FR3057443A1 - Sac de transport comprenant un systeme de detection de violation - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un sac de transport comprenant une paroi (200) délimitant un volume de stockage, et comprenant un système de détection d'une violation par coupure mettant en œuvre un dispositif électronique de contrôle de l'enclenchement d'un premier élément de serrure (9) avec un deuxième élément de serrure (8), comprenant : - un câble métallique (70) faisant partie d'un circuit électrique, le câble métallique présentant deux bornes (7000) portées par le premier élément de serrure ; - un contacteur (80) porté par le deuxième élément de serrure (8), le contacteur étant apte à relier électriquement les deux bornes ; - un capteur électronique (71) conçu pour détecter une ouverture/fermeture du circuit électrique, le câble métallique (70) contournant partiellement le deuxième élément de serrure et forme une protection périmétrique du deuxième élément de serrure.

Description

Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication des bagages, et en particulier des bagages à main. Plus précisément, l’invention concerne une technique de détection d’une violation par coupure d’une paroi d’un bagage prenant la forme d’un sac de transport.

L’invention concerne également les systèmes d’acheminement d’objets, et plus particulièrement d’objets dont les dimensions et le poids permettent leur acheminement par toute personne et par tout moyen ou quasiment.

A ce titre, l’invention concerne un sac de transport pour l’acheminement d’objets dont le poids n’excède pas 8 kg ou, de façon plus générale, dont les dimensions et le poids correspondent à la définition d’un bagage à mains pour les compagnies aériennes. Bien entendu, l’invention s’applique également à des objets de dimensions et/ou de poids inférieurs, pouvant aller jusqu’à l’expédition de simples plis.

Dans le domaine de l’invention, certains prestataires d’achats et de vente en ligne de produits ont généré des attentes considérables en matière de livraison desdits produits partout dans le monde.

Cependant, à l’échelle internationale, les livraisons express, en quelques heures, sont compliquées voire impossibles et sont, à tout le moins, très lentes et/ou très coûteuses. II existe donc des facteurs très limitant pour le commerce international et les livraisons privées, ceci alors que le commerce par internet ne connaît pas de frontière. II en résulte que les livraisons express internationales ne constituent qu’un marché extrêmement réduit, ceci en dépit des revenus colossaux que connaissent certaines compagnies de livraisons internationales.

Ce constat est lié au fait que tous les systèmes logistiques de livraison actuels sont basés sur une approche de contrôle centralisé reposant notamment sur :

le regroupement des marchandises à acheminer ; le transport en masse ; l’envoi par colis.

De plus, l’analyse des pratiques classiques conduit à constater que :

les courriers locaux sont limités à des livraisons limitées sur des zones géographiques relativement réduites, voire locales (l’adoption des modèles de commerce consistant à mettre des ressources à disposition des utilisateurs par des acteurs différents des professionnels classiques tendant pourtant à générer des possibilités nouvelles et importantes) ;

les livraisons nationales (plus ou moins monopolistiques) fonctionnement parfaitement, dans des délais avoisinants les 24 heures, mais ce marché est par définition limité à un seul pays ;

les livraisons internationales restent des marchés de niche, qui favorisent le développement de compagnies de livraisons spécialisées à l’international, dans des délais et des coûts parfois incompatibles voire inacceptables.

II existe donc actuellement une attente, implicite ou explicite, s’agissant de l’expédition et de la livraison de biens dans des délais réduits par rapport à la pratique courante, ceci pour des montants de prestation peu élevés, voire à bas coût.

Or, une voie pour satisfaire cette attente réside dans une approche communautaire et/ou collaborative, dans la mesure où chacun évolue dans un univers à l’intérieur duquel une grande proportion d’individus procurent ensemble des possibilités multiples de déplacements.

II est donc envisageable selon cette approche de faire partir un objet d’un point de départ en le confiant à l’un des individus d’un système collaboratif et de l’acheminer à un point d’arrivée par l’intermédiaire de cet individu seul ou en relais avec un ou plusieurs autres individus du système collaboratif.

Bien entendu, un tel système est indissociable de la mise en œuvre de contenants spécifiques pour le transport des objets. Ces contenants peuvent alors prendre la forme de sacs de transports, présentant une ou plusieurs parois délimitant un volume de transport.

Dans un tel contexte, il est primordial de pouvoir contrôler qu’il n’est pas porté atteinte ou qu’il n’y a pas tentative d’atteinte à l”intégrité du sac de transport, ce qui impliquerait évidemment une volonté de voler l’objet acheminé ou de le dégrader.

Le document de brevet publié sous le numéro CN202739092U divulgue le principe d’un sac de transport mettant en œuvre :

un fil métallique porté par la paroi du sac et formant partie d’un circuit électrique de détection, des moyens de détection d’une absence de courant électrique dans le circuit électrique de détection.

Ainsi, si une personne réalise un acte de malveillance sur le sac, se traduisant par une coupure de la paroi du sac, le circuit de détection peut émettre un signal d’alerte. Le document de brevet CN202739092U pose donc ce principe de détection d’une violation par coupure de la paroi du sac, mais reste en revanche muet sur la mise en œuvre concrète du principe, s’agissant notamment du montage et du maintien du fil métallique sur la paroi.

En outre, il est bien entendu connu de mettre en œuvre des serrures mécaniques et/ou électroniques sur des sacs de transport pour permettre un verrouillage du sac dans une configuration de fermeture. Une telle serrure limite les risques d’ouverture du sac par une personne non autorisée.

Toutefois, il est aisé pour un voleur pourvu d’un outil adapté de découper le rabat pourvu d’un élément de serrure, de façon à réaliser une coupure autour de l’élément de serrure, désolidarisant ainsi le rabat de la serrure pour accéder à l’intérieur du sac.

Il existe donc un besoin de se prémunir de ce type d’intrusion.

Par ailleurs, il est également important de pouvoir identifier l’individu de la communauté ayant transitoirement la responsabilité de la prise en charge du sac de transport.

En outre, il est aussi nécessaire de connaître en temps réel la position de l’objet à acheminer, pour le situer vis-à-vis de son point d’arrivée et/ou vis-à-vis des individus participant au système collaboratif.

L’invention a notamment pour objectif de s’inscrire dans une approche logistique collaborative qui permette de contrôler l’intégrité du sac de transport, en des phases prédéterminées de l’acheminement, voire à des moments quelconques.

L’invention a aussi pour objectif de fournir une telle approche logistique collaborative qui permette une déclaration de prise en charge et de responsabilité d’un objet à acheminer par un individu, et un suivi des prises en charge.

L’invention a encore pour objectif de fournir une telle approche logistique collaborative qui soit simple et pratique d’utilisation pour les individus qui y participent.

Un autre objectif de l’invention est de fournir une telle approche logistique collaborative qui n’implique pas ou peu de contrainte au niveau des individus participant à l’acheminement des objets, s’agissant notamment de la gestion du niveau de rechargement électrique des moyens techniques couplés aux objets à acheminer et impliqués dans la traçabilité spatio-temporelle des objets.

