FR3057170A1 - Dispositif antichute a frein d'enroulement - Google Patents

Abstract

Dispositif antichute à rappel automatique (1) comprenant un boîtier (2), un tambour (3) rotatif, et une longe (5) comprenant une portion libre (5A) qui s'étend à l'extérieur dudit boîtier (2) et dont la longueur (L) varie entre une longueur maximale (Lmax) et une longueur minimale (Lmin), ledit dispositif comprenant un organe de rappel (9) tendant à entraîner en permanence le tambour (3) en rotation selon un sens d'enroulement pour le rappeler vers une position d'enroulement maximum, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend un frein (13) conçu pour appliquer sur le tambour (3). Dispositifs antichute à rappel automatique. Dispositifs antichute à rappel automatique.

Description

(57) Dispositif antichute à rappel automatique (1) comprenant un boîtier (2), un tambour (3) rotatif, et une longe (5) comprenant une portion libre (5A) qui s'étend à l'extérieur dudit boîtier (2) et dont la longueur (L) varie entre une longueur maximale (L_max) et une longueur minimale (L_min), ledit dispositif comprenant un organe de rappel (9) tendant à entraîner en permanence le tambour (3) en rotation selon un sens d'enroulement pour le rappeler vers une position d'enroulement maximum, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend un frein (13) conçu pour appliquer sur le tambour (3). Dispositifs antichute à rappel automatique.

Dispositifs antichute à rappel automatique.

DISPOSITIF ANTICHUTE A FREIN D’ENROULEMENT

La présente invention concerne ie domaine des équipements de protection individuelle, et plus précisément des équipements de protection contre les chutes telles que les dispositifs antichute à rappel automatique.

La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif antichute à rappel automatique comprenant un boîtier, un tambour monté à rotation au sein du boîtier, et une longe destinée à s’enrouler autour dudit tambour, ladite longe comprenant une portion libre qui s’étend à l’extérieur dudit boîtier et dont la longueur varie entre une longueur maximale et une longueur minimale en fonction du degré d’enroulement de la longe autour du tambour, ledit dispositif comprenant également un organe de rappel qui exerce sur le tambour une force de rappel tendant à entraîner en permanence le tambour en rotation selon un sens d’enroulement pour le rappeler vers une position d’enroulement maximum correspondant à ladite longueur minimale.

Les dispositifs antichute à rappel automatique (souvent désigné par l'acronyme « ARA » ou son équivalent anglophone « SRL » pour « Se/f Retracting Lifeline » ou « Self Retracting Lanyard ») sont bien connus et largement utilisés pour sécuriser des utilisateurs intervenant à des hauteurs élevées. Ces dispositifs connus sont classiquement formés par un boîtier équipé d’un émerillon permettant d'attacher le boîtier à un point d'ancrage robuste, par exemple par l'intermédiaire d'un mousqueton. Le boîtier comprend en son sein un tambour monté à rotation autour d’un axe et autour duquel est destiné à s'enrouler une longe (formée par exemple par une sangle ou un câble).

Une portion de la longe est ainsi enroulée autour du tambour à l'intérieur du boîtier tandis qu'une autre portion s'étend à l'extérieur du boîtier et se termine par une extrémité libre destinée à être fixée à un harnais porté par l'utilisateur à sécuriser.

Dans certaines situations, î'émerillon peut au contraire être fixé au harnais tandis que l'extrémité libre de la longe peut être fixée au point d'ancrage fixe. Ces dispositifs antichute connus comportent également, au sein du boîtier, un ressort de torsion connecté au tambour pour entraîner en permanence ce dernier en rotation selon un sens d'enroulement de la longe, vers une position d’enroulement maximum correspondant à l'enroulement complet de la longe autour du tambour, à l'exception de l'extrémité libre qui reste bien entendu située à l'extérieur du boîtier. Ainsi, la longueur de la portion de longe s’étendant à l'extérieur du boîtier est en permanence adaptée à la distance séparant l'utilisateur du boîtier, de sorte que la longe se trouve en permanence dans un état de tension et ne présente pas un caractère lâche.

Ces dispositifs antichute à rappel automatique connus comportent également classiquement un moyen de blocage automatique conçu pour bloquer la rotation du tambour dans le sens du déroulement en cas de chute, grâce par exemple un système de blocage centrifuge à cliquet et rochet bien connu en tant que tel. Un tel moyen de blocage automatique comporte généralement plusieurs cliquets rotatifs embarqués sur le tambour ou sur une pièce solidaire du tambour. En cas de chute, le tambour sera brièvement mis en rotation de façon telle que les cliquets se déploieront sous l'effet de la force centrifuge et viendront en butée contre un obstacle fixe solidaire du boîtier (par exemple une dent d'une couronne à rochet), empêchant ainsi la poursuite du déroulement de la longe et arrêtant de ce fait la chute.

