L'invention a trait à un robinet pour extincteur portable
à pression permanente et à un extincteur portable à pression
permanente équipé d'un tel robinet.
Un robinet est monté sur le débouché d'un réservoir d'extincteur
à pression permanente pour contrôler la décharge du
fluide de traitement d'incendie. Ce robinet peut être relié
à un diffuseur ou à un tuyau flexible à l'extrémité libre
duquel est montée une tête de pulvérisation permettant de
diriger le produit, cette tête étant éventuellement équipée
d'un mécanisme d'obturation commandée.
Par le document FR-A-2 741 811, on connaít un extincteur
à pression permanente comprenant un robinet pourvu d'une tête
de pulvérisation. Une gâchette de cette tête de pulvérisation
est en prise avec un levier prévu pour déplacer un clapet du
robinet de l'extincteur contre la force de la pression régnant
dans le réservoir, afin de mettre en communication le volume
intérieur du réservoir et un orifice de sortie du robinet. Le
tait que le clapet est déplacé à l'encontre de la pression
régnant dans le réservoir rend cette manoeuvre relativement
difficile dans la mesure où cette pression s'oppose au mouvement
d'ouverture du clapet. En outre, un moyen de verrouillage
du clapet en position ouverte doit être prévu, faute de quoi
le clapet est refermé dès que l'utilisateur cesse d'exercer
sur le levier un effort de déplacement du clapet, en particulier
lorsqu'il se sert de l'extincteur pour éteindre un
incendie. Une petite tige de verrouillage est utilisée pour
ce faire, mais cette tige est de faibles dimensions et le plus
grand soin doit être apporté lors du montage pour qu'elle soit
positionnée correctement, et au cours de la durée de vie de
l'extincteur pour qu'elle ne soit pas égarée, par exemple lors
des opérations de maintenance de l'extincteur. En outre, le
système connu prévoit la manoeuvre du clapet par la tête de
pulvérisation, ce qui impose le positionnement relatif du
clapet, de son levier de commande et de la tête de pulvérisation
dans la position de repos. Ceci peut ne pas être
opportun, notamment sur le plan ergonomique. Enfin, lors d'une
manoeuvre rapide de la tête de pulvérisation, notamment en cas
de panique devant un incendie, l'utilisateur peut ne pas tirer
sur la tête de pulvérisation dans un sens permettant la
manoeuvre du levier de commande du clapet, ce qui induit la
rupture de la gâchette et la non-ouverture du robinet.
Par ailleurs, il est connu de DE-A-42 25 997 de réaliser
une vanne à ouverture rapide au moyen d'une cartouche
pyrotechnique apte à agir sur un piston, de telle sorte que
sont libérées des billes d'ancrage d'un élément cylindrique
dans un manchon fixe, l'élément cylindrique étant alors libéré
pour permettre un mouvement de retrait d'un clapet monté en
partie supérieure d'un réservoir. Un tel système est particulièrement
complexe sur le plan mécanique et peut présenter des
défauts de fiabilité, notamment en cas de grippage des billes
qui peuvent demeurer dans leur logement pendant plusieurs
années. En outre, la charge pyrotechnique doit être alimentée
en courant pour déclencher l'étincelle nécessaire à l'expansion
du gaz, ce qui requiert l'utilisation d'une ligne
d'alimentation électrique à partir d'une source de tension,
une telle construction n'étant pas adaptée à un extincteur
portable. Dans tous les cas, un tel système est particulièrement
onéreux et doit être réservé à des installations
élaborées.
C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement
remédier l'invention, en proposant un robinet dont l'ouverture
est facilitée par rapport aux robinets de l'état de la
technique et qui ne nécessite ni l'utilisation d'un levier de
manoeuvre d'un clapet, ni l'utilisation d'un organe de
verrouillage d'un tel levier en position ouverte du robinet,
ni le recours à un système électro-mécanique complexe avec
charge pyrotechnique.