L’invention a de plus pour objectif de fournir un tel système d’acheminement d’objets qui assure un service rapide et peu coûteux pour les expéditeurs d’objets.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteint grâce à l’invention, qui a pour objet un sac de transport comprenant une paroi délimitant un volume de stockage, la paroi incluant une paroi frontale et un rabat destiné à être rabattu en chevauchement sur la paroi frontale pour refermer le volume de stockage, le rabat étant délimité par une bordure, la paroi frontale portant un premier élément de serrure et le rabat portant un deuxième élément de serrure apte à être enclenché avec le premier élément de serrure, caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif électronique de contrôle de l’enclenchement du premier élément de serrure avec le deuxième élément de serrure, comprenant :

un câble métallique faisant partie d’un circuit électrique, le câble métallique présentant deux bornes portées par le premier élément de serrure ;

un contacteur porté par le deuxième élément de serrure, le contacteur étant apte à relier électriquement les deux bornes ;

un capteur électronique conçu pour détecter une ouverture/fermeture du circuit électrique, et en ce que le câble métallique contourne partiellement le deuxième élément de serrure et forme une protection périmétrique du deuxième élément de serrure.

Ainsi, un sac de transport selon l’invention est protégé contre des tentatives d’accès non autorisées à l’intérieur du sac, par une méthode qui consisterait à découper le rabat autour de l’élément de serrure de façon à permettre l’ouverture du rabat une fois désolidarisé de l’élément de serrure.

En effet, avec un sac selon l’invention, le contour du rabat, c’est-à-dire la bordure de celui-ci, est renforcée par la présence d’un câble métallique. Le voleur qui tente donc d’accéder à l’intérieur du sac en découpant le rabat ne peut parvenir à ses fins sans un outil adapté. Ainsi, le voleur s’exposerait pendant sa tentative d’intrusion à la vue de personnes à proximité, l’outil utilisé devenant voyant et rendant les agissements du voleur pour le moins suspect.

En tout état de cause, la présence du câble métallique rend plus difficile la découpe du rabat et augmente donc la durée de l’intervention du voleur visant à découper le rabat.

De plus, même si le voleur parvient à découper le câble métallique, le câble étant intégré au dispositif électronique de contrôle peut agir en tant que détecteur de coupure conduisant à l’émission d’un signal (qui peut être de toutes sortes : visuel, sonore, envoi d’un message...) alertant le propriétaire du sac de l’acte de malveillance en cours.

Selon un mode de réalisation particulier, la bordure comprend une partie en forme générale de U contournant le deuxième élément de serrure.

Selon un mode de réalisation avantageux, le sac prend une forme une forme essentiellement parallélépipédique à six faces dans une configuration selon laquelle le rabat est rabattu en chevauchement sur la paroi frontale, les six faces étant constituées par la paroi frontale et une paroi dorsale, deux parois latérales, une paroi de fond et une paroi supérieure, le câble métallique s’étendant de façon continue à partir du premier élément de serrure en reliant :

des premières bordures communes à la paroi frontale et aux parois latérales ; des deuxièmes bordures communes à la paroi dorsale et aux parois latérales ; deux bords de la paroi de fond, reliant les premières et les deuxièmes bordures ;

la bordure du rabat.

De cette façon, non seulement la bordure du rabat est en quelque sorte blindée contre toute tentative de coupure par la présence du câble métallique, mais de plus l’ensemble des bordures des différentes faces du sac est également renforcé par la présence du câble métallique.

L’invention selon ce mode de réalisation propose donc une mise en œuvre particulièrement avantageuse du câble métallique s’agissant de :

lui faire exercer une fonction dans le dispositif électronique du contrôle ; lui faire exercer une fonction mécanique anti-découpe des bordures de toutes les faces du sac.

Bien entendu, il reste encore possible à un voleur de tenter d’accéder à l’intérieur du sac en découpant la paroi directement entre les bordures, mais le sac est également prémuni contre ce type d’intrusion selon une caractéristique additionnelle exposée par la suite.

Selon une solution préférentielle, le capteur électronique est un capteur à inductance.

Bien entendu, d’autres types de capteurs pourront être mis en œuvre sans sortir du cadre de l’invention.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, le rabat présente au moins un œillet de fixation au sein d’une forme en U de la bordure contournant en partie le deuxième élément de serrure.

Ainsi, il est possible d’attacher le sac de transport à un élément fixe externe, par exemple par l’intermédiaire d’un cadenas ou d’un antivol lui-même mettant en œuvre un câble métallique.

En étant situé au sein de la bordure en U, avec le câble métallique qui s’étend selon la forme en U ou selon une forme essentiellement homothétique de la forme en U, l’œillet, à l’instar du deuxième élément de serrure, se trouve dans une zone du rabat protégé contre les risques de découpe initiée à partir de la bordure.

Préférentiellement, le sac de transport comprend un système de détection d’une violation par coupure de la paroi délimitant le volume de stockage, mettant en œuvre, au moins un fil métallique porté par la paroi et formant partie d’un circuit électrique de détection ;

un composant de détection d’une absence de courant électrique dans le circuit électrique de détection, caractérisé en ce que le sac de transport prend une forme essentiellement parallélépipédique à six faces, et le fil métallique parcourt de façon régulièrement répandue chaque face et s’étendant de façon continue d’une face à l’autre.

On obtient de cette façon un sac de transport dont les parois présentent de faibles possibilités qu’une coupure d’une ou de plusieurs d’entre elles soit réalisée sans engendrer une coupure du fil.

En outre, le fil parcourt toutes les parois et permet donc la mise en œuvre de moyens de détection uniques, communs à toutes les parois.

Selon un mode de réalisation particulier, le sac de transport prend une forme essentiellement parallélépipédique à six faces, et en ce que le fil métallique parcourt chaque face de façon à s’étendre selon au moins deux segments parallèles dans une première direction et au moins selon au moins un segment s’étendant dans une deuxième direction transversale à la première direction.

De cette façon, on obtient une implantation et une répartition du fil sur les parois qui tendent à limiter les possibilités qu’une coupure d’une ou de plusieurs des parois soit réalisée sans engendrer une coupure du fil.

Selon une solution avantageuse, le fil métallique parcourt chaque face de façon à s’étendre selon au moins quatre segments parallèles dans une première direction et au moins selon au moins quatre segments parallèles dans une deuxième direction transversale à la première direction.

Ainsi, on améliore encore l’implantation et la répartition du fil sur les parois pour limiter les possibilités qu’une coupure d’une ou de plusieurs des parois soit réalisée sans engendrer une coupure du fil.

Selon une solution préférentielle, le fil métallique parcourt chaque face de façon à s’étendre en formant au moins deux portions en U définies chacune par trois branches, et dont les branches de l’une des portions sont parallèles aux branches de l’autre portion.

De cette façon, on limite considérablement les possibilités qu’une coupure d’une ou de plusieurs de parois soit réalisée sans engendrer une coupure du fil.

Préférentiellement, la première direction est orthogonale à la deuxième direction.

Selon une solution avantageuse, le fil métallique est porté sur une partie interne de la paroi, et maintenu sur la partie interne par un fil non métallique cousu sur la paroi.

Ainsi, on transpose avantageusement le principe de détection d’une violation par coupure de la paroi d’un sac de transport, tout en proposant une solution concrète et efficace s’agissant du montage et du maintien du fil métallique sur la paroi.

De plus, selon la technique proposée par l’invention, le couplage du fil métallique sur la paroi par l’intermédiaire d’un fil cousu peut être obtenu par des équipements de couture rapides, en capacité d’être programmés pour réaliser des trajectoires de couture sinueuses prédéterminées.

Préférentiellement, le fil métallique est cousu à partir d’une partie externe de la paroi.

