FR3058898B1 - Dispositif de mise en suspension d'un element a tendre entre deux poteaux - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de mise en suspension d'un équipement, comportant : - au moins deux poteaux (1) destinés à être maintenus en position sur un sol, chaque poteau étant extensible en hauteur et présentant au moins deux points d'attache (2) ; - au moins un élément à tendre (3) entre les points d'attache des poteaux ; caractérisé en ce que chaque poteau comporte : - une partie haute (10) et une partie basse (11), coulissantes l'une par rapport à l'autre entre une configuration basse et une configuration haute ; - un rail de coulissement (4) s'étendant le long de la partie haute, les points d'attache étant montés mobiles sur le rail de coulissement, dans les configurations basse et haute et indépendamment l'un de l'autre.

Description

Dispositif de mise en suspension d’un élément à tendre entre deux poteaux.

Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication d’équipements de plein air. Plus précisément, l’invention concerne un dispositif permettant de tendre un élément entre deux poteaux à des hauteurs différentes en fonction de ce que désire un utilisateur. L’invention concerne notamment un équipement multisport pour des sports mettant nécessitant un filet.

Dans le domaine de l’invention, on connaît les poteaux installés dans un jardin et présentant des points d’attache situés en hauteur le long de ces poteaux. Ces poteaux peuvent par exemple être scellés dans un bloc de béton situé dans le sol. De tels poteaux et points d’attache permettent une grande variété d’utilisations possibles. Par exemple, dans le cadre ménager, des fils à linges peuvent être tendus entre les points d’attache.

De tels équipements présentent pour inconvénient d’avoir des points d’attache qui sont situés à des hauteurs précises prédéterminées.

Dans le domaine particulier des sports, on connaît les filets de sport tendus entre des points d’attache situés sur des poteaux. Généralement, ces poteaux de sport présentent deux points d’attache écartés en hauteur le long de ces poteaux. Ces deux points d’attache présentent un écartement fixe adapté au sport auquel le filet est destiné.

Pour le tennis par exemple, il existe des poteaux d’une hauteur environnant 1,10 m. Ces poteaux de tennis présentent des points d’attache situés en haut et en bas du poteau de manière à pouvoir tendre un filet du sol jusqu’à sa hauteur maximale réglementaire.

Pour un autre sport tel que le volley, les poteaux présentent une hauteur bien plus importante et présentent des points d’attache situés en haut du poteau et sensiblement à mi-hauteur du poteau.

En généralisant, chaque sport employant un filet tendu entre des poteaux a des règles précises et nécessite un filet et des poteaux adaptés. Ainsi, en fonction des sports, les poteaux doivent présenter des hauteurs définies et les points d’attache sont situés eux-aussi à des hauteurs spécifiques.

Ces poteaux ne permettent cependant pas, ou à tout le moins peu, de pratiquer des activités sportives nécessitant des filets très différents au niveau de leurs caractéristiques (position du filet, hauteur du filet,...).

Bien que certains filets de sport permettent des ajustements (filet de volley avec une hauteur maximale réglable), ces ajustements ne sont que minimes.

On connaît également un équipement de plein air destiné au grand public, et qui permet d’avoir un filet positionnés à des hauteurs différentes pour réaliser des sports différentes.

Cet équipement comporte deux poteaux qui sont chacun extensibles à l’aide de tubes identiques à assembler les uns aux autres. Pour chaque poteau, un tube principal présente une hauteur prédéfinie et est destiné à être couplé avec un filet, le filet présentant des gaines à ses extrémités latérales dans lesquelles les tubes principaux sont insérés. Ce tube principal peut être directement assemblé avec un piétement de manière à avoir un filet s’étendant du sol jusqu’à la hauteur maximale du tube principal.

En ajoutant d’autres tubes, la hauteur maximale du poteau évolue. Le tube principal, qui est destiné à porter le filet, se voit alors surélevé de la hauteur des tubes rajoutés.

Grâce à ce système, on dispose d’un filet pouvant être réglé à plusieurs hauteurs différentes.

Un tel équipement ne permet cependant pas d’obtenir toutes les configurations possibles de filets de sport qui existent. En effet, il existe des filets de sport qui doivent être situés à des hauteurs maximales bien différentes de ce qui est possible avec un tel système à tubes emboîtables.

