULURE 7 DU DISPOSITIF D'OBTURATION ET DE DECLENCHEMENT 5 EST INTRODUITE DANS LA PARTIE INFERIEURE DU RECIPIENT 1. LA TUBULURE 7 ET LE TUBE PLONGEUR 9 SONT ORIENTES VERS LA PERIPHERIE DUDIT RECIPIENT 1, CHACUN EN SENS OPPOSE.

Description

Extincteur d'incendie à produit extincteur dispersé par un gaz comprimé
La présente invention concerne un extincteur d'in
cendie à produit extincteur dispersé par un gaz comprimé.

L'invention présente le plus dtintéret pour la construc
tion des extincteurs portatifs ou stationnairos renfen:ar.t
un produit extincteur à disperser sous forme de poudre
ou de liquide.

Malgré le fait que les extincteurs à poudre ou à
liquide sont connus depuis déjà longtemps, on déploie
jusqu'ici des efforts visant à les perfectionner. On
cherche toujours à mettre au point des extincteurs dont
la conception permettrait -de rendre plus aisée leur
préparation à l'éjection du produit extincteur, d'aug
menter la concentration de celui-ci dans le diffuseur
et de réduire au minimum le résidu du produit non débité.

L'urgence de résoudre ce problème est prouvée par le fait
que, dans les extincteurs d'incendie actuellement ré
pandus, le résidu non débité s'élève à 20% en poids de
la charge totale. Cet inconvénient se fait surtout sentir
dans les appareils chargés de produit extincteur sous
forme de poudre sèche.

On connaît des extincteurs dtincendie ayant-un
récipient allongé de forme cylindrique (brevets US O
2 710 658, Grande-Bretagne nO 1 199 139, RFA nO 1 274 8
France nO 2 056 025). Un extincteur de ce type comprend
normalement une source de gaz comprimé communiquant, par
l'intermédiaire d'un dispositif à'obturation et de dé
clenchement, avec lrintérieur du récipient. On trouve,
disposé à l'intérieur du récipient, un tube plongeur sor
tant à l'extérieur et relié à un diffuseur. Les appareils
en question sont normalement chargés de poudre extinc
trice.Lorsque le gaz comprimé arrive à l'intérieur
du récipient, la poudre extinctrice passe en état pseudc
liquide et est refoulée graduellement, par l'intermédiaire
du tube plongeur, dans le diffuseur. Il est à noter que
dans le récipient cylindrique le gaz comprime comportarx
en suspension la poudre extinctrice est en circulation irrégulière. De plus, on assiste à la formation de zones de calme, dans le récipient, d'où la poudre ex tínctriee n'est pas du tout évacuée. C'est pour cette raison (lorsque la source de gaz comprimé est limitée, chose inévitable en cas d'extincteurs portatifs) que la quantité de poudre sèche se trouvant dans lesdites zones de calme représ-ente normalement le volume du résidu non débité.Pour les extincteurs de forme cylindrique, la quantité du résidu non débité est en général d'environ 10% en poids de la charge totale et, en cas de stockage de longue durée, peut atteindre 20 et plus.

On connaît également un extincteur incendie (brevets France nO 1 456 069, US n 3 552 495) dont le récipient se présente sous forme d'un corps creux sphé- rique. L'intérieur sphérique de ce récipient est moins sujet à la formation des zones de calme- que celui des extincteurs cylindriques. Pourtant, cette forme de réalisation des extincteurs incendie ne garantit pas, elle aussi l'éjection de toute la poudre extinctrice.

L'inconvénient en question se traduit essentiellement en ce que les poudres extinctrices à disperser,auxquelles on a actuellement recours se tassent rapidement et présentent une haute adhésivité aux parois du récipient.

Il en résulte que, lors de la détente du gaz comprimé, l'énergie du flux gazeux est souvent insuffisante pour détasser et désagglomérer la poudre extinctrice. Des conglomérats peu aérodynamiques de poudre provoquent, à leur tour, ltapparition de zones de calme l'intérieur du récipient et nuisent ainsi à la projection de la poudre extinctrice sur le feu.