Dans cet esprit, l'invention concerne un robinet pour
extincteur portable à pression permanente, ce robinet comprenant
un corps prévu pour être monté sur l'orifice d'un réservoir
de fluide de traitement d'incendie et un clapet mobile
en translation entre une position de d'ouverture et une
position de fermeture du robinet, alors que ce clapet est
prévu pour passer de la position de fermeture à la position
d'ouverture du robinet par un mouvement de translation dans
un sens d'éloignement par rapport au réservoir. Ce robinet
comprend un organe amovible de verrouillage du clapet en
position de fermeture du robinet, cet organe étant prévu pour
s'opposer au mouvement de translation du clapet dans le sens
d'éloignement par rapport au réservoir.
Grâce à l'invention, le mouvement du clapet, lors de
l'ouverture du robinet ne nécessite pas de vaincre la pression
régnant à l'intérieur du réservoir, mais a lieu dans un sens
compatible avec cette pression, quelle que soit sa valeur. Le
robinet peut être construit de telle sorte que le clapet
s'efface du trajet du fluide vers l'orifice de sortie du
robinet, c'est-à-dire est écarté de ce trajet et ce, sans
utilisation d'un levier ou de moyens compliqués de blocage en
position ouverte. L'organe amovible de verrouillage peut être
aisément manipulé par un utilisateur et être formé d'un
dispositif de construction simple, de telle sorte que son coût
est modique alors qu'il remplit sa fonction de façon particulièrement
fiable, sans risque de coincement et/ou nécessité
d'une alimentation électrique.
Selon un premier aspect avantageux de l'invention, le
corps comprend un alésage dans lequel est logé, à coulissement,
le clapet, un conduit de sortie du robinet étant ménagé
dans ce corps et débouchant dans cet alésage. Cet alésage
guide efficacement le clapet sur toute la longueur de sa
course. Des moyens aptes à charger élastiquement le clapet
dans un sens d'éloignement par rapport au réservoir peuvent
être prévus. En particulier, l'alésage forme avantageusement
un épaulement interne d'appui d'un ressort de compression,
alors que le clapet porte un épaulement externe correspondant,
le ressort étant disposé entre ces épaulements. D'autre part,
l'alésage définit avantageusement un siège de portée du
clapet, alors que le clapet porte un joint torique apte à
venir en appui contre ce siège.
Selon un mode de réalisation de l'invention, le clapet
est apte à passer de sa position de fermeture du robinet à sa
position d'ouverture sous l'effet des seules forces de
pression exercées par le fluide contenu dans le réservoir,
sans action d'un moyen mécanique tel qu'un ressort, le clapet
étant pourvu d'au moins un joint d'étanchéité avec la surface
radiale d'un alésage du corps dans lequel peut coulisser le
clapet.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention, l'organe
de verrouillage est avantageusement une goupille extractible
prévue pour être reçue dans le corps du robinet dans une
position globalement perpendiculaire à la direction de
déplacement du clapet. La face du clapet opposée au réservoir
peut porter un pion apte à pénétrer dans un logement correspondant
de cette goupille. Ce pion contribue au blocage en
position de la goupille par rapport au robinet. On peut
également prévoir que le fond de l'alésage comprend un
logement de réception de ce pion en position d'ouverture du
clapet.
En variante, on peut prévoir que le fond de l'alésage
porte un moyen d'amortissement de l'impact du clapet contre
ce fond.
L'invention concerne également un extincteur portable à
pression permanente qui comprend un robinet tel que précédemment
décrit. Un tel extincteur est particulièrement simple
d'utilisation puisqu'il suffit de libérer le clapet pour que
celui-ci ne s'oppose plus au passage du fluide de traitement
d'incendie sans prendre des précautions particulières pour
bloquer le clapet en position d'ouverture.
L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de
celle-ci apparaítront plus clairement à la lumière de la
description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un
extincteur conforme à son principe donnée uniquement à titre
d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans
lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un
extincteur conforme à l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective avec
arrachement partiel d'un robinet monté sur l'extincteur de la
figure 1 ;
- la figure 3 est une coupe longitudinale selon la
ligne III-III à la figure 2 ;
- la figure 4 est une coupe longitudinale selon la
ligne IV-IV à la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue analogue à la figure 4
alors que le robinet est en position ouverte ;
- la figure 6 est une vue en perspective d'un
robinet conforme à un second mode de réalisation de l'invention
et de la partie supérieure d'un réservoir d'extincteur
et
- la figure 7 est une coupe selon la ligne VII-VII
à la figure 6.
