FR3061550A1 - Dispositif de fixation d'un vehicule sur un banc d'essais - Google Patents

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FR3061550A1
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Inventor
Daniel Fuchs
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ROTRONICS, FR
Original Assignee
Rotronics
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    • G01M17/0072Wheeled or endless-tracked vehicles the wheels of the vehicle co-operating with rotatable rolls
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Abstract

Le dispositif de fixation d'un véhicule sur un banc d'essai comporte : - une semelle (1) fixe par rapport au bâti du banc, - un mécanisme d'amarrage (2), solidaire de la semelle (1), comprenant un bras rigide (20) avec un crochet d'amarrage (21), ledit crochet (21) étant réglable en hauteur par mouvement ascendant ou descendant du bras rigide (20) et étant prévu pour recevoir un lien (22) d'amarrage du véhicule, - un mécanisme tendeur (3) solidaire de la semelle (1), lié mécaniquement au mécanisme d'amarrage (2) pour, lorsqu'il est actionné dans le sens d'une mise en tension, provoquer le déplacement du crochet d'amarrage (21) dans un sens correspondant à la mise en tension du lien d'amarrage (22).

Description

Titulaire(s) :
FUCHS DANIEL.
O Demande(s) d’extension :
© Mandataire(s) : FUCHS DANIEL.
® DISPOSITIF DE FIXATION D'UN VEHICULE SUR UN BANC D'ESSAIS.
FR 3 061 550 - A1
©) Le dispositif de fixation d'un véhicule sur un banc d'essai comporte:
- une semelle (1) fixe par rapport au bâti du banc,
- un mécanisme d'amarrage (2), solidaire de la semelle (1 ), comprenant un bras rigide (20) avec un crochet d'amarrage (21), ledit crochet (21) étant réglable en hauteur par mouvement ascendant ou descendant du bras rigide (20) et étant prévu pour recevoir un lien (22) d'amarrage du véhicule,
- un mécanisme tendeur (3) solidaire de la semelle (1), lié mécaniquement au mécanisme d'amarrage (2) pour, lorsqu'il est actionné dans le sens d'une mise en tension, provoquer le déplacement du crochet d'amarrage (21 ) dans un sens correspondant à la mise en tension du lien d'amarrage (22).
Figure FR3061550A1_D0001
Figure FR3061550A1_D0002
DISPOSITIF DE FIXATION D’UN VEHICULE SUR UN BANC D’ESSAIS Domaine technique.
La présente invention est du domaine des techniques et matériels utilisés pour la fixation d'un véhicule sur un banc d’essais à rouleaux.
Etat de la technique.
Les bancs d'essais à rouleaux pour véhicules automobiles et utilitaires légers sont de plus en plus répandus. En vue des essais, le véhicule est placé sur le banc, les roues de ce dernier étant placées sur les rouleaux.
Afin de mener les essais dans des conditions optimales de sécurité, le véhicule doit être fixé sur le banc. La fixation du véhicule sur le banc d’essais est une opération cruciale, notamment pour la sécurité lors des tests.
Pour se faire, on utilise des sangles d’amarrage en matériau synthétique dont la tension s’opère par l’action d’un tendeur à cliquet. Elles sont généralement équipées d’un crochet à chaque extrémité. Des anneaux sont solidement fixés au sol, aux endroits adéquats à l’avant et à l’arrière du banc d’essais.
Pour fixer le véhicule sur le banc d’essais, l’opérateur agit le plus souvent de la façon suivante. Il accroche l’un des bouts de la sangle sur un anneau au sol, puis il passe la sangle autour d’un élément du triangle de suspension ou de l’essieu du véhicule, et il revient vers l’anneau pour y accrocher le deuxième crochet de la sangle. Ensuite, l’opérateur ajuste à la main la longueur de la sangle autour du tendeur, afin d’en diminuer le mou. Enfin, il actionne le tendeur afin de tendre fortement la sangle.
Il procède ainsi de chaque côté du véhicule, à l’arrière et à l'avant.
De préférence sont utilisées quatre sangles pour immobiliser le véhicule à savoir deux sangles à l’avant et deux sangles à l’arrière.
A l'avant du véhicule, les sangles d’amarrage sont souvent croisées, c’est-à-dire que la sangle avant gauche est ancrée sur l'avant droit du véhicule, tandis que la sangle avant droite est ancrée sur l’avant gauche de ce dernier. Une telle disposition vise à éviter les mouvements latéraux de l'avant du véhicule, du fait de la liberté de sa direction lors des essais.
La fixation du véhicule sur un banc d'essais à rouleaux à l'aide de sangles présente plusieurs inconvénients notamment en raison de l’élasticité de ces dernières. En effet, leur élasticité est trop importante pour s’opposer aux mouvements longitudinaux du véhicule dus notamment aux effets des accélérations et décélérations angulaires imprimées aux roues lors des tests. Plus précisément, s’agissant par exemple d’une accélération, la force tangentielle de réaction imprimée par les rouleaux du banc sur les roues motrices du véhicule sollicite ledit véhicule vers l’avant. Cette sollicitation mécanique est contrée par les efforts de retenue appliqués par les sangles arrière sur le véhicule et plus précisément par les composantes horizontales de ces efforts. Cependant l’élasticité significative des sangles autorise des légers déplacements du véhicule vers l’avant pouvant atteindre de un à cinq centimètres. Inversement, lors de phases de frein moteur, c'est-à-dire lors des phases de décélération, le véhicule est amené à reculer de un ou trois centimètres en raison de l'élasticité des sangles avant.
Ainsi, lors des séances de tests, le véhicule n'est pas totalement stable.
L’amplitude de ces déplacements longitudinaux avant arrière se trouve encore accentuée par la hauteur de la caisse ou des essieux de certains véhicules. En effet, pour ce type de véhicule, la hauteur du point d’ancrage de la sangle est relativement importante et de ce fait l’inclinaison de la sangle par rapport à l’horizontale se trouve accentuée. Cette accentuation de l’inclinaison, à tension égale des sangles par rapport à un ancrage sur un véhicule bas, réduit la composante horizontale des efforts de retenue et en augmente la composantes verticale. Si la sangle est fixée à un élément suspendu du véhicule, tel que carrosserie, point de remorquage et autres, la composante verticale de l’effort de retenue a tendance à abaisser le véhicule par le biais de ses suspensions, et ce notamment à chaque accélération. Le point d’ancrage de la sangle au véhicule descend alors, ce qui a pour effet d’éloigner horizontalement ce point d’ancrage, du point d'ancrage de la sangle au sol. Le point d’ancrage de la sangle au véhicule accomplit alors un mouvement en arc de cercle de faible amplitude, autorisant un mouvement d’avance du véhicule à chaque accélération. Le phénomène est identique, à l'inverse, lorsque le véhicule a des phases de frein moteur ou de rétrogradage. Les sangles avant, accrochées haut, laisseront le véhicule reculer légèrement. Pour limiter l’importance de cet inconvénient, les points d’ancrage des sangles au sol sont éloignés du banc. Une telle disposition diminue l’angle de chaque sangle par rapport à l’horizontale et, par voie de conséquence, l’intensité de la composante verticale des efforts de retenue. Cependant, l’éloignement des points d’ancrage au sol augmente la longueur de ces sangles et de ce fait, accentue leur élasticité totale et leur capacité à s’allonger lors des accélérations et décélérations moteur du véhicule. De surcroît, les sangles forment alors des obstacles particulièrement significatifs autour du banc, sources d’accidents.