On arrive à remédier en partie à cet inconvénient dans un extincteur d'incendie dont le récipient est adapté pour tourner par rapport à son axe horizontal (brevet
US nO 3 375 875). L'extincteur en question comprend un récipient de forme sphérique renfermant de la poudre extinetrice à disperser. Le récipient comporte une source de gaz comprimé. Sur le goulot de ladite source de gaz est monté un dispositif d'obturation et de déclenchement qui communique avec l'intérieur du récipient à'l'aide d'une tubulure. La tubulure du dispositif d'obturation et de déclenchement est introduite dans la partie supérieure du récipient.L'extincteur comprend également un tube plongeur dont une extrémité est ouverte et est disposée dans la partie inférieure du récipient, tandis que l'autre extrémité sort à l'extérieur et est reliée à un diffuseur. Le récipient sphérique susmentionne est monté à l'aide de pivots sur un bâti et porte une couronne dentée reliée cinématiquement à une commande de rotation. En cas de stockage de longue durée, la commande de rotation est de temps en temps mise en marche pour faire tourner le récipient et ainsi brasser la poudre extinctrice y renfermée en vue de prévenir le tassement de celle-ci. Cette particularite constitue un avantage incontestable de l'extincteur en question. Mais.

cette mesure s'est révélée insuffisante, elle aussi, pour éviter l'éjection incomplète de la poudre extinctrice lorsqu'on emploie une source limitée de gaz comprimé.

Dans certains cas, le gaz comprimé n'entraîne que la partie de la poudre se trouvant sur le chemin qui mène de la tubulure du dispositif d'obturation et de déclenchement au tube plongeur, et ensuite sort librement par le canal ainsi formé. Dans d'autres cas, on assiste à l'éjection de la quasitotalité de la poudre extinctrice, cependant, dans les parties polaires du récipient, au voisinage des pivots, on constate toujours des zones de circulation fermée de la suspension de poudre. Du fait que dans les zones susmentionnées les trajectoires des particules de la poudre sont sensiblement éloignées de la bouche du tube plongeur et du fait que les vitesses des particules sont relativement faibles, on constate, la source de gaz étant épuisée, la non éjection de la poudre extinctrice en circulation dans lesdites zones.

On conçoit bien que, dans les deux cas, la non éjection d'une quantité de la poudre extinctrice nuit à la concentration de celle-ci dans le diffuseur, mais c'est de la concentration de la poudre extinctrice projetée sur le feu qu'est fonction en grande partie, l'efficacité de l'action contre l'incendie.

L'invention vise donc un extincteur d'incendie dont le récipient, la tubulure du dispositif d'obturation et de déÇlenchement et le tube plongeur sont agencés de manière à éviter, grâce à la façon de former le flux aérodynamique du produit extincteur en suspention, toute apparition de zones de calme et, de ce fait, de pouvoir faire passer en état fluidisé tout le produit extincteur.

L'extincteur d'incendie, conforme à l'invention, comprend un récipient ayant la forme d'un corps de ré- volution et renfermant un produit extincteur à disperser, une source de gaz comprimé ayant un goulot et fixée audit récipient, un dispositif d'obturation et de déclenchement monté sur le goulot de la source susmentionnée et communiquant, à l'aide d'une tubulure, avec l'intérieur du récipient, un tube plongeur dont l'extrémité ouverte est placée dans la partie inférieure dudit récipient et dont l'autre extrémité sort à l'extérieur et se termine par un diffuseur, et il est caractérisé en ce que le récipient présente une forme discoldale dont l'axe de symétrie est sensiblement horizontal et en ce que la tubulure du dispositif d'obturation et de déclenchement est introduite dans la partie inférieure du récipient susmentionné, ladite tubulure et ledit tube plongeur étant orientés vers la périphérie de celui-ci, et ce chacun dans un sens sensiblement opposé.

Cette forme du récipient, la disposition et l'orientation de la tubulure et du tube plongeur permettent, lors du fonctionnement de l'appareil, d'imprimer au produit extincteur en suspension une circulation fermée à l'intérieur du récipient. Alors, la trajectoire de n'importe quelle particule du produit passera inévitablement, tôt ou tard, au voisinage de la bouche du tube plongeur. Ainsi, dans l'extincteur d'incendie considéré toute formation de zones de calme est pratiquement impossible et toute la quantité de produit extincteur se voit évacuée hors de l'appareil. En outre, les particules du produit sont rejetées, par les forces centrifuges, vers la périphérie du récipient ce qui contribue à stabiliser la concentration du produit dans la zone de la bouche du tube plongeur.Il est rationnel que le rapport entre la largeur h du récipient et son diamètre D soit compris entre 0,1 et 0,7. Alors, on bénéficie pleinement des avantages susmentionnés.