De plus, ce système ne permet pas d’avoir des filets parfaitement tendus du fait de l’absence de point d’attache sur lesquels tendre les quatre coins des filets de sport.

On peut encore remarquer que le réglage de l’équipement, bien que simple, se révèle fastidieux de par la manipulation des différents tubes constituant les poteaux. L’invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer un dispositif de mise en suspension d’un équipement entre deux poteaux permettant de tendre précisément, à des hauteurs différentes, au moins un élément à tendre, tel qu’un filet de sport, et ce avec des éléments à tendre pouvant présenter des hauteurs différentes entre leur extrémité haute et leur extrémité basse. L’invention a également pour objectif de proposer un tel dispositif qui offre un réglage simple et rapide de la hauteur des poteaux et de la hauteur du filet.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet un dispositif de mise en suspension d’un équipement, comportant : - au moins deux poteaux destinés à être maintenus en position sur un sol, chaque poteau étant extensible en hauteur et présentant au moins deux points d’attache ; - au moins un élément à tendre entre les points d’attache des poteaux ; caractérisé en ce que chaque poteau comporte : - une partie haute et une partie basse, coulissantes l’une par rapport à l’autre entre une configuration basse et une configuration haute ; - un rail de coulissement s’étendant le long de la partie haute, les points d’attache étant montés mobiles sur le rail de coulissement, dans les configurations basse et haute et indépendamment l’un de l’autre.

Grâce au dispositif selon l’invention, on dispose de points d’attache qui peuvent être positionnés avec précision à des hauteurs différentes tout en pouvant être écartés et réglés en hauteur l’un par rapport à l’autre.

Tel que l’on peut le comprendre, de tels points d’attache permettent de positionner et de tendre aisément l’élément à tendre entre ces points d’attache. En effet, si on dispose de plusieurs éléments à tendre avec des hauteurs différentes, alors on peut alors modifier et adapter l’écartement entre les points d’attache sur chaque poteau.

Selon un exemple d’utilisation, grâce aux poteaux et aux points d’attache, on peut tendre des fils à linge à des hauteurs et à des écartements particulièrement adaptés au linge à pendre.

Selon un mode de réalisation préférentiel : - la partie haute est montée coulissante à l’intérieure de la partie basse

J - la partie basse présente une ouverture s’étendant le long de sa hauteur, l’ouverture étant positionnée en vis-à-vis du rail de coulissement présenté par la partie haute.

Grâce à ce mode de réalisation, les poteaux présentent une résistance plus importante.

En effet, grâce à une partie haute montée coulissante à l’intérieur de la partie basse, la partie basse présente un diamètre plus important et est ainsi plus apte à résister à des contraintes en provenance de la partie haute qui présente un diamètre plus faible.

Cette conception permet également aux points d’attache montés mobiles sur le rail du coulissement de continuer à pouvoir être réglés et ce même lorsque la partie haute et la partie basse sont dans une configuration basse. En effet, l’ouverture permet aux points d’attache de pouvoir être coulissés sur le rail de coulissement présenté par la partie haute.

Avantageusement, le dispositif comprend des premiers moyens de verrouillage en position de la partie haute par rapport à la partie basse.

Ces premiers moyens de verrouillage permettent de s’assurer que la partie haute ne change pas de position par rapport à la partie basse une fois qu’elle a été réglée en hauteur.

Selon une caractéristique avantageuse, les premiers moyens de verrouillage comprennent un levier excentrique mobile en rotation à une hauteur prédéfinie de la partie basse, le levier excentrique présentant une surface de coopération avec la partie haute pour exercer une pression transversale sur la partie haute.

Un tel levier excentrique offre une solution particulièrement simple et rapide à mettre en œuvre pour verrouiller la hauteur de la partie haute par rapport à la partie basse.

De plus, ce levier excentrique n’implique pas un verrouillage à une hauteur prédéterminée de la partie haute par rapport à la partie basse. Ce levier excentrique permet en effet de verrouiller la partie haute par rapport à la partie basse quelle que soit la hauteur de coulissement relative entre ces deux parties.