Il suffit ensuite de relâcher la tension sur la longe pour dégager le cliquet concerné de la dent de la couronne à rochet, et permettre ainsi au cliquet d'être rappelé, sous l'effet de l'action d'un ressort de rappel, dans une position rétractée où il n'interfère pas avec la couronne à rochet. L'utilisateur est ainsi relié en permanence au point d'ancrage par une longe tendue, et s’il vient à chuter le déroulement de la longe est immédiatement bloqué ce qui limite les risques de blessures ou de traumatismes.

Ces dispositifs antichute à rappel automatique connus donnent globalement satisfaction, mais n'en présentent pas moins certains inconvénients.

En particulier, ces dispositifs antichute mettent généralement en oeuvre un ressort de rappel du tambour relativement puissant, dans le but de garantir un enroulement rapide et efficace de la longe en toute situation. Cela a pour conséquence que si la longe est soudainement relâchée alors qu'elle était maintenue partiellement totalement déroulée, par exemple lors d’une manipulation manuelle du dispositif préalablement à son installation, ladite longe sera alors automatiquement et brusquement enroulée autour du tambour à très grande vitesse, sous l'effet de l'effort d’enroulement exercé sur le tambour par le ressort de rappel, jusqu'à enroulement complet de la longe. Sous l'effet de cette rotation extrêmement rapide du tambour dans le sens de l'enroulement, il est possible qu'un cliquet se déploie intempestivement en réponse à la force centrifuge à laquelle il est soumis et vienne alors se coincer contre une dent de ia couronne à rochet juste à l’instant où l'enroulement complet de la longe autour du tambour se termine. Dans une telle situation, le dispositif antichute peut se retrouver complètement bloqué et inutilisable, puisque l'utilisateur ne peut plus enrouler une portion supplémentaire de longe pour permettre de libérer le cliquet et le faire retourner dans sa position de rappel rétractée.

II est donc nécessaire pour éviter une telle situation de prévoir des moyens additionnels de réarmement, permettant à l’utilisateur d'agir de façon forcée sur la position du cliquet pour le faire retourner manuellement dans sa position rétractée.

Une telle situation de blocage peut également résulter non pas de l’effort centrifuge exercé sur le cliquet sous l’effet de la rotation du tambour, mais tout simplement du choc subi par le mécanisme, et en particulier par les cliquets, au moment où la rotation du tambour est brutalement stoppée en fin de course une fois l'enroulement complet de ia longe effectué. Ce choc peut être encore plus violent si l'extrémité libre de la longe porte un dispositif de fixation métallique, par exemple un mousqueton, dans la mesure où ce dernier risque alors de venir frapper violemment le boîtier au moment où l'enroulement complet se termine et/ou l'extrémité libre de la longe est au plus près du boîtier. De manière générale, le choc correspondant à la fin de l'enroulement complet de la longe autour du tambour entraîne un risque de détérioration ou de casse du mécanisme du dispositif antichute, sans parler des risques que présente pour l'utilisateur l'enroulement violent de la longe (risques de brûlure, de coupure ou de choc lorsque l'extrémité libre de la longe porte par exemple un mousqueton ou un autre objet dur).

L'enroulement brutal de la longe génère par ailleurs un bruit d'enroulement qui peut être perçu comme étant particulièrement désagréable et anxiogène par l’utilisateur.

Les objets assignés à l'invention visent en conséquence à porter remède aux différents inconvénients de l'art antérieur mentionné précédemment, et à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique qui est de conception particulièrement simple et robuste, et permet d'assurer un enroulement automatique rapide et fiable de la longe tout en réduisant significativement le risque de blocage intempestif et/ou de détérioration de son mécanisme.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique qui, tout en étant de conception légère et bon marché, permet de préserver de manière particulièrement efficace le mécanisme tout en minimisant les risques de blessure ou de traumatisme susceptibles de résulter de la manipulation du dispositif antichute.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique de construction particulièrement compacte.

Un autre objet de l’invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique particulièrement sûr et résistant à l'usage, et qui met en oeuvre un nombre minimal de pièces.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique dont le fonctionnement est particulièrement rassurant et confortable pour l'utilisateur.

Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif antichute à rappel automatique comprenant un boîtier, un tambour monté à rotation au sein du boîtier, et une longe destinée à s’enrouler autour dudit tambour, ladite longe comprenant une portion libre qui s’étend à l’extérieur dudit boîtier et dont la longueur varie entre une longueur maximale et une longueur minimale en fonction du degré d’enroulement de la longe autour du tambour, ledit dispositif comprenant également un organe de rappel qui exerce sur le tambour une force de rappel tendant à entraîner en permanence le tambour en rotation selon un sens d’enroulement pour le rappeler vers une position d’enroulement maximum correspondant à ladite longueur minimale, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu’il comprend un frein conçu pour appliquer sur le tambour, lorsque ce dernier tourne dans le sens d’enroulement sous l’effet de la force de rappel, un effort de ralentissement de ia rotation du tambour qui s’exerce automatiquement à partir du moment où la longueur de ia portion libre atteint une longueur seuii prédéterminée inférieure à ladite longueur maximale et jusqu’au moment où elle atteint ladite longueur minimale.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront et ressortiront plus en détaiis à la lecture la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés à titre purement illustratif et non limitatif, dans lesquels ;

- La figure 1 illustre, selon une vue schématique en perspective, un dispositif antichute à rappel automatique selon l'invention, dont la longe est enroulée au maximum autour du tambour à l'intérieur du boîtier du dispositif.