I1 est possible de réaliser l'extincteur d'incendie de manière que les parois latérales du récipient soient plates et que sa surface périphérique soit cylindrique, le rapport h/D étant compris entre 0,1 et 0,3. Cette forme de réalisation est préférable du point de vue d'accumulation d'un nombre important d'appareils dans un volume restreint, par exemple, dans un véhicule.

De meilleures robustesse et commodité d'emploi caractérisent un mode de réalisation de l'extincteur selon lequel le récipient présente la forme d'une lentille. Le rétrécissement du récipient près de la périphérie contribue alors à maintenir une haute concentration du produit extincteur projeté à mesure de l'épuisement de l'extincteur.

Le plus commode, du point de vue fabrication, est un mode de réalisation de l'extincteur d'incendie selon lequel les parois latérales du récipient présentent la forme de segments d'un corps de révolution assemblés suivant leur périphérie. Dans ce cas, les parois latérales en question peuvent etre obtenues par estampage et réunies par soudage automatique.

Il est rationnel de réaliser l'extincteur de l'invention de manière que son récipient soit arrondi dans la zone d'assemblage des parois latérales, suivant la périphérie, l'endroit de conjugaison de celles-ci ayant en coupe axiale la forme d'une courbe de deuxième ordre. Cela permet d'eviter l'action de force de flexion sur le joint soudé et, ainsi, d'élever la robustesse du récipient.

La meilleure robustesse du récipient,dans la zone du joint soudé, est othenue lorsque celui-ci présente, suivant sa périphérie, une forme ressemblant à celle de la surface extérieure d'un tore
I1 est préférable que la tubulure de la source de gaz comprimé et le tube plongeur soient orientés, dans la partie inférieure du récipient, de manière sensiblement équidistante à la périphérie dudit récipient. Avec cette orientation on bénéficie de la meilleure intensité circulatrice de la suspension de produit extincteur et, par là même, des conditions favorables pour maintenir la haute concentration du produit extincteur près.de la bouche du tube plongeur. En outre, cette particularité constructive permet d'utiliser au maximum l'énergie du flux de la suspension de produit en vue de refouler celle-ci dans le diffuseur.Il est désirable que le tube plongeur soit courbé de façon à suivre la forme d'un spiral plat . Cela permet de diminuer la résistance du tube en question à la circulation du produit extincteur.

Il est intéressant d'avoir recours à un mode de réalisation de l'extincteur dans lequel la sourcede gaz comprimé est fixée au-dessus de la partie inferieure du récipient,son goulot en bas. Cette disposition permet de réduire la longueur de la tubulure du dispositif dtobtu- ration et de déclenchement. Il en résulte une résistance aérodynamique de cette tubulure sensiblement plus faible d'où une meilleure aération du produit extincteur et l'intensité accrue de projection de celui-ci.

Il est aussi intéressant de réaliser le récipient de l'extincteur de sorte qu'il présente, dans la zone voisine à son axe, une ouverture de part en part, sa cavité, de la zone d'ouverturé, étant délimitée par une paroi intérieure. Le récipient de cette forme est le mieux adapté pour la circulation du produit extincteur.

Il est très commode, du point de vue exploitation, de fixer la source de gaz comprimé sur la paroi intérieure dans l'ouverture du récipient. Dans ce cas,
la source en question ne s'oppose pas à la circulation
du produit extincteur et, en même temps, se trouve
dans les limites du récipiènt.

Il est rationnel de réaliser le récipient de
l'extincteur en forme de tore. On constate alors une
certaine économie de matériau qui ne nuit pas à la robus
tesse dudit récipient.

I1 est avantageux que la paroi intérieure délimitant
l'ouverture du récipient soit excentrée par rapport à
l'axe de symétrie dudit récipient. Cela permet de stabiliser
les paramètres du jet sortant de l'extincteur suivant les
types des produits extincteurs employés. Lorsqu'on a recours à des produits extincteurs liquides, il est rationnel d'avoir recours à un mode de réalisation selon lequel le rapport entre les sections de passage, dans la partie supérieure et dans la partie inférieure du récipient, est compris entre 0,3 et 0,5. Alors, la pression du gaz étant en baisse pendant le fonctionnement de l'extincteur, on arrive à conserver la distance d'utilisation de l'appareil.

Cet avantage se traduit par le fait que la portée de projection, et ainsi la distance d'utilisation, est fonction de la force refoulante qui est le produit de la pres- sion du gaz sur la surface libre du liquide (tout comme dans le siphon ordinaire).

