BE511977A - - Google Patents

Description

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  DISPOSITIF   SOULEVE-MALADE.   



   La présente invention est relative à un dispositif permettant de soulever un malade sans effort important et sans danger pour lui. 



   Le dispositif, suivant la présente invention, permet en effet de soulever le malade dans une position pratiquement identique à celle où il se trouve dans son lit. 



   Suivant la présente inventions'un tel dispositif comprend au moins un système de soutien du malade, relié à un support mobile, prévu pour pouvoir coulisser verticalement par rapport à un châssis principal qui est, de préférence, pourvu de roues pour son déplacement au moins un système de frein étant, de préférence, prévu pour caler ledit dispositif soulève-malade à l'emplacement choisi. 



   Dans une forme de réalisation plus pratique, le système de soutien comporte au moins un moyen de soutien de la tête dudit malade, au moins un moyen de soutien de son corps, et au moins un moyen de soutien de ses pieds. 



   Suivant un mode de réalisation, le châssis principal susdit est constitué par une plate-forme inférieure, montée, de préférence, sur roues, et par au moins deux montants écartés, disposés d'un même côté . de ladite plate-forme et présentant des moyens, par exemple des rainures verticales, permettant le coulissement du support mobile ci-dessus. 



   Quant au support mobile, il est, de préférence, constitué .essentiellement et par rapport à chaque montant du châssis principal, d'un élément sensiblement horizontal, et d'un élément sensiblement vertical des- tiné à coulisser par rapport au montant correspondant, au moins une barre, mais de préférence deux, servant à la suspension du ou des moyens de soutien du malade, reliant les éléments horizontaux susdits. 



   Dans une forme de réalisation, au moins un des moyens de sou- tien du malade, par exemple, celui qui est destiné à supporter la tête, peut 

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 être constitué par deux lanières, de longueur réglable, suspendues à une de leurs extrémités, à la ou aux barres reliant les éléments horizontaux du. support mobile, et reliées entre elles, à leur autre extrémité, par un élément matelassé ou autre, lesdites lanières étant déplaçable le long de la ou desdites barres. 



   Dans une forme de réalisation différente ou complémentaire à la précédente, au moins un des moyens de soutien du malade, de préfé- rence celui ou ceux destinés à supporter le corps, peut être constitué par deux grandes pinces, dont la base est prévue pour être disposée sous le malade et porte à cet effet un élément en forme de palette ou autre, ma- telassé ou non, et dont le sommet est fixé à une pièce pouvant se déplacer sur et.par rapport à la ou aux barres reliant les éléments horizontaux du support mobile, des moyens étant prévus pour effectuer un réglage de l'écartement, entre elles, desdites pinces. 



   Dans une autre forme de réalisation encore, ou complémentai- re également aux formes susdites, au moins un des moyens de soutien du mala- de, par exemple celui qui est destiné à soutenir ses jambes ou ses pieds, est constitué par deux lanières de longueur réglable, fixées chacune à la ou aux barres reliant les éléments horizontaux du châssis mobile, et pré- sentant chacune à leur extrémité inférieure, une pièce en forme de crochet. 



   Enfin, un autre mode de soutien, par exemple du corps du malade,peut être constitué par une pièce, de matière textile, ou autre ma- tière flexible, destinée à être disposée sous le malade et présentant, à chacune de ses extrémités,des lanières destinées à s'accrocher à la ou aux barres reliant les éléments horizontaux du support mobile, ou à une ou des barres auxiliaires, l'ensemble de ce moyen de soutien étant dépla- gable sur et par rapport à la ou à ces barres. 



   Quant au système de frein, suivant l'invention, il comprend essentiellement; un patin à déplacement vertical disposé sous la plate- forme du châssis principal, et destiné à s'appuyer sur le sol pour empêcher tout déplacement du dispositif soulève-malade, et des moyens de commande du déplacement dudit patin, et de son calage en position de travail. 



   D'autres détails ou particularités de l'invention ressorti- ront de la description donnée ci-après, à titre d'exemple non limitatif et avec référence aux dessins annexés. 



   La figure 1 est une vue générale en perspective du dispositif soulève-malade, suivant l'invention.. 



   La figure 2 est une vue en élévation latérale du même dispo-   sitif.   



   La figure 3 montre les détails du système de frein. 