- La figure 2 illustre, selon une vue schématique en perspective, un détail de réalisation du dispositif de la figure 1 avec la longe qui est cette fois partiellement déroulée de sorte que la longueur de la portion libre de la longe qui émerge hors du boîtier est égale à ia longueur seuil prédéterminée à partir de laquelle s’exerce sur le tambour un effort de ralentissement.

- La figure 3 illustre, selon une vue schématique en perspective, un autre détail de réalisation du dispositif de la figure 1.

- La figure 4 illustre, selon une vue schématique en coupe partielle, un détail de réalisation du dispositif des figures précédentes avec cette fois la longe entièrement déroutée.

- la figure 5 est analogue à la figure 4 à la différence près que la longe est au contraire entièrement enroulée autour du tambour.

L'invention concerne un dispositif antîchute à rappel automatique 1 destiné à sécuriser un opérateur travaillant à une hauteur élevée, que ce soit dans un cadre professionnel (construction, maintenance...) ou de loisirs (via ferrata...). Un tel dispositif peut être désigné par l'acronyme « ARA » en français ou « SRL » en anglais. Le dispositif 1 selon l'invention comprend classiquement un boîtier 2 qui délimite un compartiment intérieur destiné à accueillir un mécanisme qui sera décrit plus en détails dans ce qui suit. Le boîtier 2 est par exemple formé par l'association de deux demi-carters 2A, 2B complémentaires, réalisés par exemple en matière plastique et solidarisés entre eux, par exemple au moyen de vis ou de rivets. La fonction principale du boîtier 2 est de protéger le mécanisme interne et d'empêcher en particulier qu’il ne soit souillé par des corps étrangers qui pourraient le détériorer ou le gripper. Le boîtier 2 assure également une fonction de sécurité en empêchant tout contact direct entre l'utilisateur (et par exemple ses doigts) et les pièces en mouvement du mécanisme intérieur du dispositif antichute 1.

Le dispositif 1 selon l'invention comprend également un tambour 3 monté à rotation au sein du boîtier 2, de façon à tourner relativement au boîtier 2 à l'intérieur de ce dernier. Dans l'exemple illustré aux figures, le dispositif 1 comporte avantageusement un châssis structurel 4, par exemple de type armature métallique, relativement auquel le tambour 3 est avantageusement monté à rotation et auquel est attaché le boîtier 2, de façon que ce dernier englobe ledit châssis structurel 4 et le tambour 3. Avantageusement, le châssis structurel 4 se présente sous la forme d'un étrier en U, de préférence métallique, avec une âme centrale 4A à partir des extrémités latérales desquelles s'élèvent deux bras parallèles 4B, 4C, l'étrier étant par exemple formé par l’association de deux cornières en L, comme illustré notamment à la figure 2. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, le tambour 3 est monté à rotation selon un axe de rotation X-X' qui s'étend sensiblement parallèlement à l'âme 4A et sensiblement perpendiculairement aux bras 4B, 4C.

Le dispositif 1 selon l'invention comprend également une longe 5 destinée à s'enrouler autour du tambour 3. Le tambour 3 est donc préférentiellement conçu, conformément au mode de réalisation illustré aux figures, pour tourner selon un sens de déroulement pour permettre le déroulement de la longe 5, à partir du tambour 3, et avantageusement pour tourner selon un sens d’enroulement opposé permettant l'enroulement de la longe 5 autour du tambour 3. La longe 5 est avantageusement formée par tout élément longiligne souple et flexible, capable d'être enroulé et déroulé autour du tambour 3. Par exemple, la longe 5 est formée par une sangle (comme dans le mode de réalisation illustré aux figures), un câble, une corde ou une chaîne, étant entendu que l'invention n'est pas limitée à un type de longe particulier.

Comme illustré aux figures, la longe 5 comprend une portion libre 5A qui s'étend à l'extérieur du boîtier 2 et dont la longueur L varie entre une longueur maximale L_max et une longueur minimale L_mii1 en fonction du degré d'enroulement de la longe 5 autour du tambour 3. Ainsi, lorsque la longe 5 est complètement déroulée à partir du tambour 3 (situation illustrée à la figure 4), la longueur L de la portion libre 5A est maximale et correspondant donc à la longueur maximale L_max· À l'inverse, lorsque la longe 5 est enroulée au maximum sur et autour du tambour 3 (situation illustrée en particulier à la figure 5), la longueur L de la portion libre 5A est minimale et correspondant donc à la longueur minimale L_min.