Lorsqu'on recourt à des produits extincteurs secs, il est rationnel d'avoir recours à un mode de réalisation de l'extincteur selon lequel le rapport entre les sections de passage,dans la partie supérieure et dans la partie inférieure du récipient, est compris entre 2 et 3. Le rétrécissement de la section de passage dans la partie inférieure du récipient permet d'éviter toute formation de canaux dans la masse de poudre extinctrice et, ainsi, rend impossible l'échappement non productif du gaz comprimé.

D'ailleurs, cette particularité constructive permet, au cours du fonctionnement de l'extincteur, de maintenir une haute concentration de la poudre extinctrice au voisinage de la bouche du tube plongeur et; les sections de passage de la partie inférieure et de la bouche du tube plongeur étant commensurables, d'incliner l'extincteur sous un angle tout à fait important lors de l'éjection de la poudre.

L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, détails et avantages de celle-ci apparaîtront mieux à la lumière de la description explicative qui va suivre de différents modes de réalisation dons uniquerient titre d'exemples non limitatifs avec référence aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels
La fig. 1 représente, en perspective, l'extincteur de l'invention avec une coupe partielle ;
la fig. 2 représente, en coupe partielle axiale, le récipient de l'extincteur revendiqué dont la.surface périphérique est réalisée cylindrique selon l'invention
la fig. 3 représente, en coupe axiale, un mode de réalisation de l'extincteur dont le récipient a la forme de lentille selon l'invention ;;
la fig. 4 représente,en coupe axiale, un autre mode de réalisation de l'extincteur à assemblage arrondi des parois latérales sphériques
la fig. 5 représente, en coupe axiale, l'assemblage des parois latérales du récipient, asssemblage qui ressemble à la surface extérieure d'un tore
la fig. 6 représente, en coupe partielle, encore un autre mode de réalisation de l'extincteur selon lequel le tube plongeur est courbé de manière à répéter la forme d'un spiral plat ;
la fig. 7 représente, en coupe partielle, encore un autre mode de réalisation de l'extincteur selon lequel le récipient présente une ouverture dans sa partie centrale
la fig. 8 représente, en coupe partielle, encore un autre mode de réalisation de l'extincteur, selon lequel le récipient a la forme d'un tore ; ;
la fig. 9 représente, en coupe partielle, encore un autre mode de réalisation de l'extincteur selon lequel l'ouverture du récipient est excentrique vers le haut ;
la fig. 10 représente, en coupe partielle, encore un autre mode de réalisation de l'extincteur, selon lequel l'ouverture du récipient est excentrique vers le bas.

L'extincteur d'incendie conforme à l'invention comprend un récipient I (voir la fig. 1 des dessins annexés) ayant la forme d'un corps de révolution.

En ltoccurrence, le récipient 1 présente la forme d'un disque dont l'axe O-û de symétrie est en position de fonctionnement, sensiblement horizontal. On voit fixé à la partie inférieure du récipient 1 un appui 2. Le récipient 1 porte fixée une source 3 de gaz comprimé.

La source 3 de gaz comprimé peut se présenter en forme d'une bouteille remplie de gaz comprimé, par exemple, de l'air. Cependant, il est préférable de remplir la bouteille d'un gaz non comburant (gaz carbonique ou azote, par exemple). On peut également utiliser, en tant que source de gaz comprimé, des générateurs de gaz du type connu chargés, par exemple, d'un combustible solide qui brûle sans explosion. La source 3 de gaz comprimé peut être disposée à l'extérieur aussi bien qu'à l'interieur du récipient 1. Sur le goulot 4 de la source 3 de gaz comprimé est monté un dispositif d'obturation et de déclenchement 5. Le dispositif d'obturation et de déclenchement 5 peut être réalisé de plusieurs manières.

En particulier, il peut se présenter en forme d'une valve 6, comme montré dans la fig. 1, ou bien en forme d'un tube avec une membrane sertie à perforer par un percuteur à ressort, etc... Le dispositif d'obturation et de déclenchement 5 communique,par une tubulure 7, avec l'intérieur du récipient 1. Selon l'invention, la tubulure 7 du dispositif d'obturation et de déclenchement 5 est introduite dans la partie inférieure du récipient 1. Le récipient 1 présente une lumière obturée par un bouchon 8 et destinée pour remplir le récipient 1 de produit extincteur à disperser. En tant que produit extincteur, peuvent être employés des poudres connues à base de bicarbonate, de phosphate mono-ou diammonique, d'alliage de l'urée et des carbonates de métaux alcalins, etc..

ainsi que des liquides, tels que : eau, eau additionnée de substances tensio-actives (stéarates, octadécylamines, monooléates polyoxyéthyléniques, etc..).

