FR3057819B1 - Vehicule comprenant une butee pour ouvrant permettant un ecoulement d’eau controle - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un véhicule comprenant un ouvrant pouvant être déplacé entre une position ouverte et une position fermée, l'ouvrant formant un caisson dont au moins une paroi comprend au moins une butée la traversant, la butée étant destinée à se placer en appui contre l'encadrement de l'ouvrant lorsque celui-ci est en position fermée. La butée comprend un corps principal creux au travers duquel de l'eau peut s'écouler depuis l'intérieur vers l'extérieur du caisson et un piston mobile en translation longitudinale dans ledit corps principal. Le piston est relié à un clapet et est configuré pour se déplacer dans une position d'ouverture du clapet par appui contre l'encadrement de l'ouvrant lorsque ledit ouvrant est fermé et dans une position de fermeture du clapet lorsque l'ouvrant est ouvert. L'invention concerne également une telle butée pour ouvrant de véhicule.

Description

VEHICULE COMPRENANT UNE BUTEE POUR OUVRANT PERMETTANT UN ECOULEMENT D’EAU CONTROLE L’invention se situe dans le domaine des véhicules, par exemple automobiles, comprenant des ouvrants au travers desquels de l’eau est amenée à circuler. En particulier, l’invention se rapporte aux voies d’évacuation de l’eau dans de tels ouvrants de véhicule.

Les ouvrants de véhicules, notamment de véhicules automobiles, tels que les portes latérales et les hayons arrière, se présentent généralement sous forme d’un caisson comprenant une peau extérieure formant la carrosserie du véhicule et une paroi intérieure ou doublure. Ce caisson n’est généralement pas étanche si bien que de l’eau de pluie ou de lavage va s’y infiltrer. Cette eau ne doit pas y stagner et doit donc être évacuée. C’est pourquoi, les ouvrants présentent généralement en partie basse des orifices d’évacuation de l’eau. Dans le cas de véhicules présentant un hayon arrière, ledit hayon arrière va présenter des orifices par exemple au niveau de sa doublure, sur une tranche de la paroi intérieure formant l’extrémité basse dudit hayon arrière ou sur une pièce dite fusible disposée sur la tranche de l’ouvrant.

Il a été constaté que l’eau présente dans ces ouvrants mettait un certain temps à s’évacuer si bien qu’on peut parfois observer une rétention d’eau en partie basse de ces ouvrants. Cette eau va alors s’écouler au travers desdits orifices lorsque l’ouvrant est ouvert par un utilisateur. Or, lorsque cet ouvrant est un hayon arrière, l’eau accumulée va tomber sur l’utilisateur en s’évacuant ce qui génère un certain inconfort pour ce dernier, ou peut inonder le coffre et endommager ou simplement mouiller les objets qui y sont stockés.

Une solution reste donc à trouver pour permettre une évacuation de l’eau infiltrée dans les ouvrants de véhicules, sans pour autant que cette même eau puisse couler sur un utilisateur lorsque l’ouvrant est ouvert, ou qu’elle puisse inonder le coffre. D’autre part, les orifices d’évacuation de l’eau sont visibles par l’utilisateur ainsi que les coulures formées par l’eau en s’évacuant. Ces aspects nuisent à l’aspect esthétique de l’ouvrant et donc à la qualité perçue par l’utilisateur. Une solution reste donc à trouver pour pouvoir évacuer cette eau tout en améliorant la qualité perçue du véhicule. L’invention a pour objectif de répondre à au moins un des problèmes rencontrés par l’art antérieur en proposant un nouveau mode d’évacuation de l’eau infiltrée dans les ouvrants de véhicules. A cet effet, l’invention a pour objet un véhicule comprenant un ouvrant pouvant être déplacé entre une position ouverte et une position fermée, l’ouvrant formant un caisson comprenant au moins une paroi sur laquelle est fixée au moins une butée agencée pour traverser ladite paroi, la butée étant destinée à se placer en appui contre l’encadrement de l’ouvrant lorsque celui-ci est en position fermée, le véhicule étant remarquable en ce que ladite ou au moins une desdites butées comprend un corps principal creux au travers duquel de l’eau peut s’écouler depuis l’intérieur du caisson de l’ouvrant vers l’extérieur et un piston, le piston comprenant une tige présentant une tête à une de ses extrémités et un clapet à son autre extrémité, ledit piston étant mobile en translation longitudinale dans ledit corps principal entre une position d’ouverture du clapet et une position de fermeture du clapet, et en ce que ledit piston est configuré pour se déplacer en position d’ouverture du clapet par appui de sa tête contre l’encadrement de l’ouvrant lorsque ledit ouvrant est placé en position fermée.

