FR2676653A1 - Dispositif mecanique de controle visuel de l'etat de percussion ou non et de degazage manuel d'extincteur d'incendie "a pression auxilliaire". - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif mécanique permettant de contrôler visuellement, grace à la position d'un témoin, l'état de percussion ou non d'extincteurs d'incendie sur lesquels il est installé et de les dégazer en tant que besoin, sans les faire fonctionner ni les démonter par simple action manuelle sur une soupape. Ce dispositif comprend un cylindre (1) comportant un dispositif de blocage constitué d'une bille (5), un ressort de rappel (6) et une vis de règlage (7) pour maintenir en position haute ou basse un piston (2) qui coulisse à l'intérieur comprenant à cet effet deux gorges et qui est actionné par l'action du gaz ou par le doigt et sert de soupape de dégazage grace à une cannelure longitudinale. L'étanchéïté du système est assuré par un joint placé sur l'embase de piston (3). La position de la tête du piston (4) indique l'état de l'extincteur et sert à son dégazage éventuel. le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à optimiser la sécurité des extincteurs d'incendie.

Description

DESCRIPTION
La présente invention concerne un dispositif mécanique adaptable sur un extincteur mobile d'incendie de type "à pression auxilliaire" (mise sous pression au moment de l'utilisation) qui permet de :
- visualiser extérieurement l'état de percussion - mise sous pression par percement (au moyen d'un percuteur actionné par un levier) de l'opercule obturant la bouteille métallique interne contenant le gaz de chasse liquéfié (CO2) - ou non de l'appareil ;
- vérifier instantanément la présence ou l'absence de pression (détente du
CO2 en phase gazeuse) dans le corps de l'appareil ;
- dégazer, en tant que besoin, l'appareil.

Ces deux dernières opérations sont réalisables sans faire fonctionner l'extincteur ni le démonter, et sans outillage.

En l'état actuel de la technique, les seuls dispositifs de contrôle visuel de la percussion d'un tel modèle d'extincteur équipants certaines marques (peu nombreuses) consistent :
- soit dans la mise en place de repères colorés ( vert et rouge ) apposés sur un élément mobile du système de percussion (poignée ou levier) faisant partie de la tête (robinetterie) de l'appareil qui, selon sa position, laisse voir au travers d'une fenêtre ouverte dans une partie fixe de ladite tête (support du levier) l'un des repères colorés correspondant à l'état de percussion (rouge) ou non (vert) ;;
- soit dans l'adjonction d'un témoin (téton) mobile coloré (rouge) qui est placé dans un logement pratiqué dans la tête de l'extincteur, en retrait - donc non visible - tant que ce dernier n'est pas percuté, et qui fait saillie lorsqu'il est actionné par le levier de percussion et reste en position avancée après la percussion.

L'inconvénient de ces systèmes, spécifiques à certaines marques, est qu'ils sont indépendants de l'état de pression ou pas des extincteurs qu'ils équipent. En effet, ils sont actionnés mécaniquement par le mouvement du levier (ou poignée) de percussion, en dehors de la mise sous pression résultant de la libération et de la détente du gaz liquéfié (CO2) contenu dans la bouteille de chasse (sparklet) lors du percement de l'opercule métallique qui la ferme par le percuteur.

Ainsi, ils ne permettent ni de s'assurer que l'extincteur n'est plus sous pression, ni de le dégazer le cas échéant.

Pour tous les autres extincteurs du marché, seule l'absence de la goupille de sécurité interdisant le fonctionnement du percuteur et, pour certains modèles, la position de la poignée (levier) de percussion constituent des indices de percussion.

Or, de nombreux accidents sont survenus à l'occasion des opérations de maintenance, préventive ou corrective, lorsque l'opérateur entreprenait de désolidariser la tête du corps d'un extincteur encore sous pression (percussion accidentelle ou par malveillance non suivie d'utilisation de l'appareil, ou encore utilisation partielle) en dévi@@sant pour cela les écrous, ou la bague de fixation, sans s'être au préalable assuré de l'absence totale de pression en actionnant la gâchette ou la soufflette fixée en bout de lance. Dans ce cas, la pression résiduelle suffit à propulser avec force ladite tête qui peut ainsi occasionner de sérieux dommages - notamment corporels - sur sa trajectoire de plusieurs mètres.Même lorsqu'il s'agit d'un modèle d'extincteur muni de l'un des systèmes de contrôle visuel existants décrits ci-dessus, le vérificateur pense généralement que l'appareil, ayant été percuté, a été utilisé et qu'il est donc entièrement vidangé. Il n'est pas toujours possible au vérificateur de s'assurer sur place que l'extincteur est effectivement vide en actionnant la gâchette ou la soufflette au risque de créer un désordre dans l'environnement (émi@@sion de poudre ou arrosage !). Qui plus est, dans un but évident de rentabilité, le vérificateur cherche toujours à gagner du temps.

Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient et à ces risques graves. Il est en effet, selon sa première caractéristique, actionné par le gaz de chasse lui-même lors de la mise sous pression de l'extincteur ; cette pression assure son étanchéïté. Selon une autre caractéristique, il permet, suivant le principe d'une soupape et par action manuelle, de faire échapper le gaz contenu dans le corps (enceinte) de l'appareil et donc, si besoin est, de le dégazer entièrement.

Le dispositif est constitué de deux éléments principaux :
- un corps creux, réalisé en métal, alliage ou matière synthétique de résistance appropriée, d'une seule pièce comportant, en partie supérieure, une embase faisant saillie de son support et une partie inférieure cylindrique filetée sur l'extérieur pour se visser dans un orifice de diamètre correspondant taraudé dans la tête de l'extincteur ou recevoir un écrou de serrage pour le maintenir fixé sur la paroi du corps de l'extincteur, selon le positionnement retenu.

- un piston, réalisé dans l'une des matières précitées, qui coulisse à l'intérieur du corps creux alésé à cet effet et dont la partie supérieure ressort à l'extérieur de ce dernier lorsqu'il est poussé par l'action du gaz et est ainsi parfaitement visible (témoin de percussion) ; il comporte, dans son extrémité inférieure (embase ou rebord) un joint assurant l'étanchéïté avec le cylindre dans la position précitée.

Selon l'un des modes particuliers de réalisation, la partie supérieure du piston filetée à cet effet peut recevoir un écrou-borgne - dont la partie supérieure peut présenter une surface concave pour faciliter l'appui du doigt qui actionnera le pistion lors des opérations de contrôle ou de dégazage - qui, lorsque le piston est en position basse, repose sur la face supérieure de l'embase du corps creux.

Le piston comporte :
- deux gorges concaves circulaires de profondeur appropriée sur tout son pourtour, parallèles et espacées d'une hauteur appropriée, pour permettre à une bille placée dans le cylindre de venir s'y loger et de maintenir le piston soit en position haute, soit en position basse ;
- une cannelure verticale sur une partie de sa hauteur destinée, selon sa position, à permettre l'échappement du gaz vers l'e térieur de l'extincteur lorsqu'on actionne le piston en le poussant avec le doigt partiellement vers le bas.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie supérieure dudit piston, soit celle visible lorsqu'il est en position basse, soit celle qui le devient lorsque sous l'action du gaz il monte en position haute, soit encore les deux, peut être colorée pour attirer davantage l'attention.

Ainsi, suivant les modes particuliers de réalisation, la tête du piston, ou l'écrou-borgne éventuellement vissé sur celle-ci, @ui est toujours visible au-dessus de l'embase du corps creux quelque soit la position du piston peut être colorée en vert (par convention) pour indiquer la position de sécurité du dispositif, tandis que la partie du piston qui ne ressort de l'embase que lorsque, sous l'action du gaz qui le pousse, le piston se place en position haute peut être colorée en rouge (par convention) pour matérialiser alors l'état de percussion et le risque que l'extincteur soit sous pression. Toute variante dans le positionnement et le choix des couleurs est possible pour obtenir le même effet visuel.Les positions du piston et les marques de couleurs conventionnelles retenues sont explicitées par un pictogramme avec légendes collé ou sérigraphié sur le corps de l'extincteur.