L'extincteur d'incendie comprend également un tube plongeur 9 dont une extrémité est ouverte et disposée dans la partie inférieure du récipient 1. L'autre extrémité du tube plongeur 9 sort du récipient 1 et est reliée à un diffuseur 10. Le diffuseur 10 peut figurer sous forme d'un pistolet-distributeur à main ou bien d'un canon-distributeur dont sont équipés les véhicules pompes.

Selon l'invention, la tubulure 7 du dispositif d'obturation et de déclenchement 5 et le tube plongeur 9 sont orientés, dans la partie inférieure du récipient 1, vers la périphérie dudit récipient 1, chacun dans le sens sensiblement opposé. On sousentend par cela aussi bien la situation où les extrémités de la tubulure 7 et du tube plongeur 9 se disposent l'une par rapport à l'autre de manière à former un angle aigu ou un angle obtus.

Selon l'invention, le disque du récipient 1 peut prendre des formes variées. Mais toujours il est préférable que le rapport entre la largeur h du récipient 1 (voir les fig. 2,3) et le diamètre D de celui-ci soit de 0,1 à 0,7.

Le plus simple, du point de vue fabrication, est le mode de réalisation de l'extincteur d'incendie, selon lequel les parois latérales il et 12 du récipient 1 sont plates, sa surface périphérique 13 étant cylindri- que (voir les fig. 1 et 2 des dessins annexés). Alors, le meilleur rendement est obtenu si le rapport h/D, entre la largeur du récipient 1 et son diamètre, est dans les limites de 0,1 à 0 > 3.

Le mode préférable de réalisation de l'extincteur d'incendie consiste en ce que son récipient 1 présente la forme-de lentille, comme il ressort bien de la fig.3.

Alors, le rendement tout à fait satisfaisant est obtenu dans une plus large gamme de rapports -h/D et notamment de Q,I o Q,. Lorsque le récipient 1 de l'extincteur présente la forme d'une lentille, il est préférable que ses parois latérales 11 et 12 se présentent sous forme de segments d'un corps de révolution (voir la fig. 3) assemblés l'un à l'autre suivant leur périphérie. Les parois-segments 11 et 12 peuvent être assemblées par soudage. Dans la figure considérée, la source de gaz comprime 3 se dispose à l'intérieur du récipient 1.

A titre d'exemple, le dispositif d'obturation et de déclenchement 5 est muni d'une pédale de commande 14.

Les parois 11 et 12 du récipient 1 dont la forme est celle de lentille peuvent se présenter comme des segments sphériques, des segments d'un paraboloide ou d'un ellipsolde. Le choix des formes des parois laté- rales est fonction des conditions d'emplacement de l'extincteur à l'intérieur du véhicule; il peut également dépendre des facteurs technologiques de fabrication du récipient, de l'intensité voulue d'aération du produit extincteur, etc...

Du fait que le récipient 1 en forme de lentille est soumis, lors du fonctionnement, à des charges élevées dues à une surpression à l'intérieur dudit récipient 2 1 allant jusqu'à 20 kg/cm , il est rationnel de mettre en oeuvre le mode de réalisation de l'extincteur, objet de la fig. 4 des dessins annexés. Selon ce mode de réalisa- tion, le récipient 1 est arrondi dans la zone d'assemblage des parois latérales 11 et 12. En plus, les parois latérales 11 et 12 se conjuguent, selon l'invention, suivant une courbe de deuxième ordre, Alors, le joint soudé assemblant les parois latérales 11 et 12 ne résiste qu'à la traction et n'est pratiquement soumis à des charges de flexion. A ce point de vue, il est rationnel que le recipient 1 presente à la périphérie la forme ressemblant à celle de la surface extérieure d'un tore (voir la fig.5).

Les meilleures conditions pour la formation du flux aérodynamique à l'intérieur du récipient 1 sont obtenues dans le mode de réalisation selon lequel la tubulure 7 et le tube plongeur 9 sont orientés, dans la partie inférieure dudit récipient, de manière sensiblement équidistante à la périphérie de celui-ci (voir la fig. 6 des dessins). On arrive à diminuer en plus les pertes en énergie du flux de suspension circulant à l'intérieur du récipient 1 en courbant le tube plongeur 9 de manière à répéter la forme de spiral plat (voir la fig. 6 des dessins).