Avantageusement, la longe 5 s'étend entre une première extrémité attachée (de façon amovible ou non) au tambour 3, par tout moyen connu, et une deuxième extrémité libre 5C destinée à être avantageusement reliée, éventuellement par l'intermédiaire d'un amortisseur non élastique 6, à un moyen d'attache 7, tel qu'un mousqueton. Le mousqueton 7 permet ainsi par exemple d'attacher la deuxième extrémité libre 5C à un harnais porté par l'utilisateur ou à un point d'ancrage fixe.

La longe 5 comprend donc, comme illustré aux figures, outre la portion libre 5A qui s'étend à l'extérieur du boîtier 2, une portion enroulée 5B qui forme un enroulement autour du tambour 3 (cf. figure 5), les longueurs respectives des portions libre 5A et enroulée 5B variant simultanément, de façon complémentaire, en fonction du degré d'enroulement de la longe 5 sur le tambour 3. De préférence, l’enroulement formé par la portion enroulée 5B autour du tambour 3 est formé par superposition de spires de la longe 5 sur elle-même, de sorte que l'enroulement en question correspond à un empilement de spires jointives de la longe 5. Dans ce mode de réalisation préférentiel, illustré aux figures, l'enroulement formé par la portion enroulée 5B sur et autour du tambour 3 présente donc une hauteur H qui varie en fonction du degré d'enroulement (c'est-à-dire du nombre de spires superposées) de la longe 5 autour du tambour 3, ladite hauteur H, mesurée selon la direction radiale relativement à l'axe de rotation X-X' du tambour 3, étant inversement proportionnelle à la longueur L de la portion libre 5A. L'enroulement constitué par la portion enroulée 5B forme ainsi à la surface du tambour 3 une excroissance de profil sensiblement circulaire concentrique au tambour 3 et dont le diamètre évolue en fonction du degré d'enroulement de la longe 5 autour du tambour 3. Le boîtier 2 est muni, comme cela ressort en particulier des figures 4 et 5, d’un passage de longe à travers lequel la longe 5 passe pour sortir hors du boîtier 2. La longe 5 est ainsi formée, dans l'exemple illustré aux figures, par la portion enroulée 5B qui se prolonge par une portion intermédiaire 5D qui passe à travers le passage de longe ménagé à travers le boîtier 2, ladite portion intermédiaire 5D se prolongeant elle-même par la portion libre 5A qui se termine quant à elle par la deuxième extrémité libre 5C.

Le dispositif 1 comprend également avantageusement un système d'attache solidaire du boîtier 2, et de façon encore plus préférentielle solidaire, par exemple directement, du châssis structurel 4, et destiné à permettre l'attache du boîtier à un point d'ancrage fixe ou à un harnais porté par l'utilisateur, en fonction de la configuration choisie. Dans l’exemple illustré aux figures, le dispositif 1 comprend ainsi un émerillon 8 qui est monté en saillie du boîtier 2 et qui comprend un organe d'accrochage 8A, comme par exemple un crochet ou un œillet (dans l'exemple illustré aux figures l’organe d'accrochage 8A est formé par un œillet), lui-même porté par un axe 8B monté en l’espèce à rotation libre relativement au boîtier 2. Plus précisément, dans l'exemple illustré aux figures, l'axe 8B coopère à rotation avec un orifice correspondant ménagé à travers ie châssis structurel 4, et plus précisément à travers l'âme 4A. Dans ce mode de réalisation avantageux, l'axe 8B de î'émeriilon 8 est ainsi monté à rotation selon un axe de rotation perpendiculaire à l'axe de rotation X-X’ du tambour 3.

Afin de mettre en œuvre le rappel automatique de la longe 5, le dispositif 1 comprend avantageusement un organe de rappel 9 qui exerce sur le tambour 3 une force de rappel tendant à entraîner en permanence le tambour 3 en rotation selon un sens d'enroulement de ia longe 5 autour du tambour 3, de manière à rappeler ledit tambour 3 vers une position d'enroulement maximum (illustrée notamment à la figure 5). Ladite position d’enroulement maximum est avantageusement une position d’équilibre stable dans laquelle la longueur de la portion libre 5A de la longe 5 émergeant hors du boîtier 2 est égale à la longueur minimale L_min. Le dispositif 1 a ainsi tendance, en l'absence de sollicitation mécanique suffisante exercée sur la longe 5, à maintenir cette dernière dans une configuration d'enroulement maximum (iltustrée à la figure 5) sous l'effet de la force de rappel exercée par l'organe de rappel 9 sur le tambour 3. Le dispositif 1 est conçu toutefois pour autoriser l’ajustement de la longueur de la portion libre de la longe 5 émergeant hors du boîtier 2 par l'exercice sur cette dernière d'un effort de traction suffisant pour surmonter la force de rappel exercée par l’organe de rappel 9, afin d'entraîner une rotation du tambour 3 dans un sens de déroulement opposé au sens d’enroulement. En revanche, dès que cet effort de traction cesse, le tambour 3 retourne dans sa position d'enroulement maximum en enroulant ainsi autour de lui-même et sur lui-même la longe 5. De préférence, l'organe de rappel 9 est un organe de rappel élastique, constitué par exemple, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, par un ressort de torsion, tel qu'un ressort spiral formé en l’espèce d’un ruban de section rectangulaire enroulé sur lui-même en spirale. Ce ressort est agencé pour exercer en permanence un couple moteur sur le tambour 3 dans le sens de l’enroulement. Bien entendu, l'invention n’est pas limitée à un type particulier d'organe de rappel et ce dernier peut être formé par tout autre type de ressort ou d'organe élastique, voire même par un dispositif non élastique tel qu'un moteur électrique par exemple.

