FR3060951A1 - Element a coller sur la peau - Google Patents

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FR3060951A1
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Jean-Baptiste Blanc
Franck Giron
Henri Samain
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    • AHUMAN NECESSITIES
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    • A41G3/00Wigs
    • A41G3/0066Planting hair on bases for wigs

Abstract

La présente invention concerne un élément (1) à coller sur la peau (P), comportant une fibre (2) et une base (3) qui lui est propre ayant une face inférieure (3a) à coller sur la peau (P), la fibre (2) se raccordant à la base (3).

Description

Titulaire(s) :
L'OREAL Société anonyme.
O Demande(s) d’extension :
® Mandataire(s) : CABINET NONY.
® ELEMENT A COLLER SUR LA PEAU.
(® La présente invention concerne un élément (1 ) à coller sur la peau (P), comportant une fibre (2) et une base (3) qui lui est propre ayant une face inférieure (3a) à coller sur la peau (P), la fibre (2) se raccordant à la base (3).
FR 3 060 951 - A1
Figure FR3060951A1_D0001
Figure FR3060951A1_D0002
La présente invention concerne les procédés de traitement cosmétique de la peau.
Il existe aujourd’hui différentes techniques pour masquer ou corriger une alopécie :
- les implants capillaires nécessitant des actes chirurgicaux,
- les postiches ou perruques,
- les systèmes de « poivrières » étoffant les cheveux encore présents dans les zones clairsemées pour les rendre plus visibles,
- la coloration de la peau par l’application d’un produit de maquillage classique ou de coloration, ou de manière plus invasive et définitive telle que le tatouage,
- l'application de fibres libres ou constituantes d’une formule de type gel.
En dehors de l’acte chirurgical, invasif, coûteux et difficilement rattrapable s’il est mal fait, il est difficile d’avoir un maquillage de l’alopécie qui soit indécelable aussi bien de près que de loin, c'est-à-dire qui reproduise fidèlement l’implantation et la densité des cheveux humains.
Les perruques et postiches présentent certains avantages mais induisent une crainte de déplacement au cours de la journée. De plus, ils font penser à une prothèse, ce qui a un impact négatif et rebutant. En outre, ils ne sont pas adaptés à la plupart des alopécies, notamment lorsque le cuir chevelu est recouvert partiellement de cheveux. Enfin, perruques et postiches ne sont pas adaptés aux coupes de cheveux courtes. Ainsi cette solution ne rencontre pas de succès.
Une autre approche consiste à coller des fibres individuelles par flocage électrostatique. Cette solution consiste à créer une différence de potentiel électrostatique entre un ensemble de fibres et la zone à traiter, préalablement enduite d’une colle sous la forme d’un film continu. Les fibres sont alors convoyées le long des lignes de champ et viennent se planter dans la colle. Une telle application se heurte toutefois à plusieurs difficultés, telles que la nécessité d'un équipement d’élimination des charges, le confinement des fibres, la maîtrise de la densité, l'anxiété de la personne vis-à-vis de l'utilisation d'électricité, la compatibilité du flocage électrostatique avec un milieu humide de type salle de bains, la difficulté d’auto-application et le respect de la distance de flocage.
Les outils portatifs de flocage existants mettent à proximité d’une électrode chargée un ensemble de fibres à floquer. L’électrode se trouve au fond d’une boîte qui contient les fibres et qui offre à son extrémité opposée à l’électrode une ouverture permettant la libération des fibres. Les fibres sont alors projetées par le champ électrostatique sur la surface à traiter, où elles se plantent dans le film de colle, déposé sur la peau, mise à la masse. Le débit de fibres ainsi que leurs trajectoires ne sont pas parfaitement contrôlés. Il en résulte un dépôt dont l’orientation n’est pas totalement maîtrisée.
Les techniques de coiffage des fibres à l’aide d’une brosse après flocage ne permettent pas de donner efficacement à un ensemble de fibres la complexité d’orientations nécessaire à la reproduction fidèle de la chevelure humaine. Par ailleurs, l’action d’une brosse sur un dépôt floqué implique que le film de colle soit encore suffisamment souple pour autoriser le changement d’orientation des fibres. Sous l’action de la brosse un nombre significatif de fibres tend à se coucher perdant ainsi l’effet esthétique d’implantation naturelle.