L'extincteur 1 représenté à la figure 1 comprend un
réservoir 2 de poudre ou d'eau additivée muni d'un fond de
portée 3 permettant son appui sur une surface plane. Dans sa
partie supérieure, l'extincteur est muni d'une coiffe 4 qui
forme une poignée 5 de prise en main de l'extincteur. Un tube
flexible 6 s'étend à partir d'une zone arrière 4a de la coiffe
4 jusqu'à une zone avant 4b de cette même coiffe dans laquelle
est reçue une tête de décharge 7 destinée à être prise en main
par un utilisateur. La tête 7 est pourvue d'un écran 7a de
protection de la main d'un utilisateur et d'un levier 7b de
manoeuvre d'une vanne de décharge non représentée. Un anneau
8 permet de manoeuvrer une goupille dont le fonctionnement est
expliqué dans ce qui suit.
Comme il ressort plus clairement de la figure 2, un
robinet 10 est prévu pour être monté sur l'orifice 2a du
réservoir 2 et comprend un corps 12 destiné à être vissé dans
l'orifice 2a, grâce à un filet externe 12a, en étant raccordé
à un tube plongeur 14 dont une extrémité inférieure ouverte,
non représentée, est disposée au sein du fluide de traitement
d'un incendie. Un clapet 16 est mobile à l'intérieur d'un
alésage 18 formé dans le corps 12. On note X-X' l'axe de
symétrie de l'alésage 18. L'alésage 18 définit un siège 20 à
portée conique destiné à coopérer avec le clapet 16 en
position fermée du robinet 10, comme représenté aux figures
3 et 4. Le clapet 16 comprend une tête 22 de diamètre
inférieur à la partie principale 24 du clapet 16, de telle
sorte qu'il définit un épaulement 26 de réception d'un joint
torique 28, ce joint étant prévu pour venir en appui contre
le siège 20 dans la position des figures 2 à 4.
Un perçage 30 est prévu dans le corps 12 selon une
direction Y1-Y1' globalement perpendiculaire à l'axe X-X' et
reçoit un raccord 32 de connexion du tube flexible 6.
Dans la position des figures 2 à 4, le clapet 16 obture
l'alésage 18 au niveau du siège 20 et le perçage 30 au niveau
de sa zone de raccordement à l'alésage 18. Le clapet 16 est
maintenu dans sa position des figures 2 à 4 par une goupille
34 solidaire de l'anneau 8 visible à la figure 1. Cette
goupille, qui peut être réalisée en métal ou en matière
plastique telle qu'en polyamide, est prévue pour traverser de
part en part l'alésage 18 selon une direction Y2-Y2' et
également perpendiculaire à l'axe X-X'.
Le corps 12 est équipé d'un bouchon 36, alors que la
douille 12b du corps 12 dans laquelle est ménagé l'alésage 18
est pourvue de deux encoches 12c et 12d qui ne sont pas
complètement obturées lorsque le bouchon 36 est vissé en
partie supérieure de la douille 12b. Il est ainsi possible
d'insérer la goupille 34 dans le sens de la flèche F à la
figure 3. Dans cette position, la goupille 36 bloque le clapet
16 dans une position de fermeture du robinet.