Préférentiellement, le dispositif comporte une interface entre la partie basse et la partie haute, l’interface étant fixe en hauteur par rapport à la partie basse, l’interface présentant : - un axe de rotation du levier excentrique qui est opposé à l’ouverture par rapport à un axe central du poteau ; - des moyens de guidage en coulissement de la partie haute dans la partie basse en ceinturant partiellement la partie haute et en présentant un passage destiné à être en vis-à-vis de l’ouverture de la partie haute.

Une telle interface optimise l’interaction des premiers moyens de verrouillage et la liaison coulissante entre la partie haute et la partie basse.

Avantageusement : - la partie haute présente des rainures situées de part et d’autre du rail de coulissement, - la partie basse présente des languettes longitudinales libres en translation à l’intérieur des rainures de la partie haute.

Ce mode de réalisation permet d’éviter une déformation de la partie basse suite au verrouillage en position de la partie haute, et également suite à la traction exercée par l’élément à tendre. En effet, la partie basse présentant une ouverture et la partie haute étant verrouillée en position par l’intermédiaire d’une pression transversale opposée à l’ouverture par rapport à un axe central du poteau, cette pression pourrait avoir tendance à déformer la partie basse en agrandissant l’ouverture. De manière comparable, la traction exercée par l’élément à tendre peut créer une pression de la partie haute sur la partie basse tendant à déformer la partie basse en agrandissant l’ouverture.

Aussi, l’interaction des languettes longitudinales avec les rainures permet de contenir une pression exercée par la partie haute sur la partie basse, et qui aurait tendance à agrandir l’ouverture.

Plus précisément, il est formé un cadre apte à contenir la pression exercée par le levier excentrique entre l’interface et le poteau haut. Ce cadre est formé par : - l’interface qui ceinture partiellement la partie haute ; - la partie basse qui présente des languettes longitudinales complémentaires des rainures.

De plus, du fait que les rainures de la partie haute sont situées de part et d’autre du rail de coulissement, que l’interface présente un passage et que la partie basse présente une ouverture, le rail de coulissement est complètement accessible quel que soit la hauteur de coulissement de la partie haute dans la partie basse.

Selon une configuration avantageuse, la partie haute et la partie basse présentent une hauteur sensiblement identique, la partie haute prenant place dans la hauteur de la partie basse dans une position d’extension minimale du poteau.

Grâce à cette configuration du dispositif, l’élément à tendre peut-être tendu jusqu’à des points d’attache situés en bas des poteaux.

De plus, les poteaux présentent ainsi un encombrement dans leur configuration basse qui est optimisé par rapport à la hauteur maximale qu’ils peuvent atteindre dans leur configuration haute.

Préférentiellement, chaque point d’attache présente des deuxièmes moyens de verrouillage en position sur le rail de coulissement.

Selon cette conception, les points d’attache peuvent être verrouillés en position pour s’assurer qu’ils ne changent pas de position suite à des contraintes exercées par l’élément à tendre.

Selon un mode de réalisation préféré, l’élément à tendre est un filet de sport.

Un tel filet de sport permet la pratique de plusieurs sports loisirs avec un filet tendu à des hauteurs différentes, sans que les dimensions précises des filets de sports pour ces sports ne soient nécessairement respectées.

Avantageusement, le dispositif comprend au moins deux filets de sport de hauteurs différentes. L’invention permet d’utiliser des filets de sport avec des hauteurs maximales par rapport au sol et des hauteurs de filet différentes pour pouvoir pratiquer des sports variés en respectant au mieux les préconisations vis-à-vis des dimensions des filets de sport. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - les figure 1 a et 1 b illustrent le dispositif selon l’invention avec des filets de sport différents et selon des réglages différentes ; - les figures 2a et 2b sont des représentations schématiques d’un poteau selon une position d’extension maximale et minimale ; - la figure 3a est une représentation schématique d’une section du poteau au niveau de l’interface ; - la figure 3b est une représentation schématique d’une interface selon une vue du dessous en perspective ; - les figures 4 et 5 sont des représentations schématiques des premiers moyens de verrouillage en position de la partie haute par rapport à la partie basse du poteau ; - la figure 6 illustre un point d’attache mobile sur un rail de coulissement ; - les figures 7 et 8 sont des représentations schématiques illustrant les deuxièmes moyens de verrouillage en position des points d’attache sur les rails de coulissement.