Afin d'assurer sa fonction antîchute, le dispositif 1 selon l'invention comprend un moyen de blocage automatique de la rotation du tambour 3 en cas de chute détectée par le dispositif 1. De préférence, ledit moyen blocage automatique est conçu pour bloquer la rotation du tambour 3 dans le sens du déroulement en réponse à l'application sur la longe 5 d'une sollicitation mécanique caractéristique d'une chute (du fait par exemple de la vitesse et/ou de l'accélération impartie au tambour 3), afin d'empêcher ainsi la poursuite du déroulement de la longe 5 en cas de chute. Le moyen de blocage automatique peut être de tout type connu dans le domaine et reposer par exemple sur la mise en œuvre de cliquets 10, 11 embarqués sur le tambour 3 et reliés à ce dernier à pivotement selon des axes de pivotement respectifs parallèles à l'axe de rotation X-X' du tambour 3. Le moyen de blocage automatique comprend également avantageusement une couronne à rochet 12 qui est fixe, c'est-à-dire attachée de façon fixe au boîtier 2. En cas de chute, le déroulement brusque de la longe 5 entraîne une rotation brusque du tambour 3 dans le sens du déroulement, qui elle-même génère le déploiement, sous l'effet de la force centrifuge correspondante, des cliquets 10, 11 vers l'extérieur, de façon qu’au moins l'un desdits cliquets 10, 11 vienne en butée contre une excroissance de la couronne à rochet 12 bloquant ainsi immédiatement la rotation du tambour 3 dans le sens du déroulement. Un tel système de bloqueur centrifuge est bien connu en tant que tel et ne nécessite donc pas d'être décrit plus avant ici. L'invention n'est par ailleurs pas limitée à la mise en œuvre d'un moyen de blocage automatique centrifuge, et il est tout à fait envisageable de recourir à tout autre moyen permettant de bloquer le déroulement de la longe 5 en cas de chute.

Le dispositif 1 comprend par ailleurs un frein 13 conçu pour appliquer sur le tambour 3, lorsque ce dernier tourne dans le sens d'enroulement sous l'effet de la force de rappel exercée par l'organe de rappel 9, un effort de ralentissement de la rotation du tambour 3, ledit effort s'exerçant automatiquement :

- à partir du moment où la longueur L de la portion libre 5A atteint une longueur seuil prédéterminée Ls inférieure à ladite longueur maximale L_max

- et jusqu'au moment où ladite longueur L atteint ladite longueur minimale L_min.

En d'autres termes, le frein 13 est conçu pour exercer automatiquement sur le tambour 3, de façon directe (par contact direct avec le tambour 3) ou indirecte (par exemple par le biais d'une pièce intermédiaire, telle que la longe 5, interposée entre le frein 13 et le tambour 3) l'effort de ralentissement précité. Comme exposé précédemment, le frein 13 est conçu pour exercer automatiquement cet effort de ralentissement uniquement à partir du moment où la longueur L est égale à ia longueur seuil prédéterminée Ls. À l'inverse, tant que la longueur L de la portion libre 5A est supérieure à ladite longueur seuil prédéterminée L_s, le frein 13 n'applique pas ledit effort de ralentissement sur le tambour 3. L'invention permet ainsi d'enrouler à grande vitesse la longe 5 autour du tambour 3 sous l'effet de la force de rappel exercée par l'organe de rappel 9, jusqu'à ce que la longueur L de la portion libre 5A atteigne la longueur seuil prédéterminée L_s. À partir de ce moment, le frein 13 entre en action pour exercer, directement ou indirectement, un effort de freinage sur le tambour 3 qui permet de poursuivre l'enroulement de la longe 5 autour du tambour 3 mais à une vitesse moindre de rotation du tambour 3, évitant ainsi tout risque de détérioration du mécanisme ou de déploiement intempestif des cliquets 10, 11, comme évoqué précédemment en relation avec l'art antérieur. Le frein 13 permet ainsi au dispositif 1 d'opérer tout d'abord un enroulement à grande vitesse immédiatement suivi d'un enroulement terminal à vitesse réduite, ce qui permet un excellent compromis entre rapidité et réactivité de l'enroulement d'une part et préservation du mécanisme et du caractère fonctionnel du dispositif 1 d'autre part.

Le frein 13 permet ainsi de faire automatiquement décélérer le tambour 3 à partir du moment où la longueur L de la portion libre 5A atteint la longueur seuil prédéterminée L_s, de sorte que l'enroulement se termine à vitesse réduite.