Selon une autre caractéristique de l'invention, à l'intérieur du cylindre alésé dans le corps creux où coulisse le piston et à la hauteur de l'embase dudit corps creux un évidement tubulaire est pratiqué sur toute l'épaisseur de la paroi dont la partie opposée est filetée. A l'intérieur de ce conduit une bille est introduite et maintenue pressée vers le cylindre par un ressort dont la tension est règlée par une vis placée sur l'orifice extérieur dudit conduit sur l'embase du corps creux. La bille dépasse ainsi de la paroi du cylindre, mais ne peut s'en échapper en raison d'un rétrécissement du diamètre du conduit à ce niveau, et elle est rétractable sous l'action du piston animé d'une force suffisante.La bille vient se placer dans l'une ou l'autre des gorges circulaires pratiquées dans le piston selon sa position et l'y maintenir tant qu'il n'est pas actionné par une force supérieure à celle de tension du ressort pressant la bille. Ce système de blocage permet :
- lorsque l'extincteur n'est pas sous pression, de maintenir le piston en position basse pour éviter qu'en cas de renversement de l'appareil (tête vers le bas) le dit piston ne vienne, sous l'effet de la pesanteur, en position haute ;
- lorsque l'extincteur a été mis sous pression, de maintenir le piston en position haute (alerte) et d'empêcher sa descente en position basse lorsque la pression a été évacuée lors de l'utilisation normale de l'extincteur ou par insuffisance d'étanchéïté de celui-ci ; ainsi le piston conserve son rôle de témoin de la percussion de l'extincteur même vidé de toute pression.

Suivant les modes particuliers de réalisation, la base (embase ou rebord) du piston peut soit venir se loger à l'intérieur du corps creux comportant alors deux hauteurs internes cylindriques d'alésages différents dont la partie inférieure est de forme concave ou ogivale pour recevoir l'embase du piston en position haute et assurer ainsi l'étanchéïté, soit encore se plaquer à l'extérieur dudit corps creux dont le cylindre est alors d'alésage constant et la partie inférieure présente le même profil pour la même nécessité d'étanchéïté.

Le dispositif objet de l'invention, suivant les modes particuliers de réalisation, les caractéristiques des extincteurs auxquels il se destine et/ou les convenances de leurs fabricants, peut être monté :
1 ) Sur la tête (robinetterie) de l'extincteur par taraudage, dans la platine de celle-ci, d'un orifice, au diamètre de la partie inférieure filetée du corps creux, placé sur la partie la plus visible de ladite tête, c'est-à-dire avant la poignée (en premier plan) et du côté opposé à celui de fixation de l'extincteur sur son support en se positionnant face à l'appareil fixé sur ce dernier. Selon la construction, la matière, l'épaisseur et la résistance de ladite tête par rapport aux normes en vigueur, le dispositif pourra être installé sur des modèles existants ou exiger la modification de ceux-ci.

2 ) Sur le corps (enceinte) de l'extincteur par percement dans la paroi de celle-ci d'un orifice circulaire au diamètre la partie vissante du corps creux qui sera fixé par un écrou placé à l'intérieur du corps et muni d'un ou de deux joints d'étanchéïté.

Dans tous les cas, des essais de résistance à la pression des extincteurs munis du dispositif devront être réalisés par type d'appareil et ils devront être présentés aux épreuves officielles d'homologation conformément à la règlementation en vigueur.

Selon une variante non illustrée, le corps creux est supprimé et le piston coulisse alors directement dans un cylindre alèsé, chemisé ou non, à l'intérieur de la paroi même de la tête de l'extincteur ; en ce cas, au dessus de la surface de la platine de la tête, l'embase du corps creux est remplacée par une partie saillante de la tête qui permet d'y loger le système de blocage de la même manière que dans l'embase du corps creux. Ainsi, en coupe, cette variante se présente de la même manière que celles illustrées et peut également être réalisée selon les deux solutions envisagées, si ce n'est qu'au lieu de coulisser à l'intérieur du cylindre alèsé dans le corps creux amovible et vissé sur la tête de l'extincteur, le piston coulisse directement dans la paroi de cette dernière forée et alèsée de manières identiques.Le système de blocage à bille est placé dans le rebord du cylindre en saillie de la platine réalisé dans la masse par moulage ou usinage de la tête de l'extincteur.

Les dessins annexés illustrent l'invention dans ses versions les plus élaborées.

La planche 1/4 représente une version du dispositif dans laquelle l'embase du piston pénètre, en position haute, à l'intérieur du corps pour obturer le cylindre et assurer l'étancheïté.