L’élasticité des sangles est également source de mouvement de lacet du véhicule lors des phases d’accélérations suivies de décélérations. Cela concerne surtout l'avant du véhicule, moins stable que l'arrière en raison de la liberté de la direction du véhicule. Ces mouvements sont latéraux et plus importants sur les véhicules dont on utilise le crochet de remorquage avant comme point de fixation, du fait d’une part du croisement des sangles à l’avant et d'autre part de l’angle qu’elles forment par rapport à l’axe longitudinal du véhicule.
On comprend alors que si le véhicule a tendance à tirer d'un côté plus que de l'autre, la sangle, ainsi davantage sollicitée, aura tendance à descendre, au niveau de son point d'ancrage, davantage que l'autre sangle. L'avant du véhicule aura alors tendance à se déplacer dans la direction où le véhicule a tendance à tirer. On peut alors assister, dans les cas importants, à un dandinement de gauche à droite de l'avant du véhicule, par effet de rebonds.
Sur certains véhicules, les pots d'échappement sont très bas, et sont situés à l'arrière de l'essieu arrière, juste au-dessus de la zone de passage des sangles. Il est évident que, lors des essais de puissance au cours desquels les pots s’échauffent de manière particulièrement importante, la ou les sangles situées à proximité peuvent se fragiliser ou fondre, du simple fait des rayons infrarouges irradiés par les pots.
Exposé de l’invention
La présente invention a pour objet de pallier les inconvénients précédemment évoqués, en mettant en œuvre un dispositif de fixation apte à appliquer sur le véhicule un effort de retenue dont l’intensité de la composante verticale est très faible par rapport à l’intensité de la composante horizontale et ce quelle que soit la garde au sol du véhicule.
Un autre but de la présente invention, est la mise en œuvre d’un dispositif de fixation, d’une part apte à être fixé au banc ou au plus prés de celui ci afin d’être au plus prés du véhicule à immobiliser, et d’autre part, apte à réduire très fortement l’amplitude des mouvements de cavalement, d’embardée, de pilonnement et de lacet du véhicule lors des tests.
À cet effet, le dispositif de fixation d'un véhicule sur un banc d'essai comporte :
- une semelle prévue pour être solidarisée au bâti du banc,
- un mécanisme d’amarrage, solidaire de la semelle, comprenant un bras rigide et un crochet d’amarrage porté par ledit bras rigide, ledit crochet étant réglable en hauteur par mouvement ascendant ou descendant du bras rigide et étant prévu pour recevoir un lien inextensible d’amarrage du véhicule,
- un mécanisme tendeur apte à être actionné dans un sens positif correspondant à l’application d’un effort de traction ou dans un sens négatif correspondant au relâchement de cet effort, ledit mécanisme tendeur étant solidaire de la semelle et étant lié mécaniquement au mécanisme d’amarrage pour, lorsqu’il est actionné dans le sens positif, solliciter le déplacement du crochet d’amarrage dans un sens correspondant à la mise en tension du lien d’amarrage ou au maintien de cette mise en tension.
Ainsi, la position en hauteur du crochet d’amarrage peut être adaptée à la hauteur du point d’amarrage du lien au véhicule et être amenée à l’horizontale de ce point ou dans une position proche de l’horizontale de ce point. De cette manière, la composante verticale de l’effort de retenue exercé par le lien d’ancrage sur le véhicule est nulle ou de très faible intensité, ce qui est de nature à fortement réduire l’amplitude des mouvements non désirés tels que les mouvements de pilonnement du véhicule lors des phases d’accélération et décélération.
Le mécanisme d’amarrage et plus particulièrement le crochet d’amarrage, lorsque le dispositif est en fonction, constitue maintenant un point d’ancrage du lien qui n’a nul besoin d’être éloigné du banc et donc du véhicule, contrairement aux points d’ancrage au sol des dispositifs d’attache de l’art antérieur. Ainsi, la longueur du lien d’ancrage s’en trouve fortement réduite et cette réduction de longueur, à effort de retenue donné, diminue la valeur de l’allongement du lien d’amarrage. L’amplitude des mouvements qui peuvent être imprimés à la caisse du véhicule lors des tests, du fait des forces transmises aux roues lors, notamment des phases d’accélérations et décélérations, sera ainsi significativement réduite. De surcroît, le dispositif de fixation peut maintenant être fixé au bâti du banc ou au sol à proximité immédiate du bâti afin d’être au plus près du véhicule. Cette disposition présente l’avantage, par rapport à l’état de la technique, de ne former aucun obstacle éloigné autour du banc.
Pour diminuer encore l’amplitude des mouvements auquel est soumis le véhicule lors des essais, le lien d’amarrage, selon une autre caractéristique de l’invention, est inextensible, c’est-à-dire très peu déformable en traction sous l’effet de l’action des efforts de retenue auxquels il peut être habituellement soumis lors des essais. Le matériau de ce lien et sa section seront choisis en sorte que l’amplitude de chacun des mouvements non désirés, soit inférieure à un centimètre, si l’on tient compte de l’extensibilité du mécanisme tendeur.
Le lien d’amarrage, selon une autre caractéristique de l’invention, peut être formé, de plusieurs éléments rigides imbriqués les uns dans les autres et aptes à ne former qu’un seul ensemble rigide sous l’effet de l’action de deux efforts de traction antagonistes appliqués à ses extrémités. Un tel élément sera avantageusement constitué par une chaîne à anneaux.
L’utilisation d’une chaîne à anneaux, ou équivalent, en tant que lien inextensible, est rendue, ici, aisée par le fait que ce lien est indépendant du mécanisme tendeur. Il faut savoir qu’un mécanisme tendeur formé d’une chaîne prévue pour être fixée au véhicule et d’un dispositif de mise tension de la chaîne, cas de certains dispositifs antérieurs, est d’une manutention contraignante. Ceci explique que de tels mécanismes sont très peu utilisés pour la fixation des véhicules sur les bancs.
En variante, selon une autre caractéristique de l’invention, le lien d’amarrage est formé d’un seul élément rigide de longueur ajustable.
Selon une première forme de réalisation, le mécanisme d’amarrage forme le bras rigide, et ce dernier est agencé en levier basculant doté d’un pied et d’une tête. Ce bras rigide est articulé par son pied à la semelle, et sa tête porte le crochet d’amarrage, le mécanisme tendeur agissant sur le bras rigide à distance du pied de ce dernier. Selon une forme pratique de réalisation, le mécanisme tendeur agit sur le bras rigide à distance du pied et de la tête de ce dernier.
Selon une autre caractéristique du dispositif selon sa première forme de réalisation, ce dernier comporte un organe élastique solidarisé d’une part à la semelle et d’autre part au support basculant, ledit organe élastique étant apte à appliquer au bras rigide basculant un effort sous l’effet de l’action duquel ledit bras rigide est sollicité en basculement vers le haut, cette sollicitation en basculement étant contrée par l’action du mécanisme tendeur.
Selon une seconde forme de réalisation, le mécanisme d’amarrage que comporte le dispositif de fixation comprend un chariot monté en coulissement sur la semelle de manière guidée en translation par des moyens de guidage que comporte ladite semelle, et ce depuis une position initiale, fixe, vers une position variable de mise en tension du lien d’amarrage, et réciproquement. De plus, le bras rigide du mécanisme d’amarrage est articulé au chariot selon un axe transversal à la direction de déplacement de ce dernier dans la semelle, ledit bras rigide étant pourvu d’un pied par lequel il est articulé au chariot et, à distance du pied, d’une tête équipé du crochet d’amarrage.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le mécanisme tendeur est apte à agir sur le bras rigide à distance du pied de ce dernier.