Afin de positionner, avec une précision acceptable, la
goupille 34 par rapport au clapet et au corps 12, la face 38
du clapet 16 opposée au réservoir 2 est équipée d'un pion 40
au niveau de sa partie centrale, c'est-à-dire au niveau de
l'axe X-X'. Par ailleurs, la goupille 34 est équipée d'un
logement 42 de réception de l'extrémité du pion 40. Ainsi, la
coopération des éléments 40 et 42 résulte dans la création
d'un point dur lors de l'introduction de la goupille 34 dans
l'alésage 18, ce qui permet à un opérateur de détecter le bon
positionnement de la goupille par rapport au clapet. Ce point
dur diminue également les risques de déplacement intempestif
de la goupille lorsque celle-ci est en place, c'est-à-dire de
déverrouillage inopiné du robinet 10. Par ailleurs, la
goupille 34 possède une face en biseau 44 qui facilite son
introduction, dans le sens de la flèche F, car son extrémité
avant est fine, alors que son extraction dans le sens opposé
à la flèche F est également facilitée car l'effet exercé par
la clapet 16 tend à chasser la goupille.
Le bouchon 36 porte, sur sa face interne dirigée vers
l'alésage 18, un logement 46 de réception du pion 40 en
position ouverte du robinet, comme cela ressort de la figure
5.
Selon une variante non représentée de l'invention, la
face 38 du clapet 16 peut ne pas porter de pion du type du
pion 40, la goupille étant alors maintenue en place uniquement
grâce à la pression exercée par le clapet.
L'alésage 18 forme un épaulement interne 48 alors que le
clapet 16 possède, au niveau de sa face arrière 38, une base
50 de diamètre supérieur à sa partie principale 24, de telle
sorte qu'il est créé un épaulement externe 52 sur le clapet
16. Un ressort 54 est disposé, entre les épaulements 48 et 52,
à l'intérieur de l'alésage 18, autour de la partie principale
24 du clapet 16. Ce ressort charge élastiquement le clapet 16
dans une direction d'éloignement du siège 20, c'est-à-dire
dans une direction d'éloignement par rapport au réservoir 2,
ce qui correspond à l'ouverture du robinet 10.
Le fonctionnement est le suivant :
Lorsqu'il est nécessaire de se servir de l'extincteur 1,
l'utilisateur tire sur l'anneau 8 afin de le séparer de la
coiffe 4, de telle sorte que la goupille 34 est extraite de
l'alésage 18, par un déplacement dans le sens inverse de la
flèche F de la figure 3. L'effort combiné de la pression
s'exerçant sur la tête 22 et de la force de compression du
ressort 54 a pour effet de repousser le clapet 16 contre le
bouchon 36, libérant ainsi un passage entre le tube plongeur
14 et le perçage 30, ce passage permettant la circulation du
fluide de traitement d'incendie jusque vers la tête de
décharge 7. Le robinet est alors dans la position ouverte de
la figure 5.
Le déplacement du clapet 16 de sa position des figures
2 à 4 à sa position de la figure 5 est réalisé automatiquement
dès que la goupille 34 est retirée et sans intervention de
leviers et/ou d'organes de verrouillage. En d'autres termes,
l'ouverture du robinet 10 a lieu directement, dès le retrait
de la goupille 34.
En outre, la mise sous pression du tuyau flexible 6 qui
résulte de l'ouverture du robinet 10 a lieu sans manipulation
de la tête 7, de sorte que la séquence de mise en oeuvre de
l'extincteur est particulièrement simple et logique pour un
utilisateur, même paniqué :
- il dégoupille le robinet 10 ;
- il prend en main la tête 7 pour la diriger vers les
flammes et il contrôle le jet de fluide de traitement au moyen
du levier 7b.
L'anneau 8 et la goupille 34 peuvent être solidarisés
après le montage du robinet 10 sur le réservoir 2 et la mise
en place de la coiffe 4.
Un indicateur de pression 60 est monté sur un piquage 62
du corps 12 en communication avec le volume intérieur du
réservoir 2 afin de connaítre en permanence la pression
régnant à l'intérieur de ce réservoir. Un raccord 64 muni
d'une valve 66 permet d'alimenter, à travers un filtre 68, le
volume intérieur du réservoir 2 en fluide de pressurisation.