   Les figures 4 à 6 montrent des détails d'exécution. 



   Dans les différentes figures, les mêmes notations de référen- ce désignent des éléments identiques .ou ayant des fonctions identiques. 



   Le châssis principal du dispositif soulève-malade, suivant 1' invention, se compose d'une plate-forme 1, de roues orientables 2 permet- tant le déplacement, et de deux montants 3 et   4   avec tirants 5 et barre d'écartement 6 ou autres moyens similaires consolidant l'ensemble. 



   Les montants 3 et   4   sont réalisés en fers U ou en fait en une matière quelconque pour autant qu'ils présentent des moyens de guidage pour un support mobile composé essentiellement de deux éléments horizontaux 7 et 8, correspondant à chacun des montants 3 et   4,   et de deux éléments verticaux correspondant auxdits éléments 7 et 8, et qui sont guidés le long des montants 3 et 4. Les éléments verticaux et horizontaux du support mo- bile forment donc, en correspondance avec chacun des montants 3 et 4, des équerres qui sont reliées par deux barres 9 et 10 qui serviront à supporter les divers moyens de soutien du malade. 

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   Le chariot mobile, ainsi constitué, peut s'élever ou descen- dre le long des montants3 et 4 grâceà un mécanisme de commande avec mani- velle 11 qui,par un système de transmission quelconque, provoque la rota- tion d'un axe longitudinal 12, lequel porte un pignon conique,non repré- senté, au voisinage de chacun des montants 3 et   4,   pignon qui commande la rotation d'un second pignon conique porté par un axe vertical. La partie supérieure de cet axe vertical est filetée et est vissée dans un élément quelconque du support mobile,de sorte que, lors de la rotation dudit axe verticale le support mobile monte ou descend le long des montants 3 et   4.   



   Les différents moyens de soutien du malade seront maintenant décrits. Il est à remarquer qu'ils peuvent tous se déplacer le long des barres 9 et la, de manière à être placés exactement à l'endroit du corps voulu. 



   En considérant la figure 1, on comprendra qu'il est très fa- cile d'amener l'ensemble du dispositif près d'un lit de malade, et de pous- ser la plate-forme 1 sous le lit de manière que les divers moyens de soutien ci-après soient à peu près au-dessus du malade à soulever. 



   Pour la tête, on prévoit'deux lanières 13 et 14 fixées aux barres 9 et 10, à leurs extrémités supérieures, et reliées entre elles, à leurs 'bases, par un élément matelassé ou autre   15,   qui s'accroche à des anneaux 16 et 17 (figure   4).   En considérant la figure 1, on constate que ces lanières peuvent glisser facilement le long des barres 9 et 10 et qu'elles sont, de plus, de longueur réglable. 



     Un   système à peu près similaire est prévu pour les pieds. 



   Deux lanières 18 et 19, de longueur réglable, retiennent des éléments en forme de crochets, 20 et 21, destinés à soutenir les jambes ou les pieds du malade. 



   Pour soutenir le corps proprement dit, on a prévu deux types de moyens différents : un type à palettes, utilisé deux fois (figure 1), et un type   à   pièce textile et lanières. 



   Le moyen de soutien à palettes comprend essentiellement deux pinces 22 et 23 supportées par deux éléments   24   et 25 sur lesquels elles sont montées à pivotement en 26 et 27 (figure 2) et qui,   eux-mêmes.,   peuvent coulisser sur les barres 9 et 10. Ces pinces 22 et 23 portent des palettes 
28 à leur extrémité inférieure. Lesdites pinces 22 et 23 sont représentées à la figure 2 en position rapprochée l'une de l'autre,   c'est-à-dire,   dans la position prise lorsqu'elles supportent un malade.

   Un ressort 29 tend à écarter les pinces l'une de   l'autre.   On peut¯modifier la position relative de ces pinces, à l'encontre de l'action du ressort 29, en agissant sur un- pommeau 70 qui termine une barre   à.   crémaillère 30 qui est montée à pivote- ment sur la pince 22 (figures 2 et 6) et qui peut glisser le long de l'autre pince 23, en passant entre celle-ci et un élément 31.