Avantageusement, la paroi comprenant au moins une butée est une paroi inférieure de l’ouvrant selon la direction verticale lorsque l’ouvrant est en position fermée.

Selon des modes de réalisation particuliers de l’invention, le clapet de la butée peut présenter au moins une des caractéristiques suivantes :

Le clapet est disposé à l’intérieur du caisson de l’ouvrant.

Le clapet se présente sous forme d’un couvercle bombé de diamètre supérieur au diamètre du corps principal de sorte à coopérer avec la paroi de l’ouvrant lorsque ledit clapet est placé en position de fermeture.

Le clapet comprend un corps et une lèvre périphérique, de préférence sa lèvre périphérique est une lèvre d’étanchéité et est formée d’un matériau plus souple que le matériau dont est formé son corps. Le clapet est donc formé de deux matériaux différents. Par exemple, la lèvre périphérique est formée en un matériau plastique présentant des propriétés élastiques, de préférence un élastomère choisi parmi un terpolymère d’éthylène de propylène et d’un diène (EPDM), un élastomère thermoplastique (TPE) ou un latex.

Le clapet comprend une résistance électrique apte à émettre de la chaleur, de préférence ladite résistance électrique est reliée électriquement au système de dégivrage du véhicule et configurée pour être activée en même temps que ledit système de dégivrage. De préférence encore ladite résistance est disposée sur le pourtour du clapet.

Le clapet est fixé sur la tige du piston par vissage ou par collage.

De préférence, la butée présente en outre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - Le corps principal comprend des parois latérales s’étendant à l’extérieur du caisson de l’ouvrant et pourvues d’ajourages pour l’évacuation de l’eau. - Le corps principal comprend une embouchure s’ouvrant à l’intérieur du caisson de l’ouvrant et par laquelle de l’eau peut pénétrer dans le corps principal. - Le corps principal comprend au moins une embouchure s’ouvrant à l’intérieur du caisson de l’ouvrant et par laquelle de l’eau peut pénétrer dans le corps principal, et des parois latérales s’étendant à l’extérieur du caisson de l’ouvrant et pourvues d’ajourages pour l’évacuation de l’eau, l’embouchure et les ajourages étant en communication fluidique de sorte à former un conduit d’évacuation d’eau.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le corps principal est divisé selon sa longueur en deux parties par une paroi de séparation traversée par la tige du piston, une des parties définissant un logement pour la tête dudit piston. De préférence une ou plusieurs des caractéristiques suivantes peuvent être utilisées :

La paroi de séparation comprend une ouverture pour le passage de la tige du piston. La paroi de séparation comprend une ouverture pour le passage de la tige du piston et au moins une gouttière au niveau de son ouverture pour le passage de la tige de piston contenant un joint torique. De préférence, le joint torique est adapté pour être en contact avec la tige de piston. Une telle configuration permet d’assurer l’étanchéité du logement recevant la tête de piston. De préférence encore, le joint torique est formé par du caoutchouc « nitrile >> (NBR), du caoutchouc éthylène-propylène-diène monomère (EPDM), du silicone ou du polyuréthane. - Le logement est dimensionné pour recevoir tout ou partie de la tête de piston. Dans cette configuration, la tête de piston peut partiellement sortir du logement, notamment lorsque la butée n’est pas en appui contre l’encadrement de l’ouvrant.

La tête de piston comprend des reliefs longitudinaux coopérant avec des reliefs complémentaires dans la paroi du corps principal au niveau du logement. Cette configuration est avantageuse en ce qu’elle prévient une éventuelle rotation du piston dans le corps principal.

Selon une mise en œuvre préférée, la butée comprend en outre des moyens élastiques disposés dans le logement entre la tête de piston et la paroi de séparation du corps principal et configurés pour éloigner la tête de piston de ladite paroi de séparation de sorte à déplacer le clapet en position de fermeture. De préférence, les moyens élastiques se présentent sous forme d’un ressort disposé autour de la tige du piston et se plaçant en appui contre la tête de piston et contre la paroi de séparation du corps principal. Dans cette configuration, la mise en appui de la butée contre l’encadrement de l’ouvrant va soulever le clapet et comprimer les moyens élastiques, tandis ce que le relâchement de l’appui va libérer les moyens élastiques qui, en reprenant leur position de repos, vont engendrer la fermeture du clapet.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la butée est fixée dans un orifice de la paroi de l’ouvrant par des moyens d’encliquetage ou de clippage.