Compte tenu de ce qui précède, il est possible de monter
le robinet 10 sur le réservoir 2 alors que la goupille 34 est
en place dans l'alésage 18 et que le clapet 16 est maintenu
en position fermée. On procède alors à la mise en pression du
réservoir 2, à travers la valve 66, ce qui peut être contrôlé
grâce à l'indicateur de pression 60. Il est ensuite possible
de monter la coiffe 4 autour du robinet 10 en partie supérieure
du réservoir 2 et de solidariser la goupille 34 et
l'anneau 8 par tout moyen approprié, alors que la coiffe 4
laisse apparaítre l'indicateur de pression 60, comme représenté
à la figure 1. La pose d'un scellé, dont la rupture
permet de détecter un déplacement de la goupille 34 peut être
effectué avant mise en place de la coiffe 4, un tel scellé
étant ensuite protégé par la coiffe.
De la même manière, lors des intervention de maintenance
sur l'extincteur de l'invention, il est possible d'ouvrir la
coiffe 4 pour accéder au robinet 10, notamment à son raccord
de mise en pression 64.
L'invention a été présentée avec un robinet 10 protégé
par une coiffe et relié à un tube flexible. Elle est cependant
applicable indépendamment d'une telle coiffe 4 et, notamment,
dans le cas d'un robinet relié directement à une buse de
projection branchée directement sur son orifice de sortie,
comme représenté aux figures 6 et 7, où les éléments analogues
à ceux du mode de réalisation des figures 1 à 5 portent des
références identiques. Une bague 101 permet de visser le
robinet 10 sur un filet externe 102 de l'orifice 2a du réservoir
2. Le corps 12 du robinet 10 se prolonge par une poignée
103 sur un côté alors qu'il porte, sur le côté opposé, une
buse 104 de pulvérisation du produit contenu dans le réservoir.
La buse 104 est reliée au volume intérieur du corps 12
par un conduit 30 de sortie du fluide de traitement d'incendie.
Un clapet 16 est logé dans un alésage 18 du corps 12 et
fonctionne comme indiqué en référence au premier mode de
réalisation, le clapet étant représenté en position fermée du
robinet 10 sur la gauche de la figure 7 et en position ouverte
sur la droite de cette figure. Le mouvement de recul du clapet
dans le corps 12 dans un sens d'éloignement par rapport au
réservoir est limité par un bouchon 36. Une goupille 34 peut
bloquer ce mouvement par insertion dans des encoches du corps
12, dont une seule est visible avec la référence 12c. Un
indicateur de pression 60 est raccordé sur un piquage 62 du
corps 12.
Le clapet 16 est équipé de deux joints toriques 128a et
128b destinés à venir en appui respectivement contre deux
parties 118a et 118b de la surface radiale de l'alésage 18 qui
sont de diamètres différents. Les joints 128a et 128b
constituent ainsi des segments d'étanchéité entre le clapet
16 et l'alésage 18. Un épaulement 48 prévu, dans le corps 12,
entre les surfaces 118a et 118b coopère avec un épaulement
correspondant 148 prévu sur le clapet 16.
Aucun ressort n'est prévu pour charger élastiquement le
clapet 16 en direction du bouchon 36 car la pression régnant
dans le réservoir 2 est suffisante pour pousser le piston en
position d'ouverture du robinet, telle que représentée sur la
droite de la figure 7, dès que la goupille 34 a été retirée.
Le couvercle 36 porte un pion central 136 autour duquel
est immobilisée, par coopération de formes, une bague
élastique 137 en élastomère ou équivalent qui permet d'amortir
l'impact du clapet 16 contre le bouchon 36 lors de son passage
de sa position fermée à sa position ouverte.
Selon une variante non représentée de ce second mode de
réalisation de l'invention, la poignée 103 peut être amovible
par rapport au corps 12.
Quel que soit le mode de réalisation considéré, le corps
12 peut être en métal, notamment en laiton, ou en matière
plastique alors que le clapet peut également être en métal ou
en matière plastique, notamment en polyamide chargé de fibres
de renfort.
Dans le premier mode de réalisation, l'invention a été
représentée avec un tube plongeur 14, elle est cependant
applicable en l'absence d'un tel tube plongeur, notamment
lorsque l'extincteur est prévu pour être utilisé "tête en
bas".