Selon une autre caractéristique de l’invention le dispositif comprend au moins un organe élastique de rappel apte à appliquer une force de rappel sur le chariot afin de solliciter ce dernier vers sa position initiale, ledit organe élastique étant interposé mécaniquement entre la semelle et ledit chariot.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le dispositif comprend au moins un mécanisme anti-retour interposé cinématiquement entre le chariot et le bras rigide, ledit mécanisme anti-retour étant débrayable et autorisant, dans l’état débrayé, le mouvement angulaire dudit bras rigide dans un sens et dans l’autre et dans l’état embrayé, interdisant le mouvement angulaire descendant dudit bras rigide.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou chaque mécanisme anti-retour comprend un corps denté solidaire cinématiquement du bras rigide, doté d’une succession de dents régulièrement espacées formant organes de prise anti-retour, et un levier basculant articulé au chariot, doté d’une griffe anti-retour prévue pour être engagée dans l’un des inter-dents du corps denté afin d’interdire, en position d’engagement dans l’un des interdents, le mouvement de basculement du bras, ledit levier basculant, comportant à l’opposé de la griffe, un talon de débrayage, le mécanisme anti-retour étant débrayé par action sur le talon de débrayage du levier.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le corps denté du ou de chaque mécanisme anti-retour est formé par une crémaillère longiforme s’étendant de manière parallèle à la direction de déplacement du dispositif d’amarrage dans la semelle et ladite crémaillère est solidarisée au bras rigide par une biellette apte à former jambe de force, et est solidarisée au chariot par une liaison mécanique du type glissière, la direction de déplacement de la crémaillère par rapport au chariot étant parallèle à la direction de déplacement dudit chariot par rapport à la semelle et la biellette étant articulée d’une part au bras rigide et d’autre part à la crémaillère de façon que le déplacement angulaire du bras s’accompagne du déplacement en translation de la crémaillère.
Selon une variante d’exécution du mécanisme anti-retour, ce dernier est apte, dans son état embrayé, à interdire le mouvement de pivotement du bras rigide dans un sens et dans l’autre. Selon une modalité pratique de réalisation, ce mécanisme anti-retour est constitué par au moins une goupille prévue pour être engagée simultanément dans un perçage formé dans l’une au moins des parois du chariot et dans un perçage formé dans le bras. Selon encore une autre modalité constructive de l’invention, le perçage du chariot prévu pour recevoir la goupille amovible est l’un des perçages d’une série de perçages pratiqués dans la paroi du chariot et matérialisant diverses positions angulaires d’immobilisation du bras en pivotement.
Selon une autre caractéristique de l’invention, la semelle présente une section droite en U et comprend une aile basale de fixation au sol ou au bâti du banc et deux ailes latérales parallèles, perpendiculaires à l’aile basale, s’étendant vers le haut depuis l’aile basale, les dites ailes latérales étant équipées chacune de plusieurs lumières traversantes, oblongues horizontales, alignées, de guidage en translation et le chariot est engagé en coulissement dans la semelle et est équipé de galet latéraux de guidage engagés dans les dites lumières oblongues, les dits galets de guidage étant en appui sur les lèvres des dites lumières.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le chariot présente une section droite en U et comprend une aile basale et deux ailes latérales, les galets latéraux de guidage étant portés par paires par des axes horizontaux fixés aux ailes latérales dudit chariot.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le dispositif comporte deux mécanismes anti-retour portés latéralement par le chariot.
Selon une autre caractéristique de l’invention, les mécanismes anti-retour sont portés par les ailes latérales du chariot.
Selon une autre caractéristique de l’invention, les ailes latérales du chariot en regard l’une de l’autre sont dotées chacune d’une lumière traversante oblongue d’axe horizontal et dans les deux lumières, est engagé un même axe de guidage, transversal, aux deux extrémités duquel sont articulées les crémaillères et les biellettes des mécanismes antiretour, les crémaillères étant de plus portées par plusieurs organes d’appui solidaires des ailes latérales du chariot et formant saillie horizontale sur la face extrados des dites ailes latérales.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le levier basculant de chaque mécanisme anti-retour est articulé à l’aile latérale correspondante du chariot et le levier basculant, au moins par sa griffe, s’étend au-dessus de la crémaillère, les dents de cette dernière étant orientées vers le haut tandis que la griffe étant orientée vers le bas, vers la crémaillère.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le bras rigide est monté de manière mobile entre une position fixe d’effacement selon laquelle il est horizontal et logé dans le chariot et une position d’utilisation écartée angulairement, en hauteur, de la précédente.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le bras rigide est agencé en chape et comporte deux ailes rigides articulées par leur extrémité inférieure à un axe d’articulation fixé au chariot, le crochet d’amarrage étant articulé à un axe fixé à l’extrémité supérieure des deux ailes rigides.
Selon une autre caractéristique de l’invention, les deux ailes rigides constitutives du bras basculant sont réunies l’une à l’autre par un axe rigide, sur lequel agit le mécanisme tendeur.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le mécanisme tendeur est fixé à un support articulé à la semelle.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le mécanisme tendeur et son support sont montés de manière mobile entre une position de débrayage selon laquelle le support agit sur le ou chaque mécanisme anti-retour pour le maintenir dans un état débrayé et une position d’embrayage du dit mécanisme, écartée de la précédente.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le support du mécanisme tendeur est équipé d’un axe transversal d’articulation engagé dans des perçages traversants pratiqués dans les ailes latérales de la semelle, les dits perçages traversants étant formés par des lumières obliques dont l’orientation est telle que lorsque le tendeur est mis en tension il soit entraîné vers le haut, vers sa position de d’embrayage, ledit support étant équipé d’au moins un bec de débrayage agissant en position basse de débrayage sur le mécanisme antiretour pour le maintenir dans un état débrayé.
Selon une autre caractéristique de l’invention, le ou les becs de débrayage agissent sur le ou les talons de débrayage du ou des leviers basculant des mécanismes anti-retour.
Enfin, selon une autre caractéristique de l’invention, le mécanisme tendeur est un mécanisme à sangle avec rappel rentrant de la sangle.
Bref exposé des figures et des dessins.
D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront à la lecture de la description de formes préférées de réalisation, données à titre d’exemple non limitatifs en lesquels :
- la figure 1 montre en perspective un dispositif de fixation selon une première forme de réalisation, principalement destiné à équiper des bancs posés sur le sol,
- la figure 2 est une vue en perspective d’un dispositif de fixation selon une seconde forme de réalisation, dans un état déployé, en fonction, principalement destiné à équiper un banc d’essais encastré,
- la figure 3 est une vue arrière, en perspective, du dispositif de fixation selon la seconde forme de réalisation dans un état déployé, en fonction,
- la figure 4 est une vue en perspective, en écorché, du dispositif de fixation selon la seconde forme de réalisation dans un état déployé en fonction,
- la figure 5 montre en perspective un dispositif de fixation selon la seconde forme de réalisation, dans un état rétracté,
- figure 6 est une vue en plan, en écorché du dispositif selon la seconde forme de réalisation, dans un état rétracté.
Meilleures manières de réaliser l’invention.