De préférence le corps principal comprend une ou plusieurs parois latérales s’étendant à l’extérieur du caisson de l’ouvrant et les moyens de clippage comprennent des languettes élastiques découpées dans au moins une des parois latérales du corps principal. Avantageusement, les languettes forment des ajourages supplémentaires pour l’évacuation de l’eau.

De préférence encore, le corps principal comprend au niveau de son extrémité débouchant dans le caisson de l’ouvrant, un épaulement destiné à se placer contre la paroi dudit caisson au niveau de son extrémité débouchant dans ledit caisson de l’ouvrant. Un tel épaulement va coopérer avec les languettes élastiques découpées dans la paroi du corps principal pour la fixation par clippage de la butée dans la paroi de l’ouvrant. La paroi de l’ouvrant est en effet serrée entre les languettes et l’épaulement.

Quel que soit le mode de réalisation choisi, la butée présente une extrémité distale destinée à se placer en appui contre l’encadrement de l’ouvrant, cette extrémité distale présentant un organe de contact disposé sur la tête de piston. De préférence, l’organe de contact est dans un matériau plus souple que celui dont est formé la tête de piston, par exemple, l’organe de contact est formé en un matériau plastique présentant des propriétés élastiques, de préférence un élastomère choisi parmi un terpolymère d’éthylène de propylène et d’un diène (EPDM), un élastomère thermoplastique (TPE) ou un latex. Cette configuration est utile pour l’amortissement des chocs et des vibrations. L’invention a également pour objet une butée pour ouvrant de véhicule, la butée étant telle que définie plus haut. La butée est destinée à être montée traversant une paroi d’un ouvrant de véhicule, la butée comprenant un corps principal creux séparé selon sa direction longitudinale par une paroi de séparation définissant un logement et un conduit d’évacuation de l’eau, la butée comprenant en outre un piston mobile en translation longitudinale dans ledit corps principal, le piston comprenant une tête reçue dans ledit logement du corps principal, et reliée à une tige agencée pour traverser la paroi de séparation, un clapet étant fixé à l’autre extrémité de la tige. De préférence, le conduit d’évacuation de l’eau comprend une embouchure destinée à s’ouvrir à l'intérieur de l’ouvrant en communication fluidique avec des ajourages pratiqués dans la ou les parois latérales du corps principal et destinés à déboucher à l’extérieur de l’ouvrant.

Enfin l’invention a pour objet l’utilisation d’une butée pour ouvrant de véhicule comme conduit d’évacuation de l’eau infiltrée dans ledit ouvrant.

Comme on l’aura compris à la lecture de la définition qui vient d’en être donnée, l’invention consiste à utiliser les butées disposées en partie basse des ouvrants, et se plaçant en appui contre les encadrements des ouvrants lorsque lesdits ouvrants sont fermés, comme voies d’évacuation de l’eau accumulée dans lesdits ouvrants. L’invention est remarquable selon un premier aspect en ce qu’elle offre un nouveau mode d’évacuation de l’eau retenue dans l’ouvrant sans qu’il n’y ait d’orifice d’évacuation visible, donc en augmentant l’aspect esthétique et la qualité perçue de l’ouvrant. Selon un deuxième aspect, elle est remarquable en ce qu’elle offre des moyens passifs de verrouillage des chemins d’évacuation d’eau lorsque l’ouvrant est ouvert. Ainsi, l’eau retenue ne risque plus de tomber sur l’utilisateur ou d’inonder le coffre. En effet, l’invention va tirer parti du fait que la butée va s’appuyer contre l’encadrement de l’ouvrant ou non pour autoriser ou non un écoulement d’eau vers l’extérieur de l’ouvrant. L’invention est donc remarquable en ce qu’elle propose une nouvelle butée pour ouvrant de véhicule qui va combiner trois fonctions : - une fonction de butée pour l’amortissement des chocs et des vibrations au niveau de l’ouvrant, - une fonction de conduit d’écoulement d’eau depuis l’intérieur de l’ouvrant vers l’extérieur de l’ouvrant lorsque l’ouvrant est fermé, et - une fonction de système d’étanchéité empêchant les écoulements d’eau depuis l’intérieur de l’ouvrant vers l’extérieur de l’ouvrant lorsque l’ouvrant est ouvert.