On a essayé de déposer des fibres sans champ électrostatique, mais le résultat esthétique est insatisfaisant. En particulier, si les fibres font plus d'un millimètre de long, elles tendent à se coucher sur leur flanc, provoquant un résultat ne ressemblant en rien à une chevelure. Même avec beaucoup d’habileté il n’est pas possible de déposer un nombre minimum de fibres sans créer ce problème de couchage des fibres.
La demande US 2007/0227551 décrit un support sur lequel sont disposés des cheveux, à coller sur le crâne d’une personne.
Il existe donc un besoin, non satisfait à ce jour, d’un moyen de maîtriser précisément l’orientation des fibres collées sur la peau au moment du dépôt tout en garantissant la pérennité de cette orientation dans le temps.
L’invention vise à remédier à ce besoin et elle y parvient grâce à un élément à coller sur la peau, comportant une fibre et une base qui lui est propre ayant une face inférieure à coller sur la peau, la fibre se raccordant à la base.
L’invention est par exemple destinée à traiter le cuir chevelu, les sourcils ou la barbe.
L’invention permet de maîtriser parfaitement l’orientation des fibres par rapport à la surface de la peau.
L’aire de la face inférieure est avantageusement supérieure ou égale à l’aire de la plus grande section de la fibre.
Ainsi, la surface de collage est plus importante que pour une fibre totalement filiforme, ce qui apporte une capacité d’adhésion accrue de la fibre sur la peau. La tenue est augmentée, ce qui permet également d’utiliser des fibres plus longues, et donc plus lourdes, accédant ainsi à des effets esthétiques plus intéressants pour reproduire des zones capillaires.
L’élément peut être constitué seulement de la base et de la fibre précitée.
La section de la base peut diminuer en éloignement de la face inférieure, notamment être strictement décroissante.
La face inférieure peut être plane ou concave vers l’extérieur, autrement dit concave vers la peau, tout en restant apte à être collée sur la peau.
L’aire de la face inférieure peut être supérieure ou égale à 0,05 mm2, notamment supérieure ou égale à 1 mm2.
La face inférieure peut avoir une rugosité supérieure ou égale à Ra=0,4 pm, notamment supérieure ou égale à Ra=l,6 pm selon la norme NE EN ISO 12085.
Le rapport entre l’aire de la face inférieure et l’aire de la plus grande section de la fibre peut être supérieur ou égal à 4, notamment supérieur ou égal à 20.
Une telle étendue de la face inférieure et/ou une telle rugosité et/ou un tel rapport entre l’aire de la face inférieure et l’aire de la plus grande section de la fibre permet d’accroître l’adhésion de la base à la peau afin de diminuer les risques de décollement accidentel de l’élément, notamment par effet de levier, en particulier lors de l’application de contraintes extérieures telles que des frottements ou tractions, liés au peignage par exemple.
L’aire de la face inférieure peut être inférieure ou égale à 10 mm2, notamment inférieure ou égale à 5 mm2.
La hauteur de la base peut être comprise entre 1 et 10 mm.
La plus grande dimension de la face inférieure peut être comprise entre 0,5 mm et 3 mm.
La base peut comporter une partie de forme conique définissant sa face inférieure. Elle peut comporter un picot surmontant la partie de forme conique. Ce picot peut guider la fibre et lui donner l’orientation voulue par rapport à la base.
En variante, la base est entièrement de forme conique.
La base peut être transparente ou colorée, notamment être de couleur claire.
La base peut comporter un matériau souple, notamment étant constituée d’un tel matériau.
La base peut comporter un polymère thermoplastique. En particulier, la base peut comporter de l’EVA, notamment être constituée d’un tel matériau. La souplesse de la base permet d’éviter à la fibre de se plier brutalement à la sortie de la base, notamment lors de l’application de contraintes extérieures telles que des frottements ou tractions.
L’angle entre l’axe de la fibre là où elle quitte la base et la normale à la peau peut être nul ou non nul, notamment compris entre 0 et 80°.
L’élément peut comporter une composition adhésive recouvrant au moins partiellement, notamment totalement, la face inférieure de la base.
Par « composition adhésive » on désigne toute matière capable de résister à un arrachement, avec ou sans force adhésive de rémanence.
L’élément peut ainsi être constitué uniquement de la base, la fibre et la composition adhésive.
De préférence, une partie seulement de la longueur de la fibre s’étend dans la base, notamment entre 1% et 50% de la longueur totale de la fibre s’étend dans la base.