   Celui-ci porte inté- rieurement un ergot 32 qui peut venir se placer entre deux dents de la cré- maillère lorsqu'on rapproche la pince 23 de la pince 22 (figure 2), un res- sort 36 tendant constamment à ramener la barre 30 vers le haut. pour caler la barre 30 dans la position rapprochée des   pinces ,   il est prévu,   intérieu-   rement à l'élément 31, une came 33 montée sur un axe 34 avec poignée de com- mande 35. La partie de plus grand rayon de ladite came,., lorsqu'elle est o- rientée vers le haut (figure 6), bloque donc la barre. 30 par rapport à la pince 23, dans la position choisie et permet d'éviter que les pinces ne s'ou- vrent si, par mégarde, on s'appuie sur le pommeau 70.

   Pour ouvrir les pin- ces, il faut simplement, après avoir débloqué la barre 30, en agissant.sur la poignée   35,  Pousser le pommeau 70 vers le bas. Les palettes 28 sont montées sur les pinces 22 et 23 avec un léger jeu. A cet effet, l'extré- mité des pinces 22 et 23 s'engage à jeu libre dans une cuvette 37 (figure 5). 



   A une certaine distance de leur extrémité inférieure, les pinces sont, d'au- tre part, articulées autour de petits pivots 38 qui les maintiennent donc légèrement à l'écart des palettes 28. Le montage des palettes aux pinces ne sera donc pas   rigide.   



   Le second type de moyen de soutien pour le corps du malade 

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 est représenté aux figures 1 et 2. Il comprend une pièce d'étoffe ou de matière flexible 39 garnie, à ses extrémités, d'un jeu de lanières   40   et d'un jeu de lanières 41. Les lanières 40 sont enroulées sur'un axe de sec- tion carrée   42,   tandis que les lanières 41 portent, à leur extrémité, un anneau 43 permettant leur accrochage aux crochets'44 de l'axe 10. 



   Lorsque le malade est déjà soutenu, par les dispositifs   à -pa-   lettes, on pourra passer,sous eux, la pièce 39 et attacher ensuite les' anneaux 43 aux crochets 44, les lanières 40 se déroulant de la longueur' désirée. Pour mettre ces lanières 40 et 41 ainsi que la pièce 39 sous tension., une fois que cette dernière pièce est passée sous le malade, on fera tourner l'axe 42 grâce au tourniquet 45 (figure 2) et ce dernier pour- ra être calé,dans la position detension ou de serrage voulue des lanières, grâce à un corbeau 46 monté à pivotement sur l'élément horizontal 7 du sup- port mobile., et qui pourra entraver la rotation du tourniquet, une des bar- res de celui-ci pouvant même s'insérer entre les branches dudit corbeau 46. 



   Les différents moyens de soutien du malade ont ainsi été dé- crits. La combinaison de ces moyens,représentée à la figure 1, est la préférée mais on comprendra que toute combinaison convenable de ces divers moyens est admissible. 



   Lorsque le malade est bien soutenu, on pourra faire remonter le support mobile grâce à la manivelle 11, de manière à dégager le malade du lit, et ensuite ledit dispositif soulève-malade pourra être écarté du lit à volonté et facilement, puisqu'il suffit de le faire rouler sur les roues 2.   Lorsque on   voudra remettre le malade au lit, on rapprochera le dis- positif de celui-ci et l'opération inverse sera   effectuée.'   
Il est évidemment intéressant de prévoir un moyen permettant d'éviter un déplacement spontané du dispositif soulève-malade., suivant l'invention, du fait d'une déclivité du sol, etc. et d'éviter ainsi une sur- veillance continuelle dudit dispositif lorsqu'il soutient un malade.

   A cet effet, un dispositif de frein est prévu, sous la plate-forme 1, un ou des patins 47 prenant contact avec le sol et empêchant tout déplacement du dispositif soulève-malade (figure 1, 2 et 3). Pour la facilité., ce frein est commande par deux pédales   48   qui peuvent être actionnées par le pied. 



  Des boîtiers ou carters 49 sont fixés., de chaque côté, sous la plate-for- me 2. Dans chaque carter, un premier levier 50 est monté à pivotement en un point 51. Un second levier 52 est   solidaire d'un   axe 53 commun aux deux carters et sur lequel, extérieurement à ces carters, sont montées les deux .pédales 48 Les deux leviers 50 et 52 sont réunis par une tringle articulée   54.,   Le patin de frein 47, comportant notamment une base en une matière caoutchouteuse ou autre, est monté sur un manchon 55 dans lequel peut coulisser une tige 56 dont l'extrémité supérieure est reliée à arti- culation au levier 50. Un ressort 57 est prévu entre le fond du carter 49 et une embase 58 du manchon 55, et un second ressort 59 est disposé entre cette embase 58 et un épaulement 60 de la tige 56.