La planche 2/4 représente une version du dispositif dans laquelle la base du piston ferme, en position haute, le cylindre en positionnant son rebord inférieur contre la face inférieure de ce dernier, assurant de cette façon l'étanchéïté.

La planche 3/4 représente l'implantation du dispositif sur une tête d'extincteur.

La planche 4/4 représente l'implantation du dispositif sur le corps d'un extincteur.

Les figures 1 des planches 1/4 et 2/4 représentent, en coupe, le dispositif selon l'invention lorsque l'extincteur n'est pas sous pression. Le piston est en position basse. Le dispositif est "en veille".

Les figures 2 de ces mêmes planches représentent, en coupe, le dispositif lorsque l'extincteur est sous pression. Le piston est alors en position haute et la partie-témoin de celui-ci fait saillie de l'embase du corps creux. Le dispositif est "en alerte".

Les figures 3 de ces mêmes planches représentent, en coupe, le dispositif en position de dégazage. Le piston est partiellement enfoncé (position intermédiaire) et le gaz peut s'échapper par la cannelure.

Sur la figure 1 de la planche 1/4 sont désignés les différents éléments et caractéristiques du dispositif :
- le corps creux en une seule pièce (1) comprenant une embase (a) et une partie filetée (b) et dans la paroi duquel est pratiqué un évidement tubulaire dans lequel est placée une bille (5), un ressort de rappel (6) et une vis de règlage (7) ;
- le piston (2) avec, dans une rainure prévue à cet effet, son joint d'étanchéïté (3) et, vissé sur sa partie supérieure, un écrou-borgne (4) pour favoriser l'appui du doigt lors des opérations de dégazage ou de contrôle.

Sur la figure 2 de cette même planche, sont désignés :
- la gorge haute (8) et basse (9) du piston ;
- la cannelure (10) du piston.

Sur la figure 3 de cette même planche, la cannelure (10) est à nouveau désignée et l'on y voit son principe de fonctionnement pour permettre le dégazage de l'extincteur.

Sur la planche 2/4, la figure 4 illustre la possibilité de monter un écrou-borgne à surface concave sur la tête du piston pour une meilleure ergonomie, facilitant ainsi l'appui du doigt pour pousser le piston vers le bas afin de vérifier la présence de gaz ou pas ou de dégazer l'extincteur.

Sur cette même planche, la figure 5 montre l'embase du piston surmontée d'un joint d'étanchéïté (6) pour assurer la fermeture du cylindre à son orifice inférieur lorsque le piston est en position haute.

En référence à ces dessins, selon le mode de réalisation illustré par la planche 1/4, le dispositif comporte :
A) Un corps creux (1), réalisé en métal usiné d'une seule pièce, dont l'intérieur est alèsé verticalement en deux parties cylindriques de diamètres différents ; la partie supérieure, où coulisse la tige du piston, est d'un diamètre plus faible - correspondant à celui de ladite tige - que celui de la partie inférieure où coulisse l'embase du piston comportant le joint d'étanchéïté (3) de section plus forte.Dans la paroi de l'embase du corps creux (partie supérieure), un percement tubulaire a été pratiqué jusqu'à la surface du cylindre interne sur lequel il s'ouvre et dont, à ce niveau, le diamètre est rétréci ; à l'opposé, cet évidement circulaire est fileté pour être obturé par une vis (7) qui a également pour fonction de règler la tension d'un ressort de rappel (6) placé derrière une bille (5) introduite dans le tube pour la maintenir en saillie de la surface du cylindre interne ; le rétrécissement du diamètre du tube à ce niveau empêche la bille de s'en échapper tandis que le ressort permet sa rétractation vers l'intérieur sous l'action du piston mû par une force suffisante en montée ou en descente.

B) Un piston (2), réalisé également en métal usiné d'une seule pièce, de forme cylindrique, qui coulisse librement dans le cylindre interne du corps creux ci-dessus décrit, en étant toutefois retenu :
- par un écrou-borgne (4) vissé sur sa tête d'un diamètre supérieur à celui du cylindre interne du corps creux, afin qu'il repose sur la surface supérieure de l'embase de ce dernier lorsque le piston est en position basse ;
- en position basse par la bille de blocage (5) qui vient se loger dans sa gorge haute (8) ;
- en position haute par la même bille qui vient se loger dans sa gorge basse (9).