La fibre comporte deux extrémités, et l’une d’entre elles peut être située au sein de la base. En variante, la base ne recouvre aucune des deux extrémités de la fibre, la fibre dépassant de la face inférieure de la base vers l’extérieur, par exemple sur moins de 10% de sa longueur totale.
La fibre peut avoir une longueur supérieure ou égale à 5 mm, notamment supérieure ou égale à 12 mm.
La fibre peut comporter un matériau souple, notamment être constituée d’un tel matériau.
La fibre peut être colorée, notamment de couleur noire, châtain, blonde, grise, rousse ou blanche. Elle peut également être de toute autre couleur.
La fibre peut être droite ou bouclée.
La fibre est de préférence artificielle, notamment en polyamide 6,6. En variante, la fibre est naturelle, étant de préférence obtenue à partir des cheveux de la personne traitée, ce qui permet de conserver leur couleur, pour plus de naturel.
L’élément peut avantageusement comporter un bulbe à l’extrémité de la fibre la plus proche de la face inférieure. Un tel bulbe permet à la fibre d’éviter de glisser dans la base, notamment lors de l’application de contraintes extérieures telles que des frottements ou tractions. Le bulbe peut être créé par chauffage de la fibre.
L’invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique de la peau, comportant l’étape consistant à coller sur la peau un ou plusieurs éléments tels que définis précédemment.
Une composition adhésive peut être préalablement appliquée sur la peau.
L’élément ou les éléments peuvent être projetés sur la peau par voie électrostatique ou déposés sur la peau à l’aide d’un applicateur, notamment tel que décrit dans la demande FRI 557360, ou déposés sur la peau par un robot
L’invention a encore pour objet un procédé de fabrication d’un élément tel que décrit précédemment, comportant l’étape consistant à surmouler la base autour de la fibre.
La base peut être réalisée à l’aide d’une matière réactive prenant la forme d’un fluide amené à prendre en masse. Ce fluide peut être un composé vinylique tel qu’un styrène, un acrylate ou dérivé, tel que du cyanoacrylate, que l’on fait prendre en masse naturellement ou sous chaleur ou en présence d’un oxydant ou en présence d’une irradiation UV. Ce fluide peut notamment être un vinyl/isobomyl acrylat copolymer activé parUV.
La base peut être réalisée par l’emploi d’un ou plusieurs plastiques thermofusibles, tels que des polyoléfines, notamment PE, PP, polyamides, polyesters, notamment PET, injectés à chaud ou déposés à chaud, sous forme fluide. La prise en masse se fait alors par refroidissement
La base peut être réalisée par l’emploi de plastique solubilisé dans un solvant, tel qu’un copolymère néoprène. La prise en masse se fait alors par évaporation du solvant.
La base est de préférence réalisée à l’aide d’un matériau durcissant sans rétreint, de façon à reproduire la forme exacte du moule. En variante, elle peut être réalisée à l’aide d’un matériau durcissant avec retreint si l’on souhaite réduire les dimensions finales de la base.
L’invention porte également sur un ensemble comportant une pluralité d’éléments tels que définis précédemment, les bases de chacun des éléments étant disposées selon un réseau.
Les bases de chacun des éléments peuvent être solidaires entre elles, étant par exemple moulée d’un seul tenant.
Elles peuvent être reliées entre elles par un ou plusieurs ponts de matière, réalisés dans le même matériau que les bases ou dans un matériau différent.
L’invention a encore pour objet un procédé de traitement cosmétique de la peau, comportant l’étape consistant à coller sur la peau un ensemble tel que défini dans la revendication précédente.
Une composition adhésive peut être préalablement appliquée sur la peau, de façon discrète ou continue.
L’invention a encore pour objet un procédé de fabrication d’un ensemble tel que décrit précédemment, comportant l’étape consistant à surmouler les bases autour des fibres.
Fibres
Par fibre, il faut comprendre selon l’invention un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit supérieur à D, et de préférence, très supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s’inscrit la section de la fibre. En particulier, le rapport L/D (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 50 à 6000, de préférence de 100 à 3000, et mieux de 200 à 2000.
Les fibres utilisables dans l’invention peuvent être des fibres d’origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, unitaires ou organisées, par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (carrée, hexagonale ou octogonale) selon l’application spécifique envisagée. En particulier, leurs extrémités peuvent être épointées et/ou polies pour éviter de se blesser.
En particulier, les fibres ont une longueur allant de 5 mm à 60 cm.