   Lorsqu'on pousse la pédale 48 vers le bas le levier 52 donne un mouvement descendant au levier 50 et, par conséquent, à l'ensemble formé par la tige 56, le man- chon 55 et le patin 47 et ce, malgré 1'action antagoniste du ressort   57,   qui relèvera le patin lors du déblocage du frein. Grâce à la présence du ressort 59 et au coulissement possible de la tige 56 dans le manchon 55,on peut assurer une pression convenable du patin 47 sur le sol et com- penser les irrégularités éventuelles de ce dernier. 



   L'extrémité libre du levier 50 viendra s'engager, lors du mouvement descendant sous le bec 61 d'un élément 62 monté à pivotement en 63 par rapport au carter 49. Cet élément 62 porte un petit levier 64 pivotant autour d'un axe 65 dudit élément 62. Autour de cet axe 65, est enroulé un ressort à lame 67 dont   2 extrémité   est reliée à un point 66, voisin de l'extrémité du levier   64.   Lorsque l'extrémité libre du levier 50 sera introduite sous le bec   61 après   basculement de l'élément-62, l'ex- trémité du petit levier 64 s'introduira normalement dans une encoche 69 dudit levier   50 .   

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   Le patin 47 est donc ainsi appliqué au sol. peur faire re- monter automatiquement ledit patin sous l'action du ressort 57 et permettre le déplacement du dispositif soulève-malade, il suffira de pousser une deu- xième fois vers le bas sur la pédale 48, En effet, cette nouvelle poussée sur la pédale provoque une action du levier 50 sur l'extrémité supérieure du petit levier 64. Ce petit levier, ne pouvant librement pivoter vers la droite pour suivre le mouvement imprimé par l'encoche 69 du levier 50, for- cera l'élément 62 à pivoter vers la gauche autour de son axe   63,   puisque le mouvement de descente dudit petit levier 64 a pour effet de provoquer une descente de l'axe 65, donc une rotation autour de l'axe 63.

   En pivotant de cette manière, le bec 61 s'écarte du levier 50, tandis que le petit levier   64   se trouve toujours dans l'encoche 69. Lorsque ce levier 50 est complètement libéréil pourra donc remonter librement grâce aux res- sorts 57 et 59, en se dégageant du bec 61, et le petit levier 64 reprendra sa position initiale grâce au ressort à lame 67. La seconde poussée sur la pédale 48 est possible bien que le patin 47 soit au sol., grâce à une nouvelle compression momentanée des ressorts 57 et 59. 



   Les caractéristiques principales des différents éléments du dispositif soulève-malade, suivant l'invention, ayant ainsi été décrites, on comprendra aisément que l'invention n'est pas limitée à ces éléments seuls ni aux combinaisons représentées mais que bien des modifications pour- raient être apportées, notamment quant à leur forme, disposition, etc., sans sortir du ca.dre de la présente demande de brevet. 0'est ainsi que l'axe 12 pourrait être montéà la partie supérieure de l'appareil. 



    REVENDICATIONS.   



   1. Dispositif soulève-malade., caractérisé en ce qu'il comprend au moins un système de soutien du malade, relié à un support mobile, prévu pour pouvoir coulisser verticalement par rapport à un châssis principal qui est, de préférence, pourvu de roues pour son déplacement, au moins un sys- tème de frein étant, de préférence, prévu pour caler ledit dispositif sou- lève-malade à remplacement choisi.

Claims (1)

1. 2. Dispositif soulève-malade suivant la revendication 1, carac- térisé en ce que le système de soutien du malade comporte au moins un moyen de soutien de la tête dudit malade, au moins un moyen de soutien de son corps, et au moins un moyen de soutien de ses pieds.