Tel qu’illustré par les figures 1a et 1b, le dispositif de mise en suspension selon l’invention permet d’avoir un élément à tendre 3 qui peut être positionné à des hauteurs différentes à partir du sol, et qui peut présenter une hauteur propre variable, tout en étant correctement tendu.

Selon le présent mode de réalisation, illustré par les figures 1a et 1b, l’élément à tendre 3 est un filet de sport 30.

On note toutefois que l’invention peut être utilisée dans d’autres applications que les filets de sport, par exemple pour positionner des fils à linge, des toiles d’ombrage, des cordeaux de guidage, des élastiques pour sauter en hauteur...

Sur la figure 1a, l’élément à tendre 3 peut être considéré comme un filet de volley (d’une hauteur d’environ 2,4 mètres à titre indicatif), et sur la figure 1b, l’élément à tendre peut être un filet de tennis (d’une hauteur d’environ 1 mètre également à titre indicatif).

Selon le principe de l’invention, cet élément à tendre utilise les deux mêmes poteaux 1 quel que soit le type de filet utilisé.

En référence aux figures 1 a et 1 b, le dispositif comporte : - deux poteaux 1 qui sont destinés à être maintenus en position sur un sol ; - l’élément à tendre 3 ; - des points d’attache 2 présentés par les poteaux et sur lesquels les éléments à tendre 3 sont rattachés.

Tel qu’illustré par ces figures, les poteaux sont extensibles en hauteur.

Plus précisément, chaque poteau comporte une partie haute 10 et une partie basse 11. Ces parties sont coulissantes l’une par rapport à l’autre entre une configuration basse (figure 1b et figure 2b) et une configuration haute (figure 1 a et figure 2a).

En référence aux figures 2a et 2b, la partie haute 10 et la partie basse 11 présentent une hauteur sensiblement identique. Cette partie haute prend place dans la hauteur de la partie basse dans une position d’extension minimale du poteau 1.

Préférentiellement, ces parties haute et basse sont en aluminium extrudé.

Toujours selon le principe de l’invention, les points d’attache 2 sont réglables en hauteur le long de la partie haute 10. En effet, chaque poteau 1 comporte un rail de coulissement 4 qui s’étend le long de la partie haute 10.

Les points d’attache 2 présentés par un poteau sont indépendants l’un de l’autre, et sont montés mobiles sur le rail de coulissement. Les points d’attaches sont notamment mobiles le long de l’axe de coulissement indépendamment de la configuration basse ou haute du dispositif.

En d’autres termes, les deux points d’attache 2 présentés par un poteau peuvent être déplacés le long de la partie haute au bon vouloir de l’utilisateur en fonction de l’élément à tendre utilisé, et ce que le dispositif soit dans sa configuration basse, dans sa configuration haute, ou dans une configuration intermédiaire.

En référence aux figures 2a, 2b et 3a, selon le présent mode de réalisation, la partie haute 10 du poteau 1 est montée coulissante à l’intérieur de la partie basse 11. A cet effet, la partie basse de section circulaire présente un diamètre plus important que celui de la partie haute qui présente également une section circulaire.

Plus précisément, la section de la partie haute et de la partie basse sont illustrées par la figure 3a. La partie haute 10 présente une section essentiellement circulaire avec un diamètre lui permettant d’être inséré dans la partie basse. Quant à elle, la partie basse 11 présente un diamètre plus important et une forme en croissant formée par une double paroi. Le creux du croissant est destiné à recevoir la partie haute. La double paroi permet de rigidifier la partie basse.

Pour permettre aux éléments à tendre 3 de pouvoir être mobiles le long du rail de coulissement dans la configuration basse du dispositif, la partie basse 11 présente une ouverture 110 qui s’étend le long de sa hauteur. Cette ouverture 110 est positionnée en vis-à-vis du rail de coulissement 4 présenté par la partie haute.