Leur diamètre peut être compris entre 20 à 120 pm, 30 à 100 pm, encore mieux de 40 à 80 pm.
Le poids ou titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex et représente le poids en gramme pour 9 km de fil.
Les fibres selon l’invention ont par exemple un titre choisi dans la gamme allant de 0,1 à 100 à deniers, de préférence de 1 à 70 deniers et mieux de 5 à 60 deniers.
Les fibres peuvent être celles utilisées dans la fabrication des textiles et notamment des fibres de soie, de coton, de laine, de lin, des fibres de cellulose -notamment extraites notamment du bois, des légumes ou des algues, de rayonne, de polyamide (Nylon®), de viscose, d’acétate notamment d’acétate de rayonne, de polymère acrylique notamment de polyméthacrylate de méthyle ou de poly 2-hydroxyéthyl méthacrylate, de polyoléfine et notamment de polyéthylène ou de polypropylène, de verre, de silice, de carbone notamment sous forme graphite, de polytétrafluoroéthylène (comme le Téflon®), de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d’alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène phtalate, des fibres formées d’un mélange de polymères tels que ceux mentionnés ci-avant, comme des fibres de polyamide/polyester.
De préférence, les fibres sont des fibres de polyamide 6-6.
Par ailleurs les fibres peuvent être traités ou non en surface, enrobées ou non d'une couche de protection ou destinée à leur donner une couleur.
On peut utiliser des fibres acryliques ignifugées de marque Kanekalon.
Les fibres sont par exemple celles commercialisées sous la référence Minkeprops SKINTEX Flock réf. 590502.
On peut utiliser pour tous les éléments collés sur la peau d’une même personne des fibres identiques ou en variante un mélange de fibres qui diffèrent entre elles par la longueur, section, matériau, forme et/ou section. L'utilisation de fibres de différentes longueurs peut conférer plus de naturalité. Un mélange de couleurs également. En particulier, il peut être avantageux dans certains cas de mélanger des fibres grises et blanches ou noires et blanches.
Composition adhésive
La composition adhésive convient à une application sur la peau, et à un usage cosmétique.
La composition adhésive comprend ou est constituée par un matériau adhésif.
Par « matériau », on entend au sens de la présente invention un polymère ou un système polymérique pouvant comprendre un ou plusieurs polymères de natures différentes. Ce matériau adhésif peut se présenter sous forme d’une solution de polymère ou d’une dispersion de particules de polymères dans un solvant. Ce matériau adhésif peut en outre contenir un plastifiant comme défini ci-dessus. Ce matériau adhésif doit présenter un certain pouvoir collant défini par ses propriétés viscoélastiques.
Les matériaux adhésifs selon l’invention peuvent être choisis parmi les adhésifs de type Pressure Sensitive Adhesives (adhésifs sensibles à la pression) par exemple, comme ceux cités dans le Handbook of Pressure Sensitive Adhesive Technology 3rd édition, D. Satas.
Les matériaux adhésifs sensibles à la pression peuvent être choisis parmi les polymères acryliques, notamment les copolymères d’acrylate et de méthacrylate, les adhésifs sensibles à la pression à base de caoutchouc ou à base de copolymères de styrène, par exemple tels que des copolymères styrène-isoprène-styrène (SIS) et styrène-butadiène-styrène (SBS).
Il peut s’agir encore de polymères d’uréthane, de polyuréthanes, de silicones, en comme les Bio-PSA, de polymères éthylène-vinylacétate, de copolymères blocs à base de styrène ou de gommes naturelles, de chloroprène, de butadiène, d’isoprène, de néoprène ou similaires.
A titre d’exemples non limitatifs d’adhésifs sensibles à la pression à base de polymères caoutchouteux, on peut citer notamment le caoutchouc naturel (poly(cis-l,4-isoprène)), les copolymères greffés méthyl-méthacrylate-isoprène, les copolymères de styrène butadiène, le caoutchouc butyle, le caoutchouc acrylonitrile-butadiène, les copolymères blocs styrène-isoprène, le polybutadiène, les copolymères bloc éthylène-butylène et le polychloroprène.
Parmi les adhésifs sensibles à la pression comprenant des polymères acryliques polaires, on peut citer les copolymères blocs ou statistiques à base d’acide acrylique, les alkyl acrylates et alkyl méthacrylates, ainsi que les copolymères de ces acryliques avec l’éthylène et l’acétate de vinyle.