L’invention concerne également un système d’acheminement d’objets par des individus d’une communauté, mettant en œuvre :

des sacs de transport destinés à contenir les objets et portant au moins un code de reconnaissance, les sacs de transport comprenant une paroi délimitant un volume de stockage, la paroi incluant une paroi frontale et un rabat destiné à être rabattu en chevauchement sur la paroi frontale pour refermer le volume de stockage, le rabat étant délimité par une bordure, la paroi frontale portant un premier élément de serrure et le rabat portant un deuxième élément de serrure apte à être enclenché avec le premier élément de serrure une plateforme informatique incluant au moins une application informatique destinée à être chargée par des unités informatiques détenues par les individus de la communauté, et incluant au moins une base de données relative aux sacs de transport listant les codes de reconnaissance de tous les sacs de transport ;

caractérisé en ce que les sacs de transport comprennent un dispositif électronique de contrôle de l’enclenchement du premier élément de serrure avec le deuxième élément de serrure, comprenant :

un câble métallique faisant partie d’un circuit électrique, le câble métallique présentant deux bornes portées par le premier élément de serrure ;

un contacteur porté par le deuxième élément de serrure, le contacteur étant apte à relier électriquement les deux bornes ;

un capteur électronique conçu pour détecter une ouverture/fermeture du circuit électrique, caractérisé en ce que le câble métallique contourne partiellement le deuxième élément de serrure et forme une protection périmétrique du deuxième élément de serrure.

Dans un tel système d’acheminement d’objets, les unités informatiques portables comprennent préférentiellement des premiers moyens de communication de proximité sans fil, les sacs de transport incluant des dispositifs embarqués comprenant chacun des deuxièmes moyens de communication de proximité sans fil, aptes à communiquer avec les premiers moyens de communication de proximité sans fil, et en ce que chaque dispositif embarqué comprend ladite application informatique en vue d’autoriser l’échange de données entre le dispositif embarqué et les unités informatiques portables, l’application informatique étant paramétrée pour ouvrir un canal de communication destiné à permettre aux dispositifs embarqués de transmettre un éventuel signal de détection d’une violation par coupure de la paroi.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :

la figure 1 illustre schématiquement un système d’acheminement d’objets selon l’invention ;

la figure 2 procure une illustration schématique d’un sac un sac de transport comprenant un système de détection de violation selon l’invention ;

la figure 3 illustre schématiquement la poignée d’un sac de transport susceptible d’être utilisé pour acheminer un objet dans un système selon l’invention ;

la figure 4 illustre de façon schématique le processus de transfert de responsabilité dans un système d’acheminement d’objets selon l’invention ;

la figure 5 procure une illustration schématique d’un sac de transport susceptible d’être utilisé pour acheminer un objet, et de son environnement dans un système d’acheminement d’objets selon l’invention ;

les figures 6 et 6b illustrent schématiquement un sac de transport selon l’invention, pourvu d’un rabat et d’un câble de détection d’ouverture du rabat, vu respectivement fermé et ouvert ;

la figure 7 illustre schématiquement le mode de fixation selon l’invention d’un fil métallique sur la paroi d’un sac de transport selon l’invention ;

les figures 8 et 9 illustrent de façon schématique le cheminement d’un fil métallique sur la paroi d’un sac de transport selon l’invention, selon des vues respectivement en forme et à plat du sac.

Tel qu’indiqué précédemment, le principe de l’invention est de proposer un système d’acheminement d’objets de type collaboratif, c’est-à-dire mis en œuvre par un ensemble d’individus d’une communauté.

Tel qu’illustré par les figures 1,3 et 4, un tel système est du type comprenant :

des unités informatiques 1 détenues par des individus I d’une communauté ; une plateforme informatique 3 incluant une application informatique destinée à être chargée par les unités informatiques portables ;

des dispositifs embarqués 2 dans des sacs de transport E portant chacun au moins un code reconnaissance 31 et destinés à contenir les objets O à acheminer, ces sacs de transport pouvant être tout contenant (enveloppe, colis, paquet...) de formes et dimensions adaptées à l’objet à acheminer, (les dimensions du contenant et le poids global du contenant ajouté à celui du contenu étant de préférence, mais non exclusivement, adaptés aux critères définis pour les bagages à mains selon les critères des compagnies aériennes).

La plateforme informatique 3 comprend un serveur 30 accessible à distance et paramétré pour recevoir des données d’acheminement d’un objet d’un point de départ à un point d’arrivée. Le mode de saisie du point de départ et du point d’arrivée est décrit plus en détails par la suite.

De plus, selon un mode de réalisation particulier et préférentiel, les unités informatiques portables sont constituées par des ordiphones d’un type courant répandu, et comprenant notamment des premiers moyens de communication 10 de proximité sans fil et des moyens de géolocalisation 11.

Selon une mise en oeuvre avantageuse de l’invention, le système d’acheminement met en oeuvre un système de traçabilité des objets comprenant la plateforme informatique 3, et reposant notamment sur l’utilisation des dispositifs embarqués 2 comprenant quant à eux des deuxièmes moyens de communication 20 de proximité sans fil, aptes à communiquer avec les premiers moyens de communication 10 de proximité sans fil. De plus, ces dispositifs embarqués comprennent au moins un module informatique 21 de traitement apte à coopérer avec les deuxièmes moyens de communication 20 de proximité sans fil pour récupérer et traiter des données fournies par ces deuxièmes moyens de communication.

Bien entendu, les dispositifs embarqués pourront comprendre bien d’autres moyens structurels et fonctionnels, évoqués par la suite.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention, le module informatique 21 des dispositifs embarqués et des unités informatiques 1 comprennent en commun une application informatique autorisant l’échange de données entre eux. Cette application informatique est paramétrée pour ouvrir un canal de communication destiné à permettre l’accès et l’utilisation des moyens de géolocalisation 11 des unités informatiques par le module informatique 21 des dispositifs embarqués 2. En d’autres termes, les modules informatiques intègrent l’application informatique, celle-ci pouvant également être chargée, à partir de la plateforme informatique, sur les unités informatiques détenues par les individus de la communauté. Une fois le lien établi entre le dispositif embarqué et l’unité informatique, l’application informatique (commune au dispositif embarqué et à l’unité informatique) ouvre un canal de communication par l’intermédiaire des premiers et deuxièmes moyens de communication de proximité sans fil, et autorise l’accès et l’utilisation, par le dispositif embarqué, des moyens de géolocalisation de l'unité informatique.

Ainsi, comme illustré par les figures 1 et 3, le module informatique des dispositifs embarqués utilisent comme ressources dédiées à la traçabilité, et donc à la géolocalisation, celles des unités informatiques portables (donc en l’occurrence celles de l’ordiphone détenu par l’individu acheminant l’objet), ceci tout au long du déplacement effectué par l’individu. Bien entendu, le système de traçabilité s’applique également au cas où plusieurs individus se relaient pour acheminer l’objet, le dispositif embarqué communicant alors successivement avec chaque unité informatique portable des individus.

Comme cela va être expliqué plus en détails par la suite, la géolocalisation de l’objet peut être également obtenu par l’intermédiaire d’une unité informatique portable détenu par un dépositaire de l’objet, l’objet étant alors en attente éventuelle de prélèvement par un individu en déplacement.

Selon une solution avantageuse, les premiers moyens de communication de proximité sans fil et les deuxièmes moyens de communication de proximité sans fil échangent des données par Bluetooth (ou par wifi selon un autre mode de réalisation envisageable).