On notera qu’il est connu de l’art antérieur de placer des butées sur les ouvrants des véhicules, notamment au niveau de leur tranche, en les insérant dans des orifices prévus à cet effet. Ainsi, le document US6318795 décrit un système de butée destiné à atténuer les vibrations d’un hayon arrière de véhicule automobile pendant le roulage dudit véhicule ou lors de la fermeture dudit hayon. De même, le document JP4178139 décrit une butée de hayon arrière de véhicule qui est réglable en hauteur tout en se montrant étanche. Les butées de l’art antérieur montrent donc une fonction d’amortissement et ne sont pas utilisées comme voie de circulation d’eau. Au contraire, elles doivent même présenter une certaine étanchéité. Ceci est différent de l’invention dans laquelle la butée va présenter une triple fonction d’amortissement des chocs, de voie de circulation d’eau lorsque l’ouvrant est fermé et de clapet d’étanchéité lorsque ce même ouvrant est ouvert. L’invention sera bien comprise et d’autres aspects et avantages apparaîtront clairement à la lecture de la description qui suit, donnée à titre d’exemple en référence aux planches de dessins annexées sur lesquelles : - La figure 1 représente une vue éclatée d’une butée selon l’invention. - La figure 2 est vue partielle de profil du corps principal d’une butée selon l’invention. - La figure 3 est une coupe transversale d’une butée selon l’invention montée sur un ouvrant de véhicule lorsque l’ouvrant est en position fermée. - La figure 4 est une coupe transversale d’une butée selon l’invention montée sur un ouvrant de véhicule lorsque l’ouvrant est en position ouverte.

Dans la description qui suit, le terme « comprendre >> est synonyme de « inclure >> et n’est pas limitatif en ce qu’il autorise la présence d’autres éléments dans le véhicule ou la butée auquel il se rapporte. Il est entendu que le terme « comprendre >> inclut les termes « consister en >>. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

On se référera en premier à la figure 1 montrant un exemple de réalisation d’une butée 1 selon l’invention. La butée comprend un corps principal 3, par exemple cylindrique, creux et un corps secondaire formant un piston 5. Le corps principal comprend une paroi de séparation 7 le divisant selon sa longueur en deux parties étagées. Une des parties va définir un logement 9 apte à recevoir la tête 11 du piston 5. L’autre partie ou partie supérieure, forme un conduit 13 d’évacuation de l’eau destiné à traverser la paroi de l’ouvrant. Dans notre exemple de réalisation, la partie 13 dédiée à l’évacuation de l’eau et le logement 9 de la tête 11 de piston sont disposées étagées, néanmoins l’homme du métier pourra envisager d’autres configurations. Par exemple, la partie dédiée à l’évacuation de l’eau et le logement de la tête de piston peuvent être concentriques.

La paroi de séparation 7 présente avantageusement une ouverture 15 pour le passage de la tige 17 du piston. De préférence, un joint torique 43 est placé dans une gouttière (non représentée) pratiquée dans l’épaisseur de la paroi de séparation de sorte à assurer une étanchéité entre le conduit 13 d’évacuation de l’eau et le logement 9 de la tête 11 de piston. Ceci est avantageux pour protéger de l’eau les éléments présents dans ledit logement, tels que par exemple des moyens élastiques pour le déplacement du piston. Par exemple, le joint torique 43 est formé par du caoutchouc « nitrile >> (NBR), du caoutchouc éthylène-propylène-diène monomère (EPDM), du silicone ou polyuréthane.

Préférentiellement, des moyens élastiques 19, par exemple un ressort, sont également disposés dans le logement 9. Ces moyens élastiques sont par exemple disposés autour de la tige 17 du piston et sont agencés pour coopérer avec la paroi de séparation 7 et la tête 11 du piston en vue d’écarter ladite tête 11 de piston de la paroi de séparation 7.