Tels que représentés, les dispositifs de fixation selon l’invention, selon leurs deux formes de réalisation, sont destinés à équiper des bancs d’essais B pour y immobiliser des véhicules à tester, notamment afin que les roues de ces véhicules demeurent correctement en place sur les rouleaux de ces bancs et que ces véhicules ne subissent aucun mouvement indésirable lors des essais et notamment lors des phases d’accélérations et décélérations angulaires imprimées à leurs roues motrices. Typiquement, chaque banc d’essais est équipé d’au moins quatre dispositifs de fixation groupés par paires, respectivement à l’avant et à l’arrière du banc afin d’immobiliser le véhicule tant par l’avant que par l’arrière.
Conformément à l’invention, le dispositif selon l’invention, dans ces deux formes de réalisation, comporte :
- une semelle 1 solidaire du bâti du banc B,
- un mécanisme d’amarrage 2, solidaire de la semelle 1 et doté d’un crochet d’amarrage 21 prévu pour recevoir un lien 22, de préférence inextensible, d’amarrage au véhicule à tester et,
- un mécanisme tendeur 3 solidaire de la semelle 1 et lié mécaniquement au mécanisme d’amarrage 2.
La semelle 1 est préférentiellement dotée de perçages traversant dans lesquels sont engagés des organes de fixation soit au bâti du banc soit au sol, autour du banc d’essai.
Le mécanisme d’amarrage 2 comprend un bras rigide 20 et un crochet d’amarrage 21 porté par ce dernier. Avantageusement, le crochet 21 est réglable en hauteur par mouvement ascendant ou descendant du bras rigide 20 et reçoit un lien inextensible 22 d’amarrage du véhicule.
Le mécanisme tendeur 3 est apte à être actionné dans un sens positif correspondant à l’application d’un effort de traction ou dans un sens négatif correspondant au relâchement de cet effort. Ce mécanisme tendeur 3, lorsqu’il est actionné dans le sens positif, est apte à solliciter le déplacement du crochet d’amarrage 21 dans un sens correspondant à la mise en tension du lien d’amarrage 22 ou au maintien de la tension dans le dit lien d’amarrage, sans pour autant que ce déplacement ait effectivement lieu, en raison, dans ce cas, d’une action antagoniste appliquée sur le crochet. En l’absence d’action antagoniste, l’action du mécanisme tendeur conduira au déplacement du crochet 21.
D’une autre manière, le mécanisme tendeur 3, lorsqu’il est actionné dans le sens positif, applique un effort de traction sur le mécanisme d’amarrage 2 sous l’effet duquel, le lien inextensible 22, lorsque ce dernier est engagé dans le crochet 21 et est fixé au véhicule, est mis ou est maintenu en tension.
Selon la forme préférée de réalisation, le mécanisme tendeur 3 est un tendeur à sangle à rappel automatique de la sangle, d’un type connu, comprenant un corps de tendeur formant une cavité autour d’un rouleau d’enroulement d’une sangle de traction 30, ce rouleau d’enroulement étant en prise d’une part avec un mécanisme anti-retour débrayable et d’autre part, avec un levier d’actionnement en rotation. Le rouleau d’enroulement est sollicité en rotation dans le sens de l’enroulement de la sangle par des organes élastiques. La sangle 30 est en prise avec le mécanisme d’amarrage 2 ou avec un élément que comporte ce dernier. Il va de soi que tout autre type de mécanisme tendeur pourra être utilisé.
Le lien d’amarrage 22 peut être formé de plusieurs éléments rigides imbriqués les uns dans les autres et aptes à ne former qu’un seul ensemble rigide sous l’effet de l’action de deux efforts de traction antagonistes appliqués à ses extrémités. Un tel lien d’amarrage sera avantageusement constitué par une chaîne à maillons telle que représentée aux figures jointes. L’un des avantages d’une telle chaîne ou d’un élément équivalent est de présenter plusieurs points d’ancrage formés par les maillons et, par voie de conséquence, d’offrir, par choix du maillon, une longueur utile aisément ajustable à la distance entre le crochet 21 et le point de fixation au véhicule.
En variante, le lien d’amarrage sera formé d’un seul élément rigide de longueur ajustable.
Selon une autre variante d’exécution, le lien inextensible est formé par un élément souple, par exemple sous forme de ruban d’acier tressé, pouvant être agencé, le cas échéant, en boucle.
En figure 1 est représentée une première forme de réalisation du dispositif de fixation. Ce dispositif de fixation est prévu pour être fixé sur un banc d’essai posé sur le sol et donc formant saillie sur ce dernier. On observe sur cette figure que la semelle 1 de fixation est verticale et est prévue pour être fixée à l’une des parois verticales avant ou arrière du banc. On observe également que le mécanisme d’amarrage 2 est essentiellement formé par le bras rigide 20 et que ce bras rigide 20 est agencé en un levier basculant comportant un pied et une tête formée à l’opposé du pied. Ce bras basculant 20, par son pied, est articulé à un axe horizontal 10 parallèle à la semelle et porté par deux ailes verticales 11 de ladite semelle 1. Ce bras basculant 20, par sa tête, porte le crochet d’amarrage 21. Comme on peut le voir, le crochet d’amarrage 21 est articulé à la tête du bras 20 afin de pouvoir s’orienter de lui-même selon la direction de l’effort de retenue appliqué par le lien inextensible 22 au véhicule en essai.
On comprend donc que par le mouvement angulaire ascendant ou descendant du bras rigide 20, il devient possible d’amener le crochet 21 d’amarrage dans la position adéquate. Une telle position est sur l’horizontale du point de fixation du lien inextensible 22 au véhicule ou proche de l’horizontale de ce point.
Pour faciliter le mouvement de basculement du bras rigide 20 vers le haut, est prévu un organe élastique 24. Cet organe élastique est solidarisé d’une part à la semelle 1 et d’autre part au bras 20. Cet organe élastique 24 est apte à appliquer au bras rigide basculant 20, un effort sous l’effet de l’action duquel ce bras 20 est sollicité en basculement vers le haut. Ce mouvement de basculement vers le haut est contré par l’effort exercé par la sangle 30 sur le bras. Ainsi, par relâchement de la sangle 30, le bras 20 est entraîné vers le haut par l’organe élastique 24 ; de même, par action d’enroulement de la sangle 30, le bras rigide 20 est entraîné vers le bas à l’encontre de l’action exercée par l’organe élastique 24. Grâce à de telles dispositions, un ajustement relativement précis et aisé de la position adéquate du crochet d’amarrage 21 devient aisé à accomplir.
Selon une forme pratique de réalisation, l’organe élastique 24 est formé par un ressort à gaz. Ce ressort à gaz 24 est articulé par sa tige, par exemple à la semelle 1 et par son corps par exemple au bras rigide 20.
Comme on peut le voir en figure 1, la sangle 30 du mécanisme tendeur 3 s’enroule autour d’un axe 25 fixé au bras rigide 20 et son extrémité libre est équipée d’un crochet de rétention 31 engagé en blocage dans une empreinte 13 formée dans une platine 12 inférieure fixée à la semelle 1. Ainsi, la sangle 30 forme une boucle comprenant un brin supérieur, et un brin inférieur équipé en extrémité du crochet de rétention 31. H y a lieu de noter que la longueur de la boucle formée est faible, typiquement de l’ordre de 300 mm afin que son allongement sous l’effet de la variation de l’effort de retenue, lors des phases d’accélérations et décélérations angulaires imprimées aux roues, demeure négligeable. Cet effet se trouve encore renforcé par le fait que la boucle présente une raideur double de celle de chacun de ses brins supérieur et inférieur.