Les deuxièmes moyens de communication de proximité sans fil et le module informatique de traitement des dispositifs embarqués sont alimentés par une simple batterie non rechargeable 22.

On note que les dispositifs embarqués pourront répondre à d’autres moyens structurels et/ou fonctionnels alimentés, de façon périodique ou continue par la batterie du dispositif, et notamment :

moyens de détection de choc 23 capteur de température 24 ;

capteur d’humidité 25 ;

moyen d’éclairage 26 ;

moyen de capture vidéo 27 ;

moyens de mesure du poids 28 :

moyens de détection d’ouverture/fermeture 29 ;

Tel que cela apparaît sur la figure 1, le système d’acheminement d’objets comprend une plateforme informatique 3 de gestion des acheminements d’objets, incluant les premiers moyens de communication longue distance destinés à communiquer avec des deuxièmes moyens de communication longue distance intégrés aux unités informatiques portables.

Le serveur 30 de la plateforme informatique comprend en outre des moyens de stockage 300 de données de géolocalisation transmises à la plateforme informatique par les unités portables.

Le système de traçabilité des objets à acheminer n’est donc pas restreint au stockage local des données de géolocalisation transmises par les unités informatiques portables au sein du module informatique des dispositifs embarqués. Au contraire, outre les ressources de géolocalisation des unités informatiques portables utilisées par les dispositifs embarqués, ces derniers utilisent également les moyens de communication longue distance des unités informatiques portables pour échanger avec la plateforme informatique de gestion.

Tel qu’illustré par la figure 2, chaque sac de transport comprend une paroi 200 (se décomposant en une paroi de fond 2001, une paroi frontale 2002, une paroi dorsale 2003, deux parois latérales 2004 et une paroi supérieure 2005) délimitant un volume de stockage,

Selon une caractéristique illustrée par la figure 2, chaque emballage est pourvu d’au moins un moyen de fermeture à glissières 6 et à au moins un curseur 60 (en l’occurrence une paire de curseurs 60). De plus, les emballages incluent chacun un moyen de détection de position des curseurs 60 le long des glissières 6.

Selon le présent mode de réalisation, les deux curseurs 60 mobiles le long de la fermeture à glissières sont équipés chacun d’un aimant permanent 600, qui aide au positionnement final du curseur (sac de transport fermé) en se plaçant face à une pièce métallique. En dessous de cette pièce métallique est positionné un dispositif de détection 61 de position des curseurs, constitué par un capteur à effet Hall, permettant de détecter la présente du champ magnétique généré par l’aimant permanent 600 du curseur. Dès que le curseur n’est plus positionné à sa position fermée, le capteur à effet Hall détecte l’absence ce champ magnétique et envoie l’information au module informatique du dispositif embarqué. Pour que le paquet soit considéré comme fermé, les deux curseurs doivent être en position fermée.

Bien entendu, la donnée relative à la détection de l’ouverture est transmise à la plateforme, toujours par l’intermédiaire du dispositif embarqué, puis de l’unité informatique de l’individu (de façon similaire à ce qui a été décrit pour la transmission d’images et/ou la mesure de poids). Un relevé de l’ouverture/fermeture de l’emballage sera exécuté sur requête transmise par la plateforme soit à chaque transfert de responsabilité, soit sur une demande de l’individu expéditeur.

De plus, cette donnée relative à la détection de l’ouverture peut être utilisée comme signal de déclenchement de la prise d’image relative à l’objet contenu dans l’emballage.

Par ailleurs, un sac de transport selon l’invention est préférentiellement pourvu d’une serrure électronique, conçue pour pouvoir être déclenchée par la plateforme. Ainsi, pour ouvrir le sac, par exemple lors du transfert du sac d’un individu à un autre et pour permettre un contrôle visuel de contenu (selon un protocole de transfert de responsabilité décrit plus en détails par la suite), une requête d’ouverture est envoyée par un individu à la plateforme. Cette dernière procède à l’identification de l’individu et émet, si les paramètres de vérification sont satisfaits, un signal d’ouverture à destination du dispositif embarqué dans le sac, ce qui déclenche l’ouverture de la serrure. Une fois le contrôle du contenu effectué, la serrure est amenée en position de fermeture et il n’est pas possible de l’ouvrir sans passer par « l’autorisation » de la plateforme.

Pareillement, au point de départ de l’acheminement d’un objet, une fois celui-ci placé dans le sac, la serrure est amenée en position de fermeture et il n’est pas possible de l’ouvrir sans passer par « l’autorisation >> de la plateforme.

Les emballages sont sécurisés en étant pourvu rabat 7 (figures 2 et 6) destiné à venir en recouvrement d’un moyen de fermeture à glissières 6 et du ou des curseurs 60. Dans cas, l’emballage peut comprendre un moyen supplémentaire pour détecter si le rabat 7 a été ouvert ou pas, son ouverture s’avérant être une première démarche pour accéder à la fermeture à glissières.

Pour augmenter encore le niveau de lutte contre l’atteinte à l’intégrité du sac selon l’invention, un câble 70 s’étend dans une gaine et parcourt de façon continue sur l’ensemble du périmètre du rabat 7, avec un retour sur la face frontale de l’emballage. Chaque extrémité du câble est solidarisée à la serrure anti-intrusion. De plus, câble 70 est en acier par exemple, de façon à procurer une fonction de protection, en empêchant sa coupure.

II n’est donc pas possible, ou à tout le moins très difficile, de contourner l’impossibilité d’ouvrir la serrure électronique anti-intrusion en la séparant du sac, grâce à la protection apportée par le câble 70.

Plus précisément, le rabat 7 est délimité par une bordure 700, en forme de U selon le présent mode de réalisation, la paroi frontale 2002 portant un premier élément de serrure 9 et le rabat 7 portant un deuxième élément de serrure 8 apte à être enclenché avec le premier élément de serrure 9. La figure 6 montre le sac dans une configuration fermée, les premier et deuxième éléments de serrure étant enclenchés, tandis que la figure 7 montre le sac dans une configuration ouverte dans laquelle les deux éléments de serrure sont désaccouplés l’un de l’autre.De plus, le sac de transport comprend un dispositif électronique de contrôle de l’enclenchement du premier élément de serrure avec le deuxième élément de serrure comprenant :

le câble métallique 70, constituant un circuit électrique présentant deux bornes 7000 portées par le premier élément de serrure ;

un contacteur 80 porté par le deuxième élément de serrure 8, apte à relier électriquement les deux bornes, ceci dans la configuration selon laquelle le rabat est rabattu en chevauchement sur la paroi frontale pour refermer les volumes de stockage ; un capteur électronique 71 conçu pour détecter une ouverture/fermeture du circuit électrique.

De plus, tel qu’illustré par la figure 6, le deuxième élément de serrure à positionner au sein de la forme en U de la bordure et le câble métallique 70 forme une protection périmétrique du deuxième élément de serrure en s’étendant le long de la forme en U (ou selon une forme essentiellement homothétique de la forme en U).

Selon le mode de réalisation illustré par la figure 6, le câble métallique 70 s’étend de façon continue à partir du premier élément de serrure en reliant :

des premières bordures 2006, communes à la paroi frontale 2002 et aux parois latérales 2004 ;

des deuxièmes bordures 2007 communes à la paroi dorsale 2003 et aux parois latérales 2004 ;

deux bords 2008 de la paroi de fond 2001, reliant, les premières et les deuxièmes bordures 2006, 2007 ;

la bordure 700 en forme de U du rabat 7 (étant considéré que le rabat est la pièce du sac reliée à la paroi dorsale 2003 par l’intermédiaire du bord supérieur 2009 formant charnière entre le rabat et la paroi dorsale).