Comme autres adhésifs sensibles à la pression, on peut citer les copolymères de butyle acrylate, butyle méthacrylate et d’acide acrylique, ces copolymères étant disponibles commercialement par exemple sous la marque RODERM 560 (Rohm et Haas).
Un exemple d’adhésif sensible à la pression pouvant convenir est le poly(2-éthylhexylacrylate), par exemple celui disponible commercialement sous la marque GEL-TAC 100G (Société Advanced Polymer International), en tant que dispersion aqueuse à 40 % de matière solide de microsphères acryliques adhésives de 15 microns.
Des exemples de copolymères acryliques pouvant convenir sont disponibles commercialement sous les marques EASTAREZ 2010, 2020 et 2050 (Eastman Chemical
Co.), ACRONAL V210 (BASF), MOWILITH LDM 7255, REVACRYL 491 (Clariant) et
FLEXBOND 165 (Air Products).
Des exemples commerciaux de caoutchoucs polymériques pouvant convenir sont connus sous les marques RICON 130 polybutadiène (Atofina Sartomer) et ISOLENE 40 polyisoprène (Elementis).
Des exemples d’adhésifs à base de polyuréthane pouvant convenir sont disponibles sous les marques SANCURE 2104 (Novéon) et VYLON UR 1400 (Toyobo Vylon).
Des exemples de copolymères vinyle acétate pouvant convenir sont disponibles commercialement sous les marques PVP/VA 6-630 (International Specialty Products) et FLEXBOND 149 (Air Products).
Des exemples de copolymères vinyle alcool/vinyle acétate sont disponibles commercialement sous les marques CELVOL 107 (Celanese) et ELVANOL 50-42 (DuPont).
On peut également citer les copolymères blocs ou statistiques comprenant au moins un monomère ou une association de monomères dont le polymère résultant à une température de transition vitreuse inférieure à la température ambiante (25 °C), ces monomères ou associations de monomères pouvant être choisis parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, l'isoprène, l'isobutylène, une silicone, et leurs mélanges. Des exemples de tels matériaux sont les polymères blocs de type styrène-butadiène-styrène, styrène-(éthylène-butylène)-styrène, styrène-isoprène-styrène comme ceux vendus sous les dénominations commerciales Kraton de la société Kraton ou de Vector de la société Dexco Polymers.
Les matériaux adhésifs selon l'invention peuvent en outre comporter des résines tackifiantes, telles que les colophanes ou dérivés de colophane tels que les colophanes hydrogénées, les esters de colophane, les esters de colophane hydrogénés, les terpènes, les résines hydrocarbonées aliphatiques ou aromatiques, les résines phénoliques, les résines styréniques et coumarone-indène. On mentionnera aussi les composés tels que la gomme laque, la gomme sandaraque, les dammars, l’élémi, les copals, le benjoin, et la gomme mastic.
On peut également citer :
- les résines de silicone, qui sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés.
La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de MDTQ, la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomériques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres MDTQ caractérisant un type d'unité.
Parmi ces résines, on peut citer en particulier les résines les siloxysilicates qui peuvent être des triméthylsiloxysilicate de formule [(CH3)3CSiCO]xC(SiO4/2)y (unités MQ) dans laquelle x et y sont des entiers allant de 50 à 80,
- les polymères filmogènes lipodispersibles sous forme de dispersions non aqueuses de particules de polymère, encore appelées « NAD »
Comme dispersion non aqueuse de polymère filmogène hydrophobe, on peut utiliser les dispersions de particules d’un polymère éthylénique greffé, de préférence acrylique, dans une phase huileuse liquide par exemple, sous forme de particules, stabilisées en surface, dispersées dans la phase grasse liquide.
La dispersion de particules de polymères stabilisées en surface peut être fabriquée comme décrite dans le document WO 04/055081.
On peut également citer les dispersions de particules de polymère de (méth)acrylate d’alkyle en C1-C4 ; stabilisées par un agent stabilisant choisi parmi les polymères de (méth)acrylate d’isobomyle, telles que décrites dans le document WO 2015/091513.
A titre d’exemples d’adhésifs préférés, on peut citer les latex acryliques et les polymères solubles tels que les polyesters sulfoniques.