Avantageusement, le frein 13 est conçu pour que l'intensité dudit effort de ralentissement augmente progressivement entre le moment où la longueur L de la portion libre 5A atteint ladite longueur seuil prédéterminée L_s et le moment où elle atteint ladite longueur minimale L_mln. Dans ce mode de réalisation préférentiel, l'effort de ralentissement est de plus en plus intense au fil du temps, de façon que la vitesse d'enroulement du tambour 3 diminue progressivement. II est cependant tout à fait envisageable que le frein 13 permette un enroulement de la longe 5 entre la longueur seuil L_s et la longueur minimale L_min à une vitesse de roulement réduite sensiblement constante, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.

Avantageusement, le frein 13 est conçu pour que ledit effort de ralentissement s’exerce sensiblement continûment entre le moment où ia longueur L de la portion libre 5A atteint ladite longueur seuil prédéterminée L_s et le moment où elle atteint ladite longueur minimale L_mi_n. Il est cependant parfaitement envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que l'effort de ralentissement en question s'exerce au contraire de façon ponctuelle, ou encore de manière discrète dans le temps.

Avantageusement, le frein 13 est conçu pour exercer sur la longe 5 un effort de friction qui constitue ledit effort de ralentissement. Dans ce mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, le frein 13 applique indirectement, par l'intermédiaire de la longe 5, l'effort de ralentissement sur le tambour 3, sous la forme d'un effort de friction exercée sur la longe 5, et plus préférentiellement sur la portion enroulée 5B. Dans ce mode de réalisation préférentiel, le frein 13 est conçu pour interagir avantageusement avec ledit enroulement formé par la portion enroulée 5B, à partir du moment où ce dernier présente une hauteur seuil prédéterminée H_s correspondant à ladite longueur seuil prédéterminée L_s de la portion libre 5A. Dans le mode de réalisation particulièrement avantageux illustré aux figures, la portion enroulée 5B forme ainsi à la surface du tambour 3 sur lequel elle s'enroule, une excroissance d'encombrement variable conçue pour interagir, à partir d'un encombrement prédéterminé (correspondant par exemple à la hauteur seuil prédéterminée H_s précitée) avec le frein 13 pour opérer un ralentissement de l'enroulement de la longe 5. Il est cependant parfaitement envisageable, sans pour autant que Ton sorte du cadre de l’invention, que le frein 13 exerce son action directement sur le tambour 3, ou par l'intermédiaire d'une pièce qui est distincte de la longe 5.

De préférence, la hauteur H de la portion enroulée 5B va croître progressivement au fur et à mesure de l'enroulement de la longe 5 autour du tambour 3, jusqu'à atteindre la hauteur seuil prédéterminée H_s à partir de laquelle la portion enroulée 5B entre en contact, de préférence par sa périphérie, avec le frein 13 qui frotte alors sur la longe 5, ce qui entraîne un ralentissement de l'enroulement de cette dernière. Le frein 13 est ainsi conçu pour interagir de préférence avec la spire périphérique de la portion enroulée 5B. L'interaction en question peut être directe, auquel cas, comme illustré aux figures, le frein 13 vient directement frotter sur la portion enroulée 5B. Cette interaction peut toutefois être également indirecte, auquel cas la portion enroulée 5B va par exemple repousser un organe intermédiaire (par exemple une membrane souple ou une pièce mobile qui elle-même va venir au contact du frein 13), sans pour autant que l’on sorte du cadre de l’invention.

De préférence, comme illustré aux figures, le frein 13 est conçu pour exercer un effort de pression sur la portion enroulée 5B selon une direction radiale centripète relativement à l’axe de rotation X-X’ du tambour 3.

L'invention n'est toutefois pas limitée à la mise en œuvre d'un tel effort, et il est par exemple parfaitement envisageable de recourir alternativement à un effort de freinage tangentiel par exemple, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.

Avantageusement, et comme illustré aux figures, le frein 13 comprend un patin de friction 14 monté en regard et à distance du tambour 3 de façon à ménager entre le tambour 3 et le patin de friction 14 un espace E destiné à accueillir ledit enroulement constitué par la portion enroulée 5B. Comme cela ressort de la figure 4, l'espace E correspond par exemple à un écartement radial D séparant le patin 14 de la portion enroulée 5B, la valeur dudit écartement radial D diminuant progressivement au fur et à mesure de ['enroulement de la longe 5 autour du tambour 3, jusqu'à devenir nulle lorsque la portion enroulée 5B entre en contact avec le patin 14, au moment où la longueur L de la portion libre 5A atteint ia longueur seuil prédéterminée L_s.