Comme on peut le voir, la platine 12 s’étend de préférence de manière perpendiculaire à la semelle 1. L’empreinte 13, formée dans la platine 12, est de préférence recouverte par une bride 14. Cette bride 14 assure le maintien du crochet de rétention 31 dans l’empreinte 13 de la platine 12.
L’axe 25 d’enroulement de la sangle 30 est avantageusement fixé à deux ailes latérales, parallèles 20’ du bras rigide 20.
Avantageusement, le mécanisme tendeur 3 est fixé à un support 32 articulé selon un axe horizontal, à la semelle 1 et plus particulièrement aux ailes 11, et ce, en dessous et à distance du bras rigide 20. De cette manière, le mécanisme tendeur 3 peut librement s’orienter selon la direction de l’effort qu’il applique sur le mécanisme d’amarrage 2.
Comme on le comprend, par enroulement de la sangle 30 par action sur le tendeur 3, le bras rigide 2 est sollicité en basculement vers le bas ce qui assure la mise en tension du lien inextensible 22 et applique un effort de retenue sur le véhicule et plus particulièrement sur le point d’ancrage dudit lien 22 au véhicule en essai.
En figure 2 à 6 est représenté un dispositif de fixation selon une seconde forme de réalisation.
Selon cette forme de réalisation, la semelle 1 est prévue pour être articulée au banc B selon un axe vertical AA’ et, à cet effet, comporte un perçage traversant 19 prévu pour recevoir un pion d’articulation vertical, non représenté, fixé au bâti du banc B. Ainsi l’ensemble du dispositif de fixation peut s’orienter de manière appropriée, de lui-même, sous l’effet de l’action de l’effort de retenue appliqué sur le crochet 21.
Le mécanisme d’amarrage 2 du dispositif de fixation comprend un chariot 26 monté en coulissement sur la semelle 1 de manière guidée en translation par des moyens de guidage que comporte cette dernière et ce depuis une position initiale de repos, fixe, vers une position variable de mise en tension du lien d’amarrage 22. En position initiale, le chariot 26 vient contre un organe de butée 18 fixé à la semelle 1.
Selon cette forme de réalisation, le bras rigide 20 du mécanisme d’amarrage 2 est articulé au chariot 26 selon un axe géométrique horizontal, perpendiculaire à la direction de déplacement dudit chariot 26 dans la semelle 1, ledit bras étant toujours pourvu d’un pied par lequel il est articulé au chariot 26 et, à distance du pied, d’une tête équipée du crochet d’amarrage 21.
Comme on peut le voir, le crochet d’amarrage 21 est articulé au bras 20 selon un axe géométrique parallèle à l’axe d’articulation de ce bras 20 au chariot 26.
Le dispositif de fixation comprend en outre au moins un mécanisme anti-retour 4 interposé cinématiquement entre le chariot 26 et le bras rigide 20, ledit mécanisme antiretour 4 étant débrayable et autorisant, dans l’état débrayé, le mouvement angulaire du bras rigide 20 dans un sens et dans l’autre, et, dans l’état embrayé, interdisant le mouvement angulaire descendant de ce bras rigide 20, tant que ce dernier, bien entendu, n’a pas franchi la verticale.
En outre, le dispositif de fixation, selon la seconde forme de réalisation, comprend au moins un organe élastique de rappel 15 apte à appliquer une force de rappel sur le chariot 26 pour le solliciter vers sa position initiale de repos, contre la butée 18, cet organe élastique 15 étant interposé mécaniquement entre la semelle et ledit chariot 26.
Enfin, ce dispositif de fixation comprend un mécanisme tendeur 3 apte à agir sur le bras rigide 20 à distance du pied et, préférentiellement, à faible distance de la tête de ce dernier, ce mécanisme tendeur 3 étant toujours solidarisé à la semelle 1.
La semelle 1 présente une section droite en U et comprend une aile basale la de fixation au sol ou au bâti du banc et deux ailes latérales parallèles lb, perpendiculaires à l’aile basale la, et s’étendant vers le haut depuis ladite aile basale la. Les ailes latérales lb sont équipées chacune de plusieurs lumières traversantes 16, oblongues, horizontales, alignées, de guidage en translation du chariot 26. Ce chariot 26 est engagé en coulissement dans la semelle 1 et est équipé de galets latéraux de guidage 260, engagés dans les lumières oblongues 16, les dits galets 260 de guidage étant en appui sur les bordures des dites lumières 16.
Le chariot 26 présente une section droite en U et comprend une aile basale 26a et deux ailes latérales 26b, les galets latéraux de guidage 260 étant portés par paires par des axes horizontaux 261 fixés aux ailes latérales 26b. Les ailes latérales 26b portent également un axe cylindrique 28 auquel est articulé le bras 20. Cet axe cylindrique 28 matérialise, comme on le comprend, l’axe géométrique d’articulation du bras 20 au chariot 26.
Préférentiellement, le chariot 26 est sollicité vers sa position initiale par deux organes élastiques 15, sous pré-tension, sous forme, par exemple de ressort à spires, représentés schématiquement en figures 2, 4 et 5. Ces ressors 15, horizontaux, sont logés en partie entre les ailes lb de la semelle et en partie entre les ailes 26b du chariot 26. Une des deux extrémités de chaque ressort 15 est fixée à un axe transversal horizontal fixé aux deux ailes lb de la semelle. Avantageusement, cet axe horizontal constitue la butée 18 sus évoquée.
Selon une forme pratique de réalisation, le bras rigide 20 est agencé en chape et comporte deux ailes rigides 20’ articulées par leur extrémité inférieure à l’axe d’articulation 28. Le crochet d’amarrage 21 est articulé à un axe fixé à l’extrémité supérieure des deux ailes rigides 20’. Les deux ailes rigides 20’ sont réunies l’une à l’autre par un axe 29 horizontal, sur lequel agit le mécanisme tendeur 3. On peut remarquer, sur les figures 2, 3 et 4, que l’axe horizontal 29 est situé entre le pied du bras rigide 20 et sa tête, au plus près de cette dernière de façon à réduire autant que possible l’effet de réduction entre l’effort appliqué par le mécanisme tendeur sur l’axe 29 et l’effort appliqué par le lien souple 22 sur le crochet 21 lorsque ledit lien 22 est mis en tension.
Avantageusement, le mécanisme tendeur 3 est fixé à un support 32 articulé à la semelle 1. En vue de son articulation, le support 32 du mécanisme tendeur 3 est équipé d’un axe transversal 34 d’articulation, engagé dans des perçages traversants 17 pratiqués dans les ailes latérales lb de la semelle 1. Ainsi, le support 32 et le tendeur 3 peuvent librement s’orienter dans la direction de l’effort que ce tendeur applique sur le bras 20.
Selon une forme préférée de réalisation, le mécanisme tendeur 3, et plus particulièrement son support 32, sont montés de manière mobile entre une position de débrayage selon laquelle le support agit sur le ou chaque mécanisme anti-retour 4 pour maintenir ce mécanisme 4 dans un état débrayé et une position d’embrayage du dit mécanisme 4, écartée de la précédente.
Afin d’assurer la mobilité du mécanisme tendeur entre les deux positions sus-évoquées, les perçages traversants 17 sont formés par deux lumières obliques 17. L’orientation de ces lumières 17 est telle que, lorsque le mécanisme tendeur est mis en tension, il est entraîné vers le haut, vers une position d’embrayage du mécanisme 4.