Selon l’invention, un clapet 21 est fixé sur une des extrémités de la tige 17 du piston, à savoir sur l’extrémité opposée à celle reliée à la tête 11 de piston. La fixation du clapet peut se faire par n’importe quel moyen, et par exemple par vissage ou par collage. Sur la figure 1, la fixation du clapet 21 sur l’extrémité de la tige 17 du piston 5 se fait au moyen d’une vis 23.

Selon l’invention, le corps principal 3 de la butée 1 est destiné à traverser la paroi d’un ouvrant de sorte à s’étendre des deux côtés de ladite paroi. Ainsi, la butée 1 est configurée pour que le clapet 21 soit disposé à l’intérieur de l’ouvrant tandis que la tête 11 de piston sera disposée à l’extérieur de l’ouvrant. La tête 11 de piston comprendra avantageusement un organe de contact 25 destiné à se placer en appui contre l’encadrement de l’ouvrant.

Afin de pouvoir assurer la fonction d’amortissement des chocs de la butée 1, un tel organe de contact 25, lorsqu’il est présent, sera formé en un matériau plastique présentant des propriétés élastiques, de préférence un élastomère choisi parmi un terpolymère d’éthylène de propylène et d’un diène (EPDM), un élastomère thermoplastique (TPE) ou un latex. Le piston 5 devant être rigide, l’organe de contact 25, sera donc formé d’un matériau plus souple que celui dont est formé le piston 5.

Selon l’invention, la butée va permettre l’évacuation de l’eau depuis l’intérieur de l’ouvrant en direction de l’extérieur comme nous le verrons en détail plus loin. A cet effet, le corps principal 3 comprend au moins une embouchure 27 supérieure s’ouvrant à l’intérieur du caisson par laquelle de l’eau présente dans ledit caisson peut pénétrer dans la butée 1 et au moins une ouverture 29 débouchant à l’extérieur du caisson par laquelle de l’eau ayant pénétré dans la butée 1 peut s’évacuer.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la ou les embouchures 27 s’ouvrant à l’intérieur du caisson, par lesquelles de l’eau présente dans ledit caisson peut pénétrer dans la butée 1, sont disposées à l’extrémité supérieure du corps principal 3 qui est destinée à être disposée dans le caisson de l’ouvrant. De préférence, le corps principal 3 comprend (selon sa forme cylindrique ou autre) une ou plusieurs parois latérales s’étendant à l’extérieur du caisson de l’ouvrant et pourvues d’ajourages 29 formant les ouvertures 29 pour l’évacuation de l’eau. Le corps principal 3 forme ainsi un conduit 13 d’évacuation de l’eau traversant la paroi de l’ouvrant.

La butée 1 est avantageusement fixée sur la paroi de l’ouvrant par des moyens d’encliquetage ou de clippage. Dans l’exemple de réalisation représenté, le corps principal 3 comprend une paroi latérale cylindrique s’étendant à l’extérieur du caisson de l’ouvrant et les moyens de clippage comprennent des languettes élastiques 31 découpées dans ladite paroi latérale du corps principal 3. Avantageusement, le découpage des languettes 31 forme des ajourages supplémentaires pour l’évacuation de l’eau. Le corps principal 3 comprend en outre au niveau de son extrémité débouchant dans le caisson de l’ouvrant, un épaulement 33 destiné à se placer contre la paroi dudit caisson. Un tel épaulement 33 va coopérer avec les languettes élastiques 31 découpées dans la paroi du corps principal pour la fixation par clippage de la butée dans la paroi de l’ouvrant. L’homme du métier pourra néanmoins envisager d’autres moyens de fixation de la butée, comme par exemple des pions de clippage disposés sur des pattes s’étendant de part et d’autre du corps principal de la butée, ou encore un collage de ladite butée.

Dans un mode de réalisation de l’invention, le clapet 21 se présente sous forme d’un couvercle bombé de diamètre supérieur au corps principal 3 et de préférence de diamètre supérieur à l’épaulement 33 présenté par le corps principal 3 de la butée 1. Ainsi, le clapet 21 est configuré pour coopérer avec la paroi de l’ouvrant lorsque ledit clapet 21 est placé en position de fermeture. Cette configuration permet d’une part de couvrir la ou les embouchures 27 du corps principal, mais également la zone de jonction entre la butée 1 et la paroi de l’ouvrant de manière à assurer la meilleure étanchéité possible. Néanmoins, en variante de l’invention et pour des raisons d’encombrement, il est possible d’envisager un clapet de dimensions identiques à celles de l’embouchure du corps principal s’ouvrant dans le caisson de l’ouvrant, de sorte à ce que ledit clapet soit de diamètre inférieur ou égal à celui du corps principal ou de son épaulement.