Un utilisateur peut ainsi abaisser complètement la hauteur du poteau en faisant coulisser entièrement la partie haute 10 à l’intérieur de la partie basse 11 sans se soucier du réglage ultérieur des éléments à tendre.

Une fois que la hauteur désirée a été déterminée, l’utilisateur peut verrouiller cette position. A cet effet, et tel qu’illustré par les figures 2b, 3a, 4 et 5, le dispositif selon l’invention comprend des premiers moyens de verrouillage 5 en position de la partie haute 10 par rapport à la partie basse 11.

Ces premiers moyens de verrouillage 5 comprennent un levier excentrique 50 qui est mobile en rotation à une hauteur prédéfinie de la partie basse 11. Ce levier excentrique présente une surface de coopération 500 avec la partie haute 10 pour exercer une pression transversale sur la partie haute.

Plus précisément, cette surface de coopération 500 est destinée à interagir avec un méplat présenté par la partie haute sur toute sa hauteur. Ce méplat est opposé au rail de coulissement 4 par rapport à un axe central de la partie haute du poteau

En référence aux figures 3a et 5, le dispositif comporte une interface 6 entre la partie haute et la partie basse, qui est fixe en hauteur à l’intérieur de cette partie basse.

Plus précisément et en référence aux figures 3a et 3b, l’interface prend la forme d’un capuchon à emboîter à l’extrémité supérieure de la partie basse 11.

Cette interface présente des moyens de guidage en coulissement de la partie haute dans la partie basse. Ces moyens de guidage sont issus de la forme de l’interface. En effet, l’interface ceinture partiellement la partie haute par l’intermédiaire de sections de paroi cylindrique 60 destinées à être en contact avec la partie haute. Ces sections de paroi cylindrique présentent des prolongements 600 destinés à s’étendre en profondeur à l’intérieur de la partie basse une fois l’interface emboîtée sur l’extrémité supérieure de la partie basse. Ces prolongements servent de butées de coulissement de la partie haute à l’intérieur de la partie basse.

Cette interface 6 présente également un axe de rotation 51 (illustré sur la figure 5) du levier excentrique 50. Cet axe de rotation 51 est mobile en rotation dans des corps 61 de l’interface.

Tel qu’illustré par la figure 4, quand le levier excentrique 50 est dans une position de déverrouillage, la surface de coopération 500 n’exerce pas de pression transversale sur le méplat de la partie haute. Au contraire, selon la figure 5, quand le levier excentrique 50 est dans une position de verrouillage, il exerce alors une pression transversale sur le méplat de la partie haute. Cette pression transversale est de nature à empêcher la translation de la partie haute à l’intérieur de la partie basse.

Les parties basse et haute ainsi que l’interface illustrées par les figures 3a et 5 sont également conçues pour contenir la pression transversale exercée par le levier excentrique sur la partie haute 10.

En effet, la partie haute 10 présente des rainures 100 qui sont situées de part et d’autre du rail de coulissement 4. De manière complémentaire à ces rainures, la partie basse 11 présente des languettes longitudinales 111.

Les languettes longitudinales 111 sont libres en translation à l’intérieur des rainures et permettent à la partie basse et à l’interface d’avoir deux points de maintien opposés l’un à l’autre sur la partie haute 10 par rapport au rail de coulissement, pour répartir la pression transversale en provenance du levier excentrique 50 quand il est dans une position de verrouillage.

Plus précisément et tel qu’évoqué précédemment, la partie basse et l’interface 6 présentent une section prenant une forme de croissant avec une partie centrale et deux branches. La partie centrale porte l’axe de rotation 51 du levier excentrique 50, et les deux branches présentent à leur extrémité les deux languettes longitudinales 111. En conséquence, lorsque le levier excentrique exerce une pression transversale sur le méplat de la partie haute 10, l’interface, qui ceinture partiellement la partie haute, et la partie basse contiennent les contraintes issues de la coopération du levier excentrique 50 avec la partie haute 10 du poteau 1.

Tel qu’illustré par la figure 3b l’interface a une forme destinée à ceinturer la partie haute, et présente un passage 62 qui est destiné à venir en vis-à-vis avec l’ouverture de la partie haute, de manière à laisser libre le rail de coulissement.