De préférence, le mécanisme tendeur 3 est constitué par un tendeur à sangle 30, tel que précédemment décrit, la sangle 30 étant rappelée automatiquement à l’intérieur du corps du mécanisme tendeur, lorsque le levier de commande que ce dernier comporte est en position de relâche. La sangle 30 de ce mécanisme tendeur 3 est enroulée autour de l’axe 29 et, par son extrémité libre, est rigidement fixée au support articulé 32. Là encore, dans cette configuration, la sangle 30 forme une boucle de longueur réduite, environ 250 mm, afin que son allongement sous l’effet de la variation de l’effort de retenue lors des phases d’accélérations et décélérations angulaires imprimées au roues demeure négligeable. Comme dit précédemment, cet effet se trouve encore renforcé par le fait que la boucle présente une raideur double de celle de chacun des brins supérieur et inférieur qui la compose.
Avantageusement, le dispositif est équipé de deux mécanismes anti-retour 4 portés latéralement par le chariot 26 et plus précisément par les ailes latérales 26b de ce dernier. Ainsi, chaque mécanisme anti-retour 4 s’étend entre l’une des ailes lb de la semelle et l’aile en vis-à-vis 26b du chariot 26.
Chaque mécanisme anti-retour 4 comprend un corps denté 40 solidaire cinématiquement du bras rigide 20. Ce corps rigide 40 est doté d’une succession de dents 400 régulièrement espacées, de préférence adjacentes, formant organes de prise anti-retour. Le mécanisme anti-retour 4 comprend, en outre, un levier basculant 41 articulé au chariot 26, doté d’une griffe anti-retour 410 prévue pour être engagée dans l’un des inter-dents du corps denté 40 afin d’interdire, dans cette position d’engagement ou position embrayée, le mouvement du bras rigide basculant 20 vers le bas, en ce qui concerne cette forme préférée de réalisation. Il ya lieu de noter que le mouvement de basculement du bras rigide 20 vers le bas ne peut s’opérer que lorsque le mécanisme anti-retour est débrayé ; dans cet état le levier basculant 41 est maintenu écarté du corps denté 40 par la griffe 410. Depuis cette position, le levier 41, lorsqu’il est libre de toute contrainte antagoniste, est amené à pivoter, sous l’effet de son poids, vers le corps denté 40 afin que la griffe 410 puisse s’engager dans un inter-dent dudit corps denté et établir une liaison d’embrayage.
Il ya lieu aussi de noter que le mouvement de basculement du bras 20 vers le bas correspond au relâchement de la tension mécanique appliqué sur le lien d’amarrage 22 du véhicule.
Chaque dent 400, comme on peut le voir en figure 4, comprend un premier flanc vertical et un second flanc incliné par rapport à l’horizontale, orientés en sorte de permettre l’élévation du bras et d’en interdire le mouvement inverse lorsque la griffe 410 est en prise avec l’un des inter-dents.
Selon une forme pratique de réalisation, le corps denté 40 du ou de chaque mécanisme anti-retour 4 est formé par une crémaillère longiforme s’étendant de manière parallèle à la direction de déplacement du dispositif d’amarrage 2 dans la semelle 1. Cette crémaillère 40 est solidarisée au bras rigide 20 par une biellette 42 apte à former jambe de force, et est solidarisée au chariot 26, par une liaison mécanique du type glissière, la direction de déplacement de la crémaillère 40 par rapport au chariot 26 étant parallèle à la direction de déplacement dudit chariot 26 par rapport à la semelle 1. La biellette 42 est articulée d’une part au bras rigide 20 et d’autre part est articulé à la crémaillère 40, de façon que le déplacement angulaire du bras 20 s’accompagne du déplacement en translation de la crémaillère 40. Le déplacement angulaire du bras rigide 20 vers le bas ne peut s’opérer que lorsque le mécanisme anti-retour 4 est débrayé.
De préférence, la biellette 42 est articulée au bras 20 à peu de distance de la tête de ce dernier de façon que le faible déplacement angulaire du bras se traduise par un déplacement significatif en translation de la crémaillère 40.
Selon une forme pratique de réalisation, le levier 41 de chaque mécanisme antiretour 4 est articulé à l’aile latérale 26b correspondante du chariot 26 et ledit levier 41, au moins par sa griffe 410, s’étend au-dessus de la crémaillère 40. Dans cette configuration, les dents de la crémaillère 40 sont orientées vers le haut tandis que la griffe 410 est orientée vers le bas, vers la crémaillère 40.
Chaque levier basculant 41 est doté d’un talon 411 d’actionnement prévu pour recevoir une sollicitation de débrayage. Sous l’effet de cette sollicitation, le levier 41 s’écarte angulairement de la crémaillère 40. Cette sollicitation de débrayage est appliquée aux leviers 41 des deux mécanismes d’embrayage 4 par l’action de poussée radiale appliquée aux talons 411 par le support 32 en position de débrayage du mécanisme tendeur 3. À cet effet, le support 32 de ce mécanisme tendeur 3, est pourvu de deux becs de débrayage 33 pratiqués dans le support 32. Ainsi lorsque la sangle 30 est détendue, le support, notamment sous l’effet de son poids et de celui du mécanisme tendeur, occupe une position basse de débrayage, entre les ailes latérales de la semelle 1 et les becs de débrayage 33 maintiennent les leviers 41 en position débrayée.
De préférence, les ailes latérales 26b du chariot 26 en regard l’une de l’autre sont dotées chacune d’une lumière traversante oblongue 26c, d’axe horizontal. Dans les deux lumières 26c formées est engagé un même axe 27 de guidage, transversal, aux deux extrémités duquel sont articulées les crémaillères 40 et les biellettes 42 des mécanismes anti-retour. Ces crémaillères sont, de préférence, portées par plusieurs organes d’appui 43 solidaires des ailes latérales 26b du chariot 26 et formant saillie horizontale sur la face extrados des dites ailes latérales 26b. Ces dispositions réalisent la liaison glissière sus évoquée.
Les organes d’appui 43 pourront être formés soit par des galets dont l’axe de chacun est fixé à l’aile latérale 26b correspondante du chariot 26, soit par des pions cylindriques. On pourra prévoir que chaque crémaillère soit supportée par au moins un galet et par au moins un pion.
Les deux leviers 41 des deux mécanismes anti-retour sont articulés de préférence à un même axe transversal constitué avantageusement par l’un des axes 261 support des galets 260. Les deux biellettes 42 sont également articulées au bras 20 par l’entremise d’un même axe horizontal 23 fixé aux ailes rigides 20’ dudit bras 20.
Avantageusement, le bras rigide 20 est monté de manière mobile entre une position fixe d’effacement selon laquelle il est horizontal et entièrement logé dans le chariot 26, entre les ailes latérales 26b de ce dernier, et une position d’utilisation écartée angulairement en hauteur de la précédente. En position d’effacement, comme on peut le voir en figure 5, le mécanisme d’ancrage est entièrement logé entre les ailes latérales lb de la semelle 1. Une telle disposition est de nature à réduire la hauteur du dispositif de fixation, afin de permettre aux véhicules de passer par-dessus lors de leur mise en place sur le banc d’essais.