Une meilleure compacité caractérise le mode de réalisation de l'extincteur, selon lequel la source 3 de gaz comprimé est fixee immediatement au-dessus de la partie inférieure du récipient 1, à son intérieur, comme il ressort bien des fig. 3 et 6 des dessins annexés.

Le meilleur mode de réalisation de l'extincteur se caractérise en ce qué le récipient 1 présente une ouverture dans la zone voisine à l'axe de symétrie O-O (voir la fig. 7 des dessins). Alors, la cavité du récipient 1 est délimitée, dans la zone de l'ouverture, par une paroi intérieure 15. L'extincteur étant réalisé comme décrit, on arrive à disposer tout le produit extincteur dans la zone de la meilleure intensité du flux aérodynamique. En outre, sur la paroi intérieure 15, dans 1 'ou- verture du récipient 1, on peut disposer très commodément la source 3 de gaz comprimé (voir la fig. 8). Alors, la source 3 de gaz comprimé ne s'oppose pas à la formation et à l'écoulement du flux aérodynamique et, en même temps, peut être facilement remplacée par une autre. Le poids minimum et la meilleure robustesse sont obtenus lorsque le récipient 1 se présente en forme d'un tore (voir la fig. 8).

I1 est rationnel que la paroi intérieure 15 délimitant l'ouverture du récipient 1 soit excentrique par rapport à l'axe du symétrie 0-0 dudit récipient 1.

L'ouverture peut être déplacée alors vers le haut du récipient (voir la fig. 9) ou bien vers le bas (voir la fig. 10). Il est rationnel alors que, dans les extincteurs à charger de produit liquide, les rapports des sections de passage S1 et S2, de la partie supérieure et de la partie inférieure du récipient, respectivement, soient dans les limites de 0,3 à 0,5, ces limites s'ouvrant, pour les extincteurs à charger de produit en poudre, de 2 à 3
L'extincteur d'incendie décrit ci-dessus fonctionne de manière suivante.

Pour charger l'extincteur, on dévisse le bouchon 8 et, par la lumière ainsi ouverte, on le remplit de produit extincteur, par exemple, en forme de poudre, apres quoi la lumière en question est refermée par le même bouchon 8. L'extincteur est alors prêt au fonc- tionnement. Pour le faire fonctionner, on met en jeu le dispositif de déclenchement 5. Par exemple, on ouvre la valve 6 (voir la fig. 1 des dessins).Alors, le gaz comprimé se détend et quitte la source 3 pour arriver, par la tubulure 7, à l'intérieur du récipient 1 où il crée une surpréssion. En traversant la masse du produit extincteur, le gaz comprimé disperse celui-ci et, si c'est une poudre, le met en état pseudo-liquide Du fait que le flux de gaz comprimé est dirigé vers la périphérie du récipient 1, on assiste à la formation, à l'intérieur dudit récipient, d'une circulation fermée et orientée de la suspension de produit extincteur.

En même temps, on voit la poudre extinetrice, soumise à un brassage énergique, se détasser et se désagglomérer.

Ensuite, on ouvre le robinet du diffuseur 10. Une partie de produit extincteur se dirige vers la bouche du tube plongeur 9, le reste continuant à circuler à l'intérieur du récipient. La suspension de produit extincteur arrive, par l'intermédiaire du tube plongeur 9, dans le diffuseur 10, d'où elle est projetée à une vitesse importante. Le diffuseur 10 doit être orienté sur le feu où l'action du produit extincteur est jugée nécessaire.

On conçoit que, dans la zone de la bouche du tube plongeur 9, la pression baisse en partie. Cela contribue pourtant à ce que la circulation prend un caractère fermé. Il est à souligner que, la suspension circulant comme décrit, les particules du produit extincteur sont rejetées par les forces centrifuges vers la périphérie du récipient 1 de sorte que leur trajectoire passe tot ou tard près de la bouche du tube plongeur 9. Alors, la concentration du produit au voisinage de la bouche du tube plongeur 9 reste pratiquement invariable jusqu'à épuisement complet de l'appareil.

De ce- fait reste invariable la concentration du produit dans le flux projete sur le feu.

Grâce au rapport mentionné plus haut des dimensions du récipient 1 entre elles, il ne se- produit pas, à son intérieur, de zones de calme ayant pour conséquences que les zones de. circulation puissent s'éloigner de la bouche du tube plongeur 9.