On note que le capteur électronique peut être un capteur à inductance, ou tout autre capteur connu de l’homme du métier permettant de détecter une ouverture/fermeture du circuit électrique formé par le câble métallique 70 et par les éléments de serrure.

En cas de coupure du câble métallique s’étendant selon la forme en U de la bordure du rabat, capteur électronique génère un signal de violation à destination du dispositif embarqué du sac de transport.

Ce signal de violation est transmis par le dispositif embarqué 2, par l’intermédiaire des deuxièmes moyens de communication 20 de proximité sans fil, à destination des premiers moyens de communication 10 de proximité sans fil des unités informatiques

De plus, la plateforme informatique 3 est paramétrée pour recevoir un signal de violation par coupure du câble métallique du rabat (ou des premières bordures 2006, des deuxièmes bordures 2007 ou des deux bords 2008) par l’intermédiaire de l’application informatique contenue dans l’unité informatique que ledit individu détient, comme cela va être décrit plus en détails par la suite

De plus, la plateforme informatique 3 inclut des premiers moyens de communication longue distance destinés à communiquer avec des deuxièmes moyens de communication longue distance intégrés aux unités informatiques portables.

En outre, la base de données 301 relative aux sacs de transport comprend, pour chaque sac de transport une information d’horodatage 34 d’un signal de violation.

Ainsi, si un signal de violation par coupure di câble métallique d’un sac est reçu au niveau la plateforme, la plateforme émet une notification à destination des unités portables détenus par chaque individu ayant participé ou participant à l’acheminement de l’emballage, ainsi qu’à l’expéditeur.

L’expéditeur en particulier peut émettre une requête de prise d’image pour contrôler l’intégrité du contenu. Il peut également demander à entre en contact avec la personne acheminant l’emballage par le biais par exemple d’une messagerie instantanée intégrée à l’application informatique chargée initialement à partir de la plateforme.

Par conséquent, face à une tentative d’intrusion du sac de transport selon l’invention, une personne mal intentionnée sera successivement confrontée aux moyens anti-intrusion suivants :

serrure électronique, impossible à ouvrir sans passer par la plateforme du système d’acheminement, câble métallique renfort, le dissuadant de tenter de séparer la serrure du sac ; système de détection de coupure du câble métallique (ou de la paroi du sac comme décrit ci-après), apte à alerter la plateforme, qui peut éventuellement déclencher en retour une alarme sonore intégrée au sac.

Selon une autre caractéristique, le rabat 7 présente au moins un œillet de fixation 72 positionné au sein de la forme en U de la bordure 700 du rabat, le câble métallique 70 formant pour cet œillet, comme pour le deuxième élément de serrure, une protection périmétrique en s’étendant selon la forme en U ou selon une forme essentiellement homothétique de la forme en U du rabat.

Selon une solution préférentielle, le câble métallique 70 est un câble métallique torsadé d’un diamètre de 1,5 mm.

Selon une caractéristique additionnelle de l’invention, le sac comprend un système de détection d’une violation par coupure de la paroi 200. Ce système de détection met en œuvre :

au moins un fil métallique 201 porté par la paroi 200 et formant partie d’un circuit électrique 202 de détection ;

un composant de détection 203 d’une absence de courant électrique dans le circuit électrique 202 de détection.

De plus, selon le principe de l’invention, le fil métallique 201 est porté sur une partie interne 2001 de la paroi (en opposition à une partie externe 2002 de la paroi), et maintenu sur la partie interne par un fil non métallique 204 cousu sur la paroi 200.

Plus précisément, le fil non métallique 204 est cousu à partir de la partie externe 2002 de la paroi.

Tel que cela apparaît sur le figure 3, le sac de transport prend une forme essentiellement parallélépipédique à six faces (pan de fond, un pan frontal, pan dorsal, pans latéraux et pan supérieur), et le fil métallique 201 parcourt de façon régulièrement répandue chaque face 2000 en s’étendant de façon continue d’une face à l’autre.

Selon un mode de réalisation préférentiel, le fil métallique 201 parcourt chaque face 2000 de façon à s’étendre selon au moins deux segments parallèles 2010 dans une première direction et selon au moins un segment 2011 s’étendant dans une deuxième direction transversale à la première direction.

Selon le présent mode de réalisation, pour limiter la surface de la paroi susceptible d’être coupée sans engendrer une coupure du fil métallique, ce dernier parcourt chaque face de façon à s’étendre selon au moins quatre segments parallèles 2010 dans une première direction et au moins selon au moins quatre segments parallèles 2011 dans une deuxième direction transversale à la première direction.

Plus précisément, le fil métallique 201 parcourt chaque face de façon à s’étendre en formant au moins deux portions en U 2012 définies chacune par trois branches (par exemple par deux segments 2010 et un segment 2011), et dont les branches de l’une des portions sont parallèles aux branches de l’autre portion.

Encore plus précisément, le fil métallique 201 parcourt chaque face en formant au moins deux portions en U 2012 imbriquées l’une dans l’autre.

Tel que cela apparaît sur la figure 3, la première direction (celle des segments 2010) est orthogonale à la deuxième direction (celle des segments 2011).

En outre, toujours en référence à la figure 3, on observe que le fil métallique s’étend, à partir de l’une de ses extrémités reliées au composant de détection 203.

Le circuit électrique 202 de détection est alimenté par une batterie 22, qui alimente également le dispositif embarqué 2 du sac de transport.

En outre selon un mode de réalisation préféré de l’invention, les sacs de transport comprennent chacun des moyens de détection d’une violation par coupure de leur paroi. Ces moyens de détection comprennent, comme indiqué précédemment, un circuit électrique de détection constitué par un fil métallique rapporté sur la paroi du sac.

En cas de coupure de ce fil métallique, le courant électrique est donc absent du circuit et un moyen de détection de cette absence de courant génère un signal de violation à destination du dispositif embarqué du sac de transport.

Ce signal de violation est transmis par le dispositif embarqué 2, par l’intermédiaire des deuxièmes moyens de communication 20 de proximité sans fil, à destination des premiers moyens de communication 10 de proximité sans fil des unités informatiques

De plus, la plateforme informatique 3 est paramétrée pour recevoir un signal de violation par coupure du sac de transport E par l’intermédiaire de l’application informatique contenue dans l’unité informatique que ledit individu détient, comme cela va être décrit plus en détails par la suite

Comme indiqué précédemment, la plateforme informatique 3 inclut des premiers moyens de communication longue distance destinés à communiquer avec des deuxièmes moyens de communication longue distance intégrés aux unités informatiques portables.

Là encore, la base de données 301 relative aux sacs de transport comprend, pour chaque sac de transport une information d’horodatage 34 d’un signal de violation.

Comme pour le câble métallique, si un signal de violation par coupure de la paroi d’un sac est reçu au niveau la plateforme, la plateforme émet une notification à destination des unités portables détenus par chaque individu ayant participé ou participant à l’acheminement de l’emballage, ainsi qu’à l’expéditeur. L’expéditeur en particulier peut émettre une requête de prise d’image pour contrôler l’intégrité du contenu. II peut également demander à entre en contact avec la personne acheminant l’emballage par le biais par exemple d’une messagerie instantanée intégrée à l’application informatique chargée initialement à partir de la plateforme.