   3. Dispositif suivant l'une ou l'autre des revendications pré- cédentes, caractérisé en ce que le châssis principal susdit est constitué par une plate-forme inférieure, montée, de préférence, sur roues, et par au moins deux montants écartés, disposés d'un même côté de ladite plate- forme et présentant desmoyens, par exemple des rainures verticales, permet- tant le coulissement du support mobile ci-dessus.

   4. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications pré- cédentes, caractérisé en ce que ledit support mobile est constitué essen- tiellement et par rapport à chaque montant du châssis principal, d'un élément sensiblement horizontal, et d'un élément sensiblement vertical destiné à coulisser par rapport au montant correspondant, au moins une barre, mais de préférence deux, servant à la suspension du ou des moyens de soutien du malade, et reliant les éléments horizontaux susdits du support mobile.' 5.

   Dispositif suivant l'une quelconque des revendications pré - cédentes, caractérisé en ce que le dispositif de commande permettant le cou- lissement verticale du support mobile par rapport au châssis principal com- prend essentiellement; un axe disposé, de préférence, entre les montants du châssis et dont la rotation est obtenue grâce à un moyen de commande, telle qu'une manivelle? au moins un pignon conique, calé sur cet axe;

   au moins un axe vertical portant à une extrémité un pignon conique engrenant avec le pignon susdit et dont l'autre extrémité est filetée suivant une certaine longueur et est destinée à recevoir un élément taraudé du support mobile, la rotation dudit axe vertical amenant le soulèvement ou l'abaissement du support mobile guidé par les montants correspondants. <Desc/Clms Page number 6>

   6. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications pré- cédentes,caractérisé en ce qu'au moins un des moyens de soutien du malade par exemple, celui qui est destiné à supporter la tête, peut être constitué par deux lanières,de longueur réglable, suspendues, à une de leurs extré- mités, à la ou aux barres reliant les éléments horizontaux du support mobi- le, et reliées entre elles, à leur autre extrémité, par un élément matelas- sé ou autre,lesdites lanières étant déplaçables le long de la ou desdites barres.

   7. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications pré- cédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des moyens de soutien du malade, de préférence celui ou ceux destinés à supporter le corps, peut être con- stitué par deux grandes pinces, dont la base est prévue pour être disposée sous le malade et porte à cet effet un élément en forme de palette ou autre, matelassé ou non, et dont le sommet est fixé à au moins une pièce pouvant se déplacer sur et par rapport à la ou aux barres reliant les éléments horizontaux du support mobile, des moyens étant .prévus pour effectuer un réglage de l'écartement, entre elles, lesdites pinces.

   8. Dispositif suivant la revendication précédente, caractéri- sé en ce que lesdits moyens de réglage sont constitués essentiellement par au moins un ressort disposé entre lesdites pinces et tendant à écarter cel- les-ci; une barre, de préférence, courbe,fixée à pivotement, par une de ses extrémités, à une des pinces et pouvant glisser, à son autre extrémi- té, lors d'un rapprochement ou d'un écartement des pinces, dans ou de préférence le long de l'autre pince en passant dans un élément fixé à celle- ci; des découpures en dents de scie sur ladite barre de manière à former cré- maillère; un ergot intérieur dans ledit élément, destiné à s'accrocher dans ladite crémaillère;

   un axe, dans cet élément., portant une came dont la partie de plus grand rayon est destinée à bloquer ladite barre, lorsque l'ergot est en prise avec la crémaillère, et ce, afin de bloquer l'ensem- ble dans la position choisie; et au moins un ressort de rappel disposé entre ladite barre et la pince à laquelle celle-ci est articulée et tendant à ame- ner ladite barre vers l'ergot.

   9. Dispositif suivant l'une ou l'autre des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que chacune des pinces est reliée à sa palette cor- respondante, d'une part, par insertion, avec un léger jeu, de l'extrémité de ladite pince dans un logement prévu sous ladite palette et, d'autre part, par fixation de cette pince, en un endroit écarté de son extrémité? dans une pièce en forme de U dont la base est rendue solidaire de la face infé- rieure de la palette, de manière à ce-que ladite pince ne soit pas accolée à celle-ci, en permettant ainsi un léger jeu.

   10. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des moyens de soutien du ma- lade, par exemple celui qui est destiné à soutenir ses jambes ou ses pieds, est constitué par deux lanières de longueur réglable fixées chacune à la ou aux barres reliant les éléments horizontaux du châssis mobile, et présentant chacune, à leur extrémité inférieure? une pièce en forme de croche t .