Avantageusement, le patin de friction 14 est attaché au boîtier 2, et plus préférentiellement au châssis 4, de préférence par l'intermédiaire d'une liaison souple. Par exemple, comme illustré aux figures, le patin de friction 14 est monté mobile relativement au boîtier 2, et plus préférentiellement relativement au châssis 4, entre une position basse de rappel élastique (illustrée à la figure 4) et une position haute vers laquelle il est destiné à être progressivement repoussé, à partir du moment où l'enroulement formé par la portion enroulée 5B présente ladite hauteur seuil prédéterminée H_s, sous l'effet de l'accroissement progressif de la hauteur H dudit enroulement, au fur et à mesure que la longe 5 s'enroule autour du tambour 3. Le patin de friction 14 est par exemple monté à coulissement radial relativement audit axe de rotation X-X' entre ses positions basse et haute. En l'absence de sollicitation extérieure, le patin de friction 14 se trouve ainsi naturellement dans sa position basse de rappel élastique, qui est une position de repos dans laquelle le patin 14 inactif est alors au plus près de l'axe de rotation X-X'. Le patin 14 est conçu pour être progressivement repoussé, de préférence par la portion enroulée 5B elle-même, par exemple selon une direction radiale centrifuge, hors de sa position basse de rappel en direction de sa position haute qu'il occupe par exemple lorsque la longe 5 est complètement enroulée (de sorte que la portion libre 5A présente une longueur minimale L_min).

Avantageusement, ledit frein 13 comprend un corps élastique 15 conçu pour exercer sur le patin de friction 14 un effort de rappel dudit patin 14 en position basse. De préférence, ledit corps élastique 15 comprend un ressort de compression, par exemple de type hélicoïdal, interposé entre le patin de friction 14 et le boîtier 2, plus préférentiellement entre le patin de friction 14 et le châssis 4. De façon encore plus préférentielle, comme illustré aux figures, l'axe 8B portant l'organe d'accrochage 8A est évidé pour former un logement d'accueil dudit corps élastique 15. Dans ce mode de réalisation préférentiel, qui permet une conception particulièrement compacte, fiable et légère, l'axe 8B est pourvu à sa base d'une cavité dans laquelle vient coulisser de façon ajustée, selon la direction radiale par rapport à l’axe de rotation X-X' du tambour 3, un manchon cylindrique 16 qui est avantageusement issu du patin de friction 14, et forme préférentiellement avec ce dernier une pièce d'un seul tenant. Dans ce mode de réalisation préférentiel, l'association de ia cavité borgne formée au pied de l'axe 8B et du manchon cylindrique 16 forme ledit logement d’accueil du corps élastique 15.

Le fonctionnement du dispositif 1 illustré aux figures va être brièvement décrit dans ce qui suit.

Au repos, le dispositif 1 se trouve dans la configuration de la figure 5, dans laquelle la longueur L de la portion libre 5A est égale à la longueur minimale L_mi_n. La longe 5 est ensuite déroulée par l'exercice d’une traction au niveau de son extrémité libre 5C, à l’encontre de la force de rappel du ressort formant organe de rappel 9, jusqu’à ce que la longueur L de la portion libre 5A atteigne une valeur particulière qui excède par exemple la longueur seuil prédéterminée L_s. A cet instant, le patin de friction 14 est séparé par un écartement D non nul de la spire la plus périphérique de la portion enroulée 5B, de sorte que le patin de friction 14 se trouve dans sa position basse de rappel élastique sans être en contact avec la portion enroulée 5B.

L'effort de traction qui maintient la longe 5 déroulée est alors brusquement relâché, de sorte que le tambour 3 entre en rotation sous l'effet de l'effort de rappel exercé sur lui par le ressort spiral formant l’organe de rappel 9. La longe 5 est alors enroulée à grande vitesse autour du tambour 3 qui tourne lui-même, dans le sens d'enroulement, autour de l'axe X-X'. Au fur et à mesure de l'enroulement de la longe 5 autour du tambour 3 sous l'effet de la rotation de ce dernier, l'empilement de spire formé par la longe 5 autour du tambour 3 va s'accroître jusqu'à venir au contact, par sa spire la plus périphérique, du patin de friction 14 (figure 2) contre lequel la longe 5, tout en continuant à s'enrouler autour du tambour 3, va venir frotter, ce qui va immédiatement ralentir sa vitesse d'enroulement. Ensuite, au fur et à mesure de l'enroulement de la longe 5 autour du tambour 3, l'accroissement des spires formant la portion enroulée 5 va progressivement repousser le patin de friction 14 en direction de sa position haute, à l'encontre de la force de rappel élastique exercée par le corps élastique 15. La portion enroulée 5B exerce ainsi, au fur et à mesure de l'augmentation de sa hauteur H, une force radiale centrifuge sur le patin de friction 14 jusqu'à ce que ce dernier atteigne sa position haute, qui est avantageusement une position de butée dans laquelle le bord supérieur du manchon cylindrique 16 vient en butée contre le fond de l’évidement ménagé dans l'axe 8B. À cet instant, l’enroulement est complet (c’est-à-dire que la longueur L de la portion libre 5A a atteint la longueur minimale L_mj_n) et la rotation du tambour 3 cesse de ce fait.