Les premiers moyens de verrouillage 5 permettent ainsi de verrouiller simplement la position de la partie haute par rapport à la partie basse du poteau, par un utilisateur, sans impliquer de hauteur de réglage prédéterminée pouvant être restrictive vis-à-vis des activités réalisables avec le dispositif.

Tel qu’expliqué précédemment et en référence aux figures 2a, 2b, 5, 6 et 7, les points d’attache 2 sont mobiles le long des rails de coulissement 4.

En référence à la figure 5, pour permettre cette mobilité des points d’attache, les rails de coulissement 4 présentent des rainures de coulissement 40 situées de part et d’autre du rail. Ces rainures de coulissement 40 sont destinées à coopérer avec les points d’attache. En effet, selon la figure 8, les points d’attache 2 présentent deux languettes 20 destinées à s’encastrer à l’intérieur de ces rainures de coulissement.

Tel qu’illustré par les figures 6 à 8, les points d’attache 2 comportent des deuxièmes moyens de verrouillage 7 en position sur le rail de coulissement.

Ces deuxièmes moyens de verrouillage 7 prennent la forme d’un bouton à tourner. Ce bouton comporte une partie de préhension 70 et une came excentrique 71 sous-jacente. En référence aux figures 7 et 8, la came excentrique 71 est destinée à coopérer avec les rainures de coulissement présentées par le rail de coulissement de la partie haute. Cette came excentrique 71 présente une forme ovoïde destinée à exercer une pression à l’intérieur, voire au fond, des rainures de coulissement, lorsque le point d’attache est verrouillé en position à l’intérieur du rail de coulissement.

Claims (7)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de mise en suspension d’un équipement, comportant : - au moins deux poteaux (1 ) destinés à être maintenus en position sur un sol, chaque poteau étant extensible en hauteur et présentant au moins deux points d’attache (2) ; - au moins un élément à tendre (3) entre les points d’attache des poteaux ; caractérisé en ce que chaque poteau comporte : - une partie haute (10) et une partie basse (11), coulissantes l’une par rapport à l’autre entre une configuration basse et une configuration haute ; - un rail de coulissement (4) s’étendant le long de la partie haute, les points d’attache étant montés mobiles sur le rail de coulissement, dans les configurations basse et haute et indépendamment l’un de l’autre, la partie haute (10) étant montée coulissante à l’intérieure de la partie basse, la partie basse (11) présentant une ouverture (110) s’étendant le long de sa hauteur, l’ouverture étant positionnée en vis-à-vis du rail de coulissement (4) présenté par la partie haute, et en ce qu’il comprend des premiers moyens de verrouillage (5) en position de la partie haute (10) par rapport à la partie basse (11), les premiers moyens de verrouillage (5) comprenant un levier excentrique (50) mobile en rotation à une hauteur prédéfinie de la partie basse (11 ), et en ce qu’il comporte une interface (6) entre la partie basse et la partie haute, l’interface étant fixe en hauteur par rapport à la partie basse, l’interface présentant : - un axe de rotation (51) du levier excentrique (50) qui est opposé à l’ouverture (110) par rapport à un axe central du poteau (1 ) ; - des moyens de guidage en coulissement de la partie haute dans la partie basse en ceinturant partiellement la partie haute et en présentant un passage (62) destiné à être en vis-à-vis de l’ouverture.
2. 2. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le levier excentrique présente une surface de coopération (500) avec la partie haute (10) pour exercer une pression transversale sur la partie haute.
3. 3. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que : - la partie haute (10) présente des rainures (100) situées de part et d’autre du rail de coulissement (4), - la partie basse (11) présente des languettes longitudinales (111) libres en translation à l’intérieur des rainures de la partie haute.
4. 4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie haute (10) et la partie basse (11) présentent une hauteur sensiblement identique, la partie haute prenant place dans la hauteur de la partie basse dans une position d’extension minimale du poteau (1).
5. 5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque point d’attache (2) présente des deuxièmes moyens de verrouillage (7) en position sur le rail de coulissement (4).
6. 6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément à tendre (3) est un filet de sport (30).
7. 7. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend au moins deux filets de sport (30) de hauteurs différentes.