Sur une partie de la hauteur de ce piston, entre les dites gorges haute et basse parallèles et creusées sur toute sa circonférence, est également creusée, mais verticalement cette fois, une cannelure (10) destinée à permette, lorsque le piston est en position intermédiaire, le passage du gaz contenu dans le corps de l'extincteur vers l'extérieur par le cylindre interne du corps creux.

Le piston (2) est placé dans le cylindre interne du corps creux (1) en introduisant sa tête par l'orifice inférieur de ce dernier et en position haute dans laquelle il est maintenu par la bille de blocage (5). Sa tige dépasse ainsi l'embase du corps creux, permettant de visser sur sa tête l'écrou-borgne (4) de maintien. Il est ensuite ramené, par pression verticale du doigt, en position basse dans laquelle il est à nouveau maintenu par le système de blocage.

Le dispositif ainsi monté est ensuite vissé par sa partie inférieure filetée sur la platine de la tête de l'extincteur dans la paroi de laquelle un orifice circulaire de diamètre correspondant a été taraudé à l'emplacement adéquat (planche 3/4).

A titre d'exemple non limitatif, les dimensions extérieures du dispositif sont de l'ordre de 3 à 4 cm de haut sur un diamètre de 1 à 2 cm au niveau de l'embase du corps creux. Il s'agit là de simples indications, le dispositif pouvant être réalisé à d'autres dimensions en fonction des caractéristiques des extincteurs sur lesquels il est destiné à être monté.

Un test de fonctionnement du dispositif, aisé et rapide, peut être réalisé après montage sans pour cela faire fonctionner l'extincteur : il suffit, lorsque ce dernier est assemblé à l'exception de sa lance, d'introduire dans l'orifice sur lequel vient se fixer cette dernière de l'air comprimé qui déclenchera le dispositif.

En service, le fonctionnement du dispositif objet de l'invention est simple et fiable.

Tant que l'extincteur n'est pas percuté, la pression qui règne à l'intérieur de son enceinte (corps) est voisine de la pression atmosphérique ambiante. Le dispositif reste en veille, le piston étant maintenu en position basse par le système de blocage à bille (engagée dans sa gorge haute), même en cas de renversement de l'appareil. Extérieurement, seule la tête dudit piston ou l'écrou-borgne qui la coiffe - éventuellement coloré en vert - est visible. C'est la position de sécurité (planches 1/4 & 2/4 - FIG.1).

Lors de la percussion de l'extincteur, le gaz en se détendant à l'intérieur du corps crée la pression nécessaire à la projection de l'agent extincteur (eau ou poudre) à l'extérieur au moyen d'un ajutage ou d'une lance munie d'une soufflette destinée à contrôler le débit (robinet). Cette même pression actionnera le piston, car elle est d'une force très sensiblement supérieure à celle de la tension maintenant la bille de blocage dans la gorge supérieure du piston, qui ainsi montera en position haute où la même bille l'y maintiendra. La pression assurera l'étanchéïté du cylindre par la poussée qu'elle exerce sur le piston, dont l'embase en saillie de la tige (ou rebord) est munie d'un joint d'étanchéïté à cet effet, qui, en position haute, l'obture hermétiquement en raison de la forme et de l'ajustage de ces pièces.Extérieurement, une grande partie de la tige du piston fera saillie de l'embase du corps creux et sera ainsi d'autant plus visible qu'elle sera colorée en rouge. Elle constitue le témoin de percussion de l'extincteur, que celui-ci ait été ensuite utilisé ou pas. Le dispositif est alors en position d'alerte (planches 1/4 & 2/4 - FIG.2).

Si, après percussion, l'extincteur est utilisé et vidangé entièrement, le dispositif rappellera qu'il doit être rechargé et permettra de contrôler instantanément l'absence de pression dans l'enceinte en appuyant avec le doigt sur la tête du piston qui s'enfoncera aisément.