Par ailleurs, le serveur héberge une première base de données 303 concernant les individus « clients » et les objets à acheminer parmi lesquelles :

un code d’identification de l’individu ;

des informations caractérisant en poids et en dimension et un objet à acheminer ;

une date de départ à partir d’un lieu géo-localisé ; une date de livraison à partir d’un lieu géo-localisé.

Le serveur héberge également une deuxième base de données 302 concernant les individus « voyageurs » de la communauté et leurs unités informatiques portables, parmi lesquelles (outre l’identité des individus) :

un code d’identification de l’individu ; une date de départ de l’individu ; un lieu de départ de l’individu ; une date d’arrivée de l’individu ; un lieu d’arrivée de l’individu.

On note que chaque dispositif embarqué est identifiable par un code numérique d’identification, le serveur 30 hébergeant une base de données 301 relative aux sacs de transport, cette base de données listant :

les codes de reconnaissance 31 des sacs de transport ;

des codes numériques d’identification 32 de chaque dispositif embarqués.

Le serveur héberge également une troisième base de données 304 concernant les individus « dépositaires >> de la communauté et leurs unités informatiques portables et/ou leur ordinateur, parmi lesquelles (outre leur identité) :

un code d’identification de l’individu ; leur position géographique ;

le nombre de sacs de transport (avec dispositif embarqué) disponible(s) dont ils disposent.

Les bases de données 302, 303 et 304 peuvent être dissociées ou être regroupées au sein d’une base de données globale. Chacune d’elles est susceptible de recevoir des données en liaison avec les applications informatiques dédiées au profil utilisateur, en l’occurrence respectivement à l’application informatique « voyageur >> 305, à l’application informatique « clients >> 306 et l’application informatique « dépositaires >> 307.

Ainsi, chaque individu est susceptible de s’identifier auprès de la plateforme informatique en transmettant son code d’identification par l’intermédiaire de l’application informatique contenue dans l’unité informatique que l’individu détient.

On note en outre que la plateforme informatique comprend des moyens de connexion et de communication avec les interfaces utilisateurs paramétrées pour transmettre à la plateforme informatique des requêtes d’acheminement d’objets.

En pratique, ces interfaces sont constituées par des ordiphones, ou par des ordinateurs ou des tablettes informatiques (dans le cas par exemple des individus « dépositaires >> de la communauté), sur lesquels a été chargée une application informatique dédiée.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention, le système d’acheminement est implémenté d’un système de transfert de responsabilité, visant à assurer une traçabilité des prises en charges successives du ou des sacs de transport équipés des dispositifs embarqués décrits précédemment.

Tel qu’indiqué précédemment, ce système de transfert de responsabilité prévoit que le serveur de la plateforme informatique du système comprend une base de données incluant des données d’identification et de suivi de chaque dispositif embarqué, ainsi qu’un code de reconnaissance de chaque sac de transport. Plus précisément, les données d’identification peuvent comprendre, d’une part, le numéro Bluetooth du module informatique et, d’autre part, un numéro de voyage, défini par le serveur de la plateforme informatique et affecté au dispositif embarqué en couplant le numéro Bluetooth et le numéro de voyage. Cette affectation est réalisé en pratique au moment où l’objet est inséré dans le sac de transport, la personne réalisant cette opération se connectant au serveur et reliant le dossier numérique du cheminement à réaliser (demandé et enregistré par l’émetteur de l’objet) à un code visuel (numéro ou QR code, ou autre) porté par le sac de transport (tous les sacs de transport, et donc tous les numéros Bluetooth, avec les codes visuels correspondants étant connus du serveur).

Un champ « code de responsabilité » 33, destiné à identifier l’individu transitoirement en charge de l’sac de transport E, est également associé à chaque sac de transport, en complément du code de reconnaissance 31 et éventuellement des codes numériques d’identification 32 et de suivi du dispositif embarqué.

En outre, la base de données relative aux sacs de transport comprend, pour chaque sac de transport une information d’horodatage 34 d’une mise à jour du code de responsabilité.

Ainsi, le système de système de transfert de responsabilité est programmé pour exécuter les étapes suivantes (par le serveur de la plateforme informatique du système) :

- association, dans le champ code de responsabilité 33, de l’identité (fournie par le code d’identification de l’individu) de la personne prenant en charge le sac de transport (et l’objet qu’il contient) à la liste des données d’identification et de suivi du dispositif embarqué dans le sac de transport, avec horodatage de cette association ;

- envoi, à une nouvelle personne sur le point de prendre en charge le sac de transport, d’une requête d’acceptation émise par la personne sur le point de transmettre le sac de transport, par l’intermédiaire de la plateforme du système ;

- réception de l’acceptation émise par la personne prenant en charge le sac de transport ;

- modification, dans le champ code de responsabilité 33, de l’identité de la personne prenant en charge le sac de transport (et l’objet qu’il contient), avec horodatage de cette modification.

On note que les étapes qui viennent d’être décrites supposent que les deux personnes, celle qui cède la prise en charge et celle qui l’accepte, aient une connexion au serveur de la plateforme informatique.

Il est toutefois envisageable, dans le cas où l’une des personnes, voire les deux personnes, ne disposent pas de connexion au serveur, de modifier et de stocker provisoirement le changement d’information relative à la personne en charge du sac de transport, l’information étant transmise au serveur par l’ordiphone correspondant (ou l’ordinateur correspondant) dès que la connexion est retrouvée (voire par l’ordiphone d’une tierce personne).

De façon générale, on comprend donc que la plateforme est paramétrée pour recevoir un signal de prise en responsabilité de l’individu transitoirement en charge du sac de transport par l’intermédiaire de l’application informatique contenue dans l’unité informatique que ledit individu détient, et pour modifier en conséquence le code de responsabilité associé au code de reconnaissance du sac de transport.

En référence à la figure 4, le processus de transfert de responsabilité s’opère de la façon décrite ci-après.

Un individu (dit individu transmetteur IT), sur le point de transmettre un objet (dans son sac de transport E) à un autre individu (dit individu receveur IR), active sur son unité informatique 1 (ordiphone ou autre) l’application informatique autorisant l’échange de données entre la plateforme informatique 3 et l’unité informatique qu’il détient.

A l’aide de l’application informatique, l’individu transmetteur IT envoie à la plateforme informatique 3 une requête de transfert de responsabilité (la plateforme informatique étant paramétrée pour recevoir cette requête de transfert de responsabilité par l’intermédiaire de l’application informatique contenue dans l’unité informatique que l’individu transmetteur détient).

L’individu transmetteur IT envoie, avec la requête de transfert de responsabilité, le code d’identification de l’individu receveur IR (la plateforme informatique étant paramétrée pour recevoir et stocker le code d’identification de l’individu receveur) à qui l’individu transmetteur IT est sur le point de confier l’objet à acheminer. Cela permet à la plateforme informatique 3 d’émettre une requête d’acceptation à un individu receveur par l’intermédiaire de l’application informatique contenue dans l’unité informatique 1 que l’individu receveur IR détient.

En retour, l’individu receveur IR émet un signal d’acceptation par l’intermédiaire de l’application informatique contenue dans son unité informatique (la plateforme étant paramétrée pour recevoir un signal d’acceptation de la part de l’individu receveur par l’intermédiaire de l’application informatique contenue dans l’unité informatique que l’individu receveur détient). Le signal d’acceptation émis par l’intermédiaire de l’application informatique contient le code d’identification de l’individu receveur (la plateforme informatique étant paramétrée pour recevoir le code d’identification de l’individu receveur ayant émis un signal d’acceptation).