Selon une mise en œuvre préférée de l’invention, le clapet 21 comprend un corps et une lèvre périphérique 45. La lèvre 45 est formée d’un matériau plus souple que le corps du clapet 21 de sorte à former une lèvre d’étanchéité. Par exemple, la lèvre périphérique 45 est formée en un matériau plastique présentant des propriétés élastiques, de préférence un élastomère choisi parmi un terpolymère d’éthylène de propylène et d’un diène (EPDM), un élastomère thermoplastique (TPE) ou un latex.

Selon un mode de réalisation de l’invention, et en vue d’éviter une rétention d’eau trop importante suite à la formation de glace, le clapet comprend une résistance électrique (non représentée) apte à émettre de la chaleur. Par exemple la résistance électrique est reliée électriquement au système de dégivrage du véhicule et configurée pour être activée en même temps que ledit système de dégivrage. De préférence encore ladite résistance est disposée sur la lèvre périphérique du clapet.

Le clapet 21 est ici représenté de forme circulaire, mais peut se présenter sous d’autres formes, par exemple, il peut être ovale ou rectangulaire. Pour cette raison ou pour faciliter la fixation par vissage du clapet 21 sur la tige 17 du piston 5, la tête 11 de piston 5 comprendra avantageusement des reliefs longitudinaux 35 coopérant avec des reliefs complémentaires 37 (représentés sur la figure 2) dans la paroi du corps principal au niveau du logement 9. Cette configuration est avantageuse en ce qu’elle prévient une éventuelle rotation du piston 5 dans le corps principal 3.

Le mode de fonctionnement de la butée 1 selon l’invention va maintenant être décrit en référence aux figures 3 et 4.

En se référant à la figure 3, on voit la butée 1 fixée sur une paroi 39 de l’ouvrant de véhicule, par exemple une paroi inférieure de sorte à traverser ladite paroi 39 au travers d’un orifice prévu à cet effet. La butée 1 est agencée pour que le clapet 21 soit disposé à l’intérieur de l’ouvrant, ou plus précisément dans le caisson de l’ouvrant, tandis que la tête 11 de piston est disposée à l’extérieur dudit ouvrant. Sur la figure 3, l’ouvrant est en position fermée si bien que la butée 1 se place en appui par le biais de son organe de contact 25 (ou par le biais de la tête de piston lorsque la butée ne comprend pas d’organe de contact) sur la surface de l’encadrement 41 de l’ouvrant.

Le piston 5 est mobile en translation longitudinale dans le corps principal 3 de la butée 1 et monté élastiquement par des moyens élastiques 19, ici au moyen d’un ressort 19, dans son logement 9. La mise en appui de la tête 11 de piston sur l’encadrement 41 de l’ouvrant va enfoncer ladite tête 11 de piston dans le logement 9 comprimant les moyens élastiques 19 entre la paroi de séparation 7 et la tête 11 de piston, et soulevant le clapet 21 fixé à l’autre extrémité de la tige 17 du piston 5.

Le clapet 21 est ouvert permettant à l’eau de traverser la butée 1, pénétrant le corps principal 3 de la butée par une embouchure 27 s’ouvrant à l’intérieur du caisson et s’évacuant par gravité au travers des ajourages 29 pratiqués dans les parois latérales du corps principal et débouchant à l’extérieur du caisson.

En se référant à la figure 4, on peut voir que l’ouvrant est ouvert si bien que la butée 1 n’est plus en appui sur l’encadrement de l’ouvrant. Les moyens élastiques 19 sont relâchés et vont donc agir pour éloigner la tête 11 du piston 5 de la paroi de séparation 7. Ceci a pour conséquence d’abaisser le clapet 21 fixé à l’autre extrémité de la tige 17 du piston 5, jusqu’à ce que ce dernier se place en contact avec la paroi 39 de l’ouvrant. La lèvre périphérique 45 du clapet 21, forme avantageusement une lèvre d’étanchéité qui va circonvenir l’orifice de la paroi 39 de l’ouvrant et donc le corps principal 3 de la butée 1 empêchant l’eau d’atteindre l’ouverture 27 dudit corps principal 3 et donc de traverser le conduit formé par la butée 1.