Si après percussion, l'extincteur n'est pas employé ou n'est que partiellement vidangé et reste ainsi sous pression, l'opérateur pourra, préalablement à toute intervention sur l'appareil, s'en assurer en appuyant sur la tête du piston qui offrira une certaine résistance à l'enfoncement ; toutefois, la pression exercée par le doigt sur le piston, étant supérieure à la tension du ressort de maintien de la bille de blocage engagée dans sa gorge basse, ainsi qu'à la pression règnant dans le corps, lui permettra de descendre dans le cylindre jusqu'à la position où sa cannelure longitudinale permettra l'échappement du gaz enfermé dans le corps de l'appareil (planches 1/4 & 2/4
FIG.3). L'opérateur pourra ainsi dégazer entièrement ce dernier avant d'en démonter la tête pour le recharger. Il lui suffira ensuite de renclencher le dispositif en position de veille (sécurité).

Le dispositif est promis à une application industrielle étendue, puisqu'il peut s'adapter à la quasi-totalité des extincteurs mobiles d'incendie "à pression auxilliaire" - dont le genre est très sensiblement plus répandu que celui "à pression permanente" - fabriqués en France, en Europe et dans le monde où, actuellement, il n'existe aucun dispositif analogue. Il n'exige pas de modifications importantes du processus de fabrication et des prèces composants ces extincteurs. Enfin, il ne présente aucune difficulté technique de réalisation, s'agissant d'un usinage simple de pièces métalliques par des procédés connus de mécanique de précision ou encore de la réalisation de pièces en matières synthétiques par des procédés de moulage également connus. Dans les deux cas, son coût de fabrication est faible, permettant son intégration dans la fabrication en série des extincteurs. Son intérêt, tant sur le plan de la sécurité que sur le plan commercial, justifie, cette plus-value raisonnable.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1) Dispositif mécanique de contrôle visuel de l'état de percussion (mise sous pression) ou non d'un extincteur d'incendie du type "à pression auxilliaire" sur lequel il est monté, qui permet en outre le dégazage de celui-ci en tant que besoin, caractérisé en ce qu'il comporte un piston (2) coulissant - verticalement, de bas en haut et inversement - dans un cylindre, dont l'orifice inférieur est situé dans le corps de l'appareil et l'orifice supérieur débouche sur l'extérieur, lequel piston est actionné automatiquement par la pression résultant de la détente du gaz liquéfié (CO2) dans le corps de l'appareil lors du percement, au moyen d'un percuteur manoeuvré par un levier externe, de l'opercule obstruant la bouteille de chasse placée à l'intérieur de celui-ci, et dont la partie supérieure de la tige dudit piston fait alors saillie de l'orifice extérieur du cylindre et constitue le repère (témoin) visible de la mise sous pression.

2) Dispositif caractérisé, selon la revendication 1, en ce que le cylindre est, suivant les modes particuliers de réalisation, ou foré dans l'épaisseur de la tête de l'extincteur, ou à l'intérieur d'une pièce indépendante (corps creux) (1) réalisée en métal, alliage ou matière synthétique de résistance appropriée qui comporte une embase (a) en partie supérieure et une partie inférieure cylindrique filetée sur l'extérieur (b) pour se visser dans un orifice taraudé dans ladite tête (planche 3/4) ou encore percé dans la paroi du corps de l'extincteur (planche 4/4) sur laquelle elle est fixée par un écrou de serrage en fonction de l'implantation choisie pour le dispositif.

3) Dispositif caractérisé, selon la revendication 2, en ce que le cylindre est, selon les modes particuliers de réalisation, soit alésé en deux parties verticales d'alésages différents, soit alèsé à un diamètre constant sur toute sa hauteur, selon que l'embase du piston pénêtre (planche 1/4) ou pas (planche 2/4) à l'intérieur de celui-ci pour l'obturer et assurer l'étanchéïté du dispositif lorsque ledit piston est placé en position haute par la pression (planche 1/4 & BR< 2/4 - FIG.2).

4) Dispositif caractérisé, selon la revendication 2, en ce que la paroi du cylindre comporte dans sa partie supérieure, l'embase dans le cas d'un corps creux rapporté et vissé sur l'extincteur (tête ou corps), ou le rebord faisant saillie de la platine de la tête si ledit cylindre est foré dans l'épaisseur de cette dernière, un évidement tubulaire horizontal traversant de part en part la paroi.

A l'intérieur de ce conduit une bille (5) au diamètre correspondant est introduite et maintenue en saillie de la paroi interne du cylindre au moyen d'un ressort (6) placé derrière elle et dont la tension est règlée par une vis (7) introduite dans l'orifice extérieur du conduit fileté à cet effet sur une longueur adéquate. La bille ne peut sortir de son logement en raison du rétrécissement du diamètre du conduit à son orifice intérieur et elle est rétractable par l'action du piston animé d'une force supérieure à celle de tension du ressort de rappel.