On peut encore utiliser des colles réactives, telles que celles basées sur deux composés différents aptes à réagir entre eux, appelées colles bicomposants, comme l’Araldite, formée d’une résine à fonction époxyde à mélanger au 1,4,7,10 - tetraazane décane, ou celles formées d’ingrédients pouvant réagir sur eux-mêmes, comme les alkylcyanoacrylates ou du type alkoxysilane ou silanols, déclenchés par la présence d’humidité, ou comme des monomères ou oligomères à fonctions vinyles, acrylates, acrylamides, styrène, déclenchés par une irradiation UV en présence de photoinitiateurs.
Dans des exemples, on utilise :
- l’adhésif Pros-Aide (latex acrylique) Cream Blend 331 Adhesive,
- l’adhésif connu sous la référence AQ1350 - Eastman Chemical (polymère soluble polyester sulfonique).
L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel :
- les figures 1 à 3 représentent schématiquement des exemples d’éléments selon l’invention, collés sur la peau,
- la figure 4 représente schématiquement un autre exemple d’élément selon l’invention,
- les figures 5 et 6 représentent schématiquement des exemples de bases selon l’invention,
- la figure 7 illustre une épreuve pour la fabrication d’un moule permettant de fabriquer des éléments selon l’invention, et
- la figure 8 représente un moule créé à partir de l’épreuve selon la figure 7.
La figure 1 représente schématiquement un exemple d’élément 1 selon l’invention, collé sur la peau P à l’aide d’une composition adhésive 8.
L’élément 1 comporte une fibre 2 et une base 3. La fibre 2 se raccorde à la base
3. Ainsi, la base 3 est solidaire de la fibre 2.
La base 3 est propre à la fibre 2. Autrement dit la base 3 est individuelle.
La base 3 a une face inférieure 3a, collée sur la peau P. Cette face inférieure 3a est plane dans l’exemple considéré.
La base 3 est de forme conique.
Dans cet exemple, la fibre 2 est relativement rigide. L’axe de la fibre 2 présente un angle oc avec la normale à la peau compris entre 0 et 90°, de préférence compris entre 0° et 80°.
La figure 2 représente schématiquement un autre exemple d’élément 1 selon l’invention, collé sur la peau P à l’aide d’une composition adhésive 8, dans lequel la fibre 2 n’est pas rigide mais souple.
L’angle oc entre l’axe de la fibre 2 là où elle quitte la base 3 et la normale à la peau P est compris entre 0 et 90°, de préférence compris entre 0° et 80°.
Dans l’exemple de la figure 3, l’élément 1 comporte un bulbe 5 à l’extrémité proximale de la fibre 2.
La base 3 comporte une partie de forme conique 6 définissant sa face inférieure 3 a et un picot 7 surmontant la partie de forme conique 6. Le picot 7 est moulé avec la base 3 et par exemple orienté perpendiculairement à la base 3, comme illustré.
La figure 4 représente schématiquement un exemple d’élément 1 selon l’invention. Il diffère de celui de la figure 3 en ce qu’il ne comprend pas de bulbe 5.
La fibre 3 peut être par exemple en polyamide. Elle peut présenter un diamètre D compris entre 20 et 120 pm et une longueur L comprise entre 5 mm et 60 cm.
La figure 5 représente isolément la base 3 de l’élément représenté à la figure 4.
La base 3 comporte une partie de forme conique 6 définissant sa face inférieure 3 a. La base 3 comporte un picot 7 surmontant la partie de forme conique 6.
Dans cet exemple, la section de la base 3 diminue en éloignement de la face inférieure 3 a : elle diminue strictement le long de sa partie de forme conique 6 et reste constante le long du picot 7.
La hauteur h de la base 3 est par exemple comprise entre 1 et 10 mm.
Le diamètre 1 de la face inférieure 3 a est par exemple compris entre 0,25 et 5 mm.
La hauteur hp du picot 7 est par exemple comprise entre 1 et 9 mm.
Le diamètre lp du picot 7 est par exemple compris entre 0,25 et 1 mm.
La figure 6 représente schématiquement un autre exemple de base 3 selon l’invention, comprenant une partie de forme conique 6 et un picot 7 surmontant la partie de forme conique 6, le picot 7 se raccordant en un point éloigné du sommet, perpendiculairement à la surface conique.
Pour fabriquer un élément selon l’invention, un moule 20 peut être créé à partir d’une épreuve 10 fabriquée à l’aide d’une imprimante 3D, telle qu’illustrée à la figure 7.
L’épreuve 10 comprend des protubérances 11, organisées selon un réseau avec un pas constant selon la longueur et la largeur, pour la formation d’orifices 21 dans le corps du moule 20, destinés au passage des fibres 2 correspondantes.