Alors, le code de responsabilité associé au sac de transport est mis à jour avec le code d’identification de l’individu receveur (la plateforme informatique étant paramétrée pour mettre à jour le code de responsabilité avec le code d’identification de l’individu receveur).

De plus, la plateforme informatique enregistre l’heure et la date du signal d’acceptation dans l’information d’horodatage 34.

Ce processus est bien entendu reproduit à chaque transfert du sac de transport d’un individu à un autre.

On note que par « mise à jour » du code responsabilité, on entend éventuellement la mise à jour de l’historique des codes de responsabilité successivement enregistrés.

A ce titre, les sacs de transport comprennent chacun un registre informatique 35. Parallèlement, la plateforme informatique est paramétrée pour mettre à jour le registre informatique 35 de chaque sac de transport E avec les codes de responsabilité successifs et les informations d’horodatage liées aux transferts de responsabilité. Ainsi, un historique des codes de responsabilité associés au code de reconnaissance du sac de transport est constitué.

Le processus d’acheminement des objets et d’interaction entre les individus dans un système d’acheminement selon l’invention va être maintenant décrit.

Selon un premier exemple d’acheminement, un objet est acheminé d’un lieu dépositaire à un autre lieu dépositaire, l’utilisateur du service émetteur de l’objet devant alors se rendre au premier lieu dépositaire pour déposer l’objet à acheminer et l’individu destinataire devra se rendre au deuxième lieu dépositaire pour prélever l’objet acheminé.

Selon ce processus, l’utilisateur ayant un objet à acheminer se connecte à la plateforme informatique du système pour accéder à l’interface utilisateur lui permettant de saisir :

une date de départ, à partir d’un lieu géo-localisé (dans la mesure où l’utilisateur connaît le lieu dépositaire le plus proche, faute de quoi la plateforme informatique peut définir ce lieu dépositaire en fonction de la géolocalisation de l’utilisateur, par exemple en fonction de son lieu de travail ou de son domicile) ;

une date de livraison et un lieu géo-localisé (pouvant prendre la forme d’une adresse de destination) ;

le poids et/ou les dimensions de l’objet ; éventuellement, un moyen de paiement.

En fonction des moyens de géolocalisation de départ saisis, la plateforme informatique réserve un paquet d’expédition pourvu d’un dispositif embarqué tel que décrit précédemment, et signaler cette réservation au lieu dépositaire. Si aucun paquet d’expédition n’est disponible sur le lieu dépositaire défini, la plateforme informatique assure un service d’envoi d’un paquet d’expédition au lieu dépositaire défini.

L’utilisateur se rend sur le premier lieu dépositaire avec son objet à acheminer. A l’aide d’une application informatique dédiée chargée sur l’ordiphone de l’utilisateur, celui-ci transmet au dépositaire, qui dispose de la même application informatique sur son ordiphone (ou sur un ordinateur), des données relatives à l’objet et à son acheminement. A l’aide de ces données d’identification, le dépositaire identifie le paquet d’expédition affecté à l’objet à acheminer (la plateforme informatique du service ayant choisi un code numérique d’identification spécifique du dispositif embarqué intégré au paquet d’expédition).

Le dépositaire dispose l’objet à acheminer dans le paquet d’expédition identifié. L’utilisateur valide, par l’intermédiaire de son application dédiée, la remise au dépositaire, ce dernier acceptant numériquement cette remise, le rendant alors responsable de l’objet et du paquet d’expédition.

On note à ce stade que le dispositif embarqué du paquet d’expédition commence à communiquer, par les moyens de communication de proximité sans fil, avec l’ordiphone du dépositaire pour accéder aux ressources de géolocalisation de cet ordiphone.

En parallèle, une communauté d’individus se déclare à la plateforme informatique de gestion du système, et qui saisissent notamment :

une date de départ ; un lieu de départ ; une date d’arrivée ; un lieu d’arrivée.

Avec les données utilisateurs, et les données sur les individus de la communauté et sur leur déplacement, le serveur de la plateforme informatique constitue deux bases de données, à savoir une base de données concernant les objets à acheminer et une base de données concernant les unités portables détenues par les individus, avec les données relatives au déplacement des individus.

Le système de gestion compare en temps réel les données relatives au paquet d’expédition présent dans les lieux dépositaires et prêt à être expédié, avec la base de données relative aux individus de la communauté et à leur déplacement. Cette comparaison conduit la plateforme informatique à choisir un individu pour sa présence à proximité du lieu dépositaire de départ et pour sa destination à proximité du lieu dépositaire d’arrivée. Une alerte est envoyée par exemple par SMS sur l’ordiphone de l’individu voyageur lui indiquant le moment et le lieu où il doit se rendre pour prélever le paquet d’expédition incluant l’objet à acheminer.

Sur le lieu dépositaire de départ, le voyageur s’identifie auprès du dépositaire à l’aide de l’application informatique chargée sur son ordiphone, et transmet au dépositaire l’identification du paquet d’expédition qu’il vient de prélever.

Par le système informatique, le dépositaire valide la remise du paquet d’expédition à un individu voyageur, ce qui conduit à :

déconnecter l’ordiphone du dépositaire du dispositif embarqué dans le paquet connecter le dispositif embarqué dans le paquet d’expédition à l’ordiphone de l’individu voyageur.

L’individu voyageur se rend au deuxième lieu dépositaire, à savoir sur le lieu dépositaire d’arrivée. Pendant le voyage, le dispositif embarqué dans le paquet d’expédition est en permanence connecté avec l’ordiphone de l’individu voyageur, assurant un suivi et une géolocalisation de l’objet acheminé, ces données pouvant être transmises périodiquement à la plateforme informatique de façon à être accessibles pour l’utilisateur et l’expéditeur.

Sur le lieu dépositaire d’arrivée, l’individu voyageur remet le paquet d’expédition au dépositaire, ceci en indiquant par informatique l’identification du paquet et d’expédition au dépositaire, ce dernier validant en informatique la prise en charge du paquet d’expédition, ce qui conduit à :

déconnecter le dispositif embarqué du paquet d’expédition de l’ordiphone de l’individu voyageur ;

connecter le dispositif embarqué du paquet d’expédition à l’ordiphone du dépositaire.

L’acceptation de la prise en charge du paquet d’expédition par le dépositaire d’arrivée est signalée en informatique à la plateforme informatique de gestion du système, qui envoie un signal d’alerte par SMS à l’utilisateur destinataire, en lui transmettant les données de géolocalisation du lieu dépositaire d’arrivée.

L’individu destinataire se rend sur le lieu dépositaire d’arrivée et s’identifie auprès du dépositaire par l’intermédiaire de l’application informatique chargée au préalable sur son ordiphone.

Le dépositaire vérifie en informatique l’identité de l’individu destinataire et valide la remise à cet individu du paquet d’expédition, ce qui le conduit à :

déconnecter le dispositif embarqué du paquet de l’ordiphone du dépositaire ; connecter le dispositif embarqué du paquet d’expédition à l’ordiphone de l’individu destinataire.

L’utilisateur destinataire valide en informatique la réception du paquet d’expédition, cette validation étant transmise à la plateforme informatique de gestion du système qui informe par SMS l’utilisateur expéditeur.