5) Dispositif caractérisé, selon l'ensemble des revendications précédentes, en ce qu'à l'intérieur du cylindre coulisse, verticalement et dans les deux sens, un piston (2) réalisé en métal, alliage ou matière synthétique de résistance appropriée qui est actionné par la détente du gaz dans le corps de l'extincteur lors de sa percussion ou par pression du doigt sur la tête dudit piston.

6) Dispositif caractérisé, selon la revendication 5, en ce que ledit piston comporte une tige et une embase ; cette dernière, selon les modes particuliers de réalisation, présente soit une gorge à l'intérieure de laquelle est placé un joint torique (3) soit un rebord (11) surmonté d'un joint d'étanchéïté (12), selon que ladite embase pénêtre (planche 1/4) ou non (planche 2/4) à l'intérieur du cylindre avec la base duquel elle est ajustée pour l'obturer et assurer l'étanchéïté du dispositif lorsque l'extincteur est sous pression et donc que le piston est en position haute (planches 1/4 & 2/4 FIG.2).

7) Dispositif caractérisé, selon les revendications 3 5 et 6, en ce que le piston comporte deux gorges concaves circulaires (8 et 9) sur tout son pourtour, parallèles et espacées verticalement d'une hauteur déterminées pour permettre à la bille (5) du système de blocage décrit à la revendication 3 de venir s'y loger et de maintenir le piston soit en position basse (planches 1/4 & 2/4 - FIG.1), soit en position haute (planches 1/4 & 2/4 - FIG.2) tant qu'une force supérieure à celle de tension du ressort de rappel (6) de ladite bille ne la fasse se rétracter sous la poussée ainsi exercée de bas en haut par la pression du gaz (planches 1/4) & 2/4 - FIG.2) ou inversement par la pression du doigt appliquée sur la tête du piston.

8) Dispositif caractérisé, selon les revendications 1, 5 et 6, en ce que le piston comporte une cannelure verticale (10) sur une partie de sa hauteur destinée, selon la position du piston, à permettre le passage du gaz contenu dans le corps de l'extincteur au travers du cylindre lors des opérations de contrôle de pression ou de dégazage qui s'éffectuent en poussant partiellement le piston vers le bas à l'aide d'un doigt appuyant sur sa tête (planches 1/4 & 2/4 - FIG.3).

9) Dispositif caractérisé, selon les revendications 1, 5 et 6, en ce que, selon les modes particuliers de réalisation, la tête du piston, lorsqu'il est en position basse, soit affleure l'orifice du cylindre, soit en fait légèrement saillie, soit encore est surmontée d'un écrou-borgne (4) qui est vissé sur ladite tête filetée à cet effet et, dans cette version, seul le dit écrou-borgne (4) coiffe l'orifice supérieur du cylindre lorsque l'extincteur n'est pas sous pression (planches 1/4 & 2/4 - FIG.1). Cet écrou-borgne (4) présente l'avantage supplémentaire de maintenir le piston dans le cylindre en plus du système de blocage décrit à la revendication 3, en l'empêchant également de sortir dudit cylindre par sa partie inférieure (l'embase du piston interdisant toute sortie inverse).

10) Dispositif caractérisé, selon les revendications 1, 5 6 et 9, en ce que, selon les modes particuliers de réalisation, la tête du piston, soit la surface affleurant l'orifice du cylindre, soit la partie en faisant saillie, soit encore l'écrou-borgne (4) coiffant ladite tête et ainsi l'orifice du cylindre lorsque le piston est en position basse (planches 1/4 & 2/4 - FIG.1), c'est-à-dire que l'extincteur n'est pas sous pression, est coloré (vert par exemple) pour matérialiser de façon encore plus visuelle cette position de veille et de sécurité.

Dans le même but, la partie de la tige du piston engagée dans le cylindre dans la position précitée et faisant saillie de celui-ci lorsque l'extincteur a été percuté (planches 1/4 & 2/4 - FIG.2) est également rendue plus visible au moyen d'une couleur différente (rouge par exemple) pour attirer l'attention sur cette position d'alerte, témoin de la percussion de l'appareil.