Ainsi, et de manière passive, l’invention offre un système d’étanchéité à un ouvrant de véhicule permettant de retenir l’eau qui s’est infiltrée dans son caisson lorsque l’ouvrant est en position ouverte et permettant l’évacuation de cette même eau lorsque l’ouvrant est en position fermée.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Véhicule comprenant un ouvrant pouvant être déplacé entre une position ouverte et une position fermée, l’ouvrant formant un caisson comprenant au moins une paroi (39) sur laquelle est fixée au moins une butée (1) agencée pour traverser ladite paroi (39), la butée (1) étant destinée à se placer en appui contre l’encadrement (41) de l’ouvrant lorsque celui-ci est en position fermée, le véhicule étant caractérisé en ce que ladite ou au moins une desdites butées (1) comprend un corps principal (3) creux au travers duquel de l’eau peut s’écouler depuis l’intérieur du caisson de l’ouvrant vers l’extérieur et un piston (5), le piston (5) comprenant une tige (17) présentant à une de ses extrémités une tête (11) de piston et un clapet (21) à son autre extrémité , ledit piston (5) étant mobile en translation longitudinale dans ledit corps principal (3) entre une position d’ouverture du clapet (21) et une position de fermeture du clapet (21), et en ce que ledit piston (5) est configuré pour se déplacer en position d’ouverture du clapet (21) par appui de sa tête (11) contre l’encadrement de l’ouvrant lorsque ledit ouvrant est placé en position fermée.
2. 2. Véhicule selon la revendication 1 caractérisé en ce que le clapet (21) est disposé à l’intérieur du caisson de l’ouvrant.
3. 3. Véhicule selon l’une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que le clapet (21) se présente sous forme d’un couvercle bombé de diamètre supérieur au diamètre du corps principal (3) de sorte à coopérer avec la paroi (39) de l’ouvrant lorsque ledit clapet (21) est placé en position de fermeture.
4. 4. Véhicule selon l’une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que le clapet (21) comprend un corps et une lèvre périphérique (45), de préférence sa lèvre périphérique (45) est une lèvre d’étanchéité et est formée d’un matériau plus souple que le matériau dont est formé son corps.
5. 5. Véhicule selon l’une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que le clapet (21) comprend une résistance électrique apte à émettre de la chaleur, de préférence ladite résistance électrique est reliée électriquement au système de dégivrage du véhicule et configurée pour être activée en même temps que ledit système de dégivrage.
6. 6. Véhicule selon l’une des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que le corps principal (3) comprend au moins une embouchure (27) s’ouvrant à l’intérieur du caisson de l’ouvrant et par laquelle de l’eau peut pénétrer dans le corps principal (3), et une ou plusieurs parois latérales s’étendant à l’extérieur du caisson de l’ouvrant et pourvues d’ajourages (29) pour l’évacuation de l’eau, l’embouchure (27) et les ajourages (29) étant en communication fluidique de sorte à former un conduit (13) d’évacuation d’eau.
7. 7. Véhicule selon l’une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que le corps principal (3) est divisé selon sa longueur en deux parties par une paroi de séparation (7) traversée par la tige (17) du piston (5), une des parties définissant un logement (9) pour la tête (11) dudit piston (5).
8. 8. Véhicule selon la revendication 7 caractérisé en ce que la butée (1) comprend en outre des moyens élastiques (19) disposés dans le logement (9) entre la tête (11) de piston (5) et la paroi de séparation (7) du corps principal (3) et configurés pour éloigner la tête (11) de piston (5) de ladite paroi de séparation (7) de sorte à déplacer le clapet (21) en position de fermeture.
9. 9. Véhicule selon l’une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que la butée (1) est fixée dans un orifice de la paroi (39) de l’ouvrant par des moyens de clippage (33, 31), de préférence : - le corps principal (3) comprend des parois latérales s’étendant à l’extérieur du caisson de l’ouvrant et les moyens de clippage comprennent des languettes élastiques (31) découpées dans ladite paroi latérale du corps principal (3) et/ou - le corps principal (3) comprend un épaulement (33) destiné à se placer contre la paroi (39) dudit caisson au niveau de son extrémité débouchant dans ledit caisson de l’ouvrant.
10. 10. Butée (1) pour ouvrant de véhicule selon l’une des revendications 1 à 9.