   11. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des moyens de soutien du ma- lade, par exemple, un moyen de soutien du corps, peut être constitué par une pièce, de matière textile ou autre matière flexible, destinée à être disposée sous le malade et présentant, à chacune de ses extrémités, des la- nières destinées à s'accrocher à la ou aux barres reliant les éléments hori- zontaux du support mobile, ou à une ou des barres auxiliaires, l'ensemble de ce moyen de soutien étant déplagable sur et par rapport à la ou à ces barres.

   12. Dispositif suivant la revendication précédente, caracté- risé en ce que les lanières fixées d'un côté de la pièce flexible susdite sont enroulées sur une barre auxiliaire,de préférence de section carrée, reliant les éléments horizontaux du support mobile, tandis que les autres lanières présentent un moyen,par exemple un anneau, permettant leur accro- <Desc/Clms Page number 7> chage à la barre ou aux barres normales qui, à cet effet, présentent de pré- férence des crochets de suspension.

   13. Dispositif suivant la revendication précédente , caracté- risé en ce que la barre auxiliaire susdite présente un moyen de calage per- mettant son immobilisation lorsqu'une longueur suffisante de lanières a été déroulée.

   14. Dispositif suivant la revendication précédente, caracté- risé en ce que la barre auxiliaire comporte un élément en forme de tourniquet, l'une des branches de celui-ci pouvant être bloquée, en position de déroule- ment voulu des lanières, par une pièce quelconque entravant sa rotation, ledit tourniquet pouvant servir également à la mise sous tension de la pièce flexible disposée sous le malade et soutenue par les lanières susdites.

   15.Dispositif suivant l'une quelconque des revendications pré- cédentes, caractérisé en ce que le système de frein comprend essentiellement; un patin à déplacement vertical disposé sous la plate-forme du châssis prin- cipal, et destiné à s'appuyer sur le sol pour empêcher tout déplacement du dispositif soulève-malade; et des moyens de commande du déplacement dudit patin et de son calage en position de travail.

   16. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il est prévu un ressort de-rappel tendant à écarter le patin du sol.

   17. Dispositif suivant l'une ou l'autre des revendications 15 et 16, caractérisé en ce que ledit système de frein comporte, de préférence des deux côtés de la plate-forme; un boîtier fixé sous la plate-forme sus- dite; un premier levier articulé autour d'un point fixe dudit boîtier; une pédale de commande apparaissant à l'extérieur du boîtier et articulée sur celui-ci; un second levier monté sur l'articulation de la pédale et relié au premier levier par une tringle articulée; un patin de frein, disposé ex- térieurement et sous le boîtier et fixé à un manchon mobile traversant le fond du boîtier et dans lequel peut coulisser une tige reliée par une trin- gle articulée au premier levier susdit un ressort disposé entre le fond du boîtier et une embase du manchon;

   un second ressort disposé entre ladite embase et un épaulement de la tige susdite; une pièce articulée en un point fixe du boîtier et se terminant, à sa partie supérieure, par un bec, sous lequel peut s'engager l'extrémité du premier levier lorsqu'on actionne la pédale vers le bas, pour appliquer le patin au sol, le second levier en- traînante dans ce cas, ledit premier levier vers le bas grâce à la tringle articulée les réunissant;

   un élément articulé en un point de la pièce arti- culée précédente, et excentriquement par rapport au point d'articulation pro- pre de cette dernière, l'axe longitudinal dudit élément formant un angle avec celui de ladite pièce articulée,, l'extrémité dudit élément étant des- tinée à s'insérer dans une encoche de l'extrémité du premier levier précité, de manière que, le patin étant au sol, une nouvelle poussée vers le bas sur la pédale provoque un mouvement descendant dudit élément articulé et une rotation de la pièce articulée qui s'écarte de cette manière du premier le- vier susdit et permet le retour de ce dernier en position supérieure, un ressort étant prévu,

   par exemple un ressort à lame disposé le long dudit élément articulé entre son point de pivotement et son extrémité et tendant à ramener ledit élément et la pièce articulée l'un. vers l'autre.

   18. Dispositif soulève-malade, tel que décrit ci-avant ou re- présenté aux dessins annexés. en annexe 3 dessins.