Le fonctionnement du dispositif de fixation, selon la seconde forme de réalisation de l’invention, est exposé ci-après. En vue de déployer le mécanisme d’ancrage 2 et d’amener le crochet 21 dans une position adéquate, le mécanisme tendeur 3 est actionné dans le sens de l’enroulement de la sangle 30. Du fait de la retenue du chariot 26 par les ressorts 15, un effort de basculement vers le haut est alors appliqué par la sangle sur le bras rigide 20. Lors du mouvement du basculement du bras 20 vers le haut, les crémaillères 40 se trouvent entraînées en translation par l’action de poussée exercées par les biellettes 42 et quittent la position initiale qu’elles occupaient dans l’état d’effacement du mécanisme d’actionnement. Lorsque le crochet 21 a atteint sa position d’utilisation, l’utilisateur cesse l’action sur le mécanisme tendeur 3, fixe le lien inextensible 22 au véhicule et l'engage dans le crochet 21, de sorte à réduire autant que possible le mou de ce lien. Par exemple, si le lien est constitué d'une chaîne, il en choisira le maillon à engager dans le crochet 21 pour avoir le moins de mou possible. Ensuite le mécanisme tendeur 3 est de nouveau actionné pour absorber le mou du lien 22. L'effort de retenue des ressorts 15 est encore suffisant pour empêcher la translation du chariot 26 sous l’effet de la traction de la sangle 30. Au cours de cet actionnement, sous l’effet de la traction de la sangle 30, le support 32 du mécanisme tendeur 3 est sollicité vers le haut tant en basculement qu’en translation et, sous l’effet de cette sollicitation, se déplace entre les ailes latérales lb vers une position haute de débrayage du mécanisme anti-retour. Les becs de débrayage 33 libèrent alors les talons 411 des leviers 41 des mécanismes anti-retour 4. Ces leviers 41 peuvent alors, sous l’effet de leur propre poids, pivoter dans le sens de l’engagement de leur griffe 410 vers les crémaillères 40. La tension appliquée au lien inextensible a pour effet de retenir la tête du bras 20. Ainsi, le pied du bras et le chariot 26 sont entraînés sous l’effet de l’effort de traction exercé par la sangle 30, et ce à l’encontre des efforts de rappel appliqués par les organes élastiques 15 sur ledit chariot 26. En raison du déplacement de son pied, le bras rigide 20, par rapport au chariot 26, est entraîné en pivotement inverse, vers le bas. Du fait de ce mouvement inverse, le mouvement de translation des deux crémaillères 40 s’inverse, et la griffe 410 de chaque levier 41 peut venir alors en prise avec le flanc vertical de l’une des dents 400 de la crémaillère 40 correspondante, en bloquant ainsi la translation. Les biellettes 42, le bras 20, les crémaillères 40, les bras 41 et le chariot 26 forment alors un ensemble rigide indéformable. L’effort de traction exercé par la sangle 30 peut alors se reporter en majeure partie sur le crochet 21 pour exercer un effort de retenue sur le véhicule. Cet ensemble rigide peut encore coulisser sous la tension de la sangle 30, pour parfaire la tension du lien 22, la force exercée par les ressorts 15 étant bien inférieure aux forces alors en cours.
On a précédemment décrit une seconde forme de réalisation du dispositif de fixation dont l’axe 29 est situé entre l’axe 28 et le crochet 21, donc en deçà de ce dernier. Pour cette raison lors de la phase de mise en tension du lien 22, lorsque le crochet 21 est retenu par ledit lien et lorsque l'on agit sur le mécanisme tendeur 3, le bras 20 pivote vers le bas jusqu'à ce que la griffe du levier basculant soit en prise avec une dent. Il est possible de prévoir une autre disposition selon laquelle la position de l’axe 29 est située au-delà du crochet 21 et est portée par une extension du bras. Ainsi, sous les mêmes actions mécaniques, le bras 20 aura tendance à pivoter vers le haut. Dans ces conditions, les dents de la crémaillère 40 et la griffe 410 seront orientées de l’autre côté, inversement, afin que l’engagement des griffes 410 avec le flanc vertical de l’une des dents 400 de la crémaillère 40 correspondante empêche le pivotement du bras 20 vers le haut.
Après les essais, afin de libérer le véhicule, le mécanisme tendeur 3 est actionné pour relâcher la sangle 30. Le chariot 26 est alors entraîné vers sa position d’origine par les organes élastiques 15. L’utilisateur peut alors décrocher la chaîne. Le support 32 du mécanisme tendeur 3 et ledit mécanisme, sous l’effet de leur poids, peuvent alors se mouvoir simultanément, par basculement et translation, vers la position basse de débrayage des leviers 41. Le bras rigide 20, sous l’effet de son poids, bascule alors vers sa position d’effacement dans le chariot 26 puisque les crémaillères 40 sont libérées.
On a précédemment décrit un dispositif de fixation équipé d’un mécanisme anti retour 4 apte à interdire, dans son état embrayé, le mouvement vers le bas du bras rigide sans en interdire cependant le mouvement de basculement inverse. Selon une variante d’exécution, le mécanisme anti-retour est apte, dans son état embrayé, à interdire le mouvement de pivotement du bras 20 dans un sens et dans l’autre. Selon une modalité pratique de réalisation, ce mécanisme anti-retour est constitué par au moins une goupille prévue pour être engagée simultanément dans un perçage formé dans l’une au moins des parois du chariot 26 et dans un perçage formé dans le bras 20. Selon encore une autre modalité constructive de l’invention, le perçage du chariot 26 prévu pour recevoir la goupille amovible est l’un des perçages d’une série de perçages pratiqués dans la paroi du chariot 26, matérialisant diverses positions angulaires d’immobilisation du bras 20 en pivotement. Ainsi, lorsque le lien 22 aura été mis en tension par recul du chariot 26 sous l’effet de l’action de traction exercé par le mécanisme tendeur 3, la goupille sera engagée de manière amovible dans les perçages correspondants dudit chariot 26 et dans le perçage du bras 20. Avantageusement, les perçages que comporte le chariot 26 seront pratiqués dans les ailes latérales 26b.
D’autres variantes du mécanisme anti-retour sont envisageables. Par exemple, on pourra prévoir un mécanisme anti-retour formé d’une crémaillère horizontale fixée rigidement au chariot 26 et d’une jambe de force articulée au bras 20 par son extrémité supérieure et prévue pour être engagée, par son extrémité inférieure, dans l’un des interdents pour interdire le mouvement de basculement vers le bas du bras rigide 20. Un tel mécanisme sera alors exempt de levier 41 et de biellette 42.
Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes sans pour autant sortir du cadre du présent brevet tel que défini dans les revendications ciaprès.

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS
    1/ Dispositif de fixation d’un véhicule sur un banc d’essais (B) comportant :
    - une semelle (1) prévue pour être solidarisée au bâti du banc (B),
    - un mécanisme d’amarrage (2), solidaire de la semelle (1), comprenant un bras rigide (20) et un crochet d’amarrage (21) porté par ledit bras rigide (20), ledit crochet (21) étant réglable en hauteur par mouvement ascendant ou descendant du bras rigide (20) et étant prévu pour recevoir un lien (22) inextensible d’amarrage du véhicule,
    - un mécanisme tendeur (3) apte à être actionné dans un sens positif correspondant à l’application d’un effort de traction ou dans un sens négatif correspondant au relâchement de cet effort, ledit mécanisme tendeur (3) étant solidaire de la semelle (1) et étant lié mécaniquement au mécanisme d’amarrage (2) pour, lorsqu’il est actionné dans le sens positif, solliciter le déplacement du crochet d’amarrage (21) dans un sens correspondant à la mise en tension du lien d’amarrage (22) ou au maintien de cette mise en tension.