Le corps du moule 20 ainsi obtenu est illustré à la figure 8. Il peut être réalisé en silicone, notamment en élastomère de silicone de type Silflo (NOMADERM ref.: GOSILELO) coulé sur l’épreuve 10.
Une fibre 2 est insérée dans chaque orifice 21 qui est ensuite comblé par une matière réactive telle que de la colle cyanoacrylate ou un gel UV, comme par exemple du vinyl/isobornyl acrylat copolymer photo-réticulé. La base 3 est ainsi moulée autour la fibre
2.
Après réticulation et démoulage, des éléments 1 selon l’invention sont obtenus, que l’on peut coller sur la peau à l’aide d’une composition adhésive telle l’adhésif Pros-5 Aide (latex acrylique) Cream Blend 331 Adhesive ou du cyanoacrylate d’éthyle.
Les fibres 2 présentent un angle d’implantation défini par les bases 3.
Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits. Les bases des éléments peuvent notamment présenter d’autres formes.

Claims (22)

  1. REVENDICATIONS
    1. Elément (1) à coller sur la peau (P), comportant une fibre (2) et une base (3) qui lui est propre ayant une face inférieure (3a) à coller sur la peau (P), la fibre (2) se raccordant à la base (3).
  2. 2. Elément (1) selon la revendication 1, l’aire de la face inférieure (3a) étant supérieure ou égale à l’aire de la plus grande section de la fibre (2).
  3. 3. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, l’aire de la section de la base (3) diminuant en éloignement de la face inférieure (3 a).
  4. 4. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la face inférieure (3a) étant plane ou concave vers l’extérieur.
  5. 5. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’aire de la face inférieure (3 a) étant supérieure ou égale à 0,05 mm2, notamment supérieure ou égale à 1 mm2.
  6. 6. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, le rapport entre l’aire de la face inférieure (3a) et l’aire de la plus grande section de la fibre (2) étant supérieur ou égal à 4, notamment supérieur ou égal à 20.
  7. 7. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la face inférieure (3a) ayant une rugosité supérieure ou égale à 0,4 pm, notamment supérieure ou égale à 1,6 pm selon la norme NF EN ISO 12085.
  8. 8. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’aire de la face inférieure (3 a) étant inférieure ou égale à 10 mm2, notamment inférieure ou égale à 5 mm2.
  9. 9. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la base (3) comportant une partie de forme conique (6) définissant sa face inférieure (3a).
  10. 10. Elément (1) selon la revendication précédente, la base (3) comportant un picot (7) surmontant la partie de forme conique (6).
  11. 11. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la base (3) étant transparente.
  12. 12. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la base (3) comportant un polymère thermoplastique, notamment de l’EVA.
  13. 13. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’angle (a) entre l’axe de la fibre (2) là où elle quitte la base (3) et la normale à la peau (P) étant nul ou non nul, notamment compris entre 0 et 80 °.
  14. 14. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant une composition adhésive (8) recouvrant au moins partiellement, notamment totalement, la face inférieure (3 a).
  15. 15. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la fibre (2) ayant une longueur (L) supérieure ou égale à 5 mm, notamment supérieure ou égale à 12 mm.
  16. 16. Elément (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un bulbe à l’extrémité proximale de la fibre (2).
  17. 17. Procédé de traitement cosmétique de la peau (P) comportant l’étape consistant à coller sur la peau (P) un ou plusieurs éléments (1) tels que définis dans l’une quelconque des revendications précédentes.
  18. 18. Procédé de traitement cosmétique de la peau (P) selon la revendication précédente, dans lequel une composition adhésive (8) est préalablement appliquée sur la peau (P).
  19. 19. Procédé de fabrication d’un élément (1) tel que défini dans l’une quelconque des revendications 1 à 16, comportant l’étape consistant à surmouler la base (3) autour de la fibre (2).
  20. 20. Ensemble comportant une pluralité d’éléments (1) tels que définis dans l’une quelconque des revendications 1 à 16, les bases (3) de chacun des éléments (1) étant disposées selon un réseau.
  21. 21. Ensemble selon la revendication précédente, les bases (3) de chacun des éléments (1) étant solidaires entre elles.
  22. 22. Procédé de traitement cosmétique de la peau (P), comportant l’étape consistant à coller sur la peau (P) un ensemble tel que défini dans la revendication précédente.
    P
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