Lorsque l'extincteur est rempli d'un agent d'extinction liquide, il fonctionne alors comme un siphon ordinaire. En particulier, le gaz comprimé quitte la source 3, passe par la tubulure 7 et, en arrivant à l'intérieur du récipient 1, barbote énergiquement l'agent d'extinction. Le robinet du diffuseur 10 étant ouvert, le liquide extincteur monte par le tube plongeur 9. Une fois dans le diffuseur 10, le liquide extincteur dégage, sous l'effet de la chute de pres sipn, des gaz y renfermés. On assiste alors à une dispersion du liquide extincteur qui, sous forme d'un jet d'aérosol, est propulsé sur le feu.

En version représentée dans les fig. 3, 11 et 5, l'extincteur d'incendie fonctionne de manière en prineipe telle que l'on vient de décrire. Pourtant, pour mettre en jeu le dispositif connu d'obturation et de déclenchement du type à membrane, il est nécessaire d'écraser la pédale 14 en vue de libérer le verrouillage du percuteur à ressort qui, à son tour, perfore ladite membrane (le dispositif en question ne figure pas dans les dessins). L'avantage supplémentaire de ce mode de réalisation consiste en ce que; grâce à des forces eentrifuges, on arrive à maintenir à l'intérieur du récipient, dans la zone rétrécissant vers la périphérie, un haut degré de concentration du produit extincteur.

Le mode de réalisation de l'extincteur, objet de la fig. 6, fonctionne de manière analogue. Pourtant, le mode en question se caractérise par des conditions plus favorables pour former une circulation orientée.

Cela résulte, premièrement, de la façon sensiblement équidistante dont la tubulure 7 et l'extrémité du tube plongeur 9 sont orientées vers la périphérie du récipient 1 et, deuxièmement, de la forme en spiral plat du tube plongeur 9 et de la forme sphérique de la source 3 de gaz comprimé qui, de ce fait, résistent au minimum au flux aérodynamique de la suspension en circulation.

Les modes de réalisation de l'extincteur d'incendie illustrés sur les fig. 7 et 8 fonctionnent, eux-aussi, de la même manière que dans les exemples susmentionnés.

Cependant, grâce à la forme sensiblement toroidale du récipient 1, on arrive à égaliser le champ des vitesses, en section transversale du flux, lors de la circulation orientée de la suspension de produit extincteur, ce qui contribue à stabiliser la concentration du produit dans la zone de la bouche du tube plongeur 9. I1 convient de souligner que ce n'est seulement la poudre extinctrice, mais aussi le produit extincteur liquide'que l'on peut entraîner, dans ce cas, en une circulation fermée continue.

L'avantage incontestable des modes de réalisation représentés sur les fig. 8, 9 et 10 est ce que la source 3 de gaz comprimé ne sort pas au-delà des limites du récipient 1, cela grâce à la manière de la placer dans l'ouverture dudit récipient, et, en même temps, ne s'oppose pas à la circulation de la suspension de produit extincteur du fait d'être disposée à l'ex- térieur du récipient 1.

Le mode de réalisation de l'extincteur représenté dans la fig. 9 est destiné preférablement aux produits extincteurs liquides et peut fonctionner en trois régimes
- régime de circulation fermée continue
- régime de siphon ordinaire, c'est-à-dire en refoulant le produit ignifuge liquide par le gaz compri mé
-régime combiné prévoyant, au début, la circulation et, ensuite, le refoulement du produit ignifuge.

L avantage de ce mode de réalisation, caractérisé par une ouverture excentrique vers le haut du récipient, se fait surtout sentir dans les deuxième et troisième régimes de fonctionnement. En particulier, on constate une baisse de la pression du gaz comprimé en cours d'éjection du produit extincteur liquide. Cependant, en as- cendant à l'intérieur du récipient, le liquide ignifuge présente une surface libre toujours plus importante.

Alors, malgré la chute de pression du gaz comprimé, la force refoulante agissant sur la suspension dans le tube plongeur 9 reste invariable du fait qu'elle est le produit de la pression du gaz comprimé sur la surface libre du liquide extincteur. Ce phénomène se traduit en une portée de projection du produit extincteur constante pendant tout le cycle de fonctionnement de l'extincteur.