  2. 2/ Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme d’amarrage (2) forme le bras rigide (20), que le bras rigide (20) est agencé en levier basculant, que ce bras rigide basculant (20) comporte un pied et une tête, que ce bras rigide est articulé par son pied à la semelle (1), que la tête dudit bras rigide (20) porte le crochet d’amarrage (21) et que le mécanisme tendeur (3) agit sur le bras rigide (20) à distance du pied de ce dernier.
  3. 3/ Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu’il comporte un organe élastique (24) solidarisé d’une part à la semelle et d’autre part au support basculant, ledit organe élastique (24) étant apte à appliquer au bras rigide (20) basculant un effort sous l’effet de l’action duquel ce dernier est sollicité en basculement vers le haut, cette sollicitation en basculement étant contrée par l’action du mécanisme tendeur (3).
  4. 4/ Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que :
    - le mécanisme d’amarrage (2) comprend un chariot (26) monté en coulissement sur la semelle (1) de manière guidée en translation par des moyens de guidage que comporte cette dernière et ce depuis une position initiale, fixe, vers une position variable de mise en tension du lien d’amarrage, et réciproquement, et que le bras rigide (20) du mécanisme d’amarrage (2) est articulé au chariot (26) selon un axe transversal à la direction de déplacement de ce dernier dans la semelle (1), ledit bras rigide (20) étant pourvu d’un pied par lequel il est articulé au chariot (26) et, à distance du pied, d’une tête équipé du crochet d’amarrage (21),
    - le dit dispositif étant de plus caractérisé en ce que le mécanisme tendeur (3) est apte à agir sur le bras rigide (20) à distance du pied de ce dernier et qu’il comprend :
    - au moins un organe élastique de rappel (15) apte à appliquer une force de rappel sur le chariot (26) afin de solliciter ce dernier vers sa position initiale, ledit organe élastique (15) étant interposé mécaniquement entre la semelle (1) et ledit chariot (26),
    - au moins un mécanisme anti-retour (4) interposé cinématiquement entre le chariot (26) et le bras rigide (20), ledit mécanisme anti-retour étant débrayable et autorisant, dans l’état débrayé, le mouvement angulaire dudit bras rigide (20) dans un sens et dans l’autre et dans l’état embrayé interdisant le mouvement angulaire descendant dudit bras rigide (20).
  5. 5/ Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le ou chaque mécanisme anti-retour (4) comprend un corps denté (40) solidaire cinématiquement du bras rigide (20), doté d’une succession de dents (400) régulièrement espacées, formant organes de prise anti-retour et un levier basculant (41) articulé au chariot (26), doté d’une griffe (410) antiretour prévue pour être engagée dans l’un des inter-dents du corps denté (40) afin d’interdire, en position d’engagement dans l’un des inter-dents, le mouvement de basculement du bras (20), ledit levier basculant (41) comportant, à l’opposé de la griffe, un talon de débrayage (411), le mécanisme anti-retour (4) étant débrayé par action sur le talon de débrayage (411) du levier (41).
  6. 6/ Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le corps denté (40) du ou de chaque mécanisme anti-retour (4) est formé par une crémaillère longiforme s’étendant de manière parallèle à la direction de déplacement du dispositif d’amarrage (2) dans la semelle (1) et que ladite crémaillère est solidarisée au bras rigide (20) par une biellette (42) apte à former jambe de force, et est solidarisée au chariot (26) par une liaison mécanique du type glissière, la direction de déplacement de la crémaillère (40) par rapport au chariot (26) étant parallèle à la direction de déplacement dudit chariot (26) par rapport à la semelle (1) et la biellette (42) étant articulée d’une part au bras rigide (20) et d’autre part à la crémaillère (40) de façon que le déplacement angulaire du bras (20) s’accompagne du déplacement en translation de la crémaillère (40).
  7. 7/ Dispositif selon l’une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que la semelle (1) présente une section droite en U et comprend une aile basale (la) de fixation au sol ou au bâti du banc et deux ailes latérales parallèles (lb), perpendiculaires à l’aile basale (la), s’étendant vers le haut depuis l’aile basale (la), les dites ailes latérales (la) étant équipées chacune de plusieurs lumières traversantes (16), oblongues horizontales, alignées, de guidage en translation et que le chariot (26) est engagé en coulissement dans la semelle (1) et est équipé de galet latéraux de guidage (260), engagés dans les dites lumières oblongues (16), les dits galets de guidage (260) étant en appui sur les lèvres des dites lumières (16).
  8. 8/ Dispositif de selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le chariot présente une section droite en U et comprend une aile basale (26a) et deux ailes latérales (26b), les galets latéraux (260) de guidage étant portés par paires par des axes horizontaux fixés aux ailes latérales (26b).
  9. 9/ Dispositif selon l’une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisé en ce qu’il comporte deux mécanismes anti-retour (4) portés latéralement par le chariot (26).
  10. 10/ Dispositif selon les revendications 6, 8 et 9 prises ensemble, caractérisé en ce que les mécanismes anti-retour (4) sont portés par les ailes latérales (26b) du chariot et que les ailes latérales (26b) du chariot (26) en regard l’une de l’autre sont dotées chacune d’une lumière traversante oblongue (26c) d’axe horizontal et que, dans les deux lumières (26c), est engagé un même axe (27) de guidage, transversal, aux deux extrémités duquel sont articulées les crémaillères (40) et les biellettes (42) des mécanismes anti-retour (4), les crémaillères (40) étant de plus portées par plusieurs organes d’appui (43) solidaires des ailes latérales (26b) du chariot (26) et formant saillie horizontale sur la face extrados des dites ailes latérales (26b).
  11. 11/ Dispositif selon l’une quelconque des revendications 4 à 10, caractérisé en ce que le bras rigide (20) est monté de manière mobile entre une position fixe d’effacement selon laquelle il est horizontal et logé dans le chariot (26) et une position d’utilisation écartée angulairement en hauteur, de la précédente.
  12. 12/ Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme tendeur (3) est fixé à un support (32) articulé à la semelle (1).
  13. 13/ Dispositif selon les revendications 4 et 12 prises ensemble, caractérisé en ce que le mécanisme tendeur (3) et son support (32), sont montés de manière mobile entre une position de débrayage selon laquelle le support agit sur le ou chaque mécanisme anti-retour (4) pour maintenir le dit mécanisme (4) dans un état débrayé, et une position d’embrayage du dit mécanisme (4), écartée de la précédente.
  14. 14/ Dispositif selon les revendications 7 et 13 prises ensemble, caractérisé en ce que le support (32) du mécanisme tendeur (3) est équipé d’un axe transversal (34) d’articulation engagé dans des perçages traversants (17) pratiqués dans les ailes latérales (lb) de la semelle (1), que ces perçages traversants sont formés par des lumières obliques dont l’orientation est telle que lorsque le tendeur (3) est mis en tension il soit entraîné vers le haut, vers sa position d’embrayage, et que le support (32) est équipé de deux becs de débrayage (33) agissant en position basse de débrayage sur les talons de débrayage (411)
    5 des leviers (41) du mécanisme anti-retour (4) pour le maintenir dans un état débrayé.
  15. 15/ Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le mécanisme antiretour est apte dans son état embrayé à interdire le mouvement de pivotement du bras dans un sens et dans l’autre.
  16. 16/ Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
    10 ce qu’il comporte un lien inextensible (22) d’amarrage du véhicule, solidaire du crochet d’amarrage (21).
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