Bien entendu, le système d’acheminement de dépositaire et dépositaire qui vient d’être décrit peut être enrichi en amont et en aval, par l’intermédiaire de l’intervention d’un individu voyageur assurant l’acheminement du paquet d’expédition entre l’individu expéditeur et le lieu dépositaire de départ, et par l’intervention d’un individu voyageur pouvant, à l’autre extrémité de l’acheminement, assurer le déplacement du paquet d’expédition du lieu dépositaire d’arrivée à l’individu destinataire.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS

   1. Sac de transport comprenant une paroi (200) délimitant un volume de stockage, la paroi incluant une paroi frontale (2002) et un rabat (7) destiné à être rabattu en chevauchement sur la paroi frontale pour refermer le volume de stockage, le rabat étant délimité par une bordure (700), la paroi frontale portant un premier élément de serrure (9) et le rabat portantun deuxième élément de serrure (8) apte à être enclenché avec le premier élément de serrure, caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif électronique de contrôle de l’enclenchement du premier élément de serrure avec le deuxième élément de serrure, comprenant :

   un câble métallique (70) faisant partie d’un circuit électrique, le câble métallique présentant deux bornes (7000) portées par le premier élément de serrure ;

   un contacteur (80) porté par le deuxième élément de serrure (8), le contacteur étant apte à relier électriquement les deux bornes ;

   un capteur électronique (71 ) conçu pour détecter une ouverture/femneture du circuit électrique, et en ce que le câble métallique (70) contourne partiellement le deuxième élément de serrure et forme une protection périmétrique du deuxième élément de serrure.
2. 2. Sac de transport selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bordure comprend une partie en forme générale de U contournant le deuxième élément de serrure.
3. 3. Sac de transport selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu’il prend une forme essentiellement parallélépipédique à six faces (2000) dans une configuration selon laquelle le rabat est rabattu en chevauchement sur la paroi frontale, les six faces étant constituées par la paroi frontale (2002) et une paroi dorsale(2003), deux parois latérales (2004), une paroi de fond (2001) et une paroi supérieure (2005), et en ce que le câble métallique (70) s’étend de façon continue à partir du premier élément de serrure en reliant :

   des premières bordures (2006) communes à la paroi frontale et aux parois latérales, des deuxièmes bordures (2007) communes à la paroi dorsale et aux parois latérales, deux bords (2008) de la paroi de fond, reliant les premières et deuxièmes bordures ;

   la bordure (700) du rabat.
4. 4. Sac de transport selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le capteur électronique (71) est un capteur à inductance.
5. 5. Sac de transport selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le rabat (7) présente au moins un œillet de fixation (72) au sein d’une forme en U de la bordure contournant partiellement le deuxième élément de serrure.
6. 6. Sac de transport selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comprend un système de détection d’une violation par coupure de la paroi mettant en œuvre, au moins un fil métallique (201) porté par la paroi (200) et formant partie d’un circuit électrique (202) de détection ;

   un composant de détection (203) d’une absence de courant électrique dans le circuit électrique de détection, caractérisé en ce que le sac de transport prend une forme essentiellement parallélépipédique à six faces (2000), et en ce que le fil métallique (201) parcourt de façon régulièrement répandue chaque face (2000) en s’étendant de façon continue d’une face (2000) à l’autre.
7. 7. Sac de transport selon la revendication 6, caractérisé en ce que le fil métallique (201 ) parcourt chaque face (2000) de façon à s’étendre selon au moins deux segments (2010) parallèles dans une première direction et selon au moins un segment (2011) s’étendant dans une deuxième direction transversale à la première direction.
8. 8. Sac de transport selon la revendication 7, caractérisé en ce que le fil métallique (201 ) parcourt chaque face (2000) de façon à s’étendre selon au moins quatre segments (2010) parallèles dans une première direction et au moins selon au moins quatre segments parallèles (2011 ) dans une deuxième direction transversale à la première direction.
9. 9. Sac de transport selon la revendication 8, caractérisé en ce que le fil métallique parcourt chaque face de façon à s’étendre en formant au moins deux portions en U (2012) définies chacune par trois branches, et dont les branches de l’une des portions sont parallèles aux branches de l’autre portion.
10. 10. Sac de transport selon la revendication 8, caractérisé en ce que le fil métallique (201 ) parcourt chaque face (2000) en formant au moins deux portions en U (2012) imbriquées l’une dans l’autre.
11. 11. Sac de transport selon l’une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que la première direction est orthogonale à la deuxième direction.
12. 12. Sac de transport comprenant une paroi (200) délimitant un volume de stockage, et comprenant un système de détection d’une violation par coupure de la paroi mettant en œuvre, au moins un fil métallique (201 ) porté par la paroi et formant partie d’un circuit électrique (202) de détection ;

    un composant de détection (203) d’une absence de courant électrique dans le circuit électrique (202) de détection, caractérisé en ce que le fil métallique (201) est porté sur une partie interne (2001) de la paroi, et maintenu sur la partie interne (2001) par un fil non métallique (204) cousu sur la paroi (200).
13. 13. Sac de transport selon la revendication 12, caractérisé en ce que le fil non métallique (204) est cousu à partir d’une partie externe (2002) de la paroi.
14. 14. Système d’acheminement d’objets par des individus d’une communauté, mettant en œuvre :

    des sacs de transport destinés à contenir les objets et portant au moins un code de reconnaissance (31), les sacs de transport comprenant une paroi (200) délimitant un volume de stockage, la paroi incluant une paroi frontale (2002) et un rabat (7) destiné à être rabattu en chevauchement sur la paroi frontale pour refermer le volume de stockage, le rabat étant délimité par une bordure (700), la paroi frontale portant un premier élément de serrure et le rabat portant un deuxième élément de serrure apte à être enclenché avec le premier élément de serrure une plateforme informatique (3) incluant au moins une application informatique destinée à être chargée par des unités informatiques (1) détenues par les individus de la communauté, et incluant au moins une base de données (301) relative aux sacs de transport listant les codes de reconnaissance (31) de tous les sacs de transport ;

    caractérisé en ce que les sacs de transport comprennent un dispositif électronique de contrôle de l’enclenchement du premier élément de serrure avec le deuxième élément de serrure, comprenant :

    un câble métallique faisant partie d’un circuit électrique, le câble métallique présentant deux bornes portées par le premier élément de serrure ;

    un contacteur porté par le deuxième élément de serrure, le contacteur étant apte à relier électriquement les deux bornes ;

    un capteur électronique conçu pour détecter une ouverture/fermeture du circuit électrique, caractérisé en ce que le câble métallique contourne partiellement le deuxième élément de serrure et forme une protection périmétrique du deuxième élément de serrure.
15. 15. Système d’acheminement d’objets selon la revendication 14, caractérisé en ce que les unités informatiques portables (1) comprennent des premiers moyens de communication (10) de proximité sans fil, les sacs de transport incluant des dispositifs embarqués (2) comprenant chacun des deuxièmes moyens de communication (20) de proximité sans fil, aptes à communiquer avec les premiers moyens de communication (10) de proximité sans fil, et en ce que chaque dispositif embarqué (2) comprend ladite application informatique (13) en vue d’autoriser l’échange de données entre le dispositif embarqué et les unités informatiques portables, l’application informatique étant paramétrée pour ouvrir un canal de communication destiné à permettre aux dispositifs embarqués de transmettre un éventuel signal de détection d’une violation par coupure de la paroi.

    2003

    2004

    204