Le mode de réalisation, objet de la fig. 10, est applicable de préférence pour les produits extincteurs en poudre. Lors du fonctionnement, la suspension de produit extincteur est en circulation fermée et ainsi passe par la partie supérieure élargie et la partie inférieure rétrécie du récipient 1. Alors, grâce à un rétrécissement dans la partie inférieure du récipient 1, on arrive à maintenir la concentration du produit ignifuge à un niveau suffisamment élevé pendant tout le cycle de fonctionnement de l'extincteur. Cela est surtout important à la fin de l'éjection de la poudre ignifuge. La section de passage de la partie inférieure du récipient 1 et celle de la bouche du tube plongeur 9 étant coniniensurables, on peut incliner sensiblement l'appareil pendant son fonctionnement.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. En particulier, elle comprend tous les moyens constituant des équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons, si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre de revendications qui suivent.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1.- Extincteur d'incendie comprenant un récipient ayant la forme d'un corps- de révolution et renfermant un produit extincteur à disperser, une source de gaz comprimé ayant un goulot et fixée audit récipient, un dispositif d'obturation et de déclenchement monté sur le goulot de la source susmentionnée et communiquant, à l'aide d'une tubulure, avec l'intérieur du récipient, un tube plongeur dont l'extrémité ouverte est placée dans la partie inférieure dudit récipient et l'autre extrémité sort à l'extérieur et se termine par un-diffuseur, caractérisé en ce que le récipient présente une forme dis cotidale dont l'axe de symétrie est sensiblement horizontal et en ce que la tubulure du dispositif d'obturation et de déclenchement est introduite dans la partie inférieure du récipient susmentionné, ladite tubulure et ledit tube plongeur étant orientés vers la périphérie de celui-ci, et ce chacun dans un sens sensiblement Opposé.

2.- Extincteur d'incendie selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rapport entre la largeur h du récipient discoïdal et le diamètre n de celui-ci est compris entre 0,1 et 0,7

3v- Extincteur d'incendie selon la revendication 2, caractérisé en ce que les parois latérales du récipient sont plates et que sa surface périphérique est cylindrique, le rapport h/D étant compris entre 0,1 et 03.

4.- Extincteur d'incendie selon la revendication 2, caractérisé en ce que le récipient présente la forme d'une lentille.

5.- Extincteur d'incendie selon la revendication 4, caractérisé en ce que les parois latérales du récipient présentent la forme de segments d'un corps de révolution réunis suivant leur périphérie.

6.- Extincteur d'incendie selon la revendication 1, caractérisé en ce que le récipient discoidal est arrondi dans la zone d'assemblage des parois latérales suivant la périphérie et en ce que l'endroit de conjugaison de celles-ci présente, en coupe axiale3 la forme d'une courbe de deuxième ordre.

7.- Extincteur d'incendie selon la revendication 6, caractérisé en ce que le récipient présente, suivant sa périphérie, une forme ressemblant à celle de la surface extérieure d'un tore.

8.- Extincteur d'incendie suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la tubulure de la source de gaz comprimé et le tube plongeur sont orientés, dans la partie inférieure du récipient discoidal, de manière sensiblement équidistante à la périphérie dudit récipient.

9.- Extincteur d'incendie selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le tube plongeur est courbé de manière à répéter la forme de spiral plat.

10.- Extincteur d'incendie selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que, audessus de la partie inférieure du récipient, est fixée la source de gaz comprimé, son goulot tourné vers le bas.

11.- Extincteur d'incendie selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le récipient présente, dans la zone de disposition de l'axe de symétrie, une ouverture de part en part, tandis que sa cavité, dans la zone d'ouverture, est délimitée par une paroi intérieure.

12.- Extincteur d'incendie selon la revendication 11, caractérisé en ce que la source de gaz comprimé est fixée sur la paroi intérieure dans l'ouverture du récipient.

13.- Extincteur d'incendie selon la revendication 11, caractérisé en ce que le récipient discoïdal présente la forme d'un tore.

14.- Extincteur d'incendie selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que la paroi intérieure délimitant l'ouverture du récipient est excentrée par rapport à l'axe de symétrie dudit récipient.

15.- Extincteur d'incendie selon la revendication 14, caractérisé en ce que le rapport entre les sections de passage de la partie supérieure et de la partie inférieure du récipient S1/S2 est comprise entre 0,3 et 0,5.

16.- Extincteur d'incendie selon la revendication 14, caractérisé en ce que le rapport entre les sections de passage de la partie supérieure et de la partie inférieure du récipient S1/S2 est comprise entre 2 et 3.