Grâce à l'effort de friction exercé sur la longe 5 par le patin de friction 14, l'enroulement 5 de la longe 5 a pu être freiné évitant ainsi tout phénomène intempestif du genre déploiement des cliquets 10, 11 ou détérioration du mécanisme. L'invention permet ainsi, en particulier dans le mode de réalisation particuiièrement avantageux illustré aux figures, de préserver efficacement le dispositif 1 au moyen d’une conception particulièrement simple, compacte, légère et bon marché.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1- Dispositif antichute à rappel automatique (1) comprenant un boîtier (2), un tambour (3) monté à rotation au sein du boîtier (2), et une longe (5) destinée à s'enrouler autour dudit tambour (3), ladite longe (5) comprenant une portion libre (5A) qui s’étend à l’extérieur dudit boîtier (2) et dont la longueur (L) varie entre une longueur maximale (L_max) et une longueur minimale (L_mj_n) en fonction du degré d’enroulement de la longe (5) autour du tambour (3), ledit dispositif comprenant également un organe de rappel (9) qui exerce sur le tambour (3) une force de rappel tendant à entraîner en permanence le tambour (3) en rotation selon un sens d’enroulement pour le rappeler vers une position d’enroulement maximum correspondant à ladite longueur minimale (L_mi_n), ledit dispositif étant caractérisé en ce qu’il comprend un frein (13) conçu pour appliquer sur le tambour (3), lorsque ce dernier tourne dans le sens d'enroulement sous l’effet de la force de rappel, un effort de ralentissement de la rotation du tambour (3) qui s’exerce automatiquement à partir du moment où la longueur (L) de la portion libre (5A) atteint une longueur seuil prédéterminée (L_s) inférieure à ladite longueur maximale (L_max) et jusqu’au moment où elle atteint ladite longueur minimale (L_min).
2. 2- Dispositif (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit frein (13) est conçu pour que l’intensité dudit effort de ralentissement augmente progressivement entre le moment où la longueur (L) de la portion (5A) libre atteint ladite longueur seuil prédéterminée (L_s) et le moment où elle atteint ladite longueur minimale (Lmin).
3. 3 - Dispositif (1) selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que ledit frein (13) est conçu pour que ledit effort de ralentissement s'exerce sensiblement continûment entre le moment où la longueur (L) de la portion libre (5A) atteint ladite longueur seuil prédéterminée (L_s) et le moment où elle atteint ladite longueur minimale (L_min).
4. 4- Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que ledit frein (13) est conçu pour exercer sur la longe (5) un effort de friction qui constitue ledit effort de ralentissement.
5. 5 - Dispositif (1) seion l’une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que la longe (5) est formée par ladite portion libre (5A) ainsi que par au moins une portion enroulée (5B) qui constitue un enroulement sur le tambour (3), ledit enroulement présentant une hauteur (H) qui varie en fonction du degré d’enroulement de la longe (5) autour du tambour (3), ledit frein (13) étant conçu pour interagir avec ledit enroulement à partir du moment où ce dernier présente une hauteur seuil prédéterminée (H_s) correspondant à ladite longueur seuil prédéterminée (L_s) de la portion libre (5A).
6. 6- Dispositif (1) selon la revendication 5 caractérisé en ce que ledit frein (13) comprend un patin de friction (14) monté en regard et à distance du tambour (3) de façon à ménager entre le tambour (3) et le patin de friction (14) un espace (E) destiné à accueillir ledit enroulement, le patin de friction (14) étant monté mobile relativement au boîtier (2) entre une position basse de rappel élastique et une position haute vers laquelle i! est destiné à être progressivement repoussé, à partir du moment où l’enroulement présente ladite hauteur seuil prédéterminée (H_s), sous l’effet de l’accroissement progressif de la hauteur (H) dudit enroulement au fur et à mesure que la longe (5) s'enroule autour du tambour (3).
7. 7- Dispositif (1) selon la revendication 6 caractérisé en ce que ledit frein (13) comprend un corps élastique (15) conçu pour exercer sur le patin de friction (14) un effort de rappel dudit patin (14) en position basse, et en ce qu’il comprend également un émerillon (8) qui est monté en saillie du boîtier (2) et qui comprend un organe d’accrochage (8A), du genre crochet ou œillet, porté par un axe (8B) monté à rotation libre relativement au boîtier (2), ledit axe (8B) étant évidé pour former un logement d’accueil dudit corps élastique (15).
8. 8 - Dispositif (1) selon la revendication 6 ou 7 caractérisé en ce que ledit tambour (3) est monté à rotation selon un axe de rotation (X-X’), ledit patin de friction (14) étant monté à coulissement radial relativement audit axe de rotation (X-X’) entre ses positions basse et haute.
9. 9- Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que ledit tambour (3) est conçu pour tourner selon un sens de déroulement pour permettre le déroulement de la longe (5), ledit dispositif (1) comprenant un moyen de blocage automatique conçu pour bloquer la rotation du tambour (3) dans ie sens du

   5 déroulement en réponse à l’application sur la longe (5) d’une sollicitation mécanique caractéristique d’une chute, afin d'empêcher ainsi la poursuite du déroulement de ladite longe (5) en cas de chute.
10. 10 - Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 9 caractérisé en ce que ladite longe (5) est formée par une sangle, un câble, une corde ou une chaîne.

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